Vous avez du jambon ?
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Vous avez du jambon ?
Baldrisson et le granl avaient quitté Port-Barbe depuis quelques jours déjà, marchant lentement sur les routes telbaranes. Le Barbare grognait et pestait contre Arlax : ce dernier ne supportait pas de voyager à cheval ou sur le dos du colosse, cela lui donnait des vertiges et le rendait malade. Résultat : le duo devait voyager à pied et le granl était bien trop lent au goût de l'Humain. Baldrisson se demandait souvent ce qui le retenait de partir en courant en plantant là le granl, ça lui permettrait de voyager plus vite.
Alors qu'il ruminait cette pensée pour la 39ème fois de la journée, il fut distrait de ses réfléxions par une flèche qui siffla et se planta à un mètre de lui, devant ses pieds. Il fit un bond en arrière et se mit en position, l'arme à la main. Arlax fit apparaître un épieu et un bouclier en lieu et place des mains de son golem, alors qu'une bande de gueux s'approchaient. Ils avaient la peau burinée par le soleil, les membres secs et nerveux, ne portaient aucune armure et agitaient des armes de qualité moindre. Le Barbare supposait que les aggresseur étaient des paysans qui avaient préféré choisir une vie plus aisée... Jusqu'à maintenant.
Il fit des moulinets avec sa hache, un sourire carnassier sur les lèvres.
En hurlant, les bandits chargèrent le duo. L'homme de tête fut promptement accueilli par un revers de hache qui l'envoya rouler au sol, la mâchoire fendue. Baldrisson enchaîna les coups suivants, se frayant un chemin parmi les bandits et laissant le soin à Arlax d'achever ceux qu''il laissait derrière lui. Enfin, il pourchassa le dernier des survivants et le plaqua au sol, avant de l'interroger :
"Si tu veux continuer à brouter de l'herbe avec tes dernières dents de d'vant, tu as intérêt à parler ! Le bourg le plus proche !"
Pour appuyer ses menaces, il fit sauter quelques molaires d'un coup de poing.
"Pitié, pitié, ne frappez pas ! F'est Yomuire ! A un jvour dve marfe ! Vous pouvez pas rader !"
Baldrisson redressa sa victime et lui flanqua un coup de poing à l'estomac pour le rendre inconscient. Arlax s'approcha.
"Rien, ces foutus péquenots n'ont strictement rien... Enfin, c'est normal, ils ne se seraient pas attaqués à un type qui ressemble à un bouseux autrement."
Il ricana tandis que le colosse lui adressait un geste obscène, puis le duo reprit sa route.
Ils parvinrent le lendemain, aux alentours de la mi-journée, au village de Yomuire. Ils se dirigèrent vers la taverne et le Barbare s'assit sur un banc, en attendant que le tavernier prenne sa commande. Arlax, quant à lui, regarda autour de lui pour détailler les différents clients. Des Humains, en grande majorité, voyageurs ou habitants du village qui déjeunaient dans l'établissement. Le tavernier, un Halfelin gras, s'avança vers le colosse en se dandinant :
"Que souhaitez-vous, messire ?"
"Du jambon."
"Je... Excusez-moi, mais nous n'avons pas de jambon ici."
"Et ça, c'est quoi ?" demanda Baldrisson en désignant du menton une étrange créature, un Humain à l'apparence porcine, qui était attablé non loin d'eux.
Alors qu'il ruminait cette pensée pour la 39ème fois de la journée, il fut distrait de ses réfléxions par une flèche qui siffla et se planta à un mètre de lui, devant ses pieds. Il fit un bond en arrière et se mit en position, l'arme à la main. Arlax fit apparaître un épieu et un bouclier en lieu et place des mains de son golem, alors qu'une bande de gueux s'approchaient. Ils avaient la peau burinée par le soleil, les membres secs et nerveux, ne portaient aucune armure et agitaient des armes de qualité moindre. Le Barbare supposait que les aggresseur étaient des paysans qui avaient préféré choisir une vie plus aisée... Jusqu'à maintenant.
Il fit des moulinets avec sa hache, un sourire carnassier sur les lèvres.
En hurlant, les bandits chargèrent le duo. L'homme de tête fut promptement accueilli par un revers de hache qui l'envoya rouler au sol, la mâchoire fendue. Baldrisson enchaîna les coups suivants, se frayant un chemin parmi les bandits et laissant le soin à Arlax d'achever ceux qu''il laissait derrière lui. Enfin, il pourchassa le dernier des survivants et le plaqua au sol, avant de l'interroger :
"Si tu veux continuer à brouter de l'herbe avec tes dernières dents de d'vant, tu as intérêt à parler ! Le bourg le plus proche !"
Pour appuyer ses menaces, il fit sauter quelques molaires d'un coup de poing.
"Pitié, pitié, ne frappez pas ! F'est Yomuire ! A un jvour dve marfe ! Vous pouvez pas rader !"
Baldrisson redressa sa victime et lui flanqua un coup de poing à l'estomac pour le rendre inconscient. Arlax s'approcha.
"Rien, ces foutus péquenots n'ont strictement rien... Enfin, c'est normal, ils ne se seraient pas attaqués à un type qui ressemble à un bouseux autrement."
Il ricana tandis que le colosse lui adressait un geste obscène, puis le duo reprit sa route.
Ils parvinrent le lendemain, aux alentours de la mi-journée, au village de Yomuire. Ils se dirigèrent vers la taverne et le Barbare s'assit sur un banc, en attendant que le tavernier prenne sa commande. Arlax, quant à lui, regarda autour de lui pour détailler les différents clients. Des Humains, en grande majorité, voyageurs ou habitants du village qui déjeunaient dans l'établissement. Le tavernier, un Halfelin gras, s'avança vers le colosse en se dandinant :
"Que souhaitez-vous, messire ?"
"Du jambon."
"Je... Excusez-moi, mais nous n'avons pas de jambon ici."
"Et ça, c'est quoi ?" demanda Baldrisson en désignant du menton une étrange créature, un Humain à l'apparence porcine, qui était attablé non loin d'eux.
Baldrisson- Elite
- Race : Humain
Re: Vous avez du jambon ?
Vers le haut se porte le regard du lièvre
Triche et Peste que sont miracles de la Divine
Progéniture jumelle sur l'œil du cousin Maguièvre
Transcendent, vie et cycle, l'animal s'incline
Qui eut égard à sa malédiction
Cousin Maguièvre accuse les jumeaux squameux
Maintenant libre de répendre les siennes
La Divine n'a plus sa vénération
Triche et Peste que sont miracles de la Divine
Progéniture jumelle sur l'œil du cousin Maguièvre
Transcendent, vie et cycle, l'animal s'incline
Qui eut égard à sa malédiction
Cousin Maguièvre accuse les jumeaux squameux
Maintenant libre de répendre les siennes
La Divine n'a plus sa vénération
Le nez dans son parchemin, le jeune homme-sanglier cherchait une signification à ces vers qui l'obsédaient. Il devait trouver un érudit. Ces vers, c'était devenu sa quête. Il voulait les comprendre pour savoir ce qui se cachait derrière, sur qu'ils résoudraient le mystère de la masure poussiéreuse mais toujours habitée. Il n'avait encore jamais enfreint l'entrée d'une maison aussi poussiéreuse et dépourvue d'éléments de vie – lit, chaudron, chaises ou tabourets – et dans laquelle pourtant étaient présentes les odeurs de plusieurs personnes qui s'y trouvaient assez souvent pour avoir imprégné l'air et les meubles. Ces vers étaient la clé de ce mystère.
Un homme entra dans la taverne. Gonco leva le museau de son parchemin. A sa table, le bol vide d'un ragoût qu'il avait englouti, un hanap d'hydromel entamé, du pain, du fromage et un trognon de pomme. L'homme qui venait d'entrer aurait pu être un client ordinaire à deux détails près. Assez grand, il portait une armure composite, et une puissante hache lourde dans le dos. Un mercenaire à n'en pas douter. Mais le second détail, qui avait vraiment de quoi surprendre, est qu'il entra en compagnie d'un granl. Yomuire était un simple village parmi tant d'autres perdus quelque part dans la Plaine Borduaire, et personne n'avait dû se sentir de ce confronter à cette brute épaisse pour ordonner au granl qui l'accompagnait de dégager des lieux.
Le client atypique demanda au tavernier, un Halfelin grassouillet, à manger du jambon. L'Halfelin lui répondit qu'il n'avait pas de jambon à servir. La viande dans le ragoût qu'avait englouti Gonco était de l'agneau. Sa tête de sanglier était trompeuse : Gonco mangeait très bien du porc sans que ce ne soit du cannibalisme. Heureusement, car le porc restait la viande la plus courante et la plus consommée. Ce tavernier voulait faire croire qu'il n'avait pas de jambon à servir ? Bah, peut-être un manque de provisions, tout simplement, cela pouvait arriver.
BALDR – Et ça, c'est quoi ?
L'homme désigna Gonco d'un geste du menton. Le jeune homme-sanglier dressa les oreilles. Il avait l'habitude que l'on se moque de lui. Un peu trop l'habitude, même. Selon son humeur, il pouvait ignorer, ou alors se rebiffer. Comme ces vers énigmatiques lui tapaient sur les nerfs, il n'était à cet instant pas d'humeur à laisser passer ce genre de choses. Il posa son parchemin sur la table et rétorqua d'un ton plus las qu'agressif :
GONCO – Au moins, moi, mon cerveau est toujours dans ma tête, il déambule pas à côté de moi !
Gonco- Bon
- Race : Homme-sanglier
Re: Vous avez du jambon ?
L’homme-cochon sembla quelque peu insulté par la remarque tout à fait innocente du Barbare et lui fit remarquer qu’au moins, son propre cerveau ne marchait pas à ses côtés. Le silence se fit dans l’auberge et certains des clients, instinctivement, se baissèrent ou cherchèrent du regard la sortie la plus proche, quitte à passer à travers les fenêtres de cornes. D’autres se cachèrent sous les bancs, espérant ainsi esquiver le probable jet d’une table en direction du sanglier humanoïde.
Il n’y eu pas de table volante, d’aucune direction que ce soit. Au lieu de cela, un éclat de rire tonitruant de la part du Barbare, qui surprit l’assistance entière. Le colosse se tenait les côtes à force de rire à gorge déployée. Même Arlax était surprit : il avait fait un pas en arrière pour éviter un mauvais coup, si son compagnon de route décidait d’user de sa hache.
"Hahahaha ! Bon sang, enfin, en voilà un qui a de la répartie ! Dommage qu’il ai une tête de porc et le caractère qui va avec !"
L’assistance semblait médusée, tout comme la cible de sa pique. Arlax, devant les signaux contradictoires de son compagnon de route, ne savait comment réagir.
"Je préfère “sanglier”, si tu dois absolument me donner un nom d'animal. Tiens, tu peux ramener ton cerveau ?"
Baldrisson se leva et se dirigea vers son interlocuteur. Passant près du bar, il en profita pour prendre une chope de bière. Arlax le suivit, à pas lents. Les autres clients, jugeant la tempête passée, se remirent à leurs places et reprirent leurs conversations. Le Barbare parvint à côté de l’homme-cochon et s'assit. Ce dernier le lorgna, avant de grogner :
"Tu aurais pu m'en ramener une, même si je préfère l'hydromel !"
"Tu me prends pour une fille de salle ? Vas-t-en chercher une chope toi-même !"
Pour conclure son propos, il vida la chope d'un trait, avant de la reposer brusquement et d'éructer.
Arlax, dans un souci compréhensible d'apaiser les esprits et de préserver le semblant de paix qui s'était installé entre les deux protagonistes, toussota et désigna un parchemin qui s'étalait devant l'étrange créature porcine. Dessus était écrit un incompréhensible poème, du moins, du point de vue du granl, qui le voyait à l'envers. Baldrisson, quant à lui, avait enfin obtenu du tavernier un pichet de bière et de la viande. L'Halfelin avait aussi amené de l'hydromel pour l'hybride porcin
"Qu'est-ce ?"
Il n’y eu pas de table volante, d’aucune direction que ce soit. Au lieu de cela, un éclat de rire tonitruant de la part du Barbare, qui surprit l’assistance entière. Le colosse se tenait les côtes à force de rire à gorge déployée. Même Arlax était surprit : il avait fait un pas en arrière pour éviter un mauvais coup, si son compagnon de route décidait d’user de sa hache.
"Hahahaha ! Bon sang, enfin, en voilà un qui a de la répartie ! Dommage qu’il ai une tête de porc et le caractère qui va avec !"
L’assistance semblait médusée, tout comme la cible de sa pique. Arlax, devant les signaux contradictoires de son compagnon de route, ne savait comment réagir.
"Je préfère “sanglier”, si tu dois absolument me donner un nom d'animal. Tiens, tu peux ramener ton cerveau ?"
Baldrisson se leva et se dirigea vers son interlocuteur. Passant près du bar, il en profita pour prendre une chope de bière. Arlax le suivit, à pas lents. Les autres clients, jugeant la tempête passée, se remirent à leurs places et reprirent leurs conversations. Le Barbare parvint à côté de l’homme-cochon et s'assit. Ce dernier le lorgna, avant de grogner :
"Tu aurais pu m'en ramener une, même si je préfère l'hydromel !"
"Tu me prends pour une fille de salle ? Vas-t-en chercher une chope toi-même !"
Pour conclure son propos, il vida la chope d'un trait, avant de la reposer brusquement et d'éructer.
Arlax, dans un souci compréhensible d'apaiser les esprits et de préserver le semblant de paix qui s'était installé entre les deux protagonistes, toussota et désigna un parchemin qui s'étalait devant l'étrange créature porcine. Dessus était écrit un incompréhensible poème, du moins, du point de vue du granl, qui le voyait à l'envers. Baldrisson, quant à lui, avait enfin obtenu du tavernier un pichet de bière et de la viande. L'Halfelin avait aussi amené de l'hydromel pour l'hybride porcin
"Qu'est-ce ?"
Baldrisson- Elite
- Race : Humain
Re: Vous avez du jambon ?
L'Humain avait parlé fort, voilà pourquoi Gonco l'avait entendu mais pas seulement lui. Le jeune homme-sanglier avait répondu assez fort également. En somme : presque toute la clientèle présente dans la taverne avait pu entendre l'échange entre les deux. Un silence de plomb s'abattit, faisant réaliser à Gonco qu'il venait peut-être d'avoir la répartie avec la mauvaise personne. L'Humain paraissait rustre, mais surtout, il était bien bâti. Gonco n'avait aucune envie d'avoir à se bagarrer avec lui, mais les mots étaient sortis tout seuls, bien qu'ils ne fussent pas prononcés avec agressivité.
Tout le monde dans la salle s'attendit à une bagarre. Mais seul un rire brisa le silence. Un éclat de rire tonitruant, qui surprit tout le monde. Loin d'avoir mis l'Humain en colère, Gonco venait de l'amuser franchement.
BALDRISSON – Hahahaha ! Bon sang, enfin, en voilà un qui a de la répartie ! Dommage qu’il ait une tête de porc et le caractère qui va avec !
Gonco n'aurait pas osé parier sur le fait que l'Humain aurait apprécié la répartie plus qu'il ne s'en serait courroucé. Au moins, maintenant, il savait qu'il pouvait se permettre de lui répondre avec le même tact que lui, c'est-à-dire aucun. Si cet Humain appréciait la répartie franche, il ne serait pas déçu.
Il se concentra donc sur les derniers mots de l'Humain, bien que pas lesplus intéressants : il venait de dire qu'il avait une tête de porc et le caractère qui allait avec. “cochon”, “porc”, voilà comment les gens désignaient Gonco, qui ne pouvait pas nier avec une tête animale – sans parler de l'odeur – mais qui, quitte à accepter d'être désigné ainsi, préférait le “sanglier”, d'une part parce que sa tête était en effet un mélange entre le cochon et le sanglier, d'autre part parce qu'il préférait avoir le nom d'un animal sauvage plutôt que celui d'un animal élevé en bétail pour sa viande. Tant qu'à faire... Puisque l'Humain semblait apprécier qu'on lui parle franchement, Gonco ne se gêna pas de l'en aviser :
GONCO – Je préfère “sanglier”, si tu dois absolument me donner un nom d'animal.
Voilà qui était dit. L'Humain n'y réagit pas, et Gonco se dit bien que cette phrase venait de tomber dans l'oreille d'un sourd. Quoiqu'il y avait le granl, il pourrait peut-être le rappeler à son compagnon. Qu'est-ce que c'était étrange, tout de même, de voir ce granl, dans son golem, entrer nonchalamment dans la taverne ! Comme si c'était quelque chose de normal ! De ce que savait Gonco, les granls étaient des monstres assez perfides, et n'avaient pas l'apparence d'un cerveau gluant pour rien : ils étaient intelligents et pouvaient accumuler un savoir quasi infini. Cela donna une idée à Gonco.
GONCO – Tiens, tu peux ramener ton cerveau ?
Autant le tutoyer, puisqu'ils partaient sur une bonne base. L'Humain obéit, s'empara au passage d'une chope d'alcool au comptoir, et le granl vint également à la table de Gonco. Ce dernier renifla la chope pour en deviner la contenance : de la bière. Gonco avait une nette préférence pour l'hydromel, son alcool préféré avec le cidre.
GONCO – Tu aurais pu m'en ramener une, même si je préfère l'hydromel !
BALDRISSON – Tu me prends pour une fille de salle ? Va t'en chercher une chope toi-même !
Gonco grogna un peu de désappointement. Autour d'eux, les clients reprenaient leurs discussions normalement, se désintéressant d'eux, voyant bien qu'il n'y avait aucune menace de rixe imminente. Le tavernier apporta à l'Humain un hanap de bière et un peu de viande rouge. Il déposa aussi un hanap d'hydromel devant le jeune homme-sanglier, dont le visage se ralluma d'un sourire et dont les oreilles se dressèrent.
ARLAX – Qu'est-ce ?
