Une 'longue' histoire

Je vis bien et m’entends plutôt bien avec les membres de mon organisation, ils sont assez rigolards et aiment boire. Ils investissent tout l’argent qu’ils gagnent dans la boisson. Moi j’ai préféré dépensé mon argent pour une bonne épée et des vêtements simples qui me permette de rester discrète. Puis mon camarade m’appelle pour me dire que le boss veut me voir (personne ne connait son nom, on l’appelle tous le « Boss ») Alors je vais voir le Boss en pensant qu’il voudrait encore que je paie ma cotisation spéciale (ils n’acceptaient pas les filles et ont fait une exception pour moi en échange d’une cotisation (Je vous raconte pas le sexisme)). Et là il me dit qu’il a une mission pour moi, il m’envoi voler une pierre élémentaire de vent chez un druide qui vit reclus dans le bois voisin pour un paquet d’argent. En entendant le montant de la récompense je m’empressai d’accepter et partit aussitôt et très vite je me rendis compte que je n’étais pas taillé pour cette mission je ne sais même pas lire une carte alors comment suis-je sensé trouvé une cabane perdue dans une forêt. Le Boss s’était joué de moi je savais qu’il comptait m’humilier un jour car je suis une fille et voilà l’occasion qu’il avait il l’a eu et il ne l’a pas manqué alors ne sachant par où commencer je suis entré dans une taverne assez sombre ou trainait toute sorte de voleurs soulard et trappeurs en demandant s’il y avait un bon pisteur/rodeur ici qui pourrait m’aider pour ma mission.

Je suis seul. Si seul je n'ai plus d'argent pour voyager et découvrir le monde. Je bois ma bière dans la pénombre. Pas une fille a l'horizon c'est bien ma veine je vais être seul toute la soirée. Quand soudain une femme avec un joli minois apparaît en laissant la lumière du jour passé. C'est vrai qu'il fait jour pourtant il y'a plein de monde.Tout le monde la regarde comme si c’était un simple bout de viande et je ne suis pas le petit ange qui se générait de ne pas regarder ce corps . Miam. Elle nous regarde et demanda si il y avait un pisteur qui était dans le coin. Tout le monde la regarde rigolant,braillant comme si de rien n'était. J'aurai fait de même mais la je suis dos au mur je n'ai plus de sous et je ne vais quand même pas laissé cette occasion d'être avec elle.

-Je lève ma pinte pour lui dire de venir. Elle s'approcha et s'assis. Je lui propose un bière (j espère de tout cœur qu'elle dira non) ouf elle refuse. Elle a l'air stricte et veux allez droit au but. Elle me montre une zone entourée sur la carte et me demande de trouver un druide dans cette zone. Je la regarde et je lui dit:
Qu'est ce que j'ai à y gagner et qu'est ce que vous voulez à ce druide?

Elle me regarde et dit qu'elle me donnerai une assez grosse somme pour vive pépère pour au moins 6 mois du coup ni une ni deux j'accepte elle n'a même pas eu le temps de me dire ce qu'elle voulait. Ce que je devais faire n'était que la guider. Qu'est ce qu y pouvait m'arriver.

Après que le pisteur ait lu la carte nous nous sommes mis d’accord sur la répartition de l’argent (j’ai l’impression qu’il m’a roulée) Ensuite nous sommes sortis dehors pour nous mettre en route, c’était l’après-midi le soleil commençait à descendre dans le ciel. Sur la route en traversant la ville faite de maison en brique avec des toits de chaume, il y avait aussi des étals de fruits et de vêtements çà et là. Je sentais le pisteur confiant et heureux quelque part je me sentais bien en sa compagnie, elle est rassurante. Nous avions du temps avant de quitter la ville je lui demande alors son nom, et il me répond qu’il s’appelle Lunteser Niabla. (Je ne lui ai pas dit mais je trouve son nom mignon *Joues rouges*) Il me demande ensuite le mien pour faire juste mesure et je lui réponds « Alohé Azertime ».

Nous continuons alors de marcher jusqu’à sortir de la ville, il était le soir et nous marchions sur le chemin bordé de champs de différentes céréales nous ne parlions pas spécialement, j’étais gênée de ne pas savoir lire une carte pour une voleuse c’est tout de même nécessaire, enfin, il est là et formons un groupe.

