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Orora [Halfeline / Voleuse]

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Orora [Halfeline / Voleuse] Empty Orora [Halfeline / Voleuse]

Message  Athyl Ven 24 Nov 2017 - 8:12

Nom de votre personnage : Ôrora

Age de votre personnage : 50 ans

Race : Halfelin

Classe : Voleur

Arme : Lame courte placée entre le cuir de sa bottine et sa chaussette haute tassée sur sa cheville

Armure : Non


Capacité spéciale : Nyctalopie - Totale

Ôrora s'appuya de tout son poids sur la lourde porte de bois en tenant la poignée vers le bas, gardant ainsi la clenche dans la fente du panneau. Doucement, elle refermait la porte derrière elle. Une fois dans le noir complet, les rayons de la lune ne pénétrant par aucune ouverture ici, elle s'adossa à l'entrée close pour laisser à ses yeux le temps de "devenir magique". Elle se souvenait de nombreuses expéditions nocturnes qu'elle avait menait avec des compagnons de passages. Recrutés pour leurs qualités diverses mais avec les mêmes mauvaises intentions qu'elle, tous s'étonnaient à chaque fois de son aisance dans le noir. Rapidement (et sans originalité) surnommée Le Chat, elle avait pris l'habitude de se lécher les commissures des lèvres en s'introduisant auprès des autres. Incapable de s'expliquer cette aptitude et n'ayant rencontrée personne pour la lui expliquer, Ôrora se fendait d'un sourire mystérieux lorsqu'on lui demandait comment elle faisait.


Compétence raciale : Furtivité

Les formes de la petite pièce lui se dessinèrent progressivement. Les angles, courbes puis volumes se tracèrent d’abord d'un blanc laiteux, puis ils devinrent de plus en plus nets et lumineux comme si le magicien qui faisait apparaître toutes ces choses était de plus en plus convaincu de ce qu'il faisait. Ôrora patienta en repensant à l'aubergiste rondouillet qui était entrain de dormir, avachi sur son tabouret, le dos sur le mur et les pieds sur son bar. Se courbant pour passer sous ses jambes, Ôrora avait esquissé un pas fluide afin d'éviter de toucher son tablier ragoutant qui pendait mollement entre ses cuisses. La respiration de ce gardien incompétent n'avait même pas tressauté, ne ressentant aucun danger ou besoin de se réveiller. Ôrora avait alors continué son chemin vers le bout du couloir, jusqu'au garde-manger de la bâtisse.


Sorts ou compétences de votre personnage :

 - Grande agilité

Ôrora s'élança. Après avoir posé une main sur un drap recouvrant une caisse afin de s'assurer de sa stabilité, elle y posa un premier genoux. Contractant ses muscles, elle se hissa sur cette caisse relativement haute pour un Halfelin. Debout sur le bord, le bois craqua doucement sous le poids de ses formes généreuses. Sans y prêter plus attention que cela, elle continua son ascension vers le plafond. Elle contrôlait chaque appuis avant de se lancer et se contorsionnait pour éviter de faire du bruit. En haut, sur la dernière étagère au fond de la pièce ("Mais quel cafarnahaüm il règne ici!, songea-t-elle"), un pot glissa, entraîné par l'un des pans de ses vêtements. Elle le rattrapa de justesse par la anse avec l'un de ses pieds et expira un grand coup.

 - Crochetage

Ôrora posa délicatement l'objet sur l'étagère inférieur et se redressa souplement. A présent en dessous de la trappe qu'elle cherchait à atteindre, elle se rendait compte qu'elle n'était pas au bout de ses peines. Le cadenas qui pendait mollement était très rouillé. Elle se demandait comment l'aubergiste pouvait encore l'ouvrir avec ses propres clefs. Commençant à trifouiller dans ses cheveux à la recherche de ses tiges fines de crochetage, elle se passa le bout de la langue sur sa lèvre supérieur, instinctivement. Sa chaire charnue était sèche et piqua doucement, demandant de l'eau suite aux efforts qu'elle venait de fournir pour se hisser jusqu'ici sans bruit. Trouvant ses outils, Ôrora entreprit de crocheter le dernier obstacle de la nuit. Elle retînt avec difficulté un éternuement lorsque de la poussière et des résidus de rouille lui tombèrent sur le visage. Se frottant le nez et la bouche avec son écharpe, elle maudit cette andouille de gros tas d'être si radin. Le cadenas céda.

 - Pose et désamorçage de piège

Le verrou retiré dans une main, elle poussa la trappe. Mais quelque chose clochait. Certes, elle n'était pas très forte, certes le panneau était en bois et donc lourd. Mais juste après que la poussée de sa main ait pris le relais du cadre en bois du plafond, son mouvement avait rencontré une nouvelle résistance. Ôrora s'arrêta nette. Sur la pointe des pieds, elle leva le nez pour jeter un coup d'oeil à travers le faible interstice qu'elle maintenait sans trembler. Un fil ("Grossier comme ton nez, pensa-t-elle en s'adressant à l'aubergiste") était tendu entre un crochet fixé au sol du grenier et la trappe. Ôrora ne pouvait pas regarder à quoi était relié ce piège et elle n'en avait pas besoin. Jouant avec le feu, elle se mit sur une seule pointe de pied afin d'attraper sa lame courte dans sa bottine. Toujours sans trembler, elle coupa le fil en veillant à ne pas exercer plus de pression que nécessaire dessus. Elle se glissa ensuite à l'étage supérieur et retînt un nouvel éternuement.

