Une première collaboration
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Re: Une première collaboration
J’attendais donc ma réponse, étant des plus curieux de connaître le secret de combat du xolon. Ce fut alors que ce dernier exécuta une bien curieuse danse, frappant entre ses mains et manquant de faire trembler la terre sous ses pas. Il se définissait comme un lutteur né, une sorte de berserk ou de bélier de siège vivant, enfin, c’était comme ça que je l’imaginais d’après ce qu’il me disait de sa méthode de combat. Niveau taille, nous n’étions pas si différents, mais écrasant le sol sous ses pieds d’éléphant, avait de quoi impressionner. J’imaginais bien durant un combat, juste après avoir chargé, Mo'tepeü écraser le crâne de ses adversaires pour que plus jamais ils ne se relèveraient. J’aimais ça, et j’aimais encore plus, quand le guerrier xolon me confia son envie de se mesurer à moi par la suite.
"Haha ! Oui avec plaisir ! Et quand tu veux !" Répondais-je en jouant avec mes propres poings, les entrechoquant l’un contre l’autre.
Le programme étant fait, nous pouvions reprendre notre route. À peine sortions-nous de ce village, que déjà l’odeur et la vision de la mort étaient présentes. Une goule pouvait provoquer tout ça ? Personnellement, je dirais que ceci, était l’œuvre d’une malédiction, ou d’une maladie très puissante. Ou bien, ces mochetés avaient la chaire aussi pourrie voir plus qu’un zombi classique, qu’elles contamineraient tout ce qui les entouraient. Si la périphérie du village ressemblait donc à cela, à quoi pouvait bien ressembler alors le cimetière. Chaya et Mo'tepeü semblaient d’accord pour dire que nous étions sur la bonne route. En même temps, on n’en voyait pas quarante des chemins.
Durant tout notre parcours, je maintenais fermement ma hache. Au moindre son suspect ou signe hostile, je fendrais l’air avec mon arme pour fracasser le crâne d’une goule. Avais-je donc bien peur à ce moment-là ? Je pouvais être intrépide, mais pas idiot. Il m’était facile de m’imaginais découper ces monstres comme de paille avec une faucille. Mais je savais que mon manque de connaissance de ces abominations, pouvaient me couter chère. Donc, manquant d’expérience, le mieux serait de rester sur mes gardes et ne pas oublier que je pouvais aussi, y laisser la vie. Donc, nous traversions une nature morte, frapper par un mal sans doute magique, ou quelque chose s’y approchant, avant d’arriver à destination.
"Et voici le cimetière je suppose."
Mon séjour à Telbara, m’avait habitué à autres choses. Je me souvenais des tombeaux de pierre, érigés sur la surface du sol. Là, ce n’était que de la terre retourné, formant des rectangles de taille humaine, avec soit un bout de bois ou une pierre à sa tête. Cela me rappelait les rites standards d’enterrements chez les minotaures. Mais dans ma famille, nous avions des coutumes légèrement différentes. Normal, étant une des rares familles de minotaure s’étant plus ou moins sédentariser. Bref, je fis un rapide tour près des tombes, et m’agenouilla près de l’une d’elle pour mieux l’examiner.
"Aucune trace des goules. Mais certaines tombes ici ont étaient creuser. Et on dirait que ce sacrilège est récent."
"Haha ! Oui avec plaisir ! Et quand tu veux !" Répondais-je en jouant avec mes propres poings, les entrechoquant l’un contre l’autre.
Le programme étant fait, nous pouvions reprendre notre route. À peine sortions-nous de ce village, que déjà l’odeur et la vision de la mort étaient présentes. Une goule pouvait provoquer tout ça ? Personnellement, je dirais que ceci, était l’œuvre d’une malédiction, ou d’une maladie très puissante. Ou bien, ces mochetés avaient la chaire aussi pourrie voir plus qu’un zombi classique, qu’elles contamineraient tout ce qui les entouraient. Si la périphérie du village ressemblait donc à cela, à quoi pouvait bien ressembler alors le cimetière. Chaya et Mo'tepeü semblaient d’accord pour dire que nous étions sur la bonne route. En même temps, on n’en voyait pas quarante des chemins.
Durant tout notre parcours, je maintenais fermement ma hache. Au moindre son suspect ou signe hostile, je fendrais l’air avec mon arme pour fracasser le crâne d’une goule. Avais-je donc bien peur à ce moment-là ? Je pouvais être intrépide, mais pas idiot. Il m’était facile de m’imaginais découper ces monstres comme de paille avec une faucille. Mais je savais que mon manque de connaissance de ces abominations, pouvaient me couter chère. Donc, manquant d’expérience, le mieux serait de rester sur mes gardes et ne pas oublier que je pouvais aussi, y laisser la vie. Donc, nous traversions une nature morte, frapper par un mal sans doute magique, ou quelque chose s’y approchant, avant d’arriver à destination.
"Et voici le cimetière je suppose."
Mon séjour à Telbara, m’avait habitué à autres choses. Je me souvenais des tombeaux de pierre, érigés sur la surface du sol. Là, ce n’était que de la terre retourné, formant des rectangles de taille humaine, avec soit un bout de bois ou une pierre à sa tête. Cela me rappelait les rites standards d’enterrements chez les minotaures. Mais dans ma famille, nous avions des coutumes légèrement différentes. Normal, étant une des rares familles de minotaure s’étant plus ou moins sédentariser. Bref, je fis un rapide tour près des tombes, et m’agenouilla près de l’une d’elle pour mieux l’examiner.
"Aucune trace des goules. Mais certaines tombes ici ont étaient creuser. Et on dirait que ce sacrilège est récent."
Astorok Cornes de Fer- Champion
Re: Une première collaboration
Le cimetière n'était pas très grand, après tout, il était destiné au petit village. Les trois aventuriers avaient pu le remarquer : Les tombes avaient été déterrées. Il n'y avait plus un corps mais l'odeur pestilentielle résidait toujours dans l'environnement. Cependant ... avaient-ils seulement sentit la présence d'une énergie humaine ?
Chaya faisait le tour des tombes, maintenant son couteau fermement, son regard évaluait les alentours en quête du moindre indice. Pourquoi les goules n'étaient pas présentes ? Elle posa ses yeux clairs sur ses compagnons qui inspectaient eux aussi les environs et remarqua enfin une silhouette dissimulée derrière un arbre. La tigraine renifla l'air : peur, sueur, détermination, curiosité, espoir... Étrange.
Chaya banda son arc avec rapidité et tira une flèche derrière ses amis, celle ci se planta dans le tronc où s'était cachée l'espion. Le prêtre lâcha un petit cri de surprise avant de se montrer, mains sur la tête. La tigraine l'avait toujours dans son viseur. Pourquoi les suivre ? Ce fut la première question qui apparut dans son esprit, ils n'eurent pas besoin de la lui poser :
- Je voulais m'assurer que vous étiez toujours en vie !
Chaya ne baissa pas son arme pour autant, même s'il tremblait de terreur, un autre sentiment l'empêchait de le croire :
- Je ... je veux m'assurer que vous trouviez ses monstres ... Je ne veux plus que d'autres innocents meurent ... Poursuivit-il en mettant ses mains en évidence.
Avait-il conscience du danger ? Chaya semblait le percevoir dans ses émotions, s'était le cas. Cet homme avait été terrorisé lors de sa première rencontre avec elle et Astorok et maintenant, voilà qu'il les suivait, cet humain était très courageux. Elle lança un regard interrogateur vers ses compagnons : Devait-elle baisser sa garde ? :
- Laissez moi vous aider ... Je sais où se trouve ses monstres, je peux vous y conduire.
Chaya faisait le tour des tombes, maintenant son couteau fermement, son regard évaluait les alentours en quête du moindre indice. Pourquoi les goules n'étaient pas présentes ? Elle posa ses yeux clairs sur ses compagnons qui inspectaient eux aussi les environs et remarqua enfin une silhouette dissimulée derrière un arbre. La tigraine renifla l'air : peur, sueur, détermination, curiosité, espoir... Étrange.
Chaya banda son arc avec rapidité et tira une flèche derrière ses amis, celle ci se planta dans le tronc où s'était cachée l'espion. Le prêtre lâcha un petit cri de surprise avant de se montrer, mains sur la tête. La tigraine l'avait toujours dans son viseur. Pourquoi les suivre ? Ce fut la première question qui apparut dans son esprit, ils n'eurent pas besoin de la lui poser :
- Je voulais m'assurer que vous étiez toujours en vie !
Chaya ne baissa pas son arme pour autant, même s'il tremblait de terreur, un autre sentiment l'empêchait de le croire :
- Je ... je veux m'assurer que vous trouviez ses monstres ... Je ne veux plus que d'autres innocents meurent ... Poursuivit-il en mettant ses mains en évidence.
Avait-il conscience du danger ? Chaya semblait le percevoir dans ses émotions, s'était le cas. Cet homme avait été terrorisé lors de sa première rencontre avec elle et Astorok et maintenant, voilà qu'il les suivait, cet humain était très courageux. Elle lança un regard interrogateur vers ses compagnons : Devait-elle baisser sa garde ? :
- Laissez moi vous aider ... Je sais où se trouve ses monstres, je peux vous y conduire.
Chaya- Bon
Re: Une première collaboration
Mo'tepeü regardait Astorok tenir fermement sa hache, sur ses gardes alors que le trio marchait le long de ce chemin moribond. Sa réponse enjouée n'était pas tombée dans l'oreille d'un sourd, il se battrait avec plaisir contre lui, et Mo'tepeü n'attendait que la fin de la mission pour se mesurer à son confrère à cornes. Il ne le jugeait pas pour sa taille, Astorok était assez petit pour un Minotaure, il ne le dépassait même pas alors que les Minotaures étaient généralement plus grands que les Xolons, mais cela n'avait aucune importance pour lui. Après tout, un Nain pouvait s'avérer un prestigieux guerrier alors que tout le monde était plus grand que lui.
Chaya restait silencieuse sur le chemin et non moins alerte que ses deux compagnons. Cette Tigraine typée lynx avait un petit côté sauvage que Mo'tepeü aimait bien. Les missions en pleine nature devaient sans doute mieux lui convenir qu'une éradication de goules dans un cimetière, mais si elle acceptait d'accomplir cette mission aux côtés d'Astorok malgré son manque d'expérience en terrain civilisé, ce qui était trahi par ses lacunes linguistiques, c'est donc qu'elle avait un cœur brave et l'envie de bien faire. Mo'tepeü la détailla un instant mais ne trouva aucun insigne de la Guilde des Guerriers sur elle. Il se demandait toujours quel était son lien avec Astorok, mais personne n'avait envie de bavarder à l'instant présent.
ASTOROK – Et voici le cimetière je suppose.
Mo'tepeü ne trouva pas un cimetière comme il en avait découverts depuis trois ans qu'il vivait parmi les Humains. Ces derniers aimaient ajouter de la pierre à leurs tombes et enfermer les corps des défunts dans des coques de bois. Ce cimetière ressemblait plus aux lieux mortuaires tels que celui aménagé par la tribu natale de Mo'tepeü : on enterrait les défunts à même le sol en déposant simplement une offrande – des fleurs, un vêtement, une arme – pour guider l'âme.
ASTOROK – Aucune trace des goules. Mais certaines tombes ici ont étaient creusées. Et on dirait que ce sacrilège est récent.
Mo'tepeü approchait prudemment. Il observait la même chose : en effet, certaines tombes étaient ouvertes. Le Xolon tendit la trompe dans l'espoir de capter des traces de l'odeur de la personne ayant commis cela. La première odeur qu'il sentit, fut assez volatile et ne provenait pas de la tombe, mais d'une position près du trio. Mo'tepeü se redressa, et vit Chaya faire de même. Soudain, la Tigraine tira une flèche avec son arc, la plantant dans un tronc, de derrière lequel sortit timidement un Humain en tenue de dévôt, les mains derrière la tête, effrayé par le tir.
Prêtre – Je voulais m'assurer que vous étiez toujours en vie ! Je... je veux m'assurer que vous trouviez ces monstres... Je ne veux plus que d'autres innocents meurent...
C'était un peu stupide de sa part de suivre trois aventuriers sur les lieux d'un danger patent, quand on n'était pas soi-même préparé au combat. Il disait vouloir s'assurer que les trois aventuriers fussent toujours en vie, mais si ça n'avait pas été le cas, si une troupe de morts-vivants en surnombre les avait tués, qu'aurait-il fait ? Il aurait été exposé au danger bêtement, et se serait probablement fait tuer lui aussi.
Prêtre – Laissez-moi vous aider... Je sais où se trouve ces monstres, je peux vous y conduire.
Comment savait-il que le trio était au cimetière ? Quelqu'un avait dû l'en informer au village. Mais alors comment se faisait-il qu'il eût mis si peu de temps à les rattraper ? Il n'était pas venu à cheval, manifestement, et en venant à pied avec un temps de retard, il était déjà là. Un détail semblait échapper à Mo'tepeü. Et puis comment ce brave homme pouvait-il savoir où se trouvaient les goules ? Il s'était déjà à ce point exposé au danger qu'il savait exactement où les morts-vivants se trouvaient ? Trop de questions assaillaient Mo'tepeü.
MO'TEPEÜ – Comment avez-vous fait pour nous suivre ? Je ne vous ai pas senti tout le long du chemin.
Chaya restait silencieuse sur le chemin et non moins alerte que ses deux compagnons. Cette Tigraine typée lynx avait un petit côté sauvage que Mo'tepeü aimait bien. Les missions en pleine nature devaient sans doute mieux lui convenir qu'une éradication de goules dans un cimetière, mais si elle acceptait d'accomplir cette mission aux côtés d'Astorok malgré son manque d'expérience en terrain civilisé, ce qui était trahi par ses lacunes linguistiques, c'est donc qu'elle avait un cœur brave et l'envie de bien faire. Mo'tepeü la détailla un instant mais ne trouva aucun insigne de la Guilde des Guerriers sur elle. Il se demandait toujours quel était son lien avec Astorok, mais personne n'avait envie de bavarder à l'instant présent.
ASTOROK – Et voici le cimetière je suppose.
Mo'tepeü ne trouva pas un cimetière comme il en avait découverts depuis trois ans qu'il vivait parmi les Humains. Ces derniers aimaient ajouter de la pierre à leurs tombes et enfermer les corps des défunts dans des coques de bois. Ce cimetière ressemblait plus aux lieux mortuaires tels que celui aménagé par la tribu natale de Mo'tepeü : on enterrait les défunts à même le sol en déposant simplement une offrande – des fleurs, un vêtement, une arme – pour guider l'âme.
ASTOROK – Aucune trace des goules. Mais certaines tombes ici ont étaient creusées. Et on dirait que ce sacrilège est récent.
Mo'tepeü approchait prudemment. Il observait la même chose : en effet, certaines tombes étaient ouvertes. Le Xolon tendit la trompe dans l'espoir de capter des traces de l'odeur de la personne ayant commis cela. La première odeur qu'il sentit, fut assez volatile et ne provenait pas de la tombe, mais d'une position près du trio. Mo'tepeü se redressa, et vit Chaya faire de même. Soudain, la Tigraine tira une flèche avec son arc, la plantant dans un tronc, de derrière lequel sortit timidement un Humain en tenue de dévôt, les mains derrière la tête, effrayé par le tir.
Prêtre – Je voulais m'assurer que vous étiez toujours en vie ! Je... je veux m'assurer que vous trouviez ces monstres... Je ne veux plus que d'autres innocents meurent...
C'était un peu stupide de sa part de suivre trois aventuriers sur les lieux d'un danger patent, quand on n'était pas soi-même préparé au combat. Il disait vouloir s'assurer que les trois aventuriers fussent toujours en vie, mais si ça n'avait pas été le cas, si une troupe de morts-vivants en surnombre les avait tués, qu'aurait-il fait ? Il aurait été exposé au danger bêtement, et se serait probablement fait tuer lui aussi.
Prêtre – Laissez-moi vous aider... Je sais où se trouve ces monstres, je peux vous y conduire.
Comment savait-il que le trio était au cimetière ? Quelqu'un avait dû l'en informer au village. Mais alors comment se faisait-il qu'il eût mis si peu de temps à les rattraper ? Il n'était pas venu à cheval, manifestement, et en venant à pied avec un temps de retard, il était déjà là. Un détail semblait échapper à Mo'tepeü. Et puis comment ce brave homme pouvait-il savoir où se trouvaient les goules ? Il s'était déjà à ce point exposé au danger qu'il savait exactement où les morts-vivants se trouvaient ? Trop de questions assaillaient Mo'tepeü.
MO'TEPEÜ – Comment avez-vous fait pour nous suivre ? Je ne vous ai pas senti tout le long du chemin.
Mo'tepeü- Bon
- Race : Xolon
Re: Une première collaboration
En réalité, le coin était idéal pour attirer les zombis et les goules en y réfléchissant bien. Il suffisait de creuser juste la terre, pour que ces monstruosités tombent sur leur dîner. Sans doute que les gens du coin, n’avaient pas les moyens de s’offrir des demeures en pierre comme les habitants des villes. Encore une règle sociale humaine, qui apportait son lot de problème. Mais là, je sentais que j’allais me perdre dans un long débat qui au final, n’aurait plus aucun lien avec ce qui se passait, et j’avais horreur des discours ou réflexion inutile. De toute manière, je n’eus pas le plaisir de réfléchir sur quoi que ce soit, car mon intention fut attirée par la flèche tirée par Chaya qui dévoila l’existence d’un espion.
