Vite de retour pour mieux repartir. [Kallus]

Il ouvrit la porte et s’assaya sur son fauteuil lessivé par le voyage.
Après quelques cinq minutes à être avachit, il se releva et rangea ses vêtements péniblement. Il se retourna et alluma un feu puis commença à émincer quelques légumes afin de se concocter une soupe.

Il en avait vu des choses affreuses, mais cette dernière était l'une des pires qu'il n'est jamais assisté. En effet, étant un ancien médecin militaire, il avait vu durant la guerre beaucoup d’atrocité que ce soit maladive ou physique. Mais cette fois c'était pire que tout. Il devait amputer un enfant qui avait un bras noir et nécrosé qui après être coupé, secrétait un jus noir et gluant. Il avait tout de même réussit à stabiliser l'hémorragie du garçon.

Il y réfléchissait et repensait à cela, il voyait en revu tout ce qu'il avait déjà vu et appris au cours de sa vie de médecin. Mais rien, il n'avait jamais rien vue de tel jusqu’à présent.

Il mangea alors sa tambouille avec amertume, serte il avait sauvé le petit. Mais au pris de son bras. Super, il avait découvert une nouvelle maladie ou infection. Mais incurable si ce n'est par l'amputation.
Tout cela le tourmentait, même ça magie médicinal de Barde n'avait eu le moindre effet.
Il regarda ensuite ses rhombes, ses petits instruments qu'il avait confectionné de lui même. Kallus n'avait jamais été un grand bricoleur, c'était un peu comme une fierté d'avoir réussi à créer son propre instrument de ses mains… Évidemment des rhombes en os, il savait comment faire. Mordu d'histoire et de musique, elles étaient le liens parfait entre son hobbies et sa vie professionnel.

Il sourit et pris une de ses favorites. Petite et fine, taillée dans une pouce, mais elle portait un doux son apaisant et reposant.
Il se mit à jouer quelques notes comme pour s’échauffer, puis commença une chansonnette sympathique, joyeuse et nostalgique à la fois. Repensant à ses amis perdu… à jamais dans les méandres du destin et de pas de chance ce disait-il.

Ses pensés furent vite dissipées par un roucoulement de pigeon qui semblait interpeller Kallus. En effet, il s'agissait d'un pigeon messager car il tenait un papier entre ses serres.
Le barde pris le papier et l'ouvrit

- Bonjour monsieur Kallus. Mon père tousse énormément c'est temps si et crache du sang. Non en grande quantité mais suffisamment pour nous inquiéter ma mère (sa femme) et moi, sa fille. Pourriez-vous venir afin de soigner son problème ?

Si vous acceptez, nous vous donnerons ce que vous désirez. Ainsi que notre reconnaissance éternelle.
Mille remerciement.

Tulipe

Onor – Royaume d'Estandre.
Deuxième battisse à droite de l'église.


Kallus soupira et écrit sur le revers de la feuille une réponse à celle-ci.


- Ne vous en faites pas, je ferai au plus vite afin de soigner votre père. Pour le moment, ne lui donner seulement que du potage froid ou tiède à manger.

Kallus



Il se leva donc et renvoya le pigeon à son expéditeur.
Kallus prépara ses affaires et fini tranquillement sa journée. Il devait se lever tôt demain matin pour allez à la rescousse de nouvelles personnes. Encore et toujours. Il aimait vraiment ce qu'il faisait, aider les autres... pensant plus à autrui qu'à lui.