Le granl venait de toussoter pour attirer l'attention sur lui, et montrait le parchemin du doigt. Gonco but d'abord dans son hanap d'hydromel plus par gourmandise que par réelle soif, puis répondit :
GONCO – Justement, c'est ce que je voulais vous faire lire. Je suis dessus depuis quelques jours, je suis sûr que c'est une énigme mais je n'arrive pas à la comprendre.
Gonco tourna le parchemin dans le bon sens pour être lu par le granl et le poussa un peu devant lui.
Tout le monde dans la salle s'attendit à une bagarre. Mais seul un rire brisa le silence. Un éclat de rire tonitruant, qui surprit tout le monde. Loin d'avoir mis l'Humain en colère, Gonco venait de l'amuser franchement.
BALDRISSON – Hahahaha ! Bon sang, enfin, en voilà un qui a de la répartie ! Dommage qu’il ait une tête de porc et le caractère qui va avec !
Gonco n'aurait pas osé parier sur le fait que l'Humain aurait apprécié la répartie plus qu'il ne s'en serait courroucé. Au moins, maintenant, il savait qu'il pouvait se permettre de lui répondre avec le même tact que lui, c'est-à-dire aucun. Si cet Humain appréciait la répartie franche, il ne serait pas déçu.
Il se concentra donc sur les derniers mots de l'Humain, bien que pas lesplus intéressants : il venait de dire qu'il avait une tête de porc et le caractère qui allait avec. “cochon”, “porc”, voilà comment les gens désignaient Gonco, qui ne pouvait pas nier avec une tête animale – sans parler de l'odeur – mais qui, quitte à accepter d'être désigné ainsi, préférait le “sanglier”, d'une part parce que sa tête était en effet un mélange entre le cochon et le sanglier, d'autre part parce qu'il préférait avoir le nom d'un animal sauvage plutôt que celui d'un animal élevé en bétail pour sa viande. Tant qu'à faire... Puisque l'Humain semblait apprécier qu'on lui parle franchement, Gonco ne se gêna pas de l'en aviser :
GONCO – Je préfère “sanglier”, si tu dois absolument me donner un nom d'animal.
Voilà qui était dit. L'Humain n'y réagit pas, et Gonco se dit bien que cette phrase venait de tomber dans l'oreille d'un sourd. Quoiqu'il y avait le granl, il pourrait peut-être le rappeler à son compagnon. Qu'est-ce que c'était étrange, tout de même, de voir ce granl, dans son golem, entrer nonchalamment dans la taverne ! Comme si c'était quelque chose de normal ! De ce que savait Gonco, les granls étaient des monstres assez perfides, et n'avaient pas l'apparence d'un cerveau gluant pour rien : ils étaient intelligents et pouvaient accumuler un savoir quasi infini. Cela donna une idée à Gonco.
GONCO – Tiens, tu peux ramener ton cerveau ?
Autant le tutoyer, puisqu'ils partaient sur une bonne base. L'Humain obéit, s'empara au passage d'une chope d'alcool au comptoir, et le granl vint également à la table de Gonco. Ce dernier renifla la chope pour en deviner la contenance : de la bière. Gonco avait une nette préférence pour l'hydromel, son alcool préféré avec le cidre.
GONCO – Tu aurais pu m'en ramener une, même si je préfère l'hydromel !
BALDRISSON – Tu me prends pour une fille de salle ? Va t'en chercher une chope toi-même !
Gonco grogna un peu de désappointement. Autour d'eux, les clients reprenaient leurs discussions normalement, se désintéressant d'eux, voyant bien qu'il n'y avait aucune menace de rixe imminente. Le tavernier apporta à l'Humain un hanap de bière et un peu de viande rouge. Il déposa aussi un hanap d'hydromel devant le jeune homme-sanglier, dont le visage se ralluma d'un sourire et dont les oreilles se dressèrent.
ARLAX – Qu'est-ce ?
Le granl venait de toussoter pour attirer l'attention sur lui, et montrait le parchemin du doigt. Gonco but d'abord dans son hanap d'hydromel plus par gourmandise que par réelle soif, puis répondit :
GONCO – Justement, c'est ce que je voulais vous faire lire. Je suis dessus depuis quelques jours, je suis sûr que c'est une énigme mais je n'arrive pas à la comprendre.
Gonco tourna le parchemin dans le bon sens pour être lu par le granl et le poussa un peu devant lui.
Gonco- Bon
- Race : Homme-sanglier
Re: Vous avez du jambon ?
Le granl se pencha sur le parchemin, que venait de lui tendre la créature porcine. Son "visage" se tordit légèrement alors qu'il réfléchissait au sens des mots inscrits sur le papier :
Il plissa les yeux, maugréant à voix basse. Pendant ce temps, Baldrisson prenait dans ses gros doigts les morceaux de viande que lui avait apporté le tavernier. La sauce de la viande coulait dans sa barbe et, de temps à autre, il l'essuyait d'un revers de main. Il s'arrêta un instant, le temps de prendre une gorgée d'hydromel. Il éructa et reprit sa mastication.
"Bon... Je pense avoir compris..."
Le granl mit un coup de coude au Barbare pour le désintéresser de son plat et qu'il reporte son attention sur le parchemin. Ce dernier grogna et posa sa tête au creux de ses mains après s'être accoudé. Comme souvent quand il prenait cette position, il croyait sentir la présence de ses doigts manquants. Il inspira et laissa Arlax parler.
"Il s'agit d'une référence à une sorte de conte pour enfant. Le Cousin Maguièvre est un lapin qui se déplace sur deux pattes. Non, Baldrisson, peu de chance que cela existe réellement. Quoi qu'il en soit, Maguièvre veut devenir plus puissant qu'un dieu et parvient à rejoindre leurs terres. Sauf que la Déesse Kaluni n'apprécie pas cela et l'enferme sous la surveillance d'Ezor et Sercanth. Et à moins que je ne me trompe, ce poème parle du fait que Kaluni n'est pas révérée et que Maguièvre a réussi à s'échapper. Enfin, ce sont des contes."
Baldrisson se demandait quelle taille pouvait faire un lapin qui se déplaçait sur deux pattes et si ce genre de créature était comestible. Il ne connaissait pas ce genre d'histoire : chez les Barbares, on contait plutôt les exploits des meilleurs d'entre eux, leurs plus grands faits d'armes, leurs combats les plus épiques, face à des monstres toujours plus dangereux les un que les autres. Lui-même avait sa place dans ces récits : la lance qu'il avait projeté sur un Ettin lors de sa dixième année et, plus récemment, sa victoire sur un dwimmerlaik et la mise à mort d'un autre Ettin. C'était pour lui l'objet d'une grande fierté, mais il ne comprenait pas ce que pouvaient être ces histoires pour enfant dont avait parlé Arlax. Il en avait conclu qu'il s'agissait aussi du récit d'exploits héroïque et qu'il était donc tout à fait possible qu'il existe un lièvre sur deux pattes qui avait été enfermé par une Déesse.
Il plissa les yeux, maugréant à voix basse. Pendant ce temps, Baldrisson prenait dans ses gros doigts les morceaux de viande que lui avait apporté le tavernier. La sauce de la viande coulait dans sa barbe et, de temps à autre, il l'essuyait d'un revers de main. Il s'arrêta un instant, le temps de prendre une gorgée d'hydromel. Il éructa et reprit sa mastication.
"Bon... Je pense avoir compris..."
Le granl mit un coup de coude au Barbare pour le désintéresser de son plat et qu'il reporte son attention sur le parchemin. Ce dernier grogna et posa sa tête au creux de ses mains après s'être accoudé. Comme souvent quand il prenait cette position, il croyait sentir la présence de ses doigts manquants. Il inspira et laissa Arlax parler.
"Il s'agit d'une référence à une sorte de conte pour enfant. Le Cousin Maguièvre est un lapin qui se déplace sur deux pattes. Non, Baldrisson, peu de chance que cela existe réellement. Quoi qu'il en soit, Maguièvre veut devenir plus puissant qu'un dieu et parvient à rejoindre leurs terres. Sauf que la Déesse Kaluni n'apprécie pas cela et l'enferme sous la surveillance d'Ezor et Sercanth. Et à moins que je ne me trompe, ce poème parle du fait que Kaluni n'est pas révérée et que Maguièvre a réussi à s'échapper. Enfin, ce sont des contes."
Baldrisson se demandait quelle taille pouvait faire un lapin qui se déplaçait sur deux pattes et si ce genre de créature était comestible. Il ne connaissait pas ce genre d'histoire : chez les Barbares, on contait plutôt les exploits des meilleurs d'entre eux, leurs plus grands faits d'armes, leurs combats les plus épiques, face à des monstres toujours plus dangereux les un que les autres. Lui-même avait sa place dans ces récits : la lance qu'il avait projeté sur un Ettin lors de sa dixième année et, plus récemment, sa victoire sur un dwimmerlaik et la mise à mort d'un autre Ettin. C'était pour lui l'objet d'une grande fierté, mais il ne comprenait pas ce que pouvaient être ces histoires pour enfant dont avait parlé Arlax. Il en avait conclu qu'il s'agissait aussi du récit d'exploits héroïque et qu'il était donc tout à fait possible qu'il existe un lièvre sur deux pattes qui avait été enfermé par une Déesse.
Baldrisson- Elite
- Race : Humain
Re: Vous avez du jambon ?
Le granl fit pencher son golem au-dessus du parchemin pour le lire de près. Tous les espoirs de Gonco à cet instant reposaient sur cette créature qui collait à son support... en fait qui collait tout court. Les granls étaient quand même des créatures qui n'étaient pas gâtées par la Nature. Mais après tout, Gonco doutait que les granls soient des créatures naturelles, de toute façon. Heureusement qu'ils avaient cette remarquable capacité de se modeler des golems qui leur servaient de corps ; sans cela, ce n'étaient que des cerveaux susceptibles de rester collés sur n'importe quoi, faibles, vulnérables, inoffensifs et inutiles. Ils étaient intelligents, aussi. C'est donc à l'intelligence et à la culture du granl que Gonco se fiait maintenant.
Pendant ce temps, l'Humain commença à engloutir son plat de viande en sauce. Il but une gorgée de boisson, et lâcha un rot dont les effluves parvinrent aussitôt jusqu'au groin humide de Gonco qui fronça le museau.
Le granl affirma avoir compris. Cousin Maguièvre était, à l'en croire, le personnage d'une fable. Un lapin marchant sur deux pattes. Sans doute une sorte de Tigrain mais en “version lapin”. Un Lapain. Bref.
Il voulait devenir aussi puissant que les dieux mais se fit punir pour cela par Kaluni. Cousin Maguièvre ne révérait pas Kaluni, il réussit à échapper à la surveillance d'Ezor et de Sercanth.
Gonco refit glisser le parchemin jusqu'à lui en le retournant dans le bon sens, l'arrachant ainsi à la lecture du granl.
GONCO – « Vers le haut se porte le regard du lièvre »... Alors le lièvre, c'est Coudin Maguièvre ? « Cousin Maguièvre accuse les jumeaux squameux »... Les jumeaux squameux, donc ça doit être Ezor et Sercanth, le Dragon et le Serpent, des dieux à écailles, donc des dieux squameux... Mmmh... « La Divine n'a plus sa vénération »... D'accord, il renie Kaluni...
Gonco releva la tête vers le granl. Ses oreilles étaient bien droites et son visage exprima la joie.
GONCO – Génial ! Merci beaucoup ! Hahaha ! Grâce à vous, nous allons percer cette énigme !
Cette euphorie lui ouvrit l'appétit. Il avait déjà mangé, mais un plat chaud en plus ne serait pas trop lourd pour l'estomac de Gonco. Il héla l'aubergiste.
GONCO – Le même plat que cet homme !
Ce n'était pas la première fois que l'aubergiste recevait Gonco parmi ses clients. Gonco avait même dormi ici ces deux dernières nuits. Il s'était donc déjà presque habitué à le voir manger l'équivalent de deux ou trois repas à lui tout seul. Le temps de se faire servir, il relut encore une fois le poème. Il restait malgré tout un ou deux vers qu'il ne comprenait pas. Il questionna le granl :
GONCO – Et là, qu'est-ce que ça veut dire : « Triche et Peste que sont miracles de la Divine – Progéniture jumelle sur l'œil du cousin Maguièvre – Transcendent, vie et cycle, l'animal s'incline » ?
Gonco fut servi. Là, le granl et l'Humain purent se rendre compte que ce dernier n'était pas celui à manger le plus salement. Du moins, sans être forcément plus sale, Gonco était plus animal. S'il avait la tête d'un sanglier, il mangeait aussi comme un porc. Au sens propre. C'est-à-dire sans utiliser ses mains. En effet, le granl et l'Humain virent le jeune homme-sanglier attraper simplement l'assiette des deux mains, pour la soulever un peu et la rapprocher de lui, et plonger directement son museau dedans pour en dévorer le contenu, tout en émettant de temps à autre de petits grognements porcins de contentement et d'appétit. Quand il eut fini son plat au bout d'un peu plus d'une minute, Gonco reposa l'assiette sur la table et redressa la tête, et fit passer sa langue le long de son museau dégoulinant de sauce, ses naseaux porcins dilatés au milieu de son groin humide.
Pendant ce temps, l'Humain commença à engloutir son plat de viande en sauce. Il but une gorgée de boisson, et lâcha un rot dont les effluves parvinrent aussitôt jusqu'au groin humide de Gonco qui fronça le museau.
Le granl affirma avoir compris. Cousin Maguièvre était, à l'en croire, le personnage d'une fable. Un lapin marchant sur deux pattes. Sans doute une sorte de Tigrain mais en “version lapin”. Un Lapain. Bref.
Il voulait devenir aussi puissant que les dieux mais se fit punir pour cela par Kaluni. Cousin Maguièvre ne révérait pas Kaluni, il réussit à échapper à la surveillance d'Ezor et de Sercanth.
Gonco refit glisser le parchemin jusqu'à lui en le retournant dans le bon sens, l'arrachant ainsi à la lecture du granl.
GONCO – « Vers le haut se porte le regard du lièvre »... Alors le lièvre, c'est Coudin Maguièvre ? « Cousin Maguièvre accuse les jumeaux squameux »... Les jumeaux squameux, donc ça doit être Ezor et Sercanth, le Dragon et le Serpent, des dieux à écailles, donc des dieux squameux... Mmmh... « La Divine n'a plus sa vénération »... D'accord, il renie Kaluni...
Gonco releva la tête vers le granl. Ses oreilles étaient bien droites et son visage exprima la joie.
GONCO – Génial ! Merci beaucoup ! Hahaha ! Grâce à vous, nous allons percer cette énigme !
Cette euphorie lui ouvrit l'appétit. Il avait déjà mangé, mais un plat chaud en plus ne serait pas trop lourd pour l'estomac de Gonco. Il héla l'aubergiste.
GONCO – Le même plat que cet homme !
Ce n'était pas la première fois que l'aubergiste recevait Gonco parmi ses clients. Gonco avait même dormi ici ces deux dernières nuits. Il s'était donc déjà presque habitué à le voir manger l'équivalent de deux ou trois repas à lui tout seul. Le temps de se faire servir, il relut encore une fois le poème. Il restait malgré tout un ou deux vers qu'il ne comprenait pas. Il questionna le granl :
GONCO – Et là, qu'est-ce que ça veut dire : « Triche et Peste que sont miracles de la Divine – Progéniture jumelle sur l'œil du cousin Maguièvre – Transcendent, vie et cycle, l'animal s'incline » ?
Gonco fut servi. Là, le granl et l'Humain purent se rendre compte que ce dernier n'était pas celui à manger le plus salement. Du moins, sans être forcément plus sale, Gonco était plus animal. S'il avait la tête d'un sanglier, il mangeait aussi comme un porc. Au sens propre. C'est-à-dire sans utiliser ses mains. En effet, le granl et l'Humain virent le jeune homme-sanglier attraper simplement l'assiette des deux mains, pour la soulever un peu et la rapprocher de lui, et plonger directement son museau dedans pour en dévorer le contenu, tout en émettant de temps à autre de petits grognements porcins de contentement et d'appétit. Quand il eut fini son plat au bout d'un peu plus d'une minute, Gonco reposa l'assiette sur la table et redressa la tête, et fit passer sa langue le long de son museau dégoulinant de sauce, ses naseaux porcins dilatés au milieu de son groin humide.
Gonco- Bon
- Race : Homme-sanglier
Re: Vous avez du jambon ?
La créature porcine reprit le parchemin à Arlax, pour commenter ce que ce dernier avait déchiffré, avant de remercier chaleureusement le granl. Ce dernier haussa des épaules, ce qui provoqua un son semblable à celui de deux pierres raclées l'une contre l'autre, ce qui avait le don de faire crisser les dents de Baldrisson. Le granl le savait et agissait ainsi dès qu'il en avait l'occasion : si le Barbare voulait le frapper pour se venger, il risquait de tomber sur un os de taille : la pierre du golem.
L'homme-cochon demanda à l'aubergiste le même plat que celui commandé par le colosse. Ce dernier en profita pour avoir une nouvelle chope de bière, ayant fini la précédente. En attendant que leurs commandes respectives ne leurs soient données, la créature porcine demanda ce que signifiaient les derniers vers du poème.
"Voyons-voir... "Triche et Peste que sont miracles de la Divine – Progéniture jumelle sur l'œil du cousin Maguièvre – Transcendent, vie et cycle, l'animal s'incline. Triche et Peste ? Ce sont des noms que certains des anciens païens donnaient à Ezor et Sercanth. Quand au reste... Laisses les écrivaillons laisser libre cours à leurs imaginations, et tu verras qu'il rempliront des pages et des pages d'âneries semblables."
Le plat de son interlocuteur arriva sur la table, ainsi que la chope de Baldrisson.
