Une première collaboration
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Une première collaboration
Chaya était déterminée par le fait de s'engager dans une nouvelle aventure qui plus est ... Rémunérée ! Alors qu'elle s’apprêtait à partir, deux individus vinrent vers leur petit groupe, l'un était comme Astorok, l'autre n'était qu'un humain. Directement elle fronça les sourcils, bien qu'elle eut fait des rencontres plutôt sympathiques avec certains humains dont une petite fille un jour, elle avait encore beaucoup de difficultés à leur faire confiance. Elle avait déjà serré les poings lorsque ceux ci s'approchèrent du vieux tigrain.
Ils voulaient l'emmener ! Pourquoi ? Qu'avait-il fait de mal mise à part le fait qu'il était de sa race ? Pourquoi encore tant d'oppression envers les tigrain ? Cette région n'était-elle pas paisible ?
Elle allait répliquer, prendre son arc et envoyer une flèche entre les deux yeux de ses miliciens mais elle jeta ses yeux sur Astorok et se remémora les conseils de son vieil ami Nimar :"Ne jamais attaquer des miliciens si elle ne voulait pas plus de problème" . Chaya baissa son arme mais son poil hérissé prouvait bien sa rébellion. Ils repartirent avec Garmr sans résistance la laissant plantée là avec le minotaure.
Elle se tourna vers lui :
- Pourquoi prendre Garmr ? Sortit-elle d'un grognement.
Enfin elle lança un regard derrière elle, vers la quête qui les attendaient :
- Comment nous trouver goule sans Garmr ?
Il s'agissait d'une histoire de nettoyage : Un groupe de goule envahirait régulièrement un village et avait déjà tué trois habitants. Une somme avait été proposée pour toute personne ayant le courage de se débarrasser des créatures. Chaya sentait qu'elle en était capable et d'avantage avec l'aide d'Astorok. Elle finit par hocher la tête :
- Astourok venir avec moi ? Nous trouver goule et être des héros pour argent. Déclara t-elle avant d'embarquer sur le chemin.
Ils voulaient l'emmener ! Pourquoi ? Qu'avait-il fait de mal mise à part le fait qu'il était de sa race ? Pourquoi encore tant d'oppression envers les tigrain ? Cette région n'était-elle pas paisible ?
Elle allait répliquer, prendre son arc et envoyer une flèche entre les deux yeux de ses miliciens mais elle jeta ses yeux sur Astorok et se remémora les conseils de son vieil ami Nimar :"Ne jamais attaquer des miliciens si elle ne voulait pas plus de problème" . Chaya baissa son arme mais son poil hérissé prouvait bien sa rébellion. Ils repartirent avec Garmr sans résistance la laissant plantée là avec le minotaure.
Elle se tourna vers lui :
- Pourquoi prendre Garmr ? Sortit-elle d'un grognement.
Enfin elle lança un regard derrière elle, vers la quête qui les attendaient :
- Comment nous trouver goule sans Garmr ?
Il s'agissait d'une histoire de nettoyage : Un groupe de goule envahirait régulièrement un village et avait déjà tué trois habitants. Une somme avait été proposée pour toute personne ayant le courage de se débarrasser des créatures. Chaya sentait qu'elle en était capable et d'avantage avec l'aide d'Astorok. Elle finit par hocher la tête :
- Astourok venir avec moi ? Nous trouver goule et être des héros pour argent. Déclara t-elle avant d'embarquer sur le chemin.
Chaya- Bon
- Race : Tigrain
Re: Une première collaboration
Alors que je m’attendais à nous voir partir, chasser de la bestiole à trois, deux miliciens nous tombèrent dessus. Un minotaure dont je serais ravi de faire un concours de force, et un humain bien moins impressionnant. Sans rien y comprendre, ils emmenèrent le gros chat avec eux pour un conflit avec l’aubergiste. C’était arrivé comme ça, nous tomber dessus comme une pluie. Sur le coup, je me sentais un peu bête, ne sachant pas quoi faire, ou comment réagir. Intervenir serait idiot, et quelque chose me disait qu’il ne serait bon de venir défendre un tigrain aussi louche que lui. Par contre, Chaya exprima son incrédulité face à la situation. Ce qui se comprenait, et qui malheureusement, je n’avais pas de réponse à lui apporter.
"Aucune idée. Vas savoir ce que ce filou a bien put trafiquer."
Cela-dit, l’ennui provoquait été que nous nous retrouvions privés de notre guide. Il était le seul à savoir où se cachait ce village ennuyer par des goules. Nous n’avions donc plus aucune destination à prendre, plus aucune chance de revenir avec gloire et fortune. Mais serait-ce suffisant pour m’en décourager ? La femme chat ne semblait pas en tout cas, démotivé, elle tenait encore à accomplir cette quête, et moi aussi. J’ignorais ce que Garmr nous cachait, et s’il nous cachait bien quelque chose. Mais nous le serions bien assez tôt, et si ce n’était que couper en morceaux des cadavres désarticuler, la tâche ne me fit aucunement trembler. Levé ma petite hache, je la posais sur mon épaule virile pour me préparer au voyage.
"Ouais… Allons-y alors, on va renvoyer ces horreurs dans leur trou."
Ainsi, nous nous lancions dans notre quête. Ce ne sera certainement pas une promenade de santé, il sera long car nous étions à pied et la route sera également semer d’embuche. Combien de fois avais-je serpenté ces terres, massacrer bandits et bêtes sauvages… Monstres vaincus qui établissaient ma légende. Une légende que personne ne connaîtra, car à la fin, je ne serais qu’un minotaure inconnu, un vulgaire mercenaire, se noyant dans l’alcool et découpant la chaire à coups de hache. D’ailleurs, je pourrais vous en raconter des aventures du genre, où encore un peu naïf, je rêvais de gloire, qu’on me porterait dans un défilé, que les gens hurleraient mon nom et ma victoire de la journée. Je voulais égaler l’image de notre fondateur. Mais au lieu de cela, j’eus une sévère leçon d’humilité. J’apprenais les rudesses de la vie, surtout celle d’un guerrier.
D’ailleurs, en parlant de guerroyer, vaincre des ennemis et tout cela, je me demandais si Chaya savait se battre. Enfin, je l’imaginais bien capable de se défendre, qu’elle n’avait rien à voir avec une faible créature craintive et vulnérable. Ce que je voulais savoir, c’était sa technique de combat, savoir comment elle se débrouiller et ainsi, comprendre si oui ou non il faudrait que je comble des lacunes ou prêtais main forte à un moment. On formait une équipe, nous devions être concordant non ?
"Dis-moi Chaya, tu sais te battre ? Je veux dire, à part avec ton arc, tu as d’autres cordes ?"
Un brin d’humour ne faisait pas de mal ? Et cela montrait bien que je n’étais pas incapable d’en faire un peu, malgré ma sale tronche, mon air désabuser, la fatigue me gagnant et j’en passe. Et j’espérais que ce voyage me fera sortir un peu de ma mélancolie. Sauf si je perdais encore un compagnon de voyage.
"Aucune idée. Vas savoir ce que ce filou a bien put trafiquer."
Cela-dit, l’ennui provoquait été que nous nous retrouvions privés de notre guide. Il était le seul à savoir où se cachait ce village ennuyer par des goules. Nous n’avions donc plus aucune destination à prendre, plus aucune chance de revenir avec gloire et fortune. Mais serait-ce suffisant pour m’en décourager ? La femme chat ne semblait pas en tout cas, démotivé, elle tenait encore à accomplir cette quête, et moi aussi. J’ignorais ce que Garmr nous cachait, et s’il nous cachait bien quelque chose. Mais nous le serions bien assez tôt, et si ce n’était que couper en morceaux des cadavres désarticuler, la tâche ne me fit aucunement trembler. Levé ma petite hache, je la posais sur mon épaule virile pour me préparer au voyage.
"Ouais… Allons-y alors, on va renvoyer ces horreurs dans leur trou."
Ainsi, nous nous lancions dans notre quête. Ce ne sera certainement pas une promenade de santé, il sera long car nous étions à pied et la route sera également semer d’embuche. Combien de fois avais-je serpenté ces terres, massacrer bandits et bêtes sauvages… Monstres vaincus qui établissaient ma légende. Une légende que personne ne connaîtra, car à la fin, je ne serais qu’un minotaure inconnu, un vulgaire mercenaire, se noyant dans l’alcool et découpant la chaire à coups de hache. D’ailleurs, je pourrais vous en raconter des aventures du genre, où encore un peu naïf, je rêvais de gloire, qu’on me porterait dans un défilé, que les gens hurleraient mon nom et ma victoire de la journée. Je voulais égaler l’image de notre fondateur. Mais au lieu de cela, j’eus une sévère leçon d’humilité. J’apprenais les rudesses de la vie, surtout celle d’un guerrier.
D’ailleurs, en parlant de guerroyer, vaincre des ennemis et tout cela, je me demandais si Chaya savait se battre. Enfin, je l’imaginais bien capable de se défendre, qu’elle n’avait rien à voir avec une faible créature craintive et vulnérable. Ce que je voulais savoir, c’était sa technique de combat, savoir comment elle se débrouiller et ainsi, comprendre si oui ou non il faudrait que je comble des lacunes ou prêtais main forte à un moment. On formait une équipe, nous devions être concordant non ?
"Dis-moi Chaya, tu sais te battre ? Je veux dire, à part avec ton arc, tu as d’autres cordes ?"
Un brin d’humour ne faisait pas de mal ? Et cela montrait bien que je n’étais pas incapable d’en faire un peu, malgré ma sale tronche, mon air désabuser, la fatigue me gagnant et j’en passe. Et j’espérais que ce voyage me fera sortir un peu de ma mélancolie. Sauf si je perdais encore un compagnon de voyage.
Astorok Cornes de Fer- Champion
- Race : Minotaure
Re: Une première collaboration
Les deux compagnons avaient donc débuté leur quête vers une destination... Pour le moment inconnue mais cela allait venir. Chaya était un peu plus avançée sur le chemin qu'Astorok qui devait être plus lent. Qu'importe, rien ne les pressait vraiment mise à part les têtes des villageois sûrement mises à prix si les goules n'étaient pas éliminées d'ici là...
Mais la journée ne faisait que commencer. La tigraine n'avait que très peu croisé ce genre de créature dans sa petite vie, mais elle savait bien que ses monstres aimaient se terrer dans les cimetières.
Alors qu'elle se retournait vers le minotaure comme ci elle venait d'avoir une illumination, celui ci calma ses ardeurs en lui posant une simple question. Les oreilles de la tigraine se baissèrent quelque peu alors qu'elle observait Astorok d'un air interrogatif : Il lui demandait si elle avait d'autres cordes, son arc en avait une, s'était sufisant. Avait-elle seulement comprit le sens de sa phrase ? Pourquoi parlerait-il de son arme soudainement ? Chaya baissa les yeux sur son arc et haussa les épaules, elle avait pourtant pigé le début de la question et s'était déjà pas mal :
- Astourok, moi tuer depuis que je suis née. Répondit-elle. Moi être animal puissant.
Chaya avait toujours vécu d'une façon plutôt marginale et ce depuis sa naissance, même avec sa famille. Elle dû apprendre très tôt à savoir chasser et connaître son environnement, ses capacités au détriment d'une vie sociale ordinaire. Seulement ce qu'elle oubliait souvent d'ajouter ou d'avouer, c'est qu'elle n'avait pas encore tout à fait de grande maîtrise sur ces compétences.
Elle finit par marcher au même rythme que son nouvel ami et posa enfin la question qui lui brûlait les lèvres depuis le début :
- Toi savoir où être endroit où les humains donnent leur mort ?
Terre des morts, ou alors tout simplement un cimetière. Si les goules attaquaient régulièrement un village, leur nid se trouverait forcément en ces lieux, selon la théorie de Chaya.
Mais la journée ne faisait que commencer. La tigraine n'avait que très peu croisé ce genre de créature dans sa petite vie, mais elle savait bien que ses monstres aimaient se terrer dans les cimetières.
Alors qu'elle se retournait vers le minotaure comme ci elle venait d'avoir une illumination, celui ci calma ses ardeurs en lui posant une simple question. Les oreilles de la tigraine se baissèrent quelque peu alors qu'elle observait Astorok d'un air interrogatif : Il lui demandait si elle avait d'autres cordes, son arc en avait une, s'était sufisant. Avait-elle seulement comprit le sens de sa phrase ? Pourquoi parlerait-il de son arme soudainement ? Chaya baissa les yeux sur son arc et haussa les épaules, elle avait pourtant pigé le début de la question et s'était déjà pas mal :
- Astourok, moi tuer depuis que je suis née. Répondit-elle. Moi être animal puissant.
Chaya avait toujours vécu d'une façon plutôt marginale et ce depuis sa naissance, même avec sa famille. Elle dû apprendre très tôt à savoir chasser et connaître son environnement, ses capacités au détriment d'une vie sociale ordinaire. Seulement ce qu'elle oubliait souvent d'ajouter ou d'avouer, c'est qu'elle n'avait pas encore tout à fait de grande maîtrise sur ces compétences.
Elle finit par marcher au même rythme que son nouvel ami et posa enfin la question qui lui brûlait les lèvres depuis le début :
- Toi savoir où être endroit où les humains donnent leur mort ?
Terre des morts, ou alors tout simplement un cimetière. Si les goules attaquaient régulièrement un village, leur nid se trouverait forcément en ces lieux, selon la théorie de Chaya.
Chaya- Bon
- Race : Tigrain
Re: Une première collaboration
Chaya affirmait être une guerrière, du moins, quelqu’un sachant se battre et n’ayant pas peur de donner la mort. Je me contentais de ses paroles comme argent content, lui faisant donc confiance. Nous verrons bien de toute façon une fois sur place. J’espérais juste qu’elle ne se fasse pas tuer rapidement là-bas. Après, si je m’inquiétais tant pour elle, pour une inconnue, je pourrais la garder hors de tout cela. Mais nous vivions une époque si dangereuse, n’importe quel endroit pouvait être un piège mortel. Et je me doutais que Chaya ne l’entendrait pas de cette oreille. Elle voulait de l’action, elle sera servie. D’ailleurs, elle voulut savoir où se trouvait le cimetière justement, lieu qui servira de champ de bataille.
"Les humains aiment bien enterrer leur macchabés à l’extérieur des villages ou dans de gros truc en pierre. Trouvons d’abord leurs maisons, on trouvera plus loin leur tombe."
C’était une pratique courante chez tout le monde, de bien séparer les morts des vivants. Chez nous aussi, nous pratiquions ce genre de rite. Néanmoins, le traitement des corps variait beaucoup. Chez les humains par exemple, on les cachait dans de grands coffres en bois, avant de les mettre dans des trous dans la terre, ou à l’intérieur de bâtiment comme un mausolée. Pourquoi ? Je n’en savais rien. Chez ma famille, on se contentait du trou, on y laisser le cadavre avec ses armes et autres objets personnifiant le défunt avant de l’enterrer. Parfois, c’était un peu plus sophistiqué, mais pas autant que chez l’humain.
