Un Orc et un Nain contre les morts
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Un Orc et un Nain contre les morts
Kurin avait reçu une missive de la part de l’Inquisition, il devait trouver et soumettre un nécromancien à la justice de la lumière. D’après les informations reçues, il tourmentait le petit village de Val-Paisible, un lieu, comme son nom l’indique, paisible d’habitude. Mais cet homme, d’après les dires, se rendait au cimetière de nuit pour relever les morts et les lancer sur les vivants. Ce n’était pas un nécromancien de grande envergure, il invoquait rarement plus de deux ou trois zombis, mais rien n’assurait qu’il ne s’amuse simplement pas. Aussi Kurin préférait se montrer prudent, et comptait donc recruter un ou plusieurs alliés pour sa quête.
Une fois arrivé non loin, dans la ville de Ventraque, il investit le lieu où il devait recevoir les estanols prêts à s’engager pour lui. Les missives de l’inquisition attiraient souvent beaucoup de monde, car faire partie d’une suite inquisitoriale, en plus d’être bien payé, conférait de nombreux avantages, avantages dont jouissent les inquisiteurs, de par leur autorité divine. Aussi, beaucoup de personnes inaptes se présentaient, et c’était aux inquisiteurs de faire le tri, pour choisir eux-mêmes leur suite. Kurin avait débuté tôt ce matin, pour pouvoir voir tout le monde dans la journée.
Il entra dans une taverne et demanda une bière pour sa besogne. Nul besoin pour lui de s’inquiéter de faire ses entretiens dans la taverne, car le simple fait d'entrer et d'ordonner qu'on lui réserve la taverne, dû à son rang d'inquisiteur, fit qu'on ne le dérangea pas. Bien sûr, il n'était pas sans coeur, et paya les tenants pour leur peine. Une fois servi, il demanda à ce qu'on fasse entrer les gens.
La première personne à se présenter était un homme fort, qui aurait pu bien convenir. Mais Kurin n’attendait pas que de la force physique, et l’homme était trop fonceur. Puis un gringalet, à peine en âge de se battre, plein de bonne volonté, mais pas pour affronter des morts. Puis d’autres encore. Dans tout ce tas, Kurin pensait bien dénicher la bonne personne, mais qu’est-ce qu’ils ne comprenaient pas avec le mot « morts-vivants » ? Les gens venaient pour l’argent, soit, il ne s’attendait pas à une aide volontaire, mais affronter des morts n’était pas à la portée de tout le monde.
La journée passait, rien ne bougeait, et personne ne convenait au nain de plus en plus agacé. Ça se voyait d’ailleurs lorsqu’il était énervé, car il passait souvent sa main dans sa barbe. Il grommelait aussi, et parlait dans sa barbe, étouffant des jurons. On vint lui annoncer qu’il n’y avait plus personne. Soit, il devait revoir la liste des personnes qu’il avait vues pour faire un choix par défaut. Cela l’énervait, mais il ferait avec. Puis la porte s’ouvrit brusquement, et Kurin releva la tête de ses notes. Une grande créature se tenait devant la porte.
"Par ma barbe ! On vous a jamais appris à frapper ? fouttez l’camp j’ai des choses importantes à faire."
Il se replongea dans ses notes, ignorant le colosse qui s’apprêtait à entrer.
Une fois arrivé non loin, dans la ville de Ventraque, il investit le lieu où il devait recevoir les estanols prêts à s’engager pour lui. Les missives de l’inquisition attiraient souvent beaucoup de monde, car faire partie d’une suite inquisitoriale, en plus d’être bien payé, conférait de nombreux avantages, avantages dont jouissent les inquisiteurs, de par leur autorité divine. Aussi, beaucoup de personnes inaptes se présentaient, et c’était aux inquisiteurs de faire le tri, pour choisir eux-mêmes leur suite. Kurin avait débuté tôt ce matin, pour pouvoir voir tout le monde dans la journée.
Il entra dans une taverne et demanda une bière pour sa besogne. Nul besoin pour lui de s’inquiéter de faire ses entretiens dans la taverne, car le simple fait d'entrer et d'ordonner qu'on lui réserve la taverne, dû à son rang d'inquisiteur, fit qu'on ne le dérangea pas. Bien sûr, il n'était pas sans coeur, et paya les tenants pour leur peine. Une fois servi, il demanda à ce qu'on fasse entrer les gens.
La première personne à se présenter était un homme fort, qui aurait pu bien convenir. Mais Kurin n’attendait pas que de la force physique, et l’homme était trop fonceur. Puis un gringalet, à peine en âge de se battre, plein de bonne volonté, mais pas pour affronter des morts. Puis d’autres encore. Dans tout ce tas, Kurin pensait bien dénicher la bonne personne, mais qu’est-ce qu’ils ne comprenaient pas avec le mot « morts-vivants » ? Les gens venaient pour l’argent, soit, il ne s’attendait pas à une aide volontaire, mais affronter des morts n’était pas à la portée de tout le monde.
La journée passait, rien ne bougeait, et personne ne convenait au nain de plus en plus agacé. Ça se voyait d’ailleurs lorsqu’il était énervé, car il passait souvent sa main dans sa barbe. Il grommelait aussi, et parlait dans sa barbe, étouffant des jurons. On vint lui annoncer qu’il n’y avait plus personne. Soit, il devait revoir la liste des personnes qu’il avait vues pour faire un choix par défaut. Cela l’énervait, mais il ferait avec. Puis la porte s’ouvrit brusquement, et Kurin releva la tête de ses notes. Une grande créature se tenait devant la porte.
"Par ma barbe ! On vous a jamais appris à frapper ? fouttez l’camp j’ai des choses importantes à faire."
Il se replongea dans ses notes, ignorant le colosse qui s’apprêtait à entrer.
Kurin- Expert
- Race : Nain
Re: Un Orc et un Nain contre les morts
Bremig avait tué Karig, le déserteur estanol à Leyda-Saline. Il avait ensuite été interpellé par un homme et une femme. L'homme était un membre de la Guilde des Guerriers de Tacomnal, mais la femme, elle, n'était rien, et pourtant, c'est bien elle qui avait pris la parole pour interroger l'Orc sur ses intentions et lui ordonner de partir d'ici. Comme si elle avait le pouvoir de lui donner un quelconque ordre... Bremig l'avait remise à sa place, mais la femme n'avait pas voulu l'entendre de cette oreille. Elle avait même déchiré la lettre valant ordre de mission que Bremig avait reçue du baron l'ayant employé pour régler ses comptes à Karig. L'Orc avait vu rouge, mais le Guerrier était intervenu pour défendre la femme. Cette dernière s'en était donc sortie indemne grâce à son chevalier servant. Elle avait intérêt à ne jamais recroiser le chemin de Bremig seule.
Bremig était rentré au Royaume d'Estandre apporter au baron la preuve de la mort de Karig. Il avait reçue la rétribution promise et avait quitté le domaine. En chemin, il avait entendu un crieur public annoncer qu'un Inquisiteur recrutait une personne brave à Ventraque pour éliminer un nécromancien dans un village de la région. Ventraque n'était pas loin de la baronnie où il se trouvait, aussi Bremig décida-t-il de répondre à l'appel de cette nouvelle aventure.
Bremig n'arriva à Ventraque qu'en fin d'après-midi. Il se renseigna auprès d'autres crieurs publics, qui devaient forcément être au courant de ce recrutement qui avait lieu dans la ville. On lui apprit que le recrutement avait lieu de jour même à la taverne de Chez Loïvin, mais qu'il risquait d'arriver un peu tard. Qu'importe, Bremig ne voulait pas laisser passer sa chance. Il ne trouva pas la taverne très rapidement, les minutes s'écoulaient et il risquait vraiment d'arriver trop tard. Bremig arriva enfin devant une taverne sur l'enseigne de laquelle il put lire « Chez Loïvin ». Une lettre était accrochée à côté de la porte:
Il ouvrit brusquement la porte de la taverne. Il n'y avait que trois personnes dans la salle : le tavernier, sans doute ce Loïvin, un Nain en armure lourde ouvragée portant un marteau de guerre lourd – pour un Nain – et un Humain en bure, sans doute un page ou quelque chose comme ça au service du Nain qui, de toute évidence, était celui qui menait le recrutement. Celui-ci avait le nez plongé dans des parchemins et prêta à peine un regard distrait à Bremig, plus dérangé qu'autre chose par son entrée.
KURIN – Par ma barbe ! On vous a jamais appris à frapper ? Fouttez l'camp, j'ai des choses importantes à faire.
Du tac au tac, Bremig rétorqua :
BREMIG – Comme recruter quelqu'un pour botter le cul d'un nécromancien, vous voulez dire ? Je suis là. Ah, et pour ce qui est de frapper, j'ai appris ça depuis ma plus petite enfance, je sais bien faire.
L'on rêvait ou Bremig venait de faire de l'humour ? En fait, ce n'était pas si étonnant. Bremig manquait d'humour sur sa propre personne, il n'aimait pas être vanné, mais lui-même savait parfois faire montre d'ironie, parfois d'humour cynique. C'était assez rare, mais cela lui arrivait.
Bremig était rentré au Royaume d'Estandre apporter au baron la preuve de la mort de Karig. Il avait reçue la rétribution promise et avait quitté le domaine. En chemin, il avait entendu un crieur public annoncer qu'un Inquisiteur recrutait une personne brave à Ventraque pour éliminer un nécromancien dans un village de la région. Ventraque n'était pas loin de la baronnie où il se trouvait, aussi Bremig décida-t-il de répondre à l'appel de cette nouvelle aventure.
Bremig n'arriva à Ventraque qu'en fin d'après-midi. Il se renseigna auprès d'autres crieurs publics, qui devaient forcément être au courant de ce recrutement qui avait lieu dans la ville. On lui apprit que le recrutement avait lieu de jour même à la taverne de Chez Loïvin, mais qu'il risquait d'arriver un peu tard. Qu'importe, Bremig ne voulait pas laisser passer sa chance. Il ne trouva pas la taverne très rapidement, les minutes s'écoulaient et il risquait vraiment d'arriver trop tard. Bremig arriva enfin devant une taverne sur l'enseigne de laquelle il put lire « Chez Loïvin ». Une lettre était accrochée à côté de la porte:
Ici, l'Inquisition recrute ce jour compagnon d'arme pour défaire un nécromancien.
