Trois tueurs, aucune classe..
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Trois tueurs, aucune classe..
Les secondes passent. les jours défilent et les saisons s'interchangent. Le monde change, moi, je reste. Je ne suis pas libre, pas vivant. Toujours emprisonné par ma guilde, je demeure un simple homme de main, de la même espèce que ceux qu'on élimine à la première tentative de départ. Un jour je m'en irais. Je braverais les dangers, passerais les assassins de la guilde, triompherais de cette épave qui se croit organisation fleurissante. Oui, un jour je serais au dessus. Pas libre, ni leur égal, je serais supérieur à toutes ces erreurs de la nature. Qui croient mériter mieux que la mort, que la servitude, que la soumission. J'ai été élevé comme un soldat, je suis devenu adulte en tant qu'assassin, et je deviendrais libre en tant que roi. Oui, ce rêve est délicieux. Rêve qui ne sera rien de plus que la vérité quand j'aurais triomphé de mes chaînes. Quand je n'aurais plus à écouter et obéir à ces futiles paroles. Quelles paroles? CES paroles...
-Un traître à chasser. Il veut raffler une affaire de l'organisation et l'or avec. C'est vers port-barbe. Reviens moi en un seul morceau mon chou.
C'était la voix de ma supérieur, Krila, qui m'énonça une énième mission. La encore un déserteur à chasser. Un couillon qui n'a pas attendu d'effacer ses traces ou de trouver des boucliers humains. Pas comme moi en somme. Peut être devrais-je me joindre à cette vague de révolte? Ce n'est de toute façon pas comme si la guilde pouvait éternellement gérer ses fuyards. Elle s'écroulera dès que les piliers de l'édifice prouver ont par leur départ qu'ILS étaient les mûrs porteurs. Cependant, je devais encore obéir, je n'avais pas effacé les preuves, les portraits et les informations qui permettraient à la guilde de me retrouver. En attendant de les découvrir et de les voir partir dans un amas de cendre, je ne pouvais faire qu'une chose. Je ne pu répondre qu'une seule stupidité...
-J'irais...
La demi-sang blonde qui se tenait devant moi, assise dans son fauteuil faussement confortable à la vue de sa position, afficha un sourire satisfait par ma réponse rapide et sans objection. Son visage affichait également un regard méfiant et menaçant. Pas naturellement: elle voulait clairement me menacer. Cette réponse sans sauvagerie aucune que j'avais lâché sans réfléchir était signe de lassitude. J'étais las d'obéir, de courber l'échine face à cette guilde. Las de rester parmis eux. Las de ne pas encore avoir pris la poudre d'escampette en foutant le feu à cette base. Tout cela, Krila le savait, et elle ne me laisserait pas le droit de vivre si j'avais la mauvaise idée de ne pas faire tout ça d'un coup dans le dos. Elle me le faisait comprendre par ses simples yeux bleus. Elle parle comme une idiote, elle agit comme une idiote. Mais elle est dangereuse. Le seul réel obstacle à ma fuite en somme. Obstable quime salua dela main pour dire...
-Le suicidaire que tu dois tuer n'a pas effacé ses traces, son portrait est devant l'entrée. On sait qu'il a l'intention de tuer une de nos cibles en gardant la récompense. Par contre, il a cramé tout les documents. On a pas d'informations précise sur sa cible. On sait juste que la personne que ta cible veut buter est souvent en armure de plates.
Sur ces mots, elle m'invita à saisir la poignée de la porte de chêne fermant son bureau, pour sortir. Je pris sur le chemin le morceau de parchemin sur le quel s'afficha les informations à propos de ma cible... il est donc partit pour buter la cible d'un assassinat et toucher la récompense au lieu de la donner à l'organisation? C'était une réflexion suffisamment intense pour que, de la sortie de la base jusqu'à l'arrivé vers le village de sent-la-pisse avoisinant port-barbe, cette foutu voix dans ma tête se permit de m'exposer son avis...
L'appât du gain, stupide raison de mourir n'est-il pas? Presque aussi stupide que de pourrir pour des faibles ne désirant que ta servitude pour une grandeur illusoire et éphémère.
-Tu n'as pas à me raconter ta vie. J'ai déjà prévu de quiter la guilde et aucun besoin de compagnie pour la route. Je n'ai pas besoin de toi pour me dire comment je dois faire couler le sang de ces enfoirés.
-Tu n'as rien prévu pauvre esclave. Tu ne fais que prier. Or, dame chance est une déesse ingrate qui ne t'aidera jamais. Je commence à te trouver ennuyeux pauvre esclave...
** sud de port-barbe. Village de Tissera **
A peine arrivais-je vers le village, que j'eu la chance de constater que j'avais raison... le lieu avait beau être proche de la ville de port-barbe, c'était un beau tas de sent-la-pisse des êtres inférieurs jonchaient les chemins de campagne. Des fermiers qui croyaient que respirer était une raison suffisante pour sourire et se marrer à gorge déployée, de leur voix irritante. Je finis par m'approcher du centre du village, parsemé de chemins tracés dans la terre à l'aide d'outils rudimentaire. Ici, quelques gamins jouaient sur la place tandis que le tisserand locale tardait à ouvrir sà boutique. L'ambiance était pesante, je ne saurai dire pourquoi mais les enfants regardaient souvent le soleil, comme pour vérifier l'heure. C'est pourtant pas bien compliqué. C'était l'aube il y a pas trop longtemps. Curieux de savoir ou se situait ma cible, j'allai interpeller un enfant...
-Hé les autochtones. Vous avez vu un homme en armure de plates? Cinq pièces de cuivre à celui qui me livre une réponse satisfaisante.
-V-vous parlez de l'homme à l'armure sombre?
-possible.
-On l'a pas vu mais il paraît qu'il va passer par notre village. Personne le connaît vraiment dans le coin. Mais il y a plein de sales rumeurs à son sujet et il a été aperçu pour la dernière fois au nord. Un autre monsieur nous a déjà posé la même question que vous hier. Je crois qu'il l'attend.
Tant d'informations de la part d'une si petite tête. Ainsi donc la cible de ma cible allait essuyer une embuscade dans le coin et j'allais juste devoir essuyer le restes? Quelle affaire simple en apparence. Je me dois tout de même de conserver ma prudence. Je resterais dans le coin, à regarder le nord, attendant patiemment que ma cible se dévoile à la vue du riche guerrier. Contre la façade d'un mur aléatoire, j'attendrais jusqu'au crépuscule si il le faut.
-Un traître à chasser. Il veut raffler une affaire de l'organisation et l'or avec. C'est vers port-barbe. Reviens moi en un seul morceau mon chou.
C'était la voix de ma supérieur, Krila, qui m'énonça une énième mission. La encore un déserteur à chasser. Un couillon qui n'a pas attendu d'effacer ses traces ou de trouver des boucliers humains. Pas comme moi en somme. Peut être devrais-je me joindre à cette vague de révolte? Ce n'est de toute façon pas comme si la guilde pouvait éternellement gérer ses fuyards. Elle s'écroulera dès que les piliers de l'édifice prouver ont par leur départ qu'ILS étaient les mûrs porteurs. Cependant, je devais encore obéir, je n'avais pas effacé les preuves, les portraits et les informations qui permettraient à la guilde de me retrouver. En attendant de les découvrir et de les voir partir dans un amas de cendre, je ne pouvais faire qu'une chose. Je ne pu répondre qu'une seule stupidité...
-J'irais...
La demi-sang blonde qui se tenait devant moi, assise dans son fauteuil faussement confortable à la vue de sa position, afficha un sourire satisfait par ma réponse rapide et sans objection. Son visage affichait également un regard méfiant et menaçant. Pas naturellement: elle voulait clairement me menacer. Cette réponse sans sauvagerie aucune que j'avais lâché sans réfléchir était signe de lassitude. J'étais las d'obéir, de courber l'échine face à cette guilde. Las de rester parmis eux. Las de ne pas encore avoir pris la poudre d'escampette en foutant le feu à cette base. Tout cela, Krila le savait, et elle ne me laisserait pas le droit de vivre si j'avais la mauvaise idée de ne pas faire tout ça d'un coup dans le dos. Elle me le faisait comprendre par ses simples yeux bleus. Elle parle comme une idiote, elle agit comme une idiote. Mais elle est dangereuse. Le seul réel obstacle à ma fuite en somme. Obstable quime salua dela main pour dire...
-Le suicidaire que tu dois tuer n'a pas effacé ses traces, son portrait est devant l'entrée. On sait qu'il a l'intention de tuer une de nos cibles en gardant la récompense. Par contre, il a cramé tout les documents. On a pas d'informations précise sur sa cible. On sait juste que la personne que ta cible veut buter est souvent en armure de plates.
Sur ces mots, elle m'invita à saisir la poignée de la porte de chêne fermant son bureau, pour sortir. Je pris sur le chemin le morceau de parchemin sur le quel s'afficha les informations à propos de ma cible... il est donc partit pour buter la cible d'un assassinat et toucher la récompense au lieu de la donner à l'organisation? C'était une réflexion suffisamment intense pour que, de la sortie de la base jusqu'à l'arrivé vers le village de sent-la-pisse avoisinant port-barbe, cette foutu voix dans ma tête se permit de m'exposer son avis...
L'appât du gain, stupide raison de mourir n'est-il pas? Presque aussi stupide que de pourrir pour des faibles ne désirant que ta servitude pour une grandeur illusoire et éphémère.
-Tu n'as pas à me raconter ta vie. J'ai déjà prévu de quiter la guilde et aucun besoin de compagnie pour la route. Je n'ai pas besoin de toi pour me dire comment je dois faire couler le sang de ces enfoirés.
-Tu n'as rien prévu pauvre esclave. Tu ne fais que prier. Or, dame chance est une déesse ingrate qui ne t'aidera jamais. Je commence à te trouver ennuyeux pauvre esclave...
** sud de port-barbe. Village de Tissera **
A peine arrivais-je vers le village, que j'eu la chance de constater que j'avais raison... le lieu avait beau être proche de la ville de port-barbe, c'était un beau tas de sent-la-pisse des êtres inférieurs jonchaient les chemins de campagne. Des fermiers qui croyaient que respirer était une raison suffisante pour sourire et se marrer à gorge déployée, de leur voix irritante. Je finis par m'approcher du centre du village, parsemé de chemins tracés dans la terre à l'aide d'outils rudimentaire. Ici, quelques gamins jouaient sur la place tandis que le tisserand locale tardait à ouvrir sà boutique. L'ambiance était pesante, je ne saurai dire pourquoi mais les enfants regardaient souvent le soleil, comme pour vérifier l'heure. C'est pourtant pas bien compliqué. C'était l'aube il y a pas trop longtemps. Curieux de savoir ou se situait ma cible, j'allai interpeller un enfant...
-Hé les autochtones. Vous avez vu un homme en armure de plates? Cinq pièces de cuivre à celui qui me livre une réponse satisfaisante.
-V-vous parlez de l'homme à l'armure sombre?
-possible.
-On l'a pas vu mais il paraît qu'il va passer par notre village. Personne le connaît vraiment dans le coin. Mais il y a plein de sales rumeurs à son sujet et il a été aperçu pour la dernière fois au nord. Un autre monsieur nous a déjà posé la même question que vous hier. Je crois qu'il l'attend.
Tant d'informations de la part d'une si petite tête. Ainsi donc la cible de ma cible allait essuyer une embuscade dans le coin et j'allais juste devoir essuyer le restes? Quelle affaire simple en apparence. Je me dois tout de même de conserver ma prudence. Je resterais dans le coin, à regarder le nord, attendant patiemment que ma cible se dévoile à la vue du riche guerrier. Contre la façade d'un mur aléatoire, j'attendrais jusqu'au crépuscule si il le faut.
Tokran- Bon
- Race : Homme-lézard
Re: Trois tueurs, aucune classe..
L'aube, la renaissance du soleil, le ciel d'azur, la rosée perlant sur l'herbe, symbole de renouveau, d'espoir, Archeon est de ceux qui y voient une perspective de possibilités. Optimistes, le premier pas vers son grand projet accompli alors qu'il posait avec un sourire sa mains sur la poche de sa selle contenant l'objet de sa satisfaction. La prochaine étape était Telbara, et bien que quelques peut usé par sa traversé des grandes plaines, sa conviction et sa détermination se voyaient pousser des ailes en cet instant alors qu'il se relançait au trot sur la route à moitié pavée tranchant les Garnavarelles.
Midi venait de passer, la main en visière, observant l'astre haut dans le ciel, l'air frai venant du Nord en masquait totalement la chaleur, et prévoyant de galoper ainsi encore une bonne partie de la journée, Archeon choisit, une fois dépassé Port Barbe qu'il ferait halte le soir dans le premier hameau qui se présenterait à lui, souhaitant éviter même les zones urbaines les plus modestes.
Ainsi c'est dans l'entremise d'un bosquet qu'il aperçu dans le lointain l'esquisse des quelques toit éparses qui ferait selon lui « bien l'affaire » et mis pied à terre afin d'enlever son armure pour parachever son approche incognito. Attachant son cheval dans un groupement de buissons c'est contre la souche d'un arbre qu'il se mis à l’œuvre alors que des bruits de sabots se faisait entendre peu à peu au loin, le stoppant dans son geste. Tel un limier à l'arrêt, il se figea, retenant un instant sa respiration alors que ses pensées s'ordonnaient.
*Un seul cavalier, il ne me trouvera pas de toute façon je me suis enfoncé loin de la route... en même temps … je n'ai croisé personne aujourd'hui et puis il ne faudrait pas gâcher cette humeur par un manque d'exercice... non allons, soyons magnanime, moins aujourd'hui, plus demain !*
Pourtant les bruits de sabots se stoppèrent bientôt, à sa hauteur sur la route menant au hameau, Archeon, confiant, et de si bonne humeur qu'il misait sur une coïncidence, continua sa besogne, ôtant son heaume. C'est alors soupirant qu'il haussa le ton, parlant presque pour le ciel alors qu'une lame se pressait contre la gorge, la pression d'une main se faisant ressentir dans son dos :
-A défaut de l'approche appliques-toi pour ça par contre ...