Pendant que nous continuions d’avancer, j’en profitais encore pour en savoir un peu plus sur la tigraine. J’ignorais qu’elle pouvait être ses sujets de conversation favorites, mais moi, j’avais une préférence pour tout ce qui était combat et guerre. J’étais curieux de savoir quels trophées la chasseuse avait rapporter depuis le début.
"Et tu as beaucoup combattu ? T’as affronter quoi ?"
Pour ma part, il serait difficile de tout se souvenir. J’eus tellement d’ennemis. On y comptait bandits, bêtes sauvages, monstres, abominations, création du styx et bien autre chose. J’avais tellement fait couler du sang de toutes les couleurs, que j’en devins presque las de toutes ces bastons. Je ne fis presque plus attention aux nouveaux à qui je distribuais coup de poing et de hache. Vraiment, l’honneur que je cherchais depuis que j’ai quitté les miens, n’était pas encore trouver. Ou bien si, mais elle ne procurait pas le bonheur que j’imaginais.
"Les humains aiment bien enterrer leur macchabés à l’extérieur des villages ou dans de gros truc en pierre. Trouvons d’abord leurs maisons, on trouvera plus loin leur tombe."
C’était une pratique courante chez tout le monde, de bien séparer les morts des vivants. Chez nous aussi, nous pratiquions ce genre de rite. Néanmoins, le traitement des corps variait beaucoup. Chez les humains par exemple, on les cachait dans de grands coffres en bois, avant de les mettre dans des trous dans la terre, ou à l’intérieur de bâtiment comme un mausolée. Pourquoi ? Je n’en savais rien. Chez ma famille, on se contentait du trou, on y laisser le cadavre avec ses armes et autres objets personnifiant le défunt avant de l’enterrer. Parfois, c’était un peu plus sophistiqué, mais pas autant que chez l’humain.
Pendant que nous continuions d’avancer, j’en profitais encore pour en savoir un peu plus sur la tigraine. J’ignorais qu’elle pouvait être ses sujets de conversation favorites, mais moi, j’avais une préférence pour tout ce qui était combat et guerre. J’étais curieux de savoir quels trophées la chasseuse avait rapporter depuis le début.
"Et tu as beaucoup combattu ? T’as affronter quoi ?"
Pour ma part, il serait difficile de tout se souvenir. J’eus tellement d’ennemis. On y comptait bandits, bêtes sauvages, monstres, abominations, création du styx et bien autre chose. J’avais tellement fait couler du sang de toutes les couleurs, que j’en devins presque las de toutes ces bastons. Je ne fis presque plus attention aux nouveaux à qui je distribuais coup de poing et de hache. Vraiment, l’honneur que je cherchais depuis que j’ai quitté les miens, n’était pas encore trouver. Ou bien si, mais elle ne procurait pas le bonheur que j’imaginais.
Astorok Cornes de Fer- Champion
- Race : Minotaure
Re: Une première collaboration
Les humains avaient de drôles de croyances. Parfois ils se vouaient corps et âmes aux nombreux Dieux qu'ils inventaient ou alors, s'était l'une de leur excuse préférée afin de définir certains de leurs actes. Pourquoi croire en quelqu'un qu'on n'a jamais vu ? Chaya elle, ne croyait qu'en la nature qu'elle considérait comme l'unique Déesse sur les terres, le Dieu devait être celui qui illuminait les journées : Le soleil. Là encore, il s'agissait d'un long débat...
Sur leur chemin, la tigraine s'arrêtait sur les moindres détails : une fleur, un insecte... Elle ne connaissait pas encore entièrement les contrées de cette région dans laquelle elle s'était installée, tout la divertissait, elle avait souvent la tête dans les nuages, elle ne passait plus sa vie à fuir, ni à se cacher.
Astorok par contre avait l'air de manifester de l’intérêt pour son expérience. Sa question avait été simple et Chaya dû réfléchir un instant avant de lui répondre :
- Moi tuer beaucoup humains méchants, moi tuer pour manger ou défendre de monstre mais beaucoup de monstre être humain. Et Astourok ?
Ce que voulait dire Chaya, s'était qu'elle ne tuait jamais pour le plaisir, lorsqu'elle traversa une partie du pays pour venir jusqu'à Telbara, son chemin avait été semé d'embûches, seulement la plupart du temps les obstacles s'avéraient être humains, de simples humains. Elle n'était pas une tueuse, mais elle savait se défendre et d'ailleurs, elle avait souvent tendance à foncer tête baissée.
Tout en continuant de marcher, la tigraine plongeait son regard de félin sur l'horizon, impatiente de trouver le village des hommes persécutés par des goules.
Sur leur chemin, la tigraine s'arrêtait sur les moindres détails : une fleur, un insecte... Elle ne connaissait pas encore entièrement les contrées de cette région dans laquelle elle s'était installée, tout la divertissait, elle avait souvent la tête dans les nuages, elle ne passait plus sa vie à fuir, ni à se cacher.
Astorok par contre avait l'air de manifester de l’intérêt pour son expérience. Sa question avait été simple et Chaya dû réfléchir un instant avant de lui répondre :
- Moi tuer beaucoup humains méchants, moi tuer pour manger ou défendre de monstre mais beaucoup de monstre être humain. Et Astourok ?
Ce que voulait dire Chaya, s'était qu'elle ne tuait jamais pour le plaisir, lorsqu'elle traversa une partie du pays pour venir jusqu'à Telbara, son chemin avait été semé d'embûches, seulement la plupart du temps les obstacles s'avéraient être humains, de simples humains. Elle n'était pas une tueuse, mais elle savait se défendre et d'ailleurs, elle avait souvent tendance à foncer tête baissée.
Tout en continuant de marcher, la tigraine plongeait son regard de félin sur l'horizon, impatiente de trouver le village des hommes persécutés par des goules.
Chaya- Bon
- Race : Tigrain
Re: Une première collaboration
La réponse de Chaya me semblait vague. Un tas de trophée derrière, mélangeant un peu de tout. J’aurais aimé quelques détails supplémentaires, connaître ses exploits. Mais il fallait avouer que la communication entre elle et moi, n’était pas évidente. Bien que nous parlions plus ou moins la même langue, Chaya et moi venions de deux mondes différents. Ce qui voulait dire, une mentalité et une compréhension des choses différentes. Soyez tranquille, je ne blâmais pas cela, me sachant différent d’autrui, je n’avais rien à rapporter sur le sujet. Juste que parfois, pour nous comprendre, ce n’était pas toujours évident.
"Moi ? Ben j’ai affronté des bandits, de toutes races. Des monstres du styx, des bêtes sauvages aussi. Mais j’aimerais affronter quelque chose de plus gros parfois, comme un géant ou un dragon."
La liste de mes victimes était très longue. Cependant, elle était surtout très répétitive. Bien que j’aurais du mal à me souvenir de chaque spécificité de mes adversaires, aucun ne dépassa la taille d’un cheval. À mon grand désarroi hélas. J’étais toujours à la recherche de nouveaux défis, d’adversaires plus puissant et dangereux que les précédents. Malheureusement, je me contentais des petites missions de la guilde et de ce que les dieux voulurent bien m’accorder. Notre héros fondateur, ne devait peut-être pas voir en moi, l’âme d’un vrai guerrier comme lui, finalement.
Sur notre route, nous croisions un groupe de voyageur. C’étaient peut-être des paysans ou des marchands, je n’en savais rien. En tout cas, ils étaient du coin. J’en profitais alors pour leur parler de notre quête, et s’ils avaient oui ou non ouïe dire d’un village infester de goule. Une histoire qui pouvait donner envie de se faire dessus, et faire fuir n’importe qui. Toutefois, les gens adoraient ce genre d’histoire. Elles couraient facilement les rues, et volaient bien plus vite qu’un aigle. En moins de temps, toute la région était au courant de ce genre de chose, donc, nous n’aurions aucun grand mal à retrouver ce village.
Une fois que nos nouveaux « amis » eurent finit de nous parler et reprirent leur route, nous pouvions établir notre propre destination.
"Apparemment, dans le coin vers le nord se trouve un village dit maudit. Je te paris Chaya que c’est le nôtre, on raconte que les morts viennent dévorer les vivants."
"Moi ? Ben j’ai affronté des bandits, de toutes races. Des monstres du styx, des bêtes sauvages aussi. Mais j’aimerais affronter quelque chose de plus gros parfois, comme un géant ou un dragon."
La liste de mes victimes était très longue. Cependant, elle était surtout très répétitive. Bien que j’aurais du mal à me souvenir de chaque spécificité de mes adversaires, aucun ne dépassa la taille d’un cheval. À mon grand désarroi hélas. J’étais toujours à la recherche de nouveaux défis, d’adversaires plus puissant et dangereux que les précédents. Malheureusement, je me contentais des petites missions de la guilde et de ce que les dieux voulurent bien m’accorder. Notre héros fondateur, ne devait peut-être pas voir en moi, l’âme d’un vrai guerrier comme lui, finalement.
Sur notre route, nous croisions un groupe de voyageur. C’étaient peut-être des paysans ou des marchands, je n’en savais rien. En tout cas, ils étaient du coin. J’en profitais alors pour leur parler de notre quête, et s’ils avaient oui ou non ouïe dire d’un village infester de goule. Une histoire qui pouvait donner envie de se faire dessus, et faire fuir n’importe qui. Toutefois, les gens adoraient ce genre d’histoire. Elles couraient facilement les rues, et volaient bien plus vite qu’un aigle. En moins de temps, toute la région était au courant de ce genre de chose, donc, nous n’aurions aucun grand mal à retrouver ce village.
Une fois que nos nouveaux « amis » eurent finit de nous parler et reprirent leur route, nous pouvions établir notre propre destination.
"Apparemment, dans le coin vers le nord se trouve un village dit maudit. Je te paris Chaya que c’est le nôtre, on raconte que les morts viennent dévorer les vivants."
Astorok Cornes de Fer- Champion
- Race : Minotaure
Re: Une première collaboration
Chaya se mit à écouter attentivement le minotaure. Il était grand et fort, à la hauteur de ses massacres. La tigraine comprit qu'elle était loin de l'avoir battu mais une réflexion lui échappa :
- Pourquoi toi vouloir tuer dragon ou géant ?
Elle ne comprenait pas son raisonnement et puis l'avancée de paysans attira son attention, elle se mit légèrement en retrait laissant Astorok leur poser des questions. Là encore, elle eut dû mal à traduire ce qu'ils disaient mais il s'agissait sans aucun doute de goule. Les humains décrivaient avec de grands gestes leurs histoires basées sur les potins locaux. Chaya trouvait qu'ils en faisaient toujours trop, mais ce n'était que son avis, ceux ci étaient tout de même inoffensifs.
Un village maudit en vérité infesté de goule ? Pourquoi pas, selon le minotaure, il fallait marcher vers le Nord. Chaya hocha la tête et reprit la marche machinalement vers le nord, toujours à l'avance par rapport à l'imposant Astorok, parfois elle se retournait pour lui parler :
- Astourok déjà tuer goule ?
- Pourquoi toi vouloir tuer dragon ou géant ?
Elle ne comprenait pas son raisonnement et puis l'avancée de paysans attira son attention, elle se mit légèrement en retrait laissant Astorok leur poser des questions. Là encore, elle eut dû mal à traduire ce qu'ils disaient mais il s'agissait sans aucun doute de goule. Les humains décrivaient avec de grands gestes leurs histoires basées sur les potins locaux. Chaya trouvait qu'ils en faisaient toujours trop, mais ce n'était que son avis, ceux ci étaient tout de même inoffensifs.
Un village maudit en vérité infesté de goule ? Pourquoi pas, selon le minotaure, il fallait marcher vers le Nord. Chaya hocha la tête et reprit la marche machinalement vers le nord, toujours à l'avance par rapport à l'imposant Astorok, parfois elle se retournait pour lui parler :
- Astourok déjà tuer goule ?
Chaya- Bon
- Race : Tigrain
Re: Une première collaboration
"Pourquoi ? Ben… Tuer quelque chose de gros et coriace, ça te rapporte un maximum de gloire. Un exploit dont tu peux te venter pendant toute ta vie et où on chantera même au-delà de ta mort."
Pour moi, c’était logique. Quand on se battait, que ce soit en tant que guerrier, chasseur où je ne savais pas quoi d’autre, c’était pour la gloire et l’honneur. Même si je perdais un peu de vue cette ambition, j’en avais autant besoin que l’eau pour vivre. Pourquoi continuer au fait si je ne voyais plus trop l’intérêt ? Car c’était tout ce qui me restait pour survivre. Mon seul et unique but dans la vie. C’était mon rêve quand je n’étais qu’un petit veau. Sans ça, je n’ai plus de raison d’être, plus aucune motivation pour avancer dans l’existence. Je ne savais même plus faire que ça, distribuer des coups. Je ne savais ni lire, ni compter, ni marchander. Les prières, ce n’était pas mon truc, chanter, je chante faux et à part le tambour, je ne savais jouer d’aucun instrument. Donc, la vie de guerrier ou mercenaire était tout ce qui m’était adapter.
"Des goules… Pas souvenirs, penses pas. Mais on dit que c’est comme des zombis, des morts vivants, mais un poil plus méchant. On raconte qu’elles adorent la chaire vivante, et peuvent te découper avec leurs longues griffes. Et toi ? T’as tuer autre chose que de l’humain et des bestioles dans la forêt ?"
J’ignorais si niveau prestige, cela rapportait beaucoup les goules. Mais sauver un village était bon à prendre. Ça aussi, on les chanter dans les tavernes ou cours des rois. Est-ce que je faisais tout cela uniquement pour la renommé dans ce cas, ou par réel souci de mon prochain ? Très franchement, je n’en savais rien, et je m’en fichais. J’avais une mission à remplir et je comptais bien le faire. Et puis, découpé de sales monstres pouvaient me faire du bien, me rappeler pourquoi j’aimais tant me battre. Et qui sait, peut-être que cette fois-ci, cela se terminera bien. Et d’ailleurs…
"Ne t’en fais de toute façon Chaya. Tu peux compter sur moi pour veiller sur toi, je ne te lâcherais pas."
Je n’étais pas encore remis de la disparition de Sualgo. Cette stupide limace. Qu’est-ce qu’il me manquait. Depuis notre dernière mission ensemble, il n’était plus le même, toucher par un maléficie dont j’ignorais tout. Il vit à présent reclus, mais je ne pouvais pas m’empêcher de me sentir coupable. Si seulement j’avais pus faire quelque chose, plus ! Je ne devais pas être un bon compagnon, n’ayant pus sauver, celui que je considérais déjà comme mon meilleur ami depuis que j’ai quitté ma famille… Ma soif de combat et d’honneur m’avait aveuglé, m’ayant empêché de voir ceux qui m’étaient proche, en danger.
Je risquais encore de faire la même erreur, j’en étais conscient, alors j’étais plus que résolu à veiller sur Chaya. La dryade savait aussi se battre, tout comme Chaya, voir plus. Et pourtant… Je ne comptais donc pas refaire la même bêtise.