C'était donc bien ici. Le soir approchait et Bremig pouvait être sûr d'arriver trop tard, mais il n'allait pas tourner les talons sur une simple éventualité.Il ouvrit brusquement la porte de la taverne. Il n'y avait que trois personnes dans la salle : le tavernier, sans doute ce Loïvin, un Nain en armure lourde ouvragée portant un marteau de guerre lourd – pour un Nain – et un Humain en bure, sans doute un page ou quelque chose comme ça au service du Nain qui, de toute évidence, était celui qui menait le recrutement. Celui-ci avait le nez plongé dans des parchemins et prêta à peine un regard distrait à Bremig, plus dérangé qu'autre chose par son entrée.
KURIN – Par ma barbe ! On vous a jamais appris à frapper ? Fouttez l'camp, j'ai des choses importantes à faire.
Du tac au tac, Bremig rétorqua :
BREMIG – Comme recruter quelqu'un pour botter le cul d'un nécromancien, vous voulez dire ? Je suis là. Ah, et pour ce qui est de frapper, j'ai appris ça depuis ma plus petite enfance, je sais bien faire.
L'on rêvait ou Bremig venait de faire de l'humour ? En fait, ce n'était pas si étonnant. Bremig manquait d'humour sur sa propre personne, il n'aimait pas être vanné, mais lui-même savait parfois faire montre d'ironie, parfois d'humour cynique. C'était assez rare, mais cela lui arrivait.
Bremig- Elite
- Race : Demi-Orc
Re: Un Orc et un Nain contre les morts
Kurin avait baissé les yeux de nouveau sur ses parchemins et ne prêtait aucune attention au malotru qui était entré sans s’annoncer et sans y être invité. Il devait trouver au plus vite un compagnon d’armes et n’avait pas de temps à perdre, la justice de la lumière n’attend personne. Mais lorsque l’orc répondit, il suscita de l’intérêt chez le nain qui releva la tête vers lui.
"Comme recruter quelqu'un pour botter le cul d'un nécromancien, vous voulez dire ? Je suis là. Ah, et pour ce qui est de frapper, j'ai appris ça depuis ma plus petite enfance, je sais bien faire."
Il détailla un peu mieux son interlocuteur. Grand, très grand, et une musculature surdéveloppée. Il semblait néanmoins assez habile et les quelques marques sur son corps attestaient de combats, ce qui voulait dire qu’il avait de l’expérience. Mais quelque chose dérangeait Kurin au plus haut point : Cette personne était un orc, et même s’il n’avait rien de raciste, il détestait ces bêtes puantes et sauvages. Quand les nains marchent à la guerre, c’est sous les chants à leurs dieux et engoncés dans des armures de facture exceptionnelles. Les orcs n’avaient rien de cette majesté, ce n’étaient que des barbares beuglants et stupides, incapables d’apprécier les vertus d’une stratégie bien menée. Il ne ferait jamais confiance à un orc.
"Bah ! J’vois même pas c’qu’un orc vient faire ici ! Tu d’vrais être avec les tiens et laisser les humains faire c’qu’ils ont à faire. J’doute pas qu’tu saches taper, les tiens sont forts pour ça, mais on parle de morts-vivants, et j’vois pas pourquoi tu risquerais ta vie pour ce p’tit village."
Il regarda de nouveau ses parchemins, non pas que l’orc n’aurait pas fait l’affaire, mais il n’avait aucune envie de faire la route avec un des siens. Il préférait encore choisir le moins mauvais des humains que ce grand orc musculeux. De toute façon, tous les orcs sont pareils pour lui, des sauvages écervelés. Il ne voulait pas avoir à traiter avec eux, d’autant plus qu’une telle personne risquait de s’attirer des ennuis inutilement. Une esclave entra, c’était une pratique courante en Estandre, mais Kurin ne l’approuvait pas, seulement il n’avait pas d’autre choix que de l’accepter. Une jeune femme, peut-être à peine dix-huit ans, forcée de travailler pour le tavernier. Si il n’y avait pas eu cette chaine à ses chevilles, on aurait même pu croire que c’était la fille du tavernier.
"Désirez-vous une autre bière messire nain ?"
"Bah ! J’suis pas un sire déjà, et puis j’veux bien, ça fera passer ma mauvaise humeur."
L’esclave partit alors que Kurin reportait son regard sur l’orc.
"Et toi tu peux partir, les humains vont régler ça entre eux. Si j’avais voulu un bœuf, acheter la bête m’aurait couté moins cher."
"Comme recruter quelqu'un pour botter le cul d'un nécromancien, vous voulez dire ? Je suis là. Ah, et pour ce qui est de frapper, j'ai appris ça depuis ma plus petite enfance, je sais bien faire."
Il détailla un peu mieux son interlocuteur. Grand, très grand, et une musculature surdéveloppée. Il semblait néanmoins assez habile et les quelques marques sur son corps attestaient de combats, ce qui voulait dire qu’il avait de l’expérience. Mais quelque chose dérangeait Kurin au plus haut point : Cette personne était un orc, et même s’il n’avait rien de raciste, il détestait ces bêtes puantes et sauvages. Quand les nains marchent à la guerre, c’est sous les chants à leurs dieux et engoncés dans des armures de facture exceptionnelles. Les orcs n’avaient rien de cette majesté, ce n’étaient que des barbares beuglants et stupides, incapables d’apprécier les vertus d’une stratégie bien menée. Il ne ferait jamais confiance à un orc.
"Bah ! J’vois même pas c’qu’un orc vient faire ici ! Tu d’vrais être avec les tiens et laisser les humains faire c’qu’ils ont à faire. J’doute pas qu’tu saches taper, les tiens sont forts pour ça, mais on parle de morts-vivants, et j’vois pas pourquoi tu risquerais ta vie pour ce p’tit village."
Il regarda de nouveau ses parchemins, non pas que l’orc n’aurait pas fait l’affaire, mais il n’avait aucune envie de faire la route avec un des siens. Il préférait encore choisir le moins mauvais des humains que ce grand orc musculeux. De toute façon, tous les orcs sont pareils pour lui, des sauvages écervelés. Il ne voulait pas avoir à traiter avec eux, d’autant plus qu’une telle personne risquait de s’attirer des ennuis inutilement. Une esclave entra, c’était une pratique courante en Estandre, mais Kurin ne l’approuvait pas, seulement il n’avait pas d’autre choix que de l’accepter. Une jeune femme, peut-être à peine dix-huit ans, forcée de travailler pour le tavernier. Si il n’y avait pas eu cette chaine à ses chevilles, on aurait même pu croire que c’était la fille du tavernier.
"Désirez-vous une autre bière messire nain ?"
"Bah ! J’suis pas un sire déjà, et puis j’veux bien, ça fera passer ma mauvaise humeur."
L’esclave partit alors que Kurin reportait son regard sur l’orc.
"Et toi tu peux partir, les humains vont régler ça entre eux. Si j’avais voulu un bœuf, acheter la bête m’aurait couté moins cher."
Kurin- Expert
- Race : Nain
Re: Un Orc et un Nain contre les morts
A ces mots, le Nain leva le nez de ses papiers et dévisagea l'Orc. Ses yeux apprécièrent la musculature surdéveloppée, cette mâchoire avancée aux deux canines saillantes, laissant continuellement couler de la bave sur le menton, cette taille et cette carrure de colosse, ces pieds nus monstrueux à trois orteils épais comme trois fois ceux d'un Humain ou même d'un Orc normal. Bremig n'avait pas d'arme visible mais il n'en avait pas besoin pour impressionner. Il crut voir le Nain de l'Inquisition froncer les sourcils, ce qui n'était guère étonnant : les habitants déjà avaient souvent des mines de dégoût voire de mépris lorsqu'ils voyaient l'Orc pourtant originaire de ce royaume, alors un Nain, en plus membre d'un ordre d'inquisiteurs ! Normalement, l'Inquisition représentée par cet homme devrait tuer les Orcs à vue, Bremig s'était même préparé à cette éventualité.
KURIN – Bah ! J'vois même pas c'qu'un Orc vient faire ici ! Tu d'vrais être avec les tiens et laisser les Humains faire c'qu'ils ont à faire. J'doute pas qu'tu saches taper, les tiens sont forts pour ça, mais on parle de morts-vivants, et j'vois pas pourquoi tu risquerais ta vie pour ce p'tit village.
Ce Nain n'avait rien compris. Croyait-il vraiment que le sort du village importait à Bremig ? Croyait-il que l'Orc était animé par la lumière de Kaluni ? Quoiqu'ironiquement, Bremig avait été élevé dans un temple à partir de l'âge de quinze ans et pendant cinq ans. Il n'avait aujourd'hui que vingt-deux ans, c'était encore un jeune Orc et ces cinq années d'éducation par un précepteur du temple étaient encore assez fraîches. Il n'en avait tiré que ce qu'il avait bien voulu en tirer et avait fait le tri dans le reste.
BREMIG – Ca reste une occasion de me défouler.
L'autre vraie raison, c'est que c'était surtout une occasion de s'en mettre plein les pognes. Car se défouler, il pouvait trouver quotidiennement des occasions de le faire, mais Bremig ne le faisait pas par violence compulsive. Se défouler, c'est chouette, mais si ça n'avance à rien... Alors qu'être payé à se défouler sur des morts-vivants et sur un nécromancien, là oui, là Bremig répond présent ! Seulement, Bremig n'était pas bête, il savait que ne montrer que sa motivation pécuniaire ne serait pas à son crédit aux yeux de l'Inquisiteur.
La conversation fut interrompue par l'entrée d'une esclave Humaine qui n'avait même pas vingt ans. Ses chevilles étaient enchaînées. Elle demanda au Nain s'il désirait une autre bière, ce que ce dernier accepta pour « faire passer sa mauvaise humeur », après avoir rectifié l'esclave sur le fait qu'il ne voulait pas être appelé “sire”. Bremig eut un petit haussement de sourcil : il était Inquisiteur, il était donc dans l'ordre des choses qu'un esclave l'appelle “sire”. Même le tavernier pourrait l'appeler comme cela. Il ne possédait pas de terres mais c'était un chevalier. L'esclave partit, et le Nain reporta son attention sur Bremig :
KURIN – Et toi tu peux partir, les Humains vont régler ça entre eux. Si j'avais voulu un bœuf, acheter la bête m'aurait couté moins cher.
Un bœuf ? Venait-il d'insulter Bremig ?
BREMIG – Ecoute, le petit barbu, je suis pas venu ici pour me faire insulter par un Nain, alors évite de me comparer à un bœuf, je ne suis pas un Minotaure ! Tu ne m'impressionnes pas avec ta carapace de fer et ton marteau de charpentier. J'ai quand même plus d'éducation, et je vaux plus que beaucoup d'Humains que tu pourrais être tenté d'envoyer à ma place.
