Une première collaboration
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Re: Une première collaboration
Le xolon finit par installer le prêtre sur son épaule, annonçant au passage :
- Non. Il doit être jugé selon la pratique locale. Nous allons le dénoncer.
Chaya n'avait pas comprit un traître mot de ce qu'il venait de dire, mise à part "dénoncer" et s'était plutôt pas mal. Mais dénoncer à qui puisque presque tout le village était mort ? La tigraine replaça son arc dans son dos. Elle sentait de la détermination chez Mo'tepeü, il devait certainement avoir une idée, mais laquelle ?
Astorok, quant à lui, était toujours autant furieux, il aurait souhaité en finir avec cet homme sur le champ, sans débattre. Chaya elle,voulait le laisser seul, sans débattre non plus .
Elle finit donc par suivre Mo'tepeü, jetant parfois des regards sur sa blessure, celle ci ne semblait pas donner de signe d'infection pour le moment, mais la plaie semblait plutôt profonde, c'est que ces goules devaient avoir très faim ! Quoi qu'il en soit et de son avis, ce genre de créature devait toujours avoir très faim ... Elle aurait pu se guérir dans l’immédiat, mais cette histoire n'était pas encore finit, la douleur n'était pas insurmontable et elle se demandait bien comment le xolon comptait s'y prendre .
Plongée dans ses pensées, elle rattrapa celui ci à petit foulée :
- Motepu, toi dénonce comment homme lâche ? Voulut-elle savoir .
- Non. Il doit être jugé selon la pratique locale. Nous allons le dénoncer.
Chaya n'avait pas comprit un traître mot de ce qu'il venait de dire, mise à part "dénoncer" et s'était plutôt pas mal. Mais dénoncer à qui puisque presque tout le village était mort ? La tigraine replaça son arc dans son dos. Elle sentait de la détermination chez Mo'tepeü, il devait certainement avoir une idée, mais laquelle ?
Astorok, quant à lui, était toujours autant furieux, il aurait souhaité en finir avec cet homme sur le champ, sans débattre. Chaya elle,voulait le laisser seul, sans débattre non plus .
Elle finit donc par suivre Mo'tepeü, jetant parfois des regards sur sa blessure, celle ci ne semblait pas donner de signe d'infection pour le moment, mais la plaie semblait plutôt profonde, c'est que ces goules devaient avoir très faim ! Quoi qu'il en soit et de son avis, ce genre de créature devait toujours avoir très faim ... Elle aurait pu se guérir dans l’immédiat, mais cette histoire n'était pas encore finit, la douleur n'était pas insurmontable et elle se demandait bien comment le xolon comptait s'y prendre .
Plongée dans ses pensées, elle rattrapa celui ci à petit foulée :
- Motepu, toi dénonce comment homme lâche ? Voulut-elle savoir .
Chaya- Bon
Re: Une première collaboration
Astorok ne semblait pas convaincu. Mo'tepeü était prêt à l'écouter s'il avait une autre suggestion, mais vu le genre du Minotaure, il ne ferait probablement que répéter son désir d'arracher le bras au prêtre. Rien de bien constructif ni de bien digne pour un Guerrier. Astorok dut finalement s'en rendre compte. Mo'tepeü sentit toute la frustration chez son camarade Minotaure, le voyant fendre l'air de son poing dans un geste rageux, et il comprenait ; mais au final, Astorok s'inclina dans le sens de la suggestion du Xolon. Ce dernier se mit à marcher en direction du village, le prêtre sur l'épaule. Astorok lui emboita le pas, et Chaya ferma la marche. Sa trompe s'articula vers l'arrière pour s'assurer qu'il n'y avait l'odeur d'aucune goule en approche à capter. Les Guerriers pensaient les avoir toutes éliminées, mais aucune certitude absolue n'était permise. Du coin de l'œil, il remarqua qu'Astorok gardait la main crispée sur le manche de sa hache. Etait-il énervé ou sur ses gardes ? Probablement les deux. Ses naseaux étaient quelque peu dilatés, mais ça pouvait être chez le Minotaure autant un signe d'énervement qu'une façon de renifler la moindre odeur suspecte dans l'air, exactement comme le faisait le Xolon.
CHAYA – Motepu, toi dénonce comment homme lâche ?
La Tigraine venait de rattraper les deux Guerriers d'une petite foulée, ce qui fit réaliser à Mo'tepeü qu'elle avait en effet traîné des pieds derrière eux. Ca devait cogiter dans sa tête, à elle aussi. Mo'tepeü répondit plus froidement qu'il ne l'eut voulu :
MO'TEPEÜ – Il faut expliquer la situation aux villageois, et l'affaire devrait remonter au seigneur local. Les villageois nous diront comment cet Humain doit être jugé.