Pour moi, c’était logique. Quand on se battait, que ce soit en tant que guerrier, chasseur où je ne savais pas quoi d’autre, c’était pour la gloire et l’honneur. Même si je perdais un peu de vue cette ambition, j’en avais autant besoin que l’eau pour vivre. Pourquoi continuer au fait si je ne voyais plus trop l’intérêt ? Car c’était tout ce qui me restait pour survivre. Mon seul et unique but dans la vie. C’était mon rêve quand je n’étais qu’un petit veau. Sans ça, je n’ai plus de raison d’être, plus aucune motivation pour avancer dans l’existence. Je ne savais même plus faire que ça, distribuer des coups. Je ne savais ni lire, ni compter, ni marchander. Les prières, ce n’était pas mon truc, chanter, je chante faux et à part le tambour, je ne savais jouer d’aucun instrument. Donc, la vie de guerrier ou mercenaire était tout ce qui m’était adapter.
"Des goules… Pas souvenirs, penses pas. Mais on dit que c’est comme des zombis, des morts vivants, mais un poil plus méchant. On raconte qu’elles adorent la chaire vivante, et peuvent te découper avec leurs longues griffes. Et toi ? T’as tuer autre chose que de l’humain et des bestioles dans la forêt ?"
J’ignorais si niveau prestige, cela rapportait beaucoup les goules. Mais sauver un village était bon à prendre. Ça aussi, on les chanter dans les tavernes ou cours des rois. Est-ce que je faisais tout cela uniquement pour la renommé dans ce cas, ou par réel souci de mon prochain ? Très franchement, je n’en savais rien, et je m’en fichais. J’avais une mission à remplir et je comptais bien le faire. Et puis, découpé de sales monstres pouvaient me faire du bien, me rappeler pourquoi j’aimais tant me battre. Et qui sait, peut-être que cette fois-ci, cela se terminera bien. Et d’ailleurs…
"Ne t’en fais de toute façon Chaya. Tu peux compter sur moi pour veiller sur toi, je ne te lâcherais pas."
Je n’étais pas encore remis de la disparition de Sualgo. Cette stupide limace. Qu’est-ce qu’il me manquait. Depuis notre dernière mission ensemble, il n’était plus le même, toucher par un maléficie dont j’ignorais tout. Il vit à présent reclus, mais je ne pouvais pas m’empêcher de me sentir coupable. Si seulement j’avais pus faire quelque chose, plus ! Je ne devais pas être un bon compagnon, n’ayant pus sauver, celui que je considérais déjà comme mon meilleur ami depuis que j’ai quitté ma famille… Ma soif de combat et d’honneur m’avait aveuglé, m’ayant empêché de voir ceux qui m’étaient proche, en danger.
Je risquais encore de faire la même erreur, j’en étais conscient, alors j’étais plus que résolu à veiller sur Chaya. La dryade savait aussi se battre, tout comme Chaya, voir plus. Et pourtant… Je ne comptais donc pas refaire la même bêtise.
Astorok Cornes de Fer- Champion
- Race : Minotaure
Re: Une première collaboration
Chaya s'arrêta au bord d'une petite source d'eau claire afin de se rafraîchir, d'après ce qu'elle comprenait, Astorok aimait être au centre du monde, il aimait qu'on applaudisse ses exploits de chasseur. Est-ce qu'il en ressentait du plaisir ? La tigraine savait qu'il était fière. Alors qu'elle se retournait passant le dos de sa main sur sa bouche, elle lui demanda :
- Toi avoir déjà tué humains ou créatures gentils ?
S'engageant à nouveau sur le chemin de terre, elle marqua une certaine distance, plutôt dubitative quant aux questions de son compagnon, pour elle, il n'y avait pas d'exploit à tuer mais il y en avait à partir du moment où tu venais en aide à quelqu'un, comme ce qu'ils s'apprêtaient à faire pour le village. Dans le cas contraire, comment pouvait-elle lui faire confiance s'il s'amusait à tout tuer sur son passage ?
Pourtant, celui ci prétendait vouloir la protéger, pour réponse, Chaya lui envoya un coup d'oeil vif de paire avec un sourire de coin :
- Moi pas tuer autre chose ou gros monstres comme toi Astourok. Chaya avoir du courage et pas avoir peur de goules méchantes. Toi pas avoir peur gros minotaure, moi aider toi.
A la fin de ses mots, la tigraine tapota amicalement le bras vigoureux d'Astorok, en réalité, elle n'avait jamais combattu de goule mais elle n'angoissait pas pour autant, Chaya était toujours confiante, peut être trop...
Le soleil était haut dans le ciel, ses rayons tapaient sur les épaules de la tigraine qui avait très chaud, son poil n'arrangeait rien. Le village ne devait plus être très loin, la source en était une preuve, tout les humains établissaient leurs camps ou villes prés des coins d'eau et plus ils avançaient, plus ils voyaient des champs et des traces anciennes de vieilles charrues ou sabots qui marquaient le sentier poussiéreux.
- Toi avoir déjà tué humains ou créatures gentils ?
S'engageant à nouveau sur le chemin de terre, elle marqua une certaine distance, plutôt dubitative quant aux questions de son compagnon, pour elle, il n'y avait pas d'exploit à tuer mais il y en avait à partir du moment où tu venais en aide à quelqu'un, comme ce qu'ils s'apprêtaient à faire pour le village. Dans le cas contraire, comment pouvait-elle lui faire confiance s'il s'amusait à tout tuer sur son passage ?
Pourtant, celui ci prétendait vouloir la protéger, pour réponse, Chaya lui envoya un coup d'oeil vif de paire avec un sourire de coin :
- Moi pas tuer autre chose ou gros monstres comme toi Astourok. Chaya avoir du courage et pas avoir peur de goules méchantes. Toi pas avoir peur gros minotaure, moi aider toi.
A la fin de ses mots, la tigraine tapota amicalement le bras vigoureux d'Astorok, en réalité, elle n'avait jamais combattu de goule mais elle n'angoissait pas pour autant, Chaya était toujours confiante, peut être trop...
Le soleil était haut dans le ciel, ses rayons tapaient sur les épaules de la tigraine qui avait très chaud, son poil n'arrangeait rien. Le village ne devait plus être très loin, la source en était une preuve, tout les humains établissaient leurs camps ou villes prés des coins d'eau et plus ils avançaient, plus ils voyaient des champs et des traces anciennes de vieilles charrues ou sabots qui marquaient le sentier poussiéreux.
Chaya- Bon
- Race : Tigrain
Re: Une première collaboration
Ma réponse à sa première question ne se fit pas attendre bien longtemps. En réalité, je répliquais de suite après, convaincu par mes paroles, sachant qu’il s’agissait de la pur et nette vérité.
"Non jamais. Crois-moi, je n’ai pas tué qui que ce soit qui n’est tenter à ma vie. Ou à celle des autres. Je ne suis pas un assassin Chaya. Je ne tue que quand c’est légitime. Sinon c’est à coup de poings et souvent entre copains. Mais là, c’est plus dans le domaine de l’amical."
C’était tout de même logique non ? Tuer ou se faire tuer, il n’y avait rien de plus simple. La tigraine pouvait le comprendre, elle qui vivait en pleine nature. Soit je tuais celui ou celle voulant me ôter la vie, ou bien qui voulait supprimer celle des autres. Rien de plus simple. Après, si on devait parler sur le plan bagarre, j’en ai déjà encorné ou assommer lors de conflit dans une ruelle ou une taverne. Même, c’était surtout entre connaissance, juste pour s’amuser, on se battre sans réel raison. Il ne fallait pas nous prendre pour des monstres assoiffés de sang tout de même.
À la seconde réplique de la chasseuse, je me mis à rire. L’entendre m’appeler « Gros minotaure » et qu’elle allait me protéger était amusant. Et son geste amical était si chaleureux, je me sentais bien en sa compagnie. En tout cas, mon rire a sans doute dû faire trembler toute la forêt.
"Haha ! Je n’en doute pas Chaya. Je te fais confiance pour cela."
Loin de moi l’idée de sous-estimais la tigraine. À la guilde, j’en avais vue de toutes races, revenir couvert de gloire après une mission laborieuse. Alors, je m’attendais à voir en chacun de nous, l’âme cacher d’un guerrier, d’un combattant puissant. Je m’attendais donc à être agréablement surpris par la chasseuse. Qui sait, elle allait sans doute abattre une goule géante, protégé par une armure maléfique avec l’une de ses flèches ou avec ses griffes.
Notre voyage, les avait menés sur un début de sentier. Cela annonçait donc que non loin, nous trouverons des structures. Sans nul doute le village humain. D’ailleurs, nous venions de trouver des champs dans une clairière, qui devait servir à nourrir les habitants du coin. Parfais dans ce cas ! Cependant, quelque chose me mettait un peu mal à l’aise. Il n’y avait personne. Les champs étaient déserts, certains des engins agricoles semblèrent abandonner depuis un moment, n’ayant pas servi depuis. C’était à croire que tous avaient fui quelque chose, laissant un village et des champs abandonnés. Pourtant, à cette heure, on pouvait s’attendre à croiser quelques paysans cherchant à récolter des légumes ou céréales pour eux et les leurs. Mais là personne. Je me fis donc toute une histoire dans ma tête. Je supposais que nous étions tout proches du village, et que les goules devaient être responsables de tout cela.
"Il fait encore jour, alors ça va. Mais reste prudente Chaya."
Je tenais fermement le manche de ma hache, me tenant prêt à affronter la première menace qui sortirait des hautes herbes, ou derrières une charrue ou une charrette. Pour une abomination, elle avait l’embarras du choix pour nous tendre une embuscade. Mais le soleil était bien haut, je n’imaginais pas ces horreurs sortir en plein jour. Elles devaient j’imaginais préférés la nuit, et les cimetières, que des champs cultivables.
"On approche du village, tu veux parler aux gens ou je m’en charge ?"
"Non jamais. Crois-moi, je n’ai pas tué qui que ce soit qui n’est tenter à ma vie. Ou à celle des autres. Je ne suis pas un assassin Chaya. Je ne tue que quand c’est légitime. Sinon c’est à coup de poings et souvent entre copains. Mais là, c’est plus dans le domaine de l’amical."
C’était tout de même logique non ? Tuer ou se faire tuer, il n’y avait rien de plus simple. La tigraine pouvait le comprendre, elle qui vivait en pleine nature. Soit je tuais celui ou celle voulant me ôter la vie, ou bien qui voulait supprimer celle des autres. Rien de plus simple. Après, si on devait parler sur le plan bagarre, j’en ai déjà encorné ou assommer lors de conflit dans une ruelle ou une taverne. Même, c’était surtout entre connaissance, juste pour s’amuser, on se battre sans réel raison. Il ne fallait pas nous prendre pour des monstres assoiffés de sang tout de même.
À la seconde réplique de la chasseuse, je me mis à rire. L’entendre m’appeler « Gros minotaure » et qu’elle allait me protéger était amusant. Et son geste amical était si chaleureux, je me sentais bien en sa compagnie. En tout cas, mon rire a sans doute dû faire trembler toute la forêt.
"Haha ! Je n’en doute pas Chaya. Je te fais confiance pour cela."
Loin de moi l’idée de sous-estimais la tigraine. À la guilde, j’en avais vue de toutes races, revenir couvert de gloire après une mission laborieuse. Alors, je m’attendais à voir en chacun de nous, l’âme cacher d’un guerrier, d’un combattant puissant. Je m’attendais donc à être agréablement surpris par la chasseuse. Qui sait, elle allait sans doute abattre une goule géante, protégé par une armure maléfique avec l’une de ses flèches ou avec ses griffes.
Notre voyage, les avait menés sur un début de sentier. Cela annonçait donc que non loin, nous trouverons des structures. Sans nul doute le village humain. D’ailleurs, nous venions de trouver des champs dans une clairière, qui devait servir à nourrir les habitants du coin. Parfais dans ce cas ! Cependant, quelque chose me mettait un peu mal à l’aise. Il n’y avait personne. Les champs étaient déserts, certains des engins agricoles semblèrent abandonner depuis un moment, n’ayant pas servi depuis. C’était à croire que tous avaient fui quelque chose, laissant un village et des champs abandonnés. Pourtant, à cette heure, on pouvait s’attendre à croiser quelques paysans cherchant à récolter des légumes ou céréales pour eux et les leurs. Mais là personne. Je me fis donc toute une histoire dans ma tête. Je supposais que nous étions tout proches du village, et que les goules devaient être responsables de tout cela.
"Il fait encore jour, alors ça va. Mais reste prudente Chaya."
Je tenais fermement le manche de ma hache, me tenant prêt à affronter la première menace qui sortirait des hautes herbes, ou derrières une charrue ou une charrette. Pour une abomination, elle avait l’embarras du choix pour nous tendre une embuscade. Mais le soleil était bien haut, je n’imaginais pas ces horreurs sortir en plein jour. Elles devaient j’imaginais préférés la nuit, et les cimetières, que des champs cultivables.
"On approche du village, tu veux parler aux gens ou je m’en charge ?"
Astorok Cornes de Fer- Champion
- Race : Minotaure
Re: Une première collaboration
Astorok n'était pas un méchant, il était juste imposant. Chaya le ressentait de toute manière et puis elle avait apprit aujourd'hui à faire rire un minotaure sans savoir trop comment d'ailleurs. Elle lui renvoyait des sourires quand même.
Elle ne comprenait pas tout ses mots, mais elle avait le don de discerner les émotions. Pour les humains comme les animaux, s'était une sorte d'intuition qui s'affirmait de jour en jour. La confiance, elle en ignorait la définition exacte seulement elle avait perçut le cœur d'Astorok et elle comprit qu'il n'avait pas peur d'elle et qu'en cet instant, elle pouvait lui faire confiance :
- Il fait encore jour, alors ça va. Mais reste prudente Chaya.
Apparemment, il avait lui aussi remarqué l'absence de vie aux alentours. La tigraine ne passait peut être pas beaucoup de temps avec les hommes, mais ses yeux pouvaient voir la végétation en train de périr. Les oreilles relevées avec intrigues, elle suivit Astorok qui s'engageait sur le sentier menant au petit bourg. Elle renifla et commenta à son compagnon en scrutant les alentours :
- Sentir la mort.
Celui s'était retourné afin de lui demander si elle souhaitait s'entretenir avec les villageois. Chaya en son fort intérieur, avait l'espoir de pouvoir le faire correctement mais ce n'était pas le cas. Afin d'éviter tout désastre, il valait mieux que le minotaure s'en charge :
- Toi parle mieux que moi . Fit-elle en hochant les épaules .
Ils firent donc irruption dans le village. Celui ci devait être plutôt coquet à l'époque. A l'heure d'aujourd'hui, les parterres de fleurs ornant la placette avaient pourrit comme le reste. Chaya observait les alentours sidérée, comme ci le temps en ces lieux avait été suspendu. Il n'y avait vraiment aucune animation à l'image même de l'extérieur. Elle croisa cependant une vieille curieuse derrière sa fenêtre, celle ci se cacha derrière son rideau lorsqu'elle croisa le regard de la tigraine. Elle s'approcha ensuite d'Astorok et lui chuchota :
- Moi sentir beaucoup peur ici...