Et avec un large sourire il invoqua sa forme d'ombre qui l’enveloppa alors que la pression de la lame, tel un rasoir, commençait à glisser le long de sa jugulaire. Se retournant d'un bon il découvrit son assassin, vêtu d'une cape de jais et d'un cuir de la même couleur mais de si mauvaise facture qu'Archeon en eu presque pitié, et la stature de son porteur n'était pas très gaillarde non plus. Cette dernière constatation n’empêcha pas le chevalier noir de trancher en deux la silhouette du malfaiteur qui tomba à genoux, les bras ballant, lâchant son arme, alors que le symboles rougeoyant sur le torse d'Archeon, hypnotisant son adversaire, disparaissait comme son sortilège. Le chevalier se saisit alors du col de son adversaire de ses deux poings gantés, et l'élevant à quelques centimètres du sol devant lui, d'un coup de tête, récupéra un peut d'attention de la part du déboussolé, plongeant son regard dans le sien alors qu'il reprenait de sa voie Tyranique :
-J’étais de bonne humeur aujourd'hui ! Presque pas envie de tuer quelqu'un et de le pendre avec ses entrailles à un arbres avec un verset de mon livre gravé sur le torse... Archeon regarda un instant ailleurs, maintenant son interlocuteur soulevé il continua, énervés, pourtant las, et puis c'est quoi cette technique, c'est moderne c'est ça ? De foncer au galop vers sa cible, c'est une route pavé ça, PAVE ! On t'entend à une lieu ! Et puis ça s’arrête juste à côté et ça attaque en plein jour, la cible éveillé, alors qu'on ne sait rien de ses capacité ? C'est une sorte de triple bluff ? Non mais à par le fait que tu sois une chèvre moi je passe pour quoi dans tout ça !
Archeon projeta violemment son assassin contre la souche, il y eu un crac, on aurait su dire si cela venait du bois ou des os du malfaiteur. N'en ayant cure, Archeon reprit, marchant en rond, menaçant son interlocuteur vaguement de son épée :
-La cible des chèvres, voilà! Une cible digne des tueurs les plus pitoyables du continent non mais sérieusement la je ne sais pas mais ... je suis vexé je crois !
C'est alors qu'au milieu de sa dithyrambe, Archeon observa le larron tenter de récupérer son arme, traînant sur le sol, exécré, il s'avança, décidé, vers ce dernier :
-Oui, bon, tu sais quoi ? J'ai pas le temps, j'ai une grosse journée de route demain, et je me dois d'être à l'heure … ça commençait si bien pourtant aujourd'hui.
Tranchant dans son élan, presque sans le regarder, la tête de son interlocuteur, essuyant son arme dans ses vêtement avant de lui faire les poches, il continua sa tirade dans sa tête.
*Non mais franchement... ah ! Voila le manifeste... bon bah voilà nous y sommes, la cible d'assassins sous contrat ... mais quel organisme de brêles dites donc...ou alors je n'ai pas encore assez de poids...je ne fais pas sérieux ? Je vais vous en donner moi du sérieux ! Non....c'est bon...calme toi ...belle journée....pile à l'heure...on va à Telbara...on prend le bâtiment et-on-se-casse … voilà on souffle... on cramera un village, on fera des sculptures humaines une autre fois, voilà ! *
Retrouvant sa contenance, il rééquipa les pièces d'armures qu'il avait retiré plus tôt et c'est ainsi qu'il reprit, tout harnaché, la route du hameau.
*Vus la taille du hameau, le premier qui me cherche je l'ouvre en deux et mon feu de cheminé ce soir sera l'incendie de leurs corps, si je suis listé il pourrait y en avoir d'autres.... si l n'y a pas de gardes on va quand même essayer de sa la jouer discret, passer la nuit au cal…. non …. attendez... je n'y crois pas, non mais franchement c'est comique à ce niveau ! *
Archeon avait laissé vagabonder son esprit toute l’après midi, allant au trot, avalant la route sinueuse menant au hameau, perdu dans ses pensée dont il fut tiré une fois son cheval planté au milieu de la place. Ayant repensé durant tout le trajet au sceau de la guilde d'assassins à ses trousses, son regard se perdant dans la foule se posa avec insistance sur un personne en particulier, suspicieux, en retrait. Ce n'est qu'une fois se concentrant sur l'homme-lézard qu'il remarqua la marque des assassins en plein milieu de son visage, descendant de son cheval, le laissant en plein milieu de la rue, il fonça droit vers l'homme-lezard, ôtant son casque d'une main et accompagnant la parole au geste de l'autre dans l'espoir que cela retarderait l'inévitable attaque :
-Non mais la c'est trop, juste, juste deux mots quoi ! Moi je veux bien jouer à ce petit jeu la pendant des mois mais il va falloir instaurer des règles quoi, un peut de professionnalisme!
Arrivé à la hauteur de son interlocuteur, Archeon continua, plus calme, arborant des gestes pacifiques, prenant à parti l'homme lézard afin de n'être pas être entendu par la légère foule, vérifiant du coin de l'œil sa monture de temps à autres :
-Franchement... franchement non mais c'est quoi ça, en plein sur la place publique, CE symbole en plein sur la face, vous voulez un panneau ? Archeon sorti le contrat seulement taché de quelques perles vermeilles et en montra le dessin qui faisait l'objet de son argumentaire à son interlocuteur, Je veux dire,les bras m'en tombent la., vous avez du attendre quoi … le soleil va se coucher dans deux trois heures ça fait.... vous avez fait le pet minimum la moitié de la journée plutôt que d'aller aider l'autre fornicateur de mouches ! Vous ne pouviez pas au moins vous y mettre à deux ? Ou alors vous étiez trop occupé à brasser de l'air ici je sais pas non ? Je suis vraiment désolé mais la … je veux dire c'est quoi votre organisation la, vous êtes des nouveaux dans le métier et vous savez pas trop comment faire ? Je suis tout en bas de la liste vous vouliez commencer léger c'est ça ? Je vais pas vous apprendre votre métiers mon vieux mais... non mais excusez moi, mon attitude présente est tout à fait déplacée, c'est juste que....c'est dur pour moi aussi vous savez ? Je passe pour une cible à la hauteur de ses assassins quoi … c'est pas facile de monter un nouvel ordre pour apporter ruine, chaos, meurtre, vices tout ça... en plus d'habitudes je suis tout à fait enclin à votre métier, j'aime beaucoup ce que vous faites... non mais entre l'autre et vous là, le prochain il m'attaque en pleine rue avec un jambon c'est ça ? Enfin bon.
Remettant son heaume en place après un long soupir, il tenta de rattraper le désarroi de son interlocuteur, la mains sur le pommeau de son épée et sa voix profonde revenue :
-Allez, soyons professionnels, essayons de rattraper tout ça car je m'égare, que diriez-vous qu'on se trouve un champs aux abords du village, discret, on se récupère chacun, vous votre contrat, moi mon humeurs, et on joue à s'entre-tuer. Le gagnant à le droit et la liberté de faire ce qu'il veut de ce trou paumé pour la soirée. Qu'en dites-vous ?
Offrant la route vers l'extérieur du village de sa main, c'est de profil qu'Archeon, droit comme un I, attendit la réponse de son interlocuteur qui, il s'y préparait, pourrait très bien être l'engagement direct du combat.
Midi venait de passer, la main en visière, observant l'astre haut dans le ciel, l'air frai venant du Nord en masquait totalement la chaleur, et prévoyant de galoper ainsi encore une bonne partie de la journée, Archeon choisit, une fois dépassé Port Barbe qu'il ferait halte le soir dans le premier hameau qui se présenterait à lui, souhaitant éviter même les zones urbaines les plus modestes.
Ainsi c'est dans l'entremise d'un bosquet qu'il aperçu dans le lointain l'esquisse des quelques toit éparses qui ferait selon lui « bien l'affaire » et mis pied à terre afin d'enlever son armure pour parachever son approche incognito. Attachant son cheval dans un groupement de buissons c'est contre la souche d'un arbre qu'il se mis à l’œuvre alors que des bruits de sabots se faisait entendre peu à peu au loin, le stoppant dans son geste. Tel un limier à l'arrêt, il se figea, retenant un instant sa respiration alors que ses pensées s'ordonnaient.
*Un seul cavalier, il ne me trouvera pas de toute façon je me suis enfoncé loin de la route... en même temps … je n'ai croisé personne aujourd'hui et puis il ne faudrait pas gâcher cette humeur par un manque d'exercice... non allons, soyons magnanime, moins aujourd'hui, plus demain !*
Pourtant les bruits de sabots se stoppèrent bientôt, à sa hauteur sur la route menant au hameau, Archeon, confiant, et de si bonne humeur qu'il misait sur une coïncidence, continua sa besogne, ôtant son heaume. C'est alors soupirant qu'il haussa le ton, parlant presque pour le ciel alors qu'une lame se pressait contre la gorge, la pression d'une main se faisant ressentir dans son dos :
-A défaut de l'approche appliques-toi pour ça par contre ...
Et avec un large sourire il invoqua sa forme d'ombre qui l’enveloppa alors que la pression de la lame, tel un rasoir, commençait à glisser le long de sa jugulaire. Se retournant d'un bon il découvrit son assassin, vêtu d'une cape de jais et d'un cuir de la même couleur mais de si mauvaise facture qu'Archeon en eu presque pitié, et la stature de son porteur n'était pas très gaillarde non plus. Cette dernière constatation n’empêcha pas le chevalier noir de trancher en deux la silhouette du malfaiteur qui tomba à genoux, les bras ballant, lâchant son arme, alors que le symboles rougeoyant sur le torse d'Archeon, hypnotisant son adversaire, disparaissait comme son sortilège. Le chevalier se saisit alors du col de son adversaire de ses deux poings gantés, et l'élevant à quelques centimètres du sol devant lui, d'un coup de tête, récupéra un peut d'attention de la part du déboussolé, plongeant son regard dans le sien alors qu'il reprenait de sa voie Tyranique :
-J’étais de bonne humeur aujourd'hui ! Presque pas envie de tuer quelqu'un et de le pendre avec ses entrailles à un arbres avec un verset de mon livre gravé sur le torse... Archeon regarda un instant ailleurs, maintenant son interlocuteur soulevé il continua, énervés, pourtant las, et puis c'est quoi cette technique, c'est moderne c'est ça ? De foncer au galop vers sa cible, c'est une route pavé ça, PAVE ! On t'entend à une lieu ! Et puis ça s’arrête juste à côté et ça attaque en plein jour, la cible éveillé, alors qu'on ne sait rien de ses capacité ? C'est une sorte de triple bluff ? Non mais à par le fait que tu sois une chèvre moi je passe pour quoi dans tout ça !
Archeon projeta violemment son assassin contre la souche, il y eu un crac, on aurait su dire si cela venait du bois ou des os du malfaiteur. N'en ayant cure, Archeon reprit, marchant en rond, menaçant son interlocuteur vaguement de son épée :
-La cible des chèvres, voilà! Une cible digne des tueurs les plus pitoyables du continent non mais sérieusement la je ne sais pas mais ... je suis vexé je crois !
C'est alors qu'au milieu de sa dithyrambe, Archeon observa le larron tenter de récupérer son arme, traînant sur le sol, exécré, il s'avança, décidé, vers ce dernier :
-Oui, bon, tu sais quoi ? J'ai pas le temps, j'ai une grosse journée de route demain, et je me dois d'être à l'heure … ça commençait si bien pourtant aujourd'hui.
Tranchant dans son élan, presque sans le regarder, la tête de son interlocuteur, essuyant son arme dans ses vêtement avant de lui faire les poches, il continua sa tirade dans sa tête.
*Non mais franchement... ah ! Voila le manifeste... bon bah voilà nous y sommes, la cible d'assassins sous contrat ... mais quel organisme de brêles dites donc...ou alors je n'ai pas encore assez de poids...je ne fais pas sérieux ? Je vais vous en donner moi du sérieux ! Non....c'est bon...calme toi ...belle journée....pile à l'heure...on va à Telbara...on prend le bâtiment et-on-se-casse … voilà on souffle... on cramera un village, on fera des sculptures humaines une autre fois, voilà ! *
Retrouvant sa contenance, il rééquipa les pièces d'armures qu'il avait retiré plus tôt et c'est ainsi qu'il reprit, tout harnaché, la route du hameau.
*Vus la taille du hameau, le premier qui me cherche je l'ouvre en deux et mon feu de cheminé ce soir sera l'incendie de leurs corps, si je suis listé il pourrait y en avoir d'autres.... si l n'y a pas de gardes on va quand même essayer de sa la jouer discret, passer la nuit au cal…. non …. attendez... je n'y crois pas, non mais franchement c'est comique à ce niveau ! *
Archeon avait laissé vagabonder son esprit toute l’après midi, allant au trot, avalant la route sinueuse menant au hameau, perdu dans ses pensée dont il fut tiré une fois son cheval planté au milieu de la place. Ayant repensé durant tout le trajet au sceau de la guilde d'assassins à ses trousses, son regard se perdant dans la foule se posa avec insistance sur un personne en particulier, suspicieux, en retrait. Ce n'est qu'une fois se concentrant sur l'homme-lézard qu'il remarqua la marque des assassins en plein milieu de son visage, descendant de son cheval, le laissant en plein milieu de la rue, il fonça droit vers l'homme-lezard, ôtant son casque d'une main et accompagnant la parole au geste de l'autre dans l'espoir que cela retarderait l'inévitable attaque :
-Non mais la c'est trop, juste, juste deux mots quoi ! Moi je veux bien jouer à ce petit jeu la pendant des mois mais il va falloir instaurer des règles quoi, un peut de professionnalisme!