Ce dernier s'occupa de la vider sans plus de cérémonies... Avant de se tourner vers l'Homme-Sanglier, qui avait littéralement mit son groin dans son plat pour le dévorer. Arlax était impressionné : après son séjour chez les Barbares, il pensait que même un Orc serait plus maniéré à table. Et il s'avérait que quelqu'un lui prouvait le contraire : on trouve toujours pire que l'étalon Barbare sur une échelle de valeur.
L'Humain assit à côté du granl ne semblait pas gêné outre mesure : après tout, chacun mangeait à sa façon. Il était même possible que les Centaures et les Minotaures broutent de l'herbe en cachette et que les Séladiens s'intéressent aux insectes.
Toutefois, au sujet de l'Homme-Sanglier, une question subsistait, à propose de laquelle il souhaitait avoir quelques éclaircissements. Notamment pour savoir si il lui était possible de confronter ce lapin géant qui cherchait à être plus puissant que les Dieux. Ne serait-ce que pour le remettre à sa place : la conception particulière des Barbares au sujet des rapports de force suggérait que, d'après eux, ils étaient les seuls capables de se battre face à un Dieu.
L'un d'entre eux, Haggar le Païen, avait une fois lancé un défi au Dieu des Eléments, Théno, et l'avait combattu en haut d'une falaise durant une nuit orageuse. Le corps disloqué de l'Humain retrouvé en bas de ladite falaise le lendemain laissait supposer qu'il fallait que les Barbares s'endurcissent encore avant de combattre les Dieux.
Les rares mauvaises langues qui insinuaient que Haggar, ivre comme une tribu, avait tout simplement trébuché de la falaise furent rapidement tues.
Baldrisson posa donc sa question :
"Mais, au fait, à quoi va te servir de savoir ce que dit ce poème ?"
L'homme-cochon demanda à l'aubergiste le même plat que celui commandé par le colosse. Ce dernier en profita pour avoir une nouvelle chope de bière, ayant fini la précédente. En attendant que leurs commandes respectives ne leurs soient données, la créature porcine demanda ce que signifiaient les derniers vers du poème.
"Voyons-voir... "Triche et Peste que sont miracles de la Divine – Progéniture jumelle sur l'œil du cousin Maguièvre – Transcendent, vie et cycle, l'animal s'incline. Triche et Peste ? Ce sont des noms que certains des anciens païens donnaient à Ezor et Sercanth. Quand au reste... Laisses les écrivaillons laisser libre cours à leurs imaginations, et tu verras qu'il rempliront des pages et des pages d'âneries semblables."
Le plat de son interlocuteur arriva sur la table, ainsi que la chope de Baldrisson.
Ce dernier s'occupa de la vider sans plus de cérémonies... Avant de se tourner vers l'Homme-Sanglier, qui avait littéralement mit son groin dans son plat pour le dévorer. Arlax était impressionné : après son séjour chez les Barbares, il pensait que même un Orc serait plus maniéré à table. Et il s'avérait que quelqu'un lui prouvait le contraire : on trouve toujours pire que l'étalon Barbare sur une échelle de valeur.
L'Humain assit à côté du granl ne semblait pas gêné outre mesure : après tout, chacun mangeait à sa façon. Il était même possible que les Centaures et les Minotaures broutent de l'herbe en cachette et que les Séladiens s'intéressent aux insectes.
Toutefois, au sujet de l'Homme-Sanglier, une question subsistait, à propose de laquelle il souhaitait avoir quelques éclaircissements. Notamment pour savoir si il lui était possible de confronter ce lapin géant qui cherchait à être plus puissant que les Dieux. Ne serait-ce que pour le remettre à sa place : la conception particulière des Barbares au sujet des rapports de force suggérait que, d'après eux, ils étaient les seuls capables de se battre face à un Dieu.
L'un d'entre eux, Haggar le Païen, avait une fois lancé un défi au Dieu des Eléments, Théno, et l'avait combattu en haut d'une falaise durant une nuit orageuse. Le corps disloqué de l'Humain retrouvé en bas de ladite falaise le lendemain laissait supposer qu'il fallait que les Barbares s'endurcissent encore avant de combattre les Dieux.
Les rares mauvaises langues qui insinuaient que Haggar, ivre comme une tribu, avait tout simplement trébuché de la falaise furent rapidement tues.
Baldrisson posa donc sa question :
"Mais, au fait, à quoi va te servir de savoir ce que dit ce poème ?"
Baldrisson- Elite
- Race : Humain
Re: Vous avez du jambon ?
ARLAX – Voyons voir... « Triche et Peste que sont miracles de la Divine – Progéniture jumelle sur l'œil du cousin Maguièvre – Transcendent, vie et cycle, l'animal s'incline »... Triche et Peste ? Ce sont des noms que certains des anciens païens donnaient à Ezor et Sercanth. Quant au reste... Laisse les écrivaillons laisser libre cours à leur imagination, et tu verras qu'ils rempliront des pages et des pages d'âneries semblables.
Voilà une information supplémentaire qui permettaient de mieux comprendre le fond du poème : Triche et Peste étaient en fait tout simplement Ezor et Sercanth. Au moins, le poème ne s'éparpillait pas : on restait dans le même sujet, à savoir la relation entre Cousin Maguièvre d'un côté et Kaluni et ses deux enfants de l'autre. Gonco relut encore une fois le poème dans son intégralité à la lumière des informations données par le granl. Il était tellement dedans qu'il ne pensait déjà plus à l'aspect pour le moins incongru de trouver un granl dans une auberge.
« Triche et Peste que son miracles de la Divine » pouvaient donc se traduire tout simplement par : « Ezor et Sercanth, fils de Kaluni ».
La « progéniture jumelle », c'étaient eux. Il fallait comprendre ce que cela signifiait qu'ils fussent « sur l'œil du cousin Maguièvre ». En revanche, « vie et cycle » pouvait simplement faire allusion aux fonctions d'Ezor et de Sercanth, respectivement dieu de la vie, et dieu du cycle des âmes. Dans ce genre de poèmes, il arrive souvent qu'un verbe soit placé après son complément d'objet, par licence poétique. En retournant la phrase dans un ordre plus oral, on obtiendrait : « Ezor et Sercanth, fils de Kaluni, vie et cycle, transcendent sur l'œil du cousin Maguièvre, l'animal s'incline ». Cette partie du poème rappelait donc tout simplement que les dieux Ezor et Sercanth, gardiens de la geôle de Cousin Maguièvre, restaient au-dessus de lui. Cousin Maguièvre n'avait plus qu'à s'incliner au-dessous d'eux.
Tout le poème faisait sens maintenant. Gonco dressa les oreilles et émit un couinement joyeux en regardant alternativement le granl et l'Humain, un large sourire dessiné sur son visage porcin. Il restait à savoir à quoi servait cette énigme, car Gonco en était persuadé : il s'agissait bien d'une énigme, qui devait permettre d'expliquer le mystère de la maison dans laquelle il avait trouvé ce parchemin. L'Humain posa justement une question sur ce sujet :
BALDRISSON – Mais, au fait, à quoi va te servir de savoir ce que dit ce poème ?
GONCO – A comprendre quelque chose à propos de l'endroit où je l'ai trouvé ! C'est une maison, toute poussiéreuse avec rien pour y vivre, mais où des gens viennent régulièrement. Il y a donc forcément quelque chose que je n'ai pas vu dans cette maison, et je suis sûr que ce poème est une énigme qui va me permettre de le découvrir !
Voilà une information supplémentaire qui permettaient de mieux comprendre le fond du poème : Triche et Peste étaient en fait tout simplement Ezor et Sercanth. Au moins, le poème ne s'éparpillait pas : on restait dans le même sujet, à savoir la relation entre Cousin Maguièvre d'un côté et Kaluni et ses deux enfants de l'autre. Gonco relut encore une fois le poème dans son intégralité à la lumière des informations données par le granl. Il était tellement dedans qu'il ne pensait déjà plus à l'aspect pour le moins incongru de trouver un granl dans une auberge.
« Triche et Peste que son miracles de la Divine » pouvaient donc se traduire tout simplement par : « Ezor et Sercanth, fils de Kaluni ».
La « progéniture jumelle », c'étaient eux. Il fallait comprendre ce que cela signifiait qu'ils fussent « sur l'œil du cousin Maguièvre ». En revanche, « vie et cycle » pouvait simplement faire allusion aux fonctions d'Ezor et de Sercanth, respectivement dieu de la vie, et dieu du cycle des âmes. Dans ce genre de poèmes, il arrive souvent qu'un verbe soit placé après son complément d'objet, par licence poétique. En retournant la phrase dans un ordre plus oral, on obtiendrait : « Ezor et Sercanth, fils de Kaluni, vie et cycle, transcendent sur l'œil du cousin Maguièvre, l'animal s'incline ». Cette partie du poème rappelait donc tout simplement que les dieux Ezor et Sercanth, gardiens de la geôle de Cousin Maguièvre, restaient au-dessus de lui. Cousin Maguièvre n'avait plus qu'à s'incliner au-dessous d'eux.
Tout le poème faisait sens maintenant. Gonco dressa les oreilles et émit un couinement joyeux en regardant alternativement le granl et l'Humain, un large sourire dessiné sur son visage porcin. Il restait à savoir à quoi servait cette énigme, car Gonco en était persuadé : il s'agissait bien d'une énigme, qui devait permettre d'expliquer le mystère de la maison dans laquelle il avait trouvé ce parchemin. L'Humain posa justement une question sur ce sujet :
BALDRISSON – Mais, au fait, à quoi va te servir de savoir ce que dit ce poème ?
GONCO – A comprendre quelque chose à propos de l'endroit où je l'ai trouvé ! C'est une maison, toute poussiéreuse avec rien pour y vivre, mais où des gens viennent régulièrement. Il y a donc forcément quelque chose que je n'ai pas vu dans cette maison, et je suis sûr que ce poème est une énigme qui va me permettre de le découvrir !
Gonco- Bon
- Race : Homme-sanglier
Re: Vous avez du jambon ?
A la question du granl, la créature porcine répondit qu'il s'agissait de la clé d'une énigme permettant de découvrir quelque chose, dans une vieille demeure poussiéreuse non-loin d'ici, où se rendraient apparemment de nombreuses personnes, régulièrement. Le Barbare se demandait pourquoi la créature porcine voulait fouiller les lieux. Sans doute pour trouver ce lapin géant et l'affronter, ou bien pour voler quelque chose, ce qui semblait plus probable : il n'avait pas l'air d'avoir une quelconque compétence particulière pour le combat.
Et, avec un possible combat, il y avait, en plus, la probabilité de trouver là quelques trophées. Même si c'était réellement secondaire, du point de vue du Barbare.
Arlax vit la petite lueur qui brillait dans les yeux du colosse et commença à élever une série d'arguments pour tenter de le détourner de son idée : rien ne prouvait qu'il y avait de potentiels adversaires là-bas, et puis, lui, il avait accepté d'aider le porcinet à déchiffrer le parchemin, sans s'engager pour autant.
Baldrisson fit taire son compagnon de route en lui flanquant une baffe, ce qui fit gigoter le corps du granl en tout sens dans son "récéptacle". Arlax protesta de façon véhémente contre ce traitement, tout en se retenant de tomber sur la table. Enfin, il parvint à se stabiliser, mais cette fois, n'injuria pas le colosse : il ne voulait pas que ce dernier ne le fasse taire à nouveau de cette façon.
"Où se trouve cette demeure ?"
"Non-loin d'ici. Je vous y emmène si vous le voulez ?"
Baldrisson acquiesça et but sa bière, avant de se lever et de payer son repas. Il sortit dans la rue, suivit par Arlax et Gonco. Le colosse inspira profondément et fit craquer son cou, avant de se mettre en chemin. La demeure était un peu en-dehors du village. Elle ne payait guère de mine, vue de l'extérieur. Arlax et Baldrisson allaient surveiller l'extérieur, tandis que Gonco allait ouvrir la porte de la demeure.
Et, avec un possible combat, il y avait, en plus, la probabilité de trouver là quelques trophées. Même si c'était réellement secondaire, du point de vue du Barbare.
Arlax vit la petite lueur qui brillait dans les yeux du colosse et commença à élever une série d'arguments pour tenter de le détourner de son idée : rien ne prouvait qu'il y avait de potentiels adversaires là-bas, et puis, lui, il avait accepté d'aider le porcinet à déchiffrer le parchemin, sans s'engager pour autant.
Baldrisson fit taire son compagnon de route en lui flanquant une baffe, ce qui fit gigoter le corps du granl en tout sens dans son "récéptacle". Arlax protesta de façon véhémente contre ce traitement, tout en se retenant de tomber sur la table. Enfin, il parvint à se stabiliser, mais cette fois, n'injuria pas le colosse : il ne voulait pas que ce dernier ne le fasse taire à nouveau de cette façon.
"Où se trouve cette demeure ?"
"Non-loin d'ici. Je vous y emmène si vous le voulez ?"
Baldrisson acquiesça et but sa bière, avant de se lever et de payer son repas. Il sortit dans la rue, suivit par Arlax et Gonco. Le colosse inspira profondément et fit craquer son cou, avant de se mettre en chemin. La demeure était un peu en-dehors du village. Elle ne payait guère de mine, vue de l'extérieur. Arlax et Baldrisson allaient surveiller l'extérieur, tandis que Gonco allait ouvrir la porte de la demeure.
Baldrisson- Elite
- Race : Humain
Re: Vous avez du jambon ?
Dans les yeux de l'Humain, Gonco put lire un intérêt, ou du moins une forte envie de se rendre dans cette maison, sans doute générée par la même curiosité qui animait le jeune homme-sanglier. Le granl, lui, ne l'entendit pas en ces termes. Il aligna alors plusieurs arguments pour détourner son compagnon Humain de cette idée, prétextant notamment qu'ils ne s'étaient engagés à rien hormis décrypter le poème, et que rien ne permettait d'affirmer qu'il y aurait des adversaires là-bas. Son éloquence fut mise à l'épreuve par une gifle monumentale qui secoua tout le golem du granl, tant et si bien que le cerveau ne tint qu'à l'importante adhérence de son corps de ne pas dégringoler sur la table. Cela dit, compte tenu de comment un granl est collant, cela aurait été pour le moins assez amusant de voir celui-ci s'écraser sur la table et être obligé de réclamer de l'aide pour retourner dans son golem. Amusant, mais non mérité tout de même : après tout, il venait de soulager Gonco d'une énigme qui lui taraudait l'esprit depuis plus de deux jours.
Gonco repensa au mot employé par ledit granl pour essayer, vainement, de dissuader son compagnon de continuer cette investigation plus avant : « potentiels adversaires ». En quoi était-ce un argument ? Le granl devait sans doute bien connaître son ami, et s'il se servait de cela comme argument, c'est qu'il devinait que celui-ci espérait pouvoir se battre contre les gens dont l'homme-sanglier avait perçu l'odeur déposée dans la maison.
BALDRISSON – Où se trouve cette demeure ?
Donc, cet Humain voulait entrer dans la maison faussement abandonnée parce qu'il espérait y trouver des gens à frapper. Gonco se dit que ce ne devait pas être aussi simple – il se trompait pourtant, car si, aussi bête que cela puisse paraître, c'était aussi simple – mais quoi qu'il en soit, il avait envie de se battre. En fait, quelque part, cela faisait bien les affaires de Gonco : le voleur à tête de sanglier-cochon avait diablement envie de retourner dans la maison, trouver comment appliquer l'énigme du poème, ouvrir le passage secret et se servir de tous les trésors qu'il y trouverait, sauf qu'il pouvait très bien se heurter contre la présence de toutes les personnes qui avaient laissé leurs empreintes olfactives dans la maison. Avoir cet Humain et ce granl avec lui serait comme une protection. Une alliance prenait donc son sens. Aussi répondit-il :
GONCO – Je vous y emmène, si vous le voulez !
L'Humain acquiesca, finit sa bière d'un trait, se leva et alla régler ses consommations, imité par Gonco. Le trio sortit ensuite dans la rue, et Gonco mena les deux autres jusqu'à la maison faussement abandonnée. Il voulut ouvrir la porte, qu'il avait déjà déverrouillée une fois. Il put alors se rendre compte qu'elle était de nouveau verrouillée, preuve s'il en est que des personnes s'y rendaient bel et bien tous les jours. L'Humain et le granl se chargèrent de surveiller les environs pendant que Gonco sortit ses petits outils de crochetage. Il avait déjà vaincu cette serrure une première fois, et la seconde ne fut qu'une formalité. Il ouvrit la porte et la referma après le passage de l'Humain et du granl.
Les minces filets de lumière qui passaient entre les planches de cette maison sans fenêtre étaient absolument insuffisants pour éclairer la pièce unique. La première fois, Gonco avait réussi à se guider en utilisant ses autres sens et en laissant ses yeux s'accomoder à la pénombre. Au bout de quelques dizaines de secondes, l'on distinguait les contours des meubles muraux et des obstacles. Seulement, cette fois-ci, si Gonco voulait savoir à quoi correspondait l'énigme du poème, il allait avoir besoin d'y voir mieux.
Le jeune homme-sanglier renifla, et s'avança vers la source d'une odeur de suif qui s'avéra, comme son groin l'eut analysé, un chandelier à deux branches supportant chacune une chandelle fonctionnelle. Gonco prit le chandelier et le tendit à l'Humain :
GONCO – Allez allumer ça dehors.
Gonco repensa au mot employé par ledit granl pour essayer, vainement, de dissuader son compagnon de continuer cette investigation plus avant : « potentiels adversaires ». En quoi était-ce un argument ? Le granl devait sans doute bien connaître son ami, et s'il se servait de cela comme argument, c'est qu'il devinait que celui-ci espérait pouvoir se battre contre les gens dont l'homme-sanglier avait perçu l'odeur déposée dans la maison.
BALDRISSON – Où se trouve cette demeure ?
