A la poursuite du temple perdu
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Re: A la poursuite du temple perdu
Euryssa avait lâché le bouclier, et se remettait de ses émotions. Bremig remarqua qu'elle était en train d'observer quelques blessures superficielles au bras. Un vrot l'avait égratigné à un moment. Ca avait dû être le tout premier, qui s'était jeté dans son dos. Elle maîtrisait un sort de soin, alors il n'y avait pas à s'en faire. Euryssa leva le regard vers Bremig d'un air interrogatif. Trop préoccupée et distraite aussi par son petit malaise passager, elle n'avait pas vu la course-poursuite.
BREMIG – Il s'est enfui, mais il ne réattaquera pas de sitôt. Enfin, pas nous, en tout cas.
Le bouclier de roche finit par disparaître magiquement de la même manière que Bremig l'avait fait apparaître.
BREMIG – Bon, pour la secousse, je t'avais prévenue. Je sais que t'es un serpent et que tu ne peux pas sauter, mais tant pis, ça a eu son effet.
Bremig regarda son mollet mordu par un vrot pendant qu'il s'était métamorphosé en salgöhl. Euryssa n'avait pas entièrement soigné la zone et il restait des traces de morsures, mais qui ne saignaient plus. Bremig avait déjà eu pire. Ce qui le démangeait plus, c'étaient les marques de griffes dans son dos. Contrairement à Euryssa, il n'avait pas du tout évité la première attaque du vrot par derrière, et les griffes s'étaient bien plantées.
BREMIG – Il s'est enfui, mais il ne réattaquera pas de sitôt. Enfin, pas nous, en tout cas.
Le bouclier de roche finit par disparaître magiquement de la même manière que Bremig l'avait fait apparaître.
BREMIG – Bon, pour la secousse, je t'avais prévenue. Je sais que t'es un serpent et que tu ne peux pas sauter, mais tant pis, ça a eu son effet.
Bremig regarda son mollet mordu par un vrot pendant qu'il s'était métamorphosé en salgöhl. Euryssa n'avait pas entièrement soigné la zone et il restait des traces de morsures, mais qui ne saignaient plus. Bremig avait déjà eu pire. Ce qui le démangeait plus, c'étaient les marques de griffes dans son dos. Contrairement à Euryssa, il n'avait pas du tout évité la première attaque du vrot par derrière, et les griffes s'étaient bien plantées.
Bremig- Elite
Re: A la poursuite du temple perdu
Il s'est enfui, mais il ne réattaquera pas de sitôt. Enfin, pas nous, en tout cas.
Je devais avouer que je m'attendais plutôt, qu'il arrivât à rattraper l'animal et le mettre en pièces. Visiblement l'orc accepta qu'il s'enfuit sans vraiment rechigner. C'était peut-être mieux comme ça, inutile de poursuivre le survivant pour l'achever. Nous avons gagné sans trop de mal. Je me mis doucement à caresser mes blessures sur le bras, soulageant rien qu'un peu la douleur qui me piquait.
Bon, pour la secousse, je t'avais prévenue. Je sais que t'es un serpent et que tu ne peux pas sauter, mais tant pis, ça a eu son effet.
J'étais tenté de le réprimander pour cela. Ce fut une expérience forte désagréable qui m'avait fait perdre touts mes sens. Pourtant, la raison me reprit rapidement. J'avais appris à maîtriser mes émotions et à faire appel le plus possible à la raison et la logique. Bien que cela fût brute, sa tactique nous avait sauvée la vie. Il avait bien rempli son rôle et je ne pouvais que m'en réjouir. Je dessinai un sourire ravi sur mes lèvres et voulu le lui exprimer :
Ssse n’est rien. Vous avez été sss grandiose. Vous nous avez sssauvez la vie. Vous remplisssez bien votre rôle.
L'orc examina par la suite ses blessures encore présente sur son mollet. Je n'avais pas eu le temps de le soigner complètement pendant l'attaque. Je me sentis mal pour lui. Il avait encaissé beaucoup de coups pour moi. Je pourrais l'aider, mais cela impliquait de déjà user de mon don de soin. Je n'étais pas encore bien remise de l'affrontement. Je le lui devais pourtant bien ça et ma fonction de prêtresse m'encourageaient avant tout à penser aux autres avant moi. Mes blessures ne sont que superficielles, l'orc avait toutes les raisons de passer devant moi. Je m'approchai donc doucement de lui, tendant ma main.
Permettez-moi sss de vous aider. Sss.
Doucement, je posais ma main sur son mollet. Je fermais les yeux pour m'aider à me concentrer. Je priais bien sûr pour avoir de la force afin de tenir jusqu'au bout. Je pouvais voir les blessures dans mon esprit et je pouvais voir aussi une partie de mon énergie sortir de moi par ma main et aller s'infiltrer à travers la peau de Bremig. Ce pouvoir allait bien l'aider à cicatriser et réparer tous ceux qui fut endommagé comme neuf.
Je devais avouer que je m'attendais plutôt, qu'il arrivât à rattraper l'animal et le mettre en pièces. Visiblement l'orc accepta qu'il s'enfuit sans vraiment rechigner. C'était peut-être mieux comme ça, inutile de poursuivre le survivant pour l'achever. Nous avons gagné sans trop de mal. Je me mis doucement à caresser mes blessures sur le bras, soulageant rien qu'un peu la douleur qui me piquait.
Bon, pour la secousse, je t'avais prévenue. Je sais que t'es un serpent et que tu ne peux pas sauter, mais tant pis, ça a eu son effet.
J'étais tenté de le réprimander pour cela. Ce fut une expérience forte désagréable qui m'avait fait perdre touts mes sens. Pourtant, la raison me reprit rapidement. J'avais appris à maîtriser mes émotions et à faire appel le plus possible à la raison et la logique. Bien que cela fût brute, sa tactique nous avait sauvée la vie. Il avait bien rempli son rôle et je ne pouvais que m'en réjouir. Je dessinai un sourire ravi sur mes lèvres et voulu le lui exprimer :
Ssse n’est rien. Vous avez été sss grandiose. Vous nous avez sssauvez la vie. Vous remplisssez bien votre rôle.
L'orc examina par la suite ses blessures encore présente sur son mollet. Je n'avais pas eu le temps de le soigner complètement pendant l'attaque. Je me sentis mal pour lui. Il avait encaissé beaucoup de coups pour moi. Je pourrais l'aider, mais cela impliquait de déjà user de mon don de soin. Je n'étais pas encore bien remise de l'affrontement. Je le lui devais pourtant bien ça et ma fonction de prêtresse m'encourageaient avant tout à penser aux autres avant moi. Mes blessures ne sont que superficielles, l'orc avait toutes les raisons de passer devant moi. Je m'approchai donc doucement de lui, tendant ma main.
Permettez-moi sss de vous aider. Sss.
Doucement, je posais ma main sur son mollet. Je fermais les yeux pour m'aider à me concentrer. Je priais bien sûr pour avoir de la force afin de tenir jusqu'au bout. Je pouvais voir les blessures dans mon esprit et je pouvais voir aussi une partie de mon énergie sortir de moi par ma main et aller s'infiltrer à travers la peau de Bremig. Ce pouvoir allait bien l'aider à cicatriser et réparer tous ceux qui fut endommagé comme neuf.
Euryssa- (personnage abandonné)
Re: A la poursuite du temple perdu
Euryssa tiqua, et Bremig pensa qu'elle s'était sentie insultée. En effet, il venait de dire qu'elle était un serpent et ne pouvait pas sauter. Aux yeux de Bremig, ce n'était qu'une vérité, mais il savait que les Nagas n'aiment pas être traités de “serpents”, ni les Minotaures de “taureaux”, ni les Centaures de “chevaux”, et ainsi de suite. En somme, les races animales détestent qu'on leur rappelle ce qu'elles sont. Elles le nient. Elles ont honte de ce qu'elles sont, elles n'assument pas d'être des races animales, des races inférieures. Voilà en tout cas ce qu'en pensait Bremig. Sauf que ce dernier était du genre à dire ce qu'il pensait sans prendre de tact. Il n'arrondissait pas les angles pour éviter de heurter les susceptibilités.
Alors quoi, Euryssa allait-elle répliquer qu'elle n'était pas un serpent ? Peut-être même allait-elle avoir l'audace de prétendre qu'elle aurait été capable de sauter et d'éviter la secousse sismique du sort de Bremig ? L'Orc attendit de voir la femme-serpent se rendre ridicule. Il fut déçu. Au lieu de ça, Euryssa lui sourit au final. Elle le félicita. Bremig ne s'attendait pas à ça. Et puis, il ne cherchait pas les compliments. Il ne sut pas trop quoi répondre. Il n'y avait rien à répondre, en fait. Il n'allait pas faire le faux modeste en déclarant : « Oh mais je n'ai fait que mon travail, vous savez, n'importe qui à ma place aurait fait pareil, je ne suis pas plus grandiose qu'un autre... », et blablabla...
Euryssa observa les blessures de Bremig, au moins celle à son mollet, puisqu'il lui faisait face et qu'elle ne voyait pas les perforations de griffes dans son dos. Elle s'approcha doucement de lui en tendant la main, annonçant qu'elle allait l'aider. Bremig comprit, et se laissa faire. En réalité, son mollet avait déjà été partiellement soigné. Les blessures à son dos étaient plus importantes, elles saignaient encore et le démangeaient. Bremig refusa de s'en plaindre, et quand Euryssa eut fini de soigner son mollet, il dit simplement :
BREMIG – Ca va, c'est bon.
Ainsi penchée sur lui, la Naga respirait de plus près l'odeur fétide de l'Orc. Etait-ce vraiment préférable pour elle que de toucher un salgöhl avec les mains, compte tenu de la sensibilité de l'odorat des Nagas ?
Bremig se remit à marcher, en tête. C'est à cet instant qu'Euryssa pur observer les blessures dans son dos.
Blessures qu'elle avait cependant déjà pu voir quand Bremig s'était interposé devant elle, face aux deux derniers vrots, après avoir quitté sa métamorphose en salgöhl.
Alors quoi, Euryssa allait-elle répliquer qu'elle n'était pas un serpent ? Peut-être même allait-elle avoir l'audace de prétendre qu'elle aurait été capable de sauter et d'éviter la secousse sismique du sort de Bremig ? L'Orc attendit de voir la femme-serpent se rendre ridicule. Il fut déçu. Au lieu de ça, Euryssa lui sourit au final. Elle le félicita. Bremig ne s'attendait pas à ça. Et puis, il ne cherchait pas les compliments. Il ne sut pas trop quoi répondre. Il n'y avait rien à répondre, en fait. Il n'allait pas faire le faux modeste en déclarant : « Oh mais je n'ai fait que mon travail, vous savez, n'importe qui à ma place aurait fait pareil, je ne suis pas plus grandiose qu'un autre... », et blablabla...
Euryssa observa les blessures de Bremig, au moins celle à son mollet, puisqu'il lui faisait face et qu'elle ne voyait pas les perforations de griffes dans son dos. Elle s'approcha doucement de lui en tendant la main, annonçant qu'elle allait l'aider. Bremig comprit, et se laissa faire. En réalité, son mollet avait déjà été partiellement soigné. Les blessures à son dos étaient plus importantes, elles saignaient encore et le démangeaient. Bremig refusa de s'en plaindre, et quand Euryssa eut fini de soigner son mollet, il dit simplement :
BREMIG – Ca va, c'est bon.
Ainsi penchée sur lui, la Naga respirait de plus près l'odeur fétide de l'Orc. Etait-ce vraiment préférable pour elle que de toucher un salgöhl avec les mains, compte tenu de la sensibilité de l'odorat des Nagas ?
Bremig se remit à marcher, en tête. C'est à cet instant qu'Euryssa pur observer les blessures dans son dos.
Blessures qu'elle avait cependant déjà pu voir quand Bremig s'était interposé devant elle, face aux deux derniers vrots, après avoir quitté sa métamorphose en salgöhl.
Bremig- Elite
- Race : Demi-Orc
Re: A la poursuite du temple perdu
Je fus assez affaibli par ce soin. J’avais trop utilisé ma puissance au risque de sombrer dans l’inconscience. Toutefois, j’avais pris le temps nécessaire pour guérir Bremig et j’arrivais encore à me tenir debout sans montrer trop de signes de fatigue. En attendant encore un peu, je retrouverais bien assez de force pour renouveler l’expérience. L’orc me gratifia d’une phase courte et brutale. Je ne m’attendais pas à d’avantages. Cela devait être le maximum qu’il pouvait faire en termes de remerciement. Typique pour un orc, même s’il était un demi-sang. Je le gratifiai d’un hochement de tête. Bremig prit les devants et nous poursuivîmes notre route. Je me demandais si la suite était aussi mouvementée ou bien n’est-ce qu’une exception. Il nous restait encore plusieurs jours avant d’arriver à destination. Il était possible de rencontrer d’autres dangers sachant, ce qui pouvait nous attendre au temple.
Pendant notre marche, je remarquai les blessures dans le dos de l’orc. Je ne les avais pas remarqués avant. Comme pour tout le reste, mon esprit fut occupé par autre chose pendant l’attaque. Tenter de le soigner maintenant était un peu risqué. Je retrouvais déjà de l’énergie. Mais je ne pensais pas que cela me ferait du mal de recommencer totalement. En y allant en douceur tout se passerait bien. D’ailleurs, ma magie de soin me consomme moins que celle de la lumière et des bénédictions.