Le prêtre nous avait suivis alors. Quel sombre sot celui-là. En quoi le fait que nous ayons survécu ou pas eut la moindre importance pour lui ? D’accord, il voulait sans doute autant que tout le monde, voir ces goules exterminées, mais venir s’en assurer en venant jusqu’ici me semblait stupide. Il aurait mieux fait d’attendre comme tout le monde dans son village. Et tant que nous ne serions pas revenues, son chez lui resterait en danger. Il n’y avait pas plus simple. Alors pourquoi venir jusqu’ici ? Et comment connaissait-il l’antre réel de ces choses ? Le Xolon se dépêcha de lui poser une autre question qui ne manquait pas de sens.
"Je… Je connais bien ces bois. Ainsi que des chemins et ses raccourcis. Et je connais l’un d’eux vers leur repère."
Curieux, j’aurais plus imaginé un religieux restait enfermer dans son temple pour prier et faire d’autres choses de prêtre. Mais sûrement pas se balader en forêt et cartographié le coin pour situer les repères de monstres. Un bien curieux personnage celui-ci. Bon, je n’allais pas dire qu’il était louche au point d’être suspect, mais qu’il devait nous cacher des choses. S’il en savait plus qu’il ne voulut bien nous dire, j’allais lui frapper le dessus de ma tête avec mes poings pour lui apprendre à ne rien cacher à ses sauveurs.
"Et pourquoi pas nous avoir dit tout cela la dernière fois ?"
Lors de notre rencontre, il s’était juste contenté de dire où se trouvait le cimetière infester par les goules et pleurer pour nous dire qui c’était peine perdue. Ou encore, si sa mémoire lui faisait défaut, il aurait pu nous rattraper en chemin en nous appelant pour nous prévenir. Au lieu de ça, il jouait les espions, se montrant discret et se cachant même de nous. J’espérais pour lui qu’il était ainsi, à cause de la peur engendré par ces créatures, car sinon, s’il était ainsi durant tout son temps, je plaignais le village.
Que l’un est peur ou non, cela n’était un problème ni pour moi ni pour ma tribu. Car, comme on le disait, il n’y avait pas de Courage sans peur. Car le courage était le combat personnel contre nos peurs. Sinon, ce ne serait que de l’inconscience. Alors, pouvions nous dire que ce prêtre au final faisait preuve de courage ? Peut-être un minimum, mais ses actions étaient bien stupides, ou come déjà dit, suspecte. Donc, j’en jugerais selon ce que le destin nous réserverait pour la suite de notre histoire.
Le prêtre nous avait suivis alors. Quel sombre sot celui-là. En quoi le fait que nous ayons survécu ou pas eut la moindre importance pour lui ? D’accord, il voulait sans doute autant que tout le monde, voir ces goules exterminées, mais venir s’en assurer en venant jusqu’ici me semblait stupide. Il aurait mieux fait d’attendre comme tout le monde dans son village. Et tant que nous ne serions pas revenues, son chez lui resterait en danger. Il n’y avait pas plus simple. Alors pourquoi venir jusqu’ici ? Et comment connaissait-il l’antre réel de ces choses ? Le Xolon se dépêcha de lui poser une autre question qui ne manquait pas de sens.
"Je… Je connais bien ces bois. Ainsi que des chemins et ses raccourcis. Et je connais l’un d’eux vers leur repère."
Curieux, j’aurais plus imaginé un religieux restait enfermer dans son temple pour prier et faire d’autres choses de prêtre. Mais sûrement pas se balader en forêt et cartographié le coin pour situer les repères de monstres. Un bien curieux personnage celui-ci. Bon, je n’allais pas dire qu’il était louche au point d’être suspect, mais qu’il devait nous cacher des choses. S’il en savait plus qu’il ne voulut bien nous dire, j’allais lui frapper le dessus de ma tête avec mes poings pour lui apprendre à ne rien cacher à ses sauveurs.
"Et pourquoi pas nous avoir dit tout cela la dernière fois ?"
Lors de notre rencontre, il s’était juste contenté de dire où se trouvait le cimetière infester par les goules et pleurer pour nous dire qui c’était peine perdue. Ou encore, si sa mémoire lui faisait défaut, il aurait pu nous rattraper en chemin en nous appelant pour nous prévenir. Au lieu de ça, il jouait les espions, se montrant discret et se cachant même de nous. J’espérais pour lui qu’il était ainsi, à cause de la peur engendré par ces créatures, car sinon, s’il était ainsi durant tout son temps, je plaignais le village.
Que l’un est peur ou non, cela n’était un problème ni pour moi ni pour ma tribu. Car, comme on le disait, il n’y avait pas de Courage sans peur. Car le courage était le combat personnel contre nos peurs. Sinon, ce ne serait que de l’inconscience. Alors, pouvions nous dire que ce prêtre au final faisait preuve de courage ? Peut-être un minimum, mais ses actions étaient bien stupides, ou come déjà dit, suspecte. Donc, j’en jugerais selon ce que le destin nous réserverait pour la suite de notre histoire.
Dernière édition par Astorok Cornes de Fer le Mer 15 Aoû 2018 - 17:20, édité 1 fois
Astorok Cornes de Fer- Champion
- Race : Minotaure
Re: Une première collaboration
Chaya était restée silencieuse tandis que le prêtre s'avançait vers le petit groupe avec méfiance et tremblements dans les jambes. Elle n'avait de cesse de le viser avec une seconde flèche, son intuition lui disait de ne pas vraiment se fier à cet humain même s'il ne représentait aucun danger.
Ces deux compagnons de route semblaient eux aussi se poser des questions, ce à quoi répondit le religieux avec sincérité et peut être ... Naïveté :
- Et bien euh ... C'est parce que je sais où se trouve le repère de ses monstres. J'ai peur vous savez, comme tout le monde ici et les villageois ont toujours comptés sur moi pour régler les problèmes donc je vais vous aider et vous amener au terrier. Ensuite, vous vous occuperez de vous en débarrasser .
La tigraine lança des regards vers Astorok et Mo'tepeü : S'il pouvait les emmener directement vers les goules, ils gagneraient un temps précieux. Un silence pesant s'introduisit dans la conversation, il faudrait garantir la sécurité de cet homme s'il venait à les suivre mais à trois, cette contrainte n'en était plus vraiment une non ? Voyant que les trois aventuriers prenaient un peu de temps à se décider, le prêtre passa devant eux et d'un geste de la main, leur somma de le suivre :
- Suivez-moi, ce n'est plus très loin...
Ces deux compagnons de route semblaient eux aussi se poser des questions, ce à quoi répondit le religieux avec sincérité et peut être ... Naïveté :
- Et bien euh ... C'est parce que je sais où se trouve le repère de ses monstres. J'ai peur vous savez, comme tout le monde ici et les villageois ont toujours comptés sur moi pour régler les problèmes donc je vais vous aider et vous amener au terrier. Ensuite, vous vous occuperez de vous en débarrasser .
La tigraine lança des regards vers Astorok et Mo'tepeü : S'il pouvait les emmener directement vers les goules, ils gagneraient un temps précieux. Un silence pesant s'introduisit dans la conversation, il faudrait garantir la sécurité de cet homme s'il venait à les suivre mais à trois, cette contrainte n'en était plus vraiment une non ? Voyant que les trois aventuriers prenaient un peu de temps à se décider, le prêtre passa devant eux et d'un geste de la main, leur somma de le suivre :
- Suivez-moi, ce n'est plus très loin...
Chaya- Bon
- Race : Tigrain
Re: Une première collaboration
Prêtre – Je... Je connais bien ces bois. Ainsi que des chemins et ses raccourcis. Et je connais l'un d'eux vers leur repère.
Sur le coup, Mo'tepeü voulait bien croire cette réponse ; cela ne l'empêchait pas de penser que ce prêtre était bien téméraire, prenant de trop gros risques par zèle pour aider les visiteurs à éliminer la menace goule. Il n'avait clairement pas l'allure de quelqu'un sachant se battre. Il avait même tendance à bredouiller en parlant, ce que Mo'tepeü n'interpréta pas comme un signe de mensonge mais simplement de nervosité due à la conscience d'un danger proche. Si ce prêtre tenait tant à aider, il ne devait pas prendre autant de risques. Il venait de faire tout le trajet tout seul jusqu'à eux, peut-être que ses raccourcis étaient sûrs mais cela restait déraisonné. Il aurait été préférable qu'il aborde les trois visiteurs dans le village avant leur départ.
Et justement...
ASTOROK – Et pourquoi pas nous avoir dit tout cela la dernière fois ?
Mo'tepeü tourna la tête vers Astorok en marquant sa surprise : ce prêtre avait donc déjà parlé à ce dernier et à Chaya, et n'avait pas eu l'idée de leur parler des raccourcis et de la localisation précise des goules ?
Prêtre – Eh bien euh... C'est parce que je sais où se trouve le repère de ces monstres. J'ai peur vous savez, comme tout le monde ici et les villageois ont toujours compté sur moi pour régler les problèmes donc je vais vous aider et vous amener au terrier. Ensuite, vous vous occuperez de vous en débarrasser.
Cette réponse semblait ne pas avoir de sens. On demandait au prêtre pourquoi il n'avait pas parlé du plus tôt de l'endroit précis où se trouvaient les goules ou des raccourcis pour y accéder, et il répondait que c'était parce qu'il savait où se trouvait le repère de ces monstres. « Pourquoi tu ne m'as pas dit où se monstre le monstre ? », « Parce que je sais où se trouve le monstre ! ». Cette réponse était décalée. Mais en y réfléchissant, il pouvait y avoir une logique : peut-être justement que le prêtre ne voulait pas que les villageois entendent qu'il savait précisément où se trouvait les goules. Si le prêtre était la seule personne au village à détenir cette information, il ne voulait sûrement pas que les villageois s'inquiètent en lui demandant comment il l'avait obtenue. Ce prêtre téméraire risquait sa vie facilement, et les villageois ne devaient pas le savoir, car ils avaient confiance en lui pour les protéger. Savoir que le prêtre s'était approché trop près des goules, les inquièterait inutilement. C'est ce que le prêtre devait penser, en tout cas.
MO'TEPEÜ – Vous avez peur que les villageois se demandent comment vous savez tout ça, je peux comprendre. Mais moi, je reste curieux de le savoir. Vous prenez trop de risques. Vous voulez protéger les villageois, c'est bien, mais maintenant, c'est à nous de vous protéger.
Mo'tepeü marcha jusqu'à dépasser le prêtre.
MO'TEPEÜ – Vous n'ouvrez pas la marche. Je passe devant. Vous pouvez me guider.
Sur le coup, Mo'tepeü voulait bien croire cette réponse ; cela ne l'empêchait pas de penser que ce prêtre était bien téméraire, prenant de trop gros risques par zèle pour aider les visiteurs à éliminer la menace goule. Il n'avait clairement pas l'allure de quelqu'un sachant se battre. Il avait même tendance à bredouiller en parlant, ce que Mo'tepeü n'interpréta pas comme un signe de mensonge mais simplement de nervosité due à la conscience d'un danger proche. Si ce prêtre tenait tant à aider, il ne devait pas prendre autant de risques. Il venait de faire tout le trajet tout seul jusqu'à eux, peut-être que ses raccourcis étaient sûrs mais cela restait déraisonné. Il aurait été préférable qu'il aborde les trois visiteurs dans le village avant leur départ.
Et justement...
ASTOROK – Et pourquoi pas nous avoir dit tout cela la dernière fois ?
Mo'tepeü tourna la tête vers Astorok en marquant sa surprise : ce prêtre avait donc déjà parlé à ce dernier et à Chaya, et n'avait pas eu l'idée de leur parler des raccourcis et de la localisation précise des goules ?
Prêtre – Eh bien euh... C'est parce que je sais où se trouve le repère de ces monstres. J'ai peur vous savez, comme tout le monde ici et les villageois ont toujours compté sur moi pour régler les problèmes donc je vais vous aider et vous amener au terrier. Ensuite, vous vous occuperez de vous en débarrasser.
Cette réponse semblait ne pas avoir de sens. On demandait au prêtre pourquoi il n'avait pas parlé du plus tôt de l'endroit précis où se trouvaient les goules ou des raccourcis pour y accéder, et il répondait que c'était parce qu'il savait où se trouvait le repère de ces monstres. « Pourquoi tu ne m'as pas dit où se monstre le monstre ? », « Parce que je sais où se trouve le monstre ! ». Cette réponse était décalée. Mais en y réfléchissant, il pouvait y avoir une logique : peut-être justement que le prêtre ne voulait pas que les villageois entendent qu'il savait précisément où se trouvait les goules. Si le prêtre était la seule personne au village à détenir cette information, il ne voulait sûrement pas que les villageois s'inquiètent en lui demandant comment il l'avait obtenue. Ce prêtre téméraire risquait sa vie facilement, et les villageois ne devaient pas le savoir, car ils avaient confiance en lui pour les protéger. Savoir que le prêtre s'était approché trop près des goules, les inquièterait inutilement. C'est ce que le prêtre devait penser, en tout cas.
MO'TEPEÜ – Vous avez peur que les villageois se demandent comment vous savez tout ça, je peux comprendre. Mais moi, je reste curieux de le savoir. Vous prenez trop de risques. Vous voulez protéger les villageois, c'est bien, mais maintenant, c'est à nous de vous protéger.
Mo'tepeü marcha jusqu'à dépasser le prêtre.
MO'TEPEÜ – Vous n'ouvrez pas la marche. Je passe devant. Vous pouvez me guider.
Mo'tepeü- Bon
- Race : Xolon
Re: Une première collaboration
Personnellement, je ne demeurais pas plus convaincu. Ce prêtre n’avait pas réellement répondu à ma question, ce qui me rendait un peu plus suspicieux. Tout de même, s’il avait peur quand même d’inquiéter les villageois en disait ce qu’il savait, il n’aurait eu aucune crainte en nous dévoilant l’information plutôt. Car nous étions seuls, je n’avais senti aucune odeur étrangère à la nôtre. Non, il devait cacher quelque chose, je commençais à m’en convaincre. Et c’était pour cela que je me mis à le surveiller, ne le quittant pas un instant de l’œil, car l’homme de foi, joua les guides. Mo'tepeü prit les devant, chose que je trouvais risqué, car à présent, je n’aimerais pas voir cet humain dans notre dos. Je fermerais donc la marche, histoire de se rassurer et qu’ainsi, nous puissions protéger notre petit « convoie ».
"C’est mon rôle de protéger la foi de ces ouailles. Alors… Quand une menace diabolique arrive, je dois savoir de quoi, elle a l’air."
Mouais… Je sentais que même si on insistait encore, on aurait droit à aucune réponse claire. Sans doute parce que je n’étais pas porté sur la religion, du moins pas comme la plupart des humains qui vont prier dans un temple. Nous minotaures, nous avions une religion très différente, qui variait d’une famille à une autre. De notre côté, la seule chose qui se rapprochait aux croyances humaines, furent les offrandes. Mais niveau dieux et autres pratiques spirituelles, c’était autre chose. Ensuite, je pouvais comprendre quand t’en que représentant du divin, sa charge comptait la protection des âmes contre les forces noires. Pourtant, je sentais à travers tous mes membres, que ce prêtre jouait un rôle plus important dans cette histoire.
Suivant les instructions du prêtre, nous arrivions non loin de l’ouverture d’une grotte dans ce qui ressemblait à un tumulus vieux de huit siècles au moins, avec de nombreux arbres ayant poussé dessus, dont leurs racines formaient une barrière tout autour, bouchant partiellement l’entrée, formant une protection naturelle. Le prête se plaça à côté de nous et pointa du bout de son doigt l’ouverture noire.
"Voilà, c’est d’ici qu’elles sortent la nuit. Il s’agit d’un ancien cimetière. Une légion de soldat serait morte ici selon une vielle légende et enterrer dans ce tumulus depuis des siècles. Je vous préviens, je ne vais pas plus loin."
Ça sentait la mort jusqu’ici. Une odeur forte, de la pourriture remontant des entrailles de la terre qui fouettait les narines et les naseaux. Et dire qu’à Telbara, il faisait doux en ce moment, une brise océanique venant rafraîchir le peuple en cette saison. Alors qu’ici, j’eus la sale horreur qu’il faisait moite. Très lourd même, comme si un orage allait éclater à tout instant et qu’on pourrait transpirer, malgré l’air frais. Allez savoir, c’était peut-être un signe annonciateur d’un mauvais moment que nous allions passer.
"Vous feriez mieux de rentrer et vous mettre à l'abris dans le village. Par contre, si vous savez quelque chose de plus sur ces saletés, c'est le moment. N'attendez plus la dernière minute pour venir nous avertir."