Donc, cet Humain voulait entrer dans la maison faussement abandonnée parce qu'il espérait y trouver des gens à frapper. Gonco se dit que ce ne devait pas être aussi simple – il se trompait pourtant, car si, aussi bête que cela puisse paraître, c'était aussi simple – mais quoi qu'il en soit, il avait envie de se battre. En fait, quelque part, cela faisait bien les affaires de Gonco : le voleur à tête de sanglier-cochon avait diablement envie de retourner dans la maison, trouver comment appliquer l'énigme du poème, ouvrir le passage secret et se servir de tous les trésors qu'il y trouverait, sauf qu'il pouvait très bien se heurter contre la présence de toutes les personnes qui avaient laissé leurs empreintes olfactives dans la maison. Avoir cet Humain et ce granl avec lui serait comme une protection. Une alliance prenait donc son sens. Aussi répondit-il :
GONCO – Je vous y emmène, si vous le voulez !
L'Humain acquiesca, finit sa bière d'un trait, se leva et alla régler ses consommations, imité par Gonco. Le trio sortit ensuite dans la rue, et Gonco mena les deux autres jusqu'à la maison faussement abandonnée. Il voulut ouvrir la porte, qu'il avait déjà déverrouillée une fois. Il put alors se rendre compte qu'elle était de nouveau verrouillée, preuve s'il en est que des personnes s'y rendaient bel et bien tous les jours. L'Humain et le granl se chargèrent de surveiller les environs pendant que Gonco sortit ses petits outils de crochetage. Il avait déjà vaincu cette serrure une première fois, et la seconde ne fut qu'une formalité. Il ouvrit la porte et la referma après le passage de l'Humain et du granl.
Les minces filets de lumière qui passaient entre les planches de cette maison sans fenêtre étaient absolument insuffisants pour éclairer la pièce unique. La première fois, Gonco avait réussi à se guider en utilisant ses autres sens et en laissant ses yeux s'accomoder à la pénombre. Au bout de quelques dizaines de secondes, l'on distinguait les contours des meubles muraux et des obstacles. Seulement, cette fois-ci, si Gonco voulait savoir à quoi correspondait l'énigme du poème, il allait avoir besoin d'y voir mieux.
Le jeune homme-sanglier renifla, et s'avança vers la source d'une odeur de suif qui s'avéra, comme son groin l'eut analysé, un chandelier à deux branches supportant chacune une chandelle fonctionnelle. Gonco prit le chandelier et le tendit à l'Humain :
GONCO – Allez allumer ça dehors.
Gonco- Bon
- Race : Homme-sanglier
Re: Vous avez du jambon ?
Le trio entra dans la maison sans guère de problèmes, il semblait que Gonco était un très bon cambrioleur, puisque la serrure ne lui résista pas plus d'une trentaine de secondes. La porte fut refermée derrière Arlax et Baldrisson. Ce dernier, les yeux plissés, cherchait à percer les ténèbres. Il n'y avait que peu de lumière, dispensées chichement à travers les planches de bois. Il y avait beaucoup de poussière dans la maison, elle était même décelable à l'odorat.
Gonco tendit au Barbare un chandelier, en lui demandant d'aller l'allumer dehors. Logique, une brusque lumière risquait de les aveugler. Le colosse sortit et battit le briquet, avant d'embraser les deux bougies du chandelier. Il revint dans la demeure.
"Fermez les yeux un instant."
Cela pour empêcher leurs yeux d'être aveuglés par la soudaine clarté. Le Barbare put alors observer l'intérieur de la maison. Deux pièces, sans portes pouvant servir de séparation. Le lieu était vide et il était difficile de croire que quelqu'un pouvait vivre ici, si ce n'étaient les marques de pas dans la poussière.
Arlax les regarda attentivement et les suivit, pendant que Gonco et Baldrisson regardaient autour d'eux, à la recherche de quelque chose d'utile. Le granl fit mouvoir son golem lentement, soulevant à chaque fois de petits nuages de poussières. Il se rendit jusque dans l'autre pièce, toute aussi désespérément vide que la précédente. Même les étagères étaient vides, quant à un quelconque mobilier... Le peu qui s'y trouvait était susceptible de casser sous le poids d'un simple Humain.
Alors qu'il allait revenir vers le duo, quelque chose, sur le mur, attira son attention. Il s'agissait d'un cercle, semblable à une roue de chariot, mais avec seulement trois rayons. A la jointure de ces rayons et de cette roue se trouvaient trois autres cercles, pleins cette fois, et dont la couleur était, approximativement et avec le peu de lumière qu'avait le granl à sa disposition : bleue, verte et rouge. Le granl tenta d'atteindre la roue, mais il était trop petit pour cela.
"Baldr, vient là, j'ai besoin de toi ! Le colosse vint et observa la "roue", après avoir posé le chandelier au sol. Je n'arrive pas à l'atteindre, essaie de la faire tourner, toi."
Le Barbare maugréa quelque chose, avant d'empoigner l'objet. Il banda ses muscles et la fit tourner. Cette dernière s'exécuta, en grinçant quelque peu. Rien ne se produisit. Le Barbare haussa des épaules et tâtonna les trois autres cercles. Ces derniers semblaient aussi bouger.
"Hey ! Il y a des dessins gravés dessus ! Mais je ne sais pas ce qu'ils représentent."
"Tu sais ce que "graver" signifie ? Il y a donc encore de l'espoir... Aïe !"
Le Barbare avait donné une nouvelle gifle au granl.
Gonco tendit au Barbare un chandelier, en lui demandant d'aller l'allumer dehors. Logique, une brusque lumière risquait de les aveugler. Le colosse sortit et battit le briquet, avant d'embraser les deux bougies du chandelier. Il revint dans la demeure.
"Fermez les yeux un instant."
Cela pour empêcher leurs yeux d'être aveuglés par la soudaine clarté. Le Barbare put alors observer l'intérieur de la maison. Deux pièces, sans portes pouvant servir de séparation. Le lieu était vide et il était difficile de croire que quelqu'un pouvait vivre ici, si ce n'étaient les marques de pas dans la poussière.
Arlax les regarda attentivement et les suivit, pendant que Gonco et Baldrisson regardaient autour d'eux, à la recherche de quelque chose d'utile. Le granl fit mouvoir son golem lentement, soulevant à chaque fois de petits nuages de poussières. Il se rendit jusque dans l'autre pièce, toute aussi désespérément vide que la précédente. Même les étagères étaient vides, quant à un quelconque mobilier... Le peu qui s'y trouvait était susceptible de casser sous le poids d'un simple Humain.
Alors qu'il allait revenir vers le duo, quelque chose, sur le mur, attira son attention. Il s'agissait d'un cercle, semblable à une roue de chariot, mais avec seulement trois rayons. A la jointure de ces rayons et de cette roue se trouvaient trois autres cercles, pleins cette fois, et dont la couleur était, approximativement et avec le peu de lumière qu'avait le granl à sa disposition : bleue, verte et rouge. Le granl tenta d'atteindre la roue, mais il était trop petit pour cela.
"Baldr, vient là, j'ai besoin de toi ! Le colosse vint et observa la "roue", après avoir posé le chandelier au sol. Je n'arrive pas à l'atteindre, essaie de la faire tourner, toi."
Le Barbare maugréa quelque chose, avant d'empoigner l'objet. Il banda ses muscles et la fit tourner. Cette dernière s'exécuta, en grinçant quelque peu. Rien ne se produisit. Le Barbare haussa des épaules et tâtonna les trois autres cercles. Ces derniers semblaient aussi bouger.
"Hey ! Il y a des dessins gravés dessus ! Mais je ne sais pas ce qu'ils représentent."
"Tu sais ce que "graver" signifie ? Il y a donc encore de l'espoir... Aïe !"
Le Barbare avait donné une nouvelle gifle au granl.
Baldrisson- Elite
- Race : Humain
Re: Vous avez du jambon ?
L'homme s'exécuta. Gonco patienta avec le granl le temps que l'homme aille allumer les chandelles sur d'autres feux dehors. Il pouvait le faire sur une lanterne de rue, demander à un voisin s'il pouvait se servir de son feu de cheminée, ou même aller l'allumer dans une taverne au pire. Gonco ne se douta pas un instant que ce barbare sans cervelle était en réalité en train de s'embêter à essayer d'embraser le jonc avec son briquet. Il revint au bout d'un moment dans la maison, avec les deux chandelles allumées.
BALDRISSON – Fermez les yeux un instant.
Hein ? Pourquoi donc ? Il comptait faire quoi pendant que Gonco et Arlax auraient les yeux fermés ? Gonco se rendit compte que l'homme venait en réalité de leur dire de fermer les yeux parce qu'il avait peur de les aveugler. Le jeune homme-sanglier se racla la gorge, ne sachant pas comment réagir à cette réflexion qu'il trouva... assez débile, pour ainsi dire. Comment pourrait-il être aveuglé par deux chandelles ? Ses yeux avaient tout juste commencé à s'accomoder à la pénombre, alors ce n'est pas parce que l'homme revenait avec seulement deux chandelles allumées, qu'il risquait d'être ébloui ! Gonco garda les yeux ouverts, et tout se passa bien.
La maison était constituée de deux pièces aussi poussiéreuses l'une que l'autre. A la lumière des chandelles, il ne fut pas surpris par ce qu'il vit puisque cela correspondait à ce qu'il avait déjà senti, ou deviné à la très faible lueur filtrée par les planches de bois. Arlax et lui s'activèrent à fouiller les deux pièces. Gonco désespérait de trouver quelque chose d'intéressant, quand il eut un espoir en entendant le granl s'exclamer.
Gonco vint donc voir ce que venait de remarquer le granl. Une sorte de roue était fixée en son centre par un axe rotatif à une partie du mur recouverte de pierre, comme le haut d'une cheminée sans âtre. L'Humain montra que l'on pouvait sans difficulté faire tourner la roue, qui grinçait à peine. Du centre de la roue partaient trois rayons formant des angles égaux entre eux. Au bout de chaque rayon, se trouvait une sorte de disque métallique. Sur chacun de ces trois disques, se trouvait un symbole : il y avait celui d'Ezor, celui de Sercanth, et enfin un autre symbole que Gonco connaissait sans en connaître la signification. Un coup d'œil au parchemin qu'il tenait toujours lui rappela pourquoi il connaissait ce symbole : c'était celui qui figurait en haut du poème énigmatique. Chaque disque pouvait lui aussi être tourné autour de son axe horizontal, indépendamment.
BALDRISSON – Hey ! Il y a des dessins gravés dessus ! Mais je ne sais pas ce qu'ils représentent.
D'un ton caustique, le granl lança une vanne à son ami Humain qui manqua d'humour et riposta d'une gifle. Apparemment le granl prenait l'Humain pour un inculte sans vocabulaire.
GONCO – C'est Ezor et Sercanth ! Ca a un rapport avec le poème ! Le troisième symbole est celui qui figure sur le parchemin ! Voyons... Le poème laisse forcément un indice sur comment on utilise ce mécanisme.
Gonco émit un petit couinement porcin sous l'excitation de toucher au but. Il relut à voix haute le poème. Il répéta la première strophe qui lui parut plus significative :
« Vers le haut se porte le regard du lièvre
Triche et Peste que sont miracles de la Divine
Progéniture jumelle sur l'œil du cousin Maguièvre
Transcendent, vie et cycle, l'animal s'incline »
Il se rappela comment il avait tourné ces vers autrement, dans un registre plus courant :
« Ezor et Sercanth, fils de Kaluni, vie et cycle, transcendent sur l'œil du cousin Maguièvre, l'animal s'incline »
GONCO – Ezor et Sercanth sont au-dessus du Cousin Maguièvre ! Le troisième symbole doit représenter Cousin Maguièvre ! Il faut tourner la roue de sorte que les symboles d'Ezor et de Sercanth soient au-dessus !
Gonco joignit le geste à la parole, tournant la roue de sorte que les deux disques, représentant Ezor et Sercanth, soient alignés horizontalement en haut, avec donc le troisième disque seul en bas. Rien ne se produisit cependant. Il y avait sûrement autre chose à faire, un autre indice.
Les disques pouvaient eux aussi tourner. Voilà ! Il fallait les tourner d'une certaine manière !
GONCO – Voyons, euh... Normalement, le symbole de Sercanth est avec la tête en haut.
Effectivement, sur la représentation classique du symbole de Sercanth, la tête est au sommet du cercle formé par l'ouroboros. Quant au symbole d'Ezor, c'était une tête de dragon : Gonco tourna le disque de sorte à avoir la tête à l'endroit. Enfin, Gonco regarda le symbole sur le parchemin pour savoir dans quel sens le mettre. Il tourna donc le disque pour obtenir le résultat voulu.
Sûr que cela suffirait, Gonco dressa les oreilles, renifla et regarda tout autour de lui. Aucun son, aucun mouvement, aucune odeur. Non, rien ne s'était produit.
GONCO – On ne doit pas être loin ! Voyons...
Gonco examina le symbole de Cousin Maguièvre.
GONCO – Tiens, je n'avais pas fait attention, mais ce symbole, il fait un petit peu penser à un lapin qui lève la tête, non ? De façon... très stylisée. Là, les oreilles, là son dos arrondi... Par contre on ne voit pas ses pattes. Ce serait juste la tête et le cou. Euh... « L'animal s'incline »... Mais oui ! Il ne doit pas lever la tête, il s'incline, donc il doit regarder vers le bas !
Gonco tourna le disque pour que ce qu'il pensait représenter une tête de lapin soit orienté avec le regard vers le bas.
Alors, un bruit mécanique se fit entendre, venant de cette partie de mur en pierre. Celle-ci se détacha du reste du mur. Gonco tira sur la roue pour ouvrir ce qui s'avérait être la porte d'un passage secret. Cela donnait sur un escalier en pierre d'un bon mètre de large, à pente moyenne. Même un Centaure pourrait sans difficulté descendre cet escalier.
Gonco couina encore de joie, faisant exactement le même cri qu'un cochon.
BALDRISSON – Fermez les yeux un instant.
Hein ? Pourquoi donc ? Il comptait faire quoi pendant que Gonco et Arlax auraient les yeux fermés ? Gonco se rendit compte que l'homme venait en réalité de leur dire de fermer les yeux parce qu'il avait peur de les aveugler. Le jeune homme-sanglier se racla la gorge, ne sachant pas comment réagir à cette réflexion qu'il trouva... assez débile, pour ainsi dire. Comment pourrait-il être aveuglé par deux chandelles ? Ses yeux avaient tout juste commencé à s'accomoder à la pénombre, alors ce n'est pas parce que l'homme revenait avec seulement deux chandelles allumées, qu'il risquait d'être ébloui ! Gonco garda les yeux ouverts, et tout se passa bien.
La maison était constituée de deux pièces aussi poussiéreuses l'une que l'autre. A la lumière des chandelles, il ne fut pas surpris par ce qu'il vit puisque cela correspondait à ce qu'il avait déjà senti, ou deviné à la très faible lueur filtrée par les planches de bois. Arlax et lui s'activèrent à fouiller les deux pièces. Gonco désespérait de trouver quelque chose d'intéressant, quand il eut un espoir en entendant le granl s'exclamer.
Gonco vint donc voir ce que venait de remarquer le granl. Une sorte de roue était fixée en son centre par un axe rotatif à une partie du mur recouverte de pierre, comme le haut d'une cheminée sans âtre. L'Humain montra que l'on pouvait sans difficulté faire tourner la roue, qui grinçait à peine. Du centre de la roue partaient trois rayons formant des angles égaux entre eux. Au bout de chaque rayon, se trouvait une sorte de disque métallique. Sur chacun de ces trois disques, se trouvait un symbole : il y avait celui d'Ezor, celui de Sercanth, et enfin un autre symbole que Gonco connaissait sans en connaître la signification. Un coup d'œil au parchemin qu'il tenait toujours lui rappela pourquoi il connaissait ce symbole : c'était celui qui figurait en haut du poème énigmatique. Chaque disque pouvait lui aussi être tourné autour de son axe horizontal, indépendamment.
BALDRISSON – Hey ! Il y a des dessins gravés dessus ! Mais je ne sais pas ce qu'ils représentent.
D'un ton caustique, le granl lança une vanne à son ami Humain qui manqua d'humour et riposta d'une gifle. Apparemment le granl prenait l'Humain pour un inculte sans vocabulaire.
GONCO – C'est Ezor et Sercanth ! Ca a un rapport avec le poème ! Le troisième symbole est celui qui figure sur le parchemin ! Voyons... Le poème laisse forcément un indice sur comment on utilise ce mécanisme.
Gonco émit un petit couinement porcin sous l'excitation de toucher au but. Il relut à voix haute le poème. Il répéta la première strophe qui lui parut plus significative :
« Vers le haut se porte le regard du lièvre
Triche et Peste que sont miracles de la Divine
Progéniture jumelle sur l'œil du cousin Maguièvre
Transcendent, vie et cycle, l'animal s'incline »
Il se rappela comment il avait tourné ces vers autrement, dans un registre plus courant :
« Ezor et Sercanth, fils de Kaluni, vie et cycle, transcendent sur l'œil du cousin Maguièvre, l'animal s'incline »
GONCO – Ezor et Sercanth sont au-dessus du Cousin Maguièvre ! Le troisième symbole doit représenter Cousin Maguièvre ! Il faut tourner la roue de sorte que les symboles d'Ezor et de Sercanth soient au-dessus !
Gonco joignit le geste à la parole, tournant la roue de sorte que les deux disques, représentant Ezor et Sercanth, soient alignés horizontalement en haut, avec donc le troisième disque seul en bas. Rien ne se produisit cependant. Il y avait sûrement autre chose à faire, un autre indice.
Les disques pouvaient eux aussi tourner. Voilà ! Il fallait les tourner d'une certaine manière !
GONCO – Voyons, euh... Normalement, le symbole de Sercanth est avec la tête en haut.
Effectivement, sur la représentation classique du symbole de Sercanth, la tête est au sommet du cercle formé par l'ouroboros. Quant au symbole d'Ezor, c'était une tête de dragon : Gonco tourna le disque de sorte à avoir la tête à l'endroit. Enfin, Gonco regarda le symbole sur le parchemin pour savoir dans quel sens le mettre. Il tourna donc le disque pour obtenir le résultat voulu.