Ssse la doit faire mal… Dans vosstre dos. Déssirez-vous que je m’occupe de vos… Blessures dans le dos aussi ? sss
Pendant notre marche, je remarquai les blessures dans le dos de l’orc. Je ne les avais pas remarqués avant. Comme pour tout le reste, mon esprit fut occupé par autre chose pendant l’attaque. Tenter de le soigner maintenant était un peu risqué. Je retrouvais déjà de l’énergie. Mais je ne pensais pas que cela me ferait du mal de recommencer totalement. En y allant en douceur tout se passerait bien. D’ailleurs, ma magie de soin me consomme moins que celle de la lumière et des bénédictions.
Ssse la doit faire mal… Dans vosstre dos. Déssirez-vous que je m’occupe de vos… Blessures dans le dos aussi ? sss
Euryssa- (personnage abandonné)
- Race : Naga
Re: A la poursuite du temple perdu
Une meute de vrots avait très peu de chance de rôder tout près d'une autre, il y aurait conflit de territoire. En revanche, peut-être que Bremig et Euryssa n'avait pas été attaqués par la meute entière. S'ils étaient plus de quatre, alors le vrot survivant serait parti retrouver les autres ; mais même dans ce cas-là, oseraient-ils revenir à l'attaque sur deux cibles manifestement plus fortes qu'eux ? Ces animaux savaient repérer quand une proie était trop dangereuse. En cela, et la probabilité que les vrots n'eût été que quatre sur ce territoire, Bremig n'avait pas trop à craindre une autre attaque de vrots dans l'heure. Toutefois, il resta vigilant. D'autres dangers que des vrots pouvaient survenir.
EURYSSA – Ssscela doit faire mal... dans vosstre dos. Déssirez-vous que je m'occupe de vos... blessures dans le dos aussi ? sss
Bremig tourna la tête, tout en marchant lentement. C'est vrai que son dos le picotait à cause des blessures. La douleur pouvait le lancer lorsqu'il effectuait certains mouvements. Pour autant, allait-il demander à une prêtresse, qui plus est une Naga, de le soigner ? Il avait sa fierté et ne comptait pas se rabaisser à ça. S'il avait eu un os cassé ou une plaie profonde et large, il n'aurait pas pris le risque de voyager en la gardant en l'état. Le vrot avait certes bien planté ses griffes dans la chair, l'Orc aimerait bien en réalité être soigné, mais s'il devait l'être, alors ce serait par l'initiative de la prêtresse, et non à sa demande.
BREMIG – J'en ai connu d'autres. Fais ce que tu dois faire, prêtresse.
En gros : « si tu veux me soigner, soigne-moi, mais je ne vais pas t'en faire la demande ».
EURYSSA – Ssscela doit faire mal... dans vosstre dos. Déssirez-vous que je m'occupe de vos... blessures dans le dos aussi ? sss
Bremig tourna la tête, tout en marchant lentement. C'est vrai que son dos le picotait à cause des blessures. La douleur pouvait le lancer lorsqu'il effectuait certains mouvements. Pour autant, allait-il demander à une prêtresse, qui plus est une Naga, de le soigner ? Il avait sa fierté et ne comptait pas se rabaisser à ça. S'il avait eu un os cassé ou une plaie profonde et large, il n'aurait pas pris le risque de voyager en la gardant en l'état. Le vrot avait certes bien planté ses griffes dans la chair, l'Orc aimerait bien en réalité être soigné, mais s'il devait l'être, alors ce serait par l'initiative de la prêtresse, et non à sa demande.
BREMIG – J'en ai connu d'autres. Fais ce que tu dois faire, prêtresse.
En gros : « si tu veux me soigner, soigne-moi, mais je ne vais pas t'en faire la demande ».
Bremig- Elite
- Race : Demi-Orc
Re: A la poursuite du temple perdu
Mon « ami » orc n’avait pas tardé à me répondre :
J'en ai connu d'autres. Fais ce que tu dois faire, prêtresse.
Toujours aussi fidèles à lui, des paroles directes et tranchantes. Je devais avoir vu son côté sensible et sociable, je supposais. Et sa réponse, rapide et direct me laissait penser qu’il le voulait bien, mais ne désirait me le demander. Enfin, je supposais. Ayant retrouvé de l’énergie, je me remis à la tâche. Je posais mes mains sur les blessures de son dos. Je fermais les yeux et refis mon petit rituel. Par contre, ce qui se produisit par la suite était… Particulier. Je réussissais à faire soigner ses plaies, mais au bout d’un moment, je me sentis très mal et perdis connaissance. Je me sentis tomber au sol et sombrer dans l’inconscience.
Non, non, je ne me suis pas évanoui à cause du manque de force, en réalité, il m’en restait encore. En fait, je ne l’avais pas dit car j’étais gêné, mais depuis le début, je me retenais de respirer et de vomir à cause de l’odeur de l’orc. J’avais toujours pris sur moi, mais là, je ne pouvais plus le supporter. Imaginez l’odeur d’un porc qui patauge depuis des années dans de la boue avec des excréments et des corps en décomposition. Je ne voudrais pas être méchante, j’avais déjà senti bon nombres de mauvaises odeurs, mais là, c’était un concentré extrême. La preuve, j’en tournais l’œil et finis dans une sorte de sommeil.
Ce qui me revint était un souvenir, celui où l’on m’avait chargé de la mission. J’étais à Port Barbe dans le temple, priant comme chaque jour au-dessus de l’autel. Il était tard, le soleil commençait à raser l’horizon dont les rayons traversaient les vitraux. Leur image se reflétait sur le sol en pierre du temple en une multitude de couleurs, transformant la pièce en une sorte d’arc-en-ciel. Je ne l’entendis pas, mais je sentis les vibrations des pas qui se renforçaient à mesure que l’individu approchait. C‘était un homme, un prêtre. Il s’approcha le plus possible de moi et me fit sortir de ma prière :
-Prêtresse Euryssa ? Nous attendons.
Je relevai la tête pour le regarder. Je déployais ma queue et saisis mon sceptre avant de me diriger vers le centre du temple pour poursuivre le discutions.
-Frère Pierik. Je ne sssuis pas encore sssûre.
-Je vous le garantis ma sœur, ce serait pour le plus grand bien.
-Sssela me paraît, biensss trop rissquer.
-Ca le serait si nous n’agissons pas. Ce temple perdu serait un point de… Comment dit-on déjàt… Rendez-vous, je crois.
-Je sssuis en guerre Pierik. Pour la remporter, je doisss avoir les bonnes armes et être sûr des informations. De plusss, sachant ses origines, j’ai du malsss à lui faire confianssse.
-Croyez-moi Euryssa. Là-bas se trouve ce qu’il nous faut pour venir à bout d’eux. Malheureusement, le temps presse, nous ne sommes pas nombreux. Notre temple est le plus proche et selon les recommandations de certains de nos supérieurs ainsi que ceux de votre cité… Vous avez reçu une formation spécialisée pour ce genre de mission. N’est-ce pas pour cela que vous être venu ?
-Vous avez raison. Mais en sachant plusss, je me demande ssi nous nous ne précipitons pas trop vite.
-Faites confiance Euryssa. En suivant le plan, tout se passerait sans problèmes. Toutefois, vous avez raison qu’il faut rester sur nos gardes. S’il se montrait effectivement hostile, tous les moyens seront autorisés pour vous défendre.
-Ah ssse propos…
-Oui en effet. Avez-vous l’argent ?
-Je vais vous le passser.
J'en ai connu d'autres. Fais ce que tu dois faire, prêtresse.
Toujours aussi fidèles à lui, des paroles directes et tranchantes. Je devais avoir vu son côté sensible et sociable, je supposais. Et sa réponse, rapide et direct me laissait penser qu’il le voulait bien, mais ne désirait me le demander. Enfin, je supposais. Ayant retrouvé de l’énergie, je me remis à la tâche. Je posais mes mains sur les blessures de son dos. Je fermais les yeux et refis mon petit rituel. Par contre, ce qui se produisit par la suite était… Particulier. Je réussissais à faire soigner ses plaies, mais au bout d’un moment, je me sentis très mal et perdis connaissance. Je me sentis tomber au sol et sombrer dans l’inconscience.
Non, non, je ne me suis pas évanoui à cause du manque de force, en réalité, il m’en restait encore. En fait, je ne l’avais pas dit car j’étais gêné, mais depuis le début, je me retenais de respirer et de vomir à cause de l’odeur de l’orc. J’avais toujours pris sur moi, mais là, je ne pouvais plus le supporter. Imaginez l’odeur d’un porc qui patauge depuis des années dans de la boue avec des excréments et des corps en décomposition. Je ne voudrais pas être méchante, j’avais déjà senti bon nombres de mauvaises odeurs, mais là, c’était un concentré extrême. La preuve, j’en tournais l’œil et finis dans une sorte de sommeil.
Ce qui me revint était un souvenir, celui où l’on m’avait chargé de la mission. J’étais à Port Barbe dans le temple, priant comme chaque jour au-dessus de l’autel. Il était tard, le soleil commençait à raser l’horizon dont les rayons traversaient les vitraux. Leur image se reflétait sur le sol en pierre du temple en une multitude de couleurs, transformant la pièce en une sorte d’arc-en-ciel. Je ne l’entendis pas, mais je sentis les vibrations des pas qui se renforçaient à mesure que l’individu approchait. C‘était un homme, un prêtre. Il s’approcha le plus possible de moi et me fit sortir de ma prière :
-Prêtresse Euryssa ? Nous attendons.
Je relevai la tête pour le regarder. Je déployais ma queue et saisis mon sceptre avant de me diriger vers le centre du temple pour poursuivre le discutions.
-Frère Pierik. Je ne sssuis pas encore sssûre.
-Je vous le garantis ma sœur, ce serait pour le plus grand bien.
-Sssela me paraît, biensss trop rissquer.
-Ca le serait si nous n’agissons pas. Ce temple perdu serait un point de… Comment dit-on déjàt… Rendez-vous, je crois.
-Je sssuis en guerre Pierik. Pour la remporter, je doisss avoir les bonnes armes et être sûr des informations. De plusss, sachant ses origines, j’ai du malsss à lui faire confianssse.
-Croyez-moi Euryssa. Là-bas se trouve ce qu’il nous faut pour venir à bout d’eux. Malheureusement, le temps presse, nous ne sommes pas nombreux. Notre temple est le plus proche et selon les recommandations de certains de nos supérieurs ainsi que ceux de votre cité… Vous avez reçu une formation spécialisée pour ce genre de mission. N’est-ce pas pour cela que vous être venu ?
-Vous avez raison. Mais en sachant plusss, je me demande ssi nous nous ne précipitons pas trop vite.
-Faites confiance Euryssa. En suivant le plan, tout se passerait sans problèmes. Toutefois, vous avez raison qu’il faut rester sur nos gardes. S’il se montrait effectivement hostile, tous les moyens seront autorisés pour vous défendre.
-Ah ssse propos…
-Oui en effet. Avez-vous l’argent ?
-Je vais vous le passser.
Euryssa- (personnage abandonné)
- Race : Naga
Re: A la poursuite du temple perdu
Bremig reporta le regard vers la direction dans laquelle il marchait, Euryssa derrière lui. Quelques instants après avoir dit cela, il sentit les mains écailleuses de la femme-serpent se poser sur son dos. Il comprit qu'elle allait le soigner, et s'arrêta de bouger. Il respira lentement, au fond de lui content. Il n'aurait finalement pas à supporter les lancements de douleur et les picotements. La magie de la prêtresse se diffusa dans son dos. Les perforations dans sa chair se refermèrent et ne furent plus qu'un souvenir invisible. La magie du soin était extraordinaire et c'était un vrai bénéfice que d'en profiter.
BREMIG – Bien, mainten...
Il se coupa en sentant le malaise d'Euryssa. Il se retourna.
BREMIG – Hey, prêtresse, que vous arrive-t-il ?
Euryssa avait déjà eu un malaise de la sorte quand elle avait brusquement interrompu son sort de soin sur le mollet de Bremig. Là, pourtant, elle avait appliqué le sort jusqu'au bout. Peut-être avait-elle puisé trop d'énergie. Le combat avait dû la fatiguer émotionnellement, et l'utilisation de magie lui avait demandé un effort qu'elle n'avait pas encore l'endurance de fournir. C'était l'hypothèse qui vint à l'esprit de Bremig.
Euryssa s'écroula de fatigue. Bremig la rattrapa dans ses bras pour lui éviter de se laisser lourdement tomber au sol. Elle respirait de façon un peu saccadée, comme quelqu'un qui sortait de l'eau après une longue apnée. Ses yeux étaient fermés et elle n'avait aucune convulsion.
Bremig fut assez désemparé. Il était là pour la protéger, mais ne savait pas comment réagir face à ce genre de malaises, d'autant plus qu'il se trompait complètement sur la cause. Il allongea doucement la femme-serpent au sol.
BREMIG – Hey, prêtresse, revenez à vous.