Elle ne comprenait pas tout ses mots, mais elle avait le don de discerner les émotions. Pour les humains comme les animaux, s'était une sorte d'intuition qui s'affirmait de jour en jour. La confiance, elle en ignorait la définition exacte seulement elle avait perçut le cœur d'Astorok et elle comprit qu'il n'avait pas peur d'elle et qu'en cet instant, elle pouvait lui faire confiance :
- Il fait encore jour, alors ça va. Mais reste prudente Chaya.
Apparemment, il avait lui aussi remarqué l'absence de vie aux alentours. La tigraine ne passait peut être pas beaucoup de temps avec les hommes, mais ses yeux pouvaient voir la végétation en train de périr. Les oreilles relevées avec intrigues, elle suivit Astorok qui s'engageait sur le sentier menant au petit bourg. Elle renifla et commenta à son compagnon en scrutant les alentours :
- Sentir la mort.
Celui s'était retourné afin de lui demander si elle souhaitait s'entretenir avec les villageois. Chaya en son fort intérieur, avait l'espoir de pouvoir le faire correctement mais ce n'était pas le cas. Afin d'éviter tout désastre, il valait mieux que le minotaure s'en charge :
- Toi parle mieux que moi . Fit-elle en hochant les épaules .
Ils firent donc irruption dans le village. Celui ci devait être plutôt coquet à l'époque. A l'heure d'aujourd'hui, les parterres de fleurs ornant la placette avaient pourrit comme le reste. Chaya observait les alentours sidérée, comme ci le temps en ces lieux avait été suspendu. Il n'y avait vraiment aucune animation à l'image même de l'extérieur. Elle croisa cependant une vieille curieuse derrière sa fenêtre, celle ci se cacha derrière son rideau lorsqu'elle croisa le regard de la tigraine. Elle s'approcha ensuite d'Astorok et lui chuchota :
- Moi sentir beaucoup peur ici...
Chaya- Bon
- Race : Tigrain
Re: Une première collaboration
Voilà que nous faisions une belle paire tous les deux. Surtout sur le plan de la discussion avec autrui. Je m’explique, Chaya, ne s’exprimait pas en effet, correctement pour bien se faire comprendre. J’ignorais si c’était parce que la langue commune était quelque chose d’assez récent pour elle, ou bien n’avait-elle pas suffisamment côtoyé des gens pour développer son langage. Quoi qu’il en soit, je ne la jugerais pas pour ça. Regardez-moi voyons, j’exprimais peut-être mieux, mais niveau diplomatie, j’étais un véritable nul, un orc dans une échoppe à poterie. Je n’avais pas d’approche souple avec autrui, j’étais direct et parfois assez brutal. Ne m’en voulez pas, j’étais comme ça, élevé à donner des coups et non à chanter des poèmes. Donc, quand nous ouvrirons le dialogue avec les habitants du village, nous risquions de faire une curieuse impression.
"Comme tu veux."
Le village était ce qu’il était. Rien de bien extraordinaire. En fait, c’était tout le contraire. Un village était un minimum vivant, car ses occupants devaient vite travailler pour faire vivre leur famille. Allez dans les champs ou faire de l’artisanat par exemple. Mais là, on aurait dit qu’ils étaient tous en quarantaine, qu’ils ne sortaient pas de chez eux et étaient très craintifs. Le village avait un aspect lugubre. On était en été, mais avec cette ambiance, on se croirait en fin automne et début hiver. Les goules avaient un endroit intéressant ici pour s’y installer.
"Ouais t’as raison Chaya. Et quand les gens ont peur, ça annonce des ennuis."
Être victime de goule pouvait être une raison suffisante pour se montrer craintif, voir peureux. C’était compréhensible. Toutefois, quand la peur était forte, ou durait depuis bien trop longtemps, on pouvait adopter un comportement exagéré. On pouvait devenir violent, faire n’importe quoi, le bon sens n’existait plus, seul l’instinct de préservation prenait le dessus, et ce n’était que rarement un bon conseiller. C’était plus une voix qui faisait penser à soi-même, avant de songer à des solutions plus intelligentes. Et quand c’était moi qui vous disais tout cela, ce n’était pas rien.
Je tentais de m’adresser à des passants qui se trouvaient à ma portée.
"Salut. C’est bien ici que des goules nuisent à un village ?"
Mais les seules réponses qui me furent offertes, étaient soit des mauvais regards, ou bien prendre les jambes à son cou. Sans doute étais-je un peu trop brusque, mais je ne pouvais me forcer à me montrer souriant et doux, croyez-moi, ce ne serait pas beau à voir.
"Si tu veux mon avis, on est dans le bon endroit. Par contre, on ne risque pas de tirer grand-chose d’eux. Pour trouver le cimetière, faudra trouver un autre moyen."
"Comme tu veux."
Le village était ce qu’il était. Rien de bien extraordinaire. En fait, c’était tout le contraire. Un village était un minimum vivant, car ses occupants devaient vite travailler pour faire vivre leur famille. Allez dans les champs ou faire de l’artisanat par exemple. Mais là, on aurait dit qu’ils étaient tous en quarantaine, qu’ils ne sortaient pas de chez eux et étaient très craintifs. Le village avait un aspect lugubre. On était en été, mais avec cette ambiance, on se croirait en fin automne et début hiver. Les goules avaient un endroit intéressant ici pour s’y installer.
"Ouais t’as raison Chaya. Et quand les gens ont peur, ça annonce des ennuis."
Être victime de goule pouvait être une raison suffisante pour se montrer craintif, voir peureux. C’était compréhensible. Toutefois, quand la peur était forte, ou durait depuis bien trop longtemps, on pouvait adopter un comportement exagéré. On pouvait devenir violent, faire n’importe quoi, le bon sens n’existait plus, seul l’instinct de préservation prenait le dessus, et ce n’était que rarement un bon conseiller. C’était plus une voix qui faisait penser à soi-même, avant de songer à des solutions plus intelligentes. Et quand c’était moi qui vous disais tout cela, ce n’était pas rien.
Je tentais de m’adresser à des passants qui se trouvaient à ma portée.
"Salut. C’est bien ici que des goules nuisent à un village ?"
Mais les seules réponses qui me furent offertes, étaient soit des mauvais regards, ou bien prendre les jambes à son cou. Sans doute étais-je un peu trop brusque, mais je ne pouvais me forcer à me montrer souriant et doux, croyez-moi, ce ne serait pas beau à voir.
"Si tu veux mon avis, on est dans le bon endroit. Par contre, on ne risque pas de tirer grand-chose d’eux. Pour trouver le cimetière, faudra trouver un autre moyen."
Astorok Cornes de Fer- Champion
- Race : Minotaure
Re: Une première collaboration
Des ennuis ... Chaya dégaina son arc à l'entente de ce mot et scruta les alentours d'un regard perçant. Une brise légère caressa son poil et effectivement, sa sentait le cadavre. Pourtant, aucun mort à l'horizon, juste des gens terrorisés qui avaient même peur de simples visiteurs.
Il fallait trouver un cimetière. Chaya se promenait rarement dans ce genre d'endroit dédié principalement aux morts mais elle savait que les hommes des chapelles ou des hautes églises connaissaient toujours ces lieux. Un sourire fière s'inscrivit en un éclair sur le visage de de la tigraine :
- Astourok, homme d'église savoir où être cimetière. Lui révéla t-elle en pressant le pas.
Pourtant s'était si banal... Chaya était fière de son idée voilà tout, fière de montrer qu'elle pouvait elle aussi se débrouiller pour avoir des informations. Elle galopa vers la petite chapelle en pierres moussues, plus elle avançait, plus l'odeur pestilentielle de cadavre en décomposition lui chatouillait les narines. Sans même attendre l'avis d'Astorok, la tigraine déboula dans l'Eglise faisant sursauter le prêtre qui priait depuis trop longtemps. Il était vieux et livide, il tremblait de crainte et leva les bras pour protéger son visage lorsque Chaya s'approcha de lui en toute hâte :
- Qui ... Qui êtes vous ? Ne me faites pas de mal je vous en supplie ... Gémit-il.
La tigraine se stoppa directement et perdit son enthousiasme, les oreilles relevées, un sourcil de travers elle plaça ses mains sur ses hanches et répliqua comme si s'était une évidence :
- Non, moi pas te tuer homme de l'église.
Il finit par se redresser, les yeux ronds et son front suinta de sueur quand il aperçut Astorok:
- Que me voulez-vous ? Fit-il de sa voix maigre.
- Toi nous dire où être cimetière. Déclara Chaya.
- ... Il n'y a plus de place dans le cimetière, j'ai dû entasser certains corps derrière l'église, je l'avoue ...
Cet humains tremblait comme une feuille, il était à deux doigts de s'uriner dessus. La tigraine se tourna vers Astorok un peu perplexe : Combien il restait d'habitants au juste ?
Elle reprit :
- Non, toi dire où être vrai cimetière.
Le prêtre hésita quelques instants :
- Il euh ... Vers le sud Est à l'orée de la forêt.
Chaya hocha la tête en signe de remerciement et tourna les talons pour rejoindre son compagnon alors que le religieux leur criait :
- N'allez pas là bas ! La mort vous attend ...
Il fallait trouver un cimetière. Chaya se promenait rarement dans ce genre d'endroit dédié principalement aux morts mais elle savait que les hommes des chapelles ou des hautes églises connaissaient toujours ces lieux. Un sourire fière s'inscrivit en un éclair sur le visage de de la tigraine :
- Astourok, homme d'église savoir où être cimetière. Lui révéla t-elle en pressant le pas.
Pourtant s'était si banal... Chaya était fière de son idée voilà tout, fière de montrer qu'elle pouvait elle aussi se débrouiller pour avoir des informations. Elle galopa vers la petite chapelle en pierres moussues, plus elle avançait, plus l'odeur pestilentielle de cadavre en décomposition lui chatouillait les narines. Sans même attendre l'avis d'Astorok, la tigraine déboula dans l'Eglise faisant sursauter le prêtre qui priait depuis trop longtemps. Il était vieux et livide, il tremblait de crainte et leva les bras pour protéger son visage lorsque Chaya s'approcha de lui en toute hâte :
- Qui ... Qui êtes vous ? Ne me faites pas de mal je vous en supplie ... Gémit-il.
La tigraine se stoppa directement et perdit son enthousiasme, les oreilles relevées, un sourcil de travers elle plaça ses mains sur ses hanches et répliqua comme si s'était une évidence :
- Non, moi pas te tuer homme de l'église.
Il finit par se redresser, les yeux ronds et son front suinta de sueur quand il aperçut Astorok:
- Que me voulez-vous ? Fit-il de sa voix maigre.
- Toi nous dire où être cimetière. Déclara Chaya.
- ... Il n'y a plus de place dans le cimetière, j'ai dû entasser certains corps derrière l'église, je l'avoue ...
Cet humains tremblait comme une feuille, il était à deux doigts de s'uriner dessus. La tigraine se tourna vers Astorok un peu perplexe : Combien il restait d'habitants au juste ?
Elle reprit :
- Non, toi dire où être vrai cimetière.
Le prêtre hésita quelques instants :
- Il euh ... Vers le sud Est à l'orée de la forêt.
Chaya hocha la tête en signe de remerciement et tourna les talons pour rejoindre son compagnon alors que le religieux leur criait :
- N'allez pas là bas ! La mort vous attend ...
Chaya- Bon
- Race : Tigrain
Re: Une première collaboration
Rentré du Royaume de Tacomnal dans la frustration, Mo'tepeü avait eu le temps de ruminer pendant le voyage, celui-ci ayant été plus long et périlleux qu'à l'aller. Un compagnon de voyage avait même été tué par l'attaque d'un cyclope. Autant dire que la culpabilité de n'avoir pas su l'épargner s'était ajouté à la frustration et Mo'tepeü était rentré à la Guilde des Guerriers de Telbara dans un état plus que maussade. Il était passé par tous les états. S'il était parti pour un long voyage en Tacomnal sans grand espoir, il avait finalement fait une rencontre lui laissant croire que son passage dans le royaume du Nord-Ouest n'allait pas être vain. Il avait entendu parler des Chevaliers de Sercanth, s'était forcé à ne pas s'emballer car rien ne pouvait l'assurer que cet ordre occulte avait un quelconque lien avec le traumatisme qu'il avait vécu, mais s'était dit que dans tous les cas, il aurait la possibilité d'accomplir une grande action. Et au final, ça n'avait rien donné. Pas de contact avec les Chevaliers de Sercanth, pas d'enquête, aucun fin mot à cette histoire. Aucune certitude même que cet ordre occulte eût jamais existé.
Une sale région, un sale épisode, un sale ascenseur émotionnel, et un sale voyage retour avec une mort. Mo'tepeü eut besoin de repos pour digérer tout cela, mais refusa de se laisser abattre bien longtemps. Il finit par reprendre le voyage, mais sans quitter le Royaume de Telbara cette fois-ci. Ses pas le menèrent de villages en villages, au gré du vent et des rumeurs. Puis d'une rumeur en particulier : un réveil de morts-vivants. Seuls un ou deux villages étaient concernés, et les moyens n'avaient pas été levés pour que la Guilde des Guerriers soit informée et agisse. Mais le Code des Guerriers était bien d'apporter gloire et honneur à la Guilde en prenant l'initiative de couvrir ce genre d'évènements. Mo'tepeü se pencha donc sur ces histoires de morts-vivants. On en entendait souvent, et ce n'était pas toujours sérieux.
Cette fois-ci, ça semblait l'être. Quand Mo'tepeü arriva au village dont parlaient les rumeurs, il constata par lui-même les stigmates de la vérité. La végétation semblait dépérir. A l'approche de l'été, certains arbres n'avaient même pas renouvelé leurs feuillages, restant aussi dégarnis qu'en plein hiver. Un fermier voyait ses récoltes pourrir, ce qui menaçait tout simplement ses revenus de l'année. Et la trompe du Xolon ne mentait pas sur les traces de mort véhiculées dans l'air. Il se passait bel et bien quelque chose ici.
Les rumeurs se précisaient : les morts-vivants étaient des goules, à en croire les villageois. Mo'tepeü les croyait de bon cœur, sans vraiment se dire que tous ces gens n'y connaissaient rien en morts-vivants avant de se faire attaquer, et qu'ils ne feraient sans doute aucune distinction entre un zombie et un pestiféré. Et, à la vérité, Mo'tepeü n'était lui-même pas un expert, et ne savait pas vraiment ce qui caractérisait les goules par rapport aux autres morts-vivants.
Alors qu'il marchait à côté du temple du village, il en vit sortir deux personnes : une Tigraine typée lynx, et un Minotaure. Mo'tepeü s'arrêta un instant, car il eut l'impression que ces deux personnes n'habitaient pas le village. Certains indices étaient évidents : l'arc portée par la Tigraine, l'armure – incomplète – du Minotaure, sa hache légère et... l'insigne de la Guilde des Guerriers de Telbara ?! Mo'tepeü s'approcha, articulant sa trompe pour renifler le Minotaure. Il l'avait déjà senti. Et déjà vu. Il ne savait pas mettre de nom sur cette odeur et ce visage, mais il pouvait affirmer l'avoir déjà croisé dans la Guilde. Il eut un petit sourire en se rappelant que c'est un Minotaure qu'il avait dû affronter pour passer sa première épreuve d'intégration, trois ans plus tôt. Même si Mo'tepeü évitait de garder des préjugés sur les différentes races vivant en Orcande, il avait quand même un certain respect par défaut envers les Minotaures, pour leur culture martiale.
