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Lucie [Humaine / Mage]

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Lucie [Humaine / Mage] Empty Lucie [Humaine / Mage]

Message  Athyl Ven 16 Mar 2018 - 16:03

Nom de votre personnage : Lucie

Age de votre personnage : 19 ans

Race : Humaine

Classe : sorcière

Arme : un bâton ; mais aussi un baudrier, ainsi qu'une ceinture, contenant de nombreux emplacements pour potions

Armure : ø

Capacité spéciale :

- Passe-muraille

Compétence raciale :

- Maîtrise du bâton

Sorts ou compétences de votre personnage : 11

- Grande endurance
- Grande vitesse
- Maîtrise des pièges
- Furtivité
- Alchimie
- Magie de la transformation
- Transformation mythique (transformation) : mileïs - ??? - ???
- Flacon d'évanescence (alchimie) : Une fiole dont le contenu, une fois bu, déphase en partie le buveur vers un autre plan d’existence : celui-ci est très légèrement plus difficile a percevoir, comme évanescent ou flou (rien de plus). Il reste tangible, et peut donc déclencher un piège mécanique sous son poids certes allégé, en revanche les pièges à détection magique ne le détecteront pas. (3 fois maxi par combat, dure 3 posts)
- Solution de lien (alchimie) : Le contenu de cette fiole durcit à l'air, formant une corde poisseuse comparable à de la soie d'arachnéen. Selon son mode d'administration, elle peut autant servir à immobiliser un ennemi qu'à condamner un passage étroit. (2 fois maxi par combat, dure 2 posts)
- Solution de désastre (alchimie) : La solution instable contenue dans cette fiole provoque un petit maelstrom d'énergie pure qui se déchaîne pendant un certain laps de temps (sans se déplacer) lorsque son conteneur est brisé au sol. (3 fois maxi par combat)
- Flacon d’absorption (alchimie) : La solution contenue dans ce flacon est un gouffre énergétique : tout sort se trouvant trop proche est absorbé par la mixture, qui change alors de couleur. Chaque flacon ne peut ainsi absorber qu'un seul sort, après quoi il est inutile. (2 fois maxi par combat)

Compétences secondaires de votre personnage : 4

- Lecture/écriture
- Lecture des textes anciens
- Maîtrise de l'étiquette
- Connaissance de la langue des Elfes

Objets magiques :
- Anneau Anaura : Une très belle pièce de joaillerie taillée dans trois essences de bois différentes et gravée de runes complexes. Cet anneau magique possède le pouvoir de cacher qu'il est magique.

Histoire de votre personnage :

Je me présente : je m'appelle Lucie, et j'ai 19 ans. Je suis une humaine, mais je suis née et j'ai grandie à Lagisse. Vous trouvez cela surprenant ? C'est que vous ne connaissez pas Delnethïel, haut-mage de la Tour d'Albâtre. Et je vous souhaite de ne jamais le rencontrer.

« - Vois-tu, humaine, nous autres elfes sommes dans une impasse. Alors même que nous sommes une race supérieure aux autres sur tous les plans ou presque, notre nombre réduit nous empêche de réclamer ce qui nous revient de droit. Notre longévité, notre compréhension profonde des mécanismes du monde et de la société, nos prouesses martiales et magiques, notre savoir-faire architectural, tout est réunit pour que nous puissions clamer : 'nous, les elfes, revendiquons l'Orcande, afin d'en faire un paradis sur ce monde.' Et pourtant, ce sont les humains qui peuplent les plaines, les séladiens et les orcs qui grouillent dans les marais, les nains dans les montagnes, les centaures dans les forêts, et même les nagas dans les flots. »

La voix venait d'une haute silhouette portant une longue robe chatoyante. La couleur du tissu était hypnotique, changeant au gré du temps, portant tous le spectre visible à la fois sans pour autant jamais être blanche. Des veines d'énergie y pulsaient doucement, dessinant des arabesques à la beauté envoûtante. Le propriétaire d'une telle merveille n'était pas en reste. Son visage aux traits fins et à la peau pâle était empreint d'un air à la fois sévère et noble. Ses cheveux blonds tombaient doucement sur ses épaules pour dévaler le long de son dos en une cascade d'or qui n'enlevait rien à la virilité de l'elfe. Une tiare de cristal ceignait son front, ornée de différentes gemmes aux même couleurs que le tissu, l'architecture frêle de l'objet renforcée par de subtiles veines d'or qui semblaient tracer un squelette toujours changeant au sein même de l'objet. Mais malgré tout, malgré les longs doigts fins ornés d'anneaux tout aussi remarquables, malgré la posture aristocratique confinant au divin de l'individu, malgré la voix grave à la fois douce, chaleureuse et inquiétante, la petite fille qui lui faisait face, assise sagement sur une chaise de simple bois, et portant une robe de lin de la facture la plus grossière que l'on puisse trouver dans la forêt de Lagisse ; cette petite fille ne pouvait détacher son regard des yeux du haut-elfe.