KURIN – Bah ! J'vois même pas c'qu'un Orc vient faire ici ! Tu d'vrais être avec les tiens et laisser les Humains faire c'qu'ils ont à faire. J'doute pas qu'tu saches taper, les tiens sont forts pour ça, mais on parle de morts-vivants, et j'vois pas pourquoi tu risquerais ta vie pour ce p'tit village.
Ce Nain n'avait rien compris. Croyait-il vraiment que le sort du village importait à Bremig ? Croyait-il que l'Orc était animé par la lumière de Kaluni ? Quoiqu'ironiquement, Bremig avait été élevé dans un temple à partir de l'âge de quinze ans et pendant cinq ans. Il n'avait aujourd'hui que vingt-deux ans, c'était encore un jeune Orc et ces cinq années d'éducation par un précepteur du temple étaient encore assez fraîches. Il n'en avait tiré que ce qu'il avait bien voulu en tirer et avait fait le tri dans le reste.
BREMIG – Ca reste une occasion de me défouler.
L'autre vraie raison, c'est que c'était surtout une occasion de s'en mettre plein les pognes. Car se défouler, il pouvait trouver quotidiennement des occasions de le faire, mais Bremig ne le faisait pas par violence compulsive. Se défouler, c'est chouette, mais si ça n'avance à rien... Alors qu'être payé à se défouler sur des morts-vivants et sur un nécromancien, là oui, là Bremig répond présent ! Seulement, Bremig n'était pas bête, il savait que ne montrer que sa motivation pécuniaire ne serait pas à son crédit aux yeux de l'Inquisiteur.
La conversation fut interrompue par l'entrée d'une esclave Humaine qui n'avait même pas vingt ans. Ses chevilles étaient enchaînées. Elle demanda au Nain s'il désirait une autre bière, ce que ce dernier accepta pour « faire passer sa mauvaise humeur », après avoir rectifié l'esclave sur le fait qu'il ne voulait pas être appelé “sire”. Bremig eut un petit haussement de sourcil : il était Inquisiteur, il était donc dans l'ordre des choses qu'un esclave l'appelle “sire”. Même le tavernier pourrait l'appeler comme cela. Il ne possédait pas de terres mais c'était un chevalier. L'esclave partit, et le Nain reporta son attention sur Bremig :
KURIN – Et toi tu peux partir, les Humains vont régler ça entre eux. Si j'avais voulu un bœuf, acheter la bête m'aurait couté moins cher.
Un bœuf ? Venait-il d'insulter Bremig ?
BREMIG – Ecoute, le petit barbu, je suis pas venu ici pour me faire insulter par un Nain, alors évite de me comparer à un bœuf, je ne suis pas un Minotaure ! Tu ne m'impressionnes pas avec ta carapace de fer et ton marteau de charpentier. J'ai quand même plus d'éducation, et je vaux plus que beaucoup d'Humains que tu pourrais être tenté d'envoyer à ma place.
Bremig- Elite
- Race : Demi-Orc
Re: Un Orc et un Nain contre les morts
"Ça reste une occasion de me défouler."
Bah voyons, comme tout autre orc qu’il avait connu, il tapait comme ça pour se faire plaisir, comme si frapper et faire du mal était un plaisir pour les orcs. Kurin ne comprenait vraiment pas cet état d’esprit, belliqueux. En tant qu’inquisiteur, il aurait pu s’attaquer à l’orc gratuitement, en invoquant la lumière, mais les mots de la vampire, qui l’avait incité à ne pas juger les gens trop vite résonnaient encore à son oreille. Mais bon ce n’était pas une raison pour qu’il s’associe à un orc. Sa pique fit mouche, et l’orc s’emporta. Il aurait presque aimé qu’il en vienne aux mains, mais contre toute attente, il n’eut pas cette stupide idée.
"Ecoute, le petit barbu, je suis pas venu ici pour me faire insulter par un Nain, alors évite de me comparer à un bœuf, je ne suis pas un Minotaure ! Tu ne m'impressionnes pas avec ta carapace de fer et ton marteau de charpentier. J'ai quand même plus d'éducation, et je vaux plus que beaucoup d'Humains que tu pourrais être tenté d'envoyer à ma place."
"Ca j’le sais pas ! Et mon marteau à plus de valeur pour moi que ma propre vie ! Insulte-le encore et j’écrase ta face dégoulinante de bave dans tes épaules ! Que tu m’insultes passe encore, même si j’pourrais te faire arracher la langue pour ça, mais pas mon marteau ! J’vais êtr’ franc avec toi l’orc, voyager avec toi n’m’enchante pas, loin de là, mais j’sais qu’j’ai tendance à juger vite, et qu’c’est pas bien. Mais j’peut pas être sûr que t’es la personne qu’il m’faut."
L’esclave, intimidée par les éclats de voix, arriva dans la salle, une bière bien remplie à la main, en baissant respectueusement la tête. Kurin prit la chope tout en se demandant ce qui pouvait bien inciter les humains à se rendre esclaves entre eux. Pour un nain, une telle chose était inconcevable. Puis il reporta son attention sur l’orc, une fois qu’elle fut partie. Il devait bien avouer que même s’il n’avait pas envie de lui à ses côtés, l’orc aurait bien fait l’affaire, et il avait le mérite de ne pas avoir réagi physiquement à sa pique, ce qui l’avait surpris. Il se leva, saisit son marteau cristallin, et vint se camper devant l’orc qui faisait bien une fois et demie sa taille. Il n’avait pas envie de l’avoir, et pourtant il s’imposait comme le meilleur choix.
"Et admettons qu’tu fasses l’affaire, peau-verte, qu’est-ce qu’tu demandes en échange ?"
Bah voyons, comme tout autre orc qu’il avait connu, il tapait comme ça pour se faire plaisir, comme si frapper et faire du mal était un plaisir pour les orcs. Kurin ne comprenait vraiment pas cet état d’esprit, belliqueux. En tant qu’inquisiteur, il aurait pu s’attaquer à l’orc gratuitement, en invoquant la lumière, mais les mots de la vampire, qui l’avait incité à ne pas juger les gens trop vite résonnaient encore à son oreille. Mais bon ce n’était pas une raison pour qu’il s’associe à un orc. Sa pique fit mouche, et l’orc s’emporta. Il aurait presque aimé qu’il en vienne aux mains, mais contre toute attente, il n’eut pas cette stupide idée.
"Ecoute, le petit barbu, je suis pas venu ici pour me faire insulter par un Nain, alors évite de me comparer à un bœuf, je ne suis pas un Minotaure ! Tu ne m'impressionnes pas avec ta carapace de fer et ton marteau de charpentier. J'ai quand même plus d'éducation, et je vaux plus que beaucoup d'Humains que tu pourrais être tenté d'envoyer à ma place."
"Ca j’le sais pas ! Et mon marteau à plus de valeur pour moi que ma propre vie ! Insulte-le encore et j’écrase ta face dégoulinante de bave dans tes épaules ! Que tu m’insultes passe encore, même si j’pourrais te faire arracher la langue pour ça, mais pas mon marteau ! J’vais êtr’ franc avec toi l’orc, voyager avec toi n’m’enchante pas, loin de là, mais j’sais qu’j’ai tendance à juger vite, et qu’c’est pas bien. Mais j’peut pas être sûr que t’es la personne qu’il m’faut."
L’esclave, intimidée par les éclats de voix, arriva dans la salle, une bière bien remplie à la main, en baissant respectueusement la tête. Kurin prit la chope tout en se demandant ce qui pouvait bien inciter les humains à se rendre esclaves entre eux. Pour un nain, une telle chose était inconcevable. Puis il reporta son attention sur l’orc, une fois qu’elle fut partie. Il devait bien avouer que même s’il n’avait pas envie de lui à ses côtés, l’orc aurait bien fait l’affaire, et il avait le mérite de ne pas avoir réagi physiquement à sa pique, ce qui l’avait surpris. Il se leva, saisit son marteau cristallin, et vint se camper devant l’orc qui faisait bien une fois et demie sa taille. Il n’avait pas envie de l’avoir, et pourtant il s’imposait comme le meilleur choix.
"Et admettons qu’tu fasses l’affaire, peau-verte, qu’est-ce qu’tu demandes en échange ?"
Kurin- Expert
- Race : Nain
Re: Un Orc et un Nain contre les morts
KURIN – Ca j'le sais pas !
Qu'il laisse Bremig aller pulvériser les morts-vivants, et il allait vite le découvrir.
KURIN – Et mon marteau a plus de valeur pour moi que ma propre vie ! Insulte-le encore et j'écrase ta face dégoulinante de bave dans tes épaules !
Voilà une notion bien étrange. Pour un Orc, toute arme était remplaçable par une autre, aucune n'avait de valeur particulière tant qu'elle permettait de trancher ou d'écraser, et donc de tuer. Bremig avait déjà rencontré de ces guerriers qui louaient une valeur particulière à leur arme et n'avait jamais vraiment compris cette idée. Il en avait donc encore un exemple devant lui : ce Nain trouvait que son marteau avait plus de valeur que sa propre vie. Il fallait vraiment être un Nain pour sortir une ânerie aussi ridicule. Ils étaient marrants, ces nabots, parfois. Quoique les Nains n'étaient pas les seuls à avoir ce genre de considération pour un objet, loin de là.
KURIN – Que tu m'insultes passe encore, même si j'pourrais te faire arracher la langue pour ça, mais pas mon marteau !
Il s'était senti insulté, lui aussi ? Bremig avait bien qualifié son arme de “marteau de charpentier”, le réduisant ainsi à un vulgaire outil d'artisan plus qu'à une arme. Mais il n'avait pas encore proféré la moindre insulte envers le Nain lui-même.
KURIN – J'vais êtr' franc avec toi, l'Orc : voyager avec toi n'm'enchante pas, loin de là, mais j'sais qu'j'ai tendance à juger vite, et qu'c'est pas bien. Mais j'peux pas être sûr que t'es la personne qu'il m'faut.
A ce moment-là, l'esclave revint avec la bière pour le Nain. Bremig ignora complètement l'esclave. Le Nain prit la chope de bière bien remplie et la garda à la main en dévisageant encore l'Orc. L'esclave repartie, il reprit la parole :
KURIN – Et admettons qu'tu fasses l'affaire, peau-verte, qu'est-ce qu'tu demandes en échange ?