Fini les mauvaises surprises, si ce prêtre désirait vraiment aider, il avait intérêt à tout nous balancer tant que c’était possible. Aucune envie de le voir débarquer pendant qu’on se battra, pour dire « Au fait j’ai oublié de vous prévenir de quelque chose pendant que vous affrontez ces goules ! » Si cela venait à arriver, je ne pense pas me retenir de lui enfoncer ma hache dans son crâne…
"C’est mon rôle de protéger la foi de ces ouailles. Alors… Quand une menace diabolique arrive, je dois savoir de quoi, elle a l’air."
Mouais… Je sentais que même si on insistait encore, on aurait droit à aucune réponse claire. Sans doute parce que je n’étais pas porté sur la religion, du moins pas comme la plupart des humains qui vont prier dans un temple. Nous minotaures, nous avions une religion très différente, qui variait d’une famille à une autre. De notre côté, la seule chose qui se rapprochait aux croyances humaines, furent les offrandes. Mais niveau dieux et autres pratiques spirituelles, c’était autre chose. Ensuite, je pouvais comprendre quand t’en que représentant du divin, sa charge comptait la protection des âmes contre les forces noires. Pourtant, je sentais à travers tous mes membres, que ce prêtre jouait un rôle plus important dans cette histoire.
Suivant les instructions du prêtre, nous arrivions non loin de l’ouverture d’une grotte dans ce qui ressemblait à un tumulus vieux de huit siècles au moins, avec de nombreux arbres ayant poussé dessus, dont leurs racines formaient une barrière tout autour, bouchant partiellement l’entrée, formant une protection naturelle. Le prête se plaça à côté de nous et pointa du bout de son doigt l’ouverture noire.
"Voilà, c’est d’ici qu’elles sortent la nuit. Il s’agit d’un ancien cimetière. Une légion de soldat serait morte ici selon une vielle légende et enterrer dans ce tumulus depuis des siècles. Je vous préviens, je ne vais pas plus loin."
Ça sentait la mort jusqu’ici. Une odeur forte, de la pourriture remontant des entrailles de la terre qui fouettait les narines et les naseaux. Et dire qu’à Telbara, il faisait doux en ce moment, une brise océanique venant rafraîchir le peuple en cette saison. Alors qu’ici, j’eus la sale horreur qu’il faisait moite. Très lourd même, comme si un orage allait éclater à tout instant et qu’on pourrait transpirer, malgré l’air frais. Allez savoir, c’était peut-être un signe annonciateur d’un mauvais moment que nous allions passer.
"Vous feriez mieux de rentrer et vous mettre à l'abris dans le village. Par contre, si vous savez quelque chose de plus sur ces saletés, c'est le moment. N'attendez plus la dernière minute pour venir nous avertir."
Fini les mauvaises surprises, si ce prêtre désirait vraiment aider, il avait intérêt à tout nous balancer tant que c’était possible. Aucune envie de le voir débarquer pendant qu’on se battra, pour dire « Au fait j’ai oublié de vous prévenir de quelque chose pendant que vous affrontez ces goules ! » Si cela venait à arriver, je ne pense pas me retenir de lui enfoncer ma hache dans son crâne…
Astorok Cornes de Fer- Champion
- Race : Minotaure
Re: Une première collaboration
Chaya n'avait toujours pas baissé son arc, le prêtre était tendu et elle ressentait que ses camarades de route étaient ... Suspicieux :
- Vous n'ouvrez pas la marche. Je passe devant. Vous pouvez me guider.
Avait dit Mo'tepeü :
- ... Avec plaisir . Lui répondit le religieux en suivant le pas, balançant un regard de biais dévastateur.
La tigraine leva un sourcil, rangea sa flèche, récupéra celle plantée dans l'arbre et passa derrière le prêtre, l'analysant de bas en haut. Astorok ferma la marche et c'est ainsi qu'ils repartirent pour dix minutes de marche avant de s'arrêter face à une grotte. Tenant son petit sac fermement comme pour se rassurer, l'humain leur indiqua qu'il avait vu sortir les goules de cet endroit plutôt bien camouflé par la végétation.
Chaya renifla l'air environnante et grimaça, mise à part l'angoisse évidente qui émanait de leur guide, elle ressentit les relants nauséabonds de la mort sous couvert d'une atmosphère plutôt lourde, de quoi faire transpirer.
Le prêtre avait donc raison, nul doute, les goules devaient se terrer dans cette grotte. Chaya sortit son couteau de chasse et se prépara à entrer sans se poser de question au contraire du minotaure qui s'arrêta à l'entrée :
- Vous feriez mieux de rentrer et vous mettre à l'abris dans le village. Par contre, si vous savez quelque chose de plus sur ces saletés, c'est le moment. N'attendez plus la dernière minute pour venir nous avertir.
Le tigraine se retourna et sentit l'impatience qui picotait le religieux depuis qu'elle et ses compagnons étaient entrés, en réponse à Astorok, il joignit ses deux paumes de mains devant sa poitrine et baissa légèrement la tête :
- Que le Dieux Sercanth vous accompagne mes enfants, c'est tout ce que j'ai à dire.
Chaya haussa les épaules envers Astorok, elle n'avait strictement rien comprit à ce qu'il avait dit mise à part le mot "Dieu" qui résonnait souvent dans la bouche de ce genre d'humain. Elle tourna les talons et rejoignit Mo'tepeü, plus ils avanceraient, moins ils auraient de vision dans cette grotte qui s'enfonçait, ceci risquait de poser problème... D'ailleurs en parlant de problème....
Le prêtre avait patiemment attendu que le petit groupe lui tourne le dos, il fouina rapidement dans sa besace et en sortit un morceau de viande plutôt conséquent qu'il déposa à l'entrée de la grotte en sifflant et en claquant sa langue comme s'il aurait voulut appeler un animal. La tigraine l'avait vu faire et soudain ... Des grognements pas très rassurants retentirent du fond de la caverne, le prêtre lâcha un petit cri de peur et disparut de la vision de Chaya en courant... Plusieurs bruits de déplacements commençaient à faire de l’écho, la tigraine lança des regards déterminés vers ses acolytes et s'apprêta à recevoir ce qui allait leur tomber dessus...
- Vous n'ouvrez pas la marche. Je passe devant. Vous pouvez me guider.
Avait dit Mo'tepeü :
- ... Avec plaisir . Lui répondit le religieux en suivant le pas, balançant un regard de biais dévastateur.
La tigraine leva un sourcil, rangea sa flèche, récupéra celle plantée dans l'arbre et passa derrière le prêtre, l'analysant de bas en haut. Astorok ferma la marche et c'est ainsi qu'ils repartirent pour dix minutes de marche avant de s'arrêter face à une grotte. Tenant son petit sac fermement comme pour se rassurer, l'humain leur indiqua qu'il avait vu sortir les goules de cet endroit plutôt bien camouflé par la végétation.
Chaya renifla l'air environnante et grimaça, mise à part l'angoisse évidente qui émanait de leur guide, elle ressentit les relants nauséabonds de la mort sous couvert d'une atmosphère plutôt lourde, de quoi faire transpirer.
Le prêtre avait donc raison, nul doute, les goules devaient se terrer dans cette grotte. Chaya sortit son couteau de chasse et se prépara à entrer sans se poser de question au contraire du minotaure qui s'arrêta à l'entrée :
- Vous feriez mieux de rentrer et vous mettre à l'abris dans le village. Par contre, si vous savez quelque chose de plus sur ces saletés, c'est le moment. N'attendez plus la dernière minute pour venir nous avertir.
Le tigraine se retourna et sentit l'impatience qui picotait le religieux depuis qu'elle et ses compagnons étaient entrés, en réponse à Astorok, il joignit ses deux paumes de mains devant sa poitrine et baissa légèrement la tête :
- Que le Dieux Sercanth vous accompagne mes enfants, c'est tout ce que j'ai à dire.
Chaya haussa les épaules envers Astorok, elle n'avait strictement rien comprit à ce qu'il avait dit mise à part le mot "Dieu" qui résonnait souvent dans la bouche de ce genre d'humain. Elle tourna les talons et rejoignit Mo'tepeü, plus ils avanceraient, moins ils auraient de vision dans cette grotte qui s'enfonçait, ceci risquait de poser problème... D'ailleurs en parlant de problème....
Le prêtre avait patiemment attendu que le petit groupe lui tourne le dos, il fouina rapidement dans sa besace et en sortit un morceau de viande plutôt conséquent qu'il déposa à l'entrée de la grotte en sifflant et en claquant sa langue comme s'il aurait voulut appeler un animal. La tigraine l'avait vu faire et soudain ... Des grognements pas très rassurants retentirent du fond de la caverne, le prêtre lâcha un petit cri de peur et disparut de la vision de Chaya en courant... Plusieurs bruits de déplacements commençaient à faire de l’écho, la tigraine lança des regards déterminés vers ses acolytes et s'apprêta à recevoir ce qui allait leur tomber dessus...
Chaya- Bon
- Race : Tigrain
Re: Une première collaboration
La réponse du prêtre ne faisait que confirmer ce que Mo'tepeü pensait déjà de lui : il était beaucoup trop téméraire par simple zèle pour ses « ouailles ». Si encore il avait su se battre, Mo'tepeü aurait pu comprendre qu'il partît en éclaireur. Il avait pris des risques inconsidérés pour simplement voir à quoi ressemblaient les monstres qui rôdaient dans les parages, d'autant plus qu'il aurait pu simplement interroger les villageois qui avaient aperçu voire été attaqués par les goules. Qu'est-ce que cela lui apportait de voir les goules de ses propres yeux ? Il n'en ferait rien. Ca n'allait pas l'aider à mieux protéger ses « ouailles ».
Il décida de ne pas poser plus de questions pour le moment. Le prêtre devait déjà bien avoir compris ce qu'on lui reprochait. L'idée saugrenue de lui apprendre à se battre traversa un instant l'esprit de Mo'tepeü. Enfin, il n'était pas instructeur, ne savait pas s'il serait bon à former quelqu'un, et de toute manière, il ne pouvait pas prendre le temps de former tous les cœurs hardis qu'il rencontrerait. Mais puisque ce prêtre aimait jouer les braves, alors il serait en effet judicieux qu'il apprenne à se battre.
Astorok fermait la marche tandis que Mo'tepeü suivait les directions du prêtre flanqué de Chaya entre les deux Guerriers. Un tertre fut bientôt visible, il n'était pas bien haut mais sa proximité avec le cimetière et l'odeur de mort qui semblait émaner de l'endroit ne laissait aucun doute quant à son utilité. Il semblait logique que des goules y eussent élu domicile. Mo'tepeü recroquevilla sa trompe un instant, gêné par les relents moribonds dus à la présence des goules dans le tertre. Il entrevit l'ouverture d'une grotte derrière les racines facétieuses d'un arbre prenant un peu trop ses aises.
Astorok demanda au prêtre de retourner se mettre à l'abri au village, non sans lui faire un dernier sermont sur sa rétention d'informations.Mo'tepeü n'avait pas été présent lors du moment évoqué, il ne pouvait pas juger. Le prêtre adressa une bénédiction aux trois aventuriers et se mit en retrait. Chaya vint se mettre au niveau de Mo'tepeü qui avança pas à pas vers le tertre. Il devinait d'ici qu'il régnait une obscurité complète à l'intérieur.
MO'TEPEÜ – Nous devrions allumer des torches.
suggéra-t-il à l'évidence avec toujours cet accent qui le caractérisait. C'est à ce moment-là que Mo'tepeü perçut une odeur qui n'avait plus rien à voir avec les goules : de la viande. Il entendit un sifflement vocal et un claquement de langue, comme quelqu'un qui appelait un chien. Il tourna la tête, pas tant pour vérifier qu'il s'agissait du prêtre, que pour comprendre ce qu'il faisait. Il n'eut que quelques secondes de perplexité avant d'entendre des grognements inhumains émaner de l'intérieur du tertre. Il fit face à la menace et se campa sur ses jambes, écartant les bras.
La première goule sortit à toute vitesse, courant presque à quatre pattes, fonçant droit vers le plus gros “morceau” qui bloquait le premier son chemin : Mo'tepeü. Elle bondit pour lui atterrir dessus, mais le Xolon referma ses deux bras sur elle d'un mouvement sec, pivota sur lui-même en s'aidant de l'élan de la goule et se laissa tomber de sorte à l'écraser au sol sous son poids. Plusieurs autres goules arrivaient déjà...
Il décida de ne pas poser plus de questions pour le moment. Le prêtre devait déjà bien avoir compris ce qu'on lui reprochait. L'idée saugrenue de lui apprendre à se battre traversa un instant l'esprit de Mo'tepeü. Enfin, il n'était pas instructeur, ne savait pas s'il serait bon à former quelqu'un, et de toute manière, il ne pouvait pas prendre le temps de former tous les cœurs hardis qu'il rencontrerait. Mais puisque ce prêtre aimait jouer les braves, alors il serait en effet judicieux qu'il apprenne à se battre.
Astorok fermait la marche tandis que Mo'tepeü suivait les directions du prêtre flanqué de Chaya entre les deux Guerriers. Un tertre fut bientôt visible, il n'était pas bien haut mais sa proximité avec le cimetière et l'odeur de mort qui semblait émaner de l'endroit ne laissait aucun doute quant à son utilité. Il semblait logique que des goules y eussent élu domicile. Mo'tepeü recroquevilla sa trompe un instant, gêné par les relents moribonds dus à la présence des goules dans le tertre. Il entrevit l'ouverture d'une grotte derrière les racines facétieuses d'un arbre prenant un peu trop ses aises.
Astorok demanda au prêtre de retourner se mettre à l'abri au village, non sans lui faire un dernier sermont sur sa rétention d'informations.Mo'tepeü n'avait pas été présent lors du moment évoqué, il ne pouvait pas juger. Le prêtre adressa une bénédiction aux trois aventuriers et se mit en retrait. Chaya vint se mettre au niveau de Mo'tepeü qui avança pas à pas vers le tertre. Il devinait d'ici qu'il régnait une obscurité complète à l'intérieur.
MO'TEPEÜ – Nous devrions allumer des torches.
suggéra-t-il à l'évidence avec toujours cet accent qui le caractérisait. C'est à ce moment-là que Mo'tepeü perçut une odeur qui n'avait plus rien à voir avec les goules : de la viande. Il entendit un sifflement vocal et un claquement de langue, comme quelqu'un qui appelait un chien. Il tourna la tête, pas tant pour vérifier qu'il s'agissait du prêtre, que pour comprendre ce qu'il faisait. Il n'eut que quelques secondes de perplexité avant d'entendre des grognements inhumains émaner de l'intérieur du tertre. Il fit face à la menace et se campa sur ses jambes, écartant les bras.
La première goule sortit à toute vitesse, courant presque à quatre pattes, fonçant droit vers le plus gros “morceau” qui bloquait le premier son chemin : Mo'tepeü. Elle bondit pour lui atterrir dessus, mais le Xolon referma ses deux bras sur elle d'un mouvement sec, pivota sur lui-même en s'aidant de l'élan de la goule et se laissa tomber de sorte à l'écraser au sol sous son poids. Plusieurs autres goules arrivaient déjà...
Mo'tepeü- Bon
- Race : Xolon
Re: Une première collaboration
À peine avais-je tourné le dos avec mes compagnons pour faire face à cet antre de la mort, que les choses nous tombèrent dessus comme par magie. Je sentais cette curieuse odeur de viande derrière nous. Et ce claquement, ressemblant à celui qu’on produisait pour appâter un animal. Naturellement, je m’étais retourné pour voir la provenance de ce son et de cette odeur, mais je n’eus le temps de voir qu’un prêtre couard, abandonnant de la pitance à l’entrée, prenant la fuite juste avant d’entendre des cris inhumains sortirent de la cavité. Tout ceci s’était passé si vite. Et les quelques secondes ayant suivi, je fus quelque peu crédule, ne comprenant par un seul instant ce qu’il se passait.
Malgré cela, je parvenais à redevenir conscient de notre monde, au moment où je vis notre ami Xolon écraser sous son poids notre première goule. Le choc m’aida à comprendre ce qu’il se passait, et les autres cris monstrueux et les ombres dansantes sur les parois de la grotte me mirent en alerte. D’un grognement, je fis un mouliné avec ma hache, sentant cette démangeaison qui me poussait à fendre quelques crânes, et cette voix puissante dans mon crâne, qui hurlait à la vengeance et au massacre, de tuer toutes ces abominations et les traîtres. Mon sang devenait aussi bouillonnant que celui d’une dryade de feu.
"Peste soit de ces goules et de ce maudit prêtre !"
Le morceau de viande n’était pas venu ici par hasard. La magie existait, mais là, j’eus quelques doutes. Non ! Ce maudit pleutre nous avait sacrifiés à ces horreurs. Sans doute, était-ce son projet depuis le début. Mais alors, pourquoi un homme de foi, s’amuserait à appâter des monstres aussi maléfiques ? Aucune idée, sans doute un plan tordu d’humain. Je ne préférais pas y penser, mais juste à survivre. Là, le plus important était de se débarrasser de ces choses horribles.
