Vous avez du jambon ?
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Re: Vous avez du jambon ?
Heureusement que Gonco avait hurlé pour alerter son allié. Ce dernier put parer l'attaque du chien de styx avec le manche de sa hache. Il remporta un test de force contre le monstre qu'il repoussa, puis enchaîna à son tour quelques attaques qui furent fatales. Gonco s'était en même temps rapproché du Tigrain pour être en mesure d'intervenir si ce dernier essayait d'invoquer une troisième bestiole malgré la flèche plantée dans son ventre. L'Humain victorieux décolla le granl du sol et le reposa sur le golem dont l'espèce de cerveau reprit le contrôle ; puis il s'approcha à son tour de Gonco et du Tigrain.
BALDRISSON – Merci, le porc. Bon, maintenant, on en fait quoi ? Chez moi, on le tuerait rapidement, de façon propre et efficace. Si tu veux t'en charger, je vais m'occuper de la femme... Si cela ne te pose aucun problème, bien entendu...
Gonco n'était pas un tueur. Il ne se voyait pas achever de sang froid ceux qui restaient. Cependant, en tant que voleur, et avec son physique si particulier, il savait mieux que quiconque la nécessité pour lui de ne laisser aucun témoin. Si quelqu'un venait à rapporter l'un de ses méfaits ou l'un de ses crimes, la simple description de “homme avec une tête de sanglier” suffirait à faire peser sur lui la menace du cachot ou du pilori. Bon, il fallait d'abord convaincre un garde ou un prévôt que l'on n'avait pas trop forcé sur l'alcool pour réussir à faire croire que l'on avait vu un “homme avec une tête de sanglier”, mais Gonco préférait ne pas avoir à miser sur l'échec de la démarche. Il lui était donc déjà arrivé d'achever un témoin gênant ou une victime qu'il aurait préféré laisser en vie, juste par mesure de sécurité ; mais il n'aimait pas cela. Là, il avait cet Humain qui pouvait se salir les mains pour lui.
GONCO – Je te laisse tous les achever, il ne faut pas qu'ils puissent décrire un Humain en armure accompagné d'un granl et d'un homme à tête de sanglier.
Gonco soupira en commençant à monter les marches de l'escalier, pour ne pas voir le massacre. Il tourna la tête pour rectifier un mot de son interlocuteur :
GONCO – Et je dis bien “sanglier”, je t'ai déjà dit que je préfère ça à “porc”. Quitte à me donner un nom d'animal, je préfère un animal sauvage à un animal de basse-cour. Je ne suis pas un simple porc. Je suis : Monsieur Porc !
Gonco ricana tout seul en finissant de monter l'escalier. Même sa façon de rire ressemblait à des couinements de suidé.
BALDRISSON – Merci, le porc. Bon, maintenant, on en fait quoi ? Chez moi, on le tuerait rapidement, de façon propre et efficace. Si tu veux t'en charger, je vais m'occuper de la femme... Si cela ne te pose aucun problème, bien entendu...
Gonco n'était pas un tueur. Il ne se voyait pas achever de sang froid ceux qui restaient. Cependant, en tant que voleur, et avec son physique si particulier, il savait mieux que quiconque la nécessité pour lui de ne laisser aucun témoin. Si quelqu'un venait à rapporter l'un de ses méfaits ou l'un de ses crimes, la simple description de “homme avec une tête de sanglier” suffirait à faire peser sur lui la menace du cachot ou du pilori. Bon, il fallait d'abord convaincre un garde ou un prévôt que l'on n'avait pas trop forcé sur l'alcool pour réussir à faire croire que l'on avait vu un “homme avec une tête de sanglier”, mais Gonco préférait ne pas avoir à miser sur l'échec de la démarche. Il lui était donc déjà arrivé d'achever un témoin gênant ou une victime qu'il aurait préféré laisser en vie, juste par mesure de sécurité ; mais il n'aimait pas cela. Là, il avait cet Humain qui pouvait se salir les mains pour lui.
GONCO – Je te laisse tous les achever, il ne faut pas qu'ils puissent décrire un Humain en armure accompagné d'un granl et d'un homme à tête de sanglier.