MO'TEPEÜ – Excusez-moi, bonjour... Nous nous sommes déjà croisés, il me semble ?
entama le Xolon avec son accent indélébile.
Une sale région, un sale épisode, un sale ascenseur émotionnel, et un sale voyage retour avec une mort. Mo'tepeü eut besoin de repos pour digérer tout cela, mais refusa de se laisser abattre bien longtemps. Il finit par reprendre le voyage, mais sans quitter le Royaume de Telbara cette fois-ci. Ses pas le menèrent de villages en villages, au gré du vent et des rumeurs. Puis d'une rumeur en particulier : un réveil de morts-vivants. Seuls un ou deux villages étaient concernés, et les moyens n'avaient pas été levés pour que la Guilde des Guerriers soit informée et agisse. Mais le Code des Guerriers était bien d'apporter gloire et honneur à la Guilde en prenant l'initiative de couvrir ce genre d'évènements. Mo'tepeü se pencha donc sur ces histoires de morts-vivants. On en entendait souvent, et ce n'était pas toujours sérieux.
Cette fois-ci, ça semblait l'être. Quand Mo'tepeü arriva au village dont parlaient les rumeurs, il constata par lui-même les stigmates de la vérité. La végétation semblait dépérir. A l'approche de l'été, certains arbres n'avaient même pas renouvelé leurs feuillages, restant aussi dégarnis qu'en plein hiver. Un fermier voyait ses récoltes pourrir, ce qui menaçait tout simplement ses revenus de l'année. Et la trompe du Xolon ne mentait pas sur les traces de mort véhiculées dans l'air. Il se passait bel et bien quelque chose ici.
Les rumeurs se précisaient : les morts-vivants étaient des goules, à en croire les villageois. Mo'tepeü les croyait de bon cœur, sans vraiment se dire que tous ces gens n'y connaissaient rien en morts-vivants avant de se faire attaquer, et qu'ils ne feraient sans doute aucune distinction entre un zombie et un pestiféré. Et, à la vérité, Mo'tepeü n'était lui-même pas un expert, et ne savait pas vraiment ce qui caractérisait les goules par rapport aux autres morts-vivants.
Alors qu'il marchait à côté du temple du village, il en vit sortir deux personnes : une Tigraine typée lynx, et un Minotaure. Mo'tepeü s'arrêta un instant, car il eut l'impression que ces deux personnes n'habitaient pas le village. Certains indices étaient évidents : l'arc portée par la Tigraine, l'armure – incomplète – du Minotaure, sa hache légère et... l'insigne de la Guilde des Guerriers de Telbara ?! Mo'tepeü s'approcha, articulant sa trompe pour renifler le Minotaure. Il l'avait déjà senti. Et déjà vu. Il ne savait pas mettre de nom sur cette odeur et ce visage, mais il pouvait affirmer l'avoir déjà croisé dans la Guilde. Il eut un petit sourire en se rappelant que c'est un Minotaure qu'il avait dû affronter pour passer sa première épreuve d'intégration, trois ans plus tôt. Même si Mo'tepeü évitait de garder des préjugés sur les différentes races vivant en Orcande, il avait quand même un certain respect par défaut envers les Minotaures, pour leur culture martiale.
MO'TEPEÜ – Excusez-moi, bonjour... Nous nous sommes déjà croisés, il me semble ?
entama le Xolon avec son accent indélébile.
Mo'tepeü- Bon
- Race : Xolon
Re: Une première collaboration
Au final, c’était Chaya qui entama la discussion. Personnellement, je m’en moquais un peu. Car même si j’ai dû côtoyer, plus de gens dit « civilisé », je n’aurais sans doute pas fait mieux qu’elle. Que vouliez-vous, la diplomatie et la parlote, ce n’était vraiment pas mon fort. Autant, donner moi un adversaire à écraser, ou quelque chose à détruire, je serais un maître. Sans vous décevoir, je remplirais à merveille la mission confier. Par contre, pour tout ce qui est de discuter, consoler et trouver les mots qui touchent, là, je n’étais plus là. Ce n’était pas que je ne pouvais pas compatir et bien m’entendre avec quelqu’un, bien au contraire. Juste que j’étais direct avec tout le monde, ne me fatiguant pas avec de belles tournures de phrases et jouant sur les mots. D’ailleurs, je trouvais que tous les maîtres du langage, ressemblaient à des hypocrites, des manipulateurs, à qui on ne pouvait accorder la moindre confiance.
"T'en fait pas l'ami ! On lui dire deux mots à la mort et à ses mignons !" Grondais-je en quittant le temple.
Pauvres villageois tout de même. Aucun d’eux ne semblait capable de tenir une hache, ni même une épée. Sans doute que leurs seules armes étaient de vieux arcs et des fourches. Pas un pour veiller sur toute cette communauté, comment faisaient-ils pour survivre jusqu’à maintenant ? Une ville avait une armée, un seigneur, sa milice, les caravanes aussi. Mais un village… S’ils devaient attendre à chaque fois que la capitale devait leur répondre oui pour envoyer des renforts, ils avaient le temps de disparaître. Ici, ils n’étaient que de la chair à pâté. Le premier prédateur qui passait ici, aurait droit à un banquet. Heureusement que nous étions tout de même là pour les aider.
Toutefois, je manquais de changer d’avis quand je vis approcher ce Xolon. Un vrai géant. Telbara accueillait toutes les races intelligentes du continent, mais voir arriver un colosse avec une longue trompe au beau milieu d’un village essentiellement occupé par des humains faisait bizarre. Et c’était encore bien plus étrange, d’entendre le xolon à pagne s’adresser à moi, disant qu’on devait se connaître. Je soulevais un sourcille, ne voyant pas trop de quoi, il me parlait. Les hommes éléphants étaient rare, mais ça bouille ne me disait rien.
"Euh possible… T’es qui déjà ?"
Voulant trouver un indice sur son identité, j’aperçu l’insigne de la guilde des guerriers de Telbara sur lui. Et d’un coup, tout me vint à l’esprit comme par magie. Le doute, la suspicion que j’eus en le voyant s’approcher de nous, s’évanouissait à la seule vie de ce symbole. Je ne pus m’empêcher de lâcher un grand souffle de soulagement. Pauvre Chaya, elle risquait d’être partiellement oublier à cause de cette rencontre.
"Mais t’es de la guilde toi aussi ?! Je crois me souvenir de toi dans le couloir y’a peu. Qu’est-ce que tu fiches ici ? T’es la pour les goules aussi ?"
Qu’on se connaisse depuis longtemps ou non, se savoir membre d’une même guilde aidait justement à la socialisation. Une forme à la fois de respect et de confiance s’installait. On était tous plus ou moins des frères d’armes, on se battait pour presque les mêmes raisons et souvent côtes à côtes. Un peu comme une grande famille en soit, même si des tensions pouvaient exister. Mais croiser un autre membre dans un coin aussi perdu et potentiellement dangereux faisait plaisir. Cependant, oubliant vite ce moment d’égarement, je me rappelais de Chaya et ne voulus pas la laisser de côté. Après tout, c’était elle ma sœur d’arme du moment, même si elle n’était membre de la guilde.
"Oh fait, je te présente Chaya. On est là pour le problème du village, si tu voie ce que je veux dire."
"T'en fait pas l'ami ! On lui dire deux mots à la mort et à ses mignons !" Grondais-je en quittant le temple.
Pauvres villageois tout de même. Aucun d’eux ne semblait capable de tenir une hache, ni même une épée. Sans doute que leurs seules armes étaient de vieux arcs et des fourches. Pas un pour veiller sur toute cette communauté, comment faisaient-ils pour survivre jusqu’à maintenant ? Une ville avait une armée, un seigneur, sa milice, les caravanes aussi. Mais un village… S’ils devaient attendre à chaque fois que la capitale devait leur répondre oui pour envoyer des renforts, ils avaient le temps de disparaître. Ici, ils n’étaient que de la chair à pâté. Le premier prédateur qui passait ici, aurait droit à un banquet. Heureusement que nous étions tout de même là pour les aider.
Toutefois, je manquais de changer d’avis quand je vis approcher ce Xolon. Un vrai géant. Telbara accueillait toutes les races intelligentes du continent, mais voir arriver un colosse avec une longue trompe au beau milieu d’un village essentiellement occupé par des humains faisait bizarre. Et c’était encore bien plus étrange, d’entendre le xolon à pagne s’adresser à moi, disant qu’on devait se connaître. Je soulevais un sourcille, ne voyant pas trop de quoi, il me parlait. Les hommes éléphants étaient rare, mais ça bouille ne me disait rien.
"Euh possible… T’es qui déjà ?"
Voulant trouver un indice sur son identité, j’aperçu l’insigne de la guilde des guerriers de Telbara sur lui. Et d’un coup, tout me vint à l’esprit comme par magie. Le doute, la suspicion que j’eus en le voyant s’approcher de nous, s’évanouissait à la seule vie de ce symbole. Je ne pus m’empêcher de lâcher un grand souffle de soulagement. Pauvre Chaya, elle risquait d’être partiellement oublier à cause de cette rencontre.
"Mais t’es de la guilde toi aussi ?! Je crois me souvenir de toi dans le couloir y’a peu. Qu’est-ce que tu fiches ici ? T’es la pour les goules aussi ?"
Qu’on se connaisse depuis longtemps ou non, se savoir membre d’une même guilde aidait justement à la socialisation. Une forme à la fois de respect et de confiance s’installait. On était tous plus ou moins des frères d’armes, on se battait pour presque les mêmes raisons et souvent côtes à côtes. Un peu comme une grande famille en soit, même si des tensions pouvaient exister. Mais croiser un autre membre dans un coin aussi perdu et potentiellement dangereux faisait plaisir. Cependant, oubliant vite ce moment d’égarement, je me rappelais de Chaya et ne voulus pas la laisser de côté. Après tout, c’était elle ma sœur d’arme du moment, même si elle n’était membre de la guilde.
"Oh fait, je te présente Chaya. On est là pour le problème du village, si tu voie ce que je veux dire."
Astorok Cornes de Fer- Champion
- Race : Minotaure
Re: Une première collaboration
- "T'en fait pas l'ami ! On lui dira deux mots à la mort et à ses mignons !"
Chaya et Astorok sortirent du lieu saint plutôt fières de leur initiative ou ... Interrogatoire presque forcé. Ils avaient déjà quelques indices en poche : La position du cimetière et le tas de morts caché derrière l'église par le prêtre et dont l'odeur maussade s'évacuait dans tout le village. Une bonne partie des habitants y été passés, ce n'était pas vraiment une bonne nouvelle mais Chaya trottait presque, elle avait réussit à faire quelque chose d'utile, elle n'était pas si nul que ça.
Soudain et alors qu'elle avait le regard ailleurs, une masse d'ombre la recouvrit presque entièrement, elle sentit le sol frétiller sous ses pieds, ce qui hérissa les poils de sa longue queue. Astorok fit halte et Chaya leva la tête sur un individu immense à ses yeux. Celui ci était même plus grand que le minotaure ! La bouche de la tigraine s'entrouvrit d'étonnement tout en restant muette. Un nez trop long.... Des oreilles larges qui pouvaient presque la protéger des rayons du soleil ... Il s'agissait bien d'un xolon !
La tigraine en avait déjà aperçut bien qu'ils étaient rare. Elle s'en rappelait encore : Une nuit d'hiver à ses six ans, alors qu'elle était assise contre un tronc d'arbre prés de son frère qui lui racontait des histoires extraordinaires autour d'un feu. Ce soir là, Onyx lui avait compté une histoire qui faisait peur. Un Xolon devait se promener au même instant dans la forêt et son ombre immense fut projetée contre les arbres alentours. Chaya avait eu très peur que ce soit l'un des monstres décrits par son frère, elle avait crié et s'était enfuit pour se cacher :
–" Excusez-moi, bonjour... Nous nous sommes déjà croisés, il me semble ?"
Bien qu'il était très grand, la tigraine ne ressentait aucune méchanceté, de plus, il parlait convenablement et semblait connaître son ami Astorok. Chaya venait de comprendre qu'un Xolon n'était pas forcément un monstre et d'ailleurs, elle gardait le regard fixé sur sa trompe pendant que les deux géants se retrouvaient : Comment ça marchait ? Qu'en faisait-il ? Était-ce son moyen de reproduction ? Un moyen de se gratter le dos ? De manger ? De boire ?
C'est Astorok qui la tira de ses réflexions existentielles :
- "Oh fait, je te présente Chaya. On est là pour le problème du village, si tu voie ce que je veux dire."
Chaya lança un bref regard vers le minotaure constatant par ce qu'il dégageait qu'il semblait plus heureux maintenant, plus à l'aise, confiant. Alors la tigraine l'était aussi ! Elle se tourna vers le xolon en le détaillant avec intérêt :
- Xolon grand et fort, venir avec moi et Astourok tuer goules. Fit-elle comme ci s'était évident une fois encore .
Chaya était déterminée quant à se débarrasser de tout ce mal. Bien sûr, elle n'avait jamais tuer de goules mais il était évident pour elle qu'à trois et surtout qu'accompagnée d'une paire de gros bras, ils avaient toutes les chances de leur côté ...
Chaya et Astorok sortirent du lieu saint plutôt fières de leur initiative ou ... Interrogatoire presque forcé. Ils avaient déjà quelques indices en poche : La position du cimetière et le tas de morts caché derrière l'église par le prêtre et dont l'odeur maussade s'évacuait dans tout le village. Une bonne partie des habitants y été passés, ce n'était pas vraiment une bonne nouvelle mais Chaya trottait presque, elle avait réussit à faire quelque chose d'utile, elle n'était pas si nul que ça.
Soudain et alors qu'elle avait le regard ailleurs, une masse d'ombre la recouvrit presque entièrement, elle sentit le sol frétiller sous ses pieds, ce qui hérissa les poils de sa longue queue. Astorok fit halte et Chaya leva la tête sur un individu immense à ses yeux. Celui ci était même plus grand que le minotaure ! La bouche de la tigraine s'entrouvrit d'étonnement tout en restant muette. Un nez trop long.... Des oreilles larges qui pouvaient presque la protéger des rayons du soleil ... Il s'agissait bien d'un xolon !
La tigraine en avait déjà aperçut bien qu'ils étaient rare. Elle s'en rappelait encore : Une nuit d'hiver à ses six ans, alors qu'elle était assise contre un tronc d'arbre prés de son frère qui lui racontait des histoires extraordinaires autour d'un feu. Ce soir là, Onyx lui avait compté une histoire qui faisait peur. Un Xolon devait se promener au même instant dans la forêt et son ombre immense fut projetée contre les arbres alentours. Chaya avait eu très peur que ce soit l'un des monstres décrits par son frère, elle avait crié et s'était enfuit pour se cacher :
–" Excusez-moi, bonjour... Nous nous sommes déjà croisés, il me semble ?"