Bien que Mo'tepeü eut réussit à en massacrer une, d’autres arriver. L’une d’elles, courraient vers notre position, beuglant comme un damné, dans une course folle où on aurait cru qu’elle allait s’écrouler, s’entremêlant les pattes tellement ses gestes était désarticuler. Bien que le passage fut quelque peu étroit, je tentais d’offrir une bonne protection à mes compagnons, tentant de me mettre le plus en avant possible dans cette grotte. Et quand la seconde goule n’était plus qu’à un ou deux mètres, je poussais un hurlement de rage. Et avec une bonne partie de ma force, je fendais son crâne avec ma hache d’un coup sec.
J’essayais d’extérioriser ma colère sur ces monstres, les utilisant comme défouloir. J’avais bien senti mon corps monter en température, mes muscles chauffaient avant de se bandés, et ma force, remontant tout mon être pour passer par mon bras pour s’immiscer dans l’arme de fer afin de vaincre cette chose. D’ailleurs, cette dernière ne mourut pas de suite. Ses bras s’agitèrent dans tous les sens, comme si elle cherchait à s’agripper à moi et obtenir à son tour vengeance. Mais d’un coup sec, je parvenais à lui arracher le casque dans un bruit répugnant de chaire se détachant du reste du corps. Là, mon adversaire s’effondra, s’avouant vaincu. Mais il y en avait d’autres !
Malgré cela, je parvenais à redevenir conscient de notre monde, au moment où je vis notre ami Xolon écraser sous son poids notre première goule. Le choc m’aida à comprendre ce qu’il se passait, et les autres cris monstrueux et les ombres dansantes sur les parois de la grotte me mirent en alerte. D’un grognement, je fis un mouliné avec ma hache, sentant cette démangeaison qui me poussait à fendre quelques crânes, et cette voix puissante dans mon crâne, qui hurlait à la vengeance et au massacre, de tuer toutes ces abominations et les traîtres. Mon sang devenait aussi bouillonnant que celui d’une dryade de feu.
"Peste soit de ces goules et de ce maudit prêtre !"
Le morceau de viande n’était pas venu ici par hasard. La magie existait, mais là, j’eus quelques doutes. Non ! Ce maudit pleutre nous avait sacrifiés à ces horreurs. Sans doute, était-ce son projet depuis le début. Mais alors, pourquoi un homme de foi, s’amuserait à appâter des monstres aussi maléfiques ? Aucune idée, sans doute un plan tordu d’humain. Je ne préférais pas y penser, mais juste à survivre. Là, le plus important était de se débarrasser de ces choses horribles.
Bien que Mo'tepeü eut réussit à en massacrer une, d’autres arriver. L’une d’elles, courraient vers notre position, beuglant comme un damné, dans une course folle où on aurait cru qu’elle allait s’écrouler, s’entremêlant les pattes tellement ses gestes était désarticuler. Bien que le passage fut quelque peu étroit, je tentais d’offrir une bonne protection à mes compagnons, tentant de me mettre le plus en avant possible dans cette grotte. Et quand la seconde goule n’était plus qu’à un ou deux mètres, je poussais un hurlement de rage. Et avec une bonne partie de ma force, je fendais son crâne avec ma hache d’un coup sec.
J’essayais d’extérioriser ma colère sur ces monstres, les utilisant comme défouloir. J’avais bien senti mon corps monter en température, mes muscles chauffaient avant de se bandés, et ma force, remontant tout mon être pour passer par mon bras pour s’immiscer dans l’arme de fer afin de vaincre cette chose. D’ailleurs, cette dernière ne mourut pas de suite. Ses bras s’agitèrent dans tous les sens, comme si elle cherchait à s’agripper à moi et obtenir à son tour vengeance. Mais d’un coup sec, je parvenais à lui arracher le casque dans un bruit répugnant de chaire se détachant du reste du corps. Là, mon adversaire s’effondra, s’avouant vaincu. Mais il y en avait d’autres !
Astorok Cornes de Fer- Champion
- Race : Minotaure
Re: Une première collaboration
Les échos que procuraient la grotte rendaient à l’infini les râles de ses créatures. Mo'tepeü s'était mis en avant, plaquant de son poid lourd l'une des goules qui s'était jetée sur lui. Astorok put en finir une seconde à l'aide d'un puissant coup de hache. Leurs chairs étaient tellement putréfiées qu'elles se fendaient instantanément, faisant gicler leur sang sur le visage de Chaya, ses compagnons et les parois de la grotte dans laquelle ils se trouvaient.
Les créatures comme affamées, déferlaient deux par deux ou trois part trois, certaines tombaient, s'agitaient avec brutalité tandis qu'elles se faisaient piétinées par les autres.
Il fallut faire face à une nouvelle vague : Quatre goules de plus. Dans leur course effrénée, l'une d'elle fut violemment écrasée contre les murs par ses congénères, sa tête se brisa à moitié, mais elle se remit vite à courir tandis que les autres étaient déjà sur les aventuriers : L'une se jeta sur Mo'tepeü une nouvelle fois. Une autre sur Astorok en ouvrant bien sa gueule. En attendant, les deux dernières passèrent sans difficulté pour venir se jeter sur Chaya, les griffes en avant...
Durant le laps de temps ou ses deux compagnons luttaient contre les premières créatures, la tigraine avait rangé son couteau et sortit son arc court, elle put donc neutraliser la première qui l'avait menacée d'une flèche entre les deux yeux. Malheureusement, la seconde était arrivée tellement vite que Chaya n'eut pas le temps d'envoyer une seconde flèche, la goule lui sauta dessus et elles tombèrent toutes les deux à la renverse. Premier instinct de Chaya, bloquer la tête de la goule à l'aide de son avant-bras, seulement celle ci se débattait avec tellement de brutalité qu'elle le lui mordit. La tigraine lâcha un long cri de douleur et lui donna d'abord un coup d'arc en pleine tempe pour la désarçonner, puis elle s'empara de son couteau d'une autre main pour venir lui enfoncer la lame dans l'autre tempe. Chaya croisa le regard injecté de sang de la créature avant que celle ci ne s'éteigne en un dernier hurlement, s'étalant de tout son être sur la tigraine. Malheureusement, Chaya eut à peine le temps de se débarrasser du cadavre au dessus d'elle que d'autres goules s'approchaient ...
Les créatures comme affamées, déferlaient deux par deux ou trois part trois, certaines tombaient, s'agitaient avec brutalité tandis qu'elles se faisaient piétinées par les autres.
Il fallut faire face à une nouvelle vague : Quatre goules de plus. Dans leur course effrénée, l'une d'elle fut violemment écrasée contre les murs par ses congénères, sa tête se brisa à moitié, mais elle se remit vite à courir tandis que les autres étaient déjà sur les aventuriers : L'une se jeta sur Mo'tepeü une nouvelle fois. Une autre sur Astorok en ouvrant bien sa gueule. En attendant, les deux dernières passèrent sans difficulté pour venir se jeter sur Chaya, les griffes en avant...
Durant le laps de temps ou ses deux compagnons luttaient contre les premières créatures, la tigraine avait rangé son couteau et sortit son arc court, elle put donc neutraliser la première qui l'avait menacée d'une flèche entre les deux yeux. Malheureusement, la seconde était arrivée tellement vite que Chaya n'eut pas le temps d'envoyer une seconde flèche, la goule lui sauta dessus et elles tombèrent toutes les deux à la renverse. Premier instinct de Chaya, bloquer la tête de la goule à l'aide de son avant-bras, seulement celle ci se débattait avec tellement de brutalité qu'elle le lui mordit. La tigraine lâcha un long cri de douleur et lui donna d'abord un coup d'arc en pleine tempe pour la désarçonner, puis elle s'empara de son couteau d'une autre main pour venir lui enfoncer la lame dans l'autre tempe. Chaya croisa le regard injecté de sang de la créature avant que celle ci ne s'éteigne en un dernier hurlement, s'étalant de tout son être sur la tigraine. Malheureusement, Chaya eut à peine le temps de se débarrasser du cadavre au dessus d'elle que d'autres goules s'approchaient ...
Chaya- Bon
- Race : Tigrain
Re: Une première collaboration
Comme la goule essayait de s'agiter pour s'extirper du poids de Mo'tepeü, ce dernier lui martela le poing sur le crâne jusqu'à le broyer. La goule cessa de s'animer, redevenant un simple cadavre qui n'aurait jamais dû quitter son plan d'existence. Le temps pour Mo'tepeü de se relever, Astorok s'était déjà avancé de quelques mètres à l'intérieur de la grotte. Personne n'avait encore conçu de torche, les goules ayant attaqué trop vite, aussi Astorok prenait-il le risque de se battre dans une relative obscurité ; mais d'un autre côté, si les goules étaient nombreuses, il n'était pas idiot de les accueillir dans le couloir étroit à l'entrée de la grotte, afin de les confiner et de n'avoir à les éliminer que par deux ou trois à la fois. A l'extérieur, les trois aventuriers risquaient d'être débordés par le surnombre des morts-vivants.
Chaya s'avança près d'Astorok et Mo'tepeü jeta un regard vers le prêtre, qui se cachait derrière un rocher. Quel était le but de la manœuvre ? Pourquoi attirer les goules sur les aventuriers censés en débarrasser le village ? Mo'tepeü allait avoir des questions à poser au prêtre et s'imaginait déjà manquer de retenue. Pour l'instant, une seconde vague de goules se faisait déjà entendre, le prêtre attendrait son heure. Mo'tepeü s'avança pour se mettre au niveau du Minotaure et de la Tigraine.
Les goules étaient déchaînées, s'écrasant les unes les autres contre les parois de la grotte quand elles ne se piétinaient pas. Une goule se jeta sur Astorok et une autre lui passa par-dessus pour attaquer Mo'tepeü. Ce dernier ne put réaliser le même geste que contre la précédente, et repoussa le saut de la goule en la frappant au menton avec le poing. La goule fut déstabilisée mais se jeta derechef sur lui sans avoir ressenti la moindre douleur. Elle se jeta à corps perdu contre le Xolon qui eut de la peine à la retenir par les deux épaules. Il enroula sa trompe autour d'un bras de la goule pour l'empêcher de le griffer, et pivota pour éloigner l'autre bras, tout en plaquant la goule contre la paroi de la grotte, ce qui ne la calma pas. Mo'tepeü commençait à manquer de solution pour assommer le mort-vivant. Il réussissait tout juste à l'immobiliser, mais la goule pouvait continuer à s'agiter indéfiniment comme ça sans se fatiguer. Mo'tepeü avait souvent ses adversaires à l'usure, mais contre un mort-vivant, ce n'était pas la peine d'y penser.
Il essaya de tordre le bras avec sa trompe de sorte à pouvoir se libérer le bras qui plaquait l'épaule du même côté. Alors il frappa la cage thoracique, encore et encore, essayant d'enfoncer son poing toujours plus profondément, sentant les côtes s'enfoncer. Puis il frappa la gorge de la goule, sa mâchoire. Il lui écrasa la gorge avec son avant-bras, son autre main descendit de l'épaule jusqu'au poignet, ainsi les deux bras de la goule furent immobilisés. Puisqu'il maintenait un bras avec la trompe, il n'était pas très à l'aise pour frapper le crâne de la goule. Au lieu de ça, il l'empoigna par le cou et lui fracassa le crâne contre la paroi de la grotte, répétitivement.
Chaya et Astorok s'en étaient tirés eux aussi, mais une troisième vague se faisait entendre.
MO'TEPEÜ – Chaya, va vite ramasser les morceaux de viande et balance-les leur par-dessus Astorok et moi !
L'idée lui vint d'un coup, mais il fallait quelqu'un de plus rapide que lui pour se déplacer jusqu'aux morceaux de viande et revenir aussitôt après les avoir ramassés.
MO'TEPEÜ – Il faudrait mettre le feu à cette grotte pendant que les goules sont regroupées au même point... Ou alors... nous les chargeons quand leur attention est sur la viande et nous les piétinons.
Chaya s'avança près d'Astorok et Mo'tepeü jeta un regard vers le prêtre, qui se cachait derrière un rocher. Quel était le but de la manœuvre ? Pourquoi attirer les goules sur les aventuriers censés en débarrasser le village ? Mo'tepeü allait avoir des questions à poser au prêtre et s'imaginait déjà manquer de retenue. Pour l'instant, une seconde vague de goules se faisait déjà entendre, le prêtre attendrait son heure. Mo'tepeü s'avança pour se mettre au niveau du Minotaure et de la Tigraine.
Les goules étaient déchaînées, s'écrasant les unes les autres contre les parois de la grotte quand elles ne se piétinaient pas. Une goule se jeta sur Astorok et une autre lui passa par-dessus pour attaquer Mo'tepeü. Ce dernier ne put réaliser le même geste que contre la précédente, et repoussa le saut de la goule en la frappant au menton avec le poing. La goule fut déstabilisée mais se jeta derechef sur lui sans avoir ressenti la moindre douleur. Elle se jeta à corps perdu contre le Xolon qui eut de la peine à la retenir par les deux épaules. Il enroula sa trompe autour d'un bras de la goule pour l'empêcher de le griffer, et pivota pour éloigner l'autre bras, tout en plaquant la goule contre la paroi de la grotte, ce qui ne la calma pas. Mo'tepeü commençait à manquer de solution pour assommer le mort-vivant. Il réussissait tout juste à l'immobiliser, mais la goule pouvait continuer à s'agiter indéfiniment comme ça sans se fatiguer. Mo'tepeü avait souvent ses adversaires à l'usure, mais contre un mort-vivant, ce n'était pas la peine d'y penser.
Il essaya de tordre le bras avec sa trompe de sorte à pouvoir se libérer le bras qui plaquait l'épaule du même côté. Alors il frappa la cage thoracique, encore et encore, essayant d'enfoncer son poing toujours plus profondément, sentant les côtes s'enfoncer. Puis il frappa la gorge de la goule, sa mâchoire. Il lui écrasa la gorge avec son avant-bras, son autre main descendit de l'épaule jusqu'au poignet, ainsi les deux bras de la goule furent immobilisés. Puisqu'il maintenait un bras avec la trompe, il n'était pas très à l'aise pour frapper le crâne de la goule. Au lieu de ça, il l'empoigna par le cou et lui fracassa le crâne contre la paroi de la grotte, répétitivement.
Chaya et Astorok s'en étaient tirés eux aussi, mais une troisième vague se faisait entendre.
MO'TEPEÜ – Chaya, va vite ramasser les morceaux de viande et balance-les leur par-dessus Astorok et moi !
L'idée lui vint d'un coup, mais il fallait quelqu'un de plus rapide que lui pour se déplacer jusqu'aux morceaux de viande et revenir aussitôt après les avoir ramassés.
MO'TEPEÜ – Il faudrait mettre le feu à cette grotte pendant que les goules sont regroupées au même point... Ou alors... nous les chargeons quand leur attention est sur la viande et nous les piétinons.
Mo'tepeü- Bon
- Race : Xolon
Re: Une première collaboration
C’était une véritable boucherie. Ces monstres désarticulés tombaient en morceaux face à nos coups. Mais qu’ils aient le crâne fendu, un bras ou une jambe en moins… Ces horreurs ignoraient tout simplement la douleur et revenait à la charge, se traînant au sol s’il le fallait. On pourrait penser que nous pourrions les avoir à l’usure, mais en réalité, c’étaient-elles qui allaient nous avoir à la longue. En tout cas, notre trio se battait corps et âme avec courage contre ces abominations. Malheureusement, plus nous en affrontions, plus elles étaient nombreuses. À croire que la terre recrachait tous les morts qu’elle a dut avaler depuis l’aube des temps. Malgré cela, même si je ne pouvais y voir la fin, je comptais bien les combattre jusqu’au bout.
Une des goules s’était jeté sur moi, la gueule noire et puante bien ouverte. Par réflexe, je me servais de mon imposant avant-bras musclé pour me protéger. Mais malgré la graisse que mon membre pouvait emmagasiner, je sentais bien la morsure venimeuse dessus. Je ne savais pas s’il y avait du poison dans ses crocs, mais cela me brûlait. Dans un râlement, je repoussais la chose, afin d’avoir le champ libre pour la découper en morceaux et la piétiner. C’était une lutte sauvage, ne respectant aucun art martial, juste un combat chaotique où tous les coups étaient permis. Et comme ses congénères, la goule partit en morceaux sous mes sabots et mes poings, ne devenant plus qu’un amas de chaire difforme et puant.
Alors que je commençais déjà à m’essouffler, après avoir user de tant de forces contre les goules, le Xolon opta pour une stratégie. Une idée judicieuse qui devrait nous aider à remporter la bataille, mais je notais un léger problème dans son plan.
"Si tu sais faire du feu je suis preneur ! Sinon on devra toutes les mettre en pièces !"
Quoi qu’il devait être fait, il était hors de question de laisser une seule de ces choses sortir d’ici. Le village comptait sur nous pour rapporter la paix et voir ces monstres morts. Donc, si nous ne pouvions pas mettre le feu, je voterais alors pour la seconde solution de Mo'tepeü. Et de toute façon, je ne comptais pas non plus, battre en retraite, fuir par couardise. Si je devais mourir dans ce combat, alors je mourais. Chez les minotaures, on nous apprenait ce qu’était un combat glorieux, que le courage était la chose la plus importante. Et donc, que si je tournais le dos à cette menace, plus jamais je ne me regarderais dans un miroir de bronze polie, même, je me laisserais mourir en pleine forêt ou en plein désert.