Car les yeux de Delnethïel étaient ceux d'un véritable archimage. Ils reflétaient la nature de cet être, témoignaient de sa compréhension profonde et de sa maîtrise parfaite de tous les arcanes. Ils luisaient, animés de l'intérieur par toutes les énergies que les mortels pouvaient espérer manier, des plus sombres aux plus éclatantes, des plus douces aux plus dévastatrices. Certains murmuraient que les yeux originaux des archimages avaient été consumés par la magie à force d'y plonger et d'y puiser, et remplacés par l'énergie brute qui alimentait le monde. C'est ce que disaient les domestiques, mais les maîtres et les élèves de la tour se contentaient d'une moue pleine de suffisance pour faire taire les racontars.

« - Et c'est pour cela que tu es là, Lucie. Pour rectifier les choses. Nous, elfes, sommes trop peu pour gérer le monde par nous-même. Mais le jeu des alliances politiques et des dettes d'influence peuvent nous permettre de mener Orcande vers la grandeur. En nous rendant indispensables aux ''grands'' de ce monde, nous pourrons le guider. Toi, Lucie, tu es mon tout premier cobaye : les humains s'adaptent et apprennent, ils sont compatibles à … tous les arts. Et je ferais de toi la plus grande dirigeante humaine de l'histoire. »

Si le terme ''humaine'' avait été prononcé avec un dédain édifiant, le prénom de la fillette, lui, avait dit sur un ton plaisant, caressant. Lucie ne saisirait pas la raison de ce malaise qui l'étreignait avant que, plusieurs années plus tard, elle se surprenne à utiliser les même intonations en s'adressant à son animal de compagnie.


Je suis Lucie, j'ai 12 ans. J'ai 12 ans et pourtant Delnethiël m'assure que j'en sais plus que la plupart des humains. Sur les arts politiques et économiques, mais aussi magiques. J'ai entendu dire que la plupart des "mortels" comme le disent les elfes sont de toute façon illettrés, donc ça ne m'étonne pas. Mais je sais aussi que mon maître attend plus de moi que la simple maîtrise de l'alphabet. Grâce à lui, je vais devenir une reine. C'est en tout cas ce qu'il ne cesse de me répéter.

Je suis née à Lagisse. Mes parents étaient des contrebandiers ayant eu les yeux plus gros que le ventre, qui avaient voulu subtiliser quelques artefacts magiques aux elfes. C'est en tout cas ce que l'on m'a dit. Mon père a été tué, mais ma mère a eu quelques mois de sursis quand il s'est avéré qu'elle portait un enfant. Cela n'aurait pas dû influer, mais l'elfe à la tête des mages de la tour d'Albâtre, une des nombreuses académies de Lagisse, était un excentrique qui voulait mettre certaines théories à l'épreuve. Ses talents magiques avait permis à cet elfe de se hisser au sommet de la hiérarchie de l'académie malgré le fait qu'il soit un homme, et il avait prit de nombreuses dispositions pour que je sois ''sauvée'' … en tant que son familier.

Le savoir n'est pas une arme, c'est un outil. Et Delnethïel était un orfèvre. La vie d'un humain était trop courte pour permettre au haut-elfe de lui transmettre ce qu'il souhaitait, pire encore si l'on considère que son cobaye devait ensuite grandir en influence à l'extérieur de Lagisse, et exercer cette influence pour plusieurs années au crédit du haut elfe. Delnethïel a donc usé de sa magie pour m'aider. Je sais qu'il affecte mon esprit avec, mais il ne m'a jamais dit comment ni pourquoi : je sais juste que, quand j'ai du mal à comprendre une leçon, la journée me semble plus longue que d'habitude. Il a ciselé consciencieusement mon esprit, chaque détail à la fois, dans le but de faire de moi une grande reine.