Arrivé à la hauteur de son interlocuteur, Archeon continua, plus calme, arborant des gestes pacifiques, prenant à parti l'homme lézard afin de n'être pas être entendu par la légère foule, vérifiant du coin de l'œil sa monture de temps à autres :
-Franchement... franchement non mais c'est quoi ça, en plein sur la place publique, CE symbole en plein sur la face, vous voulez un panneau ? Archeon sorti le contrat seulement taché de quelques perles vermeilles et en montra le dessin qui faisait l'objet de son argumentaire à son interlocuteur, Je veux dire,les bras m'en tombent la., vous avez du attendre quoi … le soleil va se coucher dans deux trois heures ça fait.... vous avez fait le pet minimum la moitié de la journée plutôt que d'aller aider l'autre fornicateur de mouches ! Vous ne pouviez pas au moins vous y mettre à deux ? Ou alors vous étiez trop occupé à brasser de l'air ici je sais pas non ? Je suis vraiment désolé mais la … je veux dire c'est quoi votre organisation la, vous êtes des nouveaux dans le métier et vous savez pas trop comment faire ? Je suis tout en bas de la liste vous vouliez commencer léger c'est ça ? Je vais pas vous apprendre votre métiers mon vieux mais... non mais excusez moi, mon attitude présente est tout à fait déplacée, c'est juste que....c'est dur pour moi aussi vous savez ? Je passe pour une cible à la hauteur de ses assassins quoi … c'est pas facile de monter un nouvel ordre pour apporter ruine, chaos, meurtre, vices tout ça... en plus d'habitudes je suis tout à fait enclin à votre métier, j'aime beaucoup ce que vous faites... non mais entre l'autre et vous là, le prochain il m'attaque en pleine rue avec un jambon c'est ça ? Enfin bon.
Remettant son heaume en place après un long soupir, il tenta de rattraper le désarroi de son interlocuteur, la mains sur le pommeau de son épée et sa voix profonde revenue :
-Allez, soyons professionnels, essayons de rattraper tout ça car je m'égare, que diriez-vous qu'on se trouve un champs aux abords du village, discret, on se récupère chacun, vous votre contrat, moi mon humeurs, et on joue à s'entre-tuer. Le gagnant à le droit et la liberté de faire ce qu'il veut de ce trou paumé pour la soirée. Qu'en dites-vous ?
Offrant la route vers l'extérieur du village de sa main, c'est de profil qu'Archeon, droit comme un I, attendit la réponse de son interlocuteur qui, il s'y préparait, pourrait très bien être l'engagement direct du combat.
Archeon- Novice
- Race : Humain
Re: Trois tueurs, aucune classe..
Les bras croisés et le bâton appuyé sur un mur, j'attendais. L'ennui se faisait de plus en plus pesant au fil des secondes et je commençais à regretter d'avoir accepté cette putain de mission... enfin... accepté, c'est vite dit. Le luxe de choisir ne me fut pas offert par la magnanimité de mes supérieurs. Pensant à toutes les belles expériences que j'aurais pu faire sur le corps de ma plus récente victime, je me languissais en silence à l'ombre. Alors que je regrettai amèrement cette perte de temps subie comme une flèche dans le cœur, je vis débarquer au loin une ombre. La présumée victime de ma cible venait d’apparaître dans sa sombre armure, à côté du village. Celui-ci s'apprêtait à venir passer la nuit. Bonne nouvelle qu'était sa venue, si il était la, ma cible n'allait pas tarder à s'exciter légèrement avant de tenter de l'assassiner dans le premier coin sombre. C'est un jeune un peu inexpérimenté. Il réfléchira pas bien loin. Tout ce que j'ai à faire c'est zieuter cet homme en armure qui me fait... des grands signes et qui se met à baragouiner après s'être rapproché...
-Non mais la c'est trop, juste, juste deux mots quoi ! Moi je veux bien jouer à ce petit jeu la pendant des mois mais il va falloir instaurer des règles quoi, un peut de professionnalisme!
...Pardon? Répondis-je franchement perplexe.
Ma cible secondaire, une fois arrivé à mes côtés, se mit à... m'expliquer comment bien la tuer? Comment faire mon boulot... Comme quoi il adore ce qu'on fait, mais il est vexcé de passer pour une cible à la hauteur de ses assa...
*Oh putain j'ai compris*
Sauf erreur de ma part, ma cible lui était déjà tombé dessus et avait échoué de manière lamentable. Je ne détectais pas la moindre blessure sur celui que j’espérais retrouver mort. Le fait est qu'il savait que je ne lui voulais pas forcément du bien. Bon à la rigueur je lui voulais pas du mal non plus, c'était qu'un bonus à mes yeux. Mais était-ce évident pour lui? Non ça ne l'était pas à la vu de son monologue interminable et presque vexant à la longue. Mais plus comique encore est la fin de son petit discours. Après un petit soupir, le géant qui aurait été intimidant si moins... particulier mentalement, me lâcha sans pression une proposition sortie des limbes du plus écervelé des cerveaux...
-Allez, soyons professionnels, essayons de rattraper tout ça car je m'égare, que diriez-vous qu'on se trouve un champs aux abords du village, discret, on se récupère chacun, vous votre contrat, moi mon humeurs, et on joue à s'entre-tuer. Le gagnant à le droit et la liberté de faire ce qu'il veut de ce trou paumé pour la soirée. Qu'en dites-vous ?
*Mais il est malade!*
*Pour ma part, je le trouve fort sympathique.* se permit d'ajouter la seconde voix habitant mon esprit.
Cette proposition de duel puait la bouse, de par son aspect illogique et le manque d'intérêt que j'avais à en tuer. Le point principale étant que mes sorts ne sont pas faits pour contrer des types en armure lourde, surtout que ce dernier semblait savoir se servir de son arme. Probablement mieux que moi, par ailleurs. Inutile de préciser en plus le fait que sa vie, sa mort, j'en ai rien à carrer. C'est pas mon boulot à moi.
Alors, euh oui... mais le problème est que, n'y voyez aucune offense, je... ben en fait que vous mourriez j'en ai un peu rien à faire. Je m'explique, moi en fait, je suis pas venu pour vous. L'autre oui, moi non. Après je veux bien vous buter moi, ça m'empêchera pas de dormir la nuit, hein? Mais j'ai pas spécialement d'intérêt à le faire. Surtout que vous avez un peu fait mon boulot vu que "l'autre" comme vous dites, c'était lui que je devais zigouiller... Après, je ne refuse pas votre proposition en duel, mais honnêtement c'est pas ça qui arrondira les fins de mois, j'suis pas payé...
Tout les arguments cités étaient vrais, mais j'ai volontairement omis le plus important: Je suis pas certain de savoir crever un type en armure de plate complète. Je ne pouvais tirer aucun bénéfice de sa mort, et je pouvais tirer MA mort de ce duel... Nan franchement, j'avais qu'a refuser poliment sans laisser de réel moyen civilisé d'accepter le duel en reprenant ma phrase. Je me levai alors du mur sur le quel j'étais resté collé par les paroles de mon interlocuteur, je me saisi de mon bâton plus comme une canne qu'une arme, pour rouvrir ma gueule...
-D'autant plus que le droit de vie ou de mort sur un village de bouseux, c'est pas que ça m'enchante pas hein? Mais... Les pisseux locaux j'en ai pas non plus grand chose à faire. Après...Non au duel, non au duel*Oui! Oui!* Votre proposition la...C'est une proposition de merde *C'est une belle occasion de festoyer avec notre nouvel ami.*Si vous y tenez je vais pas m'y opposer. Merde! *Gagné.*
Cette putain de voix, c'est la première fois qu'elle réussit à me faire le coup, je me suis sentis comme ramollit l'espace d'un instant. Plus con que d'ordinaire... Toujours stupéfait de cette première réelle influence de ma seconde personnalité, je priais pour une réponse intelligente de mon... probable adversaire.
-Non mais la c'est trop, juste, juste deux mots quoi ! Moi je veux bien jouer à ce petit jeu la pendant des mois mais il va falloir instaurer des règles quoi, un peut de professionnalisme!
...Pardon? Répondis-je franchement perplexe.
Ma cible secondaire, une fois arrivé à mes côtés, se mit à... m'expliquer comment bien la tuer? Comment faire mon boulot... Comme quoi il adore ce qu'on fait, mais il est vexcé de passer pour une cible à la hauteur de ses assa...
*Oh putain j'ai compris*
Sauf erreur de ma part, ma cible lui était déjà tombé dessus et avait échoué de manière lamentable. Je ne détectais pas la moindre blessure sur celui que j’espérais retrouver mort. Le fait est qu'il savait que je ne lui voulais pas forcément du bien. Bon à la rigueur je lui voulais pas du mal non plus, c'était qu'un bonus à mes yeux. Mais était-ce évident pour lui? Non ça ne l'était pas à la vu de son monologue interminable et presque vexant à la longue. Mais plus comique encore est la fin de son petit discours. Après un petit soupir, le géant qui aurait été intimidant si moins... particulier mentalement, me lâcha sans pression une proposition sortie des limbes du plus écervelé des cerveaux...
-Allez, soyons professionnels, essayons de rattraper tout ça car je m'égare, que diriez-vous qu'on se trouve un champs aux abords du village, discret, on se récupère chacun, vous votre contrat, moi mon humeurs, et on joue à s'entre-tuer. Le gagnant à le droit et la liberté de faire ce qu'il veut de ce trou paumé pour la soirée. Qu'en dites-vous ?
*Mais il est malade!*
*Pour ma part, je le trouve fort sympathique.* se permit d'ajouter la seconde voix habitant mon esprit.
Cette proposition de duel puait la bouse, de par son aspect illogique et le manque d'intérêt que j'avais à en tuer. Le point principale étant que mes sorts ne sont pas faits pour contrer des types en armure lourde, surtout que ce dernier semblait savoir se servir de son arme. Probablement mieux que moi, par ailleurs. Inutile de préciser en plus le fait que sa vie, sa mort, j'en ai rien à carrer. C'est pas mon boulot à moi.
Alors, euh oui... mais le problème est que, n'y voyez aucune offense, je... ben en fait que vous mourriez j'en ai un peu rien à faire. Je m'explique, moi en fait, je suis pas venu pour vous. L'autre oui, moi non. Après je veux bien vous buter moi, ça m'empêchera pas de dormir la nuit, hein? Mais j'ai pas spécialement d'intérêt à le faire. Surtout que vous avez un peu fait mon boulot vu que "l'autre" comme vous dites, c'était lui que je devais zigouiller... Après, je ne refuse pas votre proposition en duel, mais honnêtement c'est pas ça qui arrondira les fins de mois, j'suis pas payé...
Tout les arguments cités étaient vrais, mais j'ai volontairement omis le plus important: Je suis pas certain de savoir crever un type en armure de plate complète. Je ne pouvais tirer aucun bénéfice de sa mort, et je pouvais tirer MA mort de ce duel... Nan franchement, j'avais qu'a refuser poliment sans laisser de réel moyen civilisé d'accepter le duel en reprenant ma phrase. Je me levai alors du mur sur le quel j'étais resté collé par les paroles de mon interlocuteur, je me saisi de mon bâton plus comme une canne qu'une arme, pour rouvrir ma gueule...
-D'autant plus que le droit de vie ou de mort sur un village de bouseux, c'est pas que ça m'enchante pas hein? Mais... Les pisseux locaux j'en ai pas non plus grand chose à faire. Après...Non au duel, non au duel*Oui! Oui!* Votre proposition la...C'est une proposition de merde *C'est une belle occasion de festoyer avec notre nouvel ami.*Si vous y tenez je vais pas m'y opposer. Merde! *Gagné.*
Cette putain de voix, c'est la première fois qu'elle réussit à me faire le coup, je me suis sentis comme ramollit l'espace d'un instant. Plus con que d'ordinaire... Toujours stupéfait de cette première réelle influence de ma seconde personnalité, je priais pour une réponse intelligente de mon... probable adversaire.
Tokran- Bon
- Race : Homme-lézard
Re: Trois tueurs, aucune classe..
Un large sourire se dessinant derrière son masque de fer à la réponse de son interlocuteur, il désigna d'un geste une direction et s'engagea le premier, calquant sa marche sur celle de son futur adversaire afin de meubler l'ambiance durant leur parcours qui les menait à l’extérieur du hameau :
-Voila ! J'aime cet entrain, c'est comme ça qu'il faut le prendre. J'avais besoin de me dégourdir et comme vous le dites, ce ne sont pas ces paysans qui vont me suffire. Voyez-vous c'est cela que je regrette le plus chez vous les assassins aujourd'hui, non pas que je ne comprenne la notion de prestance et d'étiquette propre à votre entreprise, c'est que je trouve tout cela beaucoup trop sérieux, rigide, et arghh ...Archeon émit un relent d'aversion avant de continuer ... convenu. Le meurtre n'est qu’un contrat, un potentiel bénéfice, la cible n'est qu'un objet ne servant qu'a être tuer de la manière la plus expéditive possible. Je vois tout cela comme une forme d'art voyez-vous ? Pour moi, la cible est un canevas prêt à être peint, corruption, souffrance, torture psychologique ou physique, extorsion, contrôle émotionnel, pour moi, exercer un pouvoir absolu sur ma cible ne se résume pas seulement à savoir si je vais la tuer rapidement de jour ou de nuit. L'extase, le sentiment d'accomplissement, de véritable liberté, celle de pouvoir faire absolument ce que l'on veut à celui dont la gorge s'appuie contre votre lame, où la seul règle limitante est celle de l'imagination.