En voilà une question inopinée. Bremig pourrait demander n'importe quoi à l'Inquisiteur mais il en resta à l'essentiel :
BREMIG – D'être payé à ma valeur pour ma contribution dans cette mission.
Il s'avança de quelques pas vers le Nain, lassé de rester près de la porte.
BREMIG – Et dis-moi, à quel moment t'es-tu senti insulté : quand j'ai dit que t'étais petit, ou que t'étais barbu ? Juste pour savoir...
Qu'il laisse Bremig aller pulvériser les morts-vivants, et il allait vite le découvrir.
KURIN – Et mon marteau a plus de valeur pour moi que ma propre vie ! Insulte-le encore et j'écrase ta face dégoulinante de bave dans tes épaules !
Voilà une notion bien étrange. Pour un Orc, toute arme était remplaçable par une autre, aucune n'avait de valeur particulière tant qu'elle permettait de trancher ou d'écraser, et donc de tuer. Bremig avait déjà rencontré de ces guerriers qui louaient une valeur particulière à leur arme et n'avait jamais vraiment compris cette idée. Il en avait donc encore un exemple devant lui : ce Nain trouvait que son marteau avait plus de valeur que sa propre vie. Il fallait vraiment être un Nain pour sortir une ânerie aussi ridicule. Ils étaient marrants, ces nabots, parfois. Quoique les Nains n'étaient pas les seuls à avoir ce genre de considération pour un objet, loin de là.
KURIN – Que tu m'insultes passe encore, même si j'pourrais te faire arracher la langue pour ça, mais pas mon marteau !
Il s'était senti insulté, lui aussi ? Bremig avait bien qualifié son arme de “marteau de charpentier”, le réduisant ainsi à un vulgaire outil d'artisan plus qu'à une arme. Mais il n'avait pas encore proféré la moindre insulte envers le Nain lui-même.
KURIN – J'vais êtr' franc avec toi, l'Orc : voyager avec toi n'm'enchante pas, loin de là, mais j'sais qu'j'ai tendance à juger vite, et qu'c'est pas bien. Mais j'peux pas être sûr que t'es la personne qu'il m'faut.
A ce moment-là, l'esclave revint avec la bière pour le Nain. Bremig ignora complètement l'esclave. Le Nain prit la chope de bière bien remplie et la garda à la main en dévisageant encore l'Orc. L'esclave repartie, il reprit la parole :
KURIN – Et admettons qu'tu fasses l'affaire, peau-verte, qu'est-ce qu'tu demandes en échange ?
En voilà une question inopinée. Bremig pourrait demander n'importe quoi à l'Inquisiteur mais il en resta à l'essentiel :
BREMIG – D'être payé à ma valeur pour ma contribution dans cette mission.
Il s'avança de quelques pas vers le Nain, lassé de rester près de la porte.
BREMIG – Et dis-moi, à quel moment t'es-tu senti insulté : quand j'ai dit que t'étais petit, ou que t'étais barbu ? Juste pour savoir...
Bremig- Elite
- Race : Demi-Orc
Re: Un Orc et un Nain contre les morts
"D'être payé à ma valeur pour ma contribution dans cette mission."
La réponse, comme il s’y attendait, était diablement évidente. Il voulait de l’argent bien sûr, comme tout mercenaire. L’orc avança vers le nain, le toisant de toute sa hauteur, mais Kurin n’était nullement impressionné. Peu importe sa taille, le nain avait déjà eu à faire avec des personnes bien plus grandes que lui. Il le regarda droit dans les yeux, un air sérieux peint sur le visage.
"Et dis-moi, à quel moment t'es-tu senti insulté : quand j'ai dit que t'étais petit, ou que t'étais barbu ? Juste pour savoir..."
"Ha ! J’suis fier d’ma barbe, et pas complexé par ma taille ! C’est les grands qui d’vraient s’méfier d’moi ! Et toi ? T’as pas aimé que j’te traite de bovin ? T’es pas un minotaure mais tu t’rapproches plus d’une vache qu’eux !"
Il levait toujours bien la tête vers l’orc, le marteau fermement tenu dans sa main, au cas où celui-ci ait la mauvaise idée de s’en prendre à lui. Kurin n’aimait vraiment pas les orcs, il n’y avait aucune raison qu’il voyage avec lui, même s’il paraissait être le plus qualifié des gens qu’il avait vus. Mais mieux valait le faire attendre, rien que pour voir sa réaction. Kurin n’allait pas laisser un orc lui marcher sur les pieds, têtu comme il était, il ne lâcherait rien à ce peau-verte dégoutant qui était à la limite de l’hérésie.
"Repasse demain, j’ai pas encore étudié toutes les possibilités, j’sais pas encore qui m’accompagnera. Quoi qu’il arrive, j’pars demain matin."
La réponse, comme il s’y attendait, était diablement évidente. Il voulait de l’argent bien sûr, comme tout mercenaire. L’orc avança vers le nain, le toisant de toute sa hauteur, mais Kurin n’était nullement impressionné. Peu importe sa taille, le nain avait déjà eu à faire avec des personnes bien plus grandes que lui. Il le regarda droit dans les yeux, un air sérieux peint sur le visage.
"Et dis-moi, à quel moment t'es-tu senti insulté : quand j'ai dit que t'étais petit, ou que t'étais barbu ? Juste pour savoir..."
"Ha ! J’suis fier d’ma barbe, et pas complexé par ma taille ! C’est les grands qui d’vraient s’méfier d’moi ! Et toi ? T’as pas aimé que j’te traite de bovin ? T’es pas un minotaure mais tu t’rapproches plus d’une vache qu’eux !"
Il levait toujours bien la tête vers l’orc, le marteau fermement tenu dans sa main, au cas où celui-ci ait la mauvaise idée de s’en prendre à lui. Kurin n’aimait vraiment pas les orcs, il n’y avait aucune raison qu’il voyage avec lui, même s’il paraissait être le plus qualifié des gens qu’il avait vus. Mais mieux valait le faire attendre, rien que pour voir sa réaction. Kurin n’allait pas laisser un orc lui marcher sur les pieds, têtu comme il était, il ne lâcherait rien à ce peau-verte dégoutant qui était à la limite de l’hérésie.
"Repasse demain, j’ai pas encore étudié toutes les possibilités, j’sais pas encore qui m’accompagnera. Quoi qu’il arrive, j’pars demain matin."
Kurin- Expert
- Race : Nain
Re: Un Orc et un Nain contre les morts
KURIN – Ha ! J'suis fier d'ma barbe, et pas complexé par ma taille ! C'est les grands qui d'vraient s'méfier d'moi !
Bon alors ? Où était le problème ? Bremig ne voyait sincèrement pas ce qu'il avait pu dire pour insulter ce Nain. De plus, ce dernier était bien mal placé pour jouer les vexés alors qu'il avait été le premier à insulter Bremig en le comparant à un bœuf. Bremig savait très bien ce que les gens pensaient des Orcs : qu'ils étaient stupides. Il se doutait très bien que quand le Nain l'avait traité de bœuf, ce n'était pas pour sa musculature.
KURIN – Et toi ? T'as pas aimé que j'te traite de bovin ? T'es pas un Minotaure mais tu t'rapproches plus d'une vache qu'eux !
Qu'est-ce qu'il cherchait, au fond ? A se faire frapper ? Voulait-il provoquer Bremig au combat pour tester ses capacités ? Si c'était ça, il n'avait qu'à le dire simplement : Bremig n'avait pas besoin de se faire insulter pour se battre. Seulement, si ce Nain méritait d'avoir la tête enfoncée entre les deux épaules, il était aussi celui qui avait entre ses mains le choix de la recrue qui irait botter le train au nécromancien et à ses sbires morts-vivants. Le frapper n'était peut-être pas le meilleur moyen de s'attirer ses faveurs. Mais alors que cherchait-il à insulter Bremig de la sorte ?
KURIN – Repasse demain, j'ai pas encore étudié toutes les possibilités, j'sais pas encore qui m'accompagnera. Quoi qu'il arrive, j'pars demain matin.
L'Orc baveux – ce qui était en fait un pléonasme – dut faire un effort pour se contrôler. En temps normal, il aurait déjà fracassé son interlocuteur.
BREMIG – Ecoute, le petit barbu, la seule raison pour laquelle tu n'es pas encore en train d'avaler tes dents en ragoût, c'est que c'est toi qui propose le boulot et qui devra s'assurer que je sois bien payé. Mais je te préviens : compare-moi une seule fois encore à un Minotaure ou autre animal du genre, et je me ferai plaisir de te comparer à un mouton en tondant ta jolie petite barbe si précieuse.
Alors qu'il parlait, un épais filet de bave se détacha de son menton et menaça d'être projeté sur le visage du Nain.
BREMIG – Alors je te dis “à demain”, le Nain, et fais le bon choix.
Bon alors ? Où était le problème ? Bremig ne voyait sincèrement pas ce qu'il avait pu dire pour insulter ce Nain. De plus, ce dernier était bien mal placé pour jouer les vexés alors qu'il avait été le premier à insulter Bremig en le comparant à un bœuf. Bremig savait très bien ce que les gens pensaient des Orcs : qu'ils étaient stupides. Il se doutait très bien que quand le Nain l'avait traité de bœuf, ce n'était pas pour sa musculature.
KURIN – Et toi ? T'as pas aimé que j'te traite de bovin ? T'es pas un Minotaure mais tu t'rapproches plus d'une vache qu'eux !
Qu'est-ce qu'il cherchait, au fond ? A se faire frapper ? Voulait-il provoquer Bremig au combat pour tester ses capacités ? Si c'était ça, il n'avait qu'à le dire simplement : Bremig n'avait pas besoin de se faire insulter pour se battre. Seulement, si ce Nain méritait d'avoir la tête enfoncée entre les deux épaules, il était aussi celui qui avait entre ses mains le choix de la recrue qui irait botter le train au nécromancien et à ses sbires morts-vivants. Le frapper n'était peut-être pas le meilleur moyen de s'attirer ses faveurs. Mais alors que cherchait-il à insulter Bremig de la sorte ?
KURIN – Repasse demain, j'ai pas encore étudié toutes les possibilités, j'sais pas encore qui m'accompagnera. Quoi qu'il arrive, j'pars demain matin.
L'Orc baveux – ce qui était en fait un pléonasme – dut faire un effort pour se contrôler. En temps normal, il aurait déjà fracassé son interlocuteur.