Bien qu'il était très grand, la tigraine ne ressentait aucune méchanceté, de plus, il parlait convenablement et semblait connaître son ami Astorok. Chaya venait de comprendre qu'un Xolon n'était pas forcément un monstre et d'ailleurs, elle gardait le regard fixé sur sa trompe pendant que les deux géants se retrouvaient : Comment ça marchait ? Qu'en faisait-il ? Était-ce son moyen de reproduction ? Un moyen de se gratter le dos ? De manger ? De boire ?
C'est Astorok qui la tira de ses réflexions existentielles :
- "Oh fait, je te présente Chaya. On est là pour le problème du village, si tu voie ce que je veux dire."
Chaya lança un bref regard vers le minotaure constatant par ce qu'il dégageait qu'il semblait plus heureux maintenant, plus à l'aise, confiant. Alors la tigraine l'était aussi ! Elle se tourna vers le xolon en le détaillant avec intérêt :
- Xolon grand et fort, venir avec moi et Astourok tuer goules. Fit-elle comme ci s'était évident une fois encore .
Chaya était déterminée quant à se débarrasser de tout ce mal. Bien sûr, elle n'avait jamais tuer de goules mais il était évident pour elle qu'à trois et surtout qu'accompagnée d'une paire de gros bras, ils avaient toutes les chances de leur côté ...
Chaya- Bon
- Race : Tigrain
Re: Une première collaboration
Le Minotaure ne reconnut pas Mo'tepeü, pas même de visage, en sachant que sa mémoire olfactive n'était certainement pas aussi pointue que celle d'un Xolon. Il lui demanda qui il était, d'un air interloqué, et alors que Mo'tepeü ouvrit la bouche pour décliner son identité, le Minotaure fit attention à la pièce de métal sur le devant de la ceinture qui maintenait son pagne : l'insigne de la Guilde des Guerriers de Telbara y était gravé.
ASTOROK – Mais t'es de la guilde toi aussi ?! Je crois me souvenir de toi dans le couloir y'a peu. Qu'est-ce que tu fiches ici ? T'es la pour les goules aussi ?
Ainsi que Mo'tepeü aurait pu s'en douter, le Minotaure Guerrier et la Tigraine étaient eux aussi présents pour éliminer le problème des goules. Peut-être qu'ils en savaient déjà plus que lui qui venait d'arriver sur place. Il hocha la tête.
MO'TEPEÜ – Oui.
Le Minotaure avait l'air soulagé, comme si la présence de Mo'tepeü pour une autre raison aurait été inquiétante. Ou bien il avait simplement eu peur de se trouver l'air bête en ne sachant pas qui était cette personne qui prétendait le reconnaître.
ASTOROK – Au fait, je te présente Chaya. On est là pour le problème du village, si tu vois ce que je veux dire.
Pour les goules, quoi... A moins qu'il y ait un sous-entendu tout autre que Mo'tepeü ne pouvait pas deviner par manque d'informations, il voyait forcément ce que le Minotaure voulait dire, puisqu'il venait de lui demander s'il était là pour ça.
MO'TEPEÜ – Je suis Mo'tepeü. Enchanté.
Mo'tepeü avait beau faire encore un grand usage de sa trompe quand il pouvait utiliser ses mains comme les autres races, il avait tout de même perdu le réflexe de l'utiliser pour saluer les gens – sauf les autres Xolons : il tendit donc le bras pour empoigner celui de son interlocuteur dont il réalisa qu'il avait présenté sa compagne de route sans s'être présenté lui-même. Il n'eut même pas besoin de demander puisque Chaya prit la parole :
CHAYA – Xolon grand et fort, venir avec moi et Astourok tuer goules.
Cette Tigraine n'avait pas qu'un accent : elle ne semblait pas bien maîtriser la langue commune. Mo'tepeü avait lui-même un accent prononcé quand il parlait, dont on pouvait s'imaginer qu'il ne disparaîtrait jamais, mais il savait parler couramment, seuls quelques mots de vocabulaire pouvaient lui manquer parfois, mais sa grammaire était correcte. Il tendit le bras à Chaya pour la saluer de même qu'il venait de le faire avec le Minotaure, à qui il s'adressa pour confirmer son nom :
MO'TEPEÜ – Astourok ? Maintenant je sais le nom qui va avec cette odeur et ce visage.
Puisqu'il venait de saluer Chaya, il en profita pour la renifler au passage. Il avait l'impression que la Tigraine typée lynx le détaillait de la tête aux pieds, tout en s'attardant plus sur sa trompe. Cette attitude laissa Mo'tepeü penser que c'était la première fois qu'elle rencontrait un Xolon. Elle devait même être en plein apprentissage de la langue. Elle avait grandi hors des villes, c'était une certitude.
MO'TEPEÜ – J'arrive juste dans le village. Vous savez sûrement plus de choses que moi. Vous pouvez me dire quoi ?
ASTOROK – Mais t'es de la guilde toi aussi ?! Je crois me souvenir de toi dans le couloir y'a peu. Qu'est-ce que tu fiches ici ? T'es la pour les goules aussi ?
Ainsi que Mo'tepeü aurait pu s'en douter, le Minotaure Guerrier et la Tigraine étaient eux aussi présents pour éliminer le problème des goules. Peut-être qu'ils en savaient déjà plus que lui qui venait d'arriver sur place. Il hocha la tête.
MO'TEPEÜ – Oui.
Le Minotaure avait l'air soulagé, comme si la présence de Mo'tepeü pour une autre raison aurait été inquiétante. Ou bien il avait simplement eu peur de se trouver l'air bête en ne sachant pas qui était cette personne qui prétendait le reconnaître.
ASTOROK – Au fait, je te présente Chaya. On est là pour le problème du village, si tu vois ce que je veux dire.
Pour les goules, quoi... A moins qu'il y ait un sous-entendu tout autre que Mo'tepeü ne pouvait pas deviner par manque d'informations, il voyait forcément ce que le Minotaure voulait dire, puisqu'il venait de lui demander s'il était là pour ça.
MO'TEPEÜ – Je suis Mo'tepeü. Enchanté.
Mo'tepeü avait beau faire encore un grand usage de sa trompe quand il pouvait utiliser ses mains comme les autres races, il avait tout de même perdu le réflexe de l'utiliser pour saluer les gens – sauf les autres Xolons : il tendit donc le bras pour empoigner celui de son interlocuteur dont il réalisa qu'il avait présenté sa compagne de route sans s'être présenté lui-même. Il n'eut même pas besoin de demander puisque Chaya prit la parole :
CHAYA – Xolon grand et fort, venir avec moi et Astourok tuer goules.
Cette Tigraine n'avait pas qu'un accent : elle ne semblait pas bien maîtriser la langue commune. Mo'tepeü avait lui-même un accent prononcé quand il parlait, dont on pouvait s'imaginer qu'il ne disparaîtrait jamais, mais il savait parler couramment, seuls quelques mots de vocabulaire pouvaient lui manquer parfois, mais sa grammaire était correcte. Il tendit le bras à Chaya pour la saluer de même qu'il venait de le faire avec le Minotaure, à qui il s'adressa pour confirmer son nom :
MO'TEPEÜ – Astourok ? Maintenant je sais le nom qui va avec cette odeur et ce visage.
Puisqu'il venait de saluer Chaya, il en profita pour la renifler au passage. Il avait l'impression que la Tigraine typée lynx le détaillait de la tête aux pieds, tout en s'attardant plus sur sa trompe. Cette attitude laissa Mo'tepeü penser que c'était la première fois qu'elle rencontrait un Xolon. Elle devait même être en plein apprentissage de la langue. Elle avait grandi hors des villes, c'était une certitude.
MO'TEPEÜ – J'arrive juste dans le village. Vous savez sûrement plus de choses que moi. Vous pouvez me dire quoi ?
Mo'tepeü- Bon
- Race : Xolon
Re: Une première collaboration
Tout était parfait non ? Nous voici donc trois à partir mettre en pièces des monstres décharnés. Cette quête prenait peu à peu une tournure intéressante. Dire que nous le devions à ce vieux gros chat louche. D’ailleurs, je me demandais bien ce qui a bien put lui arriver. Je suis sûr qu’il s’est trouvé un moyen pour fausser compagnie à ceux voulant régler leurs comptes à l’auberge. De toute façon, je m’en moquais pas mal en fin de compte, je ne l’aimais pas. Mais tout de même, c’était lui qui avait provoqué cette histoire. Il a permis à ce que Chaya et moi-même partions à l’aventure et qu’en route, nous rencontrions ce valeureux Xolon. Toutefois, je ne pus m’empêcher de grincer des dents, quand j’entendis ce dernier écorcher mon nom, répétant bêtement l’accent de la femme-chat.
"C’est Astorok, pas Astourok."
Chaya, je lui pardonnais son défaut de langage, car elle semblait avoir encore du mal avec la langue commune. Mais Mo’tepeü lui, savait très bien s’exprimer, exprimant cette langue brillamment. Donc il n’avait aucune raison de se tromper sur mon nom. L’incident étant réglé, nous pouvions donc passer aux choses sérieuses. Car ces goules n’allaient sans doute pas nous attendre toute la journée. Et si Mo’tepeü désirait nous accompagner, il se devait d’être dans le secret des dieux. Moi-même au début, j’exigeais des précisions sur cette quête au début, alors je ne voyais aucune raison pour laquelle le guerrier xolon n’en mériterait tout autant. Ce fut donc avec naturel que je lui exposasse ce que nous savions déjà.
"T’as peut-être vue que tout est mort ici non ? T’as un tas de cadavre juste derrière l’église car leur cimetière est plein. Mais on compte s’y rendre car c’est là que c’est horreurs se cachent d’ordinaire. D’après le religieux, c’est vers le sud Est à l'orée de la forêt, comme il dit."
J’aurais aimé en dire un peu plus, malheureusement, je me sentais à cours d’informations, car j’aimerais en avoir un peu plus justement. Tout ce qui concernait les goules, je le savais grâce aux rumeurs, Ouïe dire, etc. Je n’eus jamais l’occasion d’en étudier, ou de parler avec un érudit sur le sujet, comme si l’occasion allait se manifester. Ce serait alors stupide d’aller affronter des monstres connus à travers les fables. Pourtant, je n’étais pas stupide, je savais bien que chaque légende, avait un fond de vérité. Si on regroupait toutes les versions, on notait des points communs, qui souvent, reflétaient des détails véridiques. Et de toute manière, les règles pour combattre et survivre restait les mêmes. C’est-à-dire, ne pas se faire toucher et frapper pour survivre. Chaque adversaire avait un point faible. Si le métal de nos armes ne pouvait avoir raison d’eux, nous trouverions un autre moyen pour renvoyer ces choses dans leur monde.
Tiens justement, je devrais peut-être me procurer un de ces bouquin, ou m’en faire un sur lequel, je noterais tous les détails connus des adversaires et créatures sauvages ou magiques rencontrer. Leur description physique, ainsi que leurs points faibles. Cela pourrait mettre fort utile dans l’avenir, à moi, mais aussi à d’autres. J’en profiterais aussi pour ajouter dessus… A non suis-je bête j’oubliais, je ne savais ni lire ni écrire. Tant pis.
"C’est Astorok, pas Astourok."
Chaya, je lui pardonnais son défaut de langage, car elle semblait avoir encore du mal avec la langue commune. Mais Mo’tepeü lui, savait très bien s’exprimer, exprimant cette langue brillamment. Donc il n’avait aucune raison de se tromper sur mon nom. L’incident étant réglé, nous pouvions donc passer aux choses sérieuses. Car ces goules n’allaient sans doute pas nous attendre toute la journée. Et si Mo’tepeü désirait nous accompagner, il se devait d’être dans le secret des dieux. Moi-même au début, j’exigeais des précisions sur cette quête au début, alors je ne voyais aucune raison pour laquelle le guerrier xolon n’en mériterait tout autant. Ce fut donc avec naturel que je lui exposasse ce que nous savions déjà.
"T’as peut-être vue que tout est mort ici non ? T’as un tas de cadavre juste derrière l’église car leur cimetière est plein. Mais on compte s’y rendre car c’est là que c’est horreurs se cachent d’ordinaire. D’après le religieux, c’est vers le sud Est à l'orée de la forêt, comme il dit."
J’aurais aimé en dire un peu plus, malheureusement, je me sentais à cours d’informations, car j’aimerais en avoir un peu plus justement. Tout ce qui concernait les goules, je le savais grâce aux rumeurs, Ouïe dire, etc. Je n’eus jamais l’occasion d’en étudier, ou de parler avec un érudit sur le sujet, comme si l’occasion allait se manifester. Ce serait alors stupide d’aller affronter des monstres connus à travers les fables. Pourtant, je n’étais pas stupide, je savais bien que chaque légende, avait un fond de vérité. Si on regroupait toutes les versions, on notait des points communs, qui souvent, reflétaient des détails véridiques. Et de toute manière, les règles pour combattre et survivre restait les mêmes. C’est-à-dire, ne pas se faire toucher et frapper pour survivre. Chaque adversaire avait un point faible. Si le métal de nos armes ne pouvait avoir raison d’eux, nous trouverions un autre moyen pour renvoyer ces choses dans leur monde.
Tiens justement, je devrais peut-être me procurer un de ces bouquin, ou m’en faire un sur lequel, je noterais tous les détails connus des adversaires et créatures sauvages ou magiques rencontrer. Leur description physique, ainsi que leurs points faibles. Cela pourrait mettre fort utile dans l’avenir, à moi, mais aussi à d’autres. J’en profiterais aussi pour ajouter dessus… A non suis-je bête j’oubliais, je ne savais ni lire ni écrire. Tant pis.
Astorok Cornes de Fer- Champion
- Race : Minotaure
Re: Une première collaboration
Chaya hésita un instant, plongea son regard pétillant dans ceux de Mo'tepeü puis finit par lui prendre le bras pour le secouer légèrement. Elle savait et elle l'avait pratiqué de nombreuse fois, notamment en observant un ami tigrain : Pour se saluer correctement, il fallait se serrer la main ou le bras dans ce cas ci.
Quant à Astorok, il grinçait des dents, dérangé par le fait que ses deux nouveaux compagnons ne cessent de faire des erreurs sur son prénom. La tigraine dévia son regard quelque peu gênée par la remarque du minotaure qui ne lui était pourtant pas adressée.
Les deux mâles semblaient prêt. Chaya tourna donc les talons en direction du sud Est. Elle commença à trottiner pour ouvrir la marche pensant que la mission avait déjà bien débutée : Avec l'aide d'Astorok, elle avait pu trouver le village, le hasard firent qu'ils croisèrent le xolon sur leur chemin, et enfin, ils avaient une destination précise. Il ne restait qu'à se préparer à rencontrer ces fameuses goules. D'ailleurs, elle n'en avait jamais croisé. Il devait sûrement être question d'un groupe en vu des dégâts sur le village et ce n'était pas franchement une bonne nouvelle, bien qu'ils étaient trois ...
La tigraine se rendit compte qu'elle allait un peu trop vite. Elle s'arrêta un instant afin que les deux autres puissent la rejoindre. D'après le minotaure, les goules étaient comme des morts-vivants très agressifs, avec de longues griffes. Chaya espérait qu'elles ne soient pas très rapides mais cet espoir paraissait mince. Elle tenta donc une question auprès de Mo'tepeü, essayant de ne pas écorcher son prénom :
- Mmm...Motepu, toi déjà tué goule ?