Gonco soupira en commençant à monter les marches de l'escalier, pour ne pas voir le massacre. Il tourna la tête pour rectifier un mot de son interlocuteur :
GONCO – Et je dis bien “sanglier”, je t'ai déjà dit que je préfère ça à “porc”. Quitte à me donner un nom d'animal, je préfère un animal sauvage à un animal de basse-cour. Je ne suis pas un simple porc. Je suis : Monsieur Porc !
Gonco ricana tout seul en finissant de monter l'escalier. Même sa façon de rire ressemblait à des couinements de suidé.
Gonco- Bon
Re: Vous avez du jambon ?
Gonco répondit qu'il laissait au Barbare le soin d'achever les blessés, pour ne pas laisser de traces derrière eux, ni de témoins oculaire du passage d'un Humain, un granl et un homme à tête de sanglier. Puis, il ajouta qu'il avait bien fait la précision de "sanglier", car il n'était pas un porc, mais un "Monsieur Porc". Le granl suivit le sanglier dans les escaliers, avec lenteur, pendant que Baldr allait achever les blessés.
Etant près du Tigrain, il commença avec ce dernier. La flèche s'était plantée dans le ventre. L'Humain dégaina son couteau. Sa victime, en voyant la large lame tachée du mucus du "chien" qu'avait tué Baldr, commença à se débattre, jusqu'à ce que la poigne du colosse ne le cloue au sol.
"Aller... On va t'enlever cette flèche, hein ? Ne bouges pas ou bien... Aaaaah ! Mince, raté..."
Il avait planté son couteau dans le ventre du Tigrain et commencé à élargir la plaie, dans le but d'en extraire la flèche. Mais son... "Patient" avait tendance à bouger et le sang avait giclé, tandis que ses tripes tombaient au sol. Baldrisson changea sa prise sur son arme et acheva le sorcier en l'égorgeant. Puis, il se leva et s'approcha de la femme. Elle n'était guère vilaine, si on exceptait son hématome au front, et son arcade sourcilière entaillée. Il haussa des épaules. De toute manière, il la trouvait bien trop fine et fragile à son goût. Et ça ne servait à rien de se "charger" d'elle avant de brûler la demeure : la pierre ne brûlait pas. Malgré les protestations de la femme, il lui prit la tête et lui imprima une vive torsion sur le côté, lui brisant la nuque, coupant net ses cris.
Il ramassa sa hache et remonta dans la fausse demeure. Il était recouvert de sang et de cette substance sombre, que les "loups" avaient en guise de peau. Il essuya la sueur perlant sur son front d'un revers de main, avant de se tourner vers Gonco.
"Bon. On va à l'auberge ? J'ai soif. Et si il y a une ou deux filles accortes là-bas, je ne crache pas dessus."
Etant près du Tigrain, il commença avec ce dernier. La flèche s'était plantée dans le ventre. L'Humain dégaina son couteau. Sa victime, en voyant la large lame tachée du mucus du "chien" qu'avait tué Baldr, commença à se débattre, jusqu'à ce que la poigne du colosse ne le cloue au sol.
"Aller... On va t'enlever cette flèche, hein ? Ne bouges pas ou bien... Aaaaah ! Mince, raté..."
Il avait planté son couteau dans le ventre du Tigrain et commencé à élargir la plaie, dans le but d'en extraire la flèche. Mais son... "Patient" avait tendance à bouger et le sang avait giclé, tandis que ses tripes tombaient au sol. Baldrisson changea sa prise sur son arme et acheva le sorcier en l'égorgeant. Puis, il se leva et s'approcha de la femme. Elle n'était guère vilaine, si on exceptait son hématome au front, et son arcade sourcilière entaillée. Il haussa des épaules. De toute manière, il la trouvait bien trop fine et fragile à son goût. Et ça ne servait à rien de se "charger" d'elle avant de brûler la demeure : la pierre ne brûlait pas. Malgré les protestations de la femme, il lui prit la tête et lui imprima une vive torsion sur le côté, lui brisant la nuque, coupant net ses cris.
Il ramassa sa hache et remonta dans la fausse demeure. Il était recouvert de sang et de cette substance sombre, que les "loups" avaient en guise de peau. Il essuya la sueur perlant sur son front d'un revers de main, avant de se tourner vers Gonco.