BREMIG – Ecoute, le petit barbu, la seule raison pour laquelle tu n'es pas encore en train d'avaler tes dents en ragoût, c'est que c'est toi qui propose le boulot et qui devra s'assurer que je sois bien payé. Mais je te préviens : compare-moi une seule fois encore à un Minotaure ou autre animal du genre, et je me ferai plaisir de te comparer à un mouton en tondant ta jolie petite barbe si précieuse.
Alors qu'il parlait, un épais filet de bave se détacha de son menton et menaça d'être projeté sur le visage du Nain.
BREMIG – Alors je te dis “à demain”, le Nain, et fais le bon choix.
Bremig- Elite
- Race : Demi-Orc
Re: Un Orc et un Nain contre les morts
"Ecoute, le petit barbu, la seule raison pour laquelle tu n'es pas encore en train d'avaler tes dents en ragoût, c'est que c'est toi qui propose le boulot et qui devra s'assurer que je sois bien payé. Mais je te préviens : compare-moi une seule fois encore à un Minotaure ou autre animal du genre, et je me ferai plaisir de te comparer à un mouton en tondant ta jolie petite barbe si précieuse."
"Touche seulement à ma barbe avec tes mains puantes, et j’te fais brûler vif sur un beau bucher, avec plein d’spectateurs pour t’voir ! Si tu crois faire le poids contre moi, tu vas tâter du marteau !"
Il regarda l’orc sans broncher alors qu’il partait. Fais le bon choix qu’il disait, malheureusement, c’était vrai, l’orc était sans doute le meilleur choix possible, et prendre un autre des bras-cassés d’humains qu’il avait vus aujourd’hui risquait de lui couter cher. Il devait sérieusement réfléchir à la question. Il but une grande gorgée de bière, un peu amère, mais buvable, même si elle n’avait rien du goût ferme et prononcé des bières des maitres brasseurs nains. Un filet de liquide coula un peu sur sa barbe, mais ça lui importait peu. Il finit la chope et la laissa sur la table, avant de partir, il paya le tenancier, lui disant qu’il reviendrait le lendemain à l’aube.
La nuit fut difficile, et il la passa à réfléchir aux options qui s’offraient à lui, et à celles qui lui permettraient d’éviter la compagnie de l’orc. Mais rien ne pouvait convenir sans mettre en danger sa vie ou celle de son acolyte, qui en soi était plus importante encore, car il serait responsable de cette personne. Il passa une grande partie de la nuit plongé dans ses parchemins de notes, jusqu’à ce que le sommeil ne vienne pour lui.
Le lendemain, il se rendit à la taverne en grommelant. Il pestait dans sa barbe, et rechignait presque à ce qu’il allait faire, car aucune autre option n’était envisageable. Tant pis, il devait faire cette annonce, et devrait supporter l’orc baveux et puant. Il n’y avait pas grand monde, compréhensible au vu des gens qu’il avait plus ou moins courtoisement refusés. Il chercha l’orc du regard, mais ne le vit pas immédiatement. Il entra dans la taverne où l’esclave humaine l’attendait avec une chope de bière remplie. Le page aussi était présent pour noter ce que Kurin lui dicterait.
"Merci ma p’tite, fais entrer les gens je te prie."
"Touche seulement à ma barbe avec tes mains puantes, et j’te fais brûler vif sur un beau bucher, avec plein d’spectateurs pour t’voir ! Si tu crois faire le poids contre moi, tu vas tâter du marteau !"
Il regarda l’orc sans broncher alors qu’il partait. Fais le bon choix qu’il disait, malheureusement, c’était vrai, l’orc était sans doute le meilleur choix possible, et prendre un autre des bras-cassés d’humains qu’il avait vus aujourd’hui risquait de lui couter cher. Il devait sérieusement réfléchir à la question. Il but une grande gorgée de bière, un peu amère, mais buvable, même si elle n’avait rien du goût ferme et prononcé des bières des maitres brasseurs nains. Un filet de liquide coula un peu sur sa barbe, mais ça lui importait peu. Il finit la chope et la laissa sur la table, avant de partir, il paya le tenancier, lui disant qu’il reviendrait le lendemain à l’aube.
La nuit fut difficile, et il la passa à réfléchir aux options qui s’offraient à lui, et à celles qui lui permettraient d’éviter la compagnie de l’orc. Mais rien ne pouvait convenir sans mettre en danger sa vie ou celle de son acolyte, qui en soi était plus importante encore, car il serait responsable de cette personne. Il passa une grande partie de la nuit plongé dans ses parchemins de notes, jusqu’à ce que le sommeil ne vienne pour lui.
Le lendemain, il se rendit à la taverne en grommelant. Il pestait dans sa barbe, et rechignait presque à ce qu’il allait faire, car aucune autre option n’était envisageable. Tant pis, il devait faire cette annonce, et devrait supporter l’orc baveux et puant. Il n’y avait pas grand monde, compréhensible au vu des gens qu’il avait plus ou moins courtoisement refusés. Il chercha l’orc du regard, mais ne le vit pas immédiatement. Il entra dans la taverne où l’esclave humaine l’attendait avec une chope de bière remplie. Le page aussi était présent pour noter ce que Kurin lui dicterait.
"Merci ma p’tite, fais entrer les gens je te prie."
Kurin- Expert
- Race : Nain
Re: Un Orc et un Nain contre les morts
Evidemment, le Nain ne put s'empêcher de répondre à l'avertissement de Bremig par un autre : il jurait de faire brûler l'Orc devant spectateur si celui-ci oser seulement toucher à sa barbe avec ses mains puantes – s'il n'y avait que ses mains qui puaient chez l'Orc. Bremig n'était nullement impressionner par ce Nain. Il le dominait de toute sa taille, il n'avait qu'à lever une jambe pour écraser son énorme pied sur la face du Nain et l'écraser au sol. Si besoin, il savait qu'il pouvait compter sur ses métamorphoses, un don que le Nain ne pouvait soupçonner chez lui et qui ne manquerait pas de le surprendre.
C'est donc sur ces mots doux que l'Orc quitta la taverne peu avant le Nain. Il lui fallut se trouver une auberge comme tous les soirs. Il s'en trouva effectivement une, où un esclave Halfelin le consuisit jusqu'à sa chambre et prit sa commande pour le repas du soir. L'auberge fut pleine à craquer à la plus forte heure du dîner, et la table de Bremig fut la seule à n'être occupée que par une seule personne, il eut même peur d'avoir à supporter un inconnu à sa table par manque de place, mais cela n'eut pas à se produire.
Dans sa chambre, il n'eut pas de mal à s'endormir, sans se douter que pour le Nain avec qui il avait eu un échange musclé, c'était tout le contraire. Ca l'aurait pourtant bien amusé de savoir que le Nain de l'Inquisition était à cette même heure en train de se torturer l'esprit à cause de sa candidature. En revanche, il ne doutait pas d'avoir fait forte impression. Il s'endormit sans essayer de faire de pronostics : la balle était dans le camp du Nain, et si ce dernier décidait de recruter quelqu'un d'autre, ce qui était plus probable, Bremig ne pourrait pas y faire grand-chose. Le problème avec ce Nain, c'est que Bremig ne voulait pas lui casser un bras par frustration sous peine d'avoir toute l'Inquisition sur le dos.
Bremig mangea deux tartines de lard au petit matin avant de quitter l'auberge. Il arriva à la taverne de Chez Loïvin au moment où les candidats qui ne s'étaient pas dégonflaient entraient pour recevoir la décision de l'employeur. Bremig entra en dernier. Certains candidats eurent un rictus moqueur en voyant l'Orc, se disant que ce dernier n'avait aucune chance d'être retenu pour cette mission, surtout par un Nain.
Bremig attendit donc de savoir ce qu'il en était.
C'est donc sur ces mots doux que l'Orc quitta la taverne peu avant le Nain. Il lui fallut se trouver une auberge comme tous les soirs. Il s'en trouva effectivement une, où un esclave Halfelin le consuisit jusqu'à sa chambre et prit sa commande pour le repas du soir. L'auberge fut pleine à craquer à la plus forte heure du dîner, et la table de Bremig fut la seule à n'être occupée que par une seule personne, il eut même peur d'avoir à supporter un inconnu à sa table par manque de place, mais cela n'eut pas à se produire.
Dans sa chambre, il n'eut pas de mal à s'endormir, sans se douter que pour le Nain avec qui il avait eu un échange musclé, c'était tout le contraire. Ca l'aurait pourtant bien amusé de savoir que le Nain de l'Inquisition était à cette même heure en train de se torturer l'esprit à cause de sa candidature. En revanche, il ne doutait pas d'avoir fait forte impression. Il s'endormit sans essayer de faire de pronostics : la balle était dans le camp du Nain, et si ce dernier décidait de recruter quelqu'un d'autre, ce qui était plus probable, Bremig ne pourrait pas y faire grand-chose. Le problème avec ce Nain, c'est que Bremig ne voulait pas lui casser un bras par frustration sous peine d'avoir toute l'Inquisition sur le dos.
Bremig mangea deux tartines de lard au petit matin avant de quitter l'auberge. Il arriva à la taverne de Chez Loïvin au moment où les candidats qui ne s'étaient pas dégonflaient entraient pour recevoir la décision de l'employeur. Bremig entra en dernier. Certains candidats eurent un rictus moqueur en voyant l'Orc, se disant que ce dernier n'avait aucune chance d'être retenu pour cette mission, surtout par un Nain.
Bremig attendit donc de savoir ce qu'il en était.
Bremig- Elite
- Race : Demi-Orc
Re: Un Orc et un Nain contre les morts
Le nain attendit d’avoir l’attention de toutes et tous ceux présents dans la salle, ce qui ne représentait somme toute qu’un petit regroupement de personnes. Ils avaient tous les yeux rivés sur lui, ceux qui étaient derrière tentaient de voir le nain comme ils pouvaient. Mais celui qui était là, derrière, toujours bavant, et dont les autres humains s’éloignaient, c’était l’orc de la veille. Kurin aurait préféré qu’il ne revienne pas, qu’il s’en aille, quitte à le laisser avec les humains moins aptes que lui. Mais alors, qu’aurait-il fait ? Il n’aurait peut-être même pas pu mener sa mission à bien.
Une fois que les voix basses se furent tues, il se racla la gorge. Ce qu’il allait annoncer, il n’aurait jamais pensé avoir à le faire un jour, qu’il allait partir avec un orc, qu’il aurait bien cogné dans d’autres circonstances. Les humains le regardaient bizarrement d’ailleurs, normal, car ils ne se doutaient sans doute pas qu’une personne comme lui puisse être retenue. Ils le voyaient plus comme un esclave potentiel que comme un combattant, Kurin le voyait comme une bête plutôt, mais il n’avait pas le choix.