CHAYA – Motepu, toi dénonce comment homme lâche ?
La Tigraine venait de rattraper les deux Guerriers d'une petite foulée, ce qui fit réaliser à Mo'tepeü qu'elle avait en effet traîné des pieds derrière eux. Ca devait cogiter dans sa tête, à elle aussi. Mo'tepeü répondit plus froidement qu'il ne l'eut voulu :
MO'TEPEÜ – Il faut expliquer la situation aux villageois, et l'affaire devrait remonter au seigneur local. Les villageois nous diront comment cet Humain doit être jugé.
Mo'tepeü- Bon
Re: Une première collaboration
Nous marchions donc en direction du village. Et cette petite ballade, eut le mérité de m’aider à méditer un peu. En réalité, je me disais que comme le village avait le plus souffert de la traitrise du prêtre, ces habitants se montreraient sans pitié aussi. Réclamant qu’on le mette en pièce ou qu’il se fasse bouffer par ses propres goules. Rien qu’à l’imaginer se faire déchiqueter et pleurer comme une Madelaine, me fit rire intérieurement. Il subirait la même chose dont il eut condamné tant d’autres avant. Et là, ce ne serait que justice. Est-ce que notre compagnon Xolon pensait la même chose ? Est-ce qu’en rappelant à Chaya qu’il devait être juger par ses semblables, supposait-il que le bougre serait exécuté par les siens ?
La justice chez les humains différait tout de même de la nôtre. Nos procédures étaient plus simples et direct. Rare même furent ceux qui se retrouvaient devant toute la famille, à subir le jugement de l’ainé. Je ne devais avoir qu’un souvenir d’une telle chose. Mais sans plus. Toutefois, j’eus le loisir de réfléchir sur d’autres détails. En réalité, il demeurait des zones d’ombre dans cette histoire. Déjà, je ne me souvenais pas que le prêtre est dit être responsable de la venue de ces goules. Par contre, il avait bien mentionné qu’il cherchait surtout à les retenir. Au lieu d’être le responsable de tout ce bazar, était-il plutôt le protecteur à sa façon du village ?
Pendant que je réfléchissais à la question, je sentais l’odeur du sang qui se renforçait. Ces saletés n’étaient pas aller de mains mortes avec nous. Mais mes blessures avaient déjà commencé à cicatriser. C’était fort, rien à voir avec celles de Mo'tepeü. Tournant la tête pour déceler la provenance de cette senteur, mon regard se posa sur Chaya derrière moi. Mes naseaux se dilatèrent et poussèrent un souffle, repoussant ainsi l’odeur de sa blessure.
"Ca va allez ?" Demandais-je à l’intention de la tigraine. "Ca ne semble pas jolie ce que tu as. Tu devrais faire attention. T’as rien pour soigner ?"
Je n’avais aucune compétence médicale pour traiter les blessures. Si ce n’était les bandages ou un garrot. Mais tout ce qui était plante, médicament etc. Alors là, il valait mieux ne rien me demander. Pourtant, ce serait sans doute intéressant d’apprendre un peu de cette science. La magie, l’écriture tout ça, ce n’était pas pour moi, ce n’était pas mon truc. Mais connaitre les premiers soins après une bataille, pourquoi pas. Pas pour moi, car j’eus toujours une confiance débordante dans mon don de guérison. Mais si j’étais accompagné d’une personne ou rencontrais quelqu’un ayant besoin d’aide, cela pouvait servir.
Me tournant vers le Xolon, je m’assurais encore que pour lui, tout allait bien. Vue sa masse dépassant tout juste de la mienne, si elles n’étaient semblables, ses blessures semblèrent minimes. Par contre, je me souvenais des rumeurs concernant les lésions faites par les goules. Comme toutes bonnes légendes, on leur prêtait de nombreux effets secondaires. On racontait que leurs griffes en réalités, étaient couvertes de poison. Que le sang de la victime brûlait, laissant cette dernière mourir atrocement. Ou alors les plaies s’infectaient horriblement, démunissant au maximum la personne. On racontait même que la victime pouvait exploser au bout de quelques minutes. Ou bien se transformer en goule aussi. Bref, chaque rumeur ne laissait place à aucune fin bien réjouissante.
Toutes ces histoires pouvant se contredire eurent le mérite de rassurer un peu. Car on ne savait pas ce qui pouvait arriver et donc faire fausse route. Mais c’était mince, comparer à un élément à ne pas prendre à la légère. Si on prêtait tant d’effets néfaste à ce genre de blessure, alors c’est qu’en réalité, il y avait bien quelque chose là-dessous. Ainsi, je voulu m’enquérir de l’état de mon second compagnon.
