Un Orc et un Nain contre les morts
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Re: Un Orc et un Nain contre les morts
KURIN – J'suis plus bas qu'toi, l'Orc, alors oui j'vois ça.
Bremig ne put s'empêcher de sourire. Comme presque tout le monde, Bremig pensait bêtement qu'être petit était un désavantage voire un défaut. Il est vrai que quelqu'un se sentira flatté si vous lui dites qu'il est grand, et se sentira insulté si vous lui dites qu'il est petit. C'est un shéma populaire, une idée commune, qui, objectivement, n'est pas vraiment rationnel. Bremig fut amusé d'entendre Kurin parler de cette façon : il n'y avait qu'un Nain pour être fier d'être petit !
KURIN – Par contre ça m'a l'air assez récent, c'est à peine sec.
Bremig gronda pour approuver cette observation. L'Orc baveux – en discutant avec Kurin, la bave lui était coulée jusqu'au menton d'où elle pendait en un mince filet visqueux – se releva. Ce n'était pas un très bon pisteur, il n'avait même pas remarqué le sillon laissé par un corps que l'on aurait traîné au sol.
KURIN – On devrait suivre ces traces.
C'était justement là le problème : Bremig avait bien envie, comme Kurin, de savoir ce qui s'était passé, surtout si c'était récent, mais il ne se pensait pas du tout capable de suivre ces traces. Il allait pour cela devoir compter sur les compétences de Kurin.
BREMIG – Je te suis.
Le paladin s'éloina du chemin, il avait l'air de suivre une piste. Bremig lui emboîta le pas, et observa les alentours. Il pensa à un groupe de bandits de grands chemins dans les parages, qui auraient fait une victime sur le chemin mais auraient pris la précaution de ne pas laisser le cadavre visible de tous.
Kurin, en tête, ne tarderait pas à apercevoir, à une certaine distance devant eux, la silhouette d'un homme en train de creuser le sol.
En train de creuser une tombe...
Attachés à proximité se trouvaient deux chevaux. Ainsi qu'un prisonnier : il faudrait que Kurin et Bremig s'approchent pour voir qu'il s'agissait d'une Harpie blessée.
Bremig ne put s'empêcher de sourire. Comme presque tout le monde, Bremig pensait bêtement qu'être petit était un désavantage voire un défaut. Il est vrai que quelqu'un se sentira flatté si vous lui dites qu'il est grand, et se sentira insulté si vous lui dites qu'il est petit. C'est un shéma populaire, une idée commune, qui, objectivement, n'est pas vraiment rationnel. Bremig fut amusé d'entendre Kurin parler de cette façon : il n'y avait qu'un Nain pour être fier d'être petit !
KURIN – Par contre ça m'a l'air assez récent, c'est à peine sec.
Bremig gronda pour approuver cette observation. L'Orc baveux – en discutant avec Kurin, la bave lui était coulée jusqu'au menton d'où elle pendait en un mince filet visqueux – se releva. Ce n'était pas un très bon pisteur, il n'avait même pas remarqué le sillon laissé par un corps que l'on aurait traîné au sol.
KURIN – On devrait suivre ces traces.
C'était justement là le problème : Bremig avait bien envie, comme Kurin, de savoir ce qui s'était passé, surtout si c'était récent, mais il ne se pensait pas du tout capable de suivre ces traces. Il allait pour cela devoir compter sur les compétences de Kurin.
BREMIG – Je te suis.
Le paladin s'éloina du chemin, il avait l'air de suivre une piste. Bremig lui emboîta le pas, et observa les alentours. Il pensa à un groupe de bandits de grands chemins dans les parages, qui auraient fait une victime sur le chemin mais auraient pris la précaution de ne pas laisser le cadavre visible de tous.
Kurin, en tête, ne tarderait pas à apercevoir, à une certaine distance devant eux, la silhouette d'un homme en train de creuser le sol.
En train de creuser une tombe...
Attachés à proximité se trouvaient deux chevaux. Ainsi qu'un prisonnier : il faudrait que Kurin et Bremig s'approchent pour voir qu'il s'agissait d'une Harpie blessée.