En pure perte. Ma place à ses côtés m'empêchait de saisir la nature du rôle d'un dirigeant. Et jamais il n'aurait mis des elfes à mon service, c'eut été une faute de goût. C'est pourquoi, à mes 14 ans, il avait décidé de me faire agir sur le monde d'une autre façon : par la magie. Sous sa tutelle, j'ai plongé mon regard au sein du maelstrom d'énergies qui composent le monde. J'ai appris à reconnaître et à influencer les esprits de sa face cachée, pour affecter la réalité. Lorsqu'il me guidait, je comprenais chaque magie intimement, et j'aurais pu toutes les manier à la fois.

Lorsque j'étais livrée à moi-même, mes pouvoirs étaient remarquablement inexistants. Je pouvais traverser les murs en chuchotants aux esprits de la matière, je pouvais devenir autre en souriant aux esprits de la nature … et c'était tout. Un véritable désastre à nouveau. Delnethïel dû se retirer de sa place pour la laisser à une ''jeune'' archimage plus raisonnable, et m'emmena alors dans une demeure plus reculée, où il n'y eut plus que nous et une poignée de domestiques.

Il avait du laisser sa tiare, symbole de son rang, à celle qui lui avait succédé. Sans elle, il me semblait moins imposant, moins régalien, moins parfait. Finalement, il découvrit un art dans lequel je révélait des prédispositions incroyables : l'alchimie. Mais une alchimie elfique, fine et subtile, faite de magie plus que de mélanges. L'art d'instiller l'essence d'un esprit dans de l'eau claire , et de l'y lier pour obtenir l'effet escompté.

Je grandis ainsi, avec une compréhension profonde de la magie sous toutes ses formes, mais incapable de l'utiliser autrement qu'en flacon, ou presque. J'étais un cobaye raté, mais peut-être mon savoir alchimique pourrait-il m'assurer une place de choix dans une académie magique humaine. A partir de là, le haut-elfe espérer pouvoir leurrer des cobayes prometteurs et influents pour valider ses théories et retrouver sa place à l'académie de la Tour d'Albâtre.

« - Ce bâton sculpté contient une améthyste pure, que tu pourras tenter d'enchanter si tu trouves quelqu'un d'apte à le faire. Tes vêtements de voyage sont faits de tissus renforcés : difficiles à déchirer, même s'ils ne valent pas du cuir leur facture criera à la face du monde que tu as été en contact avec des elfes. N'oublie pas tes flacons, tu en auras besoin pour démontrer ton savoir. »

Le haut-elfe observa la jeune fille alors qu'elle se préparait : elle ne portait aucun objet magique ou enchanté à par les fioles qu'elle avait elle-même préparées. D'ici quelques minutes, Delnethïel allait l'envoyer chez les inférieurs pour les irradier de la gloire des hauts elfes. C'était peut-être une bonne chose que l'enfant ne parvienne pas à maîtriser la magie de façon aussi directe qu'un elfe : cela donnerait sans doute l'occasion aux races mineures d'appréhender le savoir-faire elfique et de devenir avide de plus, les leurrant dans ses filets. Ho oui, qu'importe qu'on le considère comme fou, ou que ses actions instillent le malaise chez certains de ses pairs : il rendrait aux elfes le pouvoir de gouverner Orcande, et s'il parvenait à trouver quelque successeur, peut-être même son œuvre traverserait-elle les océans. Mais ce serait là une œuvre de patience, et après deux siècles de préparation, la première touche de sa magnifique toile allait enfin être révélée au monde.

« - Une dernière chose : ferme les yeux et ne tombe pas. »


Je me rappelle encore du vertige. De la spirale spatiale qui m'avait aspirée en un point du monde pour me rejeter à un autre, haletante. Obéissante, je m'étais appuyée sur un arbre pour ne pas tomber. Il me fallut plusieurs minutes pour ajuster mes sens, et je tentai de lancer un sort simple, sans succès encore: mais cela ne coûte guère de tenter encore. Je connaissais les esprits, même si eux ne me prêtaient pas attention : je comprenais leur nature, la façon dont ils influaient le monde, et comment les mages les sollicitaient pour lancer des sorts. Mais j'étais incapable de pratiquer l'exercice de moi-même, sauf à enfermer l'action d'un esprit en bouteille.