Il lui donna quelques claques sur le visage. Son filet de bave se détacha et tomba sous le menton d'Euryssa. Bremig prit sa gourde et fit couler un filet d'eau sur le visage reptilien d'Euryssa, espérant que ça la calmerait. Sa respiration revenait déjà à un rythme normal, ce qui était rassurant.
BREMIG – Allez, prêtresse, on se réveille.
BREMIG – Bien, mainten...
Il se coupa en sentant le malaise d'Euryssa. Il se retourna.
BREMIG – Hey, prêtresse, que vous arrive-t-il ?
Euryssa avait déjà eu un malaise de la sorte quand elle avait brusquement interrompu son sort de soin sur le mollet de Bremig. Là, pourtant, elle avait appliqué le sort jusqu'au bout. Peut-être avait-elle puisé trop d'énergie. Le combat avait dû la fatiguer émotionnellement, et l'utilisation de magie lui avait demandé un effort qu'elle n'avait pas encore l'endurance de fournir. C'était l'hypothèse qui vint à l'esprit de Bremig.
Euryssa s'écroula de fatigue. Bremig la rattrapa dans ses bras pour lui éviter de se laisser lourdement tomber au sol. Elle respirait de façon un peu saccadée, comme quelqu'un qui sortait de l'eau après une longue apnée. Ses yeux étaient fermés et elle n'avait aucune convulsion.
Bremig fut assez désemparé. Il était là pour la protéger, mais ne savait pas comment réagir face à ce genre de malaises, d'autant plus qu'il se trompait complètement sur la cause. Il allongea doucement la femme-serpent au sol.
BREMIG – Hey, prêtresse, revenez à vous.
Il lui donna quelques claques sur le visage. Son filet de bave se détacha et tomba sous le menton d'Euryssa. Bremig prit sa gourde et fit couler un filet d'eau sur le visage reptilien d'Euryssa, espérant que ça la calmerait. Sa respiration revenait déjà à un rythme normal, ce qui était rassurant.
BREMIG – Allez, prêtresse, on se réveille.
Bremig- Elite
- Race : Demi-Orc
Re: A la poursuite du temple perdu
Je me dirigeais vers l’arrière du temple, là où j’avais rangé l’argent prévu pour l’escorte. Au moment même où je tendis le bras pour saisir un gros sac, le temple se mit à trembler. Ce n’était pas comme un séisme, c’était comme si on secouait une boite dans tous les sens. Puis soudain, les portes du temple s’ouvrir brutalement après les secousses. Une énorme vague visqueuse entra dans l’édifice et vint m’asperger le visage. Quelle horreur !!! Suivit ensuite d’un océan entier qui entra. L’eau montait rapidement, engloutissant tout le temple. Je pouvais nager et respirer sous l’eau oui, mais j’étais coincé entre l’eau et le toit du temple. Je pourrais nager pour m’enfuir de ce déluge, mais le toit tomba en morceaux sur moi. La lumière du soleil m’aveugla sur le moment. Je croyais m’envoler vers le ciel, mais une silhouette monstrueuse dessina dans le ciel. Une tête immense, verte avec des crocs et de la bave qui coulait de sa bouche proéminente. Je fus effrayé au début, mais dés que l’image devint plus nette, je reconnus le visage difforme de Bremig.
Bremig ? Que… Que sss’est il passé ?
J’avais du mal à retrouvé tout mon esprit. Je me relevais avec difficulté lorsque me revint l’odeur nauséabonde de l’orc. Je me demandais si je n’avais pas mieux fait de choisir moi-même mon garde du corps. Je cachais toutefois mon malaise à l’orc pour ne pas l’offenser. Je voulais que l’on arrive plus vite au temple. Non seulement l’odeur était dur à supporter, mais mon souvenir me refaisait peur sur la possible conclusion de notre quête.
Bremig ? Que… Que sss’est il passé ?
J’avais du mal à retrouvé tout mon esprit. Je me relevais avec difficulté lorsque me revint l’odeur nauséabonde de l’orc. Je me demandais si je n’avais pas mieux fait de choisir moi-même mon garde du corps. Je cachais toutefois mon malaise à l’orc pour ne pas l’offenser. Je voulais que l’on arrive plus vite au temple. Non seulement l’odeur était dur à supporter, mais mon souvenir me refaisait peur sur la possible conclusion de notre quête.
Euryssa- (personnage abandonné)
- Race : Naga
Re: A la poursuite du temple perdu
Euryssa commença à s'agiter un peu, bougeant la tête d'un côté, de l'autre, bougeant parfois les bras. Ce n'étaient pas des convulsions, mais des tics, comme quelqu'un qui faisait un cauchemar. Euryssa émergeait difficilement de son sommeil, avec l'eau que Bremig faisait lentement couler sur son visage. Enfin la Naga ouvrit les yeux. Elle regarda le visage de Bremig penché au-dessus du sien. Ses yeux roulèrent un peu dans plusieurs directions, son regard était un peu absent, mais redevint plus ferme, se fixant enfin sur les yeux de Bremig.
EURYSSA – Bremig ? Que... Que sss'est-il passé ?
BREMIG – Tu t'es soudain endormie, prêtresse. Faisons une pause si tes sorts de soin t'ont épuisée.
Bremig prit un bras d'Euryssa et l'aida à se lever avec une délicatesse qu'on ne lui soupçonnait vraiment pas de prime abord. Il leva ensuite la tête vers le ciel. Il continuait de neiger. La Naga était peut-être sensible au froid. Avec son corps de serpent dans la tête la rendait peut-être fragile. Bremig n'y connaissait pas grand-chose en Nagas...
BREMIG – Je vais nous allumer un feu si tu es faible.
Bremig commença à balayer avec le pied la neige sur une petite surface. Avoir des pieds énormes comme les siens, au bout de jambes musclées et puissantes, l'aida bien. Si Euryssa ne lui donnait pas d'ordre contraire, l'Orc allait commencer à amasser du bois. Ce n'était pas le roi des feux de camp et cela pourrait lui prendre du temps de trouver suffisamment de bois sec dans ce décor petit à petit enneigé.
EURYSSA – Bremig ? Que... Que sss'est-il passé ?
BREMIG – Tu t'es soudain endormie, prêtresse. Faisons une pause si tes sorts de soin t'ont épuisée.
Bremig prit un bras d'Euryssa et l'aida à se lever avec une délicatesse qu'on ne lui soupçonnait vraiment pas de prime abord. Il leva ensuite la tête vers le ciel. Il continuait de neiger. La Naga était peut-être sensible au froid. Avec son corps de serpent dans la tête la rendait peut-être fragile. Bremig n'y connaissait pas grand-chose en Nagas...
BREMIG – Je vais nous allumer un feu si tu es faible.
Bremig commença à balayer avec le pied la neige sur une petite surface. Avoir des pieds énormes comme les siens, au bout de jambes musclées et puissantes, l'aida bien. Si Euryssa ne lui donnait pas d'ordre contraire, l'Orc allait commencer à amasser du bois. Ce n'était pas le roi des feux de camp et cela pourrait lui prendre du temps de trouver suffisamment de bois sec dans ce décor petit à petit enneigé.
Bremig- Elite
- Race : Demi-Orc
Re: A la poursuite du temple perdu
-Tu t'es soudain endormie, prêtresse. Faisons une pause si tes sorts de soin t'ont épuisée.
-Sssans doute. Sss'est posssible.
Je me remettais doucement. Je cherchais mon bâton pour m’aider à me relever. C’est alors qu’une surprise des plus inattendus m’arriva. Bremig m’aida à me relever, me tenant le bras. Non en me tirant du sol comme une brute manquant de m’arracher le bras. Il le fit avec une grande douceur comme s’il se souciait vraiment de mon état. Puis, il regarda vers le ciel. La neige continuait de tomber et les températures étaient déjà très basse. Je sentis tout mon corps frissonner. Pourquoi avoir prévu la rencontre au temple pendant l’hiver ? Je l’avais déjà demandé à mes coreligionnaire, ais ils m’ont répondu « Sauver le monde ça n’attend pas. » L’orc continua de me surprendre. Il avait proposé de faire une pause aussi pour que je finisse de me régénérer, mais aussi, il voulait allumer un feu pour moi.
Je vais nous allumer un feu si tu es faible.
Les orcs et peut-être même les demi-orc ne devaient craindre le froid, mais toutes ces intentions, aussi délicates, me touchaient en plein cœur.
Il commença à repousser la neige avec ses gros pieds verts. En quelques secondes, il avait déblayé assez de neige pour notre petit camp. L’orc alla chercher de quoi faire du feu. Je me demandai comment allait-il trouver du bon bois par un temps pareil. Je le laissai faire, lui faisant entièrement confiance. Pour être honnête, je me sentais déjà pleine d’énergie, je pouvais réutiliser mes compétences de lumières et de bénédiction sans problèmes, mais j’étais très contente de voir le côté sensible de mon compagnon. C’était agréable, à tel point que j’en oubliais même son odeur. Je profitais de son absence pour méditer. Je priais à Kaluni. Je lui demandais de nous bénir et de veiller à ce que nous arrivions à accomplir notre mission et aussi, à revenir sains et sauf. Je réfléchissais aussi sur le comportement de l’orc. Il montrait qu’il pouvait se comportait socialement et avec bonté. Peut-être détenait-il le secret qui libérera leur peuple ? C’était une idée à réfléchir. En attendant, je continuais de prier un moment avant d’étudier la suite des opérations.
J’avais peur toutefois de me faire attaquer pendant que mon garde du corps serait absent. Voulant courir de risque, je me mis à me concentrer un peu sur mon don inné. Voilà bien longtemps que je ne l’avais pas utilisé. En quelques secondes, mon corps donna l’impression de s’effacer pour devenir invisible à l’œil nue. On croirait que mes écailles se retournaient pour devenir transparent. La lumière elle-même se laissait abuser et me passa à travers. Pour maintenir cet effet, je ne devais pas bouger, chose facile puisque je voulais méditer et donc, nul besoin de bouger. J’utiliserais mon sens de détection de vibration et de mon odorat développer pour savoir si Bremig approchait. Il ne faudrait pas l’inquiéter s’il ne me voyait plus.
-Sssans doute. Sss'est posssible.
Je me remettais doucement. Je cherchais mon bâton pour m’aider à me relever. C’est alors qu’une surprise des plus inattendus m’arriva. Bremig m’aida à me relever, me tenant le bras. Non en me tirant du sol comme une brute manquant de m’arracher le bras. Il le fit avec une grande douceur comme s’il se souciait vraiment de mon état. Puis, il regarda vers le ciel. La neige continuait de tomber et les températures étaient déjà très basse. Je sentis tout mon corps frissonner. Pourquoi avoir prévu la rencontre au temple pendant l’hiver ? Je l’avais déjà demandé à mes coreligionnaire, ais ils m’ont répondu « Sauver le monde ça n’attend pas. » L’orc continua de me surprendre. Il avait proposé de faire une pause aussi pour que je finisse de me régénérer, mais aussi, il voulait allumer un feu pour moi.
Je vais nous allumer un feu si tu es faible.
Les orcs et peut-être même les demi-orc ne devaient craindre le froid, mais toutes ces intentions, aussi délicates, me touchaient en plein cœur.
Il commença à repousser la neige avec ses gros pieds verts. En quelques secondes, il avait déblayé assez de neige pour notre petit camp. L’orc alla chercher de quoi faire du feu. Je me demandai comment allait-il trouver du bon bois par un temps pareil. Je le laissai faire, lui faisant entièrement confiance. Pour être honnête, je me sentais déjà pleine d’énergie, je pouvais réutiliser mes compétences de lumières et de bénédiction sans problèmes, mais j’étais très contente de voir le côté sensible de mon compagnon. C’était agréable, à tel point que j’en oubliais même son odeur. Je profitais de son absence pour méditer. Je priais à Kaluni. Je lui demandais de nous bénir et de veiller à ce que nous arrivions à accomplir notre mission et aussi, à revenir sains et sauf. Je réfléchissais aussi sur le comportement de l’orc. Il montrait qu’il pouvait se comportait socialement et avec bonté. Peut-être détenait-il le secret qui libérera leur peuple ? C’était une idée à réfléchir. En attendant, je continuais de prier un moment avant d’étudier la suite des opérations.
J’avais peur toutefois de me faire attaquer pendant que mon garde du corps serait absent. Voulant courir de risque, je me mis à me concentrer un peu sur mon don inné. Voilà bien longtemps que je ne l’avais pas utilisé. En quelques secondes, mon corps donna l’impression de s’effacer pour devenir invisible à l’œil nue. On croirait que mes écailles se retournaient pour devenir transparent. La lumière elle-même se laissait abuser et me passa à travers. Pour maintenir cet effet, je ne devais pas bouger, chose facile puisque je voulais méditer et donc, nul besoin de bouger. J’utiliserais mon sens de détection de vibration et de mon odorat développer pour savoir si Bremig approchait. Il ne faudrait pas l’inquiéter s’il ne me voyait plus.