Ils arrivèrent au niveau de son cheval qu'il prit par la bride et l’emmena avec lui par un chemin désert, parlant plus bas afin de n'être pas entendu alors qu'ils traversaient la place :
-On se sent plus vivant quoi ! Par exemple vous n'avez pas pensez une seconde qu'en me tuant vous pourriez me faire les poches et récupérer ce qui doit, à mon apparence, n’être pas une maigre somme ! Vous ne pensez pas que de ces bouseux comme vous les appelez, vous pourriez extorquer des information, les corrompre pour qu'ils vous servent d'informateurs, ou mieux encore, de diversion afin d'obtenir plus...
Le chevalier noir inspira profondément alors que le duo débouchait sur un champ désormais désert, le soleil invisible à l'horizon éclairant encore la scène de ses derniers rayons fauves. Accrochant son cheval à la barrière, Archeon sauta celle-ci et invitant l'homme lézard à le suivre, continua de son ton enjoué :
-Délivrer la mort, c'est savoir la recevoir, l'accepter, l'embrasser, avoir peur de sa propre mort c'est avoir peur de sa propre nature. Embrasser la mort, et tout ce que peut être le meurtre, c'est s'offrir une nouvelle liberté, découvrir avec clarté qui l'on est, quel est notre but, si l'on est destiné à la grandeur... ou la ruine et la médiocrité. C'est quand notre sang coule, lorsque l'on est qu'à quelques instant de recevoir ce que l'on a jusqu'ici donné, que l'on peut voir le monde, le comprendre pour sa véritable nature, et qu'une chance nous est donnée de rejoindre cet ordre naturel.
Le chevalier noir, à ces derniers mots, se mis en garde, et le regard plongé profondément dans celui de l'homme lézard, acheva sa tirade tel un couperet de sa voix impérieuse :
-Je suis Archeon, chevalier du chaos et de Mephiti, je ne stopperait ma croisade que lorsque le vice, le péché, la ruine et la décadence seront portées dans le cœurs de chaque royaumes et de chaque Hommes, lorsque seul les représentations de forces feront loi, et que les faibles de corps et d'esprit seront enchaînés à mes pieds, telle est ma nature … Voyons quelle est la tienne !
A ces derniers mots, le chevalier chargea, l'épée en avant, l'ombre de ses chaînes ténébreuses pointant déjà au bout de celle de son arme.
-Voila ! J'aime cet entrain, c'est comme ça qu'il faut le prendre. J'avais besoin de me dégourdir et comme vous le dites, ce ne sont pas ces paysans qui vont me suffire. Voyez-vous c'est cela que je regrette le plus chez vous les assassins aujourd'hui, non pas que je ne comprenne la notion de prestance et d'étiquette propre à votre entreprise, c'est que je trouve tout cela beaucoup trop sérieux, rigide, et arghh ...Archeon émit un relent d'aversion avant de continuer ... convenu. Le meurtre n'est qu’un contrat, un potentiel bénéfice, la cible n'est qu'un objet ne servant qu'a être tuer de la manière la plus expéditive possible. Je vois tout cela comme une forme d'art voyez-vous ? Pour moi, la cible est un canevas prêt à être peint, corruption, souffrance, torture psychologique ou physique, extorsion, contrôle émotionnel, pour moi, exercer un pouvoir absolu sur ma cible ne se résume pas seulement à savoir si je vais la tuer rapidement de jour ou de nuit. L'extase, le sentiment d'accomplissement, de véritable liberté, celle de pouvoir faire absolument ce que l'on veut à celui dont la gorge s'appuie contre votre lame, où la seul règle limitante est celle de l'imagination.
Ils arrivèrent au niveau de son cheval qu'il prit par la bride et l’emmena avec lui par un chemin désert, parlant plus bas afin de n'être pas entendu alors qu'ils traversaient la place :
-On se sent plus vivant quoi ! Par exemple vous n'avez pas pensez une seconde qu'en me tuant vous pourriez me faire les poches et récupérer ce qui doit, à mon apparence, n’être pas une maigre somme ! Vous ne pensez pas que de ces bouseux comme vous les appelez, vous pourriez extorquer des information, les corrompre pour qu'ils vous servent d'informateurs, ou mieux encore, de diversion afin d'obtenir plus...
Le chevalier noir inspira profondément alors que le duo débouchait sur un champ désormais désert, le soleil invisible à l'horizon éclairant encore la scène de ses derniers rayons fauves. Accrochant son cheval à la barrière, Archeon sauta celle-ci et invitant l'homme lézard à le suivre, continua de son ton enjoué :
-Délivrer la mort, c'est savoir la recevoir, l'accepter, l'embrasser, avoir peur de sa propre mort c'est avoir peur de sa propre nature. Embrasser la mort, et tout ce que peut être le meurtre, c'est s'offrir une nouvelle liberté, découvrir avec clarté qui l'on est, quel est notre but, si l'on est destiné à la grandeur... ou la ruine et la médiocrité. C'est quand notre sang coule, lorsque l'on est qu'à quelques instant de recevoir ce que l'on a jusqu'ici donné, que l'on peut voir le monde, le comprendre pour sa véritable nature, et qu'une chance nous est donnée de rejoindre cet ordre naturel.
Le chevalier noir, à ces derniers mots, se mis en garde, et le regard plongé profondément dans celui de l'homme lézard, acheva sa tirade tel un couperet de sa voix impérieuse :
-Je suis Archeon, chevalier du chaos et de Mephiti, je ne stopperait ma croisade que lorsque le vice, le péché, la ruine et la décadence seront portées dans le cœurs de chaque royaumes et de chaque Hommes, lorsque seul les représentations de forces feront loi, et que les faibles de corps et d'esprit seront enchaînés à mes pieds, telle est ma nature … Voyons quelle est la tienne !
A ces derniers mots, le chevalier chargea, l'épée en avant, l'ombre de ses chaînes ténébreuses pointant déjà au bout de celle de son arme.
Archeon- Novice
- Race : Humain
Re: Trois tueurs, aucune classe..
Et me revoilà dans les frontières du Royaume de Telbara. Que de choses, que de choses s'étaient déroulées depuis mon aventure avec cette Minotaure. J'avais longuement erré en remontant vers le Nord, faisant de petits travaux de ci de là, ce qui allait de la bandite de grands chemins à l'assassin occasionnelle en passant par la garde du corps. Je m'étais aussi arrêtée dans un bourg de la Vallée des Princes, dans lequel j'ai repris, l'espace de quelques mois, mon ancien métier et celui de ma mère... Avant de tuer le propriétaire de la taverne dans laquelle moi et mes "consœurs" officiaient. Il s'était introduit dans la chambre que je partageait avec l'une d'entre elle, après avoir passé la soirée à boire. Nous étions habituées à cela. Mais cette nuit, il se montrait trop insistant. Trop violent. Jusqu'à ce que je lui plante son propre coutelas dans la nuque et lui fracasse la tête contre le montant du lit. Je m'étais ensuite enfuie, masque sur le visage, non sans avoir pillé la taverne et accroché son tenancier au panneau dans une macabre mise en scène d'avertissement.
Depuis, je m'étais rendue à la Vallée des Rois, après avoir fait l'achat d'une monture afin de me déplacer plus rapidement. De là, me faisant passer pour un homme comme à mon habitude, j'avais été engagée dans une petite caravane de marchands se dirigeant vers Port-Barbe.
Le voyage fut sans grands encombres, à mon grand soulagement. A notre arrivée à Port-Barbe, nous nous sommes séparés et je repris ma route tranquillement, cette fois vers le Sud. Je décidais de m'arrêter dans le petit village de Tessira, afin de me restaurer et de me reposer quelques instants. On me servit une petite tourte, d'où s'échappaient de délicieuses odeurs d'herbes et de viande, accompagnée par une bière ambrée au goût fort. Je n'avais besoin de retirer mon masque pour me restaurer : suite à un travail de garde du corps effectué auprès d'un travailleur du cuir, la partie de la bouche s'articulait à présent.
Installée auprès de la cheminée, je laissais mon regard dériver sur les autres personnes présentes dans l'établissement : servantes, paysans, voyageurs de passage...
Depuis, je m'étais rendue à la Vallée des Rois, après avoir fait l'achat d'une monture afin de me déplacer plus rapidement. De là, me faisant passer pour un homme comme à mon habitude, j'avais été engagée dans une petite caravane de marchands se dirigeant vers Port-Barbe.
Le voyage fut sans grands encombres, à mon grand soulagement. A notre arrivée à Port-Barbe, nous nous sommes séparés et je repris ma route tranquillement, cette fois vers le Sud. Je décidais de m'arrêter dans le petit village de Tessira, afin de me restaurer et de me reposer quelques instants. On me servit une petite tourte, d'où s'échappaient de délicieuses odeurs d'herbes et de viande, accompagnée par une bière ambrée au goût fort. Je n'avais besoin de retirer mon masque pour me restaurer : suite à un travail de garde du corps effectué auprès d'un travailleur du cuir, la partie de la bouche s'articulait à présent.
Installée auprès de la cheminée, je laissais mon regard dériver sur les autres personnes présentes dans l'établissement : servantes, paysans, voyageurs de passage...
Morathi- Elite
- Race : Demi-Drow
Re: Trois tueurs, aucune classe..
Malheureusement, le monsieur n'était pas hostile à l'idée d'un duel. Ainsi ma survie ne fut plus assurée, tout ça par la faute d'une bourde dans mes paroles qui encouragea un... un psycopathe en armure à tenter de me buter. Le meilleur moyen de m'en sortir eu consisté en un coup dans le dos alors que le chevalier se montrait de dos... le problème c'est que je ne l'ai pas vu de dos. C'est un putain de moulin à parole qui n'à cessé de me taper la causette pour me dire à quelle point l'assassinat est un art. Alors que nous arpentions la vieille route de terre qui voyait déjà repousser l'herbe trahissant le manque d'entretien locale, ma prochaine victime, si mes capacités me le permettent, me prouva qu'il était relativement sociable. Il avait une vision du monde et particulièrement de la mort bien... particulière. Ses paroles étaient assurées. Il savait ce qu'il disait, ou du moins semblait le savoir. Sans nul doute, il pouvait convaincre n'importe quel crédule de par son éloquence. Grande qualité qu'est le maniement efficace de la dialectique. Je respectais cette compétence particulière. Chez lui, un seul défaut venait me déranger. Défaut que je n'hésitai pas à citer dans ma seul réponse à ce très long monologue qu'était le sien...
-Tu es bavard... trop bavard... Je ne vois vraiment pas l'intérêt que tu peux trouver à me raconter ta vie.
Nous arrivâmes finalement dans un pré isolé parfait pour mourir en silence. Le coin n'était plus exploité comme champ depuis longtemps. Les herbes s'élevaient au dessus des genoux du géant en armure. Aucun élément perturbateur ne viendra se glisser dans ce combat. Le chevalier, Archeon d'après sa présentation, se décrit en quelques mots avant de charger. Le représentant de Méphiti chargea alors, lame en avant. Un assaut que je trouvai prévisible et les façons de le contrer avec ou sans magie étaient multiples. Mieux valait-il sans doutes attendre de voir ses points faibles avant de frapper par magie. Oui, une fois ses articulations exposées, je l'éliminerais. En attendant une bête esquive fera l'affaire. Du moins c'est ce que je me disais avant d'entendre la voix dans ma tête déclarer...
-*MAGIE*
Je baissai alors par réflexe les yeux vers l'ombre de mon adversaire. De celle-ci émanaient trois chaînes noirs comme la nuit brillant d'un reflet violet. Les rayons du soleil semblaient presque passer au travers de cet étrange... acier? Malgré cet aspect fragile, elles étaient menaçantes: de par la pointe se dressant au devant de ces chaînes et m'agressant quelques mètres devant le chevalier du chaos. Pris de surprise, je les laissai s'enrouler autour de mon épaule gauche, ma poitrine et mon genoux droit, avant de les laisser retourner sous terre, m'entraînant avec. Je tombai, genoux à terre devant l'épéiste chargeant devant moi. Je ne pouvais pas me laisser mourir ici. Pas maintenant. J'aI encore un trop grand destin à accomplir. Je n'avais pas encore obtenu la puissance de m'auto-suffire. La puissance d'obtenir la liberté absolue. La puissance d'agir selon mes seuls désirs. Cette pointe ne me tuera pas!
Je serrai le poing droit sur mon bâton, puis le tendis vers mon ennemi alors qu'il n'était qu'a quelques secondes de course pour m'embrocher. Avant d'agir, je me devais de me présenter à mon tour. Même si il ne me laissait le temps de faire celà correctement.
-Je me prénomme Tokran, je ne crains pas la mort, mais je la refuse, je la plie à genoux et l'utilise sans la laisser m'atteindre. Qu'importe qui elle atteindra, toutes mes victimes ne sont que dommages collatéraux. Un jour j'aurais le pouvoir de la maîtriser, de devenir cette divinité qu'est la mort, plutôt que d'être le pauvre prêtre qui la répend. Je ne suis pas de dieu! J'en deviendrais un. Je deviendrais puissant! Grand! libre! J'aquiererais la puissance des dieux!
Présentation imporvisée et a l'arrache, certes. Mais suffisante pour un futur cadavre. J'ouvris la gueule et me concentrai un court instant pour ouvrir sur le chemin de la lame, toute proche de ma gorge, une fissure dans l'air, vers un autre monde. Un monde mort. J'utilisai le sort de la morsure morbide. En ne sortant qu'un crâne d'animal atrophié. La lame de mon adversaire s'enfonça dans la fissure par la faute de sa charge qui l'entraîna. De cette même fissure ne sortit qu'une tête de loup atrophiée aux yeux vides et sechés. Celle ci partit droit vers l'épaule de mon adversaire avec aucune chance de percer l'armure. Mais peut être une infime chance de toucher l'aisselle qui est une articulation rarement défendue sur les armures de plate. Je doutais de mes chances à le blesser. Mais mon sort m'avait au moins offert un répit qui pourait être optimale comme minimale selon la réaction de mon assaillant face à mes compétences occultes. Sans même lui prêter attention, je frappai avec la pointe démon bâton les chaînes qui finirent par céder... enfin je pu n'en faire céder qu'une, au niveau de mes genoux et non sans peine. Je pouvais maintenant tenir debout mais je restais gravement désavantagé par rapport à mon adversaire. Une transformation? Trop long. Non, mis à part claquer l'un après l'autre toutes mes morsures morbides, une seule solution s'offrait à moi. Gagner du temps par un art que mon opposant appréciait: le dialogue.