Nous arrivions aux abords de la forêt il n’y avait plus de chemin à cet endroit et la végétation aux abords étant assez (essentiellement des ronces) nous a poussé à faire un détour jusqu’à trouver une trouée dans la verdure nous entrions alors dans le bois quand je sentis une odeur d’alcool (en plein forêt ça fait louche). Et j’avais raison une bande de 4 voleurs séparés en 2 groupes de 2 de chaque côté de sorte à ce que Lunteser et moi se retrouvions dos-à-dos, je dégainai mon épée en lui demandant s’il pouvait gérer les siens et m’aider après si je n’arrivais pas à gérer les miens.

"Et merde!"
Je ne sais pas trop si je l'ai pensé ou dis, mais toujours est il que cela résume bien la situation. Nous sommes cernés par 4 gros pas beaux.
A leur dégaine, ce sont surement des voleurs à la petite semaine, qui profite de la densité de cette forêt pour tendre des embuscades. A leur odeur d'alcool, ils étaient en train de boire leur dernier butin, quand ils nous ont entendu. Cela va pouvoir nous servir ! Avec de l'alcool dans le sang, ils seront moins réactifs !

A première vue, j'en vois quatre. Deux face à moi, et deux face à Alohé, dont je sens le dos se presser contre le mien. Elle ne me semble guère rassurée, ce qui ne m'aide pas à l'être. Les deux miens sont sympathiquement armés de haches, bien massives, bien lourdes, qui vous fracassent un fémur ou même un crâne sans souci. Ceux d'Alohé ne font guère plus dans la finesse, puisque l'un des deux a tout simplement un cimeterre et l'autre une masse d'armes. Vous ne voyez pas ce que c'est ? Prenez un bâton de bois classique mais solide. Mettez des chaînes en métal au bout, trois tant qu'à faire, et au bout de chaque chaîne ajoutez une boule en métal avec des piques. De la taille d'un poing, pour chaque boule bien sûr. Délicatesse et douceur à leur maximum.

Il est clair que dans un combat nous sommes mal barrés. De plus, ils nous encerclent, nous ne pouvons donc pas fuir courageusement -ou pas. Peu de choix s'offrent à nous. Tentons d'abord la solution numéro 1 : l'arnaque.

Gentlemen, quelle rencontre charmante ! Je suis cependant au regret de vous annoncer que nous ne pouvons vous fournir votre prochaine beuverie. Voyez vous nous sommes deux pauvres jeunes gens égarés, nous n'avons pas même une pièce de cuivre sur nous.

L'un me regarde complètement hagard, on dirait bien que l'alcool a déconnecté le peu de neurones qu'il semble avoir. L'autre cependant semble moins imbibé, et me regarde d'un air sournois et même pervers. Je sens l'embrouille arriver.

Mais ne t'inquiètes donc pas mon mignon, ton joli petit lot nous suffira ! Tu connais l'expression payer en nature ?

A son regard torve, je sens la dignité d'Alohé est en jeu. Son tressaillement à cette phrase m'indique qu'elle ne semble guère emballée par la perspective de payer de sa personne. Il ne nous reste plus qu'un seul choix, le plus risqué : combattre !
Je me redresse alors et bombe le torse. Dans un combat inégal, toujours jouer sur l'effet de surprise. Je décide alors de me retourner en m'acroupissant. Je balance alors mon javelot vers le type au cimeterre. C'est celui qui me semble le plus frais- plus que le pervers à la hache, en tout cas il sent moins l'alcool et en arrivant avait une démarche moins "chaloupée".

Je m'élance alors à la suite de mon javelot, pour finir le type. Au final, je me contente d'une glissade suivie d'un magnifique lancer de jambe dans les parties du gaillard au cimeterre. En effet, j'ai quelque peu louper mon lancer de javelot. Au lieu d'atteindre le torse du guerrier, il a atteint la tête de son camarade à la masse d'armes. D'une faute, deux réussites ! Le guerrier se retrouve au sol, sa dignité envolée avec la douleur dans sa virilité. Je sais c'est bas comme technique, mais tellement efficace ! Je me retourne alors pour rejoindre Alohé qui me regarde ébahie. Et hop, ma fierté est au max, elle n'y a vu que du feu. Et en plus, il me reste trois javelots ! De zéro en héros !