Bremig- Elite
Re: Un Orc et un Nain contre les morts
L’orc emboita le pas de Kurin, qui marcha un moment, faisant de nombreuses pauses pour s’assurer de ne pas avoir perdu la piste. Il n’était pas un grand pisteur, mais savait repérer les herbes couchées, cette route étant peu entretenue, les herbes y étaient assez hautes sur les bas-côtés. Ils marchèrent jusqu’à ce que le nain entende un bruit, semblable à celui de la terre qu’on retourne. En s’approchant, il vit deux chevaux, et un homme qui creusait la terre. A ses pieds se trouvait un corps, visiblement celui qu’on avait trainé jusque-là. Il y avait également une personne qui se tenait droite, une silhouette qui tentait de rester le plus à l’écart possible.
La première chose qui frappa Kurin était le désir de la personne qui creusait de donner une sépulture au corps inerte au sol. Il s’attendait à des bandits, ou des voleurs, ou encore à une attaque de bête sauvage. Le fait que cet homme creuse une tombe semblait indiquer qu’il tenait à la personne morte, et les deux chevaux voulaient nécessairement dire qu’ils voyageaient à deux. Ou bien voyageait-il avec la personne en retrait ? Quoi qu’il en fût, le simple fait que cette personne n’ait pas abandonné le corps signifiait qu’elle n’était certainement pas un tueur de sang-froid. Il aurait pu laisser le corps n’importe où sans être découvert.
Le nain saisit son marteau, mais sans le tenir de manière agressive, puis sortit de sa cache pour s’approcher de l’homme qui le regarda en entendant son armure cliqueter. Kurin vit alors mieux la personne en retrait, une jeune harpie, enchainée par les bras et les jambes. Cette dernière était sans doute prisonnière, mais Kurin en ignorait la raison. Il n’aimait pas l’esclavage, mais puisque c’était une pratique légale ici, il ne pouvait pas juger l’homme pour cela, et de plus il ne connaissait pas assez le peuple des harpies pour connaitre les intentions de la femme-oiseau.
« Bonjour à vous mon brave ! Je suis Kurin, inquisiteur ! Qu’êtes-vous en train de faire je vous prie ? »
La première chose qui frappa Kurin était le désir de la personne qui creusait de donner une sépulture au corps inerte au sol. Il s’attendait à des bandits, ou des voleurs, ou encore à une attaque de bête sauvage. Le fait que cet homme creuse une tombe semblait indiquer qu’il tenait à la personne morte, et les deux chevaux voulaient nécessairement dire qu’ils voyageaient à deux. Ou bien voyageait-il avec la personne en retrait ? Quoi qu’il en fût, le simple fait que cette personne n’ait pas abandonné le corps signifiait qu’elle n’était certainement pas un tueur de sang-froid. Il aurait pu laisser le corps n’importe où sans être découvert.
Le nain saisit son marteau, mais sans le tenir de manière agressive, puis sortit de sa cache pour s’approcher de l’homme qui le regarda en entendant son armure cliqueter. Kurin vit alors mieux la personne en retrait, une jeune harpie, enchainée par les bras et les jambes. Cette dernière était sans doute prisonnière, mais Kurin en ignorait la raison. Il n’aimait pas l’esclavage, mais puisque c’était une pratique légale ici, il ne pouvait pas juger l’homme pour cela, et de plus il ne connaissait pas assez le peuple des harpies pour connaitre les intentions de la femme-oiseau.
« Bonjour à vous mon brave ! Je suis Kurin, inquisiteur ! Qu’êtes-vous en train de faire je vous prie ? »
Kurin- Expert
Re: Un Orc et un Nain contre les morts
Bremig dut s'en remettre aux compétences de pistage du Nain Inquisiteur. Les traces n'étaient pas très difficiles à suivre, et la tâche ne serait qu'un jeu d'enfant pour un bon pisteur, ce qui n'était pas le cas de Kurin : le Nain réussit tout de même à suivre cette piste, mais dut pour cela s'arrêter à plusieurs reprises. Bremig, lui, ne cessait de surveiller les environs, sûr qu'une bande allait incessamment leur tomber dessus. Il avait pourtant tort ; mais mieux vaut trop de précaution que pas assez, sans doute.