-Dis-moi chevalier du chaos. Répendre le vice et tout... comptes-tu accomplir cet objectif en brûlant quelques villages de PÉCORES et en affrontant en duel un type au hasard? Je veux dire... si t'as la chance de réussire à me buter, qu'est ce que ça t'apportera à part "la satisfaction du travail bien fait" et "un peu d'exercice avant de dormir"? En quoi ce duel a-t-il un sens rejoignant tes objectifs, serviteur de divinitée.
-Tu es bavard... trop bavard... Je ne vois vraiment pas l'intérêt que tu peux trouver à me raconter ta vie.
Nous arrivâmes finalement dans un pré isolé parfait pour mourir en silence. Le coin n'était plus exploité comme champ depuis longtemps. Les herbes s'élevaient au dessus des genoux du géant en armure. Aucun élément perturbateur ne viendra se glisser dans ce combat. Le chevalier, Archeon d'après sa présentation, se décrit en quelques mots avant de charger. Le représentant de Méphiti chargea alors, lame en avant. Un assaut que je trouvai prévisible et les façons de le contrer avec ou sans magie étaient multiples. Mieux valait-il sans doutes attendre de voir ses points faibles avant de frapper par magie. Oui, une fois ses articulations exposées, je l'éliminerais. En attendant une bête esquive fera l'affaire. Du moins c'est ce que je me disais avant d'entendre la voix dans ma tête déclarer...
-*MAGIE*
Je baissai alors par réflexe les yeux vers l'ombre de mon adversaire. De celle-ci émanaient trois chaînes noirs comme la nuit brillant d'un reflet violet. Les rayons du soleil semblaient presque passer au travers de cet étrange... acier? Malgré cet aspect fragile, elles étaient menaçantes: de par la pointe se dressant au devant de ces chaînes et m'agressant quelques mètres devant le chevalier du chaos. Pris de surprise, je les laissai s'enrouler autour de mon épaule gauche, ma poitrine et mon genoux droit, avant de les laisser retourner sous terre, m'entraînant avec. Je tombai, genoux à terre devant l'épéiste chargeant devant moi. Je ne pouvais pas me laisser mourir ici. Pas maintenant. J'aI encore un trop grand destin à accomplir. Je n'avais pas encore obtenu la puissance de m'auto-suffire. La puissance d'obtenir la liberté absolue. La puissance d'agir selon mes seuls désirs. Cette pointe ne me tuera pas!
Je serrai le poing droit sur mon bâton, puis le tendis vers mon ennemi alors qu'il n'était qu'a quelques secondes de course pour m'embrocher. Avant d'agir, je me devais de me présenter à mon tour. Même si il ne me laissait le temps de faire celà correctement.
-Je me prénomme Tokran, je ne crains pas la mort, mais je la refuse, je la plie à genoux et l'utilise sans la laisser m'atteindre. Qu'importe qui elle atteindra, toutes mes victimes ne sont que dommages collatéraux. Un jour j'aurais le pouvoir de la maîtriser, de devenir cette divinité qu'est la mort, plutôt que d'être le pauvre prêtre qui la répend. Je ne suis pas de dieu! J'en deviendrais un. Je deviendrais puissant! Grand! libre! J'aquiererais la puissance des dieux!
Présentation imporvisée et a l'arrache, certes. Mais suffisante pour un futur cadavre. J'ouvris la gueule et me concentrai un court instant pour ouvrir sur le chemin de la lame, toute proche de ma gorge, une fissure dans l'air, vers un autre monde. Un monde mort. J'utilisai le sort de la morsure morbide. En ne sortant qu'un crâne d'animal atrophié. La lame de mon adversaire s'enfonça dans la fissure par la faute de sa charge qui l'entraîna. De cette même fissure ne sortit qu'une tête de loup atrophiée aux yeux vides et sechés. Celle ci partit droit vers l'épaule de mon adversaire avec aucune chance de percer l'armure. Mais peut être une infime chance de toucher l'aisselle qui est une articulation rarement défendue sur les armures de plate. Je doutais de mes chances à le blesser. Mais mon sort m'avait au moins offert un répit qui pourait être optimale comme minimale selon la réaction de mon assaillant face à mes compétences occultes. Sans même lui prêter attention, je frappai avec la pointe démon bâton les chaînes qui finirent par céder... enfin je pu n'en faire céder qu'une, au niveau de mes genoux et non sans peine. Je pouvais maintenant tenir debout mais je restais gravement désavantagé par rapport à mon adversaire. Une transformation? Trop long. Non, mis à part claquer l'un après l'autre toutes mes morsures morbides, une seule solution s'offrait à moi. Gagner du temps par un art que mon opposant appréciait: le dialogue.
-Dis-moi chevalier du chaos. Répendre le vice et tout... comptes-tu accomplir cet objectif en brûlant quelques villages de PÉCORES et en affrontant en duel un type au hasard? Je veux dire... si t'as la chance de réussire à me buter, qu'est ce que ça t'apportera à part "la satisfaction du travail bien fait" et "un peu d'exercice avant de dormir"? En quoi ce duel a-t-il un sens rejoignant tes objectifs, serviteur de divinitée.
Tokran- Bon
- Race : Homme-lézard
Re: Trois tueurs, aucune classe..
Archeon laissa échapper un hurlement de rage alors qu'il ôtait son épée de la fissure magique et de sa main libre arrachait la gueule s'étant refermée sur la maille sous son aisselle, l'ayant percée mais ne causant pas de blessures graves. Pointant son gantelet désormais libre vers son accusateur il referma son poing et ramena ce dernier à lui à l'aide des chaînes enserrant encore son corps, bien que résistant, Archeon fut à portée et profitant du déséquilibre feinta un coup lent de son espadon qu'il tenait d'une main avant d'asséner un violent revers de gantelet dans la tête de son adversaire. Se plantant alors devant lui, reprenant son épée à deux mains, en garde, la pointe dirigée vers son adversaire, à moins d'un mètre de ce dernier, le regard meurtrier d'Archeon se reflétant sur le fil de la lame, il répondit, déplaçant lentement ses jambes prêtes a bondir :
-Tes ambitions son grandes, assassin, mes tes paroles sonnent bien creuses vis à vis de tes actes, de ton attitude. J'embrasse l'idéologie de Méphiti, je ne suis pas un simple zélote, je suis mon propre maître ! Je tue, brutalise, brûle, détruit, vol, et jette mes prisonniers en pâture aux vices, tortures, et décadences de mon choix... quand je le souhaite, où je le souhaite, et de la manière qui me sied. Que valent des ambitions sans perspective, des souhaits rêvés, jamais réalisé, qu'elle valeur, qu'elle terreur doivent inspirer les aboiement d'un chien de guerre enchaîné. Je ferais brûler ce village, pillerait, violerait, torturerait et sacrifierait ses habitant à mes désirs, selon mes désirs et seulement si je le désire ! Je ne rêve pas d’être « un jour la ruine » je SUIS la ruine et tel le chaos j’abats mon jugement comme bon me semble, c'est a dire aussi souvent que possible. J'embrasse mes pulsions sans restriction, et aussi insignifiant que cela puisse être, chaque meurtre, chaque personne corrompue, chaque âme assouvies à ses pêchés par mes ordres me procure la moindre satisfaction.
A ses derniers mots, le chevalier noir se lança en une série de coup rapides, faisant tomber sur son adversaire une pluie d'attaques ininterrompues. Ne visant pour autant aucune zones mortelles, laissant à l'homme-lézard tout juste le temps d'esquiver in-extrémiste, une idée bourgeonnait dans l’esprit d'Archeon que les paroles de son adversaire, bien que ne le montrant pas, avait inspiré. Reprenant, cessant sa frénésie offensive, toujours en garde :
-Dis moi, assassin, quelle est ta puissance aujourd'hui si tu ne peux même pas décider de massacrer autant de personne que tu le souhaites, qu'elle est ta liberté si tu dois attendre d'avoir la permission de le faire ? Quelle est ta grandeur si tu dois courber l'échine devant qui que ça soit d'autre que toi même ? Quelle est ton pouvoir sur la mort si tu ne peux la répandre comme bon te semble ? Crois-tu que le dieu de la mort se poserait des questions ? Demanderais permission ? Moi je m’affranchis de l'argent, je prend ce que je veux, y comprit la vie, crois-tu que ma situation ne soit pas enviable ? Je te défie car j'en ai envie, j’entreprends ce duel car je veux savoir ce qui t'as rendu si pitoyable, assassin, maître de la mort, pour que de si grandes ambitions soit mises au service d'une chose aussi pitoyable que l'argent ! Viens !
A ces mots, Archeon redéploya à nouveaux ses chaînes d'ombres et reprit son assaut en un cris impérieux.
-Tes ambitions son grandes, assassin, mes tes paroles sonnent bien creuses vis à vis de tes actes, de ton attitude. J'embrasse l'idéologie de Méphiti, je ne suis pas un simple zélote, je suis mon propre maître ! Je tue, brutalise, brûle, détruit, vol, et jette mes prisonniers en pâture aux vices, tortures, et décadences de mon choix... quand je le souhaite, où je le souhaite, et de la manière qui me sied. Que valent des ambitions sans perspective, des souhaits rêvés, jamais réalisé, qu'elle valeur, qu'elle terreur doivent inspirer les aboiement d'un chien de guerre enchaîné. Je ferais brûler ce village, pillerait, violerait, torturerait et sacrifierait ses habitant à mes désirs, selon mes désirs et seulement si je le désire ! Je ne rêve pas d’être « un jour la ruine » je SUIS la ruine et tel le chaos j’abats mon jugement comme bon me semble, c'est a dire aussi souvent que possible. J'embrasse mes pulsions sans restriction, et aussi insignifiant que cela puisse être, chaque meurtre, chaque personne corrompue, chaque âme assouvies à ses pêchés par mes ordres me procure la moindre satisfaction.
A ses derniers mots, le chevalier noir se lança en une série de coup rapides, faisant tomber sur son adversaire une pluie d'attaques ininterrompues. Ne visant pour autant aucune zones mortelles, laissant à l'homme-lézard tout juste le temps d'esquiver in-extrémiste, une idée bourgeonnait dans l’esprit d'Archeon que les paroles de son adversaire, bien que ne le montrant pas, avait inspiré. Reprenant, cessant sa frénésie offensive, toujours en garde :
-Dis moi, assassin, quelle est ta puissance aujourd'hui si tu ne peux même pas décider de massacrer autant de personne que tu le souhaites, qu'elle est ta liberté si tu dois attendre d'avoir la permission de le faire ? Quelle est ta grandeur si tu dois courber l'échine devant qui que ça soit d'autre que toi même ? Quelle est ton pouvoir sur la mort si tu ne peux la répandre comme bon te semble ? Crois-tu que le dieu de la mort se poserait des questions ? Demanderais permission ? Moi je m’affranchis de l'argent, je prend ce que je veux, y comprit la vie, crois-tu que ma situation ne soit pas enviable ? Je te défie car j'en ai envie, j’entreprends ce duel car je veux savoir ce qui t'as rendu si pitoyable, assassin, maître de la mort, pour que de si grandes ambitions soit mises au service d'une chose aussi pitoyable que l'argent ! Viens !
A ces mots, Archeon redéploya à nouveaux ses chaînes d'ombres et reprit son assaut en un cris impérieux.
Archeon- Novice
- Race : Humain
Re: Trois tueurs, aucune classe..
Un paysan entra dans l'auberge en courant et baragouina quelque chose à toute vitesse, au sujet de "deux pélards qui s'enmettaient sur l'champ du vieux Ginold !". Les villageois, qui comprenaient logiquement le patois, se levèrent, histoire de ne pas rater le spectacle et avoir de quoi discuter durant les longues soirées d'hiver. Les autres clients, par mimétisme, les suivirent et je joignis le mouvement, non sans emporter ma tourte et ma bière. Une petite foule observait un combat entre un Séladien vêtu d'une robe rouge et un chevalier en armure lourde. Je me fis une place au premier rang et m'appuyais sur un piquet en mordant dans ma tourte à pleine dent.
Ils étaient en train de parler, et bien que je saisisse la conversation, cela ne m'intéressais guère : le paysan avait parlé de combat, pas de discussion de fin d'après-midi autour d'un thé. Alors que je cherchais du regard un caillou à leur lancer pour les exciter un peu, le chevalier fit littéralement jaillir des chaînes du sol en poussant des cris de bête sauvage, relançant les hostilités. Je souris sous mon masque : il n'y avait aucune élégance dans ses assauts et il ne semblait vouloir l'emporter sur son adversaire que par la force... Et ses pouvoirs. Les chaînes qui avaient jailli du sol tentaient à présent d'entraver le Séladien, pour permettre à son opposant de l'anéantir sous un véritable barrage de coups.
Un partie des paysans, voyant "de la sorcellerie des démons", s'enfuirent en glapissant. Nul doute qu'ils allaient chercher la milice, ou ce qui en tenait lieu dans les environs, histoire d'arrêter un sorcier et le faire brûler sur la place du village. Je buvais ma bière, prête à intervenir au cas où. Ainsi, je vis approcher des hommes vêtus d'armures qui, bien franchement, avaient connu de meilleurs jours il y a un ou deux siècles de cela. Je lâchais ma bière et m'approchais d'eux. Dans un mouvement fluide, je dégainais mon arbalète de poing et tirais dans la jambe de celui qui était le plus proche de moi. Il s'effondra au sol en glapissant de douleur, lâchant sa faux pour tenir sa cuisse blessée.