Lunteser se retrouva devant moi après avoir abattu les deux voleurs plutôt sobres qui se trouvaient en face de moi, il me lança un sourire, je suis stupéfaite de ses performance en matière de combat mais je devais à mon tour lui montrer que je savais faire quelque chose, parce que les idées reçues du genre « les filles c’est bien qu’à la cuisine et au lit » j’en ai marre, il est temps que j’arrête de me laisser me faire ridiculiser par des hommes. J’entre alors dans ma phase de réflexion.

Je me retournai donc et les deux voleurs bourrés qui s’étaient mis une taule me lorgnais abondement en me lançant des railleries misogynes le premier à ma gauche, plus bourré que l’autre avait facile à déstabiliser mais il était costaud et pouvais riposter facilement.
Le second quant à lui étant aussi miné par l’alcool (moins que l’autre) était plus maigre (mais tout de même musclé) avait l’air d’être le bon à rien du groupe. J’aurais pu commencer par lui mais j’attaqua le gros qui avait dit LA chose de trop. « Alors ma belle pourquoi tu ne veux pas nous tenir compagnie ? Comme une gentille petite chienne. »

Et comme les actes en disent parfois plus long que les mots, je sautai alors sur lui pour lui trancher la gorge de mon épée, et surpris il sursauta de surprise et se pris alors les pieds dans les ronces pour tomber lamentablement par terre (l’alcool à du jouer un rôle) ce qui me fit rater mon attaque car il était par terre. Le deuxième voleur venant de comprendre que j’attaquais son pote me porta un coup de hache en direction de l’épaule, n’étant pas saoule et ayant assez de sang froid pour les tuer sans regrets je reculai d’un bond et me heurta contre un arbre se trouvant là. Fermant les yeux en pensant perdre un bras, c’est l’arbre qui perdit une branche. Le voyant alors devant moi, je n’hésitai pas à lui transpercer l’abdomen de mon épée.

Lorsqu’il tomba il glissa de mon épée jusqu’à se retrouver face contre terre, on entendait ses derniers ricanements. Le gros lard s’étant relevé péniblement pendant que son ami s’est fait occire, se vit pris d’un accès de rage car ses trois potes venaient de se faire tuer par un rôdeur et une voleuse. Il brandit sa grosse hache en visant ma tête et j’esquiva en arrière et mon pied heurta une branche qui me fit tomber, Lunteser ne voulant probablement pas me voir blesser me rattrapa dans ses bras je relevai la tête en vit son doux visage au-dessus de moi ce fût une seconde magique celle d’après ne l’était pas, il sauta avec moi de côté pour esquiver un second coup de hache, le gros tas railla alors « Alors ma belle on a peur de se blesser ? On commence à avoir peur ? Hein, la fillette ! ». Dans ce genre de situation, comme tout à l’heure je ne dis rien je fais. Je me suis alors élancer sur sa gauche (à ma droite) et trancha le devant de son ventre rebondis. Pris de douleur il lança son bras à revers dans mon dos et ce coup violent me propulsa par terre et due au choc mon épée s’arracha de mes mains (je ne peux donc plus me battre).

Je me retournai au sol et il se mit face à moi en disant « Cette fois s’en est trop, je vais te tuer ! »

Je suis fier de moi. J'ai tué ces deux truands (avec de la chance douteuse certes). J'avais entendu la fille se battre et elle avait l'air de les gérer. Du coup je me retourne et que vois je? un homme fort (avec une importante blessure au niveau du ventre) qui allait la transpercer . Je clignais des yeux et je vis le voleur devant moi. Mon instinct m avait fait réagir pour protéger la fille avant même de formuler cette pensée dans mon esprit.

Le gros tas ricana en voyant mon geste.
"Alors bellâtre ! On essaie de protéger sa donzelle ? "
Se fut les derniers mots que j'entendis avant de ressentir une vive douleur dans l'épaule droite. Ce type était moins lourdaud que son apparence laissait présager et il venait de me frapper avec sa hache. La douleur était violente, je sentais le sang battre à mes tempes et soudain ma vision se brouilla ...