Par contre, je remarquais un autre souci, pouvant nous mettre des bâtons dans les roues. Un rapide coup d’œil me fit comprendre que Chaya aussi fut blessée lors de la première attaque. Une de sa saleté l’avait blessée, et je me sentais mal à sa place. Car un de mes objectifs dans cette mission, était de veiller sur elle, nous étions les membres originels de cette équipe et comme elle n’était pas visiblement une grande guerrière, plus une chasseuse, je comptais la protégée, en surveillant ses arrières. Cela commençait bien…
"Chaya ! Est-ce que ca va aller tu penses y arriver ?"
S’il le fallait, je la remplacerais au cas où elle ne pouvait plus trop agir à cause de sa blessure.
Astorok Cornes de Fer- Champion
- Race : Minotaure
Re: Une première collaboration
– Il faudrait mettre le feu à cette grotte pendant que les goules sont regroupées au même point... Ou alors... nous les chargeons quand leur attention est sur la viande et nous les piétinons.
Le feu aurait pu très vite arranger la situation en effet, Chaya avait ce qu'il fallait, à part le temps. Les goules arrivaient en trombe et en masse dans cet endroit étroit. Alors qu'elle se relevait le plus vite possible, grimaçant sous la douleur aiguë de sa blessure, plusieurs informations auditives lui parvinrent entre les mugissements des créatures qui s'apprêtaient à charger. D'abord le xolon :
– Chaya, va vite ramasser les morceaux de viande et balance-les leur par-dessus Astorok et moi !
Puis le minotaure :
- "Chaya ! Est-ce que ca va aller tu penses y arriver ?"
Un instant afin d'analyser les mots qu'elle venait d'entendre ainsi que le regard d'Astorok et le poil de la tigraine se hérissa, elle se tourna pour galoper vers l'entrée de la grotte. Ses compagnons tentaient de faire barrage à la nouvelle vague de monstre. Chaya s'empara des quatre pittoresques morceaux de viande laissés par le prêtre, il s'agissait de porc sans aucun doute. Elle fit directement demi-tour, s'enfonçant dans la grotte d'où retentissaient les râles. Elle hurla en courant :
- Motepu !
Elle jeta le gibier le plus loin qu'elle put, ils s'écrasèrent à environ un mètre de Mo'tepeü. Puis elle sortit son couteau pour se préparer à en finir. Du moins, elle l'espérait. L'arc n'avait pas vraiment d'utilité dans cette situation, ses deux camarades étaient devant, ils bouchaient la vue et plus en avant il faisait trop sombre. Chaya irait donc cueillir la vie des goules au corps à corps aux côtés des membres de la guilde des guerriers.
Le feu aurait pu très vite arranger la situation en effet, Chaya avait ce qu'il fallait, à part le temps. Les goules arrivaient en trombe et en masse dans cet endroit étroit. Alors qu'elle se relevait le plus vite possible, grimaçant sous la douleur aiguë de sa blessure, plusieurs informations auditives lui parvinrent entre les mugissements des créatures qui s'apprêtaient à charger. D'abord le xolon :
– Chaya, va vite ramasser les morceaux de viande et balance-les leur par-dessus Astorok et moi !
Puis le minotaure :
- "Chaya ! Est-ce que ca va aller tu penses y arriver ?"
Un instant afin d'analyser les mots qu'elle venait d'entendre ainsi que le regard d'Astorok et le poil de la tigraine se hérissa, elle se tourna pour galoper vers l'entrée de la grotte. Ses compagnons tentaient de faire barrage à la nouvelle vague de monstre. Chaya s'empara des quatre pittoresques morceaux de viande laissés par le prêtre, il s'agissait de porc sans aucun doute. Elle fit directement demi-tour, s'enfonçant dans la grotte d'où retentissaient les râles. Elle hurla en courant :
- Motepu !
Elle jeta le gibier le plus loin qu'elle put, ils s'écrasèrent à environ un mètre de Mo'tepeü. Puis elle sortit son couteau pour se préparer à en finir. Du moins, elle l'espérait. L'arc n'avait pas vraiment d'utilité dans cette situation, ses deux camarades étaient devant, ils bouchaient la vue et plus en avant il faisait trop sombre. Chaya irait donc cueillir la vie des goules au corps à corps aux côtés des membres de la guilde des guerriers.
Chaya- Bon
- Race : Tigrain
Re: Une première collaboration
Chaya se dépêcha, Mo'tepeü remarqua à cet instant qu'elle avait reçu quelques blessures elles aussi, mais grâce à l'adrénaline elle les ignorait pour le moment. Mo'tepeü et Astorok obstruèrent le couloir en pistant l'arrivée des goules. Si Chaya pouvait revenir balancer les morceaux de viande avant la nouvelle vague mort-vivante, cela aurait l'avantage d'épargner aux deux Guerriers une nouvelle lutte acharnée contre ces abominations sans esprit. Mo'tepeü lança plusieurs coups d'œil derrière lui pour s'assurer que Chaya réalisait sa tâche sans trop de peine. La Tigraine était rapide mais tout aussi consciente de l'urgence. Plutôt que de revenir avec les morceaux de viande et les balancer elle-même aux goules, elle les lança aux deux Guerriers. Ils tombèrent à un mètre d'eux. Mo'tepeü fit un pas en se penchant, ramassant un morceau avec la main et un autre avec la trompe, et les lança aussi loin que possible dans la grotte.
C'est tout juste à ce moment que la nouvelle vague arriva. Dans l'obscurité, Mo'tepeü vit à peine les silhouettes des goules. Avec satisfaction, il les entendit s'arrêter là où les morceaux de viande avaient été lancés. Il s'autorisa un soupir, puis dut réfléchir à la seconde phase. Ils n'avaient pas de torche à lancer pour mettre le feu... ni de toute façon quoi que ce soit d'inflammable dans cette grotte pour rapidement brûler toutes les goules.
MO'TEPEÜ – Si c'est la dernière vague, nous pouvons les charger et les piétiner. Mais nous n'y voyons rien.
Mo'tepeü pensa soudain à quelque chose :
MO'TEPEÜ – Le prêtre ! Il a voulu nous tendre un piège. Il savait où se terraient les goules, il sait combien elles sont, il sait peut-être même comment elles sont arrivées ici. Il va nous aider à nous en débarrasser.
C'est tout juste à ce moment que la nouvelle vague arriva. Dans l'obscurité, Mo'tepeü vit à peine les silhouettes des goules. Avec satisfaction, il les entendit s'arrêter là où les morceaux de viande avaient été lancés. Il s'autorisa un soupir, puis dut réfléchir à la seconde phase. Ils n'avaient pas de torche à lancer pour mettre le feu... ni de toute façon quoi que ce soit d'inflammable dans cette grotte pour rapidement brûler toutes les goules.
MO'TEPEÜ – Si c'est la dernière vague, nous pouvons les charger et les piétiner. Mais nous n'y voyons rien.
Mo'tepeü pensa soudain à quelque chose :
MO'TEPEÜ – Le prêtre ! Il a voulu nous tendre un piège. Il savait où se terraient les goules, il sait combien elles sont, il sait peut-être même comment elles sont arrivées ici. Il va nous aider à nous en débarrasser.
Mo'tepeü- Bon
- Race : Xolon
Re: Une première collaboration
Normalement, la durée d’un combat ne dure pas plus que quelques minutes. Deux guerriers s’affrontent, avant de passer à un suivant et peut-être un troisième, mais éprouvera rapidement le besoin de se reposer avant d’enchaîner. Lors des guerres, on est nombreux, permettant un roulement qui pouvait durer toute la journée. Mais ça, c’était pendant les gros conflits. Cependant, pour le combattant, la règle resta la même. Vous vous fatiguez pendant la lutte, et ce qui ne dira pas plus de cinq minutes, devint pour lui une bagarre durant des heures. Et je pouvais beau me venter d’être un excellent combattant, j’éprouvasse la même chose que tout le monde.
Des goules déferlaient sur nous telle une nuée de sauterelles. Elles tombaient facilement sous les coups de nos armes, mais elles furent si nombreuses, que leur armée semblait invincible. J’eus du mal à établir la moindre stratégie, tellement je fus pris de toutes part par ces horreurs. Alors, je me contentais de protéger mes compagnons. Quand une goule s’approchait de trop près d’eux, je lui défonçais le crâne avec mon arme et mes poings, malgré l’étroitesse du passage. Quand Mo’tepeü voulu ramasser les morceaux de viande se retrouvant à nos pieds, je dus lever mon arme et frapper fort la tête d’une goule bien trop curieuse, la lui enfonçant jusqu’au niveau des épaules.
Le plan fonctionna comme prévu, ces monstres furent d’un coup plus intéressé par la viande offerte que par celles encore vivantes. Mais demeura toujours le même problème, celui du feu. Et j’eus du mal à voir comment ce traître de prêtre pouvait être la solution à notre problème.
"Si vous croyez vraiment que ce nabot va nous aider ! Et comment d’ailleurs ?!"
Bien que je respectasse mon partenaire de la guilde, je n’eus aucune confiance en ce prêtre. Cet homme était un être perfide ayant voulu nous sacrifier à ces abominations. Si on s’adressait à lui, quel tour allait-il encore nous jouer ? Non, mon seul projet le concernant, fut de lui exploser la boite crânienne, une fois que nous en aurions fini avec ces morts-vivants dégénérés. Que le Xolon aille faire mumuse avec le petit humain, moi je comptais bien en finir. Et parlant de manque de visibilité et de brûler ces choses, une possibilité s’offrit à nous. Pendant qu’elles dévoraient la viande, nous pouvions y gagner du temps.
"Chaya ! Tu peux utiliser maintenant des alloumettes ?"
Je ne savais pas encore m’en servir, et je n’avais pas le temps par contre pour m’entrainer. Chaya pourrait sans doute déclencher un bon feu qui anéantirait nos ennemis dans un beau brasier. Par contre, la flamme émanant de ses alloumettes n’était pas très puissante. Par contre, si nous pouvions y bruler les racines qui barraient la route, les goules se retrouveraient prisent au piège à l’intérieur et soit condamné à rester enterré vivantes ou être bruler vive. Ce plan me plaisait beaucoup, et me donna un peu d’espoir sur l’issue de cette rencontre. Et si en bonus, nous pouvions y jeter le prêtre à l’intérieur, ce ne serait que parfait.
Astorok Cornes de Fer- Champion
- Race : Minotaure
Re: Une première collaboration
Les bouts de viandes avaient eut leur effet sur les créatures affamées. La vague qui suivit fut tout aussi intense bien que la plupart des goules s'étaient arrêtées pour dévorer les morceaux de chair que Chaya avait envoyé, certaines se battaient entres elles pour avoir la dernière bouchée. Celles qui essayaient de fuir s'écrasaient généralement sur les trois aventuriers.
Chaya n'était pas très à l'aise avec le corps à corps, bien plus habituée à son arc, mais quand il le fallait, il fallait ! S'étant approchée, elle se trouvait aux côtés d'Astorok, elle accueillait les monstres à coup de couteau de chasse : Elle avait dû en arrêter une dans sa course en la maintenant d'une main autour de la gorge. La goule s'agitait tellement qu'elle faillit perdre l'équilibre. Ses bras déchiquetés s'étendaient vers la tigraine dans l'espoir de l'attraper et de la dévorer. Or de question, Chaya abattit son arme dans le crâne de celle ci à l'aide de son autre main. Un cadavre de plus mais d'autres arrivaient ... Une autre goule allait foncer sur Chaya mais Astorok l'arrêta net en lui enfonçant sa lourde hache dans le cerveau ! Le sang presque noir éclaboussa le visage de la tigraine qui hocha la tête vers son compagnon en signe de remerciement... Heureusement qu'il était là, tout comme Mo'tepeü d'ailleurs:
- "Chaya ! Tu peux utiliser maintenant des alloumettes ?"
Le prêtre n'était certainement pas une personne de confiance, la tigraine préférait se débrouiller sans son aide, bien qu'elle pensait qu'après le massacre, elle irait le chercher pour se venger. Les allumettes... Où étaient-elles déjà ? Oui, dans sa besace ! Chaya profita donc de la protection d'Astorok afin de fouiller rapidement dans son sac, elle en sortit la boite d'allumette avec une lueur d'espoir dans le regard. Encore une fois, heureusement qu'elle était avec des guerriers ... Il fallait qu'elle agisse vite : Il fallait qu'elle s'approche d'assez prêt afin d'aller mettre le feu aux racines sèches non loin des goules qui s'acharnaient sur les derniers morceaux de viande...
Chaya baissa les oreilles et se mit à quatre pattes, levant la tête, elle pouvait voir la déferlante de créature que ses amis essayaient de contenir, comment passer sans se faire mordre voir manger ? Elle mit la boite dans sa bouche et se faufila entre les jambes du minotaure, à vrai dire, ces monstres la piétinaient à moitié, elle lâcha quelques cris de douleurs, quelques goules au sol étaient encore en vie, claquant des dents lorsque la tigraine passait à côté, elle dû s'en débarrasser de quelques une au couteau avant d'arriver sur le Xolon qui paraissait bien plus imposant vue d'en bas :
- Motepu ! Cria t-elle pour le prévenir de sa présence.
Il y avait tellement de bruit qu'elle n'était pas sûre qu'il l'entende. Chaya se mit à plat ventre entre quelques tripes qui s'étaient échappées des corps putrides de ces créatures. Celles ci d'ailleurs avaient capté sa présence et ne se firent pas prier pour courir sur le pauvre Mo'tepeü... Au nombre de deux, elle essayèrent d'atteindre la tigraine qui se trouvait derrière lui... S'était impossible ... Même avec toute la bonne volonté du monde ... Elle n'arriverait pas à avancer plus loin... La tigraine frappa son poing sur le sol de rage quand soudain, une idée illumina son visage ...
A plat ventre, elle se faufila sous le cadavre d'une des goules morte à terre. Espérons que le Xolon ne lui écrase pas la queue ... Son plan avait l'air de bien fonctionner, les monstres ne semblaient plus la sentir. Elle tenta alors d'allumer une première allumette, sans succès... Les mouvements alentours suffisaient à éteindre la faible flamme... Chaya se cacha d'avantage et tenta une seconde fois ... Échec. Mo'tepeü avait à présent trois goules sur le dos, il fallait qu'Astorok le soutienne ...
Troisième essai ... Positif ! La flamme ne s'éteignit pas, elle la jeta directement sur les racines et feuilles sèches. La tigraine en ajouta trois autres ... La dernière fut de trop... Alors qu'elle jetait l'allumette sur le bois qui commençait à fumer, une goule lui attrapa le bras et ouvrit grand la bouche afin de lui dévorer la main .... Chaya, toujours bloquée sous son cadavre se mit à cracher comme un félin apeuré, totalement paniquée ...
Chaya n'était pas très à l'aise avec le corps à corps, bien plus habituée à son arc, mais quand il le fallait, il fallait ! S'étant approchée, elle se trouvait aux côtés d'Astorok, elle accueillait les monstres à coup de couteau de chasse : Elle avait dû en arrêter une dans sa course en la maintenant d'une main autour de la gorge. La goule s'agitait tellement qu'elle faillit perdre l'équilibre. Ses bras déchiquetés s'étendaient vers la tigraine dans l'espoir de l'attraper et de la dévorer. Or de question, Chaya abattit son arme dans le crâne de celle ci à l'aide de son autre main. Un cadavre de plus mais d'autres arrivaient ... Une autre goule allait foncer sur Chaya mais Astorok l'arrêta net en lui enfonçant sa lourde hache dans le cerveau ! Le sang presque noir éclaboussa le visage de la tigraine qui hocha la tête vers son compagnon en signe de remerciement... Heureusement qu'il était là, tout comme Mo'tepeü d'ailleurs:
- "Chaya ! Tu peux utiliser maintenant des alloumettes ?"
Le prêtre n'était certainement pas une personne de confiance, la tigraine préférait se débrouiller sans son aide, bien qu'elle pensait qu'après le massacre, elle irait le chercher pour se venger. Les allumettes... Où étaient-elles déjà ? Oui, dans sa besace ! Chaya profita donc de la protection d'Astorok afin de fouiller rapidement dans son sac, elle en sortit la boite d'allumette avec une lueur d'espoir dans le regard. Encore une fois, heureusement qu'elle était avec des guerriers ... Il fallait qu'elle agisse vite : Il fallait qu'elle s'approche d'assez prêt afin d'aller mettre le feu aux racines sèches non loin des goules qui s'acharnaient sur les derniers morceaux de viande...