Au bout d'un moment, des bruits de terre que l'on retourne, parvinrent aux oreilles des deux compagnons. Ils purent apercevoir à une bonne vingtaine de mètres devant eux, un homme en train de creuser. Il semblait qu'il creusait une tombe. Un corps inanimé gisait au sol à côté de lui, et le sang que Kurin venait de pister devait venir de lui.
La première réflexion que se fit Bremig fut la suivante : un brigand, même solitaire, ne creusait pas de tombe pour ses victimes. Il s'était donc passé autre chose.
En s'approchant un peu plus, Kurin et Bremig remarquèrent aussi la présence d'une Harpie. Cette dernière était ligotée aux deux paires de membres, et un bâillon l'empêchait de crier. Elle s'agita en voyant le Nain et l'Orc, son regard implorait de l'aide. C'est à l'homme en train de creuser que Kurin s'adressa, l'interrompant dans son effort :
KURIN – Bonjour à vous mon brave ! Je suis Kurin, Inquisiteur ! Qu'êtes-vous en train de faire, je vous prie ?
L'homme se tourna vers son interlocuteur. Ses yeux étaient rougis par des pleurs récents. Il renifla comme si son nez avait coulé récemment, confirmant qu'il venait de pleurer pendant un certain moment. Il portait des vêtements de voyage assortis de brassards en cuir, un arc dans le dos et une épée courte à la ceinture. Deux chevaux étaient attachés à proximité, chargés de quelques sacs.
Homme – Mon ami a été tué par ce monstre. Je l'enterre.
La Harpie était une femelle, et Bremig la toisa comme le monstre qu'elle était à ses yeux.
BREMIG – Pourquoi ne pas l'avoir tué ?
Homme – Parce que je lui réserve un sort pire, pour venger mon ami. Je vais la vendre comme esclave. Pas pour l'argent, ce n'est pas ce qui compte maintenant. Je veux qu'elle souffre, et qu'elle se rappelle toute sa vie qu'elle n'aurait pas dû faire ça. J'espère qu'elle aura un maître cruel.
L'homme cracha en direction de la femelle Harpie.
Au bout d'un moment, des bruits de terre que l'on retourne, parvinrent aux oreilles des deux compagnons. Ils purent apercevoir à une bonne vingtaine de mètres devant eux, un homme en train de creuser. Il semblait qu'il creusait une tombe. Un corps inanimé gisait au sol à côté de lui, et le sang que Kurin venait de pister devait venir de lui.
La première réflexion que se fit Bremig fut la suivante : un brigand, même solitaire, ne creusait pas de tombe pour ses victimes. Il s'était donc passé autre chose.
En s'approchant un peu plus, Kurin et Bremig remarquèrent aussi la présence d'une Harpie. Cette dernière était ligotée aux deux paires de membres, et un bâillon l'empêchait de crier. Elle s'agita en voyant le Nain et l'Orc, son regard implorait de l'aide. C'est à l'homme en train de creuser que Kurin s'adressa, l'interrompant dans son effort :
KURIN – Bonjour à vous mon brave ! Je suis Kurin, Inquisiteur ! Qu'êtes-vous en train de faire, je vous prie ?
L'homme se tourna vers son interlocuteur. Ses yeux étaient rougis par des pleurs récents. Il renifla comme si son nez avait coulé récemment, confirmant qu'il venait de pleurer pendant un certain moment. Il portait des vêtements de voyage assortis de brassards en cuir, un arc dans le dos et une épée courte à la ceinture. Deux chevaux étaient attachés à proximité, chargés de quelques sacs.
Homme – Mon ami a été tué par ce monstre. Je l'enterre.
La Harpie était une femelle, et Bremig la toisa comme le monstre qu'elle était à ses yeux.
BREMIG – Pourquoi ne pas l'avoir tué ?