"Pardonnez-moi d'interférer, mais j'ai l'impression que, pour une fois qu'il y a une attraction dans ce désert, la politesse demande à ce que personne ne la trouble, n'es-ce pas ?"
Mes paroles, portées par une voix douce mais chargée de menaces, furent appuyées par la rapière que je dévoilais à ma ceinture.
Ils étaient en train de parler, et bien que je saisisse la conversation, cela ne m'intéressais guère : le paysan avait parlé de combat, pas de discussion de fin d'après-midi autour d'un thé. Alors que je cherchais du regard un caillou à leur lancer pour les exciter un peu, le chevalier fit littéralement jaillir des chaînes du sol en poussant des cris de bête sauvage, relançant les hostilités. Je souris sous mon masque : il n'y avait aucune élégance dans ses assauts et il ne semblait vouloir l'emporter sur son adversaire que par la force... Et ses pouvoirs. Les chaînes qui avaient jailli du sol tentaient à présent d'entraver le Séladien, pour permettre à son opposant de l'anéantir sous un véritable barrage de coups.
Un partie des paysans, voyant "de la sorcellerie des démons", s'enfuirent en glapissant. Nul doute qu'ils allaient chercher la milice, ou ce qui en tenait lieu dans les environs, histoire d'arrêter un sorcier et le faire brûler sur la place du village. Je buvais ma bière, prête à intervenir au cas où. Ainsi, je vis approcher des hommes vêtus d'armures qui, bien franchement, avaient connu de meilleurs jours il y a un ou deux siècles de cela. Je lâchais ma bière et m'approchais d'eux. Dans un mouvement fluide, je dégainais mon arbalète de poing et tirais dans la jambe de celui qui était le plus proche de moi. Il s'effondra au sol en glapissant de douleur, lâchant sa faux pour tenir sa cuisse blessée.
"Pardonnez-moi d'interférer, mais j'ai l'impression que, pour une fois qu'il y a une attraction dans ce désert, la politesse demande à ce que personne ne la trouble, n'es-ce pas ?"
Mes paroles, portées par une voix douce mais chargée de menaces, furent appuyées par la rapière que je dévoilais à ma ceinture.
Morathi- Elite
- Race : Demi-Drow
Re: Trois tueurs, aucune classe..
Gagner du temps par le dialogue semblait être une bonne idée, un plan sans faille qui marcherait avec n'importe quelle personne saine d'esprit. Qui dans ce monde préférerait risquer sa vie dans un combat avec un inconnu, plutôt que d’entamer un dialogue coupant un duel dont le but et les causes sont confuses? Archeon, serviteur de Méphiti! Voilà quel genre d'énergumène préférerait se battre sans raison, plutôt que de mourir gentiment par un poignard dans le dos! Était-il fou où moins sot qu'il n'en donnait l'air? Je ne pris pas le temps d'y réfléchir lorsque l'homme me mit un revers de son gantelet de métal. Son action me surpris presque autant que sa réponse. Réponse qu'il me servit accompagnée d'un regard, se reflétant si bien dans sa lame, que dans l'aura qui entourait le chevalier. Une aura froide comme celle de Krila, aussi folle et malsaine que ce monde lui même. Outre une évidente mégalomanie, cet homme haïssait le monde et ses habitants. Ou plutôt le préférait-il en voie de destruction, qu'en pleine expansion? Il était comme un enfant, un enfant ayant comme camarades de jeu, les plus malades des démons. Il se moquait de ce qu'il lui adviendrait, de l'avenir de ce monde et de ses habitants. Il voulait détruire et tue. C'était pour lui comme un jeu, une bonne oeuvre, un accomplissement dont il prenait du plaisir, si bien dans la réalisation que dans l'accomplissement. Voici comment je vis ce fou après ces mots.
Après son monologue, Archeon se mit à attaquer. Il lança une véritable tempête de frappes ne visant, de manière assez évidente, pas à m'éliminer, mais à m'esquinter. Je ne puis dire si c'était volontaire, où si l'armure du guerrier le ralentissait à ce point, mais je parvins à esquiver la plupart de ces assauts malgré les chaînes et l'épuisement grandissant. Malgré cela, je ne pu retenir un soupir de satisfaction lorsque, enfin, le fou cessa de déchaîner sa nuée de coups, pour recommencer à parler. Cette fois-ci, ces mots ne me permirent pas un instant de le cerner, ni de le comprendre, et ces mots n'ont pas du tout, mais alors PAS DU TOUT atténué l'esprit combatif en ce lieu. Avait-il dit que j'étais pitoyable et faible?! Ose-t-il me confondre avec un vulgaire esclave de ces employeurs et de sa guilde?! Ces paroles ne me permirent qu'une chose: le haïr. Quelqu'un d'objectif aurait sans doutes dit que c'est vrai, que je ne travaille même pas pour l'argent, mais pour éviter que mes "camarades" de la guilde ne me tranchent la gorge, car inutile. Qu'au fond, je n'étais qu'un mortel qui maintenait tout juste sa tête hors de l'eau... L'objectivité est la plus subtile forme de stupidité! Ces grands discours imaginables par tout bourgeois pétant plus haut que son cul ne sont que la manière la plus complexe que dire des conneries! Je voulu répondre que peu importe ce que je suis aujourd'hui, tout ce qui a pu se mettre en travers de mon chemin hier n'a fait que perdre des décennies d'espérance de vie, que je n'attendais pas d'être libre pour réaliser mes rêves. Que mes chaînes étaient en train de se désagrégé, prêtes à me voir partir en courant et en tuant, tout garde de la prison qui me sépare de ma futur grandeur. Mais je n'eu pas le temps d'ouvrir la gueule que les chaines commencèrent à disparaître.
Je fis un bond en arrière avec précipitation tandis qu'Archeon, lui relançait ses chaines. Cette fois-ci, seule une m'atteint à la cheville, alors que je me dépêchai de reculer. Une fois ma jambe encrée, le chevalier chargea, armé de sa lame que je peinai à éviter. Était-ce moi qui faiblissais par manque de sang, ou bien lui qui dans sa frénésie, ne pouvait plus contenir sa rage? Ses assauts devenaient plus rapides, chaque entaille que je ne parvenais à esquiver était plus tranchante que sa cadette. Mon regard emplit de haine et de douleur ne pouvait pas réfléchir. Je devais m'en sortir, je ne pouvais trépasser face à lui, pas maintenant! Que faire avec une jambe enchaînée? Dans un élan de rage, mon instinct prit le dessus. J'ouvris devant moi une faille servant à lancer le sort de morsure morbide. Face à une faille ouvrant directement vers la demeure des défunts, le guerrier fut forcé de cesser ses attaques le temps que la mâchoire atrophiée sorte à toute vitesse. C'est vers son heaume qu'elle se dirigea. Inutile de préciser qu'elle n'a pu que le distraire, et en aucun cas percer ses défenses de fer. C'est dire si Archeon calcula mieux la mâchoire que "le machin qui gène la vue." Du moins, c'est ce que je cru en commençant à combiner, avec la fermeture de ma faille, une charge de ma part, pointe de bâton en avant, non pas pour frapper mais pour faire une seconde distraction en lançant l'arme sur la tête d'Archeon. Je voulu attraper son bras, et je ne vis pas le sombre reflet du soleil sur l'armure d'ombre, je vis... je vis une ombre. Ce n'était plus un humain que j'avais face à moi, en était-ce un au début de ce duel? Le démon qui se tenait face à moi n'était-il pas caché derrière un masque de chair, pour me pousser à accepter la mort face à lui? Non... "je ne puis mourrir!" pensais-je avant de voir une lame, elle même plus faite de brume obscure que d'acier létale. L'épée vint me traverser le crâne, je tombai au sol en hurlant de douleur: ma tête me faisait souffrir, j'eu l'impression qu'on me l'avait lentement broyé à coup de masse. Je voulu retenter de saisir mon adversaire dans ma chute, mais la encore, je passai à côté, parvenant tout juste à voir disparaître une étrange étoile à huit pointe du torse de mon ennemi.
Archeon ne tarda pas à réagir. Il me saisi le bras droit et me projeta au sol, sans me lâcher, en tenant toujours mon membre fermement. Je voulu me débattre pendant qu'il prenait ses appuis, mais il faisait bien ses deux cent livres avec son armure le salaud! Comment gagner un duel de force contre une masse comme ça? Je ne pouvais que tendre la main en espérant toucher son bras pour activer le sort de double tranchant, sans être certain d'y parvenir avant le trépas. Avant même d'avoir eu le temps de réaliser ce qu'il se passait, je vis une lame froide éfleurer ma gorge. Un magnifique couteau, certes, mais un couteau qui me tint en joug. Je m'en suis moqué. Ce n'était plus moi qui contrôlait mon corps, c'était la violence, la haine et le combat. Je levai vers mon preneur d'otage un regard fou, un regard de feu, un regard d'acier. J'entendis la voix dans ma tête dire... non j'ai dit... non... nous dîmes...
-Vas-y! Brises moi les os, poignardes moi, écorches moi... pendant ma chute en enfer, je me délecterai de ton agonie... DE TA MORT!
Après son monologue, Archeon se mit à attaquer. Il lança une véritable tempête de frappes ne visant, de manière assez évidente, pas à m'éliminer, mais à m'esquinter. Je ne puis dire si c'était volontaire, où si l'armure du guerrier le ralentissait à ce point, mais je parvins à esquiver la plupart de ces assauts malgré les chaînes et l'épuisement grandissant. Malgré cela, je ne pu retenir un soupir de satisfaction lorsque, enfin, le fou cessa de déchaîner sa nuée de coups, pour recommencer à parler. Cette fois-ci, ces mots ne me permirent pas un instant de le cerner, ni de le comprendre, et ces mots n'ont pas du tout, mais alors PAS DU TOUT atténué l'esprit combatif en ce lieu. Avait-il dit que j'étais pitoyable et faible?! Ose-t-il me confondre avec un vulgaire esclave de ces employeurs et de sa guilde?! Ces paroles ne me permirent qu'une chose: le haïr. Quelqu'un d'objectif aurait sans doutes dit que c'est vrai, que je ne travaille même pas pour l'argent, mais pour éviter que mes "camarades" de la guilde ne me tranchent la gorge, car inutile. Qu'au fond, je n'étais qu'un mortel qui maintenait tout juste sa tête hors de l'eau... L'objectivité est la plus subtile forme de stupidité! Ces grands discours imaginables par tout bourgeois pétant plus haut que son cul ne sont que la manière la plus complexe que dire des conneries! Je voulu répondre que peu importe ce que je suis aujourd'hui, tout ce qui a pu se mettre en travers de mon chemin hier n'a fait que perdre des décennies d'espérance de vie, que je n'attendais pas d'être libre pour réaliser mes rêves. Que mes chaînes étaient en train de se désagrégé, prêtes à me voir partir en courant et en tuant, tout garde de la prison qui me sépare de ma futur grandeur. Mais je n'eu pas le temps d'ouvrir la gueule que les chaines commencèrent à disparaître.
Je fis un bond en arrière avec précipitation tandis qu'Archeon, lui relançait ses chaines. Cette fois-ci, seule une m'atteint à la cheville, alors que je me dépêchai de reculer. Une fois ma jambe encrée, le chevalier chargea, armé de sa lame que je peinai à éviter. Était-ce moi qui faiblissais par manque de sang, ou bien lui qui dans sa frénésie, ne pouvait plus contenir sa rage? Ses assauts devenaient plus rapides, chaque entaille que je ne parvenais à esquiver était plus tranchante que sa cadette. Mon regard emplit de haine et de douleur ne pouvait pas réfléchir. Je devais m'en sortir, je ne pouvais trépasser face à lui, pas maintenant! Que faire avec une jambe enchaînée? Dans un élan de rage, mon instinct prit le dessus. J'ouvris devant moi une faille servant à lancer le sort de morsure morbide. Face à une faille ouvrant directement vers la demeure des défunts, le guerrier fut forcé de cesser ses attaques le temps que la mâchoire atrophiée sorte à toute vitesse. C'est vers son heaume qu'elle se dirigea. Inutile de préciser qu'elle n'a pu que le distraire, et en aucun cas percer ses défenses de fer. C'est dire si Archeon calcula mieux la mâchoire que "le machin qui gène la vue." Du moins, c'est ce que je cru en commençant à combiner, avec la fermeture de ma faille, une charge de ma part, pointe de bâton en avant, non pas pour frapper mais pour faire une seconde distraction en lançant l'arme sur la tête d'Archeon. Je voulu attraper son bras, et je ne vis pas le sombre reflet du soleil sur l'armure d'ombre, je vis... je vis une ombre. Ce n'était plus un humain que j'avais face à moi, en était-ce un au début de ce duel? Le démon qui se tenait face à moi n'était-il pas caché derrière un masque de chair, pour me pousser à accepter la mort face à lui? Non... "je ne puis mourrir!" pensais-je avant de voir une lame, elle même plus faite de brume obscure que d'acier létale. L'épée vint me traverser le crâne, je tombai au sol en hurlant de douleur: ma tête me faisait souffrir, j'eu l'impression qu'on me l'avait lentement broyé à coup de masse. Je voulu retenter de saisir mon adversaire dans ma chute, mais la encore, je passai à côté, parvenant tout juste à voir disparaître une étrange étoile à huit pointe du torse de mon ennemi.