Dernière édition par Euryssa le Lun 22 Fév 2016 - 19:20, édité 1 fois
Euryssa- (personnage abandonné)
- Race : Naga
Re: A la poursuite du temple perdu
Il n'y eut pas de demande contraire de la part d'Euryssa, aussi Bremig se mit-il à la tâche. Chercher du bois suffisamment sec n'allait pas être chose facile, encore que la neige ne tombait pas depuis très longtemps, et le temps avait été relativement sec avant cela. Cependant, Bremig n'était pas un expert dans la récolte de bois pour feux de camp. Quand il voyageait sur plusieurs jours, il se débrouillait pour faire étape dans des auberges de voyageurs, et quand il n'en trouvait pas – par exemple quand il passait par les Ganavarelles pour relier les Royaumes d'Estandre et de Telbara – il se passait souvent d'un feu de camp, au détriment du confort, certes, mais l'Orc ne craignait pas d'attraper un rhume ou une angine.
Un autre problème se posait : en s'éloignant pour récolter du bois, Bremig devait laisser Euryssa seule. Cela l'embêtait de ne pas pouvoir garder un œil sur elle. Si un quelconque animal ou monstre agressif se mettait à l'affût, il pouvait attaquer Euryssa sans que Bremig ne soit là pour la défendre. L'Orc essaya de faire des allers-retours vers le foyer du feu le plus souvent possible, afin de s'assurer qu'Euryssa allait bien. Il revenait chaque fois avec peu de bois, et repartait par besoin d'en récolter plus.
Mais à un moment, quand il revint, il ne vit pas Euryssa. Il lâcha le bois et regarda tout autour de lui alors que son sang se figea l'espace d'un instant. Il eut peur d'avoir failli à sa mission.
BREMIG – Euryssa ?, cria-t-il.
Un autre problème se posait : en s'éloignant pour récolter du bois, Bremig devait laisser Euryssa seule. Cela l'embêtait de ne pas pouvoir garder un œil sur elle. Si un quelconque animal ou monstre agressif se mettait à l'affût, il pouvait attaquer Euryssa sans que Bremig ne soit là pour la défendre. L'Orc essaya de faire des allers-retours vers le foyer du feu le plus souvent possible, afin de s'assurer qu'Euryssa allait bien. Il revenait chaque fois avec peu de bois, et repartait par besoin d'en récolter plus.
Mais à un moment, quand il revint, il ne vit pas Euryssa. Il lâcha le bois et regarda tout autour de lui alors que son sang se figea l'espace d'un instant. Il eut peur d'avoir failli à sa mission.
BREMIG – Euryssa ?, cria-t-il.
Bremig- Elite
- Race : Demi-Orc
Re: A la poursuite du temple perdu
Je revoyais chaque point concernant notre arrivée. À la longue, je finissais par imaginer un scénario plus ou moins probant. À la longue, cela me fatiguait. À avoir trop réfléchit sans cesse sur la mission commençait à m’ennuyer. Je regrettais de ne pas avoir pris de livre dans mon sac. N’importe quel ouvrage aurait suffit pour me détendre en me vidant la tête. On avait tenu jusqu’ici qu’une journée et je le sentais bien que ce serait long. Je gardais la foi bien entendu, mais j’avais peur qu’à force de trop travailler sur des points rapportés il y a un certain temps et ne se baser que sur des hypothèses ne m’aiderait pas beaucoup. Ce fut alors qu’une sorte de déclic se fit en moi. Je ne serais pas quoi dire, c’était comme si une anomalie surgissait rendant l’ensemble défectueux, mais vous ne saviez pas où est cette anomalie.
Au but d’un moment, je commençais à ressentir de faibles vibrations au sol. Je ne bougeais toujours pas pour rester cacher en cas de visite non désiré. De petites particules vinrent m’annoncer aux narines et sur ma langue l’approche de quelque chose de nauséabonde. Je soufflai doucement, rassuré de savoir qu’il s’agissait de Bremig. Je voulais lui parler quand il se mit à crier :
Euryssa ?
Je tournai la tête vers lui, ce qui rompit mon invisibilité. Je pensais pouvoir le retirer avant son arrivé et ainsi l’éviter de s’inquiète. Trop tard, je me doutais que sa peur fût due à cela. En voyant sa tête, j’étais partagé entre deux sentiments, d’un côté, j’étais touché de le voir affoler pour ma sécurité et d’un autre côté, j’avais envie de rire. Le puissant et brutal mercenaire orc au visage bestial qui avait peur. J’étouffais un rire et me mis à lui parler, histoire de le rassurer un peu :
Oui Bremig ? Que ssse passse t'il ? (rire étouffé).
Au but d’un moment, je commençais à ressentir de faibles vibrations au sol. Je ne bougeais toujours pas pour rester cacher en cas de visite non désiré. De petites particules vinrent m’annoncer aux narines et sur ma langue l’approche de quelque chose de nauséabonde. Je soufflai doucement, rassuré de savoir qu’il s’agissait de Bremig. Je voulais lui parler quand il se mit à crier :
Euryssa ?
Je tournai la tête vers lui, ce qui rompit mon invisibilité. Je pensais pouvoir le retirer avant son arrivé et ainsi l’éviter de s’inquiète. Trop tard, je me doutais que sa peur fût due à cela. En voyant sa tête, j’étais partagé entre deux sentiments, d’un côté, j’étais touché de le voir affoler pour ma sécurité et d’un autre côté, j’avais envie de rire. Le puissant et brutal mercenaire orc au visage bestial qui avait peur. J’étouffais un rire et me mis à lui parler, histoire de le rassurer un peu :
Oui Bremig ? Que ssse passse t'il ? (rire étouffé).
Euryssa- (personnage abandonné)
- Race : Naga
Re: A la poursuite du temple perdu
Presque aussitôt, Euryssa apparut. Là, ici, comme ça. Elle était là, elle avait simplement été invisible, totalement invisible. Le premier sentiment de Bremig fut évidemment du soulagement, il n'avait pas échoué dans sa mission, mais ce sentiment fut des plus succin, balayé par un sentiment de colère envers la prêtresse qui lui avait fait perdre son temps en ne lui parlant pas de cette capacité qu'elle avait. Bremig aurait fait moins d'allers-retours et aurait pu collecter du bois un peu plus vite. Il avait quand même autre chose à faire.
EURYSSA – Oui Bremig ? Que ssse passse-t-il ?
Elle posait la question. Ca semblait même l'amuser. Bremig, lui, n'était pas amusé du tout. Il s'était inquiété et se rendait compte maintenant qu'Euryssa aurait pu lui simplifier la tâche.
BREMIG – Tu aurais pu me dire plus tôt que tu connaissais un sort pour te rendre invisible !
Bremig ne savait pas qu'il ne s'agissait pas d'un sort, mais d'un don inné du corps d'Euryssa. Il ramassa le bois qu'il venait de lâcher et alla le jeter avec le reste, d'un geste un peu colérique.
BREMIG – Je n'aurais pas perdu du temps à faire tous ces allers-retours pour garder un œil sur toi ! Ma mission c'est de te protéger, j'aimerais le faire sans perdre du temps à t'allumer un feu.
Bremig jaugea la quantité de bois qu'il avait amassée pour le moment. Il n'y en avait pas encore beaucoup, mais c'était peut-être suffisant pour faire un petit feu. Ca l'arrangerait que ce soit suffisant, c'était fastidieux d'aller chercher du bois sec sous cette tombée de neige. Bremig était certain de passer à côté de plein de branches mortes et sèches sans les repérer. Il en avait déjà sa claque.
BREMIG – Bon, on se contentera de ce bois, je ne vais pas aller en chercher d'autre. Alors, si t'as de l'amadou ou autre chose, vas-y, je te laisse allumer le feu.
EURYSSA – Oui Bremig ? Que ssse passse-t-il ?
Elle posait la question. Ca semblait même l'amuser. Bremig, lui, n'était pas amusé du tout. Il s'était inquiété et se rendait compte maintenant qu'Euryssa aurait pu lui simplifier la tâche.
BREMIG – Tu aurais pu me dire plus tôt que tu connaissais un sort pour te rendre invisible !
Bremig ne savait pas qu'il ne s'agissait pas d'un sort, mais d'un don inné du corps d'Euryssa. Il ramassa le bois qu'il venait de lâcher et alla le jeter avec le reste, d'un geste un peu colérique.
BREMIG – Je n'aurais pas perdu du temps à faire tous ces allers-retours pour garder un œil sur toi ! Ma mission c'est de te protéger, j'aimerais le faire sans perdre du temps à t'allumer un feu.
Bremig jaugea la quantité de bois qu'il avait amassée pour le moment. Il n'y en avait pas encore beaucoup, mais c'était peut-être suffisant pour faire un petit feu. Ca l'arrangerait que ce soit suffisant, c'était fastidieux d'aller chercher du bois sec sous cette tombée de neige. Bremig était certain de passer à côté de plein de branches mortes et sèches sans les repérer. Il en avait déjà sa claque.
BREMIG – Bon, on se contentera de ce bois, je ne vais pas aller en chercher d'autre. Alors, si t'as de l'amadou ou autre chose, vas-y, je te laisse allumer le feu.
Bremig- Elite
- Race : Demi-Orc
Re: A la poursuite du temple perdu
Comme je m’en doutais, Bremig fut en colère. Normal, je luis avais créé une grande inquiétude de par ma capacité. Il se mit à crier, belle façon de rester discret, à me reprocher que j’aurais pus lui éviter tout ces aller-retour. Je le comprenais et je devais l’avouer avoir agit un peu naïvement car je ne savais pas que ses allez et revient étaient pour me surveiller. Il jeta les branches avec le reste. Je ne savais pas si un orc pouvait se calmer facilement où même s’il pouvait se calmer.
Bon, on se contentera de ce bois, je ne vais pas aller en chercher d'autre. Alors, si t'as de l'amadou ou autre chose, vas-y, je te laisse allumer le feu.
Visiblement, il me boudait. On croirait voir un enfant, le redoutable guerrier orc avait un côté enfantin, c’était mignon. Pour l’aider à se calmer, je voulai bien allumer un feu. Je n’étais que prêtresse et non une pyromancienne. Par contre, j’avais appris quelques petites choses de survie en pleine nature. Durant divers pèlerinage et auprès d’amis, on m'a appris deux ou trois choses pouvant être utile. Je m’approchai doucement du foyer et avec un petit bâton droit, je me mis à le frotter contre les branches en le faisant jouer entre mes mains écailleuses. Au bout de quelques minutes, je ne serais en dire combien, une petite fumée se dessina au dessus des branches, suivit d’une petite flamme. Je me mis à souffler doucement dessus pour l’aider à prendre plus vite, puis je me rassseyais sur ma queue. Je me mis à regarder mon garde du corps avec un sourire :
Je sssuis désolé pour tout à l’heure. Il n’est nullement mon intention sss de vous causser du tord… Ssse n’est pas une compétenssse. Mon invissibilité est un don innésss. Qui a causssé des problèmes. Il peut-être efficassse ssurtout avec les autres nagas. Sssinon, je peux être repérer par l’odeur ou une détecsssion de vie ou de chaleur. Sss’est comme si je me cacher, avec un drap sssur la tête. Sisisisi. Ssss’est minime, mais une ssimple précaution. Sssi je bouge ne serai ce qu’un doigt, mon invissibilité se rompt de sssuite.
Bon, on se contentera de ce bois, je ne vais pas aller en chercher d'autre. Alors, si t'as de l'amadou ou autre chose, vas-y, je te laisse allumer le feu.
Visiblement, il me boudait. On croirait voir un enfant, le redoutable guerrier orc avait un côté enfantin, c’était mignon. Pour l’aider à se calmer, je voulai bien allumer un feu. Je n’étais que prêtresse et non une pyromancienne. Par contre, j’avais appris quelques petites choses de survie en pleine nature. Durant divers pèlerinage et auprès d’amis, on m'a appris deux ou trois choses pouvant être utile. Je m’approchai doucement du foyer et avec un petit bâton droit, je me mis à le frotter contre les branches en le faisant jouer entre mes mains écailleuses. Au bout de quelques minutes, je ne serais en dire combien, une petite fumée se dessina au dessus des branches, suivit d’une petite flamme. Je me mis à souffler doucement dessus pour l’aider à prendre plus vite, puis je me rassseyais sur ma queue. Je me mis à regarder mon garde du corps avec un sourire :
Je sssuis désolé pour tout à l’heure. Il n’est nullement mon intention sss de vous causser du tord… Ssse n’est pas une compétenssse. Mon invissibilité est un don innésss. Qui a causssé des problèmes. Il peut-être efficassse ssurtout avec les autres nagas. Sssinon, je peux être repérer par l’odeur ou une détecsssion de vie ou de chaleur. Sss’est comme si je me cacher, avec un drap sssur la tête. Sisisisi. Ssss’est minime, mais une ssimple précaution. Sssi je bouge ne serai ce qu’un doigt, mon invissibilité se rompt de sssuite.
Euryssa- (personnage abandonné)
- Race : Naga
Re: A la poursuite du temple perdu
Euryssa se mit donc à la tâche, mais là où Bremig s'attendait à la voir utiliser un briquet, la Naga utilisa une méthode plus fastidieuse, celle de la friction d'une branche sur une autre. Elle mit donc beaucoup plus de temps à obtenir une étincelle que si elle avait utilisé un briquet à silex, mais son geste était suffisamment expert pour que son effort ne fût pas vain. Bremig la regardait quand même d'un air circonspect. Le feu prit lentement et difficilement, d'autant qu'il n'y avait que peu de combustible, Euryssa n'avait pas rajouté d'amadou et Bremig n'y avait mis que très peu de feuilles sèches. C'était désarmant : la Naga était censée profiter de ce moment pour se reposer, et au lieu de ça, elle allumait le feu de la façon la plus éreintante possible.