Chaya baissa les oreilles et se mit à quatre pattes, levant la tête, elle pouvait voir la déferlante de créature que ses amis essayaient de contenir, comment passer sans se faire mordre voir manger ? Elle mit la boite dans sa bouche et se faufila entre les jambes du minotaure, à vrai dire, ces monstres la piétinaient à moitié, elle lâcha quelques cris de douleurs, quelques goules au sol étaient encore en vie, claquant des dents lorsque la tigraine passait à côté, elle dû s'en débarrasser de quelques une au couteau avant d'arriver sur le Xolon qui paraissait bien plus imposant vue d'en bas :
- Motepu ! Cria t-elle pour le prévenir de sa présence.
Il y avait tellement de bruit qu'elle n'était pas sûre qu'il l'entende. Chaya se mit à plat ventre entre quelques tripes qui s'étaient échappées des corps putrides de ces créatures. Celles ci d'ailleurs avaient capté sa présence et ne se firent pas prier pour courir sur le pauvre Mo'tepeü... Au nombre de deux, elle essayèrent d'atteindre la tigraine qui se trouvait derrière lui... S'était impossible ... Même avec toute la bonne volonté du monde ... Elle n'arriverait pas à avancer plus loin... La tigraine frappa son poing sur le sol de rage quand soudain, une idée illumina son visage ...
A plat ventre, elle se faufila sous le cadavre d'une des goules morte à terre. Espérons que le Xolon ne lui écrase pas la queue ... Son plan avait l'air de bien fonctionner, les monstres ne semblaient plus la sentir. Elle tenta alors d'allumer une première allumette, sans succès... Les mouvements alentours suffisaient à éteindre la faible flamme... Chaya se cacha d'avantage et tenta une seconde fois ... Échec. Mo'tepeü avait à présent trois goules sur le dos, il fallait qu'Astorok le soutienne ...
Troisième essai ... Positif ! La flamme ne s'éteignit pas, elle la jeta directement sur les racines et feuilles sèches. La tigraine en ajouta trois autres ... La dernière fut de trop... Alors qu'elle jetait l'allumette sur le bois qui commençait à fumer, une goule lui attrapa le bras et ouvrit grand la bouche afin de lui dévorer la main .... Chaya, toujours bloquée sous son cadavre se mit à cracher comme un félin apeuré, totalement paniquée ...
Chaya- Bon
- Race : Tigrain
Re: Une première collaboration
ASTOROK – Si vous croyez vraiment que ce nabot va nous aider ! Et comment d'ailleurs ?
Mo'tepeü comptait bien l'y obliger, en le frappant jusqu'à obtempération si besoin. Si le prêtre savait comment ces goules étaient apparues, il connaissait peut-être aussi un moyen de les éliminer, ou de les empêcher de quitter l'endroit. Cependant, le temps d'aller l'interroger, il devrait laisser Astorok seul pour couvrir Chaya. A ce moment précis, ce n'était pas un problème, puisqu'en balançant les morceaux de viande au loin dans la grotte, Mo'tepeü leur avait offert un moment de répit. Seulement, il ne pouvait pas être sûr que les goules allaient rester toutes concentrées sur les quelques pauvres morceaux de viande, pas assez volumineux pour leur nombre. De plus, il réfléchissait aussi à la possibilité de profiter de la distration pour aller les écraser avec Astorok, et c'était maintenant ou jamais ; le temps d'aller interroger le prêtre et d'en tirer de quoi élaborer un autre plan, il serait trop tard.
Astorok pensa à une autre idée et demanda à Chaya si elle pouvait utiliser des « alloumettes ». Mo'tepeü les regarda avec interrogation. Ils eurent l'air de se comprendre entre eux, mais soit Astorok prenait un accent forcé étrange pour parler d' “allumettes”, soit il s'agissait d'autre chose que Mo'tepeü ne connaissait pas. Mo'tepeü, surveillant les goules du coin de l'œil, regarda Chaya fouiller dans sa besace pour en sortir une petite boîte, qu'elle mit ensuite dans sa bouche pour se déplacer presque à plat ventre. Sur le coup, Mo'tepeü ne comprit rien à ce qu'elle faisait. Qu'y avait-il dans la boîte qu'elle tenait dans sa gueule féline ? Pourquoi avançait-elle à plat ventre sur les corps inanimés des goules ? Où allait-elle comme ça ? Elle se signala au Xolon, probablement pour que ce dernier fasse attention à ne pas l'écraser.
Chouette idée, à cause de ça, deux goules se désintéressèrent des morceaux de viande déjà trop accaparés, et foncèrent sur Mo'tepeü. Le Xolon se campa au sol, déploya ses oreilles d'un air intimidant plus par réflexe qu'autre chose – il n'avait aucun espoir d'intimider des morts-vivants – et inclina un tout petit peu la tête. Quand la première goule lui arriva dessus, il n'eut qu'à lever la tête pour l'empaler avec ses défenses et la projeter avec fracas contre un mur. La seconde goule arriva à lui griffer le ventre mais n'esquiva pas les coups de poings qui lui martelèrent le crâne avec une telle force que sa nuque finit par céder. Sa tête pendit mollement vers l'avant et son corps finit par s'écrouler sur lui-même. Une troisième goule arriva et essaya de grimper par-dessus Mo'tepeü pour atteindre Chaya derrière lui. Mo'tepeü lui attrapa les chevilles et l'éclata de toutes ses forces contre la paroi à côté de lui.
Chaya réussit à obtenir une flammèche : sa boîte contenait bien des allumettes. Elle en lança quatre sur des brindilles et des racines mortes qu'elle avait repérées à côté des goules. Le feu commença à prendre mais Mo'tepeü entendit soudain Chaya cracher. Mo'tepeü tourna la tête pour voir qu'une goule, pas si “morte” que ça, venait de saisir le bras de Chaya avec une certaine poigne et ouvrait grand la bouche pour la mordre. Mo'tepeü fit un pas et vint écraser le crâne de la goule sous son gros pied rond d'éléphant, puis une deuxième fois, et une troisième fois pour être sûr.
MO'TEPEÜ – Ca va, Chaya ?
Il se pencha et lui tendit un bras pour l'aider à se relever. Ceci fait, il regarda les goules, qui s'agitaient en voyant le feu prendre à côté d'elles. Mo'tepeü exhorta Astorok à passer à la dernière offensive :
MO'TEPEÜ – Astorok ! C'est le moment ! Ecrasons les goules qui restent en les mettant dos au feu pour qu'elles hésitent à s'enfuir !
Distraites par la viande et par le feu à la fois, les goules ne verraient pas venir la charge combinée du Xolon et du Minotaure. Si ces derniers attaquaient avec le bon angle, ils mettraient les goules dos au feu et les déstabiliseraient d'autant plus pour les écraser et en finir avec elles une bonne fois pour toutes. Elles avaient l'air d'être une nuée, parce qu'elles étaient très agitées et agressives, mais en fin de compte, il n'en restait même pas une dizaine debout.
Mo'tepeü comptait bien l'y obliger, en le frappant jusqu'à obtempération si besoin. Si le prêtre savait comment ces goules étaient apparues, il connaissait peut-être aussi un moyen de les éliminer, ou de les empêcher de quitter l'endroit. Cependant, le temps d'aller l'interroger, il devrait laisser Astorok seul pour couvrir Chaya. A ce moment précis, ce n'était pas un problème, puisqu'en balançant les morceaux de viande au loin dans la grotte, Mo'tepeü leur avait offert un moment de répit. Seulement, il ne pouvait pas être sûr que les goules allaient rester toutes concentrées sur les quelques pauvres morceaux de viande, pas assez volumineux pour leur nombre. De plus, il réfléchissait aussi à la possibilité de profiter de la distration pour aller les écraser avec Astorok, et c'était maintenant ou jamais ; le temps d'aller interroger le prêtre et d'en tirer de quoi élaborer un autre plan, il serait trop tard.
Astorok pensa à une autre idée et demanda à Chaya si elle pouvait utiliser des « alloumettes ». Mo'tepeü les regarda avec interrogation. Ils eurent l'air de se comprendre entre eux, mais soit Astorok prenait un accent forcé étrange pour parler d' “allumettes”, soit il s'agissait d'autre chose que Mo'tepeü ne connaissait pas. Mo'tepeü, surveillant les goules du coin de l'œil, regarda Chaya fouiller dans sa besace pour en sortir une petite boîte, qu'elle mit ensuite dans sa bouche pour se déplacer presque à plat ventre. Sur le coup, Mo'tepeü ne comprit rien à ce qu'elle faisait. Qu'y avait-il dans la boîte qu'elle tenait dans sa gueule féline ? Pourquoi avançait-elle à plat ventre sur les corps inanimés des goules ? Où allait-elle comme ça ? Elle se signala au Xolon, probablement pour que ce dernier fasse attention à ne pas l'écraser.
Chouette idée, à cause de ça, deux goules se désintéressèrent des morceaux de viande déjà trop accaparés, et foncèrent sur Mo'tepeü. Le Xolon se campa au sol, déploya ses oreilles d'un air intimidant plus par réflexe qu'autre chose – il n'avait aucun espoir d'intimider des morts-vivants – et inclina un tout petit peu la tête. Quand la première goule lui arriva dessus, il n'eut qu'à lever la tête pour l'empaler avec ses défenses et la projeter avec fracas contre un mur. La seconde goule arriva à lui griffer le ventre mais n'esquiva pas les coups de poings qui lui martelèrent le crâne avec une telle force que sa nuque finit par céder. Sa tête pendit mollement vers l'avant et son corps finit par s'écrouler sur lui-même. Une troisième goule arriva et essaya de grimper par-dessus Mo'tepeü pour atteindre Chaya derrière lui. Mo'tepeü lui attrapa les chevilles et l'éclata de toutes ses forces contre la paroi à côté de lui.
Chaya réussit à obtenir une flammèche : sa boîte contenait bien des allumettes. Elle en lança quatre sur des brindilles et des racines mortes qu'elle avait repérées à côté des goules. Le feu commença à prendre mais Mo'tepeü entendit soudain Chaya cracher. Mo'tepeü tourna la tête pour voir qu'une goule, pas si “morte” que ça, venait de saisir le bras de Chaya avec une certaine poigne et ouvrait grand la bouche pour la mordre. Mo'tepeü fit un pas et vint écraser le crâne de la goule sous son gros pied rond d'éléphant, puis une deuxième fois, et une troisième fois pour être sûr.
MO'TEPEÜ – Ca va, Chaya ?
Il se pencha et lui tendit un bras pour l'aider à se relever. Ceci fait, il regarda les goules, qui s'agitaient en voyant le feu prendre à côté d'elles. Mo'tepeü exhorta Astorok à passer à la dernière offensive :
MO'TEPEÜ – Astorok ! C'est le moment ! Ecrasons les goules qui restent en les mettant dos au feu pour qu'elles hésitent à s'enfuir !
Distraites par la viande et par le feu à la fois, les goules ne verraient pas venir la charge combinée du Xolon et du Minotaure. Si ces derniers attaquaient avec le bon angle, ils mettraient les goules dos au feu et les déstabiliseraient d'autant plus pour les écraser et en finir avec elles une bonne fois pour toutes. Elles avaient l'air d'être une nuée, parce qu'elles étaient très agitées et agressives, mais en fin de compte, il n'en restait même pas une dizaine debout.
Mo'tepeü- Bon
- Race : Xolon
Re: Une première collaboration
Le combat fut des plus rudes. La véritable force de ces goules, fut leur nombre. Les mettre en morceaux, les détruire et les repousser ne furent pas si difficiles que cela. Mais comme elles arrivaient nombreuses, ressemblant à un mur vivant qui approchaient de nous avec des bras aux mains griffus pour nous attraper, la manœuvre fut des plus difficiles. Malgré la force que j’avais dans la tête et les bras, les contenir dans cette galerie n’était pas chose aisée. Car bientôt, aucun de nous, je le sentais, n’allait tenir encore bien longtemps, et très bientôt encore, nous finirons en amuse-gueules pour ces choses. Chaya comprit l’idée proposait et se faufila sous nos pattes pour l’exécuter.
La perdant de vue, je redoutais qu’elle devienne une proie facile pour nos ennemis. Et tout ce que je pouvais faire, sans abandonner notre ami pachyderme et tous nous condamner, fut de maintenir à sa place le mur des morts-vivants. Grognant, menaçant, je venais à utiliser des techniques de combat inutiles contre ce genre d’adversaires. Les goules se fichaient de contre qui elles se battaient. Dépourvue de bons sens et de réflexion, elles attaquaient comme des démentes tous ceux qui passaient à leur portée. Et ce peu important si elles finiraient toutes détruites ou non. Alors, ne connaissant que la brutalité et les instincts primaires, les menacer n’était qu’une perte de temps. Mais je le fis, sans doute plus par réflexe.
Chaque seconde qui s’écoulait, devenait une éternité. Depuis combien de temps nous nous bâtions ? Je n’en eus pas la moindre idée. La balance penchait à notre faveur ? Encore moins. Cependant, je restais concentrer uniquement sur le moment présent, prenant chaque nouvel événement comme il venait, pouvant être à la fois un signe de notre future victoire, ou bien notre défaire. Comme ce fut le cas quand Mo'tepeü donna le signal de charger.
"Pas la peine de me le dire deux fois !"
La galerie demeurait étroite, mais il fallait agir. Essayant de laisser tout de même de la place à mon compagnon Xolon, je chargeais à ses arrières, tête baisser, pour encorner les goules qui passaient sur son côté, et piétiner ceux à terrer qui ne demandaient plus qu’à être achevé. Je sentais leurs coups de griffe et de crocs sur ma fourrure et ma peau, mais j’ignorais la douleur, les considérant comme des attaques de moustiques. Et sentant que j’arrivais déjà en bout de piste, je redressais violemment la tête, ce qui eut les effets suivants. Une des goules se fracassa contre le plafond. Mais les dernières elles, se retrouvèrent soient prisonnières dans les racines, qui devenaient des tentacules végétaux, d’autres en furent transpercer comme des piques. Dans les deux cas, elles étaient condamnées à brûler, poussant leur ultime hurlement avant de partir en fumé.
C’était comme si toute la force demandé, l’énergie du combat, le contre coup quoi, frappa à cet instant, me poussant à souffler bruyamment comme si je venais de vaincre une armée de cyclope tout seul. Les flammes prenaient vite les racines, transformant ces dernières en langues de feu qui dévoraient les goules s’agitant. La chaleur montait très vite, et je vins à abriter mon visage avec mon puissant avant-bras, tout en reculant pour m’éloigner de ce four abominable dont la viande, toujours vivante, chantait un chant lugubre à faire briser les os.
"Tout le monde va bien ?"
La perdant de vue, je redoutais qu’elle devienne une proie facile pour nos ennemis. Et tout ce que je pouvais faire, sans abandonner notre ami pachyderme et tous nous condamner, fut de maintenir à sa place le mur des morts-vivants. Grognant, menaçant, je venais à utiliser des techniques de combat inutiles contre ce genre d’adversaires. Les goules se fichaient de contre qui elles se battaient. Dépourvue de bons sens et de réflexion, elles attaquaient comme des démentes tous ceux qui passaient à leur portée. Et ce peu important si elles finiraient toutes détruites ou non. Alors, ne connaissant que la brutalité et les instincts primaires, les menacer n’était qu’une perte de temps. Mais je le fis, sans doute plus par réflexe.
Chaque seconde qui s’écoulait, devenait une éternité. Depuis combien de temps nous nous bâtions ? Je n’en eus pas la moindre idée. La balance penchait à notre faveur ? Encore moins. Cependant, je restais concentrer uniquement sur le moment présent, prenant chaque nouvel événement comme il venait, pouvant être à la fois un signe de notre future victoire, ou bien notre défaire. Comme ce fut le cas quand Mo'tepeü donna le signal de charger.
"Pas la peine de me le dire deux fois !"
La galerie demeurait étroite, mais il fallait agir. Essayant de laisser tout de même de la place à mon compagnon Xolon, je chargeais à ses arrières, tête baisser, pour encorner les goules qui passaient sur son côté, et piétiner ceux à terrer qui ne demandaient plus qu’à être achevé. Je sentais leurs coups de griffe et de crocs sur ma fourrure et ma peau, mais j’ignorais la douleur, les considérant comme des attaques de moustiques. Et sentant que j’arrivais déjà en bout de piste, je redressais violemment la tête, ce qui eut les effets suivants. Une des goules se fracassa contre le plafond. Mais les dernières elles, se retrouvèrent soient prisonnières dans les racines, qui devenaient des tentacules végétaux, d’autres en furent transpercer comme des piques. Dans les deux cas, elles étaient condamnées à brûler, poussant leur ultime hurlement avant de partir en fumé.
C’était comme si toute la force demandé, l’énergie du combat, le contre coup quoi, frappa à cet instant, me poussant à souffler bruyamment comme si je venais de vaincre une armée de cyclope tout seul. Les flammes prenaient vite les racines, transformant ces dernières en langues de feu qui dévoraient les goules s’agitant. La chaleur montait très vite, et je vins à abriter mon visage avec mon puissant avant-bras, tout en reculant pour m’éloigner de ce four abominable dont la viande, toujours vivante, chantait un chant lugubre à faire briser les os.
"Tout le monde va bien ?"
Astorok Cornes de Fer- Champion
- Race : Minotaure
Re: Une première collaboration
... La tête de la goule éclata comme un ballon plein d'eau. Son dernier râle s'éteignit très vite. La tigraine retira directement son bras et leva les yeux vers Mo'tepeü :
– Ca va, Chaya ?