Archeon ne tarda pas à réagir. Il me saisi le bras droit et me projeta au sol, sans me lâcher, en tenant toujours mon membre fermement. Je voulu me débattre pendant qu'il prenait ses appuis, mais il faisait bien ses deux cent livres avec son armure le salaud! Comment gagner un duel de force contre une masse comme ça? Je ne pouvais que tendre la main en espérant toucher son bras pour activer le sort de double tranchant, sans être certain d'y parvenir avant le trépas. Avant même d'avoir eu le temps de réaliser ce qu'il se passait, je vis une lame froide éfleurer ma gorge. Un magnifique couteau, certes, mais un couteau qui me tint en joug. Je m'en suis moqué. Ce n'était plus moi qui contrôlait mon corps, c'était la violence, la haine et le combat. Je levai vers mon preneur d'otage un regard fou, un regard de feu, un regard d'acier. J'entendis la voix dans ma tête dire... non j'ai dit... non... nous dîmes...
-Vas-y! Brises moi les os, poignardes moi, écorches moi... pendant ma chute en enfer, je me délecterai de ton agonie... DE TA MORT!
Tokran- Bon
- Race : Homme-lézard
Re: Trois tueurs, aucune classe..
Tel le marteau battant le fer, Archeon assenait coup sur coup, à un rythme mesuré, amenant son adversaire un peut plus à sa limite, dans ses derniers retranchement. Le chevalier ne voyait plus désormais le Séladien comme un ennemi, mais comme une opportunité, une mise, un potentiel qu'il se devais de révéler par le fer et le sang. Ce dernier tenta parades, esquives, contres attaques, mais son endurances commençait à faiblir là où celle d'Archeon ne commençait qu'à peine d'être entamée. Le regard sûr, plongé dans celui de l'Homme-lézard, sa poigne se raffermissant sur son épée qu'il pris dans un élan en demi-épée, une main désormais à la base de sa lame pour en augmenter encore plus la précision et la vitesse, son pouls battant à vive allure, l'allégresse et la frénésie s'emparant celui, il avança avec encore plus d'ardeur. C'est à ce moment que son adversaire, poussé à bout, commença à contre-attaquer de manière étrangement élaborée, Archeon, intrigué par ce regains d'entrain déploya sa magie noire et alors que l'attaque combinée de sa cible allait le frapper elle manqua, passant à travers l'ombre de son être enveloppé dans sa magie. Rapide, dans un mouvement calculé, Archeon se dégagea et enfonça inexorablement sa lame dans le crane de l'Homme-lézard maintenant à terre à ses pieds, semblant tétanisé par inefficacité de son attaque pourtant parfaitement exécutée. Alors que son adversaire se tortillait à terre dans la douleur, et que la magie s’estompait, le chevalier noir ne perdit pas une seconde et referma sa poigne de fer sur son adversaire, laissant sa lame planté la ou elle avait frappé le crane du Séladien, se saisissant de sa dague pour en menacer ce dernier qui, d'une voix étrangement différente, vociféra :
-Vas-y! Brises moi les os, poignardes moi, écorches moi... pendant ma chute en enfer, je me délecterai de ton agonie... DE TA MORT!
A ces mot Archeon se fit douleur pour réprimer un mouvement de recul, de surprise, alors qu'un large sourire se dessinait lentement sur son visage meurtrier derrière son heaume. N'affaiblissant pas le moindre du monde son emprise, au contraire appuyant légèrement plus sa lame contre sa victime désormais à sa merci il s’écria de sa voix caverneuse :
-OUI ! C'est ça ! Hai ! Maudit ! Abhorre cette destinée, cette vie, ce monde ! Embrasse cette sensation, ce désir ! Les battements de ton cœur, ta poigne se refermant, tes muscles se raidissant a leur paroxysme, prêt à me frapper à mort de tes mains quel qu'en sois le prix ! Embrasse la mort qui vient pour toi et tes ennemis sans distinction, qu'importe demain, qu'importe après, tout ce qui compte est cet instant délicieux que nous partageons, rien d'autre ne compte, tel est notre destin, tel est notre soif inextinguible, tel est notre volonté, PLUS, BIEN PLUS de cela ! Et le monde entier, et toutes ses âmes à notre merci sauraient seulement nous apaiser. Le chevalier noir inspira longuement, souffla à travers son heaume avec une pointe d’exaltation avant de relâcher très légèrement son emprise et continuer. Ton voyage est terminé, ton apprentissage … complet, saisit toi de ton destin, soit pleinement cette incarnation de la mort que tu souhaites être.
Se relevant, ôtant ses mains et sa lame de Tokran, Archeon l'aida se relever, d'un ton plus calme s'expliquant :
-Nous ne sommes pas pareil, mais sans avoir le même but nous avons les mêmes désirs, les mêmes perspectives, il y a trop peut de gens … comme nous, dans ce monde, pendant trop longtemps nous nous sommes laissé dépasser par nos pulsions et nous sommes isolés, battus entres nous et contre le monde, ce monde qui nous rejette, qui s'assemble, se réunis pour nous chasser NOUS ! Seul les moutons se laissent porter à l'abattoir, tu l'as vu, réalisé, tu es un loup, et les loups chassent en meute... je ne te tuerais pas, ce serais bien trop contre productif, le monde...ce monde que j'envisage a besoin de plus de gens comme toi et … moins de gens comme eux, le chevalier noir désigna d'un geste las la foule s'étant assemblée derrière eux avant de reprendre, te voilà maître de ta destinée, tes chaînes maintenant brisées, il ne te reste plus qu'à choisir, sans me comprendre j’espère désormais que tu trouveras peut être moins absurde mon existence. Les loups ont mieux à faire de chasser les moutons que se chamailler entres-eux …
Se retournant, ramassant d'un geste précis sa lame, le regard maintenant fixé sur ce qu'il se passait dans la foule, raffermissant sa poigne, toujours à portée de voix de Tokran il acheva d'un ton plus profond avant de s'avancer vers ses prochaines proies :
-Choisit, embrasse ta nature et chasse avec moi, ou repart dans les ombres accomplir ton destin, le choix est tien, ne reviens jamais en arrière, mais n’oublie jamais qu'un loup solitaire ne dure pas bien longtemps dans la tempête.
Avançant alors d'un pas assuré, Archeon laissa le Séladien à ses pensée et glissa tel une ombre au crépuscule vers la cohue s'assemblant désormais autour d'une personne en particulier, arrivé à sa hauteur, l'attention de la foule s'étant détournée de lui, il put en surprendre un qu'il embrocha avant d'attraper par les cheveux son voisin et lui fracasser le crane contre la barrière. S'accoudant nonchalamment sur celle-ci il s'adressa au personnage masqué tout en enfonçant lentement sa lame dans le corps de celui qu'il venait d’assommer :
-Alors alors, on a l'air de s'amuser presque plus par ici j’espère que vous en garder un peu pour nous. Et vous autres, on ne vous a pas appris qu'espionner est très peu courtois ? Si vous le désirer très cher c'est avec plaisir que je me joindrais à vous pour les corriger.... mais après tout nul ne saurais voler sa proie à la bête aux mâchoires déjà plantées dans la chair...
Attendant une réponse Archeon lança un furtif regard derrière lui afin de s’enquérir du choix de Tokran, à trois, il pourrait peut être finir cela assez vite pour bien dormir et repartir tôt le lendemain.
-Vas-y! Brises moi les os, poignardes moi, écorches moi... pendant ma chute en enfer, je me délecterai de ton agonie... DE TA MORT!
A ces mot Archeon se fit douleur pour réprimer un mouvement de recul, de surprise, alors qu'un large sourire se dessinait lentement sur son visage meurtrier derrière son heaume. N'affaiblissant pas le moindre du monde son emprise, au contraire appuyant légèrement plus sa lame contre sa victime désormais à sa merci il s’écria de sa voix caverneuse :
-OUI ! C'est ça ! Hai ! Maudit ! Abhorre cette destinée, cette vie, ce monde ! Embrasse cette sensation, ce désir ! Les battements de ton cœur, ta poigne se refermant, tes muscles se raidissant a leur paroxysme, prêt à me frapper à mort de tes mains quel qu'en sois le prix ! Embrasse la mort qui vient pour toi et tes ennemis sans distinction, qu'importe demain, qu'importe après, tout ce qui compte est cet instant délicieux que nous partageons, rien d'autre ne compte, tel est notre destin, tel est notre soif inextinguible, tel est notre volonté, PLUS, BIEN PLUS de cela ! Et le monde entier, et toutes ses âmes à notre merci sauraient seulement nous apaiser. Le chevalier noir inspira longuement, souffla à travers son heaume avec une pointe d’exaltation avant de relâcher très légèrement son emprise et continuer. Ton voyage est terminé, ton apprentissage … complet, saisit toi de ton destin, soit pleinement cette incarnation de la mort que tu souhaites être.
Se relevant, ôtant ses mains et sa lame de Tokran, Archeon l'aida se relever, d'un ton plus calme s'expliquant :
-Nous ne sommes pas pareil, mais sans avoir le même but nous avons les mêmes désirs, les mêmes perspectives, il y a trop peut de gens … comme nous, dans ce monde, pendant trop longtemps nous nous sommes laissé dépasser par nos pulsions et nous sommes isolés, battus entres nous et contre le monde, ce monde qui nous rejette, qui s'assemble, se réunis pour nous chasser NOUS ! Seul les moutons se laissent porter à l'abattoir, tu l'as vu, réalisé, tu es un loup, et les loups chassent en meute... je ne te tuerais pas, ce serais bien trop contre productif, le monde...ce monde que j'envisage a besoin de plus de gens comme toi et … moins de gens comme eux, le chevalier noir désigna d'un geste las la foule s'étant assemblée derrière eux avant de reprendre, te voilà maître de ta destinée, tes chaînes maintenant brisées, il ne te reste plus qu'à choisir, sans me comprendre j’espère désormais que tu trouveras peut être moins absurde mon existence. Les loups ont mieux à faire de chasser les moutons que se chamailler entres-eux …
Se retournant, ramassant d'un geste précis sa lame, le regard maintenant fixé sur ce qu'il se passait dans la foule, raffermissant sa poigne, toujours à portée de voix de Tokran il acheva d'un ton plus profond avant de s'avancer vers ses prochaines proies :
-Choisit, embrasse ta nature et chasse avec moi, ou repart dans les ombres accomplir ton destin, le choix est tien, ne reviens jamais en arrière, mais n’oublie jamais qu'un loup solitaire ne dure pas bien longtemps dans la tempête.
Avançant alors d'un pas assuré, Archeon laissa le Séladien à ses pensée et glissa tel une ombre au crépuscule vers la cohue s'assemblant désormais autour d'une personne en particulier, arrivé à sa hauteur, l'attention de la foule s'étant détournée de lui, il put en surprendre un qu'il embrocha avant d'attraper par les cheveux son voisin et lui fracasser le crane contre la barrière. S'accoudant nonchalamment sur celle-ci il s'adressa au personnage masqué tout en enfonçant lentement sa lame dans le corps de celui qu'il venait d’assommer :
-Alors alors, on a l'air de s'amuser presque plus par ici j’espère que vous en garder un peu pour nous. Et vous autres, on ne vous a pas appris qu'espionner est très peu courtois ? Si vous le désirer très cher c'est avec plaisir que je me joindrais à vous pour les corriger.... mais après tout nul ne saurais voler sa proie à la bête aux mâchoires déjà plantées dans la chair...
Attendant une réponse Archeon lança un furtif regard derrière lui afin de s’enquérir du choix de Tokran, à trois, il pourrait peut être finir cela assez vite pour bien dormir et repartir tôt le lendemain.
Archeon- Novice
- Race : Humain
Re: Trois tueurs, aucune classe..
J'observais les miliciens, ou du moins ce qui en tenait lieu dans ce hameau, soigner leur membre blessé. Je tiquais : au vu de la façon dont ils tentaient d'extraire le carreau que j'avais planté dans sa cuisse, ce paysan allait devoir être amputé de la jambe avant l'hiver. Je poussais un soupir exaspéré et, les écartant rudement, retira la pointe, aidée de mon couteau. Je m'éloignais de quelques pas, observant le carreau pour voir s'il serait réutilisable à l'avenir. Des sons que je connaissais bien me firent me retourner : le métal qui transperce les chairs. L'homme vêtu d'acier venait à ma rencontre, après avoir tué un paysan et assommé un autre. Il s'accouda à la barrière, nonchalamment, faisant grincer le bois sous son poids. Instinctivement, je repérais quels étaient les points faibles de sa cuirasse : s'il devenait hostile et que je devais me défendre, j'avais tout intérêt à terminer rapidement le combat en touchant un point vulnérable. Les derniers spectateurs, paysans comme voyageurs, avaient pris la fuite et nous étions seuls, tous les trois, y compris les "miliciens", abandonnant les blessés derrière eux.
A ma grande surprise, il s'avéra... Courtois, à tout le moins. Il semblait croire que je m'amusais à attaquer les paysans, et morigéna ces derniers, qui s'étaient retranchés derrière un muret.
"L'espionnage sous-entends que votre rencontre était secrète. Or, au vu de votre combat, je doute que la médaille de la discrétion vous revienne."
Je jetais mon carreau : le bois était légèrement tordu, faussant ainsi la possibilité d'un tir précis. Il ne m'en restait plus beaucoup, à peine une douzaine, autant dire que, prochainement, chaque tir allait compter... Du moins, jusqu'à ce que je puisse refaire mon stock, dans la prochaine ville.
"Quant à mon... Intervention, elle n'avait que pour but d'empêcher ces gêneurs de troubler votre duel. Je pense que, pour une fois que ce trou connait un divertissement autre que la récolte, il valait mieux permettre audit divertissement de se poursuivre sans trouble."
Je jetais un coup d'oeil au lieu du combat. Étonnamment, l'Homme-Lézard était encore en vie. Sous mon masque, je haussais un sourcil, surprise. Quelle raison avait-il de laisser son adversaire en vie quand, il y a à peine deux minutes, il semblait chercher à le décapiter à chaque coups ? Je soupirais : j'aurais réellement dû leur jeter un caillou pendant qu'ils discutaient, ça les aurait un peu plus excité et le combat ne se serait pas achevé prématurément...