"Et toi Mo’tepeü ? Tu te sens comment ?"
Pour mon cas, j’eus tellement foi en mes capacités hors norme de guérison, qu’il ne me venait même pas à l’esprit la possibilité que je puisse courir le moindre danger. Et si ce n’était pas le cas, je pleurerais sur mon sort après celui des autres. Car ce que je voyais en premier, n’étaient pas mes propres blessures, mais celles de ceux qui m’accompagnaient depuis le début de cette aventure, ou presque. Avouons tout de même, que ce serait bien triste de succomber juste avant le dénouement de cette histoire.
La justice chez les humains différait tout de même de la nôtre. Nos procédures étaient plus simples et direct. Rare même furent ceux qui se retrouvaient devant toute la famille, à subir le jugement de l’ainé. Je ne devais avoir qu’un souvenir d’une telle chose. Mais sans plus. Toutefois, j’eus le loisir de réfléchir sur d’autres détails. En réalité, il demeurait des zones d’ombre dans cette histoire. Déjà, je ne me souvenais pas que le prêtre est dit être responsable de la venue de ces goules. Par contre, il avait bien mentionné qu’il cherchait surtout à les retenir. Au lieu d’être le responsable de tout ce bazar, était-il plutôt le protecteur à sa façon du village ?
Pendant que je réfléchissais à la question, je sentais l’odeur du sang qui se renforçait. Ces saletés n’étaient pas aller de mains mortes avec nous. Mais mes blessures avaient déjà commencé à cicatriser. C’était fort, rien à voir avec celles de Mo'tepeü. Tournant la tête pour déceler la provenance de cette senteur, mon regard se posa sur Chaya derrière moi. Mes naseaux se dilatèrent et poussèrent un souffle, repoussant ainsi l’odeur de sa blessure.
"Ca va allez ?" Demandais-je à l’intention de la tigraine. "Ca ne semble pas jolie ce que tu as. Tu devrais faire attention. T’as rien pour soigner ?"
Je n’avais aucune compétence médicale pour traiter les blessures. Si ce n’était les bandages ou un garrot. Mais tout ce qui était plante, médicament etc. Alors là, il valait mieux ne rien me demander. Pourtant, ce serait sans doute intéressant d’apprendre un peu de cette science. La magie, l’écriture tout ça, ce n’était pas pour moi, ce n’était pas mon truc. Mais connaitre les premiers soins après une bataille, pourquoi pas. Pas pour moi, car j’eus toujours une confiance débordante dans mon don de guérison. Mais si j’étais accompagné d’une personne ou rencontrais quelqu’un ayant besoin d’aide, cela pouvait servir.
Me tournant vers le Xolon, je m’assurais encore que pour lui, tout allait bien. Vue sa masse dépassant tout juste de la mienne, si elles n’étaient semblables, ses blessures semblèrent minimes. Par contre, je me souvenais des rumeurs concernant les lésions faites par les goules. Comme toutes bonnes légendes, on leur prêtait de nombreux effets secondaires. On racontait que leurs griffes en réalités, étaient couvertes de poison. Que le sang de la victime brûlait, laissant cette dernière mourir atrocement. Ou alors les plaies s’infectaient horriblement, démunissant au maximum la personne. On racontait même que la victime pouvait exploser au bout de quelques minutes. Ou bien se transformer en goule aussi. Bref, chaque rumeur ne laissait place à aucune fin bien réjouissante.
Toutes ces histoires pouvant se contredire eurent le mérite de rassurer un peu. Car on ne savait pas ce qui pouvait arriver et donc faire fausse route. Mais c’était mince, comparer à un élément à ne pas prendre à la légère. Si on prêtait tant d’effets néfaste à ce genre de blessure, alors c’est qu’en réalité, il y avait bien quelque chose là-dessous. Ainsi, je voulu m’enquérir de l’état de mon second compagnon.
"Et toi Mo’tepeü ? Tu te sens comment ?"
Pour mon cas, j’eus tellement foi en mes capacités hors norme de guérison, qu’il ne me venait même pas à l’esprit la possibilité que je puisse courir le moindre danger. Et si ce n’était pas le cas, je pleurerais sur mon sort après celui des autres. Car ce que je voyais en premier, n’étaient pas mes propres blessures, mais celles de ceux qui m’accompagnaient depuis le début de cette aventure, ou presque. Avouons tout de même, que ce serait bien triste de succomber juste avant le dénouement de cette histoire.