"Bon. On va à l'auberge ? J'ai soif. Et si il y a une ou deux filles accortes là-bas, je ne crache pas dessus."
Baldrisson- Elite
Re: Vous avez du jambon ?
Gonco s'arrêta en haut des escaliers. Il retrouva ce rez-de-chaussée sombre, et cette odeur de poussière âcre qui lui prit le groin. Il éternua puis se frotta le groin du revers de la main. Le granl l'avait suivi. Gonco le renifla un instant, mais à cause de la poussière ambiante, ce n'était pas le meilleur moment pour cela. C'était quand même la première fois qu'il avait l'occasion d'observer et de renifler une de ces étranges créatures d'aussi près. C'était moche, ça ne sentait pas très bon, ça collait, mais ça avait le pouvoir de modeler des golems à l'envi à partir du sol sur lequel ça se trouvait et d'en prendre le contrôle, sans quoi ça se déplaçait avec plus de difficulté qu'une limace.
L'Humain revint au bout de quelques petites minutes, ce qui était déjà long pour achever proprement une poignée de personnes. Il avait pris son temps. Il était couvert à la fois de sueur, de sang et de styx. Gonco se frotta encore le groin. L'Humain avait une odeur affreuse. L'homme-sanglier redoutait aussi ce qui allait attaquer son groin quand il allait redescendre. Car il comptait bien redescendre : il était venu ici pour cambrioler, à la base. Maintenant qu'il s'était cassé la tête à résoudre une énigme, il n'allait pas repartir sans rien !
BALDRISSON – Bon. On va à l'auberge ? J'ai soif. Et si il y a une ou deux filles accortes là-bas, je ne crache pas dessus.
Gonco ricana. La proposition était alléchante. Oh que oui ! Se taper des prostituées dans une auberge, il n'y aurait rien de mieux pour se vider l'esprit.
GONCO – Bien dit ! Mais je retourne d'abord en bas, on ne va pas laisser des objets de valeurs ici, ce serait criminel ! J'espère que t'as correctement achevé tout le monde.
Il le dévisagea encore une fois et ricana en l'imaginant se présenter devant une prostituée dans cet état. En même temps, Gonco était typiquement quelqu'un, à l'instar des Demi-Orcs, qui n'accordait aucune importance à l'hygiène et à la saleté. Il ne tombait jamais malade, et rien n'était à même de le dégoûter. Seulement, il savait que les Humains n'aimaient pas être couverts de substances telles que le styx. La saleté devait rester sur les vêtements, mais ils aimaient bien se laver la peau. De plus, l'armure et la hache de l'Humain étaient également maculées de sang et de styx. Ce genre de guerriers prend souvent soin de son arme et de son armure comme si c'était une partie de lui.
GONCO – Eh bien ! Tu aimes les bains de styx, on dirait ? On te trouvera une prostituée humethère, elle invoquera un salgöhl pour que tu lui fasses un gros câlin !
L'Humain revint au bout de quelques petites minutes, ce qui était déjà long pour achever proprement une poignée de personnes. Il avait pris son temps. Il était couvert à la fois de sueur, de sang et de styx. Gonco se frotta encore le groin. L'Humain avait une odeur affreuse. L'homme-sanglier redoutait aussi ce qui allait attaquer son groin quand il allait redescendre. Car il comptait bien redescendre : il était venu ici pour cambrioler, à la base. Maintenant qu'il s'était cassé la tête à résoudre une énigme, il n'allait pas repartir sans rien !
BALDRISSON – Bon. On va à l'auberge ? J'ai soif. Et si il y a une ou deux filles accortes là-bas, je ne crache pas dessus.
Gonco ricana. La proposition était alléchante. Oh que oui ! Se taper des prostituées dans une auberge, il n'y aurait rien de mieux pour se vider l'esprit.
GONCO – Bien dit ! Mais je retourne d'abord en bas, on ne va pas laisser des objets de valeurs ici, ce serait criminel ! J'espère que t'as correctement achevé tout le monde.