Homme – Parce que je lui réserve un sort pire, pour venger mon ami. Je vais la vendre comme esclave. Pas pour l'argent, ce n'est pas ce qui compte maintenant. Je veux qu'elle souffre, et qu'elle se rappelle toute sa vie qu'elle n'aurait pas dû faire ça. J'espère qu'elle aura un maître cruel.
L'homme cracha en direction de la femelle Harpie.
Bremig- Elite
- Race : Demi-Orc
Re: Un Orc et un Nain contre les morts
Kurin attendit les explications de l’homme, toujours son marteau à la main, mais faisant preuve de calme et de compréhension. Il attendit avec l’orc baveux alors que l’homme, visiblement accablé par le chagrin, tourna son regard rougi par le chagrin et ses yeux encore humides vers eux.
« Mon ami a été tué par ce monstre. Je l'enterre. »
Kurin, compatissant à cette déclaration, marcha vers l’homme lentement, sans la moindre intention belliqueuse. Il put aussi mieux observer la femme-oiseau enchainée. Elle n’était guère différente des autres harpies qu’il avait pu apercevoir ou dont il avait entendu parler de prime abord. Il savait, du peu qu’il avait entendu, que cette race était belliqueuse et violente, et il ne pouvait que compatir au malheur de cet homme qui venait de perdre un compagnon cher.
« Pourquoi ne pas l'avoir tué ? »
« Parce que je lui réserve un sort pire, pour venger mon ami. Je vais la vendre comme esclave. Pas pour l'argent, ce n'est pas ce qui compte maintenant. Je veux qu'elle souffre, et qu'elle se rappelle toute sa vie qu'elle n'aurait pas dû faire ça. J'espère qu'elle aura un maître cruel. »
Kurin laissa parler l’homme avec Bremig et s’approcha de la tombe de fortune, levant ses paumes vers le ciel, bras tendus devant lui.
« Kaluni, accepte dans ta sainte lumière cette âme arraché aux royaumes mortels bien trop tôt, accorde lui ta bénédiction vers l’au-delà, qu’il vive des jours meilleurs. Accorde ce bienfait, ton humble serviteur t’en conjure… »
L’homme parut assez intrigué de voir Kurin faire, et le nain se tourna vers lui l’air solennel.
« Les derniers sacrements mon gars, c’est tout ce que j’puisse faire en tant que paladin… Quant a toi… »
Il se tourna vers la harpie et saisit son marteau, il s’approcha plus près encore pour voir l’emplumée qui avait fauché une vie ainsi. Kurin ne voulait pas qu’elle ait un maitre cruel, la justice de la lumière était formelle, les meurtriers doivent être punis de mort, il ne la laisserait pas être simplement vendue en esclavage, cet homme n’avait aucun droit de s’approprier cette harpie au nom de son défunt ami, le châtiment lui revenait, à lui, au paladin de la lumière.
« Tu dois mourir. »
« Mon ami a été tué par ce monstre. Je l'enterre. »
Kurin, compatissant à cette déclaration, marcha vers l’homme lentement, sans la moindre intention belliqueuse. Il put aussi mieux observer la femme-oiseau enchainée. Elle n’était guère différente des autres harpies qu’il avait pu apercevoir ou dont il avait entendu parler de prime abord. Il savait, du peu qu’il avait entendu, que cette race était belliqueuse et violente, et il ne pouvait que compatir au malheur de cet homme qui venait de perdre un compagnon cher.
« Pourquoi ne pas l'avoir tué ? »
« Parce que je lui réserve un sort pire, pour venger mon ami. Je vais la vendre comme esclave. Pas pour l'argent, ce n'est pas ce qui compte maintenant. Je veux qu'elle souffre, et qu'elle se rappelle toute sa vie qu'elle n'aurait pas dû faire ça. J'espère qu'elle aura un maître cruel. »
Kurin laissa parler l’homme avec Bremig et s’approcha de la tombe de fortune, levant ses paumes vers le ciel, bras tendus devant lui.