Astorok Cornes de Fer- Champion
- Race : Minotaure
Re: Une première collaboration
"Les villageois nous diront comment cet Humain doit être jugé." C'est ce qu'avait comprit la tigraine par rapport à la réponse du xolon. Elle haussa les épaules, sans rien dire. Ce n'était pas une mauvaise idée en soit, et Chaya se dit que si elle avait été à leur place, elle aurait tout de même banni le prêtre .
Puis Astorok vint prés d'elle, ses naseaux étaient dilatés :
- Ca ne semble pas jolie ce que tu as. Tu devrais faire attention. T’as rien pour soigner ?
Chaya baissa les yeux sur sa vilaine morsure, celle ci lui piquait mais ne saignait presque plus, seulement, il s'agissait tout de même d'une plaie profonde, à l'air libre, produite par une goule ... La tigraine releva les oreilles mais souriait quand même, montrant ses petits crocs :
- Moi être bien Astourok, me soigner et soigner toi, mais finir mission avant. Répondit-elle en tapotant amicalement le bras imposant de celui ci .
Puis elle reprit sa marche, espérant avoir convaincu le minotaure. Mo'tepeu lui, avait l'air en parfaire santé physique et bien déterminé à en découdre avec cet humain .
Ils approchèrent enfin du village, toujours aussi puant.
Un calme platonique régnait, comme s'il s'agissait d'un village fantôme.
Cependant, plus le petit groupe s'avançait sur la place, plus les habitants, même si peu nombreux, sortirent de leur maisonnette avec timidité et incompréhension.
Certains parlaient entre eux, ils avaient bien entendu tous reconnus le prêtre de leur village, inerte, porté par un xolon...
Puis Astorok vint prés d'elle, ses naseaux étaient dilatés :
- Ca ne semble pas jolie ce que tu as. Tu devrais faire attention. T’as rien pour soigner ?
Chaya baissa les yeux sur sa vilaine morsure, celle ci lui piquait mais ne saignait presque plus, seulement, il s'agissait tout de même d'une plaie profonde, à l'air libre, produite par une goule ... La tigraine releva les oreilles mais souriait quand même, montrant ses petits crocs :
- Moi être bien Astourok, me soigner et soigner toi, mais finir mission avant. Répondit-elle en tapotant amicalement le bras imposant de celui ci .
Puis elle reprit sa marche, espérant avoir convaincu le minotaure. Mo'tepeu lui, avait l'air en parfaire santé physique et bien déterminé à en découdre avec cet humain .
Ils approchèrent enfin du village, toujours aussi puant.
Un calme platonique régnait, comme s'il s'agissait d'un village fantôme.
Cependant, plus le petit groupe s'avançait sur la place, plus les habitants, même si peu nombreux, sortirent de leur maisonnette avec timidité et incompréhension.
Certains parlaient entre eux, ils avaient bien entendu tous reconnus le prêtre de leur village, inerte, porté par un xolon...
Chaya- Bon
- Race : Tigrain
Re: Une première collaboration
Porter sur son épaule un Humain pesant le quart de son poids, ralentissait assez peu le Xolon, mais puisqu'il était de toute manière lent à la marche, la différence ne se faisait pratiquement pas ressentir, alors que les trois aventuriers retournaient au village. Mo'tepeü laissait la trompe se balancer au rythme de ses pas, l'organe s'emplissant d'odeurs assez peu accomodantes, notamment celle du sang. Ils avaient tous les trois été blessés par les goules, à différents degrés. Mo'tepeü savait que ses blessures finiraient de se refermer en quelques minutes, ayant déjà commencé à le faire depuis la fin du combat au sortir de la grotte ; mais l'odeur bovine d'Astorok et l'odeur féline de Chaya étaient chacune teintées de celles du sang et de la mort, car non seulement leurs blessures laissaient des traces, mais ils gardaient aussi celle des morts-vivants s'étant portés au corps-à-corps sur eux. Chaya s'était même couchée sur des goules inanimées à un moment. Elle sentait terriblement mauvais encore à cet instant. Au premier cours d'eau trouvé, Mo'tepeü lui conseillerait de se laver, quoiqu'il doutait avoir besoin de lui donner ce conseil : les Tigrains n'étaient pas dénués d'odorat eux-mêmes et Chaya devait avoir hâte de se laver.
ASTOROK – Ca va aller ?
Mo'tepeü tourna le regard pour voir que le Minotaure s'adressait à la Tigraine.
ASTOROK – Ca ne semble pas joli ce que tu as. Tu devrais faire attention. T'as rien pour soigner ?
CHAYA – Moi être bien Astourok, me soigner et soigner toi, mais finir mission avant.