Le bout de sa queue se mit à frétiller, elle s'agaçait toute seule de ne pas être plus douée en langage. Elle avait remarqué que la plupart du temps pour rester en contact avec un individu, il fallait beaucoup lui parler. Ou alors, plus elle saurait parler, plus les autres l'accepteraient ? Tout n'était pas vraiment au point de ce côté là .
Ils étaient sortit du bourg, le chemin de terre sèche s'engouffrait dans une plaine verdoyante dont les bords Est et Ouest étaient marqués par une frontière naturelle : La forêt.
Le soleil projetait ses rayons brûlants en plein sur les visages des aventuriers. Chaya se tourna une fois encore vers ses camarades, pointant du doigt le bosquet de l'Est :
- Nous arriver bientôt.
Quant à Astorok, il grinçait des dents, dérangé par le fait que ses deux nouveaux compagnons ne cessent de faire des erreurs sur son prénom. La tigraine dévia son regard quelque peu gênée par la remarque du minotaure qui ne lui était pourtant pas adressée.
Les deux mâles semblaient prêt. Chaya tourna donc les talons en direction du sud Est. Elle commença à trottiner pour ouvrir la marche pensant que la mission avait déjà bien débutée : Avec l'aide d'Astorok, elle avait pu trouver le village, le hasard firent qu'ils croisèrent le xolon sur leur chemin, et enfin, ils avaient une destination précise. Il ne restait qu'à se préparer à rencontrer ces fameuses goules. D'ailleurs, elle n'en avait jamais croisé. Il devait sûrement être question d'un groupe en vu des dégâts sur le village et ce n'était pas franchement une bonne nouvelle, bien qu'ils étaient trois ...
La tigraine se rendit compte qu'elle allait un peu trop vite. Elle s'arrêta un instant afin que les deux autres puissent la rejoindre. D'après le minotaure, les goules étaient comme des morts-vivants très agressifs, avec de longues griffes. Chaya espérait qu'elles ne soient pas très rapides mais cet espoir paraissait mince. Elle tenta donc une question auprès de Mo'tepeü, essayant de ne pas écorcher son prénom :
- Mmm...Motepu, toi déjà tué goule ?
Le bout de sa queue se mit à frétiller, elle s'agaçait toute seule de ne pas être plus douée en langage. Elle avait remarqué que la plupart du temps pour rester en contact avec un individu, il fallait beaucoup lui parler. Ou alors, plus elle saurait parler, plus les autres l'accepteraient ? Tout n'était pas vraiment au point de ce côté là .
Ils étaient sortit du bourg, le chemin de terre sèche s'engouffrait dans une plaine verdoyante dont les bords Est et Ouest étaient marqués par une frontière naturelle : La forêt.
Le soleil projetait ses rayons brûlants en plein sur les visages des aventuriers. Chaya se tourna une fois encore vers ses camarades, pointant du doigt le bosquet de l'Est :
- Nous arriver bientôt.
Chaya- Bon
- Race : Tigrain
Re: Une première collaboration
Le Minotaure corrigea la prononciation de son nom : Astorok, et non Astourok. Il ne s'était pas présenté lui-même et Mo'tepeü avait donc appris le nom de ce Minotaure de la bouche de Chaya, donc de quelqu'un qui ne s'exprimait pas très bien et était susceptible d'écorcher facilement les noms des gens. Il y avait donc fort à parier qu'elle écorcherait celui de Mo'tepeü. Ce dernier, en tout cas, avait beau avoir un accent, il n'avait pas de difficulté à prononcer “Astorok” plutôt que “Astourok”, et ne devait donc cette erreur qu'à une information reçue de la mauvaise personne. Il ferait donc bien attention, malgré son accent, de prononcer correctement le nom de son confrère de la Guilde des Guerriers, pour ne pas l'irriter.
Petit conseil Astorok : la prochaine fois, présente-toi toi-même, au lieu de te laisser présenter par quelqu'un qui ne sait pas bien prononcer ton nom.
Une petite pensée que Mo'tepeü garda pour lui car ça n'avait aucun intérêt de la prononcer.
ASTOROK – T’as peut-être vue que tout est mort ici, non ? T’as un tas de cadavre juste derrière l’église car leur cimetière est plein. Mais on compte s’y rendre car c’est là que c’est horreurs se cachent d’ordinaire. D’après le religieux, c’est vers le sud-est à l'orée de la forêt, comme il dit.
Mo'tepeü hocha la tête.
MO'TEPEÜ – Merci. Je vous suis, allons éliminer ces goules.
Mo'tepeü tapa son poing dans la paume et adressa un sourire complice à son confrère de la Guilde des Guerriers. Chaya, pleine d'entrain visiblement, ouvrit la marche en direction du cimetière au sud-est de la forêt. La Tigraine typée lynx marchait à bonne allure, et le Xolon, beaucoup plus lent, dut presser le pas pour ne pas se faire semer. Chaya devait être habituée à marcher à ce rythme avec le Minotaure qui, lui, était capable de marcher vite, mais elle finit par se rendre compte que le Xolon allait la ralentir si vraiment c'était sa vitesse de pas habituelle.
CHAYA – Mmm... Motepu, toi déjà tué goule ?
Mo'tepeü sourit gentiment, amusé d'entendre, comme il l'avait imaginé, Chaya écorcher son nom. Il ne chercha même pas à la reprendre, ne voulant pas risquer de la mettre mal à l'aise pour une faute qu'elle ne saurait sans doute pas corriger de toute façon. Si cela faisait longtemps qu'elle appelait Astorok avec une faute, il était vain d'espérer que le cas soit différent pour lui.
MO'TEPEÜ – Je ne crois pas.
Mo'tepeü n'avait affronté des morts-vivants que deux fois en trois ans depuis son arrivée sur le continent, et jamais sur son île natale. Il savait mal la variété qu'il pouvait exister chez les morts-vivants. Chaya indiqua qu'ils arrivaient bientôt au cimetière, alors que le soleil envoyait des rayons quelque peu aveuglants, trônant dans ce ciel immaculé. Mo'tepeü jugea pertinent de se renseigner avant d'arriver vraiment sur place :
MO'TEPEÜ – Que faut-il savoir sur les goules ? Elles ont des particularités, par rapport à d'autres morts-vivants ?
Petit conseil Astorok : la prochaine fois, présente-toi toi-même, au lieu de te laisser présenter par quelqu'un qui ne sait pas bien prononcer ton nom.
Une petite pensée que Mo'tepeü garda pour lui car ça n'avait aucun intérêt de la prononcer.
ASTOROK – T’as peut-être vue que tout est mort ici, non ? T’as un tas de cadavre juste derrière l’église car leur cimetière est plein. Mais on compte s’y rendre car c’est là que c’est horreurs se cachent d’ordinaire. D’après le religieux, c’est vers le sud-est à l'orée de la forêt, comme il dit.
Mo'tepeü hocha la tête.
MO'TEPEÜ – Merci. Je vous suis, allons éliminer ces goules.
Mo'tepeü tapa son poing dans la paume et adressa un sourire complice à son confrère de la Guilde des Guerriers. Chaya, pleine d'entrain visiblement, ouvrit la marche en direction du cimetière au sud-est de la forêt. La Tigraine typée lynx marchait à bonne allure, et le Xolon, beaucoup plus lent, dut presser le pas pour ne pas se faire semer. Chaya devait être habituée à marcher à ce rythme avec le Minotaure qui, lui, était capable de marcher vite, mais elle finit par se rendre compte que le Xolon allait la ralentir si vraiment c'était sa vitesse de pas habituelle.
CHAYA – Mmm... Motepu, toi déjà tué goule ?
Mo'tepeü sourit gentiment, amusé d'entendre, comme il l'avait imaginé, Chaya écorcher son nom. Il ne chercha même pas à la reprendre, ne voulant pas risquer de la mettre mal à l'aise pour une faute qu'elle ne saurait sans doute pas corriger de toute façon. Si cela faisait longtemps qu'elle appelait Astorok avec une faute, il était vain d'espérer que le cas soit différent pour lui.
MO'TEPEÜ – Je ne crois pas.
Mo'tepeü n'avait affronté des morts-vivants que deux fois en trois ans depuis son arrivée sur le continent, et jamais sur son île natale. Il savait mal la variété qu'il pouvait exister chez les morts-vivants. Chaya indiqua qu'ils arrivaient bientôt au cimetière, alors que le soleil envoyait des rayons quelque peu aveuglants, trônant dans ce ciel immaculé. Mo'tepeü jugea pertinent de se renseigner avant d'arriver vraiment sur place :
MO'TEPEÜ – Que faut-il savoir sur les goules ? Elles ont des particularités, par rapport à d'autres morts-vivants ?
Mo'tepeü- Bon
- Race : Xolon
Re: Une première collaboration
Ainsi, nous reprenions la marche en direction de ce fichu cimetière et du repère de ces saletés. Là, mon esprit n’était plus que focalisé sur le combat, m’imaginant en train de réduire en charpie les monstres. D’ailleurs, je me demandais quel effet cela ferait si je me battais avec deux haches ? C’était dans mes compétences, je voulais dire que je m’étais déjà entraîner avec. Malheureusement, le peu d’argent que j’avais ne me permettait pas d’avoir une deuxième arme. Pourtant, j’économisais depuis un petit moment déjà, hélas la vie était si chère, mais je ne perdais pas espoir. Qui sait, peut-être qu’à la fin de cette aventure, nous reviendrons à la fois avec de la gloire et de la richesse. En tout cas, si on devait m’attribuer un défaut, c’était sûr que ce ne serait pas l’avarice ou la luxure. Car je savais me contenter du basique, ne cherchant pas à vivre dans un gros palais inutile.
Ma rêverie fut vite coupée quand j’entendis Chaya, écorcher le nom à son tour de Mo’te’peü. Je ne cacherais pas que cela me fit bien rire. Pas à m’éclater, car j’étouffais ce pouffement dans ma grosse gueule. Sans doute, pour ne gêner personne, mais cela resta visible que je trouvais cette situation marrante. Bienvenue au club mon frère. Ha ha ! Moment de détente terminé, nous arrivions finalement non loin du bosquet qui cachait nos ennemis. Mais avant de continuer plus loin, notre compagnon Xolon voulu en savoir plus sur ces horreurs. Cela aussi, c’était marrant. Nous voulions tous les trois combattre des goules, mais personne ne savait vraiment à quoi nous attendre. Étions-nous donc tous qu’une bande de fous ? Je pris un instant pour me remémorer le peu d’information que j’avais dans ma caboche.
"Je n’en ai jamais rencontrer. Alors aucune idée. Mais on m’a raconté que c’est plus vicieux qu’un zombi normal. Plus rapide, plus malin et attirer par la chair fraiche. Et plus moche aussi. Après, je ne peux faire que des suppositions, mais ce ne sera pas ça qui nous aidera."
Ben oui, imaginez que je me trompe en faisant une supposition. C’étaient nos vies qui furent en jeu là, on ne jouait pas aux cartes dans une taverne. Après, si ces choses pouvaient se faire découper avec ma hache, je n’en demandais pas plus. Et d’ailleurs, pendant que nous nous approchions des arbres, j’étais curieux de savoir comment se débrouiller notre ami Xolon. J’avais déjà questionné Chaya sur ça, savoir comment elle se débrouiller. Mais Mo’te’peü ? Si je devais justement faire des suppositions, je dirais qu’il se contentait d’écraser ses ennemis à coups-de-poing et sous ses pattes. Mais il était possible qu’il nous cachât quelques secrets de combat.
"Et toi alors mon ami ? C’est quoi ton style de combat ? Tu fais quoi avec quoi ?"
On pouvait dire que j’avais l’esprit ouvert. Car s’il me racontait qu’il possédait quelques dons prodigieux, je pourrais être impressionner. Enfin, s’il possédait oui ou non des pouvoirs. Sinon, il pouvait être doter d’une intelligence ou d’une force exceptionnelle. La seule chose, qui pouvait me déranger, ou plutôt m’inquiétait, c’était s’il se battait exclusivement à mains nues. Car ces goules, elles attaquaient aux corps à corps avec leurs griffes. Mais le Xolon semblait avoir la peau dure. En tout cas, il serait sans doute bon de prévenir de ce risque non ?
"En tout cas fais attention, on m’a raconté aussi que ces choses peuvent faire mal en découpant ta peau avec leurs griffes."
Astorok Cornes de Fer- Champion
- Race : Minotaure
Re: Une première collaboration
La fraîcheur caressa le poil de Chaya lorsqu’ils pénétrèrent dans la forêt. Un calme platonique avait marqué son règne. Pas un seul oiseau ne daignait chanter. L'odeur de décomposition qui les accompagnait depuis le village était toujours présente.
Ni Astorok, ni Mo’te’peü ne savaient comment vaincre une goule cependant, ils avaient déjà quelques indices sur leur agressivité. La tigraine se posait encore quelques questions à ce sujet : Ces créatures étaient plutôt solitaires ou vivaient en groupe ? Où se cachaient-elles en général ?
Chaya sortit son couteau de chasse de son fourreau tout en avançant avec précaution, elle était toujours devant, reniflant l'air dans laquelle ils s'étaient plongés. Mis à part les animaux qui devaient certainement se terrer et qu'elle ressentait, il n'y avait pas d'autres énergies si elle ne comptait pas celles de ses compagnons.
Elle continua donc de s'enfoncer entre les hauts arbres et la verdure abondante, elle n'avait pas sortit un mot depuis qu'ils avaient mit les pieds dans cet endroit. A vrai dire, elle se sentait tendue, crispée par le moindre bruit qu'elle entendait, elle allait combattre un ennemi qu'elle connaissait à peine, ce n'était pas très réjouissant mais ce n'était pas la première fois non plus.
Puis soudain, elle s'arrêta. Un chemin de terre se proposait à leurs jambes d'aventuriers. S'était certainement une piste qui les ménerait à ce fameux cimetière. Cette théorie semblait se confirmer quand on y voyait la végétation morte qui le bordait. Chaya se tourna donc vers ses camarades :
- Ici être bon chemin ?
Ni Astorok, ni Mo’te’peü ne savaient comment vaincre une goule cependant, ils avaient déjà quelques indices sur leur agressivité. La tigraine se posait encore quelques questions à ce sujet : Ces créatures étaient plutôt solitaires ou vivaient en groupe ? Où se cachaient-elles en général ?
Chaya sortit son couteau de chasse de son fourreau tout en avançant avec précaution, elle était toujours devant, reniflant l'air dans laquelle ils s'étaient plongés. Mis à part les animaux qui devaient certainement se terrer et qu'elle ressentait, il n'y avait pas d'autres énergies si elle ne comptait pas celles de ses compagnons.
Elle continua donc de s'enfoncer entre les hauts arbres et la verdure abondante, elle n'avait pas sortit un mot depuis qu'ils avaient mit les pieds dans cet endroit. A vrai dire, elle se sentait tendue, crispée par le moindre bruit qu'elle entendait, elle allait combattre un ennemi qu'elle connaissait à peine, ce n'était pas très réjouissant mais ce n'était pas la première fois non plus.