« Kaluni, accepte dans ta sainte lumière cette âme arraché aux royaumes mortels bien trop tôt, accorde lui ta bénédiction vers l’au-delà, qu’il vive des jours meilleurs. Accorde ce bienfait, ton humble serviteur t’en conjure… »
L’homme parut assez intrigué de voir Kurin faire, et le nain se tourna vers lui l’air solennel.
« Les derniers sacrements mon gars, c’est tout ce que j’puisse faire en tant que paladin… Quant a toi… »
Il se tourna vers la harpie et saisit son marteau, il s’approcha plus près encore pour voir l’emplumée qui avait fauché une vie ainsi. Kurin ne voulait pas qu’elle ait un maitre cruel, la justice de la lumière était formelle, les meurtriers doivent être punis de mort, il ne la laisserait pas être simplement vendue en esclavage, cet homme n’avait aucun droit de s’approprier cette harpie au nom de son défunt ami, le châtiment lui revenait, à lui, au paladin de la lumière.
« Tu dois mourir. »
Kurin- Expert
- Race : Nain
Re: Un Orc et un Nain contre les morts
Bremig tourna ensuite le regard vers Kurin pour le voir administrer les derniers sacrements à la victime de la Harpie. Bremig avait renié la voie de prêtre que son précepteur avait voulu lui faire suivre, sans quoi il aurait été habilité à les administrer lui-même. Il respecta l'instant solennel et se retourna plutôt vers la Harpie, ce que fit également Kurin une fois son office terminé, un office qui finalement n'eut tenu qu'en deux phrases. Peut-être que cela pourrait apaiser le cœur du survivant et le faire changer d'avis sur le traitement auquel il vouait la Harpie. D'un côté, Bremig comprenait le malheur de l'homme qui venait de perdre son ami, et le fait qu'il voulût se venger ; d'un autre côté, il savait aussi que la Harpie n'avait fait que se choisir une proie comme une autre, les Humains faisant partie du régime alimentaire de cette race d'humanoïdes volants, ressemblant à un mélange d'Humain et de rapace autant qu'un Minotaure ressemblait à un mélange d'Humain et de taureau. Elle ne méritait pas la torture pour avoir simplement voulu assouvir un besoin naturel en suivant ses instincts prédateurs. Pour se défendre et venger son ami, l'homme ayant été attaqué devrait simplement la tuer.
Kurin s'approcha de la Harpie, marteau en main. Qu'allait-il faire ? La libérer au nom de la Lumière ? Il avait pourtant la mine renfrognée de quelqu'un qui n'était pas prêt à se montrer magnanime. Il annonça tel une sentence :
KURIN – Tu dois mourir.
Evidemment, l'endeuillé se vit contrarié par la décision de l'Inquisiteur, et clama son désir de vengeance sur un ton qui se fit un peu suppliant, car il savait que l'Inquisiteur aurait le dernier mot :
Homme – Non, Seigneur, elle mérite pire que la mort !
Bremig s'interposa entre l'Humain et le Nain.
BREMIG – Oh que non : fais ça et tu te rendras coupable de bien pire que ce que cette Harpie a fait, et tu mériteras alors que je te tue moi-même. Si tu ne veux pas lui offrir une mort digne, alors libère-la.
Evidemment, l'homme fut intimidé par la carrure monstrueuse de l'Orc baveux qui se tenait devant lui, mais il ne put s'empêcher de s'exclamer de stupéfaction :
Homme – La libérer ?! Ce monstre a tué mon ami !
BREMIG – Pour se nourrir seulement ! Ces monstres-là peuvent manger des Humains. Ce n'est pas d'sa faute, c'est ainsi ! Tu peux la tuer parce qu'elle a tué ton ami sous tes yeux, mais comporte-toi avec dignité, ou je te le ferai regretter.
De son côté, la Harpie, le visage déformé par la terreur et l'appréhension, les joues couvertes de larmes, implora Kurin :
Harpie – Pitié... Je n'attaquerai plus d'Humains... Pitié... J'ai deux enfants... Un mâle qui veille sur moi... Si je meure, il s'en voudra, et nos deux filles seront accablées... Ils sont innocents... Pitié...