Sûr que cela suffirait, Gonco dressa les oreilles, renifla et regarda tout autour de lui. Aucun son, aucun mouvement, aucune odeur. Non, rien ne s'était produit.
GONCO – On ne doit pas être loin ! Voyons...
Gonco examina le symbole de Cousin Maguièvre.
GONCO – Tiens, je n'avais pas fait attention, mais ce symbole, il fait un petit peu penser à un lapin qui lève la tête, non ? De façon... très stylisée. Là, les oreilles, là son dos arrondi... Par contre on ne voit pas ses pattes. Ce serait juste la tête et le cou. Euh... « L'animal s'incline »... Mais oui ! Il ne doit pas lever la tête, il s'incline, donc il doit regarder vers le bas !
Gonco tourna le disque pour que ce qu'il pensait représenter une tête de lapin soit orienté avec le regard vers le bas.
Alors, un bruit mécanique se fit entendre, venant de cette partie de mur en pierre. Celle-ci se détacha du reste du mur. Gonco tira sur la roue pour ouvrir ce qui s'avérait être la porte d'un passage secret. Cela donnait sur un escalier en pierre d'un bon mètre de large, à pente moyenne. Même un Centaure pourrait sans difficulté descendre cet escalier.
Gonco couina encore de joie, faisant exactement le même cri qu'un cochon.
Gonco- Bon
- Race : Homme-sanglier
Re: Vous avez du jambon ?
Gonco s'approcha et regarda de près la roue accrochée au mur. Il observa les quelques dessins, en parvenant à passer outre les cris de protestations d'Arlax, qui était secoué en tout sens suite au coup donné par le Barbare. Gonco grogna alors que les gravures étaient des représentations d'Ezor et de Sercanth. La troisième était, vraisemblablement, une représentation de Cousin Maguièvre, ce qui attira l'attention de Baldrisson. Ce dernier regarda le symbole en question. Il était vrai que cela ressemblait vaguement à un lapin stylisé, ou du moins, à sa tête et à ses oreilles.
Gonco supposa qu'il fallait placer la tête en bas, à l'envers, surmontée par le symbole d'Ezor et de Sercanth. La manoeuvre fut effectuée et une partie du mur se détacha en produisant le son caractéristique du raclement de la pierre, révélant ainsi un escalier d'un mètre de large. La créature porcine couina de joie. Baldrisson observa attentivement l'escalier, avant de hausser des épaules et de reprendre le chandelier. Il prit la tête de la procession et descendit la volée de marche.
Le trio arriva dans une cave de grande taille, qui, cette fois, était meublée. Des lits, de l'éclairage, de la nourriture, des tapis et même une bibliothèque. Le Barbare s'avança vers le fond de la salle. Contre le mur, un autel recouvert d'écritures runiques et sans aucun doute ésotériques. Un médaillon semblable à celui qui était sur la roue était gravé sur l'autel, surmonté par... Un crâne de lièvre.
Il lâcha un ricanement moqueur et se retourna. La partie de la cave, avec l'autel, ressemblait vaguement à une chapelle, semblable à celles que les Nains creusaient dans leurs mines. Pour autant, il ne reconnut pas la marque caractéristique des Nains sur la pierre et la terre l'environnant.
"Bon. Nous y sommes. Et à présent ?"
Gonco supposa qu'il fallait placer la tête en bas, à l'envers, surmontée par le symbole d'Ezor et de Sercanth. La manoeuvre fut effectuée et une partie du mur se détacha en produisant le son caractéristique du raclement de la pierre, révélant ainsi un escalier d'un mètre de large. La créature porcine couina de joie. Baldrisson observa attentivement l'escalier, avant de hausser des épaules et de reprendre le chandelier. Il prit la tête de la procession et descendit la volée de marche.
Le trio arriva dans une cave de grande taille, qui, cette fois, était meublée. Des lits, de l'éclairage, de la nourriture, des tapis et même une bibliothèque. Le Barbare s'avança vers le fond de la salle. Contre le mur, un autel recouvert d'écritures runiques et sans aucun doute ésotériques. Un médaillon semblable à celui qui était sur la roue était gravé sur l'autel, surmonté par... Un crâne de lièvre.
Il lâcha un ricanement moqueur et se retourna. La partie de la cave, avec l'autel, ressemblait vaguement à une chapelle, semblable à celles que les Nains creusaient dans leurs mines. Pour autant, il ne reconnut pas la marque caractéristique des Nains sur la pierre et la terre l'environnant.
"Bon. Nous y sommes. Et à présent ?"
Baldrisson- Elite
- Race : Humain
Re: Vous avez du jambon ?
L'Humain reprit le chandelier et descendit l'escalier en tête, suivi d'un Gonco impatient de découvrir ce qu'il y avait dans ce sous-sol, et enfin le granl qui fermait la marche dans son golem d'un mètre cinquante environ. Le jeune homme-sanglier eut le groin aux aguets : il renifla continuellement, percevant toutes les odeurs avant de voir ce que contenait le sous-sol. La présence des personnes qu'il avait déjà senties, se faisait encore plus forte. Il allait découvrir dans ce sous-sol le fin mot de l'histoire, l'endroit où vivaient les personnes qui entraient dans cette maison. Les odeurs étaient telles qu'il pensa même que certaines de ces personnes se trouvaient actuellement dans le sous-sol.
Pourtant, quand le groupe arriva, il n'y avait visiblement personne.
Visiblement personne.
L'Humain marcha jusqu'à une sorte d'autel. Gonco continua de renifler, et il en était presque sûr : il y avait trois ou quatre personnes encore présentes et qui devaient se cacher. Il eut tout de même le temps d'observer les lieux. Cela n'avait rien à voir avec le rez-de-chaussée poussiéreux. L'endroit était entretenu, plusieurs chandelles éclairaient les différentes pièces, ou du moins celle où se trouvait le trio à cet instant. Ces chandelles allumaient indiquaient que des gens vivaient bien ici et s'y trouvaient toujours.
BALDRISSON – Bon. Nous y sommes. Et à présent ?
L'idée qu'il y ait des gens dans les autres pièces de ce sous-sol ne poussait pas l'Humain à la discrétion. Certes, en tant qu'Humain, il ne pouvait pas compter sur son odorat pour savoir que des gens se trouvaient ici, mais il avait des yeux fonctionnels, il voyait bien toutes ces chandelles allumées.
GONCO – Taisez-vous, nous ne sommes pas seuls.
Gonco observa un instant l'autel devant lequel ils s'étaient arrêtés. Il y avait quelques symboles ésotériques, en plus du symbole figurant sur le parchemin et sur le mécanisme d'ouverture du passage secret. Il y avait aussi un crâne, celui d'un petit animal, et Gonco devina qu'il devait s'agir de celui d'un lièvre.
Le voleur n'avait cependant pas l'esprit tranquille. Il voulait fouiller cet endroit et en dérober tous les objets de valeur, mais le trio pouvait se faire surprendre à n'importe quel moment, surtout avec un Humain qui ne prenait aucune mesure de discrétion malgré l'évidence, et un granl qui en était simplement incapable dans son golem.
Gonco renifla encore, essayant de localiser plus précisément les personnes présentes. En chuchotant, il indiqua avec le bras :
GONCO – Trois personnes par là. Un Tigrain, un Halfelin, et... un Homme-lézard, je dirais. Et une personne par là, une Humaine.
C'est alors qu'une toute nouvelle odeur lui parvint, provenant de l'entrée du sous-sol. Celle d'un Xolon.
GONCO – Quelqu'un arrive !
Xolon – Le sanglier a raison !
Hein ?! Leur interlocuteur n'était même pas encore visible et ne les voyait sûrement pas. Il les écoutait ? En tout cas, pour une fois, quelqu'un appelait Gonco “sanglier” et pas “porc” ou “cochon”, ça faisait plaisir. C'était si rare !
Le Xolon descendit l'escalier jusqu'à pouvoir observer le trio qui se tenait là. Il ne portait aucune arme, mais son corps puissant et résistant était déjà une arme à lui tout seul, et Gonco n'avait aucune envie d'avoir à se battre contre lui. Un Humain apparut derrière le Xolon.
Xolon – J'attendais de savoir quand est-ce que tu allais trouver notre sanctuaire.
Ces mots étaient directement adressés à Gonco, qui comprit qu'il avait été épié depuis qu'il avait trouvé le parchemin dans cette maison. Le Xolon s'adressa ensuite à tout le trio :
Xolon – Maintenant que vous êtes là, sachez que nous sommes assez nombreux pour faire de notre sanctuaire votre tombeau. Alors, dites-moi : êtes-vous ici pour rejoindre notre communauté ou pour mourir ?
Pourtant, quand le groupe arriva, il n'y avait visiblement personne.
Visiblement personne.
L'Humain marcha jusqu'à une sorte d'autel. Gonco continua de renifler, et il en était presque sûr : il y avait trois ou quatre personnes encore présentes et qui devaient se cacher. Il eut tout de même le temps d'observer les lieux. Cela n'avait rien à voir avec le rez-de-chaussée poussiéreux. L'endroit était entretenu, plusieurs chandelles éclairaient les différentes pièces, ou du moins celle où se trouvait le trio à cet instant. Ces chandelles allumaient indiquaient que des gens vivaient bien ici et s'y trouvaient toujours.
BALDRISSON – Bon. Nous y sommes. Et à présent ?
L'idée qu'il y ait des gens dans les autres pièces de ce sous-sol ne poussait pas l'Humain à la discrétion. Certes, en tant qu'Humain, il ne pouvait pas compter sur son odorat pour savoir que des gens se trouvaient ici, mais il avait des yeux fonctionnels, il voyait bien toutes ces chandelles allumées.
GONCO – Taisez-vous, nous ne sommes pas seuls.
Gonco observa un instant l'autel devant lequel ils s'étaient arrêtés. Il y avait quelques symboles ésotériques, en plus du symbole figurant sur le parchemin et sur le mécanisme d'ouverture du passage secret. Il y avait aussi un crâne, celui d'un petit animal, et Gonco devina qu'il devait s'agir de celui d'un lièvre.
Le voleur n'avait cependant pas l'esprit tranquille. Il voulait fouiller cet endroit et en dérober tous les objets de valeur, mais le trio pouvait se faire surprendre à n'importe quel moment, surtout avec un Humain qui ne prenait aucune mesure de discrétion malgré l'évidence, et un granl qui en était simplement incapable dans son golem.
Gonco renifla encore, essayant de localiser plus précisément les personnes présentes. En chuchotant, il indiqua avec le bras :
GONCO – Trois personnes par là. Un Tigrain, un Halfelin, et... un Homme-lézard, je dirais. Et une personne par là, une Humaine.
C'est alors qu'une toute nouvelle odeur lui parvint, provenant de l'entrée du sous-sol. Celle d'un Xolon.
GONCO – Quelqu'un arrive !
Xolon – Le sanglier a raison !
Hein ?! Leur interlocuteur n'était même pas encore visible et ne les voyait sûrement pas. Il les écoutait ? En tout cas, pour une fois, quelqu'un appelait Gonco “sanglier” et pas “porc” ou “cochon”, ça faisait plaisir. C'était si rare !
Le Xolon descendit l'escalier jusqu'à pouvoir observer le trio qui se tenait là. Il ne portait aucune arme, mais son corps puissant et résistant était déjà une arme à lui tout seul, et Gonco n'avait aucune envie d'avoir à se battre contre lui. Un Humain apparut derrière le Xolon.
Xolon – J'attendais de savoir quand est-ce que tu allais trouver notre sanctuaire.
Ces mots étaient directement adressés à Gonco, qui comprit qu'il avait été épié depuis qu'il avait trouvé le parchemin dans cette maison. Le Xolon s'adressa ensuite à tout le trio :
Xolon – Maintenant que vous êtes là, sachez que nous sommes assez nombreux pour faire de notre sanctuaire votre tombeau. Alors, dites-moi : êtes-vous ici pour rejoindre notre communauté ou pour mourir ?
Gonco- Bon
- Race : Homme-sanglier
Re: Vous avez du jambon ?
Gonco alerta Baldr sur un point : ils n’étaient pas seuls. Le Barbare allait répliquer qu’en effet, Arlax était descendu avec eux quand l’Homme-Cochon ajouta qu’il y avait un Tigrain, un Halfelin, un Homme-Lézard et une Humaine qui se cachaient dans l’ombre. Alors que ces derniers se dévoilaient, et que le Tigrain et l’Homme-Lézard encadraient le Barbare, un Xolon descendit les marches, suivit par un Humain. Baldrisson le reconnut comme étant un des clients aperçu dans la taverne. D’après ce que disait le Xolon, Gonco était épié depuis un certain temps. La créature éléphantine demanda alors si le trio souhaitait se joindre à eux.
Baldrisson s’assit sur le rebord de l’autel dédié au Cousin Maguièvre, provoquant un sursaut de la part de ceux qui étaient proches de lui, allant jusqu’à faire hérisser les poils du Tigrain. Le colosse semblait réfléchir intensément à la proposition. Enfin, il se releva et frappa le Tigrain avec sa main mutilée. Il tenait entre ses trois doigts le crâne du lièvre, qui se fracassa dans un craquement sonore, accompagné d’esquilles d’os, en entrant en contact avec le crâne de l’Homme-Félin. Ce dernier tituba et s’écroula au sol, sonné. Sans donner le temps à l’Homme-Lézard de réagir, l’Humain se tourna vers lui et l’attrapa à la tête, avant de la cogner violemment contre l’autel de pierre. Le Séladien s’effondra au sol, du sang commençant à couler de la plaie. Arlax avait créé une lame sur un de ses bras, et un bouclier sur l’autre, afin de se défendre face à l’Humain.
Baldrisson se retourna vers le Xolon, un sourire mauvais planant sur ses lèvres. Une lueur bestiale brillait dans ses yeux bleus.
"Bon… Maintenant, à qui le tour ?"
Il ramassa sa hache et la fit tournoyer, anticipant une attaque imminente. Et elle eu lieu : l’Humain qui était descendu en compagnie du Xolon tira une épée de son fourreau et se dirigea vers le Barbare. Les deux Humains commencèrent à s’affronter. Des étincelles jaillissaient à chaque entrechocs des lames, alors que l’adversaire du colosse ahanait : il n’était pas aussi fort que ce dernier et, surtout, se fatiguait bien plus vite. Baldrisson commençait à avoir des zébrures écarlates sur le corps, mais ne les sentait pas, au contraire. Il semblait que chaque coup reçus augmentaient la frénésie du colosse blond, qui finit par crocheter la lame de son adversaire avec une des barbes de sa hache, et le désarma en tirant en arrière, d’un coup sec. La lame rebondit contre le mur derrière, dans un cliquètement métallique sonore. Baldrisson plaça la lame de sa hache sous la jugulaire de sa proie. Son souffle était semblable à celui d’un soufflet de forge et les tremblements et soubresauts agitant son bras gauche montraient à quel point il se maîtrisait pour ne pas achever son mouvement. A côté de lui, le Tigrain se releva en se massant la tête.
Baldrisson s’assit sur le rebord de l’autel dédié au Cousin Maguièvre, provoquant un sursaut de la part de ceux qui étaient proches de lui, allant jusqu’à faire hérisser les poils du Tigrain. Le colosse semblait réfléchir intensément à la proposition. Enfin, il se releva et frappa le Tigrain avec sa main mutilée. Il tenait entre ses trois doigts le crâne du lièvre, qui se fracassa dans un craquement sonore, accompagné d’esquilles d’os, en entrant en contact avec le crâne de l’Homme-Félin. Ce dernier tituba et s’écroula au sol, sonné. Sans donner le temps à l’Homme-Lézard de réagir, l’Humain se tourna vers lui et l’attrapa à la tête, avant de la cogner violemment contre l’autel de pierre. Le Séladien s’effondra au sol, du sang commençant à couler de la plaie. Arlax avait créé une lame sur un de ses bras, et un bouclier sur l’autre, afin de se défendre face à l’Humain.
Baldrisson se retourna vers le Xolon, un sourire mauvais planant sur ses lèvres. Une lueur bestiale brillait dans ses yeux bleus.
"Bon… Maintenant, à qui le tour ?"
Il ramassa sa hache et la fit tournoyer, anticipant une attaque imminente. Et elle eu lieu : l’Humain qui était descendu en compagnie du Xolon tira une épée de son fourreau et se dirigea vers le Barbare. Les deux Humains commencèrent à s’affronter. Des étincelles jaillissaient à chaque entrechocs des lames, alors que l’adversaire du colosse ahanait : il n’était pas aussi fort que ce dernier et, surtout, se fatiguait bien plus vite. Baldrisson commençait à avoir des zébrures écarlates sur le corps, mais ne les sentait pas, au contraire. Il semblait que chaque coup reçus augmentaient la frénésie du colosse blond, qui finit par crocheter la lame de son adversaire avec une des barbes de sa hache, et le désarma en tirant en arrière, d’un coup sec. La lame rebondit contre le mur derrière, dans un cliquètement métallique sonore. Baldrisson plaça la lame de sa hache sous la jugulaire de sa proie. Son souffle était semblable à celui d’un soufflet de forge et les tremblements et soubresauts agitant son bras gauche montraient à quel point il se maîtrisait pour ne pas achever son mouvement. A côté de lui, le Tigrain se releva en se massant la tête.
Baldrisson- Elite
- Race : Humain
Re: Vous avez du jambon ?
Gonco avait maintenant la révélation de cette histoire d'énigme et de maison faussement abandonnée : une communauté vivait ici, dans ce sous-sol accessible par un passage secret. Sans doute cette communauté vénérait-elle Cousin Maguièvre. Ce serait donc plus qu'un personnage de contes pour eux.