Puis soudain, elle s'arrêta. Un chemin de terre se proposait à leurs jambes d'aventuriers. S'était certainement une piste qui les ménerait à ce fameux cimetière. Cette théorie semblait se confirmer quand on y voyait la végétation morte qui le bordait. Chaya se tourna donc vers ses camarades :
- Ici être bon chemin ?
Chaya- Bon
- Race : Tigrain
Re: Une première collaboration
ASTOROK – Je n'en ai jamais rencontré. Alors aucune idée. Mais on m'a raconté que c'est plus vicieux qu'un zombi normal. Plus rapide, plus malin et attiré par la chair fraîche. Et plus moche aussi.
Plus moche qu'un zombi ?! Mo'tepeü fut curieux de voir par lui-même ce qu'Astorok voulait dire. Quant au fait qu'elles fussent attirées par la chair fraîche, n'était-ce pas le cas de tous les morts-vivants ? Encore une fois, Mo'tepeü avait des lacunes sur le sujet, et ne pouvait se fier qu'aux racontars. Aussi pensait-il que tous les morts-vivants aimaient déchiqueter les vivants et les dévorer tout crus. Toujours rien doncx qui ne lui permît de différencier une goule d'un zombi. La seule information sur ce point, pouvant éventuellement être pertinente : les goules étaient plus rapides. Bon. Mo'tepeü se contenta de ça.
ASTOROK – Et toi alors mon ami ? C'est quoi ton style de combat ? Tu fais quoi avec quoi ?
Derrière cette question, il fallait sans doute entendre l'étonnement d'Astorok ne voir le Guerrier Xolon ne porter aucune arme sur lui. Dans la plupart des situations, Mo'tepeü savait être redoutable sans arme. Il avait certes le désavantage de l'allonge face à quelqu'un maniant l'épée ou l'hast, mais sa technique consistait généralement à charger pour percer la défense de l'ennemi en négligeant la sienne, misant sur ses capacités d'encaissement, sur l'épaisseur de sa peau et sur son don de régénération. Mo'tepeü plongea son regard dans celui d'Astorok, frappa un poing contre la paume, leva une jambe, écrasa son gros pied lourdement au sol, puis fit pareil avec l'autre jambe.
MO'TEPEÜ – Je suis un lutteur-né. Je rentre dans mes adversaires et je les mets au sol sans leur permettre de se relever. Après cette mission, je voudrais te défier, Astorok.
L'idée même de se mesurer à un Minotaure comme Astorok excitait Mo'tepeü. Mais la mission d'abord. Les goules seraient les premiers êtres sur lesquels le Xolon allait taper. Il prit note de l'avertissement d'Astorok : les goules aimaient venir au contact pour déchirer la peau avec leurs griffes. C'était parfait : elles n'auraient même pas l'avantage de l'allonge. En revanche, Mo'tepeü s'inquiétait sur l'infection des plaies que les griffes de ces morts-vivants pouvaient causer.
Les trois aventuriers s'arrêtèrent devant un chemin de terre particulièrement désolé. Plus aucune végétation ne survivait aux abords. Mo'tepeü se mit à genoux, et sa trompe se promena pour humer la terre du chemin et les herbes mortes autour. Il ne put retenir une grimace. Chaya se demandait s'ils étaient sur le bon chemin... Mo'tepeü se releva.
MO'TEPEÜ – Je suis sûr que oui.
Plus moche qu'un zombi ?! Mo'tepeü fut curieux de voir par lui-même ce qu'Astorok voulait dire. Quant au fait qu'elles fussent attirées par la chair fraîche, n'était-ce pas le cas de tous les morts-vivants ? Encore une fois, Mo'tepeü avait des lacunes sur le sujet, et ne pouvait se fier qu'aux racontars. Aussi pensait-il que tous les morts-vivants aimaient déchiqueter les vivants et les dévorer tout crus. Toujours rien doncx qui ne lui permît de différencier une goule d'un zombi. La seule information sur ce point, pouvant éventuellement être pertinente : les goules étaient plus rapides. Bon. Mo'tepeü se contenta de ça.
ASTOROK – Et toi alors mon ami ? C'est quoi ton style de combat ? Tu fais quoi avec quoi ?
Derrière cette question, il fallait sans doute entendre l'étonnement d'Astorok ne voir le Guerrier Xolon ne porter aucune arme sur lui. Dans la plupart des situations, Mo'tepeü savait être redoutable sans arme. Il avait certes le désavantage de l'allonge face à quelqu'un maniant l'épée ou l'hast, mais sa technique consistait généralement à charger pour percer la défense de l'ennemi en négligeant la sienne, misant sur ses capacités d'encaissement, sur l'épaisseur de sa peau et sur son don de régénération. Mo'tepeü plongea son regard dans celui d'Astorok, frappa un poing contre la paume, leva une jambe, écrasa son gros pied lourdement au sol, puis fit pareil avec l'autre jambe.
MO'TEPEÜ – Je suis un lutteur-né. Je rentre dans mes adversaires et je les mets au sol sans leur permettre de se relever. Après cette mission, je voudrais te défier, Astorok.
L'idée même de se mesurer à un Minotaure comme Astorok excitait Mo'tepeü. Mais la mission d'abord. Les goules seraient les premiers êtres sur lesquels le Xolon allait taper. Il prit note de l'avertissement d'Astorok : les goules aimaient venir au contact pour déchirer la peau avec leurs griffes. C'était parfait : elles n'auraient même pas l'avantage de l'allonge. En revanche, Mo'tepeü s'inquiétait sur l'infection des plaies que les griffes de ces morts-vivants pouvaient causer.
Les trois aventuriers s'arrêtèrent devant un chemin de terre particulièrement désolé. Plus aucune végétation ne survivait aux abords. Mo'tepeü se mit à genoux, et sa trompe se promena pour humer la terre du chemin et les herbes mortes autour. Il ne put retenir une grimace. Chaya se demandait s'ils étaient sur le bon chemin... Mo'tepeü se releva.
MO'TEPEÜ – Je suis sûr que oui.
Mo'tepeü- Bon
- Race : Xolon
Re: Une première collaboration
J’attendais donc ma réponse, étant des plus curieux de connaître le secret de combat du xolon. Ce fut alors que ce dernier exécuta une bien curieuse danse, frappant entre ses mains et manquant de faire trembler la terre sous ses pas. Il se définissait comme un lutteur né, une sorte de berserk ou de bélier de siège vivant, enfin, c’était comme ça que je l’imaginais d’après ce qu’il me disait de sa méthode de combat. Niveau taille, nous n’étions pas si différents, mais écrasant le sol sous ses pieds d’éléphant, avait de quoi impressionner. J’imaginais bien durant un combat, juste après avoir chargé, Mo'tepeü écraser le crâne de ses adversaires pour que plus jamais ils ne se relèveraient. J’aimais ça, et j’aimais encore plus, quand le guerrier xolon me confia son envie de se mesurer à moi par la suite.
"Haha ! Oui avec plaisir ! Et quand tu veux !" Répondais-je en jouant avec mes propres poings, les entrechoquant l’un contre l’autre.
Le programme étant fait, nous pouvions reprendre notre route. À peine sortions-nous de ce village, que déjà l’odeur et la vision de la mort étaient présentes. Une goule pouvait provoquer tout ça ? Personnellement, je dirais que ceci, était l’œuvre d’une malédiction, ou d’une maladie très puissante. Ou bien, ces mochetés avaient la chaire aussi pourrie voir plus qu’un zombi classique, qu’elles contamineraient tout ce qui les entouraient. Si la périphérie du village ressemblait donc à cela, à quoi pouvait bien ressembler alors le cimetière. Chaya et Mo'tepeü semblaient d’accord pour dire que nous étions sur la bonne route. En même temps, on n’en voyait pas quarante des chemins.
Durant tout notre parcours, je maintenais fermement ma hache. Au moindre son suspect ou signe hostile, je fendrais l’air avec mon arme pour fracasser le crâne d’une goule. Avais-je donc bien peur à ce moment-là ? Je pouvais être intrépide, mais pas idiot. Il m’était facile de m’imaginais découper ces monstres comme de paille avec une faucille. Mais je savais que mon manque de connaissance de ces abominations, pouvaient me couter chère. Donc, manquant d’expérience, le mieux serait de rester sur mes gardes et ne pas oublier que je pouvais aussi, y laisser la vie. Donc, nous traversions une nature morte, frapper par un mal sans doute magique, ou quelque chose s’y approchant, avant d’arriver à destination.
"Et voici le cimetière je suppose."
Mon séjour à Telbara, m’avait habitué à autres choses. Je me souvenais des tombeaux de pierre, érigés sur la surface du sol. Là, ce n’était que de la terre retourné, formant des rectangles de taille humaine, avec soit un bout de bois ou une pierre à sa tête. Cela me rappelait les rites standards d’enterrements chez les minotaures. Mais dans ma famille, nous avions des coutumes légèrement différentes. Normal, étant une des rares familles de minotaure s’étant plus ou moins sédentariser. Bref, je fis un rapide tour près des tombes, et m’agenouilla près de l’une d’elle pour mieux l’examiner.
"Aucune trace des goules. Mais certaines tombes ici ont étaient creuser. Et on dirait que ce sacrilège est récent."
"Haha ! Oui avec plaisir ! Et quand tu veux !" Répondais-je en jouant avec mes propres poings, les entrechoquant l’un contre l’autre.
Le programme étant fait, nous pouvions reprendre notre route. À peine sortions-nous de ce village, que déjà l’odeur et la vision de la mort étaient présentes. Une goule pouvait provoquer tout ça ? Personnellement, je dirais que ceci, était l’œuvre d’une malédiction, ou d’une maladie très puissante. Ou bien, ces mochetés avaient la chaire aussi pourrie voir plus qu’un zombi classique, qu’elles contamineraient tout ce qui les entouraient. Si la périphérie du village ressemblait donc à cela, à quoi pouvait bien ressembler alors le cimetière. Chaya et Mo'tepeü semblaient d’accord pour dire que nous étions sur la bonne route. En même temps, on n’en voyait pas quarante des chemins.
Durant tout notre parcours, je maintenais fermement ma hache. Au moindre son suspect ou signe hostile, je fendrais l’air avec mon arme pour fracasser le crâne d’une goule. Avais-je donc bien peur à ce moment-là ? Je pouvais être intrépide, mais pas idiot. Il m’était facile de m’imaginais découper ces monstres comme de paille avec une faucille. Mais je savais que mon manque de connaissance de ces abominations, pouvaient me couter chère. Donc, manquant d’expérience, le mieux serait de rester sur mes gardes et ne pas oublier que je pouvais aussi, y laisser la vie. Donc, nous traversions une nature morte, frapper par un mal sans doute magique, ou quelque chose s’y approchant, avant d’arriver à destination.
"Et voici le cimetière je suppose."
Mon séjour à Telbara, m’avait habitué à autres choses. Je me souvenais des tombeaux de pierre, érigés sur la surface du sol. Là, ce n’était que de la terre retourné, formant des rectangles de taille humaine, avec soit un bout de bois ou une pierre à sa tête. Cela me rappelait les rites standards d’enterrements chez les minotaures. Mais dans ma famille, nous avions des coutumes légèrement différentes. Normal, étant une des rares familles de minotaure s’étant plus ou moins sédentariser. Bref, je fis un rapide tour près des tombes, et m’agenouilla près de l’une d’elle pour mieux l’examiner.
"Aucune trace des goules. Mais certaines tombes ici ont étaient creuser. Et on dirait que ce sacrilège est récent."
Astorok Cornes de Fer- Champion
- Race : Minotaure
Re: Une première collaboration
Le cimetière n'était pas très grand, après tout, il était destiné au petit village. Les trois aventuriers avaient pu le remarquer : Les tombes avaient été déterrées. Il n'y avait plus un corps mais l'odeur pestilentielle résidait toujours dans l'environnement. Cependant ... avaient-ils seulement sentit la présence d'une énergie humaine ?
Chaya faisait le tour des tombes, maintenant son couteau fermement, son regard évaluait les alentours en quête du moindre indice. Pourquoi les goules n'étaient pas présentes ? Elle posa ses yeux clairs sur ses compagnons qui inspectaient eux aussi les environs et remarqua enfin une silhouette dissimulée derrière un arbre. La tigraine renifla l'air : peur, sueur, détermination, curiosité, espoir... Étrange.
Chaya banda son arc avec rapidité et tira une flèche derrière ses amis, celle ci se planta dans le tronc où s'était cachée l'espion. Le prêtre lâcha un petit cri de surprise avant de se montrer, mains sur la tête. La tigraine l'avait toujours dans son viseur. Pourquoi les suivre ? Ce fut la première question qui apparut dans son esprit, ils n'eurent pas besoin de la lui poser :
- Je voulais m'assurer que vous étiez toujours en vie !
Chaya ne baissa pas son arme pour autant, même s'il tremblait de terreur, un autre sentiment l'empêchait de le croire :
- Je ... je veux m'assurer que vous trouviez ses monstres ... Je ne veux plus que d'autres innocents meurent ... Poursuivit-il en mettant ses mains en évidence.
Avait-il conscience du danger ? Chaya semblait le percevoir dans ses émotions, s'était le cas. Cet homme avait été terrorisé lors de sa première rencontre avec elle et Astorok et maintenant, voilà qu'il les suivait, cet humain était très courageux. Elle lança un regard interrogateur vers ses compagnons : Devait-elle baisser sa garde ? :
- Laissez moi vous aider ... Je sais où se trouve ses monstres, je peux vous y conduire.
Chaya faisait le tour des tombes, maintenant son couteau fermement, son regard évaluait les alentours en quête du moindre indice. Pourquoi les goules n'étaient pas présentes ? Elle posa ses yeux clairs sur ses compagnons qui inspectaient eux aussi les environs et remarqua enfin une silhouette dissimulée derrière un arbre. La tigraine renifla l'air : peur, sueur, détermination, curiosité, espoir... Étrange.
Chaya banda son arc avec rapidité et tira une flèche derrière ses amis, celle ci se planta dans le tronc où s'était cachée l'espion. Le prêtre lâcha un petit cri de surprise avant de se montrer, mains sur la tête. La tigraine l'avait toujours dans son viseur. Pourquoi les suivre ? Ce fut la première question qui apparut dans son esprit, ils n'eurent pas besoin de la lui poser :
- Je voulais m'assurer que vous étiez toujours en vie !
Chaya ne baissa pas son arme pour autant, même s'il tremblait de terreur, un autre sentiment l'empêchait de le croire :
- Je ... je veux m'assurer que vous trouviez ses monstres ... Je ne veux plus que d'autres innocents meurent ... Poursuivit-il en mettant ses mains en évidence.
Avait-il conscience du danger ? Chaya semblait le percevoir dans ses émotions, s'était le cas. Cet homme avait été terrorisé lors de sa première rencontre avec elle et Astorok et maintenant, voilà qu'il les suivait, cet humain était très courageux. Elle lança un regard interrogateur vers ses compagnons : Devait-elle baisser sa garde ? :
- Laissez moi vous aider ... Je sais où se trouve ses monstres, je peux vous y conduire.
Chaya- Bon
- Race : Tigrain
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