Elle hocha brièvement la tête et recula le plus vite possible. La fumée émanant du brasier qu'elle venait d'allumer commençait déjà à lui piquer les yeux. Dans les grondements de la grotte, la tigraine put entendre la déclaration, l'alerte qui annonçait une charge imminente :
– Astorok ! C'est le moment ! Écrasons les goules qui restent en les mettant dos au feu pour qu'elles hésitent à s'enfuir !
Certaines goules braillaient déjà à cause du feu qui les consumaient, alors que Chaya reculait avec rapidité, Astorok s'avançait auprès du xolon avec détermination.
La fumée, de plus en plus épaisse, commençait à s'incruster dans la grotte si bien qu'elle ne voyait plus que des grandes silhouettes. Elle pouvait percevoir la douleur du minotaure qui subissait les attaques des dernières goules ainsi que les bruits de chairs écrasées provoquées par Mo'tepeü. L'odeur devenait même insoutenable ...
L'incendie prenait de l'ampleur, Chaya dû reculer jusqu'à l'entrée de la grotte afin de pouvoir récupérer un air beaucoup plus saint. Puis... Les hurlements cessèrent. La tigraine releva les deux oreilles et après un court silence ... :
- "Tout le monde va bien ?"
Chaya leva les yeux au ciel et soupira de soulagement :
- Moi être bien ! Hurla t-elle en sortant de la grotte .
Elle se tourna ensuite vers la forêt d'où ils étaient arrivés avec les sourcils froncés. Le prêtre n'allait sûrement pas s'en sortir de cette manière ...
– Ca va, Chaya ?
Elle hocha brièvement la tête et recula le plus vite possible. La fumée émanant du brasier qu'elle venait d'allumer commençait déjà à lui piquer les yeux. Dans les grondements de la grotte, la tigraine put entendre la déclaration, l'alerte qui annonçait une charge imminente :
– Astorok ! C'est le moment ! Écrasons les goules qui restent en les mettant dos au feu pour qu'elles hésitent à s'enfuir !
Certaines goules braillaient déjà à cause du feu qui les consumaient, alors que Chaya reculait avec rapidité, Astorok s'avançait auprès du xolon avec détermination.
La fumée, de plus en plus épaisse, commençait à s'incruster dans la grotte si bien qu'elle ne voyait plus que des grandes silhouettes. Elle pouvait percevoir la douleur du minotaure qui subissait les attaques des dernières goules ainsi que les bruits de chairs écrasées provoquées par Mo'tepeü. L'odeur devenait même insoutenable ...
L'incendie prenait de l'ampleur, Chaya dû reculer jusqu'à l'entrée de la grotte afin de pouvoir récupérer un air beaucoup plus saint. Puis... Les hurlements cessèrent. La tigraine releva les deux oreilles et après un court silence ... :
- "Tout le monde va bien ?"
Chaya leva les yeux au ciel et soupira de soulagement :
- Moi être bien ! Hurla t-elle en sortant de la grotte .
Elle se tourna ensuite vers la forêt d'où ils étaient arrivés avec les sourcils froncés. Le prêtre n'allait sûrement pas s'en sortir de cette manière ...
Chaya- Bon
- Race : Tigrain
Re: Une première collaboration
ASTOROK – Pas la peine de me le dire deux fois !
Le Minotaure semblait n'attendre que ça : charger et massacrer. Difficile de lui en vouloir face à un tel ennemi. Le Xolon et le Minotaure chargèrent tous les deux, bien que le second fût trois fois plus rapide à se déplacer que le premier. Ils empalèrent et projetèrent les goules, qui avec ses défenses d'éléphant, qui avec ses cornes de taureau. Acculées vers le brasier, et en désorganisation totale, les goules furent mises à leur désavantage. Cette tactique permit aux deux Guerriers de ne pas leur permettre de prendre le dessus dans l'affrontement avec leur surnombre. Ainsi, pour les quelques goules qui restaient debout, ce fut un massacre. Les deux Guerriers reçurent bien quelques griffures et quelques morsures, mais Mo'tepeü, pour ce qui le concernait, ne s'en inquiétait pas, sachant que son corps avait ce don de refermer ses blessures très rapidement. Cela n'aurait pas le temps de s'infecter. En revanche, l'on ne pouvait certainement pas en dire autant d'Astorok et de Chaya ; ce serait une coïncidence pour le moins extraordinaire que l'un d'eux possède ce même don de régénération.
Les goules furent toutes anéanties. Astorok soufflait fort par ses naseaux dilatés. Mo'tepeü lui-même sentit sa respiration se faire un peu lourde le temps de se remettre de l'adrénaline, et par sa trompe il ne soufflait pas moins fort que le Guerrier à tête de taureau à côté de lui. Astorok s'enquit de l'état de santé de tout le monde. Chaya et Mo'tepeü lui retournèrent un mot positif. Mo'tepeü tapota l'épaule de son camarade, puis s'éloigna du brasier jusqu'à enfin sortir de cette grotte des enfers.
Les poings serrés, Mo'tepeü s'approcha d'un pas lourd du prêtre, qui comprit vite qu'il allait passer un sale quart d'heure. Il bafouilla, prit peur, recula, trébucha, tomba sur les fesses, et implora la pitié du Xolon avant même d'avoir reçu le moindre dommage. Mo'tepeü l'empoigna par le col et le plaqua contre le tronc de l'arbre le plus proche. Il enroula sa trompe autour de la gorge du prêtre, commençant à l'étrangler, et lui enfonça son poing dans le ventre.
MO'TEPEÜ – Ma pitié ?! Tu demandes ma pitié ?!
Prêtre – Je n'avais pas idée de comment éliminer toutes ces goules ! Les petits morceaux de viande ne les retiennent que trop peu ! Je ne pouvais que chercher à les retenir plus longtemps !
Alors il leur envoyait de plus gros « morceaux de viande » ?!...
Le Minotaure semblait n'attendre que ça : charger et massacrer. Difficile de lui en vouloir face à un tel ennemi. Le Xolon et le Minotaure chargèrent tous les deux, bien que le second fût trois fois plus rapide à se déplacer que le premier. Ils empalèrent et projetèrent les goules, qui avec ses défenses d'éléphant, qui avec ses cornes de taureau. Acculées vers le brasier, et en désorganisation totale, les goules furent mises à leur désavantage. Cette tactique permit aux deux Guerriers de ne pas leur permettre de prendre le dessus dans l'affrontement avec leur surnombre. Ainsi, pour les quelques goules qui restaient debout, ce fut un massacre. Les deux Guerriers reçurent bien quelques griffures et quelques morsures, mais Mo'tepeü, pour ce qui le concernait, ne s'en inquiétait pas, sachant que son corps avait ce don de refermer ses blessures très rapidement. Cela n'aurait pas le temps de s'infecter. En revanche, l'on ne pouvait certainement pas en dire autant d'Astorok et de Chaya ; ce serait une coïncidence pour le moins extraordinaire que l'un d'eux possède ce même don de régénération.
Les goules furent toutes anéanties. Astorok soufflait fort par ses naseaux dilatés. Mo'tepeü lui-même sentit sa respiration se faire un peu lourde le temps de se remettre de l'adrénaline, et par sa trompe il ne soufflait pas moins fort que le Guerrier à tête de taureau à côté de lui. Astorok s'enquit de l'état de santé de tout le monde. Chaya et Mo'tepeü lui retournèrent un mot positif. Mo'tepeü tapota l'épaule de son camarade, puis s'éloigna du brasier jusqu'à enfin sortir de cette grotte des enfers.
Les poings serrés, Mo'tepeü s'approcha d'un pas lourd du prêtre, qui comprit vite qu'il allait passer un sale quart d'heure. Il bafouilla, prit peur, recula, trébucha, tomba sur les fesses, et implora la pitié du Xolon avant même d'avoir reçu le moindre dommage. Mo'tepeü l'empoigna par le col et le plaqua contre le tronc de l'arbre le plus proche. Il enroula sa trompe autour de la gorge du prêtre, commençant à l'étrangler, et lui enfonça son poing dans le ventre.
MO'TEPEÜ – Ma pitié ?! Tu demandes ma pitié ?!
Prêtre – Je n'avais pas idée de comment éliminer toutes ces goules ! Les petits morceaux de viande ne les retiennent que trop peu ! Je ne pouvais que chercher à les retenir plus longtemps !
Alors il leur envoyait de plus gros « morceaux de viande » ?!...
Mo'tepeü- Bon
- Race : Xolon
Re: Une première collaboration
C’était plaisant de voir notre victoire où ces cadavres ambulants cramaient comme des mottes de paille. Des mottes de pailles vivantes, hurlant sous les flammes. Sans doute que si ces choses n’étaient pas aussi dégénérés, j’aurais éprouvé un minimum de pitié. Mais ce n’était pas le cas. Ces monstres tuaient sans distinction mâles et femmes, adultes ou enfants, et n’auraient-elles, aucune pitié vis-à-vis de nous. Alors je ne pouvais que me réjouir en les voyant brûler vive. En temps normal, je serais rentré à guilde triomphant, et chanter cette belle victoire autour de plusieurs chopes d’hydromels, hélas, ce moment de joie ne fut de courte durée, car il nous resta un dernier problème à régler.
Ce maudit prêtre fut la cause de tous nos soucis. Et je comptais bien tirer tout cela au clair, après lui avoir casser quelques membres. Mo'tepeü me devança en allant en premier à sa rencontre. Et il lui fit subir, ce que moi, je lui aurais fait subir. Enfin… Si j’avais une trompe aussi, en tout cas, je lui aurais broyé quelque chose. Ayant toutes les raisons d’être en colère, les muscles crispés, le regard ne pouvant s’empêcher d’être mauvais, et le sang qui bouillonnait comme dans un volcan, je ne fis que peu cas des explications du prêtre. En plus qu’il demandait pitié… Il me rappelait ces maudits bandits qui n’avaient aucun scrupule à tuer de simples voyageurs sans arme, mais une fois vaincu, ne voulait subir le même sort. C’était une belle hypocra… Hipocrytique, Hyppopicry… Enfin flûte ! C’était un hyppocratique.
"N'importe quoi. On allait les exterminer ! Pas besoin de cette viande. Mo'tepeü, arraches lui le bras."
Je ne donnais pas d’ordre, je suggérais quelque chose sous le coup de la fureur. Un sentiment dont j’étais prêt à parié que mes deux compagnons partageaient avec moi. Et cela ne me fit ni chaud ni froid qu’il s’agissait d’un homme de foi. Un homme qui, sans scrupule, pouvait vous sacrifier aussi lâchement, au lieu de s’en remettre à ses dieux humains, ne pouvait être un bon représentant des divins. À moins que leurs dieux soient aussi cruels et fourbes.
"Non par pitié ! Je n'avais pas le choix ! Elles sont devenues incontrôlable, elles ont changé leurs habitudes et…"
Ca c’était la grosse révélation qui avait de quoi, vous faire exploser comme ce fameux volcan. L’information de trop qui vous aidait à vous faire, tout comprendre, et par là, que nous fûmes en quelques sortes les dindons de la farce ! Si le Xolon ne le retenait pas, je me serais jeté sur cet humain pour le mettre en pièce sous la puissance de mes poings.
"Quoi ?! C’est de toi tout ce bazar ?! C’est toi qui à ramener ces trucs ?!"
Voyant ma colère sur mon visage et l’entendant au son de ma voix, le misérable prêtre se mit à balbutier des mots incompréhensibles, avant qu’au final, il sombra dans l’inconscience. Et bien nous voilà avancer. Ce n’était pas un homme d’action, on en était certain.
Ce maudit prêtre fut la cause de tous nos soucis. Et je comptais bien tirer tout cela au clair, après lui avoir casser quelques membres. Mo'tepeü me devança en allant en premier à sa rencontre. Et il lui fit subir, ce que moi, je lui aurais fait subir. Enfin… Si j’avais une trompe aussi, en tout cas, je lui aurais broyé quelque chose. Ayant toutes les raisons d’être en colère, les muscles crispés, le regard ne pouvant s’empêcher d’être mauvais, et le sang qui bouillonnait comme dans un volcan, je ne fis que peu cas des explications du prêtre. En plus qu’il demandait pitié… Il me rappelait ces maudits bandits qui n’avaient aucun scrupule à tuer de simples voyageurs sans arme, mais une fois vaincu, ne voulait subir le même sort. C’était une belle hypocra… Hipocrytique, Hyppopicry… Enfin flûte ! C’était un hyppocratique.
"N'importe quoi. On allait les exterminer ! Pas besoin de cette viande. Mo'tepeü, arraches lui le bras."
Je ne donnais pas d’ordre, je suggérais quelque chose sous le coup de la fureur. Un sentiment dont j’étais prêt à parié que mes deux compagnons partageaient avec moi. Et cela ne me fit ni chaud ni froid qu’il s’agissait d’un homme de foi. Un homme qui, sans scrupule, pouvait vous sacrifier aussi lâchement, au lieu de s’en remettre à ses dieux humains, ne pouvait être un bon représentant des divins. À moins que leurs dieux soient aussi cruels et fourbes.
"Non par pitié ! Je n'avais pas le choix ! Elles sont devenues incontrôlable, elles ont changé leurs habitudes et…"
Ca c’était la grosse révélation qui avait de quoi, vous faire exploser comme ce fameux volcan. L’information de trop qui vous aidait à vous faire, tout comprendre, et par là, que nous fûmes en quelques sortes les dindons de la farce ! Si le Xolon ne le retenait pas, je me serais jeté sur cet humain pour le mettre en pièce sous la puissance de mes poings.
"Quoi ?! C’est de toi tout ce bazar ?! C’est toi qui à ramener ces trucs ?!"
Voyant ma colère sur mon visage et l’entendant au son de ma voix, le misérable prêtre se mit à balbutier des mots incompréhensibles, avant qu’au final, il sombra dans l’inconscience. Et bien nous voilà avancer. Ce n’était pas un homme d’action, on en était certain.
Astorok Cornes de Fer- Champion
- Race : Minotaure
Re: Une première collaboration
Chaya suivit ses deux compagnons qui se dirigeaient droit vers le prêtre. Elle aussi avait les poings serrés, ayant gardé l'amertume de cette trahison. En les voyant arriver, l'humain grelottant et qui sentait la peur à plein nez, laissa la panique s'emparer de lui. Chaya, ennuyée par sa blessure ne disait mot, mais observa Mo'tepeü le saisir par le col et le plaquer contre un arbre :
– Je n'avais pas idée de comment éliminer toutes ces goules ! Les petits morceaux de viande ne les retiennent que trop peu ! Je ne pouvais que chercher à les retenir plus longtemps !
L'homme de foi pleurnichait malgré toutes les morts qu'il avait provoqué. La tigraine posa ses yeux sur Astorok, la colère grondait en lui, tellement que celle ci commençait à envahir Chaya :
- N'importe quoi. On allait les exterminer ! Pas besoin de cette viande. Mo'tepeü, arraches lui le bras.
L'idée était plutôt ravissante, mais ils n'eurent pas besoin de le faire. En tout cas, pas dans l'instant puisque le prêtre perdit connaissance . Un long silence s'en suivit, Chaya tapota le corps endormi de l'humain à l'aide de son arc et haussa les épaules :
- Etre lâche. En conclut-elle.
Allaient-ils le laisser en vie ? Allaient-ils s'en aller sans rien faire et ainsi le laisser impuni ? :
- Prendre humain et laisser seul, loin. Proposa Chaya.
Chaya réfléchissaient ainsi : "Un lâche pourrait-il survivre seul dans la nature ? Cet homme méritait-il de retourner dans son village comme ci dorénavant tout allait bien ?" . L'exil lui semblait une bonne option, seulement ses compagnons comprendraient-il vraiment où elle avait voulut en venir .... ?
– Je n'avais pas idée de comment éliminer toutes ces goules ! Les petits morceaux de viande ne les retiennent que trop peu ! Je ne pouvais que chercher à les retenir plus longtemps !
L'homme de foi pleurnichait malgré toutes les morts qu'il avait provoqué. La tigraine posa ses yeux sur Astorok, la colère grondait en lui, tellement que celle ci commençait à envahir Chaya :
- N'importe quoi. On allait les exterminer ! Pas besoin de cette viande. Mo'tepeü, arraches lui le bras.
L'idée était plutôt ravissante, mais ils n'eurent pas besoin de le faire. En tout cas, pas dans l'instant puisque le prêtre perdit connaissance . Un long silence s'en suivit, Chaya tapota le corps endormi de l'humain à l'aide de son arc et haussa les épaules :
- Etre lâche. En conclut-elle.
Allaient-ils le laisser en vie ? Allaient-ils s'en aller sans rien faire et ainsi le laisser impuni ? :
- Prendre humain et laisser seul, loin. Proposa Chaya.
Chaya réfléchissaient ainsi : "Un lâche pourrait-il survivre seul dans la nature ? Cet homme méritait-il de retourner dans son village comme ci dorénavant tout allait bien ?" . L'exil lui semblait une bonne option, seulement ses compagnons comprendraient-il vraiment où elle avait voulut en venir .... ?