Mais pour découvrir tout cela, il y avait un prix : Gonco était tombé dans la gueule du loup, et c'est à cet instant qu'il se dit qu'il avait bien fait de permettre à l'Humain rustre et au granl de venir avec lui. Les combats, ce n'étaient pas son point fort. Il savait se battre, bien entendu, mais à un bas niveau. Or, là, le cambrioleur et ses deux compagnons étaient cernés par six personnes décidées à les éliminer si elles ne réussissaient pas à les convertir à leur culte. Deux Humains dont une femme, un Halfelin, un Tigrain, un Homme-lézard, et surtout, un Xolon. Comment Gonco pourrait-il se battre contre un Xolon ?
L'allié de Gonco – qui ne connaissait toujours pas son nom – s'appuya contre l'autel, faisant frémir les membres du culte secret. Le Tigrain en eut même les poils qui se hérissèrent ; il était typé chat, mais cela restait assez impressionnant à voir. Gonco n'osa pas imaginer ce que ça aurait été si le Tigrain avait été de typage tigre. Puis, soudain, tout se passa très vite.
L'allié de Gonco prit le crâne animal qui ornait l'autel, et le fracassa sur le propre crâne du Tigrain, déclenchant la baston. Pendant que l'homme-félin était sonné, il prit le museau de l'Homme-lézard et le cogna violemment contre l'autel. L'Homme-lézard s'effondra, le museau en sang. Le granl transforma les bras de son golem.
Gonco n'avait pas assez d'espace ni de temps de réaction pour sortir son arc et viser avec. Il allait devoir se battre à mains nues. Il choisit l'adversaire qui lui paraissait le plus abordable, et qui par coïncidence était aussi le plus proche de lui : l'Halfelin. Il lui lança un coup de pied nerveux mais qui fut suffisant pour blesser l'Halfelin à la poitrine. Gonco se jeta sur lui, le plaquant au sol. L'Halfelin se débattit en plaquant la paume de sa main droite sur le groin du jeune homme-sanglier, tentant de le repousser. Gonco grogna, mais distribua deux coups de poing qui calmèrent l'Halfelin.
Gonco se releva lestement pour ne pas être à la merci de l'attaque d'un autre membre de la communauté. Le granl se battait contre la femme Humaine, pendant que les deux autres Humains s'étaient engagés dans un duel. Le Xolon se dirigea vers Gonco, d'un pas sûr. Ce devait être un bon combattant, vu son assurance.
Gonco fut terrorisé.
L'Humain de la communauté fut finalement dominé par l'ami du granl, mais le Tigrain se relevait, prêt à revenir dans le combat.
Gonco eut une idée, comme un réflexe de survie. Prenant le Tigrain par surprise, il se glissa derrière lui en lui appliquant un clé de bras. Il se servit de lui comme d'un bouclier vivant pour se protéger du Xolon.
Mais pour découvrir tout cela, il y avait un prix : Gonco était tombé dans la gueule du loup, et c'est à cet instant qu'il se dit qu'il avait bien fait de permettre à l'Humain rustre et au granl de venir avec lui. Les combats, ce n'étaient pas son point fort. Il savait se battre, bien entendu, mais à un bas niveau. Or, là, le cambrioleur et ses deux compagnons étaient cernés par six personnes décidées à les éliminer si elles ne réussissaient pas à les convertir à leur culte. Deux Humains dont une femme, un Halfelin, un Tigrain, un Homme-lézard, et surtout, un Xolon. Comment Gonco pourrait-il se battre contre un Xolon ?
L'allié de Gonco – qui ne connaissait toujours pas son nom – s'appuya contre l'autel, faisant frémir les membres du culte secret. Le Tigrain en eut même les poils qui se hérissèrent ; il était typé chat, mais cela restait assez impressionnant à voir. Gonco n'osa pas imaginer ce que ça aurait été si le Tigrain avait été de typage tigre. Puis, soudain, tout se passa très vite.
L'allié de Gonco prit le crâne animal qui ornait l'autel, et le fracassa sur le propre crâne du Tigrain, déclenchant la baston. Pendant que l'homme-félin était sonné, il prit le museau de l'Homme-lézard et le cogna violemment contre l'autel. L'Homme-lézard s'effondra, le museau en sang. Le granl transforma les bras de son golem.
Gonco n'avait pas assez d'espace ni de temps de réaction pour sortir son arc et viser avec. Il allait devoir se battre à mains nues. Il choisit l'adversaire qui lui paraissait le plus abordable, et qui par coïncidence était aussi le plus proche de lui : l'Halfelin. Il lui lança un coup de pied nerveux mais qui fut suffisant pour blesser l'Halfelin à la poitrine. Gonco se jeta sur lui, le plaquant au sol. L'Halfelin se débattit en plaquant la paume de sa main droite sur le groin du jeune homme-sanglier, tentant de le repousser. Gonco grogna, mais distribua deux coups de poing qui calmèrent l'Halfelin.
Gonco se releva lestement pour ne pas être à la merci de l'attaque d'un autre membre de la communauté. Le granl se battait contre la femme Humaine, pendant que les deux autres Humains s'étaient engagés dans un duel. Le Xolon se dirigea vers Gonco, d'un pas sûr. Ce devait être un bon combattant, vu son assurance.
Gonco fut terrorisé.
L'Humain de la communauté fut finalement dominé par l'ami du granl, mais le Tigrain se relevait, prêt à revenir dans le combat.
Gonco eut une idée, comme un réflexe de survie. Prenant le Tigrain par surprise, il se glissa derrière lui en lui appliquant un clé de bras. Il se servit de lui comme d'un bouclier vivant pour se protéger du Xolon.
Gonco- Bon
- Race : Homme-sanglier
Re: Vous avez du jambon ?
Gonco prit le Tigrain sonné en otage, le plaçant entre lui et le Xolon. Baldrisson cingla son adversaire Humain avec le plat de sa hache, l’assommant pour le compte, avant de se placer en travers du chemin de la créature éléphantine, un sourire mauvais aux lèvres. Le Xolon leva le bras en sa direction. L’air commença à se rafraîchir, tandis que les lourds doigts gris exécutaient une série de signes cabalistiques. Baldrisson fut prit d’un rire gras :
"Si tu penses me ralentir ainsi, avec tes petits tours de shaman ? J’ai déjà eu plus froid durant l’été, imbécile…"
Il s’avança vers son adversaire, en faisant des moulinets de hache.
De son côté, Arlax avait fini par piéger la femme, qui avait trébuché contre un des lits. Le granl faisait à présent pression sur elle à l’aide de son bouclier. L’Humaine se débattait et tentait de lacérer le cerveau vivant à l’aide de ses ongles, mais ne parvenait même pas à égratigner la pierre du golem. Elle hurlait de rage et de frustration, tandis qu’Arlax l’immobilisait. Pendant ce temps, Baldrisson et le Xolon étaient engagés dans un duel furieux. Outre ses défenses, ses poings et sa trompe, l’adversaire du Barbare employait un bâton ferré pour se battre. Il avait forcé le colosse à reculer jusqu’à l’autel. Ce dernier parvint envoyer son pied dans le ventre du Xolon, le forçant à reculer, avant de grimper sur l’autel de pierre d’un bond.
Le Séladien s’était relevé entre-temps, toujours sonné, au point que ses yeux avaient encore du mal à se fixer sur un but précis. Il tituba difficilement en direction de l’autel, dans le but d’en faire descendre l’hérétique qui avait osé le profaner.
Ledit hérétique, sans même ciller, lui planta le fer de sa hache en travers du crâne, avant de la retirer, ce qui provoqua un son peu ragoutant. L’Homme-Lézard s’effondra au sol, telle une marionnette dont on aurait coupé les fils.
"A moi le premier sang… Qui veut être le suivant ?"
Le Xolon le regarda d’un air furieux. Baldrisson eut un sourire de tête de mort.
Il se jeta sur son adversaire, et fut rattrapé par la trompe, qui s’entortilla autour de ses hanches, avant de le projeter contre le sol. A l’impact, l’Humain lâcha son arme, avant de rouler au sol et de se relever en position de lutteur.
"Très bien, mon grand… Je vais m’assurer que ta race entière tremble en pensant à ce que je vais te faire."
"Si tu penses me ralentir ainsi, avec tes petits tours de shaman ? J’ai déjà eu plus froid durant l’été, imbécile…"
Il s’avança vers son adversaire, en faisant des moulinets de hache.
De son côté, Arlax avait fini par piéger la femme, qui avait trébuché contre un des lits. Le granl faisait à présent pression sur elle à l’aide de son bouclier. L’Humaine se débattait et tentait de lacérer le cerveau vivant à l’aide de ses ongles, mais ne parvenait même pas à égratigner la pierre du golem. Elle hurlait de rage et de frustration, tandis qu’Arlax l’immobilisait. Pendant ce temps, Baldrisson et le Xolon étaient engagés dans un duel furieux. Outre ses défenses, ses poings et sa trompe, l’adversaire du Barbare employait un bâton ferré pour se battre. Il avait forcé le colosse à reculer jusqu’à l’autel. Ce dernier parvint envoyer son pied dans le ventre du Xolon, le forçant à reculer, avant de grimper sur l’autel de pierre d’un bond.
Le Séladien s’était relevé entre-temps, toujours sonné, au point que ses yeux avaient encore du mal à se fixer sur un but précis. Il tituba difficilement en direction de l’autel, dans le but d’en faire descendre l’hérétique qui avait osé le profaner.
Ledit hérétique, sans même ciller, lui planta le fer de sa hache en travers du crâne, avant de la retirer, ce qui provoqua un son peu ragoutant. L’Homme-Lézard s’effondra au sol, telle une marionnette dont on aurait coupé les fils.
"A moi le premier sang… Qui veut être le suivant ?"
Le Xolon le regarda d’un air furieux. Baldrisson eut un sourire de tête de mort.
Il se jeta sur son adversaire, et fut rattrapé par la trompe, qui s’entortilla autour de ses hanches, avant de le projeter contre le sol. A l’impact, l’Humain lâcha son arme, avant de rouler au sol et de se relever en position de lutteur.
"Très bien, mon grand… Je vais m’assurer que ta race entière tremble en pensant à ce que je vais te faire."
Baldrisson- Elite
- Race : Humain
Re: Vous avez du jambon ?
Finalement, l'ami du granl eut raison de son opposant qu'il assomma avec le plat de sa hache, et s'interposa face au Xolon. Gonco n'avait donc plus besoin du bouclier vivant. Le Tigrain se débattait et Gonco risquait de perdre prise sur lui à tout moment. D'un geste irréfléchi et instinctif, il vint le mordre au cou et serra les mâchoires de toutes ses forces. Le Tigrain typé chat miaula d'un cri suraigu. Il se débattit plus violemment et réussit à frapper le museau du jeune homme-sanglier à l'aveugle.
Cette fois, Gonco libéra le Tigrain chat, et se mit en posture de combat. Son ennemi lui lança un regard noir, il saignait du cou et haletait. Finalement, Gonco prit l'initiative de l'attaque, tant qu'il sentait avoir un avantage. Il frappa une première fois mais fut paré, frappa une deuxième fois avec succès, attrapa le bras gauche du Tigrain typé chat, le mordit encore, cette fois près du poignet, puis exécuta une prise sur le Tigrain affaibli, le faisant tomber à plat ventre. Gonco lui tordit le bras avec la force de l'adrénaline, tant et si bien qu'il lui démit l'épaule. Le Tigrain typé chat hurla à s'en arracher la gorge.
Pendant tout ce temps, son allié avait échangé quelques coups avec le Xolon et avait réussi à tuer l'Homme-lézard en lui fendant le crâne. Gonco se releva, donna un coup de pied dans le ventre de l'Halfelin pour s'assurer qu'il ne se relèverait pas tout de suite, puis regarda son allié au moment où ce dernier se fit enserrer les hanches par la longue trompe du Xolon, et fut projeté au sol, lâchant son arme sous le choc. De son côté, le granl immobilisait la seule femme présente sous le bouclier de son golem.
Gonco ne savait plus comment se rendre utile. La race des Xolons était naturellement dangereuse en combat de corps-à-corps ; mais en plus, celui-ci semblait être doué au combat, et rivalisait efficacement avec l'ami du granl. Gonco avait conscience de ne pas être assez doué au combat. Il s'en était sorti jusqu'à cet instant en s'en prenant à un Halfelin qui savait à peine se battre, et en profitant de l'étourdissement du Tigrain. Comment pouvait-il aider son allié maintenant ?
Le Xolon balança sa trompe de gauche à droite. Il frappa le sol du pied un coup, puis chargea l'Humain, en dépit de sa lenteur, décidé à le blesser avec ses défenses ou à le percuter de sa masse.
Cette fois, Gonco libéra le Tigrain chat, et se mit en posture de combat. Son ennemi lui lança un regard noir, il saignait du cou et haletait. Finalement, Gonco prit l'initiative de l'attaque, tant qu'il sentait avoir un avantage. Il frappa une première fois mais fut paré, frappa une deuxième fois avec succès, attrapa le bras gauche du Tigrain typé chat, le mordit encore, cette fois près du poignet, puis exécuta une prise sur le Tigrain affaibli, le faisant tomber à plat ventre. Gonco lui tordit le bras avec la force de l'adrénaline, tant et si bien qu'il lui démit l'épaule. Le Tigrain typé chat hurla à s'en arracher la gorge.
Pendant tout ce temps, son allié avait échangé quelques coups avec le Xolon et avait réussi à tuer l'Homme-lézard en lui fendant le crâne. Gonco se releva, donna un coup de pied dans le ventre de l'Halfelin pour s'assurer qu'il ne se relèverait pas tout de suite, puis regarda son allié au moment où ce dernier se fit enserrer les hanches par la longue trompe du Xolon, et fut projeté au sol, lâchant son arme sous le choc. De son côté, le granl immobilisait la seule femme présente sous le bouclier de son golem.
Gonco ne savait plus comment se rendre utile. La race des Xolons était naturellement dangereuse en combat de corps-à-corps ; mais en plus, celui-ci semblait être doué au combat, et rivalisait efficacement avec l'ami du granl. Gonco avait conscience de ne pas être assez doué au combat. Il s'en était sorti jusqu'à cet instant en s'en prenant à un Halfelin qui savait à peine se battre, et en profitant de l'étourdissement du Tigrain. Comment pouvait-il aider son allié maintenant ?
Le Xolon balança sa trompe de gauche à droite. Il frappa le sol du pied un coup, puis chargea l'Humain, en dépit de sa lenteur, décidé à le blesser avec ses défenses ou à le percuter de sa masse.
Gonco- Bon
- Race : Homme-sanglier
Re: Vous avez du jambon ?
La garde de Baldrisson n'était pas parfaite. Une de ses épaules semblait s'être déboîtée après qu'il ai été projeté au sol par le Xolon. Son bras droit était positionné légèrement trop bas, par rapport à une posture... Conventionnelle. Le Xolon balança sa trompe de droite à gauche et il gratta le sol du pied, à l'instar d'un karak montagneux sur le point de charger. Baldrisson esquiva l'attaque de peu, et roula sur son épaule valide, avant de se relever, devant l'autel de pierre rudimentaire. Il vit que son adversaire avait eu du mal à s'arrêter et avait cogné contre le mur. Le pachydermique hiérophante se retourna, l'air furieux.
"Et bien ? Tu as la migraine ? Aller ! Viens !"
Le Barbare continua sur une série d'insultes en Nain, visant la trompe du Xolon, demandant si il y avait quelque chose à compenser au niveau de son organe génital, puis le fait qu'il soit myope comme une taupe dans une caverne enténébrée. La série continua ainsi pendant une vingtaine de secondes, de plus en plus créative.
Le Xolon ne devait pas comprendre un traître mot de ce que disait Baldrisson, mais le ton ironique était assez tranchant pour couper une jambe à un Ettin. Le hiérophante chargea le Barbare, qui ne parvint pas à esquiver, cette fois. Il s’agrippa aux oreilles de son adversaire, tandis qu'il était repoussé en arrière. Ses bottes raclaient contre le sol, jusqu'à ce qu'ils butent contre l'autel de pierre. Il planta ses talons au sol et s'arc-bouta contre l'autel. Son visage rougissait sous l'effort, tandis que la sueur plaquait ses cheveux sur sa tête. Il grogna et poussa sur ses jambes. Il commença à mordre une des oreilles du Xolon, qui barrit de surprise et de douleur et releva violemment la tête. Baldrisson passa par-dessus la tête de son adversaire, tandis que ce dernier allait se cogner contre l'autel.
Le colosse se jeta sur sa hache et traça une balafre sanglante dans le dos du Xolon. Le berserker avait le souffle court et les jambes flageolantes, le visage rouge. Il sauta en direction de son adversaire et asséna un violent coup à la tête du pachyderme, avant de placer la barbe de sa hache sur la trompe de ce dernier.
"Alors ? Tu abandonnes ? Ou je te permets d'oublier ton petit problème de compensation ?"
"Et bien ? Tu as la migraine ? Aller ! Viens !"
Le Barbare continua sur une série d'insultes en Nain, visant la trompe du Xolon, demandant si il y avait quelque chose à compenser au niveau de son organe génital, puis le fait qu'il soit myope comme une taupe dans une caverne enténébrée. La série continua ainsi pendant une vingtaine de secondes, de plus en plus créative.
Le Xolon ne devait pas comprendre un traître mot de ce que disait Baldrisson, mais le ton ironique était assez tranchant pour couper une jambe à un Ettin. Le hiérophante chargea le Barbare, qui ne parvint pas à esquiver, cette fois. Il s’agrippa aux oreilles de son adversaire, tandis qu'il était repoussé en arrière. Ses bottes raclaient contre le sol, jusqu'à ce qu'ils butent contre l'autel de pierre. Il planta ses talons au sol et s'arc-bouta contre l'autel. Son visage rougissait sous l'effort, tandis que la sueur plaquait ses cheveux sur sa tête. Il grogna et poussa sur ses jambes. Il commença à mordre une des oreilles du Xolon, qui barrit de surprise et de douleur et releva violemment la tête. Baldrisson passa par-dessus la tête de son adversaire, tandis que ce dernier allait se cogner contre l'autel.