Kurin s'approcha de la Harpie, marteau en main. Qu'allait-il faire ? La libérer au nom de la Lumière ? Il avait pourtant la mine renfrognée de quelqu'un qui n'était pas prêt à se montrer magnanime. Il annonça tel une sentence :
KURIN – Tu dois mourir.
Evidemment, l'endeuillé se vit contrarié par la décision de l'Inquisiteur, et clama son désir de vengeance sur un ton qui se fit un peu suppliant, car il savait que l'Inquisiteur aurait le dernier mot :
Homme – Non, Seigneur, elle mérite pire que la mort !
Bremig s'interposa entre l'Humain et le Nain.
BREMIG – Oh que non : fais ça et tu te rendras coupable de bien pire que ce que cette Harpie a fait, et tu mériteras alors que je te tue moi-même. Si tu ne veux pas lui offrir une mort digne, alors libère-la.
Evidemment, l'homme fut intimidé par la carrure monstrueuse de l'Orc baveux qui se tenait devant lui, mais il ne put s'empêcher de s'exclamer de stupéfaction :
Homme – La libérer ?! Ce monstre a tué mon ami !
BREMIG – Pour se nourrir seulement ! Ces monstres-là peuvent manger des Humains. Ce n'est pas d'sa faute, c'est ainsi ! Tu peux la tuer parce qu'elle a tué ton ami sous tes yeux, mais comporte-toi avec dignité, ou je te le ferai regretter.
De son côté, la Harpie, le visage déformé par la terreur et l'appréhension, les joues couvertes de larmes, implora Kurin :
Harpie – Pitié... Je n'attaquerai plus d'Humains... Pitié... J'ai deux enfants... Un mâle qui veille sur moi... Si je meure, il s'en voudra, et nos deux filles seront accablées... Ils sont innocents... Pitié...
Bremig- Elite
- Race : Demi-Orc
Re: Un Orc et un Nain contre les morts
Le nain tenait la masse fermement, laquelle brillait d’une faible lueur. Il s’attendait bien à ce que l’humain s’interpose, mais alors que ce dernier commençait à demander à l’inquisiteur – sage décision, car en venir aux mains avec un tel personnage lui aurait valu de devenir un hérétique – de laisser la harpie devenir esclave, se faire torturer ou autre, Bremig s’interposa, à la surprise de Kurin. Bien sûr, l’orc ne s’interposait pas pour défendre le nain, qui n’en avait nul besoin, mais pour calmer l’homme, lui demandant de la libérer ou de la tuer. Kurin comprenait et acceptait ce raisonnement, il le respectait même, et était surpris que l’orc baveux ait un tel sens de la justice.
Elle se mit alors à pleurer, la harpie pleurait devant Kurin, a chaudes larmes. Elle l’implorait de lui laisser la vie sauve, car elle avait une famille. Kurin pensa d’abord que si elle tenait à sa famille, elle n’aurait pas dû tuer d’humains, puis il réfléchit. Bremig disait que les harpies chassaient les humains, de même, le humains chassent dans la forêt, on ne les exécute pas pour cela. Même s’il avait du mal a reconnaitre cette femme-oiseau comme égale d’un humain, il devait bien admettre qu’elle en était proche. Quel droit avait-il de juger une personne qui chassait pour se nourrir, et nourrir sa famille ?
Il s’approcha et la harpie eut un mouvement de recul, terrifiée à l’idée de recevoir un coup de masse. Elle piailla et gemit, jusqu’à ce que Kurin se saisisse de la chaîne qui la retenait. Il regarda l’homme et Bremig et s’approcha de ce dernier.
« Elle vient avec nous, jusqu’à c’que j’décide de son sort ! Avec toi l’orc ! »
L’homme voulut s’interposer, semblant à la fois désemparé et paniqué.