Chaya- Bon
- Race : Tigrain
Re: Une première collaboration
ASTOROK – Pas la peine de me le dire deux fois !
Si Mo'tepeü interprétait bien ce que le prêtre venait de lui dire, alors Chaya, Astorok et lui n'avaient donc servi que d'appâts, de gros appâts sur lesquels les goules auraient dû passer du temps, autant de temps pendant lequel elles seraient restées tranquilles à l'intérieur de la grotte. Le prêtre avait eu l'occasion d'employer des gens compétents pour exterminer les goules, et au lieu de ça, il avait eu l'idée de se servir d'elles pour simplement retenir les morts-vivants de façon temporaire. C'était aussi débile que déshonorant. Mo'tepeü avait envie de lui faire payer cette tentative, mais à le voir peiner à simplement respirer après les coups de poing lui ayant écrasé les viscères, il fallait estimer qu'il venait déjà d'avoir son compte.
ASTOROK – N'importe quoi. On allait les exterminer ! Pas besoin de cette viande. Mo'tepeü, arrache-lui le bras.
Mo'tepeü pouvait se laisser emporter par des actes de violence, mais ça restait toujours momentané ; il ne se livrait ensuite jamais à la torture. Il sentait bien à quel point Astorok était enragé contre le prêtre, et il partageait ce sentiment, seulement lui arracher le bras n'apporterait qu'un exutoire futile. Un bon membre de la Guilde des Guerrier n'arrachait pas le bras à tous ceux qui commettaient des fautes. Pour juger une personne, il fallait se plier aux lois locales.
Prêtre – Non par pitié ! Je n'avais pas le choix ! Elles sont devenues incontrôlables, elles ont changé leurs habitudes et...
Changé leurs habitudes ?! Mais depuis combien de temps ce prêtre cotoyait-il ces goules ? Depuis combien de temps les avait-il maintenues dans cette grotte ? Il disait qu'elles étaient devenues incontrôlables... parce qu'il avait pensé un jour les avoir sous contrôle ?
Il ne manquait plus qu'à ce qu'il dévoile qu'il les avait lui-même levées de terre par un quelconque rituel nécromantique, ça aurait été le comble ; c'est en tout cas ce qu'imagina Astorok, mais le prêtre n'eut pas le temps de dire un mot de plus, car son corps était trop meurtri et il finit par tomber dans l'inconscience à cause de ses difficultés à calmer sa respiration. Mo'tepeü le relâcha et le corps du prêtre s'affaissa contre l'arbre.
CHAYA – Prendre Humain et laisser seul, loin.
Après s'être laissé emporter par ce qui était qualifiable de rage, Mo'tepeü se devait d'agir raisonnablement, en personne digne. Il réfléchit un instant.
Finalement il prit le prêtre inanimé sur son épaule et se tourna face à ses deux compagnons.
MO'TEPEÜ – Non. Il doit être jugé selon la pratique locale. Nous allons le dénoncer.
Si Mo'tepeü interprétait bien ce que le prêtre venait de lui dire, alors Chaya, Astorok et lui n'avaient donc servi que d'appâts, de gros appâts sur lesquels les goules auraient dû passer du temps, autant de temps pendant lequel elles seraient restées tranquilles à l'intérieur de la grotte. Le prêtre avait eu l'occasion d'employer des gens compétents pour exterminer les goules, et au lieu de ça, il avait eu l'idée de se servir d'elles pour simplement retenir les morts-vivants de façon temporaire. C'était aussi débile que déshonorant. Mo'tepeü avait envie de lui faire payer cette tentative, mais à le voir peiner à simplement respirer après les coups de poing lui ayant écrasé les viscères, il fallait estimer qu'il venait déjà d'avoir son compte.
ASTOROK – N'importe quoi. On allait les exterminer ! Pas besoin de cette viande. Mo'tepeü, arrache-lui le bras.
Mo'tepeü pouvait se laisser emporter par des actes de violence, mais ça restait toujours momentané ; il ne se livrait ensuite jamais à la torture. Il sentait bien à quel point Astorok était enragé contre le prêtre, et il partageait ce sentiment, seulement lui arracher le bras n'apporterait qu'un exutoire futile. Un bon membre de la Guilde des Guerrier n'arrachait pas le bras à tous ceux qui commettaient des fautes. Pour juger une personne, il fallait se plier aux lois locales.
Prêtre – Non par pitié ! Je n'avais pas le choix ! Elles sont devenues incontrôlables, elles ont changé leurs habitudes et...
Changé leurs habitudes ?! Mais depuis combien de temps ce prêtre cotoyait-il ces goules ? Depuis combien de temps les avait-il maintenues dans cette grotte ? Il disait qu'elles étaient devenues incontrôlables... parce qu'il avait pensé un jour les avoir sous contrôle ?
Il ne manquait plus qu'à ce qu'il dévoile qu'il les avait lui-même levées de terre par un quelconque rituel nécromantique, ça aurait été le comble ; c'est en tout cas ce qu'imagina Astorok, mais le prêtre n'eut pas le temps de dire un mot de plus, car son corps était trop meurtri et il finit par tomber dans l'inconscience à cause de ses difficultés à calmer sa respiration. Mo'tepeü le relâcha et le corps du prêtre s'affaissa contre l'arbre.
CHAYA – Prendre Humain et laisser seul, loin.
Après s'être laissé emporter par ce qui était qualifiable de rage, Mo'tepeü se devait d'agir raisonnablement, en personne digne. Il réfléchit un instant.
Finalement il prit le prêtre inanimé sur son épaule et se tourna face à ses deux compagnons.
MO'TEPEÜ – Non. Il doit être jugé selon la pratique locale. Nous allons le dénoncer.
Mo'tepeü- Bon
- Race : Xolon
Re: Une première collaboration
Bien sûr, l’idée de lui arracher un membre n’était qu’un coup de sang. Bien enragé, je me sentais d’humeur à faire subir les pires tortures à cette ordure. De plus, rien ne semblait pouvoir calmer ma rage qui bouillonnait en moi. Alors que justement, j’attendais avec un certain espoir, que le prêtre se défendrait, apportant une réponse qui me calmerait, cette andouille ne trouva rien de mieux que s’évanouir, nous laissant là, sans explication plus précise et moi, ne pouvait calmer le volcan qui voulait plus que tout exploser. Si on me laissait faire, je détruirais tout ce qui me tomberait sous la main. J’enfoncerais ma hache dans les arbres, je fendrais et briserais pierres et crâne. Oui, j’aimais l’action et le challenge, plus l’adversaire était difficile, mieux j’appréciais. Mais j’avais en horreur des traîtres et des lâches, ce que Chaya qualifia si bien cette pourriture.
Elle désirait l’abandonner, idée tentante mais pas assez pour moi. Cet humain méritait bien pire. Allez savoir combien d’autres pauvres malheureux ce dernier, avait condamné entre les griffes de ces goules. Par Erkour ! Pourquoi ne pas en finir ? J’aurais aimé exprimer mon opinion sur le sujet, dire qu’il valait mieux lui donner une meilleure leçon à cette chose. Mais Mo'tepeü semblait avoir prit lui aussi une décision et semblait bien partie pour l’exécuter.
Pendant un bref instant, je me mis à le dévisageais, lui et son chargement. Je n’avais rien contre mon compagnon d’arme, juste que sa décision ne me plaisait pas plus que celle de Chaya. Alors, il était fort possible que je vienne m’interposer à notre ami Xolon, voir que je lève les poings pour imposer ma façon de voir sur la question. Pourtant, je n’en fis rien. Loin de chercher la confrontation, je lâchais juste un grognement de râle, et simulai un coup-de-poing dans l’air, râlant :
"Grr ! Très bien ! Oui faisons ça !"
Il a fallu que je me fasse violence pour me ranger du côté de Mo’tepeü. Pourquoi ce revirement ? Je pouvais bien être ce qu’on qualifié de bourrin, de violent etc. Malgré cela, je n’étais pas stupide. Si j’avais rejoint la Guilde, c’était pour suivre les traces de mon ancêtre Ekour. Ce dernier se battait aussi bien pour la gloire, que pour la justice. Et on lui prêtait souvent des décisions sages. Ce glorieux ancêtre représentait les valeurs sacrées de notre famille, dont je ne voulais pas m’écarter. Et donc, en y réfléchissant bien, ce n’était pas en me laissant guider par ma bestialité, que j’y arriverais. Mo’tepeü avait sans doute raison.
De plus, les principales victimes de cette histoire demeuraient les humains qui vivaient à côté. A eux ou à une ville responsable, de s’occuper de cette affaire et voir ce qu’ils comptaient faire de leur semblable.
Laissant donc tout le monde passé, je refermais la marche, tenant fermement mon arme. Cela me servait aussi bien à rester sur mes gardes, si une autre de ces saletés trainait encore dans le coin. Mais aussi, à exercer toute cette colère qui existait encore en moi. Au moins, j’avais réussi déjà à me calmer un peu. Mais il suffirait d’un rien pour que cela revienne rapidement. En tout cas, si cette histoire m’avait appris une chose, ce serait sans doute plus un rappel. Celui de pourquoi je voulais devenir guerrier de la guilde. Être un combattant reconnu, et pas un mercenaire comme le prétendait l’autre matous.
Elle désirait l’abandonner, idée tentante mais pas assez pour moi. Cet humain méritait bien pire. Allez savoir combien d’autres pauvres malheureux ce dernier, avait condamné entre les griffes de ces goules. Par Erkour ! Pourquoi ne pas en finir ? J’aurais aimé exprimer mon opinion sur le sujet, dire qu’il valait mieux lui donner une meilleure leçon à cette chose. Mais Mo'tepeü semblait avoir prit lui aussi une décision et semblait bien partie pour l’exécuter.
Pendant un bref instant, je me mis à le dévisageais, lui et son chargement. Je n’avais rien contre mon compagnon d’arme, juste que sa décision ne me plaisait pas plus que celle de Chaya. Alors, il était fort possible que je vienne m’interposer à notre ami Xolon, voir que je lève les poings pour imposer ma façon de voir sur la question. Pourtant, je n’en fis rien. Loin de chercher la confrontation, je lâchais juste un grognement de râle, et simulai un coup-de-poing dans l’air, râlant :
"Grr ! Très bien ! Oui faisons ça !"
Il a fallu que je me fasse violence pour me ranger du côté de Mo’tepeü. Pourquoi ce revirement ? Je pouvais bien être ce qu’on qualifié de bourrin, de violent etc. Malgré cela, je n’étais pas stupide. Si j’avais rejoint la Guilde, c’était pour suivre les traces de mon ancêtre Ekour. Ce dernier se battait aussi bien pour la gloire, que pour la justice. Et on lui prêtait souvent des décisions sages. Ce glorieux ancêtre représentait les valeurs sacrées de notre famille, dont je ne voulais pas m’écarter. Et donc, en y réfléchissant bien, ce n’était pas en me laissant guider par ma bestialité, que j’y arriverais. Mo’tepeü avait sans doute raison.
De plus, les principales victimes de cette histoire demeuraient les humains qui vivaient à côté. A eux ou à une ville responsable, de s’occuper de cette affaire et voir ce qu’ils comptaient faire de leur semblable.
Laissant donc tout le monde passé, je refermais la marche, tenant fermement mon arme. Cela me servait aussi bien à rester sur mes gardes, si une autre de ces saletés trainait encore dans le coin. Mais aussi, à exercer toute cette colère qui existait encore en moi. Au moins, j’avais réussi déjà à me calmer un peu. Mais il suffirait d’un rien pour que cela revienne rapidement. En tout cas, si cette histoire m’avait appris une chose, ce serait sans doute plus un rappel. Celui de pourquoi je voulais devenir guerrier de la guilde. Être un combattant reconnu, et pas un mercenaire comme le prétendait l’autre matous.
Astorok Cornes de Fer- Champion
- Race : Minotaure
Re: Une première collaboration
Le xolon finit par installer le prêtre sur son épaule, annonçant au passage :
- Non. Il doit être jugé selon la pratique locale. Nous allons le dénoncer.
Chaya n'avait pas comprit un traître mot de ce qu'il venait de dire, mise à part "dénoncer" et s'était plutôt pas mal. Mais dénoncer à qui puisque presque tout le village était mort ? La tigraine replaça son arc dans son dos. Elle sentait de la détermination chez Mo'tepeü, il devait certainement avoir une idée, mais laquelle ?
Astorok, quant à lui, était toujours autant furieux, il aurait souhaité en finir avec cet homme sur le champ, sans débattre. Chaya elle,voulait le laisser seul, sans débattre non plus .
Elle finit donc par suivre Mo'tepeü, jetant parfois des regards sur sa blessure, celle ci ne semblait pas donner de signe d'infection pour le moment, mais la plaie semblait plutôt profonde, c'est que ces goules devaient avoir très faim ! Quoi qu'il en soit et de son avis, ce genre de créature devait toujours avoir très faim ... Elle aurait pu se guérir dans l’immédiat, mais cette histoire n'était pas encore finit, la douleur n'était pas insurmontable et elle se demandait bien comment le xolon comptait s'y prendre .
Plongée dans ses pensées, elle rattrapa celui ci à petit foulée :
- Motepu, toi dénonce comment homme lâche ? Voulut-elle savoir .
- Non. Il doit être jugé selon la pratique locale. Nous allons le dénoncer.
Chaya n'avait pas comprit un traître mot de ce qu'il venait de dire, mise à part "dénoncer" et s'était plutôt pas mal. Mais dénoncer à qui puisque presque tout le village était mort ? La tigraine replaça son arc dans son dos. Elle sentait de la détermination chez Mo'tepeü, il devait certainement avoir une idée, mais laquelle ?
Astorok, quant à lui, était toujours autant furieux, il aurait souhaité en finir avec cet homme sur le champ, sans débattre. Chaya elle,voulait le laisser seul, sans débattre non plus .
Elle finit donc par suivre Mo'tepeü, jetant parfois des regards sur sa blessure, celle ci ne semblait pas donner de signe d'infection pour le moment, mais la plaie semblait plutôt profonde, c'est que ces goules devaient avoir très faim ! Quoi qu'il en soit et de son avis, ce genre de créature devait toujours avoir très faim ... Elle aurait pu se guérir dans l’immédiat, mais cette histoire n'était pas encore finit, la douleur n'était pas insurmontable et elle se demandait bien comment le xolon comptait s'y prendre .
Plongée dans ses pensées, elle rattrapa celui ci à petit foulée :
- Motepu, toi dénonce comment homme lâche ? Voulut-elle savoir .
Chaya- Bon
- Race : Tigrain
Re: Une première collaboration
Astorok ne semblait pas convaincu. Mo'tepeü était prêt à l'écouter s'il avait une autre suggestion, mais vu le genre du Minotaure, il ne ferait probablement que répéter son désir d'arracher le bras au prêtre. Rien de bien constructif ni de bien digne pour un Guerrier. Astorok dut finalement s'en rendre compte. Mo'tepeü sentit toute la frustration chez son camarade Minotaure, le voyant fendre l'air de son poing dans un geste rageux, et il comprenait ; mais au final, Astorok s'inclina dans le sens de la suggestion du Xolon. Ce dernier se mit à marcher en direction du village, le prêtre sur l'épaule. Astorok lui emboita le pas, et Chaya ferma la marche. Sa trompe s'articula vers l'arrière pour s'assurer qu'il n'y avait l'odeur d'aucune goule en approche à capter. Les Guerriers pensaient les avoir toutes éliminées, mais aucune certitude absolue n'était permise. Du coin de l'œil, il remarqua qu'Astorok gardait la main crispée sur le manche de sa hache. Etait-il énervé ou sur ses gardes ? Probablement les deux. Ses naseaux étaient quelque peu dilatés, mais ça pouvait être chez le Minotaure autant un signe d'énervement qu'une façon de renifler la moindre odeur suspecte dans l'air, exactement comme le faisait le Xolon.
CHAYA – Motepu, toi dénonce comment homme lâche ?
La Tigraine venait de rattraper les deux Guerriers d'une petite foulée, ce qui fit réaliser à Mo'tepeü qu'elle avait en effet traîné des pieds derrière eux. Ca devait cogiter dans sa tête, à elle aussi. Mo'tepeü répondit plus froidement qu'il ne l'eut voulu :
MO'TEPEÜ – Il faut expliquer la situation aux villageois, et l'affaire devrait remonter au seigneur local. Les villageois nous diront comment cet Humain doit être jugé.
CHAYA – Motepu, toi dénonce comment homme lâche ?
La Tigraine venait de rattraper les deux Guerriers d'une petite foulée, ce qui fit réaliser à Mo'tepeü qu'elle avait en effet traîné des pieds derrière eux. Ca devait cogiter dans sa tête, à elle aussi. Mo'tepeü répondit plus froidement qu'il ne l'eut voulu :
MO'TEPEÜ – Il faut expliquer la situation aux villageois, et l'affaire devrait remonter au seigneur local. Les villageois nous diront comment cet Humain doit être jugé.
Mo'tepeü- Bon
- Race : Xolon
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