Bremig s'assit près du feu quand ce dernier brûlait enfin de sa petite vie. La femme-serpent, elle, se posa sur ses propres anneaux, comme si elle s'asseyait sur son propre corps. Elle parla de son don d'invisiblité, car il s'agissait bien d'un don inné et non d'un sort comme l'avait cru Bremig. Cette invisibilité ne faisait pas disparaître son odeur ni sa chaleur corporelle. Autant dire que cela ne devait pas être efficace pour se cacher d'un autre Naga, ou d'un Xolon par exemple. De plus, cela l'obligeait à rester complètement immobile, sans quoi elle perdait son invisibilité.
BREMIG – Ca pourra toujours servir la prochaine fois que tu devras attendre pendant que je m'éloignerai. Même si une bête te sent, elle ne te verra pas, alors elle ne t'attaquera pas.
Bremig inspira un grand coup pour se détendre.
BREMIG – On reprend la route quand tu te sentiras mieux. C'est l'utilisation de tes sorts de soin qui t'a causé ce malaise ?
Bremig s'assit près du feu quand ce dernier brûlait enfin de sa petite vie. La femme-serpent, elle, se posa sur ses propres anneaux, comme si elle s'asseyait sur son propre corps. Elle parla de son don d'invisiblité, car il s'agissait bien d'un don inné et non d'un sort comme l'avait cru Bremig. Cette invisibilité ne faisait pas disparaître son odeur ni sa chaleur corporelle. Autant dire que cela ne devait pas être efficace pour se cacher d'un autre Naga, ou d'un Xolon par exemple. De plus, cela l'obligeait à rester complètement immobile, sans quoi elle perdait son invisibilité.
BREMIG – Ca pourra toujours servir la prochaine fois que tu devras attendre pendant que je m'éloignerai. Même si une bête te sent, elle ne te verra pas, alors elle ne t'attaquera pas.
Bremig inspira un grand coup pour se détendre.
BREMIG – On reprend la route quand tu te sentiras mieux. C'est l'utilisation de tes sorts de soin qui t'a causé ce malaise ?
Bremig- Elite
- Race : Demi-Orc
Re: A la poursuite du temple perdu
Ca pourra toujours servir la prochaine fois que tu devras attendre pendant que je m'éloignerai. Même si une bête te sent, elle ne te verra pas, alors elle ne t'attaquera pas.
Expliquer ce don était très difficile. C’était inné et donc, assez naturel. Beaucoup pouvaient croire que cela serait très avantageux pour beaucoup de choses, mais non. Cela était surtout utile pour se dissimuler dans des roches ou buisson et tendre une embuscade. Cela le rendrait très limité et il fallait l’utiliser à bon escient. Je cherchais un moment les mots pour lui expliquer. Déjà, ce n’était pas facile à le faire pour d’autres nagas, mais avec une autre race, cela risquait d’être plus difficile, car ils peuvent croire que c’est une chose naga, en faire une généralité. Après quelques minutes, je pus lui donner une réponse :
Cela n’a qu’un effet réduit. Sssi on me sent, on peut remonter jusssqu’à moi et il me faut, un ssseul faut pas, pour me faire demasssquer. Un naga, qui me ssentirait, mais ne perssevrait pas les vibrasssions, ni ne me verrait, ssse laissera plus fassilement à voir… Hélasss. Sssi des vrots comme ssses derniers remonteraient au tour de moi sss, je ssserais enssercler et très vite… Repérer. Il est utile pour une courte période. Il peut se défaire sssi je me laissse distraire. Sssela demande beaucoup de pratique et, je ne l’utilise que occasionnellement.
Je me sentais très mal. Cela m’avait un peu perturbé. Je désirais rester dans mes pensées pour échapper un moment à tout cela. Des questions se bousculaient dans ma tête et je voulais faire un peu le vide. J’étais gêné pour tout ça, mais je me demandais si je devais l’être vraiment.
On reprend la route quand tu te sentiras mieux. C'est l'utilisation de tes sorts de soin qui t'a causé ce malaise ?
La question que je redoutais. J’aurais espéré qu’il croit que c’était uniquement dut à mes compétences et rien d’autre. Malheureusement, il voulait en être certain. Je ne savais quoi lui répondre. Si je lui disais que c’était à cause de son odeur, allait-il se mettre d’avantage en colère ? Ou bien va-t-il en rire ? La mentalité d’un orc était très différente de celle d’un humain ou d’un naga, en réalité, elle était opposé sur de nombreux point… Je préférais être dans le vague pour le moment. Je n’avais pas le cœur à beaucoup réfléchir en ce moment au risque de faire une bavure. Rien à voir avec la bave d’orc.
Sssans doute. Il est vrai que jusste avant, je m’étais sssentis faible. Je n’avais qu’à peine sss récupérer, quand je vous ai guérie à nouveau. Trop user de sses compétenssses peut être éprouvant.
Expliquer ce don était très difficile. C’était inné et donc, assez naturel. Beaucoup pouvaient croire que cela serait très avantageux pour beaucoup de choses, mais non. Cela était surtout utile pour se dissimuler dans des roches ou buisson et tendre une embuscade. Cela le rendrait très limité et il fallait l’utiliser à bon escient. Je cherchais un moment les mots pour lui expliquer. Déjà, ce n’était pas facile à le faire pour d’autres nagas, mais avec une autre race, cela risquait d’être plus difficile, car ils peuvent croire que c’est une chose naga, en faire une généralité. Après quelques minutes, je pus lui donner une réponse :
Cela n’a qu’un effet réduit. Sssi on me sent, on peut remonter jusssqu’à moi et il me faut, un ssseul faut pas, pour me faire demasssquer. Un naga, qui me ssentirait, mais ne perssevrait pas les vibrasssions, ni ne me verrait, ssse laissera plus fassilement à voir… Hélasss. Sssi des vrots comme ssses derniers remonteraient au tour de moi sss, je ssserais enssercler et très vite… Repérer. Il est utile pour une courte période. Il peut se défaire sssi je me laissse distraire. Sssela demande beaucoup de pratique et, je ne l’utilise que occasionnellement.
Je me sentais très mal. Cela m’avait un peu perturbé. Je désirais rester dans mes pensées pour échapper un moment à tout cela. Des questions se bousculaient dans ma tête et je voulais faire un peu le vide. J’étais gêné pour tout ça, mais je me demandais si je devais l’être vraiment.
On reprend la route quand tu te sentiras mieux. C'est l'utilisation de tes sorts de soin qui t'a causé ce malaise ?
La question que je redoutais. J’aurais espéré qu’il croit que c’était uniquement dut à mes compétences et rien d’autre. Malheureusement, il voulait en être certain. Je ne savais quoi lui répondre. Si je lui disais que c’était à cause de son odeur, allait-il se mettre d’avantage en colère ? Ou bien va-t-il en rire ? La mentalité d’un orc était très différente de celle d’un humain ou d’un naga, en réalité, elle était opposé sur de nombreux point… Je préférais être dans le vague pour le moment. Je n’avais pas le cœur à beaucoup réfléchir en ce moment au risque de faire une bavure. Rien à voir avec la bave d’orc.
Sssans doute. Il est vrai que jusste avant, je m’étais sssentis faible. Je n’avais qu’à peine sss récupérer, quand je vous ai guérie à nouveau. Trop user de sses compétenssses peut être éprouvant.
Euryssa- (personnage abandonné)
- Race : Naga
Re: A la poursuite du temple perdu
Euryssa chercha ses mots pour expliquer un peu plus précisément comment fonctionnait son don d'invisibilité. Selon elle, au contraire, cela ne posait pas de problème qu'un autre Naga perçoive son odeur, car tant qu'elle ne bougeait pas, le Naga ne comprendrait pas la source de l'odeur et se détournerait ; en revanche, elle craignait plus d'être repérée par une meute de vrots, qui pourraient encercler la source de l'odeur jusqu'à ce qu'Euryssa fasse un faux mouvement et redevienne visible en étant prise au piège. Euryssa n'utilisait donc pas beaucoup ce don, car cela demandait beaucoup d'efforts et de pratique de ne pas se laisser distraire.
Bremig fit la moue, car Euryssa semblait lui dire qu'elle ne pourrait pas utiliser ce don dans le but qu'il avait pensé. Il espérait simplement qu'il n'y aurait pas beaucoup d'autres moments où il devrait s'éloigner d'elle. Qu'Euryssa profite bien de ce feu : il n'y en aurait pas beaucoup d'autres jusqu'à leur destination.
Pour répondre à la question de Bremig, Euryssa parut hésiter. Peut-être qu'elle-même ne savait pas exactement ce qui lui avait causé ce malaise. Elle répondit que Bremig avait sans doute raison, car après tout, elle avait commencé à se sentir faible un peu avant. Bremig se rappela aussi qu'elle avait paru écœurée la première fois qu'elle l'avait soigné, car elle avait dû le toucher alors qu'il était transformé en salgöhl.
BREMIG – C'est peut-être aussi parce que vous vous êtes laissée écœurer quand vous avez dû me toucher quand j'étais en salgöhl. Il ne faut pas vous laisser troubler comme ça.
C'était facile pour lui de dire cela : il n'existait rien au monde qui pouvait écœurer un Orc. Rien du tout. Bremig avait fini à peu près par comprendre ce que les gens trouvaient répugnant en général, mais jamais il n'avait eu le même avis. Rien ne savait être répugnant pour lui. Il pouvait marcher pieds nus dans un tas d'excréments sans sourciller, ou nager dans une mare de vase putride. Il pouvait se baver dessus sans jamais avoir le réflexe de s'essuyer. Cela, même, il le faisait quotidiennement. Comme en cet instant même.
Bremig fit la moue, car Euryssa semblait lui dire qu'elle ne pourrait pas utiliser ce don dans le but qu'il avait pensé. Il espérait simplement qu'il n'y aurait pas beaucoup d'autres moments où il devrait s'éloigner d'elle. Qu'Euryssa profite bien de ce feu : il n'y en aurait pas beaucoup d'autres jusqu'à leur destination.
Pour répondre à la question de Bremig, Euryssa parut hésiter. Peut-être qu'elle-même ne savait pas exactement ce qui lui avait causé ce malaise. Elle répondit que Bremig avait sans doute raison, car après tout, elle avait commencé à se sentir faible un peu avant. Bremig se rappela aussi qu'elle avait paru écœurée la première fois qu'elle l'avait soigné, car elle avait dû le toucher alors qu'il était transformé en salgöhl.
BREMIG – C'est peut-être aussi parce que vous vous êtes laissée écœurer quand vous avez dû me toucher quand j'étais en salgöhl. Il ne faut pas vous laisser troubler comme ça.
C'était facile pour lui de dire cela : il n'existait rien au monde qui pouvait écœurer un Orc. Rien du tout. Bremig avait fini à peu près par comprendre ce que les gens trouvaient répugnant en général, mais jamais il n'avait eu le même avis. Rien ne savait être répugnant pour lui. Il pouvait marcher pieds nus dans un tas d'excréments sans sourciller, ou nager dans une mare de vase putride. Il pouvait se baver dessus sans jamais avoir le réflexe de s'essuyer. Cela, même, il le faisait quotidiennement. Comme en cet instant même.
Bremig- Elite
- Race : Demi-Orc
Re: A la poursuite du temple perdu
C'est peut-être aussi parce que vous vous êtes laissée écœurer quand vous avez dû me toucher quand j'étais en salgöhl. Il ne faut pas vous laisser troubler comme ça.
Bremig se rapprochait bien de la vérité, mais je ne voulais en dire. Il était vrai que toucher le Styx m'a demandé un énorme effort psychique et que cela m'a épuisé sur tous les points. Je me mis à rire à ce qu’il venait de dire. Je m’imaginais entrain de toucher le bras de ce monstre noir, les grimaces que j’ai pus faire et mon hésitation, ça devait être amusant à voir. Je contemplais le feu qui s’alimentait de plus en plus et qui commençait à me réchauffer. Bremig voulut qu’on parte dés que je me sentirais mieux, mais je voulais profiter encore un peu de la chaleur.
Je sssuis désoler pour les désagréments. Lui dis-je.
Je me mis à penser à mon histoire. Je me souvins de plusieurs évènements qui m’on conduit jusqu’ici, à partir d’une serpentine turbulente jusqu’à une prêtresse nagi ayant reçu une mission sacré pour le bien de notre monde. Tant d’épreuves connues qui auraient poussé beaucoup dans les voies des ténèbres, et encore, beaucoup avaient sans doute connu pire qu’elle. Pourtant, elle s’était toujours accrochée de ce que certains appelleraient, le côté de la lumière. Elle savait qu’un mal se trouvait en elle, et pour en venir à bout, elle dut faire preuve d’une immense patience et de volonté.
Parlez-moi de vous sss. Sss’il vous plait.