A ma grande surprise, il s'avéra... Courtois, à tout le moins. Il semblait croire que je m'amusais à attaquer les paysans, et morigéna ces derniers, qui s'étaient retranchés derrière un muret.
"L'espionnage sous-entends que votre rencontre était secrète. Or, au vu de votre combat, je doute que la médaille de la discrétion vous revienne."
Je jetais mon carreau : le bois était légèrement tordu, faussant ainsi la possibilité d'un tir précis. Il ne m'en restait plus beaucoup, à peine une douzaine, autant dire que, prochainement, chaque tir allait compter... Du moins, jusqu'à ce que je puisse refaire mon stock, dans la prochaine ville.
"Quant à mon... Intervention, elle n'avait que pour but d'empêcher ces gêneurs de troubler votre duel. Je pense que, pour une fois que ce trou connait un divertissement autre que la récolte, il valait mieux permettre audit divertissement de se poursuivre sans trouble."
Je jetais un coup d'oeil au lieu du combat. Étonnamment, l'Homme-Lézard était encore en vie. Sous mon masque, je haussais un sourcil, surprise. Quelle raison avait-il de laisser son adversaire en vie quand, il y a à peine deux minutes, il semblait chercher à le décapiter à chaque coups ? Je soupirais : j'aurais réellement dû leur jeter un caillou pendant qu'ils discutaient, ça les aurait un peu plus excité et le combat ne se serait pas achevé prématurément...
Morathi- Elite
- Race : Demi-Drow
Re: Trois tueurs, aucune classe..
Ma rage, celle la même qui semblait combler Archeon, s'estompa peu à peu. A quoi bon hurler sa haine face à une mort imminente, pensais-je? Ma surprise fut assez grandiose lorsque le chevalier se releva en oubliant de m'écorcher, et en me relevant de la terre que, par la faute de ma perte de sang et l'épuisement, je peinai à quitter. Celui qui devait m'achever à la fin de ce duel était au comble du bonheur. Faire couler mon sang? Il n'avait plus la tête à cela. Ce changement d'humeur aussi vif et violent que ses attaques précédentes me plaça dans un tel état de choque, que je n'osai pas tenter la moindre offensive perdue d'avance. Je me contentai d'écouter la justification de cette étrange décision qui est de refuser de clôturer ce duel à mort. Comme il le dit si bien, sans le comprendre, je ne trouvai plus la nécessité de continuer ce combat stérile. L'Humain me laissa alors un choix, en se retournant pour aller vers la foule qui eut l'idée de nous observer. Le suivre et tuer, ou le fuir et... et rien. Rester l'esclave de Krila, de la guilde, et de plus faible que moi.
S'adressant à la bande de pécores qui s'agglutinait sur la route pour nous observer ainsi qu'une personne assez étrange. Archeon me lança un ultime regard comme pour me demander de le rejoindre ou de partir. Je me penchai lentement sur mon bâton, et, m'appuyant dessus, je vins rejoindre le chevalier discutaillant avec cet individu aussi masqué que mon ancien maître. Soit, la tête de cet étranger était mise à prix, soit il y avait derrière ce masque un visage susceptible d'être moqué. Ces pensées traversèrent mon esprit un instant avant de s'envoler. Ce masque n'était qu'un détail ridicule qui s'affichait sur un visage. Mais les visages sont tellement négligeables quand, dans la fuite de pécores par dizaines, deux aliénés dialoguent. Archeon s'amusa, fier au dessus d'un cadavre et d'une gueule cassée, à accuser l'individu masqué de prendre du plaisir sans l'inviter. L'individu eut alors une réaction excessivement neutre face à un psychopathe en puissance, et il ou elle participa à la discussion avant de se retourner vers moi. Ce masque ne laissait transparaître aucune émotion, mais cette façon de me fixer quelques instants, me fit penser que le grand timide était déçu de ma survie.
*Il est déçu de ta survie... Je le sens... Et je le comprends* ajouta sympathiquement cette voix dans mon esprit.
Je tus ma gueule légèrement énervée de ma défaite et de ce regard. J'étais bien trop affaibli pour beugler, alors je ne risquerai pas de provoquer quelqu'un armé d'une arbalète. Dans un premier temps, je me suis contenté de l'ignorer, et de me tourner vers Archeon...
-Je te suivrai chevalier, du moins pour l'instant.
Archeon ne l'eut pas évoqué, mais je suppose qu'il voulait quelque part être mon supérieur hiérarchique, le mâle alpha. Je me réservai le droit de refuser tout ordre me déplaisant, et de quitter la meute qu'il semblait fonder. Mais je préférai éviter d’embarrasser mon discours de ce genre d'évidences qu'il remarquera bientôt. Je préférai me retourner vers l'étrange personnage qui ne nous était pas hostile, quoi que peu sympathique. Je demandai alors au premier duelliste qui eut l'honneur de me vaincre...
-C'est qui ça? Un ami à toi?
Je restai aussi droit que possible, accroché à mon bâton comme un vieillard à sa canne. Je tentai de ne pas faiblir, en dépit de la quantité de sang perdue par la faute des multiples entailles peu profondes infligées par Archeon. Je déchirai les manches de ma robe pour les placer sur les plaies les plus sanguinolentes, en attendant le dénouement de cette discussion quelque peu malsaine.
S'adressant à la bande de pécores qui s'agglutinait sur la route pour nous observer ainsi qu'une personne assez étrange. Archeon me lança un ultime regard comme pour me demander de le rejoindre ou de partir. Je me penchai lentement sur mon bâton, et, m'appuyant dessus, je vins rejoindre le chevalier discutaillant avec cet individu aussi masqué que mon ancien maître. Soit, la tête de cet étranger était mise à prix, soit il y avait derrière ce masque un visage susceptible d'être moqué. Ces pensées traversèrent mon esprit un instant avant de s'envoler. Ce masque n'était qu'un détail ridicule qui s'affichait sur un visage. Mais les visages sont tellement négligeables quand, dans la fuite de pécores par dizaines, deux aliénés dialoguent. Archeon s'amusa, fier au dessus d'un cadavre et d'une gueule cassée, à accuser l'individu masqué de prendre du plaisir sans l'inviter. L'individu eut alors une réaction excessivement neutre face à un psychopathe en puissance, et il ou elle participa à la discussion avant de se retourner vers moi. Ce masque ne laissait transparaître aucune émotion, mais cette façon de me fixer quelques instants, me fit penser que le grand timide était déçu de ma survie.
*Il est déçu de ta survie... Je le sens... Et je le comprends* ajouta sympathiquement cette voix dans mon esprit.
Je tus ma gueule légèrement énervée de ma défaite et de ce regard. J'étais bien trop affaibli pour beugler, alors je ne risquerai pas de provoquer quelqu'un armé d'une arbalète. Dans un premier temps, je me suis contenté de l'ignorer, et de me tourner vers Archeon...
-Je te suivrai chevalier, du moins pour l'instant.
Archeon ne l'eut pas évoqué, mais je suppose qu'il voulait quelque part être mon supérieur hiérarchique, le mâle alpha. Je me réservai le droit de refuser tout ordre me déplaisant, et de quitter la meute qu'il semblait fonder. Mais je préférai éviter d’embarrasser mon discours de ce genre d'évidences qu'il remarquera bientôt. Je préférai me retourner vers l'étrange personnage qui ne nous était pas hostile, quoi que peu sympathique. Je demandai alors au premier duelliste qui eut l'honneur de me vaincre...
-C'est qui ça? Un ami à toi?
Je restai aussi droit que possible, accroché à mon bâton comme un vieillard à sa canne. Je tentai de ne pas faiblir, en dépit de la quantité de sang perdue par la faute des multiples entailles peu profondes infligées par Archeon. Je déchirai les manches de ma robe pour les placer sur les plaies les plus sanguinolentes, en attendant le dénouement de cette discussion quelque peu malsaine.
Tokran- Bon
- Race : Homme-lézard
Re: Trois tueurs, aucune classe..
Archeon, toujours accoudé, toisa l'assistance un moment puis inspira profondément avant de rétorquer à son interlocuteur, le regard toujours balayant l'assemblée :
-Je suis un grand avocat de la liberté, liberté d'aller où je le souhaite, quand je le souhaite, de faire ce que je veux, comme je le veux, sans autre limite que ce qui s'oppose à moi physiquement tel un nouvel obstacle à franchir, une nouvelle preuve à faire au destin que je suis maître de lui et pas l'inverse. Il y a dans ce monde des Hommes trop de règles pour restreindre les liberté et trop peu pour les promouvoir, tout cela au nom du très saint parangon de l'équilibre entre les classes, au nom de ce grand mensonge que la liberté des uns commence la ou s’arrête celle des autres... Au final, n'est libre que ceux qui se saisissent de leur liberté, sont esclaves de leur destin ceux qui ne le font pas, et pire encore, sont esclaves d'autres Hommes ceux qui suivent toutes ces règles spécieuses. Si seulement le monde pouvait comprendre cela, Archeon expira d'un faux désespoir, avant de se dresser de toute sa hauteur, saisir son épée et reprendre, mais pour l'instant ce que ce monde fait c'est persécuter ceux qui souhaite exercer leur véritable liberté comme je le fais, comme mon très cher camarade duelliste ici présent, et comme vous je le pense, néanmoins je ne souhaiterais pas paraître trop présomptueux.
Archeon sembla se perdre un instant dans ses pensées avant de sauter la barrière d'un mouvement leste et s'approcher plus près de son interlocuteur dans lequel il plongea son regard avant de continuer de plus belle, embrassant le monde autour de lui dans son exclamation:
-Ce monde a besoin d'un bon coup de rappel pour réaliser ses torts, et les gens comme nous on besoin d'un rappel de ce qu'ils sont et ce a quoi ils aspirent, cesser les lutes intestines et les mirages individualistes pour s'unir dans un but fort, bref nous prendre en mains. Cela était l'objet de ce... divertissement … et montrer que la loi du plus fort, en toutes ses formes, est la meilleurs, et je m'en vais le montrer...immédiatement d'ailleurs.
Sur ses mots, et sans plus, Archeon balaya d'un mouvement rapide son épée à sa droite, évitant d'un geste calculé son interlocuteur et décapitant un le blessé restant.
-Je tue si le désire, comme je le désire, et quand je le désire … je souhaitais dormir ici tranquillement ce soir mais il est vrais que je me suis peut être un peu emporté … qu'importe, comme vous le dites un peu d'amusement fait toujours du bien, et je réserve les regrets aux faibles, si nous souhaitons encore dormir ici, ils devront tous mourir, sans exceptions, voyez cela comme un jeux ou un spectacle, participez ou continuez à regarder, ma gorge est sèche, mon esprit las, et je m'en vais trouver mon seul remède.
Faisant un vague et subreptice geste à Tokran, Archeon, en posture de combat, tout ses sens alertes, fondit sur la foudre tel une tornade fulgurante, répandant sang et cris d'horreurs, une longue nuit commençait.
-Je suis un grand avocat de la liberté, liberté d'aller où je le souhaite, quand je le souhaite, de faire ce que je veux, comme je le veux, sans autre limite que ce qui s'oppose à moi physiquement tel un nouvel obstacle à franchir, une nouvelle preuve à faire au destin que je suis maître de lui et pas l'inverse. Il y a dans ce monde des Hommes trop de règles pour restreindre les liberté et trop peu pour les promouvoir, tout cela au nom du très saint parangon de l'équilibre entre les classes, au nom de ce grand mensonge que la liberté des uns commence la ou s’arrête celle des autres... Au final, n'est libre que ceux qui se saisissent de leur liberté, sont esclaves de leur destin ceux qui ne le font pas, et pire encore, sont esclaves d'autres Hommes ceux qui suivent toutes ces règles spécieuses. Si seulement le monde pouvait comprendre cela, Archeon expira d'un faux désespoir, avant de se dresser de toute sa hauteur, saisir son épée et reprendre, mais pour l'instant ce que ce monde fait c'est persécuter ceux qui souhaite exercer leur véritable liberté comme je le fais, comme mon très cher camarade duelliste ici présent, et comme vous je le pense, néanmoins je ne souhaiterais pas paraître trop présomptueux.
Archeon sembla se perdre un instant dans ses pensées avant de sauter la barrière d'un mouvement leste et s'approcher plus près de son interlocuteur dans lequel il plongea son regard avant de continuer de plus belle, embrassant le monde autour de lui dans son exclamation:
-Ce monde a besoin d'un bon coup de rappel pour réaliser ses torts, et les gens comme nous on besoin d'un rappel de ce qu'ils sont et ce a quoi ils aspirent, cesser les lutes intestines et les mirages individualistes pour s'unir dans un but fort, bref nous prendre en mains. Cela était l'objet de ce... divertissement … et montrer que la loi du plus fort, en toutes ses formes, est la meilleurs, et je m'en vais le montrer...immédiatement d'ailleurs.
Sur ses mots, et sans plus, Archeon balaya d'un mouvement rapide son épée à sa droite, évitant d'un geste calculé son interlocuteur et décapitant un le blessé restant.
-Je tue si le désire, comme je le désire, et quand je le désire … je souhaitais dormir ici tranquillement ce soir mais il est vrais que je me suis peut être un peu emporté … qu'importe, comme vous le dites un peu d'amusement fait toujours du bien, et je réserve les regrets aux faibles, si nous souhaitons encore dormir ici, ils devront tous mourir, sans exceptions, voyez cela comme un jeux ou un spectacle, participez ou continuez à regarder, ma gorge est sèche, mon esprit las, et je m'en vais trouver mon seul remède.
Faisant un vague et subreptice geste à Tokran, Archeon, en posture de combat, tout ses sens alertes, fondit sur la foudre tel une tornade fulgurante, répandant sang et cris d'horreurs, une longue nuit commençait.
Archeon- Novice
- Race : Humain
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