Il le dévisagea encore une fois et ricana en l'imaginant se présenter devant une prostituée dans cet état. En même temps, Gonco était typiquement quelqu'un, à l'instar des Demi-Orcs, qui n'accordait aucune importance à l'hygiène et à la saleté. Il ne tombait jamais malade, et rien n'était à même de le dégoûter. Seulement, il savait que les Humains n'aimaient pas être couverts de substances telles que le styx. La saleté devait rester sur les vêtements, mais ils aimaient bien se laver la peau. De plus, l'armure et la hache de l'Humain étaient également maculées de sang et de styx. Ce genre de guerriers prend souvent soin de son arme et de son armure comme si c'était une partie de lui.
GONCO – Eh bien ! Tu aimes les bains de styx, on dirait ? On te trouvera une prostituée humethère, elle invoquera un salgöhl pour que tu lui fasses un gros câlin !
Gonco- Bon
- Race : Homme-sanglier
Re: Vous avez du jambon ?
L'Homme-Porc déclara qu'il allait redescendre, pour chercher d'éventuels objets de valeurs. Baldr haussa les épaules à cette déclaration. Cela ne l'intérêssait pas. En fait, il était plus épuisé par le combat, et par la rage dans laquelle il était entré lors de l'affrontement. Les quelques blessures reçues étaient tout de même douloureuses et il grognait, tandis qu'il s'appuyait contre le mur pour reprendre ses forces. Gonco lui parla alors de son idée de se réconforter auprès de prostituées, en parlant de "bain de styx", d'humethères et de "sälghols". Quoi que ce soient ces termes, ils n'étaient guère flatteurs, selon Baldr. Pour réprimander le porc humanoïde, il serra le poing et chercha à le frapper. Mais, épuisé par les efforts qu'il avait fourni, il le rata d'une vingtaine de centimètres, et failli s'étaler au sol, emporté par son élan. Arlax le rattrapa et l'aida à se relever et à partir de la demeure abandonnée, tandis que le colosse lançait des bordées d'injures en Nain, mêlé de Commun, à l'intention de Gonco.
Ils parvinrent au village, le golem traînant à demi le Barbare derrière-lui, avant de l'adosser à la margelle du puit. Il en remonta un seau d'eau, qu'il balança au visage de l'Humain, pour le garder conscient. Puis, sans tenir compte de ses nombreux jurons, il lui envoya plusieurs seaux d'eau à la figure, et sur le corps, pour tenter de le nettoyer de la substance qui lui recouvrait le corps. Le sang de ses ennemis partit rapidement, mais ses propres plaies se fermaient lentement.
Un villageois aida le granl à porter le lourd Barbare jusque chez l'apothicaire, qui reçut de nombreuses instructions et quelques menaces, fort précises, concernant les soins à prodiguer à l'Humain, qui avait fini par sombrer dans l'inconscience entre-temps, éreinté.
Ce dernier s'éveilla le lendemain, au soir. Arlax se porta à son chevet :
"Hey, Baldr, ça va ?"
"Où est le porc ?"
"Je crois qu'il est parti du village, après avoir fouillé la cabane. Pourquoi ?"
"Pour le corriger. Il m'a menti. Il n'y avait pas de lièvres dans la cave, juste un crâne."
Ils parvinrent au village, le golem traînant à demi le Barbare derrière-lui, avant de l'adosser à la margelle du puit. Il en remonta un seau d'eau, qu'il balança au visage de l'Humain, pour le garder conscient. Puis, sans tenir compte de ses nombreux jurons, il lui envoya plusieurs seaux d'eau à la figure, et sur le corps, pour tenter de le nettoyer de la substance qui lui recouvrait le corps. Le sang de ses ennemis partit rapidement, mais ses propres plaies se fermaient lentement.
Un villageois aida le granl à porter le lourd Barbare jusque chez l'apothicaire, qui reçut de nombreuses instructions et quelques menaces, fort précises, concernant les soins à prodiguer à l'Humain, qui avait fini par sombrer dans l'inconscience entre-temps, éreinté.
Ce dernier s'éveilla le lendemain, au soir. Arlax se porta à son chevet :
"Hey, Baldr, ça va ?"
"Où est le porc ?"
"Je crois qu'il est parti du village, après avoir fouillé la cabane. Pourquoi ?"
"Pour le corriger. Il m'a menti. Il n'y avait pas de lièvres dans la cave, juste un crâne."
Baldrisson- Elite
- Race : Humain
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