Je vis rouge lorsque le sang jaillit de l’épaule de Lunteser. Il s’effondra au sol tel un livre qu’on laisserait tomber à la renverse. Ma tête fourmillait alors de colère, de peur et de questions. Si Lunteser mourrait qui m’aiderait pour ma mission, qui m’accompagnerait dans toutes mes aventures ?

En le voyant comme ça je me dis que je ne pouvais pas le laisser là comme ça mais d’abord je devais m’occuper du gros qui ricanait et me lorgnais toujours en disant « Ton copain à peut-être tuer mes collègues mais contre moi il ne pouvait rien. ». Je me dis que ça ne peut pas être vrai il m’a juste protégé et rien que pour ça je lui dois tout J’alla vite ramasser mon épée qui était tomber non loin. Je le laissai alors attaquer comme il est lourd il aura du mal à ralentir son élan et quand je l’aurais esquivé, il tombera j’en profiterai pour ramasser les miettes et l’achever en lui tranchant la gorge.

C’est ce que je fis, une fois enchaînement réalisé, il ne ricanait plus une fois mort mais je devais aider Lunteser et sans aucune connaissance en médecine je ne savais pas quoi faire (la médecine n’étant pas vraiment développé non plus il faut dire) Je me dis que la meilleure chose que je puisse faire c’est prendre ma veste et lui faire un bandage à son épaule.

Cela fait j’alla chercher du bois pour faire un feu, mes connaissances n’étant pas non plus très grande en « survie dans la nature » je ne parvins pas à l’allumer mais j’asseyais toujours pour aider Lunteser à traverser cette nuit qui nous attendais dans la forêt.

Mon épaule saigne. Sa pique mais bon sa peut passer mais Aloha vient me secourir donc bon. Je fais a moitie semblant d'avoir mal . Je la vois partir, je vois son bandage , il est mal fait bon et en plus faire un bandage a l'épaule (je rigoles intérieurement). Dès qu'elle partit assez loin je me relèves je vais chercher quelques herbes pas très loin pour apaiser la plaie. Pas trop difficile à trouver (toujours a l'ouest) ou se trouve ses plantes. Je m'en mets "sa pique" dis-je mais c'est mieux qu'une infection .Le soleil commence à se coucher. Je me remis à ma place. Mon dos posé sur un arbre je me détends en l'attendant mais avant sa je vais fouiller ses fils de femme qui se couche tard le soir . Quelques pièces mhouai assez pour acheter 3bieres et oh que vois-je. Une feuille, sa ressemble à un avis de recherche. Le gros titre, des chiffres en dessous et a ma plus grande surprise le dessin de Aloha. Je l'entends arriver je m'assois vite en cachant sa dans ma poche arrière. Je la vois revenir avec du bois et des lapins. On va bien manger ce soir !!!

Je reviens auprès de Lunteser avec du bois et des lapins je vis qu’il était réveillé mais on pouvait lire la douleur sur son visage à chaque mouvement d’épaule qu’il faisait je lui demande si ça ira, il me répond que oui. Il prépara le feu pendant que je dépeçais les lapins. Je faisais alors la cuisine sur le feu de camp mais je fus étonnée qu’il ne m’ait pas lâché des yeux pendant que je cuisinais, je ne me posais pas de question, je voyais ces yeux *Ils sont si beau*, je devenais maladroite alors je me concentrai à ma tâche et ensuite nous mangions les lapins cuits je ne mangeais pas beaucoup Lunteser aurait plus à manger mais je n’avais pas très faim.

Lunteser se prépara un lit de fortune avec des feuilles et des fougères, je fis de même mais ne trouvant pas le sommeil, je lui demandai si je pouvais dormir avec lui, il se mit à saigner du nez et son regard ne bougea plus et il resta comme ça pendant bien 15 minutes pour enfin dire d’un air stupéfait, qu’il préfère dormir seul. Je me demandai ce qu’il s’était passé dans sa tête pendant tout ce temps. J’alla donc me coucher sur ma couche de feuilles et trouva finalement le sommeil après une dure lutte contre une racine qui laboura mon dos.