Je ne disais pas cela comme ça. Je voulais apprendre à le connaître, par respect et aussi parce que je savais qu’il n’était pas mauvais, j’en avais eu la preuve. J’étais curieuse de mieux le connaitre malgré des débuts plus ou moins difficile. L’idée même me vint que nous pouvions devenir amis. Même avec son odeur, cela ne me dérangeait pas.
Bremig se rapprochait bien de la vérité, mais je ne voulais en dire. Il était vrai que toucher le Styx m'a demandé un énorme effort psychique et que cela m'a épuisé sur tous les points. Je me mis à rire à ce qu’il venait de dire. Je m’imaginais entrain de toucher le bras de ce monstre noir, les grimaces que j’ai pus faire et mon hésitation, ça devait être amusant à voir. Je contemplais le feu qui s’alimentait de plus en plus et qui commençait à me réchauffer. Bremig voulut qu’on parte dés que je me sentirais mieux, mais je voulais profiter encore un peu de la chaleur.
Je sssuis désoler pour les désagréments. Lui dis-je.
Je me mis à penser à mon histoire. Je me souvins de plusieurs évènements qui m’on conduit jusqu’ici, à partir d’une serpentine turbulente jusqu’à une prêtresse nagi ayant reçu une mission sacré pour le bien de notre monde. Tant d’épreuves connues qui auraient poussé beaucoup dans les voies des ténèbres, et encore, beaucoup avaient sans doute connu pire qu’elle. Pourtant, elle s’était toujours accrochée de ce que certains appelleraient, le côté de la lumière. Elle savait qu’un mal se trouvait en elle, et pour en venir à bout, elle dut faire preuve d’une immense patience et de volonté.
Parlez-moi de vous sss. Sss’il vous plait.
Je ne disais pas cela comme ça. Je voulais apprendre à le connaître, par respect et aussi parce que je savais qu’il n’était pas mauvais, j’en avais eu la preuve. J’étais curieuse de mieux le connaitre malgré des débuts plus ou moins difficile. L’idée même me vint que nous pouvions devenir amis. Même avec son odeur, cela ne me dérangeait pas.
Euryssa- (personnage abandonné)
- Race : Naga
Re: A la poursuite du temple perdu
Bremig n'avait toujours pas deviné la réelle cause du malaise d'Euryssa. Il avait d'abord pensé à une utilisation un peu trop intensive et répétée de ses sorts de soin, puis à l'écœurement d'avoir touché un salgöhl, mais il ne pensa pas à sa propre puanteur. Parce que certaines personnes ne se gênaient pas de le remarquer à haute voix, Bremig avait bien conscience d'avoir une odeur à même d'indisposer même les Humains et leur odorat médiocre, quoique ces derniers étaient habitués aux odeurs nauséabondes des villes. Il savait également que les Nagas avaient, tout au contraire des Humains, un odorat excellent. Il ne savait pas à quel point mais il savait qu'il était excellent. Il avait beau savoir tout ça, il n'en était pas à imaginer qu'Euryssa eût pu tomber dans les pommes à cause de son odeur.
Euryssa s'excusa pour les désagréments. Bremig considéra qu'elle s'excusait pour la situation générale : avoir eu ce malaise, les avoir ainsi contraint à faire une pause, ne pas avoir parlé plus tôt de son don d'invisibilité à Bremig et avoir ainsi laissé ce dernier perdre du temps à faire plusieurs allers-retours alors qu'il n'était déjà pas très doué pour récolter du bois mort et allumer un feu. Bremig grogna un acquiescement. Contrairement à ce dont Euryssa pouvait avoir l'impression, il n'était pas en train de bouder. Au contraire, il essayait de profiter de la chaleur du feu pour se détendre. Il n'avait pas non plus explosé de colère sur Euryssa, mais il avait eu un petit coup de sang en ayant cru un instant avoir échoué à la protéger.
EURYSSA – Parlez-moi de vous sss. Sss'il vous plaît.
La question le cueillit, et il tourna la tête vers Euryssa avec un haussement de sourcils. Bremig n'avait pas de problème à se mettre en avant pour vanter la race des Orcs, pour s'enorgueillir de ses talents martiaux et magiques, mais il devina qu'Euryssa voulait qu'il parle des aspects plus personnels de sa personne, et ça, c'était autre chose. Déjà, peu de gens s'intéressaient à lui. Et à part raconter comment son père lui avait permis d'être l'Orc valeureux qu'il était aujourd'hui, ou comment son précepteur avait eu l'utopie de penser faire de lui un prêtre mais avait au moins eu le mérite de l'élever au-delà du rang de barbare inculte, Bremig ne savait pas quoi raconter sur lui.
BREMIG – C'est vague, ça. Que veux-tu que je te raconte sur moi ? Et pourquoi tu t'intéresses à moi ?
Euryssa s'excusa pour les désagréments. Bremig considéra qu'elle s'excusait pour la situation générale : avoir eu ce malaise, les avoir ainsi contraint à faire une pause, ne pas avoir parlé plus tôt de son don d'invisibilité à Bremig et avoir ainsi laissé ce dernier perdre du temps à faire plusieurs allers-retours alors qu'il n'était déjà pas très doué pour récolter du bois mort et allumer un feu. Bremig grogna un acquiescement. Contrairement à ce dont Euryssa pouvait avoir l'impression, il n'était pas en train de bouder. Au contraire, il essayait de profiter de la chaleur du feu pour se détendre. Il n'avait pas non plus explosé de colère sur Euryssa, mais il avait eu un petit coup de sang en ayant cru un instant avoir échoué à la protéger.
EURYSSA – Parlez-moi de vous sss. Sss'il vous plaît.
La question le cueillit, et il tourna la tête vers Euryssa avec un haussement de sourcils. Bremig n'avait pas de problème à se mettre en avant pour vanter la race des Orcs, pour s'enorgueillir de ses talents martiaux et magiques, mais il devina qu'Euryssa voulait qu'il parle des aspects plus personnels de sa personne, et ça, c'était autre chose. Déjà, peu de gens s'intéressaient à lui. Et à part raconter comment son père lui avait permis d'être l'Orc valeureux qu'il était aujourd'hui, ou comment son précepteur avait eu l'utopie de penser faire de lui un prêtre mais avait au moins eu le mérite de l'élever au-delà du rang de barbare inculte, Bremig ne savait pas quoi raconter sur lui.
BREMIG – C'est vague, ça. Que veux-tu que je te raconte sur moi ? Et pourquoi tu t'intéresses à moi ?
Bremig- Elite
- Race : Demi-Orc
Re: A la poursuite du temple perdu
Ma requête sembla gêner l’orc. Pendant un moment, il ne répondit rien. À croire que jamais personne ne lui avait demandé ce genre de chose. Peut-être qu’il n’aimait pas ça tout simplement. Je voulais me montrer agréable avec lui, mais finalement, il était fort possible que l’on ne s’entendrait pas vraiment, trop différent Finalement, Bremig me répondit :
C'est vague, ça. Que veux-tu que je te raconte sur moi ? Et pourquoi tu t'intéresses à moi ?
Il ne disait pas non pour en parler, j’en étais heureuse. Il pourrait en être touché je n’en sais rien. Je ne voulais pas laisser un blanc. Je me mis à lui répondre, expliquant à quoi je m’attendais :
Parlez-moi sss de vos origines. De vosstre famille et de commentsss vous êtes devenusss ansssi. Je m’intéressse à vous.
J’ouvris bien grand mes oreilles, façon de parler. Je ne voulais perdre une miette, même si son histoire risquait fort de ne pas être rose, je m’y attendais. La vie d’un orc ne devait pas être facile, surtout pour un demi-orc. J’en avais connu des demi-sangs, des demi-elfes surtout et chacune de leurs histoires étaient comme des couteaux qui frappaient le cœur viole ment. C’était quelque chose d’atroce, mais le meilleur moyen de guérir l’âme de ces personnes était de les écouter.
C'est vague, ça. Que veux-tu que je te raconte sur moi ? Et pourquoi tu t'intéresses à moi ?
Il ne disait pas non pour en parler, j’en étais heureuse. Il pourrait en être touché je n’en sais rien. Je ne voulais pas laisser un blanc. Je me mis à lui répondre, expliquant à quoi je m’attendais :
Parlez-moi sss de vos origines. De vosstre famille et de commentsss vous êtes devenusss ansssi. Je m’intéressse à vous.
J’ouvris bien grand mes oreilles, façon de parler. Je ne voulais perdre une miette, même si son histoire risquait fort de ne pas être rose, je m’y attendais. La vie d’un orc ne devait pas être facile, surtout pour un demi-orc. J’en avais connu des demi-sangs, des demi-elfes surtout et chacune de leurs histoires étaient comme des couteaux qui frappaient le cœur viole ment. C’était quelque chose d’atroce, mais le meilleur moyen de guérir l’âme de ces personnes était de les écouter.
Euryssa- (personnage abandonné)
- Race : Naga
Re: A la poursuite du temple perdu
EURYSSA – Parlez-moi sss de vos origines. De vosstre famille et de commentsss vous êtes devenusss ainsssi. Je m'intéressse à vous.
Ouh là, elle en demandait déjà beaucoup, pour lui. Déjà, sa famille n'était pas le sujet qu'il préférait aborder. Il se souvenait bien de son enfance, et de la relation assez tendue qu'il avait eue avec sa mère. Non pas purement conflictuelle, mais il n'avait pas ressenti tout l'amour d'une mère dont les autres enfants, les “normaux”, bénéficient en général. Et lui-même, ne lui rendait pas beaucoup d'amour. Pourtant, il savait qu'il devait beaucoup à sa mère. Parfois, il lui arrivait de regretter d'avoir été si dur avec elle ; mais ce genre de sentiments, il préférait les refouler. Et surtout ne pas en parler. Cela verserait dans le mélodramatique et ce n'était pas sa personnalité. Cependant, ces sentiments étaient là, parfois. Sa mère s'était fait violer par un Orc, qu'elle avait dû prendre pour un monstre. De ce viol était né un enfant qui avait eu tous les traits physiques de son père, même en pire. Bremig, né du ventre d'une Humaine mais ayant tous les traits d'un Orc avec une musculature colossale et monstrueuse. Bremig était une pure force de la Nature, la fierté de son père.
Et pourtant, il devait tant à sa mère, il le savait. Il n'avait jamais su le lui montrer, jusqu'à son exécution publique. En fait, il n'en avait pris conscience qu'après la mort de ses parents. Sans sa mère pour participer à son éducation, il n'aurait sans aucun doute jamais pu s'intégrer aux Humains, il aurait été tué comme son père et l'histoire en serait restée là.
Euryssa voulait savoir comment Bremig « était devenu ainsi ». Ainsi ? Ainsi comment ? De quoi parlait-elle ? Et pourquoi s'intéressait-elle à lui ? Est-ce que Bremig s'intéressait à elle ? Non. Euryssa n'était qu'un serpent misérable comme tous les autres qui ne donnait un sens à sa vie que dans la dévotion, elle était faible et sans intérêt. Admirait-elle Bremig ? L'enviait-elle peut-être ?
BREMIG – Mes origines, vous les connaissez, et je n'aime pas en parler. Mon père était un brave Orc, il a survécu à beaucoup de combats et à beaucoup de dangers jusqu'à trouver ma mère et l'ensemencer dans la boue. Il a bien fait les choses, si bien que quand on me voit, on ne voit même pas mes origines, on voit un Orc, et c'est bien ainsi. Je suis un Orc, et où que soit l'âme de mon père, je veux qu'il soit fier de moi. Mes parents m'ont été enlevés avant que je ne sois adulte. Des soldats sont arrivés à la ferme de mes parents, mon père a été tué et ma mère condamnée au pilori avant d'être exécutée. Ma mère, c'est...
Bremig se coupa pour refouler une émotion invasive qui le surprit. Il ne s'attendait pas à parler comme ça de ses parents, et il s'apprêtait à dire quelque chose de gentil sur sa mère, ce qui était trop rare.
BREMIG – C'est grâce à mon père que j'ai la force de m'imposer et de faire ce que je veux, mais c'est...
Il se racla la gorge.
BREMIG – C'est grâce à ma mère que je suis en vie, que je n'ai pas été tué le même jour que mon père et que j'ai été confié à un temple. Oh et puis peste, brâa rahaögt grorr, j'ai dit que je ne veux pas en parler !
Voilà, s'énerver d'un coup fut le seul moyen qu'il trouva pour refouler les larmes qu'il sentait lui monter aux yeux.
BREMIG – Je ne t'en pose pas, des questions, sur ta vie de serpent !
Ouh là, elle en demandait déjà beaucoup, pour lui. Déjà, sa famille n'était pas le sujet qu'il préférait aborder. Il se souvenait bien de son enfance, et de la relation assez tendue qu'il avait eue avec sa mère. Non pas purement conflictuelle, mais il n'avait pas ressenti tout l'amour d'une mère dont les autres enfants, les “normaux”, bénéficient en général. Et lui-même, ne lui rendait pas beaucoup d'amour. Pourtant, il savait qu'il devait beaucoup à sa mère. Parfois, il lui arrivait de regretter d'avoir été si dur avec elle ; mais ce genre de sentiments, il préférait les refouler. Et surtout ne pas en parler. Cela verserait dans le mélodramatique et ce n'était pas sa personnalité. Cependant, ces sentiments étaient là, parfois. Sa mère s'était fait violer par un Orc, qu'elle avait dû prendre pour un monstre. De ce viol était né un enfant qui avait eu tous les traits physiques de son père, même en pire. Bremig, né du ventre d'une Humaine mais ayant tous les traits d'un Orc avec une musculature colossale et monstrueuse. Bremig était une pure force de la Nature, la fierté de son père.