« Seigneur ! Elle a tué mon ami… mon ami est mort ! Vous ne pouvez pas faire ça, laissez-moi décider de son sort avec vous au moins ! »
« Ton jugement est obscurci par la haine envers elle, il ne vaut plus rien. Si tu comprends pas, j’vais t’faire la version officielle. Au nom de la sainte Inquisition, je réquisitionne cette harpie ! Elle appartient désormais à l’Eglise jusqu’à ce que l’Eglise décide qu’il en soit autrement ! »
L’homme baissa la tête, conscient qu’il ne pouvait rien contre le pouvoir d’un Inquisiteur. Kurin regarda alors Bremig.
« Prends sa chaine l’orc, j’voudrais pas qu’elle tire trop fort dessus et m’fasse tomber. »
Elle se mit alors à pleurer, la harpie pleurait devant Kurin, a chaudes larmes. Elle l’implorait de lui laisser la vie sauve, car elle avait une famille. Kurin pensa d’abord que si elle tenait à sa famille, elle n’aurait pas dû tuer d’humains, puis il réfléchit. Bremig disait que les harpies chassaient les humains, de même, le humains chassent dans la forêt, on ne les exécute pas pour cela. Même s’il avait du mal a reconnaitre cette femme-oiseau comme égale d’un humain, il devait bien admettre qu’elle en était proche. Quel droit avait-il de juger une personne qui chassait pour se nourrir, et nourrir sa famille ?
Il s’approcha et la harpie eut un mouvement de recul, terrifiée à l’idée de recevoir un coup de masse. Elle piailla et gemit, jusqu’à ce que Kurin se saisisse de la chaîne qui la retenait. Il regarda l’homme et Bremig et s’approcha de ce dernier.
« Elle vient avec nous, jusqu’à c’que j’décide de son sort ! Avec toi l’orc ! »
L’homme voulut s’interposer, semblant à la fois désemparé et paniqué.
« Seigneur ! Elle a tué mon ami… mon ami est mort ! Vous ne pouvez pas faire ça, laissez-moi décider de son sort avec vous au moins ! »
« Ton jugement est obscurci par la haine envers elle, il ne vaut plus rien. Si tu comprends pas, j’vais t’faire la version officielle. Au nom de la sainte Inquisition, je réquisitionne cette harpie ! Elle appartient désormais à l’Eglise jusqu’à ce que l’Eglise décide qu’il en soit autrement ! »
L’homme baissa la tête, conscient qu’il ne pouvait rien contre le pouvoir d’un Inquisiteur. Kurin regarda alors Bremig.
« Prends sa chaine l’orc, j’voudrais pas qu’elle tire trop fort dessus et m’fasse tomber. »
Kurin- Expert
- Race : Nain
Re: Un Orc et un Nain contre les morts
Voilà que la Harpie prétendait avoir une famille qui tenait à elle. Bremig avait beau la considérer comme un animal, il devait lui reconnaître une certaine intelligence : elle essayait de jouer sur les sentiments de ses deux potentiels sauveteurs. Bremig essaya de se convaincre qu'elle essayait de les embobiner. Cependant, il avait un petit doute. Mais au fond, ce n'était même pas important. Pourquoi Bremig ferait-il un cas de conscience pour une Harpie ? Il n'en faisait pas pour un Homme-lézard ou pour un Centaure, il n'allait certainement pas avoir des remords pour une Harpie ! Tout ce qu'il ne voulait pas, c'est que cet homme qui venait de perdre son ami à cause d'elle, ne la fasse souffrir et ne la jette entre les mains du pire maître qu'il pourrait trouver.
Kurin affola la Harpie en s'approchant d'elle, Bremig s'attendit à le voir la tuer proprement, puisque c'était sa sentence. Il fut surpris de voir l'Inquisiteur la détacher et la tenir “en laisse”. Kurin s'approcha de lui et lui tendit la laisse de la Harpie.
KURIN – Elle vient avec nous, jusqu'à c'que j'décide de son sort ! Avec toi l'Orc !
Voilà un beau revirement de décision, que Bremig accueillit favorablement. L'Orc s'empara de la chaîne tandis que l'autre homme protestait. Kurin employa les grands moyens en se servant de son autorité sacrée, que l'homme n'osa pas contester ensuite.