Le colosse se jeta sur sa hache et traça une balafre sanglante dans le dos du Xolon. Le berserker avait le souffle court et les jambes flageolantes, le visage rouge. Il sauta en direction de son adversaire et asséna un violent coup à la tête du pachyderme, avant de placer la barbe de sa hache sur la trompe de ce dernier.
"Alors ? Tu abandonnes ? Ou je te permets d'oublier ton petit problème de compensation ?"
Baldrisson- Elite
- Race : Humain
Re: Vous avez du jambon ?
Sans doute à cause de sa lenteur naturelle, le Xolon se fit esquiver, et encore, ce fut de peu, son compagnon n'était lui-même pas le combattant le plus mobile pour un Humain. Gonco serrait les dents à chaque attaque portée de part et d'autre, car si son compagnon perdait son combat contre le Xolon, ce serait fini de lui, le Xolon le maîtriserait sans difficulté. C'était lui la menace immédiate à éliminer, et ça se jouait sur un duel incertain. Gonco ne pouvait pas le cacher : il avait terriblement peur. Il fallait absolument que l'Humain batte le Xolon.
Par deux reprises, le Xolon se cogna contre un mur en portant une charge. Ses défenses résistaient bien cependant. Le pire, c'est que l'Humain n'arrêtait pas de le provoquer, parfois en l'insultant, mais souvent en faisant des allusions au-dessous de la ceinture. Gonco avait envie de se prendre la tête : mais il était fou ! Qu'il arrête !
Le Xolon barrit quand son ennemi lui mordit une oreille d'un geste désespéré pour éviter d'être plaqué contre un mur comme une crêpe. A défaut d'être plaqué, il se fit balancer en l'air. Au moins, il récupéra sa hache. Le temps de se retourner, le Xolon récolta une entaille dans le dos, mais qui ne l'arrêta pas dans ce combat, malheureusement. Gonco aurait aimé que ce soit suffisant.
Une passe d'arme plus tard, le compagnon de Gonco se trouva dans une position apparemment avantageuse, la lame de sa hache contre la trompe du Xolon.
BALDRISSON – Alors ? Tu abandonnes ? Ou je te permets d'oublier ton petit problème de compensation ?
Xolon – Tu as tué l'un de mes amis !
Le Xolon n'allait pas abandonner. Pourtant, il était sur le point de se faire sévèrement entailler la trompe, non ? C'est alors que Gonco comprit, au dernier moment : son compagnon visait la trompe mais avait ignoré la défense qui pointait sur son ventre. Le Xolon tortilla sa trompe pour légèrement dévier la hache et fit un brusque mouvement de tête vers le haut. Sa défense se planta dans le ventre de l'Humain, et le Xolon le projeta en l'air, où l'Humain se cogna contre le plafond avant de retomber lourdement au sol.
Gonco couina de panique comme un cochon se faisant égorger.
Xolon – Donne-moi une seule bonne raison de ne pas te tuer, maintenant.
Gonco se précipita sur l'Humain pour examiner la blessure causée par la défense du Xolon. Il fut soulagé : la pointe avait glissé sur une pièce métallique et avait percé du cuir à côté, sans s'enfoncer trop profondément dans la chair. L'Humain saignait mais cette blessure était sans gravité. Plus de peur que de mal. L'Humain pouvait encore se battre.
Soudain, le Xolon empoigna Gonco par l'épaule et le jeta sur le côté comme un sac de paille. Gonco couina et se remit lentement debout en se massant l'épaule.
Son compagnon était encore en état de se battre, mais le Xolon dut penser qu'il l'avait suffisamment étourdi, et se tourna face au granl qui plaquait toujours un membre de la communauté sous le bouclier modelé par son golem. Il frappa le golem d'un coup puissant et en éjecta le granl et s'écrasa au sol.
Xolon – Montre-moi comment tu te déplaces, maintenant, sale morve collante !
Gonco regarda tout autour de lui alors que le Xolon lui tournait le dos pour se moquer du granl qui se trouvait maintenant comme un escargot sans sa coquille. C'est alors que ses yeux percutèrent sur un objet : l'Halfelin qui se tordait toujours de douleur, avait un petit couteau à la ceinture. Gonco lui frappa encore le ventre et lui prit son couteau. Le Xolon se moquait toujours du granl. Gonco tint fermement le couteau, prit une grande inspiration, puis fonça sur le Xolon. Avec un cri de rage, ressemblant à s'y méprendre à celui d'un sanglier en pleine charge, il planta la lame du couteau dans l'entaille déjà ouverte par la hache de son compagnon. Le Xolon barrit de douleur, paralysé.
Gonco crut que ça allait être la fin, lorsqu'un autre membre de la communauté arriva par l'escalier. Il s'agissait d'un Tigrain typé puma noir, vêtu seulement d'un pagne retenu par une ceinture à laquelle était accroché un sabre dans son fourreau.
Tigrain – Que se passe-t-il ici, par tous les diables ?
Puis il vit le Xolon avec le couteau planté dans le dos et tombant à genoux, l'Homme-lézard mort avec le crâne ouvert, le Tigrain typé chat avec l'épaule déboîtée... Avant de dégainer son sabre, il tendit le bras gauche devant lui. Une lueur sombre apparut et Gonco crut d'abord à de la magie noire, avant de voir un chien de styx se former à partir de cette lueur sombre, invoqué. Gonco aida son compagnon Humain à se remettre debout, pendant que le granl était toujours par terre, à deux mètres de son golem.
Le chien de styx grogna, et passa à l'attaque sur l'Humain.
Par deux reprises, le Xolon se cogna contre un mur en portant une charge. Ses défenses résistaient bien cependant. Le pire, c'est que l'Humain n'arrêtait pas de le provoquer, parfois en l'insultant, mais souvent en faisant des allusions au-dessous de la ceinture. Gonco avait envie de se prendre la tête : mais il était fou ! Qu'il arrête !
Le Xolon barrit quand son ennemi lui mordit une oreille d'un geste désespéré pour éviter d'être plaqué contre un mur comme une crêpe. A défaut d'être plaqué, il se fit balancer en l'air. Au moins, il récupéra sa hache. Le temps de se retourner, le Xolon récolta une entaille dans le dos, mais qui ne l'arrêta pas dans ce combat, malheureusement. Gonco aurait aimé que ce soit suffisant.
Une passe d'arme plus tard, le compagnon de Gonco se trouva dans une position apparemment avantageuse, la lame de sa hache contre la trompe du Xolon.
BALDRISSON – Alors ? Tu abandonnes ? Ou je te permets d'oublier ton petit problème de compensation ?
Xolon – Tu as tué l'un de mes amis !
Le Xolon n'allait pas abandonner. Pourtant, il était sur le point de se faire sévèrement entailler la trompe, non ? C'est alors que Gonco comprit, au dernier moment : son compagnon visait la trompe mais avait ignoré la défense qui pointait sur son ventre. Le Xolon tortilla sa trompe pour légèrement dévier la hache et fit un brusque mouvement de tête vers le haut. Sa défense se planta dans le ventre de l'Humain, et le Xolon le projeta en l'air, où l'Humain se cogna contre le plafond avant de retomber lourdement au sol.
Gonco couina de panique comme un cochon se faisant égorger.
Xolon – Donne-moi une seule bonne raison de ne pas te tuer, maintenant.
Gonco se précipita sur l'Humain pour examiner la blessure causée par la défense du Xolon. Il fut soulagé : la pointe avait glissé sur une pièce métallique et avait percé du cuir à côté, sans s'enfoncer trop profondément dans la chair. L'Humain saignait mais cette blessure était sans gravité. Plus de peur que de mal. L'Humain pouvait encore se battre.
Soudain, le Xolon empoigna Gonco par l'épaule et le jeta sur le côté comme un sac de paille. Gonco couina et se remit lentement debout en se massant l'épaule.
Son compagnon était encore en état de se battre, mais le Xolon dut penser qu'il l'avait suffisamment étourdi, et se tourna face au granl qui plaquait toujours un membre de la communauté sous le bouclier modelé par son golem. Il frappa le golem d'un coup puissant et en éjecta le granl et s'écrasa au sol.
Xolon – Montre-moi comment tu te déplaces, maintenant, sale morve collante !
Gonco regarda tout autour de lui alors que le Xolon lui tournait le dos pour se moquer du granl qui se trouvait maintenant comme un escargot sans sa coquille. C'est alors que ses yeux percutèrent sur un objet : l'Halfelin qui se tordait toujours de douleur, avait un petit couteau à la ceinture. Gonco lui frappa encore le ventre et lui prit son couteau. Le Xolon se moquait toujours du granl. Gonco tint fermement le couteau, prit une grande inspiration, puis fonça sur le Xolon. Avec un cri de rage, ressemblant à s'y méprendre à celui d'un sanglier en pleine charge, il planta la lame du couteau dans l'entaille déjà ouverte par la hache de son compagnon. Le Xolon barrit de douleur, paralysé.
Gonco crut que ça allait être la fin, lorsqu'un autre membre de la communauté arriva par l'escalier. Il s'agissait d'un Tigrain typé puma noir, vêtu seulement d'un pagne retenu par une ceinture à laquelle était accroché un sabre dans son fourreau.
Tigrain – Que se passe-t-il ici, par tous les diables ?
Puis il vit le Xolon avec le couteau planté dans le dos et tombant à genoux, l'Homme-lézard mort avec le crâne ouvert, le Tigrain typé chat avec l'épaule déboîtée... Avant de dégainer son sabre, il tendit le bras gauche devant lui. Une lueur sombre apparut et Gonco crut d'abord à de la magie noire, avant de voir un chien de styx se former à partir de cette lueur sombre, invoqué. Gonco aida son compagnon Humain à se remettre debout, pendant que le granl était toujours par terre, à deux mètres de son golem.
Le chien de styx grogna, et passa à l'attaque sur l'Humain.
Gonco- Bon
- Race : Homme-sanglier
Re: Vous avez du jambon ?
Le Xolon répliqua, assez vertement, que le Barbare avait tué un de ses amis. Avant que l'Humain ne puisse rajouter une remarque ironique à cette déclaration, son adversaire dévia sa hache à l'aide de sa trompe, avant de tenter de l'éventrer grâce à ses défenses. Le Barbare fut chanceux : la corne ripa contre son plastron, et ne fit que le percer, en dessous des côtes flottantes. Il fut projeté dans les airs et se cogna dans le plafond. Il retomba, assez lourdement, au sol et sombra dans une semi-inconscience. Durant la durée de cette "absence", il prit le temps de faire le point sur ce qu'il se passait. Le Xolon était plus fort que lui, naturellement, ce qui le frustrait. L'idée était donc d'arrêter de se moquer de ce dernier et de l'étêter au plus vite, avant de flanquer un coup de pied dans la tête décapitée, pour faire bonne mesure.
On l'aida à se relever. Il s'agissait de Gonco. La première chose que Baldrisson remarqua, c'était qu'Arlax était hors de son golem, comme en témoignaient ses nombreux jurons et cris de protestation. Un autre Tigrain était survenu. Avec difficulté, Baldr récupéra sa hache, pendant que le nouvel arrivant agitait les doigts.
"Le prodigieux enfoiré est de ret-"
Il s'avéra que le Tigrain agitait ses doigts pour faire venir sur ce plan une étrange créature squelettique, d'apparence canine, aux muscles saillants et huileux. A peine était-elle invoquée qu'elle se jeta sur Baldr, après avoir poussé un grognement, interrompant le colosse en plein milieu de sa tirade. Les deux combattants tombèrent au sol et roulèrent. La hache du Barbare cliqueta en heurtant le sol. Les doigts de Baldrisson glissaient sur la couche d'huile, sans lui permettre de trouver de prises. Il sentait une sorte de mucus lui couler dessus. Le "chien" se dégagea, ce qui laissa le temps à Baldr de se relever. Le mucus qui avait coulé sur lui semblait être la même substance huileuse qui courait sur le corps de son adversaire.
Le Barbare prit le temps de l'observer, tandis que ce dernier faisait des vas-et-viens, se plaçant ostensiblement entre la hache de l'Humain et ce dernier. il avait un comportement animal, celui d'un chien, ou d'un loup. Toutefois, cette substance étrange qui recouvrait son corps était gênante : elle empêchait le Barbare de massacrer sauvagement son adversaire à coups de hache. Il dégaina son coutelas et se mit en position, espérant pouvoir trouver une hypothétique faille dans cette défense, pour pouvoir commencer son travail de boucher. L'animal se jeta à nouveau sur lui.
Baldr se laissa tomber au sol, en lâchant son coutelas, qui resta à portée de main. Il agrippa les solides mâchoires à deux mains et lutta pour les ouvrir de force. Les dents de son adversaire lui entaillèrent les paumes, mais il ne faiblit pas. Ses muscles étaient bandés, son visage était figé en un rictus d'effort, découvrant ses dents.
Poussant un cri bestial, le Barbare parvint à briser la mâchoire inférieur du "chien", dans un craquement aussi sonore que le rugissement de l'Humain. Cette dernière se mit à pendouiller misérablement, inoffensive. L'Humain récupéra, à tâtons, son coutelas, et le planta à l'intérieur de la gorge de l'animal, avant de forcer et de transpercer son crâne. Pour faire bonne mesure, après l'avoir repoussé au sol, à côté de lui, il lui brisa la nuque. Au cas où.
Baldrisson se releva et ramassa sa hache, avant de se précipiter au secours d'Arlax.
Ce dernier se tassait de son mieux pour éviter d'être piétiné par le Xolon, qui prenait un malin plaisir à le tourmenter, à présent que le cerveau mouvant n'était plus protégé par sa carapace de pierre. L'Humaine qu'il avait affronté précédemment s'était jointe à la fête et crachait sur Arlax, qui jurait, faute de mieux, n'ayant pas le temps de se façonner ne serait-ce qu'une carapace de pierre pour se protéger de ses agresseurs.
On l'aida à se relever. Il s'agissait de Gonco. La première chose que Baldrisson remarqua, c'était qu'Arlax était hors de son golem, comme en témoignaient ses nombreux jurons et cris de protestation. Un autre Tigrain était survenu. Avec difficulté, Baldr récupéra sa hache, pendant que le nouvel arrivant agitait les doigts.
"Le prodigieux enfoiré est de ret-"
Il s'avéra que le Tigrain agitait ses doigts pour faire venir sur ce plan une étrange créature squelettique, d'apparence canine, aux muscles saillants et huileux. A peine était-elle invoquée qu'elle se jeta sur Baldr, après avoir poussé un grognement, interrompant le colosse en plein milieu de sa tirade. Les deux combattants tombèrent au sol et roulèrent. La hache du Barbare cliqueta en heurtant le sol. Les doigts de Baldrisson glissaient sur la couche d'huile, sans lui permettre de trouver de prises. Il sentait une sorte de mucus lui couler dessus. Le "chien" se dégagea, ce qui laissa le temps à Baldr de se relever. Le mucus qui avait coulé sur lui semblait être la même substance huileuse qui courait sur le corps de son adversaire.
Le Barbare prit le temps de l'observer, tandis que ce dernier faisait des vas-et-viens, se plaçant ostensiblement entre la hache de l'Humain et ce dernier. il avait un comportement animal, celui d'un chien, ou d'un loup. Toutefois, cette substance étrange qui recouvrait son corps était gênante : elle empêchait le Barbare de massacrer sauvagement son adversaire à coups de hache. Il dégaina son coutelas et se mit en position, espérant pouvoir trouver une hypothétique faille dans cette défense, pour pouvoir commencer son travail de boucher. L'animal se jeta à nouveau sur lui.
Baldr se laissa tomber au sol, en lâchant son coutelas, qui resta à portée de main. Il agrippa les solides mâchoires à deux mains et lutta pour les ouvrir de force. Les dents de son adversaire lui entaillèrent les paumes, mais il ne faiblit pas. Ses muscles étaient bandés, son visage était figé en un rictus d'effort, découvrant ses dents.
Poussant un cri bestial, le Barbare parvint à briser la mâchoire inférieur du "chien", dans un craquement aussi sonore que le rugissement de l'Humain. Cette dernière se mit à pendouiller misérablement, inoffensive. L'Humain récupéra, à tâtons, son coutelas, et le planta à l'intérieur de la gorge de l'animal, avant de forcer et de transpercer son crâne. Pour faire bonne mesure, après l'avoir repoussé au sol, à côté de lui, il lui brisa la nuque. Au cas où.
Baldrisson se releva et ramassa sa hache, avant de se précipiter au secours d'Arlax.
Ce dernier se tassait de son mieux pour éviter d'être piétiné par le Xolon, qui prenait un malin plaisir à le tourmenter, à présent que le cerveau mouvant n'était plus protégé par sa carapace de pierre. L'Humaine qu'il avait affronté précédemment s'était jointe à la fête et crachait sur Arlax, qui jurait, faute de mieux, n'ayant pas le temps de se façonner ne serait-ce qu'une carapace de pierre pour se protéger de ses agresseurs.
Baldrisson- Elite
- Race : Humain
Re: Vous avez du jambon ?
De la même manière qu'il était resté inactif pendant le combat entre son allié et le Xolon, Gonco se sentit impuissant, simple spectateur. Il se tint prêt à réagir pour aider son allié en cas de difficulté. Il tourna le regard sur le côté un instant, pour voir le Xolon s'effondrer à genoux, puis à plat ventre, avec le couteau profondément planté dans la colonne vertébrale. Gonco y avait mis toutes ses forces, il n'avait eu qu'une seule occasion d'attaquer ainsi le Xolon dans le dos sans être vu, et ne l'avait pas manquée. Le granl, lui, à deux mètres de son golem, peinait à se déplacer au sol. Ce n'était pas pour rien que le Xolon l'avait traité de « sale morve collante ».