Et pourtant, il devait tant à sa mère, il le savait. Il n'avait jamais su le lui montrer, jusqu'à son exécution publique. En fait, il n'en avait pris conscience qu'après la mort de ses parents. Sans sa mère pour participer à son éducation, il n'aurait sans aucun doute jamais pu s'intégrer aux Humains, il aurait été tué comme son père et l'histoire en serait restée là.
Euryssa voulait savoir comment Bremig « était devenu ainsi ». Ainsi ? Ainsi comment ? De quoi parlait-elle ? Et pourquoi s'intéressait-elle à lui ? Est-ce que Bremig s'intéressait à elle ? Non. Euryssa n'était qu'un serpent misérable comme tous les autres qui ne donnait un sens à sa vie que dans la dévotion, elle était faible et sans intérêt. Admirait-elle Bremig ? L'enviait-elle peut-être ?
BREMIG – Mes origines, vous les connaissez, et je n'aime pas en parler. Mon père était un brave Orc, il a survécu à beaucoup de combats et à beaucoup de dangers jusqu'à trouver ma mère et l'ensemencer dans la boue. Il a bien fait les choses, si bien que quand on me voit, on ne voit même pas mes origines, on voit un Orc, et c'est bien ainsi. Je suis un Orc, et où que soit l'âme de mon père, je veux qu'il soit fier de moi. Mes parents m'ont été enlevés avant que je ne sois adulte. Des soldats sont arrivés à la ferme de mes parents, mon père a été tué et ma mère condamnée au pilori avant d'être exécutée. Ma mère, c'est...
Bremig se coupa pour refouler une émotion invasive qui le surprit. Il ne s'attendait pas à parler comme ça de ses parents, et il s'apprêtait à dire quelque chose de gentil sur sa mère, ce qui était trop rare.
BREMIG – C'est grâce à mon père que j'ai la force de m'imposer et de faire ce que je veux, mais c'est...
Il se racla la gorge.
BREMIG – C'est grâce à ma mère que je suis en vie, que je n'ai pas été tué le même jour que mon père et que j'ai été confié à un temple. Oh et puis peste, brâa rahaögt grorr, j'ai dit que je ne veux pas en parler !
Voilà, s'énerver d'un coup fut le seul moyen qu'il trouva pour refouler les larmes qu'il sentait lui monter aux yeux.
BREMIG – Je ne t'en pose pas, des questions, sur ta vie de serpent !
Bremig- Elite
- Race : Demi-Orc
Re: A la poursuite du temple perdu
Mes origines, vous les connaissez, et je n'aime pas en parler. Mon père était un brave Orc, il a survécu à beaucoup de combats et à beaucoup de dangers jusqu'à trouver ma mère et l'ensemencer dans la boue. Il a bien fait les choses, si bien que quand on me voit, on ne voit même pas mes origines, on voit un Orc, et c'est bien ainsi. Je suis un Orc, et où que soit l'âme de mon père, je veux qu'il soit fier de moi. Mes parents m'ont été enlevés avant que je ne sois adulte. Des soldats sont arrivés à la ferme de mes parents, mon père a été tué et ma mère condamnée au pilori avant d'être exécutée. Ma mère, c'est...
Son histoire ne me surprenait guère. Je savais comment les orcs et les demi-orcs venaient au monde. Mais je préférais éviter les détails à son sujet sur ce point. Manifestement, il éprouvait une grande admiration pour son père, chose naturelle chez beaucoup d’espèces intelligente, l’enfant veut que son père soit fier de lui. Peut-être par nature ou par un manque, il glorifiait son côté orc, se revendiquant de cette race. De plus, son physique s’y rapprochait, cela était sans doute plus facile ainsi. Croyez-moi ou non, j’éprouvais de la compassion pour lui. J’étais triste et une partie en moi commençait à l’apprécier. J’arrivais un peu à voir à travers lui pour y découvrir une certaine sensibilité, de moins c’est ce que je croyais.
C'est grâce à mon père que j'ai la force de m'imposer et de faire ce que je veux, mais c'est...
Il se racla un moment la gorge avant de poursuivre. Il essayait de trouver ses mots.
C'est grâce à ma mère que je suis en vie, que je n'ai pas été tué le même jour que mon père et que j'ai été confié à un temple. Oh et puis peste, brâa rahaögt grorr, j'ai dit que je ne veux pas en parler !
Même sa mère qui était humaine lui manquait. Il en souffrait de l’avoir perdu, cela se voyait. Bremig ne voulait pas en parler, il semblait même ne vouloir se l’avouer, tout son comportement le prouver. J’en fus des plus peiné en entendant la fin de son récit. Il s’énerva violemment. J’aurais cru qu’il allait frapper quelque chose ou quelqu’un dans un excès, mais il n’en fit rien. Il se contenta de renflouer ses sentiments en râlant.
Je ne t'en pose pas, des questions, sur ta vie de serpent !
Ce mot, serpent à m’en encontre était blessant. Jamais de ma part, je ne lui avais manqué de respect comme par exemple de l’avoir appelé orc, sachant de demi lui serait insultant. Je préférais taire ce côté de moi sombre qui voulait l’étrangler pour cette offense. Je devais être forte et pour cela, je devais être calme. Même, je lui parlais avec douceur en lui confiant une partie de mon passé, histoire de le réconforter :
J’ai perduss ausssi mon pèresss étant jeune. Il a était tuer. J’ai survécu ausssi grasse à ma mère. Ssss
Je m’appuyais sur mon bâton pour me relever et regarda un moment le feu avant d’ajouter avec une certaine mélancolie dans la voix :
Nous pouvonsss y aller sssi vous voulez. Je ssuis prête. Il nous ressste du chemin à faire.
Je déployai doucement mes anneaux avant de m’avancer sur notre route. Les douloureux souvenirs de mon enfance revenaient d’un seul coup au moment où mon père nous quitta. J’éprouvais une colère à son encontre, mais les bons souvenirs arrivaient aussi dans mon esprit pour m’aider à m’apaiser. J’espérais qu’il en était ainsi aussi pour Bremig. Il disait ne pas vouloir en parler, mais il l’avait fait et bien sûr, il n’était pas du genre à poser des questions. Avec lui, il fallait faire le premier pas, ce que j’avais fait. Il avait cela sur le cœur pour avoir bien voulu me répondre, j’en étais heureuse.
Son histoire ne me surprenait guère. Je savais comment les orcs et les demi-orcs venaient au monde. Mais je préférais éviter les détails à son sujet sur ce point. Manifestement, il éprouvait une grande admiration pour son père, chose naturelle chez beaucoup d’espèces intelligente, l’enfant veut que son père soit fier de lui. Peut-être par nature ou par un manque, il glorifiait son côté orc, se revendiquant de cette race. De plus, son physique s’y rapprochait, cela était sans doute plus facile ainsi. Croyez-moi ou non, j’éprouvais de la compassion pour lui. J’étais triste et une partie en moi commençait à l’apprécier. J’arrivais un peu à voir à travers lui pour y découvrir une certaine sensibilité, de moins c’est ce que je croyais.
C'est grâce à mon père que j'ai la force de m'imposer et de faire ce que je veux, mais c'est...
Il se racla un moment la gorge avant de poursuivre. Il essayait de trouver ses mots.
C'est grâce à ma mère que je suis en vie, que je n'ai pas été tué le même jour que mon père et que j'ai été confié à un temple. Oh et puis peste, brâa rahaögt grorr, j'ai dit que je ne veux pas en parler !
Même sa mère qui était humaine lui manquait. Il en souffrait de l’avoir perdu, cela se voyait. Bremig ne voulait pas en parler, il semblait même ne vouloir se l’avouer, tout son comportement le prouver. J’en fus des plus peiné en entendant la fin de son récit. Il s’énerva violemment. J’aurais cru qu’il allait frapper quelque chose ou quelqu’un dans un excès, mais il n’en fit rien. Il se contenta de renflouer ses sentiments en râlant.
Je ne t'en pose pas, des questions, sur ta vie de serpent !
Ce mot, serpent à m’en encontre était blessant. Jamais de ma part, je ne lui avais manqué de respect comme par exemple de l’avoir appelé orc, sachant de demi lui serait insultant. Je préférais taire ce côté de moi sombre qui voulait l’étrangler pour cette offense. Je devais être forte et pour cela, je devais être calme. Même, je lui parlais avec douceur en lui confiant une partie de mon passé, histoire de le réconforter :
J’ai perduss ausssi mon pèresss étant jeune. Il a était tuer. J’ai survécu ausssi grasse à ma mère. Ssss
Je m’appuyais sur mon bâton pour me relever et regarda un moment le feu avant d’ajouter avec une certaine mélancolie dans la voix :
Nous pouvonsss y aller sssi vous voulez. Je ssuis prête. Il nous ressste du chemin à faire.
Je déployai doucement mes anneaux avant de m’avancer sur notre route. Les douloureux souvenirs de mon enfance revenaient d’un seul coup au moment où mon père nous quitta. J’éprouvais une colère à son encontre, mais les bons souvenirs arrivaient aussi dans mon esprit pour m’aider à m’apaiser. J’espérais qu’il en était ainsi aussi pour Bremig. Il disait ne pas vouloir en parler, mais il l’avait fait et bien sûr, il n’était pas du genre à poser des questions. Avec lui, il fallait faire le premier pas, ce que j’avais fait. Il avait cela sur le cœur pour avoir bien voulu me répondre, j’en étais heureuse.
Euryssa- (personnage abandonné)
- Race : Naga
Re: A la poursuite du temple perdu
Euryssa réagit à l'énervement de Bremig avec douceur. Elle confia à son tour un élément de son passé.
EURYSSA – J'ai perdusss ausssi mon père sss étant jeune. Il a était tué. J'ai survécu ausssi grâssce à ma mère. Ssss
Elle essayait visiblement de se trouver des points communs avec lui. Essayait-elle de le réconforter, de lui montrait qu'elle était bien placée pour comprendre ce qu'il ressentait ? Bremig n'avait pas besoin de la compassion d'un animal. En fait, il n'avait besoin de la compassion de personne, surtout pas d'un animal. Tout cela était du passé et Bremig ne voyait pas l'intérêt de le remuer. Il était aujourd'hui quelqu'un de fort et de cultivé, et c'est tout ce qui comptait.
Bremig ne répondit rien. La vie d'Euryssa ne l'intéressait pas, pas plus que la sienne n'était censée intéresser la Naga. Cette dernière s'appuya sur son sceptre pour se redresser. Elle déclara être prête à reprendre la route et joignit le geste à la parole en se déroulant pour ramper. Bremig se leva, se réchauffa un dernier coup tout près du feu, puis le couvrit de terre pour l'éteindre. Ce feu n'aurait de toute façon pas vécu longtemps, par manque de combustible. Bremig se mit à marcher, et lâcha un peu brusquement :
BREMIG – Ne te sens pas obligée d'avoir de la compassion pour moi, je ne suis pas une victime, et je n'ai sûrement pas besoin de la compassion d'un animal.
EURYSSA – J'ai perdusss ausssi mon père sss étant jeune. Il a était tué. J'ai survécu ausssi grâssce à ma mère. Ssss
Elle essayait visiblement de se trouver des points communs avec lui. Essayait-elle de le réconforter, de lui montrait qu'elle était bien placée pour comprendre ce qu'il ressentait ? Bremig n'avait pas besoin de la compassion d'un animal. En fait, il n'avait besoin de la compassion de personne, surtout pas d'un animal. Tout cela était du passé et Bremig ne voyait pas l'intérêt de le remuer. Il était aujourd'hui quelqu'un de fort et de cultivé, et c'est tout ce qui comptait.
Bremig ne répondit rien. La vie d'Euryssa ne l'intéressait pas, pas plus que la sienne n'était censée intéresser la Naga. Cette dernière s'appuya sur son sceptre pour se redresser. Elle déclara être prête à reprendre la route et joignit le geste à la parole en se déroulant pour ramper. Bremig se leva, se réchauffa un dernier coup tout près du feu, puis le couvrit de terre pour l'éteindre. Ce feu n'aurait de toute façon pas vécu longtemps, par manque de combustible. Bremig se mit à marcher, et lâcha un peu brusquement :
BREMIG – Ne te sens pas obligée d'avoir de la compassion pour moi, je ne suis pas une victime, et je n'ai sûrement pas besoin de la compassion d'un animal.
Bremig- Elite
- Race : Demi-Orc
Re: A la poursuite du temple perdu
Ne te sens pas obligée d'avoir de la compassion pour moi, je ne suis pas une victime, et je n'ai sûrement pas besoin de la compassion d'un animal.
Je ne me sssens pas obliger.Sss.