KURIN – Prends sa chaîne l'Orc, j'voudrais pas qu'elle tire trop fort dessus et m'fasse tomber.
Tiens ! Voilà qui était bien curieux, sorti de la bouche du Nain ! Lui qui était fier d'être petit, voilà qu'il annonçait avoir peur que la Harpie le fasse tomber en tirant sur sa chaîne, alors que, pourtant, un Nain ayant le centre de gravité plus bas, il avait justement moins de risque de tomber qu'un Humain. Bremig avait cependant la constitution d'un Xolon et ne craignait pas d'être déstabilisé.
BREMIG – Bien, je m'occupe d'elle.
Enfin, Bremig s'adressa une dernière fois au pauvre homme :
BREMIG – Honore la mort de ton ami avec cette tombe, et oublie cette Harpie, maintenant.
Sur ce, il s'en alla, reprenant la route du village perturbé par le nécromancien et ses morts-vivant, avec la chaîne de la Harpie en main. L'Orc épais marchait avec une certaine lenteur, ce qui était une bonne chose pour la femme-oiseau qui, sur ses jambes d'oiseau, se déplaçait malhabilement au sol.
BREMIG – Tu es blessée ?
Harpie – Non, je crois que ça va...
Bremig ne tirait pas comme une brute sur la chaîne, il s'assurait que la Harpie suivait le rythme. L'on ne pouvait pas proprement parler de “délicatesse”, mais Bremig ne la traînait pas comme un sac, et c'est ce qui pouvait surprendre quand on ne le connaissait pas bien.
Harpie – Où... Où allez-vous ? Où m'emmenez-vous ?
Kurin affola la Harpie en s'approchant d'elle, Bremig s'attendit à le voir la tuer proprement, puisque c'était sa sentence. Il fut surpris de voir l'Inquisiteur la détacher et la tenir “en laisse”. Kurin s'approcha de lui et lui tendit la laisse de la Harpie.
KURIN – Elle vient avec nous, jusqu'à c'que j'décide de son sort ! Avec toi l'Orc !
Voilà un beau revirement de décision, que Bremig accueillit favorablement. L'Orc s'empara de la chaîne tandis que l'autre homme protestait. Kurin employa les grands moyens en se servant de son autorité sacrée, que l'homme n'osa pas contester ensuite.
KURIN – Prends sa chaîne l'Orc, j'voudrais pas qu'elle tire trop fort dessus et m'fasse tomber.
Tiens ! Voilà qui était bien curieux, sorti de la bouche du Nain ! Lui qui était fier d'être petit, voilà qu'il annonçait avoir peur que la Harpie le fasse tomber en tirant sur sa chaîne, alors que, pourtant, un Nain ayant le centre de gravité plus bas, il avait justement moins de risque de tomber qu'un Humain. Bremig avait cependant la constitution d'un Xolon et ne craignait pas d'être déstabilisé.
BREMIG – Bien, je m'occupe d'elle.
Enfin, Bremig s'adressa une dernière fois au pauvre homme :
BREMIG – Honore la mort de ton ami avec cette tombe, et oublie cette Harpie, maintenant.
Sur ce, il s'en alla, reprenant la route du village perturbé par le nécromancien et ses morts-vivant, avec la chaîne de la Harpie en main. L'Orc épais marchait avec une certaine lenteur, ce qui était une bonne chose pour la femme-oiseau qui, sur ses jambes d'oiseau, se déplaçait malhabilement au sol.
BREMIG – Tu es blessée ?
Harpie – Non, je crois que ça va...
Bremig ne tirait pas comme une brute sur la chaîne, il s'assurait que la Harpie suivait le rythme. L'on ne pouvait pas proprement parler de “délicatesse”, mais Bremig ne la traînait pas comme un sac, et c'est ce qui pouvait surprendre quand on ne le connaissait pas bien.
Harpie – Où... Où allez-vous ? Où m'emmenez-vous ?
Bremig- Elite
- Race : Demi-Orc
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