La femme Humaine, libérée du poids du golem, pleurait la mort douloureuse du Xolon. Elle posa un regard plein de haine et de larmes sur Gonco, ignorant le granl qui était pourtant à sa merci complète. Gonco la fixa, et fléchit légèrement les jambes, prêt à devoir se battre. La femme le chargea, voulant le plaquer au sol et le rouer de coups. Gonco se décala pour l'esquiver. Il tenta d'effectuer une prise à la volée mais rata son coup. L'Humaine hurla en cherchant à le frapper. Elle ne faisait que défouler sa rage, sans aucune technique. Elle fit reculer le jeune homme-sanglier jusqu'à ce que ce dernier parvînt à lui immobiliser un bras. Gonco frappa le creux de l'épaule de l'Humaine d'un coup sec de la tranche de la main. Il lui enserra le cou avec le bras droit, lui donna deux coups de genoux dans le ventre, puis tira l'Humaine au sol en lui écrasant le crâne en premier. L'Humaine fut étourdie.
Gonco se releva. L'Humaine roula lentement sur le dos, les deux mains sur son crâne d'où s'échappait un peu de sang. Elle avait le dessus de l'arcade sourcillière droite ouvert, et un gros hématome au-dessus du front. Elle geignait faiblement de douleur. Elle était hors de combat.
C'est alors que le chien de styx se fit arracher les mâchoires, sous la puissance musculaire de l'allié Humain de Gonco.
Débarrassé du monstre, l'homme voulut venir aider son ami granl à se décoller du sol. Il tournait le dos au Tigrain typé puma noir ! Gonco mit un genou à terre en essayant de se voiler dans un coin de pénombre, et prit son arc et une flèche. Ses mouvements furent lents, pour ne pas attirer l'attention de sa cible, qui tendait un bras vers l'ami du granl.
Gonco tira. La flèche se planta dans le ventre du Tigrain. Ce dernier avait eu le temps d'invoquer un second chien de styx... mais au moins, à défaut d'avoir reçu un tir mortel, il n'allait plus pouvoir se battre.
GONCO – Attention !, cria-t-il pour alerter l'Humain, sur qui fonçait le nouveau chien de styx sans lui laisser le temps de s'occuper du granl.
La femme Humaine, libérée du poids du golem, pleurait la mort douloureuse du Xolon. Elle posa un regard plein de haine et de larmes sur Gonco, ignorant le granl qui était pourtant à sa merci complète. Gonco la fixa, et fléchit légèrement les jambes, prêt à devoir se battre. La femme le chargea, voulant le plaquer au sol et le rouer de coups. Gonco se décala pour l'esquiver. Il tenta d'effectuer une prise à la volée mais rata son coup. L'Humaine hurla en cherchant à le frapper. Elle ne faisait que défouler sa rage, sans aucune technique. Elle fit reculer le jeune homme-sanglier jusqu'à ce que ce dernier parvînt à lui immobiliser un bras. Gonco frappa le creux de l'épaule de l'Humaine d'un coup sec de la tranche de la main. Il lui enserra le cou avec le bras droit, lui donna deux coups de genoux dans le ventre, puis tira l'Humaine au sol en lui écrasant le crâne en premier. L'Humaine fut étourdie.
Gonco se releva. L'Humaine roula lentement sur le dos, les deux mains sur son crâne d'où s'échappait un peu de sang. Elle avait le dessus de l'arcade sourcillière droite ouvert, et un gros hématome au-dessus du front. Elle geignait faiblement de douleur. Elle était hors de combat.
C'est alors que le chien de styx se fit arracher les mâchoires, sous la puissance musculaire de l'allié Humain de Gonco.
Débarrassé du monstre, l'homme voulut venir aider son ami granl à se décoller du sol. Il tournait le dos au Tigrain typé puma noir ! Gonco mit un genou à terre en essayant de se voiler dans un coin de pénombre, et prit son arc et une flèche. Ses mouvements furent lents, pour ne pas attirer l'attention de sa cible, qui tendait un bras vers l'ami du granl.
Gonco tira. La flèche se planta dans le ventre du Tigrain. Ce dernier avait eu le temps d'invoquer un second chien de styx... mais au moins, à défaut d'avoir reçu un tir mortel, il n'allait plus pouvoir se battre.
GONCO – Attention !, cria-t-il pour alerter l'Humain, sur qui fonçait le nouveau chien de styx sans lui laisser le temps de s'occuper du granl.
Gonco- Bon
- Race : Homme-sanglier
Re: Vous avez du jambon ?
Le Barbare s’approcha d’Arlax, qui était recroquevillé sur lui-même pour éviter de prendre un mauvais coup durant le combat. Gonco n’avait pas chômé, puisque l’Humaine et le Xolon étaient à terre, inconscients ou agonisant. Pour s’assurer que ce dernier ne bouge plus, le Barbare lui mutila la nuque en deux coups de hache.
Gonco lui hurla de prendre garde et l’Humain fit un bond de côté, pour esquiver à temps un autre de ces étranges chiens huileux. La bête le dépassa et trébucha sur le corps du Xolon. Baldrisson se mit en garde. Pour lui, son adversaire n’était qu’un gros chien, ou un loup, au corps bizarre, certes, mais le comportement restait le même.
L’Humain avait eu son content de loups, dans les montagnes, et la plupart étaient autrement plus dangereux que celui qui lui faisait face. L’hiver, quand la faim leur tenaillaient les entrailles, il n’était pas rare de voir de nombreux loups rôder non-loin des villages et des campements, et il était alors dangereux de s’aventurer seul sur les routes. Le « chien » s’était relevé et faisait des va-et-vient en regardant le colosse, tandis qu’un grondement sourd s’échappait de sa gorge.
La créature bondit en direction de l’Humain, qui para l’attaque avec la hampe de sa hache. Son adversaire, dressé sur ses pattes postérieures, s’arc-boutait sur le manche de l’arme et tentait de peser de tout son poids sur Baldr. Ce dernier poussa un grognement d’effort et repoussa son adversaire, avant de faire tournoyer son arme.
A l’aide d’une des barbes de sa hache, il crocheta le « chien » à l’arrière du crâne, et le tira en arrière, l’attirant vers lui. Il lui donna alors un violent coup de pied, qui disloqua la mâchoire de la créature dans un craquement sinistre. Sans s’arrêter, il pivota et enfonça la lame de son arme dans la tempe de l’animal. Ce dernier fut projeté contre un mur proche, dans une pluie d’esquilles d’os et de cette substance sombre recouvrant son corps.
Baldrisson se pencha et ramassa le granl, avec moult précaution, avant de le ramener jusqu’à la carcasse de son golem. Le cerveau émit un son de satisfaction, alors qu’il retrouvait son corps. Pendant ce temps, l’Humain s’avançait vers le Tigrain magicien. Etant un Barbare, il considérait que la magie était l’apanage des chamans, et la secte qu’ils étaient en train de démanteler semblait avoir le même genre d’organisation sociale qu’une Tribu ou un Clan. Et dans ce genre de cas, il fallait s’assurer que, si chaman il y avait, ce dernier soit rapidement mit hors d’état de nuire.
"Merci, le porc. Bon, maintenant, on en fait quoi ? Chez moi, on le tuerait rapidement, de façon propre et efficace. Si tu veux t’en charger, je vais m’occuper de la femme… Si cela ne te pose aucun problème, bien entendu…"
Gonco lui hurla de prendre garde et l’Humain fit un bond de côté, pour esquiver à temps un autre de ces étranges chiens huileux. La bête le dépassa et trébucha sur le corps du Xolon. Baldrisson se mit en garde. Pour lui, son adversaire n’était qu’un gros chien, ou un loup, au corps bizarre, certes, mais le comportement restait le même.
L’Humain avait eu son content de loups, dans les montagnes, et la plupart étaient autrement plus dangereux que celui qui lui faisait face. L’hiver, quand la faim leur tenaillaient les entrailles, il n’était pas rare de voir de nombreux loups rôder non-loin des villages et des campements, et il était alors dangereux de s’aventurer seul sur les routes. Le « chien » s’était relevé et faisait des va-et-vient en regardant le colosse, tandis qu’un grondement sourd s’échappait de sa gorge.
La créature bondit en direction de l’Humain, qui para l’attaque avec la hampe de sa hache. Son adversaire, dressé sur ses pattes postérieures, s’arc-boutait sur le manche de l’arme et tentait de peser de tout son poids sur Baldr. Ce dernier poussa un grognement d’effort et repoussa son adversaire, avant de faire tournoyer son arme.
A l’aide d’une des barbes de sa hache, il crocheta le « chien » à l’arrière du crâne, et le tira en arrière, l’attirant vers lui. Il lui donna alors un violent coup de pied, qui disloqua la mâchoire de la créature dans un craquement sinistre. Sans s’arrêter, il pivota et enfonça la lame de son arme dans la tempe de l’animal. Ce dernier fut projeté contre un mur proche, dans une pluie d’esquilles d’os et de cette substance sombre recouvrant son corps.
Baldrisson se pencha et ramassa le granl, avec moult précaution, avant de le ramener jusqu’à la carcasse de son golem. Le cerveau émit un son de satisfaction, alors qu’il retrouvait son corps. Pendant ce temps, l’Humain s’avançait vers le Tigrain magicien. Etant un Barbare, il considérait que la magie était l’apanage des chamans, et la secte qu’ils étaient en train de démanteler semblait avoir le même genre d’organisation sociale qu’une Tribu ou un Clan. Et dans ce genre de cas, il fallait s’assurer que, si chaman il y avait, ce dernier soit rapidement mit hors d’état de nuire.
"Merci, le porc. Bon, maintenant, on en fait quoi ? Chez moi, on le tuerait rapidement, de façon propre et efficace. Si tu veux t’en charger, je vais m’occuper de la femme… Si cela ne te pose aucun problème, bien entendu…"
Baldrisson- Elite
- Race : Humain
Re: Vous avez du jambon ?
Heureusement que Gonco avait hurlé pour alerter son allié. Ce dernier put parer l'attaque du chien de styx avec le manche de sa hache. Il remporta un test de force contre le monstre qu'il repoussa, puis enchaîna à son tour quelques attaques qui furent fatales. Gonco s'était en même temps rapproché du Tigrain pour être en mesure d'intervenir si ce dernier essayait d'invoquer une troisième bestiole malgré la flèche plantée dans son ventre. L'Humain victorieux décolla le granl du sol et le reposa sur le golem dont l'espèce de cerveau reprit le contrôle ; puis il s'approcha à son tour de Gonco et du Tigrain.
BALDRISSON – Merci, le porc. Bon, maintenant, on en fait quoi ? Chez moi, on le tuerait rapidement, de façon propre et efficace. Si tu veux t'en charger, je vais m'occuper de la femme... Si cela ne te pose aucun problème, bien entendu...
Gonco n'était pas un tueur. Il ne se voyait pas achever de sang froid ceux qui restaient. Cependant, en tant que voleur, et avec son physique si particulier, il savait mieux que quiconque la nécessité pour lui de ne laisser aucun témoin. Si quelqu'un venait à rapporter l'un de ses méfaits ou l'un de ses crimes, la simple description de “homme avec une tête de sanglier” suffirait à faire peser sur lui la menace du cachot ou du pilori. Bon, il fallait d'abord convaincre un garde ou un prévôt que l'on n'avait pas trop forcé sur l'alcool pour réussir à faire croire que l'on avait vu un “homme avec une tête de sanglier”, mais Gonco préférait ne pas avoir à miser sur l'échec de la démarche. Il lui était donc déjà arrivé d'achever un témoin gênant ou une victime qu'il aurait préféré laisser en vie, juste par mesure de sécurité ; mais il n'aimait pas cela. Là, il avait cet Humain qui pouvait se salir les mains pour lui.
GONCO – Je te laisse tous les achever, il ne faut pas qu'ils puissent décrire un Humain en armure accompagné d'un granl et d'un homme à tête de sanglier.
Gonco soupira en commençant à monter les marches de l'escalier, pour ne pas voir le massacre. Il tourna la tête pour rectifier un mot de son interlocuteur :
GONCO – Et je dis bien “sanglier”, je t'ai déjà dit que je préfère ça à “porc”. Quitte à me donner un nom d'animal, je préfère un animal sauvage à un animal de basse-cour. Je ne suis pas un simple porc. Je suis : Monsieur Porc !
Gonco ricana tout seul en finissant de monter l'escalier. Même sa façon de rire ressemblait à des couinements de suidé.
BALDRISSON – Merci, le porc. Bon, maintenant, on en fait quoi ? Chez moi, on le tuerait rapidement, de façon propre et efficace. Si tu veux t'en charger, je vais m'occuper de la femme... Si cela ne te pose aucun problème, bien entendu...
Gonco n'était pas un tueur. Il ne se voyait pas achever de sang froid ceux qui restaient. Cependant, en tant que voleur, et avec son physique si particulier, il savait mieux que quiconque la nécessité pour lui de ne laisser aucun témoin. Si quelqu'un venait à rapporter l'un de ses méfaits ou l'un de ses crimes, la simple description de “homme avec une tête de sanglier” suffirait à faire peser sur lui la menace du cachot ou du pilori. Bon, il fallait d'abord convaincre un garde ou un prévôt que l'on n'avait pas trop forcé sur l'alcool pour réussir à faire croire que l'on avait vu un “homme avec une tête de sanglier”, mais Gonco préférait ne pas avoir à miser sur l'échec de la démarche. Il lui était donc déjà arrivé d'achever un témoin gênant ou une victime qu'il aurait préféré laisser en vie, juste par mesure de sécurité ; mais il n'aimait pas cela. Là, il avait cet Humain qui pouvait se salir les mains pour lui.
GONCO – Je te laisse tous les achever, il ne faut pas qu'ils puissent décrire un Humain en armure accompagné d'un granl et d'un homme à tête de sanglier.
Gonco soupira en commençant à monter les marches de l'escalier, pour ne pas voir le massacre. Il tourna la tête pour rectifier un mot de son interlocuteur :
GONCO – Et je dis bien “sanglier”, je t'ai déjà dit que je préfère ça à “porc”. Quitte à me donner un nom d'animal, je préfère un animal sauvage à un animal de basse-cour. Je ne suis pas un simple porc. Je suis : Monsieur Porc !
Gonco ricana tout seul en finissant de monter l'escalier. Même sa façon de rire ressemblait à des couinements de suidé.
Gonco- Bon
- Race : Homme-sanglier
Re: Vous avez du jambon ?
Gonco répondit qu'il laissait au Barbare le soin d'achever les blessés, pour ne pas laisser de traces derrière eux, ni de témoins oculaire du passage d'un Humain, un granl et un homme à tête de sanglier. Puis, il ajouta qu'il avait bien fait la précision de "sanglier", car il n'était pas un porc, mais un "Monsieur Porc". Le granl suivit le sanglier dans les escaliers, avec lenteur, pendant que Baldr allait achever les blessés.
Etant près du Tigrain, il commença avec ce dernier. La flèche s'était plantée dans le ventre. L'Humain dégaina son couteau. Sa victime, en voyant la large lame tachée du mucus du "chien" qu'avait tué Baldr, commença à se débattre, jusqu'à ce que la poigne du colosse ne le cloue au sol.
"Aller... On va t'enlever cette flèche, hein ? Ne bouges pas ou bien... Aaaaah ! Mince, raté..."
Il avait planté son couteau dans le ventre du Tigrain et commencé à élargir la plaie, dans le but d'en extraire la flèche. Mais son... "Patient" avait tendance à bouger et le sang avait giclé, tandis que ses tripes tombaient au sol. Baldrisson changea sa prise sur son arme et acheva le sorcier en l'égorgeant. Puis, il se leva et s'approcha de la femme. Elle n'était guère vilaine, si on exceptait son hématome au front, et son arcade sourcilière entaillée. Il haussa des épaules. De toute manière, il la trouvait bien trop fine et fragile à son goût. Et ça ne servait à rien de se "charger" d'elle avant de brûler la demeure : la pierre ne brûlait pas. Malgré les protestations de la femme, il lui prit la tête et lui imprima une vive torsion sur le côté, lui brisant la nuque, coupant net ses cris.
Il ramassa sa hache et remonta dans la fausse demeure. Il était recouvert de sang et de cette substance sombre, que les "loups" avaient en guise de peau. Il essuya la sueur perlant sur son front d'un revers de main, avant de se tourner vers Gonco.
"Bon. On va à l'auberge ? J'ai soif. Et si il y a une ou deux filles accortes là-bas, je ne crache pas dessus."
Etant près du Tigrain, il commença avec ce dernier. La flèche s'était plantée dans le ventre. L'Humain dégaina son couteau. Sa victime, en voyant la large lame tachée du mucus du "chien" qu'avait tué Baldr, commença à se débattre, jusqu'à ce que la poigne du colosse ne le cloue au sol.
"Aller... On va t'enlever cette flèche, hein ? Ne bouges pas ou bien... Aaaaah ! Mince, raté..."
Il avait planté son couteau dans le ventre du Tigrain et commencé à élargir la plaie, dans le but d'en extraire la flèche. Mais son... "Patient" avait tendance à bouger et le sang avait giclé, tandis que ses tripes tombaient au sol. Baldrisson changea sa prise sur son arme et acheva le sorcier en l'égorgeant. Puis, il se leva et s'approcha de la femme. Elle n'était guère vilaine, si on exceptait son hématome au front, et son arcade sourcilière entaillée. Il haussa des épaules. De toute manière, il la trouvait bien trop fine et fragile à son goût. Et ça ne servait à rien de se "charger" d'elle avant de brûler la demeure : la pierre ne brûlait pas. Malgré les protestations de la femme, il lui prit la tête et lui imprima une vive torsion sur le côté, lui brisant la nuque, coupant net ses cris.
Il ramassa sa hache et remonta dans la fausse demeure. Il était recouvert de sang et de cette substance sombre, que les "loups" avaient en guise de peau. Il essuya la sueur perlant sur son front d'un revers de main, avant de se tourner vers Gonco.
"Bon. On va à l'auberge ? J'ai soif. Et si il y a une ou deux filles accortes là-bas, je ne crache pas dessus."
Baldrisson- Elite
- Race : Humain
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