Je poursuivis ma route sans plus trop faire attention à Bremig. Il voulait mettre ma foi et mon calme à l’épreuve visiblement. Si cela l’amusait, ainsi soit-il. Je me contentais d’avancer droit devant moi. Le froid resserrait ses griffes sur moi. J’aurais préféré partir au printemps, mais quand les forces du mal attaquaient, il ne fallait pas attendre, mon sacrifice servirait à ça. Évidemment, j’avançais moins vite qu’avant avec cette température, beaucoup des nôtres doivent hiberner en ce moment, ou rester cacher dans nos villes. J’aimerais bien être chez moi, dans le confort de ma maison avec ma mère faisant des tisanes et mes amis qui viendront raconter de belles histoires… Je le ferais peut-être après. Je me mis à chantonner dans ma tête pour m’aider à supporter le froid, mais aussi l’odeur de Bremig qui me revint encore plus forte. La neige craquait sous ma queue, laissant derrière une longue trainée de neige écarter. Ma peau écailleuse jaunâtre devenait peu à peu blanche à cause de la pellicule de neige qui me recouvrait. Je devais ressemblait à un serpent de givre surement. Le ciel s’assombrissait de plus en plus. Il était vrai que nous avancions depuis un moment, la nuit ne devrait plus tarder. De gros nuages sombres recouvraient la terre. Pourvu qu’une tempête ne se déclarât pas. Je ne ressentais rien de tel, mais mieux vaut rester prudent.
Si nous devions passez la nuit, je ne désirais as que ce soit dehors près d’un feu en cette saison. À moins de trouver un refuge. Je priais ardemment les dieux de nous venir en aide. Nous continuons d’avancer ainsi. Si l’orc me parlait ou faisait la moindre remarque, je ne l’entendais pas. Il devait sûrement m’insulter ou me faire d’autres reproches. Le ciel devint vite sombre et la neige au sol brillait faiblement. J’avais peur que nous nous retrouvions coincés en pleine nature dans un lieu hostile. J’usai de la bénédiction « Vue céleste », ma vision s’améliora nettement. Je pouvais distinguer plus de détail dans les alentours, pas au tant que si nous étions en plein jour. Ce fut alors que j’aperçus au loin, une lueur rouge. Cela faisait penser à un feu. Faisant signe à Bremig, je le lui montrais du doigt la lumière rougeâtre devant nous.
Je ne me sssens pas obliger.Sss.
Je poursuivis ma route sans plus trop faire attention à Bremig. Il voulait mettre ma foi et mon calme à l’épreuve visiblement. Si cela l’amusait, ainsi soit-il. Je me contentais d’avancer droit devant moi. Le froid resserrait ses griffes sur moi. J’aurais préféré partir au printemps, mais quand les forces du mal attaquaient, il ne fallait pas attendre, mon sacrifice servirait à ça. Évidemment, j’avançais moins vite qu’avant avec cette température, beaucoup des nôtres doivent hiberner en ce moment, ou rester cacher dans nos villes. J’aimerais bien être chez moi, dans le confort de ma maison avec ma mère faisant des tisanes et mes amis qui viendront raconter de belles histoires… Je le ferais peut-être après. Je me mis à chantonner dans ma tête pour m’aider à supporter le froid, mais aussi l’odeur de Bremig qui me revint encore plus forte. La neige craquait sous ma queue, laissant derrière une longue trainée de neige écarter. Ma peau écailleuse jaunâtre devenait peu à peu blanche à cause de la pellicule de neige qui me recouvrait. Je devais ressemblait à un serpent de givre surement. Le ciel s’assombrissait de plus en plus. Il était vrai que nous avancions depuis un moment, la nuit ne devrait plus tarder. De gros nuages sombres recouvraient la terre. Pourvu qu’une tempête ne se déclarât pas. Je ne ressentais rien de tel, mais mieux vaut rester prudent.
Si nous devions passez la nuit, je ne désirais as que ce soit dehors près d’un feu en cette saison. À moins de trouver un refuge. Je priais ardemment les dieux de nous venir en aide. Nous continuons d’avancer ainsi. Si l’orc me parlait ou faisait la moindre remarque, je ne l’entendais pas. Il devait sûrement m’insulter ou me faire d’autres reproches. Le ciel devint vite sombre et la neige au sol brillait faiblement. J’avais peur que nous nous retrouvions coincés en pleine nature dans un lieu hostile. J’usai de la bénédiction « Vue céleste », ma vision s’améliora nettement. Je pouvais distinguer plus de détail dans les alentours, pas au tant que si nous étions en plein jour. Ce fut alors que j’aperçus au loin, une lueur rouge. Cela faisait penser à un feu. Faisant signe à Bremig, je le lui montrais du doigt la lumière rougeâtre devant nous.
Euryssa- (personnage abandonné)
- Race : Naga
Re: A la poursuite du temple perdu
Bremig ne voulait pas se mettre son employeur, c'est-à-dire Euryssa, à dos, mais paradoxalement il ne se gênait pas de lui parler sans tact, et ne cherchait pas à cacher ce qu'il pensait des Nagas. Il était profondément raciste et ne se modérait pas toujours pour éviter de heurter la susceptibilité d'Euryssa. Cette dernière, se faisant traiter d' « animal », ne broncha pas. Elle répondit tout simplement qu'elle ne se forçait pas à avoir de la compassion, entendant par là qu'elle en avait naturellement pour Bremig, et que c'était sincère. Bremig n'en rajouta pas, et le duo reprit la marche.
Euryssa ne rampait pas très vite dans la neige, mais Bremig n'eut pas à s'en plaindre, puisqu'il était lui-même lent. Avec sa carrure, l'Orc était tout sauf un sprinteur. Le temps s'écoula en silence. Bremig n'avait pas de sujet de conversation en tête et n'en chercha pas. Le soir approchait lentement et Bremig et Euryssa ne s'adressaient plus la parole. Euryssa n'avait-elle non plus, de son côté, rien de particulier à dire, ou bien s'enfermait-elle délibérément dans un mutisme de ressentiment envers l'Orc qui l'avait insultée ? Lui tenait-elle seulement rigueur de cette insulte ? En fait, Bremig ne se posait même pas la question. Il ne sentait pas de tension particulière et ne se préoccupait pas de ce silence qui l'arrangeait bien finalement.
A un moment où le soleil commençait sérieusement à décliner, Euryssa s'arrêta comme si elle avait repéré quelque chose au loin. Elle tendit le bras pour le montrer à Bremig. Ce dernier plissa les yeux. Il aperçut à son tour ce qui intriguait Euryssa : un feu, au loin, qui était un peu trop important pour être simplement celui d'un camp. Un bâtiment incendié ? Ca pourrait être cela, mais cela restait encore trop difficile à discerner d'ici.
BREMIG – Qu'est-ce que c'est ? C'est un peu trop gros pour être un feu de camp.
Euryssa ne rampait pas très vite dans la neige, mais Bremig n'eut pas à s'en plaindre, puisqu'il était lui-même lent. Avec sa carrure, l'Orc était tout sauf un sprinteur. Le temps s'écoula en silence. Bremig n'avait pas de sujet de conversation en tête et n'en chercha pas. Le soir approchait lentement et Bremig et Euryssa ne s'adressaient plus la parole. Euryssa n'avait-elle non plus, de son côté, rien de particulier à dire, ou bien s'enfermait-elle délibérément dans un mutisme de ressentiment envers l'Orc qui l'avait insultée ? Lui tenait-elle seulement rigueur de cette insulte ? En fait, Bremig ne se posait même pas la question. Il ne sentait pas de tension particulière et ne se préoccupait pas de ce silence qui l'arrangeait bien finalement.
A un moment où le soleil commençait sérieusement à décliner, Euryssa s'arrêta comme si elle avait repéré quelque chose au loin. Elle tendit le bras pour le montrer à Bremig. Ce dernier plissa les yeux. Il aperçut à son tour ce qui intriguait Euryssa : un feu, au loin, qui était un peu trop important pour être simplement celui d'un camp. Un bâtiment incendié ? Ca pourrait être cela, mais cela restait encore trop difficile à discerner d'ici.
BREMIG – Qu'est-ce que c'est ? C'est un peu trop gros pour être un feu de camp.
Bremig- Elite
- Race : Demi-Orc
Re: A la poursuite du temple perdu
Qu'est-ce que c'est ? C'est un peu trop gros pour être un feu de camp.
Évidemment que c’était trop important pour n’être qu’un simple feu de camp. La seule idée qui me vint était celle d’un redoutable incendie, au vu de l’intensité de la lumière, cela ne pouvait être autre chose. J’imaginais de pauvres gens blesser et agonisant, criant au ciel de venir les aider. Quelle que soit l’importance de ma sainte mission, ma tâche principale et de servir et aider autrui. Je ne pouvais pas ignorer un potentiel danger qui mettrait la vie d’innocents en péril. J’avais la foi, je savais que chacun de mes gestes serait guidé par les divins et qu’ils me protégeraient en cas de menace, en plus de l’aide de Bremig. Je me dirigeai vers la source de ce feu sans frémir en disant :
« Allons voirsss. Des gens peuvent avoirss besssoin d’aide. »
Je me doutais que Bremig ne serait pas trop pour cette idée, la jugeant trop risqué ou inutile. Mais il était payé pou veiller sur moi et c’est ce qu’il fera, de plus ce feu ne nous dévirait pas trop de notre chemin et si cela se trouvait, on pourrait trouver un abri pour la nuit. Je ne voyais pas de réels problèmes.
Évidemment que c’était trop important pour n’être qu’un simple feu de camp. La seule idée qui me vint était celle d’un redoutable incendie, au vu de l’intensité de la lumière, cela ne pouvait être autre chose. J’imaginais de pauvres gens blesser et agonisant, criant au ciel de venir les aider. Quelle que soit l’importance de ma sainte mission, ma tâche principale et de servir et aider autrui. Je ne pouvais pas ignorer un potentiel danger qui mettrait la vie d’innocents en péril. J’avais la foi, je savais que chacun de mes gestes serait guidé par les divins et qu’ils me protégeraient en cas de menace, en plus de l’aide de Bremig. Je me dirigeai vers la source de ce feu sans frémir en disant :
« Allons voirsss. Des gens peuvent avoirss besssoin d’aide. »
Je me doutais que Bremig ne serait pas trop pour cette idée, la jugeant trop risqué ou inutile. Mais il était payé pou veiller sur moi et c’est ce qu’il fera, de plus ce feu ne nous dévirait pas trop de notre chemin et si cela se trouvait, on pourrait trouver un abri pour la nuit. Je ne voyais pas de réels problèmes.
Euryssa- (personnage abandonné)
- Race : Naga
Re: A la poursuite du temple perdu
Bremig n'attendait pas de réponse d'Euryssa : elle ne pouvait pas savoir mieux que lui la nature de ce feu qu'ils apercevaient au loin. Au mieux, elle pouvait lui donner son avis. Bremig, lui, penchait pour un bâtiment en feu. S'il s'agissait d'un incendie, il ne s'agissait pas d'un bois entier. Cela dit, un départ d'incendie restait inquiétant : Bremig maîtrisait la magie de la terre, non celle de l'eau, et il doutait que ce soit le cas d'Euryssa. S'il s'agissait d'un incendie de bosquet, cela soulèrevait une autre question : quelle en était l'origine ? En effet, en plein hiver, avec la neige qui avait commencé à tomber, un départ d'incendie naturel maintenant était plus qu'improbable. Si ce feu était donc celui d'un incendie de bosquet, alors il était forcément artificiel. Si, en revanche, comme le supposait Bremig de prime abord, il s'agissait d'un bâtiment en feu, alors il fallait se précipiter pour sauver de potentielles victimes.
EURYSSA – Allons voir sss. Des gens peuvent avoirss besssoin d'aide.
BREMIG – Oui.
Bremig ne savait pas trop à quelle vitesse Euryssa pouvait ramper en vitesse de course. La femelle Naga était-elle capable de se déplacer aussi rapidement qu'un Humain qui courait ? Ce n'était pas en tout cas le cas du lent Orc. Bremig accéléra quand même le pas, se mettant à sa vitesse de course, que n'importe quel Humain en bonne condition physique dépassait facilement. Certes, en voulant s'approcher du feu, Euryssa se mettait peut-être en danger et Bremig avait donc le devoir de la suivre pour la protéger ; mais s'il courait vers ce feu, ce n'était même pas par devoir. Il avait lui-même envie de savoir de quoi il en retournait. Et peut-être qu'Euryssa ne serait pas la seule personne à avoir besoin de secours...
EURYSSA – Allons voir sss. Des gens peuvent avoirss besssoin d'aide.
BREMIG – Oui.
Bremig ne savait pas trop à quelle vitesse Euryssa pouvait ramper en vitesse de course. La femelle Naga était-elle capable de se déplacer aussi rapidement qu'un Humain qui courait ? Ce n'était pas en tout cas le cas du lent Orc. Bremig accéléra quand même le pas, se mettant à sa vitesse de course, que n'importe quel Humain en bonne condition physique dépassait facilement. Certes, en voulant s'approcher du feu, Euryssa se mettait peut-être en danger et Bremig avait donc le devoir de la suivre pour la protéger ; mais s'il courait vers ce feu, ce n'était même pas par devoir. Il avait lui-même envie de savoir de quoi il en retournait. Et peut-être qu'Euryssa ne serait pas la seule personne à avoir besoin de secours...
Bremig- Elite
- Race : Demi-Orc
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