"C’lui qui va m’accompagner, ce s’ra lui."
Il désigna du doigt l’immense orc, l’air grave. Les regards se tournèrent vers lui et des clameurs de protestations s’élevaient. Kurin sentit que la situation pourrait dégénerer, aussi il frappa de son marteau le sol, provoquant un son cristallin qui calma les humains, qui se tournèrent vers lui, incrédules.
"J’l’ai choisi parce qu’il peut combattre les morts. Vous, vous êtes trop fragiles. Vous n’savez pas c’que c’est de se battre contre eux. Les morts, c’est pas des ennemis qu’on peut raisonner, c’est pas des ennemis qui s’rendent, c’est pas des ennemis qui font preuve de pitié. Ils vous submergeront dès qu’ils pourront. Vous êtes pas prêts pour ça, je mettrai pas vos vies en danger, lui l’est, voilà tout."
Après quelques protestations, les humains finirent par partir, laissant dans la salle le nain, l’orc, le page et l’esclave. Le nain attendit un moment avant de s’adresser à l’orc.
"Tu s’ras payé, j’espère que t’es content, ‘semblerait qu’tu vas pouvoir te défouler sur des morts finalement."
Une fois que les voix basses se furent tues, il se racla la gorge. Ce qu’il allait annoncer, il n’aurait jamais pensé avoir à le faire un jour, qu’il allait partir avec un orc, qu’il aurait bien cogné dans d’autres circonstances. Les humains le regardaient bizarrement d’ailleurs, normal, car ils ne se doutaient sans doute pas qu’une personne comme lui puisse être retenue. Ils le voyaient plus comme un esclave potentiel que comme un combattant, Kurin le voyait comme une bête plutôt, mais il n’avait pas le choix.
"C’lui qui va m’accompagner, ce s’ra lui."
Il désigna du doigt l’immense orc, l’air grave. Les regards se tournèrent vers lui et des clameurs de protestations s’élevaient. Kurin sentit que la situation pourrait dégénerer, aussi il frappa de son marteau le sol, provoquant un son cristallin qui calma les humains, qui se tournèrent vers lui, incrédules.
"J’l’ai choisi parce qu’il peut combattre les morts. Vous, vous êtes trop fragiles. Vous n’savez pas c’que c’est de se battre contre eux. Les morts, c’est pas des ennemis qu’on peut raisonner, c’est pas des ennemis qui s’rendent, c’est pas des ennemis qui font preuve de pitié. Ils vous submergeront dès qu’ils pourront. Vous êtes pas prêts pour ça, je mettrai pas vos vies en danger, lui l’est, voilà tout."
Après quelques protestations, les humains finirent par partir, laissant dans la salle le nain, l’orc, le page et l’esclave. Le nain attendit un moment avant de s’adresser à l’orc.
"Tu s’ras payé, j’espère que t’es content, ‘semblerait qu’tu vas pouvoir te défouler sur des morts finalement."
Kurin- Expert
- Race : Nain
Re: Un Orc et un Nain contre les morts
Le Nain se racla la gorge, et peu à peu les voix basses se turent complètement pour le laisser parler. Tout le monde avait envie de savoir qui était l'heureux élu de l'Inquisiteur pour mener la mission à bien. Bremig se savait supérieur à tous ces grelotants qui étaient regroupés avec lui, pour autant il avait conscience que ses chances restaient faibles, voire très faibles. L'Inquisiteur était un Nain, et les Nains détestaient les Orcs au moins autant que les Humains, sinon plus, car leurs terres étaient plus proches des Terres Orques. Les Humains ne rencontraient en général jamais d'Orcs, mais les Nains connaissaient plutôt bien cette race. D'un autre côté, aurait-il mieux valu que l'Inquisiteur soit un Humain estanol enclavé dans son racisme primaire à juger les Humains comme seule race douée d'âme et capable ?
C'est donc sans grand espoir que Bremig écouta le verdict.
Un verdict qui choqua tout le monde.
Le Nain frappa le sol de son marteau pour faire taire les protestations et justifier son choix. La mission consistait à aller éliminer des morts-vivants, et le Nain n'était pas dépourvu de raison : il avait su déterminer que Bremig était le seul ici capable d'accomplir une telle mission. Ces faibles Humains regroupés avec lui dans cette taverne, n'avaient pas les armes mentales pour combattre des morts-vivants.
L'Orc reçut quelques insultes des candidats déçus, mais bon gré mal gré, tous quittèrent la taverne. Il ne restait que Bremig, le Nain, l'assistant de l'Inquisiteur, Loïvin et l'esclave.
KURIN – Tu s'ras payé, j'espère que t'es content, ‘semblerait qu'tu vas pouvoir te défouler sur des morts finalement.
Avec un large sourire baveux, l'Orc s'avança vers le Nain.
BREMIG – Je vais les broyer avec plaisir !
Il se tapa un poing contre la paume opposée.
BREMIG – C'est bien, le petit barbu, t'as fait le bon choix. Mon nom est Bremig. Et crois-moi, tu n'as pas vu tout ce dont je suis capable, je vais te surprendre.
C'est donc sans grand espoir que Bremig écouta le verdict.
Un verdict qui choqua tout le monde.
Le Nain frappa le sol de son marteau pour faire taire les protestations et justifier son choix. La mission consistait à aller éliminer des morts-vivants, et le Nain n'était pas dépourvu de raison : il avait su déterminer que Bremig était le seul ici capable d'accomplir une telle mission. Ces faibles Humains regroupés avec lui dans cette taverne, n'avaient pas les armes mentales pour combattre des morts-vivants.
L'Orc reçut quelques insultes des candidats déçus, mais bon gré mal gré, tous quittèrent la taverne. Il ne restait que Bremig, le Nain, l'assistant de l'Inquisiteur, Loïvin et l'esclave.
KURIN – Tu s'ras payé, j'espère que t'es content, ‘semblerait qu'tu vas pouvoir te défouler sur des morts finalement.
Avec un large sourire baveux, l'Orc s'avança vers le Nain.
BREMIG – Je vais les broyer avec plaisir !
Il se tapa un poing contre la paume opposée.
BREMIG – C'est bien, le petit barbu, t'as fait le bon choix. Mon nom est Bremig. Et crois-moi, tu n'as pas vu tout ce dont je suis capable, je vais te surprendre.
Bremig- Elite
- Race : Demi-Orc
Re: Un Orc et un Nain contre les morts
L’orc répugnant s’approcha du nain, souriant et bavant. Kurin commençait déjà à regretter de l’avoir choisi, tout en sachant que ce visage suffisant et satisfait de l’orc était dû au fait qu’il savait que le nain n’avait pas de meilleure option. Donc Kurin se savait coincé avec lui, qu’il n’avait aucune autre option, et qu’il devrait faire avec, il essayerait de rendre la mission agréable, mais ne comptait pas non plus encenser l’orc. De toute façon, il ne pourrait sans doute pas se retenir d’envoyer des piques.
"Je vais les broyer avec plaisir ! C'est bien, le petit barbu, t'as fait le bon choix. Mon nom est Bremig. Et crois-moi, tu n'as pas vu tout ce dont je suis capable, je vais te surprendre."
"Moi c’est Kurin, et n’oublie pas que j’suis ton supérieur hiérarchique. J’attends qu’ça, que tu m’surprennes, l’orc, mais n’les sous-estimes pas."
Il se saisit de son marteau, le plaçant sur son épaule pour se déplacer. La route jusqu’au village serait courte, fort heureusement, car il n’était guère enchanté de devoir la faire en compagnie de Bremig. En fait, même si ils pouvaient y être pour midi, Kurin décida de faire la route à pied, uniquement pour ne pas faire le plaisir à l’orc de devoir demander son aide pour monter sur sa monture. Ils arriveraient donc plutôt en fin de soirée, durant la nuit ou dans la journée du lendemain dans le pire des cas.
"On va d’voir marcher jusque-là bas, ça te dérange pas hein ?"
De toute façon, il décidait de ce qu’ils devraient faire, la question était purement courtoise, mais inutile. Kurin sortit, se disant que vu ses petites jambes, l’orc le suivrait sans difficulté, et se dirigea vers la sortie de la ville de Ventarque.
"Je vais les broyer avec plaisir ! C'est bien, le petit barbu, t'as fait le bon choix. Mon nom est Bremig. Et crois-moi, tu n'as pas vu tout ce dont je suis capable, je vais te surprendre."
"Moi c’est Kurin, et n’oublie pas que j’suis ton supérieur hiérarchique. J’attends qu’ça, que tu m’surprennes, l’orc, mais n’les sous-estimes pas."
Il se saisit de son marteau, le plaçant sur son épaule pour se déplacer. La route jusqu’au village serait courte, fort heureusement, car il n’était guère enchanté de devoir la faire en compagnie de Bremig. En fait, même si ils pouvaient y être pour midi, Kurin décida de faire la route à pied, uniquement pour ne pas faire le plaisir à l’orc de devoir demander son aide pour monter sur sa monture. Ils arriveraient donc plutôt en fin de soirée, durant la nuit ou dans la journée du lendemain dans le pire des cas.
"On va d’voir marcher jusque-là bas, ça te dérange pas hein ?"
De toute façon, il décidait de ce qu’ils devraient faire, la question était purement courtoise, mais inutile. Kurin sortit, se disant que vu ses petites jambes, l’orc le suivrait sans difficulté, et se dirigea vers la sortie de la ville de Ventarque.
Kurin- Expert
- Race : Nain
Re: Un Orc et un Nain contre les morts
KURIN – Moi c'est Kurin, et n'oublie pas que j'suis ton supérieur hiérarchique.
C'était valide pour Bremig. Il ne s'attendait pas à faire cette mission de façon libre et indépendante. Il était recruté par cet Inquisiteur, il était donc normal qu'il soit à ses ordres, même si c'était juste un nabot barbu. Et encore, Bremig n'avait aucune haine ou mépris particulier envers les Nains. Ce n'est pas une race animale comme le sont les Hommes-lézards, les Tigrains, les Centaures et toutes les autres bêtes du genre qui peuplaient l'Orcande. Bremig n'avait aucun vécu particulier avec cette race. L'on pouvait donc dire facilement que les Nains méprisaient plus Bremig parce qu'il était un Orc, que Bremig ne méprisait les Nains.
KURIN – J'attends qu'ça, que tu m'surprennes, l'Orc, mais n'les sous-estime pas.