 - Larcin

Le sol était couvert d'une épaisse couche de poussière. Aucune trace de pas ne se distinguait dedans. Le gérant ne devait pas être monté ici depuis un long moment. Ôrora devînt alors suspicieuse. Pourquoi resterait-il si loin d'un tel magot? Comment aurait-il pu s'acheter ces deux nouveaux chevaux cette semaine sans monter ici pour retirer quelques pièces? Dessinant de la pointe du pied un arc de cercle devant elle tout en réfléchissant, elle afficha une moue boudeuse. Loin d'être bête,surtout lorsque l'on parlait de richesses, elle avait un mauvais pressentiment. Pire, elle n'aimait pas perdre le contrôle et c'était exactement ce qu'il se passait.
Son ventre gargouilla.
Non. Ce n'était pas le sien.


 - Combat à mains nues

Elle se retourna promptement vers le mur derrière elle. La trappe reposant sur l'une des poutres du soubassement cachait une partie du mur du fond. Mais la personne qui s'y trouvait n'attendit pas qu'elle fasse le tour pour la trouver. De même, Ôrora ne patienta pas non plus pour que le mauribond qui l'attendait se présente. Les doigts toujours crispés sur le cadenas rouillé, elle s'avança rapidement vers le petit coffre devant elle. Elle ne songea pas à en regarder le contenu. Habillement placé sous l'une des tuiles mal fixée du toit pour attirer l'intention ou stupidement posé là pour lui faciliter la sortie, elle monta dessus. Une main gantée et un grognement la rejoignirent. Elle se sentit tirée vers l'arrière et abattit son arme de fortune en se retournant vivement. Son coup trouva un menton et l’effet de surprise qu’elle produisit lui permis de se dégager. Elle ne demanda pas son reste et donna plusieurs coups de poings dans la partie abîmée du toit. Les tuiles se poussèrent volontiers, abîmant ses phalanges si habiles pour le vol. Jetant un regard rapide à son agresseur qui se tenait à présent la mâchoire, elle eut le temps de se dire qu'il était soit incompétent soit qu'elle avait du sacrément bien le taper pour qu'il prenne autant de temps pour s'en remettre. Elle sauta et se hissa par l‘interstice vers le toit.


Compétences secondaires de votre personnage :

 - Danse et chant

Ôrora s'assit, pour ne pas dire qu'elle chuta sans grâce. Une pluie fine tombait et rendait le terrain glissant. Elle se retînt de justesse au trou d'où elle venait pour ne pas fondre vers le précipice entre les bâtiments. La même main gantée que tout à l'heure se posa sur la sienne faisant pression pour la retenir. Elle reprit alors son petit couteau et le planta deux fois, nerveusement. Trop nerveuse, sa force non retenue, la pointe traversa la main de l'agresseur et vînt amocher le dos de sa propre menotte d'Halfelin. Sans vraiment s'en rendre compte, elle retînt de justesse son arme lorsque l'homme encore dans le grenier retirait sa prise en retenant très mal son cris de douleur. Lâchant elle-même son point d'appuis Ôrora recommença à glisser. Ses fesses rebondies tracèrent leur chemin sur les tuiles en délogeant plusieurs. Elle atterrit ensuite dans la gouttière rudimentaire et on entretenu de l'auberge. Celle-ci, bien sûr, craqua sous la générosité du corps d'Ôrora. La chute qui s'en suivit fût aussi courte que le cris étouffé et absolument pas mélodieux qu'elle émit en sentant le vide et le vent l’accueillir au bout de sa glissade. Ôrora atterrit allègrement et surtout avec chance dans un chariot de paille prêt pour le départ. Elle s'enfonça dans la paille et en fût recouverte. Tentant de reprendre ses esprits mais fortement sonnée, elle ne se rendit pas compte qu'elle sombrait dans les vapes, sa tête saignant légèrement à l'arrière de son crâne.
Le réveil le lendemain fût douloureux. Secouée par les ballottements du chariot, elle ne compris pas tout de suite ce qu'il se passait autour d'elle et surtout où elle était et d'où elle venait. En observant le soleil à travers les brins de pailles qui la cachaient, la trame principale de l'histoire lui revînt. Prenant également conscience que le chauffeur du véhicule ne semblait pas se douter de son existence, elle décida de s'installer confortablement le temps qu'elle reprenne réellement ses esprits et que son coeur se calme. Et puis, après tout, si ce fermier, et quelque soit le métier qu'il pratiquait, allait quelque part avec autant de paille, elle était certaine de trouver des clients à ses charmes [Danse et chant] là où ils allaient.



Histoire de votre personnage :

Ôrora est la fille d’une Halfeline et d’un Halfelin de spectacle. Elle a grandi dans ce monde où le paraître est important et où l’on travaille sur des scènes. Douée pour charmer le public avec ses chants et ses danses, elle est tout de même loin de pouvoir se contenter de revenus artistiques comme ses parents. Ôrora est vénale, elle aspire à de grandes richesses. Pour cela, le vol est une option qui lui plaît beaucoup en alliant l’excitation du danger et le gain de temps considérable par rapport à la construction d’une renommée en tant qu’artiste. De plus, découvrant et façonnant les ficelles du métier de Voleuse, elle a l’impression qu’elle ne se fera jamais rouler dans la farine lorsqu’elle sera riche.
N’ayant pas vécu au sein d’une communauté comme la plupart des Halfelins, elle parcourt les routes et les aventures sur tout le continent.
Athyl
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