J'ai finis par l'accepter. Cela fait plusieurs mois maintenant que je suis hors de Lagisse. Mais Delnethïel avait négligé une part importante de mon éducation : le monde. Je ne connaissais rien à la géopolitique du continent, je n'avais que des bribes de savoir sur les autres races, sur les techniques de survie … malgré tout, il me fallut plusieurs semaines pour réaliser que ce n'était pas moi qui était trop sotte, mais bien lui qui avait été faillible. Mon monde s'était alors écroulé, et j'avais petit à petit réalisé que j'avais été contrôlée et pour ainsi dire ''fabriquée'' depuis mon plus jeune âge.

Je suis arrivée au frontières d'Estandre il y a trois mois, complètement bouleversée et perturbée, sans aucun repère. Ma mission ? Quelle importance cela pouvait-il avoir de montrer de l'alchimie elfique à des gens ? Delnethïel et les siens s'étaient tellement isolés du monde qu'ils en ignoraient tout : et moi je ne savais plus ce que je pouvais croire, à quoi me raccrocher. J'ai été recueillie par un couple du quartier populaire, qui m'ont permis de me remettre de ces véritables ouragans qui avaient secoués mes certitudes.

Je trouvais refuge dans la lecture, mettant à profit ce que je pouvais des leçons du haut-elfe. Plus je lisais, plus je comprenais le monde. Et parce que Delnethïel m'avait enseigné à saisir le sens profond des choses, je réalisais à quel point il m'avait façonnée, à quel point il avait été subtil et parfait … et à quel point la gemme parfaite qu'il avait crée était pourtant inadaptée au bijou sur lequel il avait rêvé de l'enchâsser. A quel point je n'étais qu'une marionnette sans fils, qui dansait pour une audience inattentive.

Puis il fut temps pour moi de quitter ces braves gens. Ma vie n'avait plus de sens mais ce n'était pas une raison pour ne pas commencer à lui en donner. Et puisque c'était effectivement la seule chose que je savais faire, je me mis à suivre presque malgré moi le chemin que le haut-elfe avait tracé pour moi : il me fallait trouver un haut-lieu de magie pour y faire démonstration de l'art subtil de la transsubstantiation. Peut-être trouverais-je là-bas un sens à donner à mon existence.

Et j'allais devoir voyager pour cela. Le second choc que j'avais reçu avait été quand mes généreux bienfaiteurs m'avaient enjoint à ne PAS démontrer mes talents. La magie était mal vue dans ce pays. J'avais grandit en apprenant que c'était le pinacle de la civilisation, que les arts magiques étaient la preuve de l'intelligence des races les pratiquants, et qu'elle en était donc un outil parfait via lequel les guider. Mais ces humains rejetaient la magie. De fait, il n'y avait nul haut-lieu de connaissance en Estandre où je pouvais me rendre, et il me faudrait voyager.
J'avais eu le temps d'en apprendre un peu plus sur les royaumes humains. Tacomnal n'était pas aussi intransigeant avec la magie, mais la golémancie semblait être son seul véritable domaine d'étude. Sans compter que la guerre qui les opposait aux Estanols risquait de jouer en ma défaveur lorsqu'ils remarqueraient que je venais de l'est. De fait, ma meilleure option était le sud. Telbara.

Un pays étrange et éclectique, que les Estanols enviaient pour sa prospérité tout en le méprisant pour le nombre de races qui y vivaient. Mes bienfaiteurs étaient différents en cela qu'ils se moquaient de savoir si les humains valaient plus ou moins que d'autres races, mais la chance avait voulu que je tombe sur un couple soucieux de m'éviter des soucis. Ils m'avaient enseigné les grandes lignes de ce que chaque pays pensait des autres, et des autres races, de la magie aussi. Grâce à ces informations et aux débuts de mon éducation, j'avais rapidement pu me mêler aux autochtones, et je ne doutais pas de pouvoir en faire autant n'importe où.

C'était en entendant parler de la tour de l'aurore que j'avais finalement décidé de me diriger vers le sud. C'était la seule structure dédiée à la magie dont j'avais entendu parler, et qui soit assez connue pour qu'on en parle dans un autre royaume. Je ne savais rien des lieux habités par les non-humains (sauf Telbara qui accueillait tous les êtres pensants), et c'était donc là-bas que se trouvait le seul but que je pouvais me fixer pour le moment.
Athyl
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