Une bonne chose, c'est que Kurin appelait Bremig “l'Orc”, et pas “le Demi-sang” ou “le Bâtard”. Il faut dire que très probablement, Kurin n'avait même pas remarqué que Bremig n'était qu'un Demi-sang, il le prenait pour un pur Orc, et ce n'était pas plus mal ainsi, car c'est en tant qu'Orc que Bremig s'identifiait lui-même.
Kurin quitta la taverne, suivi par Bremig. Le Nain portait son lourd marteau sur l'épaule. Il informa Bremig qu'ils allaient devoir marcher jusqu'au village, et lui demanda si cela ne le dérangeait pas.
BREMIG – Je sais marcher, ne t'en fais pas pour moi.
Kurin avait de la chance avec Bremig, car en route, il n'allait pas être trop à la traîne : Bremig n'était pas un sprinteur, loin de là, il était plutôt lent à se déplacer. Si les deux devaient faire la course, Bremig aurait malgré tout de bonnes chances de gagner, mais là où Kurin n'aurait aucune chance contre un Demi-Orc ou contre un Orc normal, il pouvait espérer s'illustrer face à Bremig.
BREMIG – Bon, dis-moi tout ce que j'ai à savoir pour cette mission et comment tu veux qu'on s'y prenne.
C'était valide pour Bremig. Il ne s'attendait pas à faire cette mission de façon libre et indépendante. Il était recruté par cet Inquisiteur, il était donc normal qu'il soit à ses ordres, même si c'était juste un nabot barbu. Et encore, Bremig n'avait aucune haine ou mépris particulier envers les Nains. Ce n'est pas une race animale comme le sont les Hommes-lézards, les Tigrains, les Centaures et toutes les autres bêtes du genre qui peuplaient l'Orcande. Bremig n'avait aucun vécu particulier avec cette race. L'on pouvait donc dire facilement que les Nains méprisaient plus Bremig parce qu'il était un Orc, que Bremig ne méprisait les Nains.
KURIN – J'attends qu'ça, que tu m'surprennes, l'Orc, mais n'les sous-estime pas.
Une bonne chose, c'est que Kurin appelait Bremig “l'Orc”, et pas “le Demi-sang” ou “le Bâtard”. Il faut dire que très probablement, Kurin n'avait même pas remarqué que Bremig n'était qu'un Demi-sang, il le prenait pour un pur Orc, et ce n'était pas plus mal ainsi, car c'est en tant qu'Orc que Bremig s'identifiait lui-même.
Kurin quitta la taverne, suivi par Bremig. Le Nain portait son lourd marteau sur l'épaule. Il informa Bremig qu'ils allaient devoir marcher jusqu'au village, et lui demanda si cela ne le dérangeait pas.
BREMIG – Je sais marcher, ne t'en fais pas pour moi.
Kurin avait de la chance avec Bremig, car en route, il n'allait pas être trop à la traîne : Bremig n'était pas un sprinteur, loin de là, il était plutôt lent à se déplacer. Si les deux devaient faire la course, Bremig aurait malgré tout de bonnes chances de gagner, mais là où Kurin n'aurait aucune chance contre un Demi-Orc ou contre un Orc normal, il pouvait espérer s'illustrer face à Bremig.
BREMIG – Bon, dis-moi tout ce que j'ai à savoir pour cette mission et comment tu veux qu'on s'y prenne.
Bremig- Elite
- Race : Demi-Orc
Re: Un Orc et un Nain contre les morts
"Je sais marcher, ne t'en fais pas pour moi."
"L’aurait juste manqué qu’tu sois infirme tiens, et qu’tu puisses pas marcher !"
Si ça avait été le cas, Kurin aurait été dans de beaux draps, avec une foule d’humains incompétents et un orc infirme comme seuls choix possibles. Ils passèrent ensemble dans les rues, jusqu’aux portes de la ville, sans dire mot. Il faut dire que Kurin n’avait pas tant envie de discuter avec l’orc de toute façon. Tandis qu’ils marchaient, Kurin voyait bien comment les estanols regardaient l’orc, ces gens ne voyaient vraiment que les autres que comme des esclaves, même ceux de leur propre race, ce que Kurin ne parvenait pas à comprendre. Le tout était qu’en voyant sa tenue inquisitoriale, les gens n’osaient pas faire quoi que ce soit contre eux.
"Bon, dis-moi tout ce que j'ai à savoir pour cette mission et comment tu veux qu'on s'y prenne."
"Pour commencer, notre ennemi véritable est un nécromancien. Un apprenti j’suppose, vu qu’il utilise pas si bien ses pouvoirs, mais bon, il peut invoquer des morts, donc faut s’méfier. Il sévit dans les environs d’un village nommé Faral, c’est pas loin d’ici, même pas un jour de marche j’dirais. Il faut qu’on trouve qui il est, il se mêle certainement à la population sans s’faire remarquer, ou bien il vit hors de la ville. Faut qu’on l’trouve, mais y’aura sans doute des morts pour le défendre, et c’est là qu’j’aurai besoin d’toi. C’lui là doit être soumis à la justice de la lumière."
Le nain continuait de marcher en tête devant l’orc, supposant qu’il l’entendrait quand même. La route promettait d’être désagréable en compagnie de l’orc, il en avait bien peur, mais il lui faudrait faire avec, contre mauvaise fortune bon cœur disaient les humains.
"L’aurait juste manqué qu’tu sois infirme tiens, et qu’tu puisses pas marcher !"
Si ça avait été le cas, Kurin aurait été dans de beaux draps, avec une foule d’humains incompétents et un orc infirme comme seuls choix possibles. Ils passèrent ensemble dans les rues, jusqu’aux portes de la ville, sans dire mot. Il faut dire que Kurin n’avait pas tant envie de discuter avec l’orc de toute façon. Tandis qu’ils marchaient, Kurin voyait bien comment les estanols regardaient l’orc, ces gens ne voyaient vraiment que les autres que comme des esclaves, même ceux de leur propre race, ce que Kurin ne parvenait pas à comprendre. Le tout était qu’en voyant sa tenue inquisitoriale, les gens n’osaient pas faire quoi que ce soit contre eux.
"Bon, dis-moi tout ce que j'ai à savoir pour cette mission et comment tu veux qu'on s'y prenne."
"Pour commencer, notre ennemi véritable est un nécromancien. Un apprenti j’suppose, vu qu’il utilise pas si bien ses pouvoirs, mais bon, il peut invoquer des morts, donc faut s’méfier. Il sévit dans les environs d’un village nommé Faral, c’est pas loin d’ici, même pas un jour de marche j’dirais. Il faut qu’on trouve qui il est, il se mêle certainement à la population sans s’faire remarquer, ou bien il vit hors de la ville. Faut qu’on l’trouve, mais y’aura sans doute des morts pour le défendre, et c’est là qu’j’aurai besoin d’toi. C’lui là doit être soumis à la justice de la lumière."
Le nain continuait de marcher en tête devant l’orc, supposant qu’il l’entendrait quand même. La route promettait d’être désagréable en compagnie de l’orc, il en avait bien peur, mais il lui faudrait faire avec, contre mauvaise fortune bon cœur disaient les humains.
Kurin- Expert
- Race : Nain
Re: Un Orc et un Nain contre les morts
En ville, l'on regarda toujours Bremig avec autant de dégoût et de mépris, lui faisant bien sentir que sa place était parmi les esclaves. Il y avait cependant une chose qui changeait maintenant : on ne venait pas lui cherchait des noises et on ne l'invectivait pas dans la rue, même les gardes se tenaient à carreau. Pourquoi ? Parce qu'il se trouvait présentement aux côtés d'un homme aux armoiries de l'Inquisition, fût-il un Nain. Bremig avait beau avoir tout l'air d'un Orc crasseux de misère à la carrure monstrueuse, maintenant il marchait avec un Nain équipé d'une armure resplendissante représentant son appartenance à un ordre respectable, sans parler de son marteau de guerre qui intimidait ceux qui aimaient par vanité se faire plus gros que le bœuf. Si, dans les faits, l'habit ne fait pas le moine, il suffit à s'assurer une place et le respect en société. Bremig eut donc le droit de jouir d'une certaine tranquillité. Pourtant, il aimait bien se faire chatouiller de temps en temps, car cela lui donnait un bon prétexte pour cogner et montrer qu'il était le plus fort. C'est dans la nature d'un Orc, après tout.
KURIN – Pour commencer, notre ennemi véritable est un nécromancien. Un apprenti j'suppose, vu qu'il utilise pas si bien ses pouvoirs, mais bon, il peut invoquer des morts, donc faut s'méfier.
Au moins, Bremig avait de quoi être à peu près sûr de faire le poids face à ce nécromancien. Il ne fallait pas croire : Bremig aimait jouer les bourrins mais il restait lucide et ne s'attaquait pas à quelqu'un qu'il savait plus fort que lui, de même qu'il ne jouait pas les durs dans une situation défavorable. Tel que Kurin décrivait le nécromancien, Bremig avait sans doute les capacités de le vaincre seul. Alors avec le Nain Inquisiteur se battant à ses côtés...
KURIN – Il sévit dans les environs d'un village nommé Faral, c'est pas loin d'ici, même pas un jour de marche j'dirais. Il faut qu'on trouve qui il est, il se mêle certainement à la population sans s'faire remarquer, ou bien il vit hors de la ville. Faut qu'on l'trouve, mais y'aura sans doute des morts pour le défendre, et c'est là qu'j'aurai besoin d'toi. C'lui là doit être soumis à la justice de la lumière.
La « justice de la Lumière », ce n'était que du blabla pour Bremig, mais peu importe puisque l'objectif du Nain et de l'Orc était le même. Tous les deux voulaient faire taire à jamais ce nécromancien ; après, chacun ses motivations, ça ne se discute pas...
BREMIG – Si vous avez connaissance de ce nécromancien, c'est qu'il se fait remarquer, avec le risque de commettre une erreur : quelqu'un sait sans doute qui il est. Mais si c'est vrai, je me demande pourquoi cette personne ne livre pas cette information aux prévôts.
KURIN – Pour commencer, notre ennemi véritable est un nécromancien. Un apprenti j'suppose, vu qu'il utilise pas si bien ses pouvoirs, mais bon, il peut invoquer des morts, donc faut s'méfier.
Au moins, Bremig avait de quoi être à peu près sûr de faire le poids face à ce nécromancien. Il ne fallait pas croire : Bremig aimait jouer les bourrins mais il restait lucide et ne s'attaquait pas à quelqu'un qu'il savait plus fort que lui, de même qu'il ne jouait pas les durs dans une situation défavorable. Tel que Kurin décrivait le nécromancien, Bremig avait sans doute les capacités de le vaincre seul. Alors avec le Nain Inquisiteur se battant à ses côtés...