Astorok avait raison de s'en faire pour elle, il ne fallait pas laisser traîner les blessures infligées par les goules. Mo'tepeü, peu renseigné de toute façon sur le sujet, ne prêtait aucun effet surnaturel à leurs griffures ou à leurs morsures, mais estimait que ça ne devait pas être négligé. Personne n'avait regardé de près les blessures de Chaya, mais une fois au village, il allait falloir prendre le temps de le faire.
MO'TEPEÜ – Tu te feras soigner au village. Il ne faut pas que ça s'infecte.
Ils n'étaient pas très loin du village de toute façon, et même avec la lenteur du Xolon, il ne restait que cinq à dix minutes pour y être.
ASTOROK – Et toi Mo'tepeü ? Tu te sens comment ?
MO'TEPEÜ – Ne t'en fais pas, mes blessures se referment vite.
Enfin, le trio arriva au village. Le prêtre n'avait pas encore repris conscience. Le village resta désert dans les premiers instants, mais Mo'tepeü sentait l'odeur des habitants bien présents. Ceux-ci finirent, un par un, par sortir des habitations, timidement, interloqués aussi de voir leur prêtre inanimé et porté par le Xolon. Une Naine, toute en barbe, plissa ses sourcils broussailleux dans une mine d'inquiétude, pensant tout d'abord que le prêtre avait été tué ou qu'il lui était arrivé malheur d'une façon ou d'une autre. Elle ne se doutait pas de la réalité. Un Humain prit la parole pour demander ce qui était arrivé. A côté de lui, une Femme-lézard semblait inquiète à cause des odeurs de sang et de mort qu'elle ne cessait d'analyser. Le village restait presque exclusivement composé d'Humains, la Naine, la Femme-lézard et un Tigrain typé chat étant les seules exceptions.
MO'TEPEÜ – Votre prêtre nous a trahis. Il a essayé de nous donner aux goules pour les retenir. Nous avons éliminé les goules, vous devez maintenant juger votre membre du village.
Mo'tepeü déposa le prêtre au sol.
MO'TEPEÜ – Il a été assommé. Notre mission est finie.
ASTOROK – Ca va aller ?
Mo'tepeü tourna le regard pour voir que le Minotaure s'adressait à la Tigraine.
ASTOROK – Ca ne semble pas joli ce que tu as. Tu devrais faire attention. T'as rien pour soigner ?
CHAYA – Moi être bien Astourok, me soigner et soigner toi, mais finir mission avant.
Astorok avait raison de s'en faire pour elle, il ne fallait pas laisser traîner les blessures infligées par les goules. Mo'tepeü, peu renseigné de toute façon sur le sujet, ne prêtait aucun effet surnaturel à leurs griffures ou à leurs morsures, mais estimait que ça ne devait pas être négligé. Personne n'avait regardé de près les blessures de Chaya, mais une fois au village, il allait falloir prendre le temps de le faire.
MO'TEPEÜ – Tu te feras soigner au village. Il ne faut pas que ça s'infecte.
Ils n'étaient pas très loin du village de toute façon, et même avec la lenteur du Xolon, il ne restait que cinq à dix minutes pour y être.
ASTOROK – Et toi Mo'tepeü ? Tu te sens comment ?
MO'TEPEÜ – Ne t'en fais pas, mes blessures se referment vite.
Enfin, le trio arriva au village. Le prêtre n'avait pas encore repris conscience. Le village resta désert dans les premiers instants, mais Mo'tepeü sentait l'odeur des habitants bien présents. Ceux-ci finirent, un par un, par sortir des habitations, timidement, interloqués aussi de voir leur prêtre inanimé et porté par le Xolon. Une Naine, toute en barbe, plissa ses sourcils broussailleux dans une mine d'inquiétude, pensant tout d'abord que le prêtre avait été tué ou qu'il lui était arrivé malheur d'une façon ou d'une autre. Elle ne se doutait pas de la réalité. Un Humain prit la parole pour demander ce qui était arrivé. A côté de lui, une Femme-lézard semblait inquiète à cause des odeurs de sang et de mort qu'elle ne cessait d'analyser. Le village restait presque exclusivement composé d'Humains, la Naine, la Femme-lézard et un Tigrain typé chat étant les seules exceptions.
MO'TEPEÜ – Votre prêtre nous a trahis. Il a essayé de nous donner aux goules pour les retenir. Nous avons éliminé les goules, vous devez maintenant juger votre membre du village.
Mo'tepeü déposa le prêtre au sol.
MO'TEPEÜ – Il a été assommé. Notre mission est finie.
Mo'tepeü- Bon
- Race : Xolon
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