KURIN – Il sévit dans les environs d'un village nommé Faral, c'est pas loin d'ici, même pas un jour de marche j'dirais. Il faut qu'on trouve qui il est, il se mêle certainement à la population sans s'faire remarquer, ou bien il vit hors de la ville. Faut qu'on l'trouve, mais y'aura sans doute des morts pour le défendre, et c'est là qu'j'aurai besoin d'toi. C'lui là doit être soumis à la justice de la lumière.
La « justice de la Lumière », ce n'était que du blabla pour Bremig, mais peu importe puisque l'objectif du Nain et de l'Orc était le même. Tous les deux voulaient faire taire à jamais ce nécromancien ; après, chacun ses motivations, ça ne se discute pas...
BREMIG – Si vous avez connaissance de ce nécromancien, c'est qu'il se fait remarquer, avec le risque de commettre une erreur : quelqu'un sait sans doute qui il est. Mais si c'est vrai, je me demande pourquoi cette personne ne livre pas cette information aux prévôts.
Bremig- Elite
- Race : Demi-Orc
Re: Un Orc et un Nain contre les morts
"Si vous avez connaissance de ce nécromancien, c'est qu'il se fait remarquer, avec le risque de commettre une erreur : quelqu'un sait sans doute qui il est. Mais si c'est vrai, je me demande pourquoi cette personne ne livre pas cette information aux prévôts."
L’orc était moins bête qu’il l’avait cru, Kurin en fut presque surpris. C’est vrai qu’il soulevait là un point intéressant qui méritait d’être creusé. Kurin avait déjà envisagé cette idée, mais le fait que l’orc y pense signifiait soit qu’il voulait faire au mieux son travail, soit qu’il essayait juste de coincer le nain. Kurin espérait que la première option soit la bonne, car il n’avait pas envie d’entrer en conflit avec son partenaire forcé, même si un combat ne lui aurait pas déplu. Pour le moment, il devait faire profil-bas.
"C’est probable que quelqu’un sache où le trouver, mais il doit avoir une bonne raison de le cacher, peut-être son conjoint, on sait même pas si c’est un homme ou une femme, ou un membre de sa famille. Après, de c’que je sais, ils voient surtout ses sbires morts-vivants. On avisera ça en arrivant, mais une chose est sure, on pourra pas forcément faire confiance à tout le monde une fois sur place."
Et Kurin savait que la seule personne en qui il pourrait potentiellement avoir confiance, ce serait l’orc. Ils sortaient de la ville, toujours à pied, et la population se fit de suite moins dense. Ils empruntaient une route visiblement peu fréquentée, qui mènerait directement à leur destination d’après Kurin et ce qu’on lui avait indiqué. Le nain devait marcher rapidement pour égaler le pas de l’orc gigantesque, mais au moins, ça réduirait le temps de voyage.
L’orc était moins bête qu’il l’avait cru, Kurin en fut presque surpris. C’est vrai qu’il soulevait là un point intéressant qui méritait d’être creusé. Kurin avait déjà envisagé cette idée, mais le fait que l’orc y pense signifiait soit qu’il voulait faire au mieux son travail, soit qu’il essayait juste de coincer le nain. Kurin espérait que la première option soit la bonne, car il n’avait pas envie d’entrer en conflit avec son partenaire forcé, même si un combat ne lui aurait pas déplu. Pour le moment, il devait faire profil-bas.
"C’est probable que quelqu’un sache où le trouver, mais il doit avoir une bonne raison de le cacher, peut-être son conjoint, on sait même pas si c’est un homme ou une femme, ou un membre de sa famille. Après, de c’que je sais, ils voient surtout ses sbires morts-vivants. On avisera ça en arrivant, mais une chose est sure, on pourra pas forcément faire confiance à tout le monde une fois sur place."
Et Kurin savait que la seule personne en qui il pourrait potentiellement avoir confiance, ce serait l’orc. Ils sortaient de la ville, toujours à pied, et la population se fit de suite moins dense. Ils empruntaient une route visiblement peu fréquentée, qui mènerait directement à leur destination d’après Kurin et ce qu’on lui avait indiqué. Le nain devait marcher rapidement pour égaler le pas de l’orc gigantesque, mais au moins, ça réduirait le temps de voyage.
Kurin- Expert
- Race : Nain
Re: Un Orc et un Nain contre les morts
KURIN – C'est probable que quelqu'un sache où le trouver, mais il doit avoir une bonne raison de le cacher, peut-être son conjoint, on sait même pas si c'est un homme ou une femme, ou un membre de sa famille.
Les villageois pouvaient certifier l'existence d'un nécromancien parmi eux ou aux abords du village, mais sans pouvoir dire si c'était un homme ou une femme ? Ils ne l'avaient donc jamais vu, ce nécromancien ? Comment être sûr alors qu'il ne s'agissait pas d'une fausse alerte ? Après tout, quand les gens ne savaient plus quoi inventer pour se débarrasser de leur voisin, ils l'accusaient d'être un nécromancien ou un démon. Comment l'Inquisition faisait-elle pour trier le vrai du faux, là-dedans ?
KURIN – Après, de c'que je sais, ils voient surtout ses sbires morts-vivants.
Les morts-vivants peuvent se relever sans nécromancien. En fait, Bremig s'en moquait un peu. Il y avait des morts-vivants à exterminer et une bonne rétribution à la clé de la part d'un chevalier de l'Inquisition. Alors, au final, quelle importance qu'il y ait un nécromancien ou que ces morts-vivants sortent de terre tout seuls ? Bremig n'allait pas remettre en doute de le travail de pré-enquête de l'Inquisition. Ils avaient envoyé un de leur membre là-bas et l'avaient autorisé à recruter un aventurier. Ils n'avaient sans doute pas fait cela sur de vulgaires rumeurs de nécromancie comme il en existait régulièrement partout.
KURIN – On avisera ça en arrivant, mais une chose est sûre, on pourra pas forcément faire confiance à tout le monde une fois sur place.
Ils étaient bien d'accord. S'il existait vraiment un nécromancien dans ce village, il avait peut-être trouvé des complices pour le couvrir. Bremig n'était pas un spécialiste pour mener des enquêtes et des interrogatoires. Il jouait plus sur l'intimidation et obtenait ce qu'il voulait par la force. Cela fonctionne quand on est certain que notre interlocuteur possède des informations. Là, Kurin et Bremig allaient avoir face à eux un tas de villageois sans savoir s'il y avait un nécromancien et si quelqu'un était au courant ni qui. La méthode bourrine n'allait pas pouvoir être efficace.
BREMIG – Alors avant de chercher à qui s'adresser, il faudra vérifier cette rumeur par nous-mêmes. C'est plus facile quand on sait à qui on doit tirer les vers du nez. Là, nous ne savons pas. Il faut d'abord en savoir plus.
A force de marcher et de parler, le Nain et l'Orc se retrouvèrent hors de la ville de Ventraque. Bremig sentit la terre sous ses pieds nus et inspira longuement. Il était heureux d'avoir une nouvelle mission. Il marcha le long du chemin avec Kurin. Si, après leur passage, quelqu'un venait à repérer ses empreintes de pas, celles de gros pieds monstrueux à trois orteils, nul doute qu'il se poserait des questions sur la nature du monstre à l'origine de ces empreintes.
BREMIG – Alors l'Inquisition recrute des Nains ? Ce n'est pas un ordre d'Humains ? Où avez-vous votre base ?
Les villageois pouvaient certifier l'existence d'un nécromancien parmi eux ou aux abords du village, mais sans pouvoir dire si c'était un homme ou une femme ? Ils ne l'avaient donc jamais vu, ce nécromancien ? Comment être sûr alors qu'il ne s'agissait pas d'une fausse alerte ? Après tout, quand les gens ne savaient plus quoi inventer pour se débarrasser de leur voisin, ils l'accusaient d'être un nécromancien ou un démon. Comment l'Inquisition faisait-elle pour trier le vrai du faux, là-dedans ?
KURIN – Après, de c'que je sais, ils voient surtout ses sbires morts-vivants.
Les morts-vivants peuvent se relever sans nécromancien. En fait, Bremig s'en moquait un peu. Il y avait des morts-vivants à exterminer et une bonne rétribution à la clé de la part d'un chevalier de l'Inquisition. Alors, au final, quelle importance qu'il y ait un nécromancien ou que ces morts-vivants sortent de terre tout seuls ? Bremig n'allait pas remettre en doute de le travail de pré-enquête de l'Inquisition. Ils avaient envoyé un de leur membre là-bas et l'avaient autorisé à recruter un aventurier. Ils n'avaient sans doute pas fait cela sur de vulgaires rumeurs de nécromancie comme il en existait régulièrement partout.
KURIN – On avisera ça en arrivant, mais une chose est sûre, on pourra pas forcément faire confiance à tout le monde une fois sur place.
Ils étaient bien d'accord. S'il existait vraiment un nécromancien dans ce village, il avait peut-être trouvé des complices pour le couvrir. Bremig n'était pas un spécialiste pour mener des enquêtes et des interrogatoires. Il jouait plus sur l'intimidation et obtenait ce qu'il voulait par la force. Cela fonctionne quand on est certain que notre interlocuteur possède des informations. Là, Kurin et Bremig allaient avoir face à eux un tas de villageois sans savoir s'il y avait un nécromancien et si quelqu'un était au courant ni qui. La méthode bourrine n'allait pas pouvoir être efficace.
BREMIG – Alors avant de chercher à qui s'adresser, il faudra vérifier cette rumeur par nous-mêmes. C'est plus facile quand on sait à qui on doit tirer les vers du nez. Là, nous ne savons pas. Il faut d'abord en savoir plus.
A force de marcher et de parler, le Nain et l'Orc se retrouvèrent hors de la ville de Ventraque. Bremig sentit la terre sous ses pieds nus et inspira longuement. Il était heureux d'avoir une nouvelle mission. Il marcha le long du chemin avec Kurin. Si, après leur passage, quelqu'un venait à repérer ses empreintes de pas, celles de gros pieds monstrueux à trois orteils, nul doute qu'il se poserait des questions sur la nature du monstre à l'origine de ces empreintes.
BREMIG – Alors l'Inquisition recrute des Nains ? Ce n'est pas un ordre d'Humains ? Où avez-vous votre base ?
Bremig- Elite
- Race : Demi-Orc
Re: Un Orc et un Nain contre les morts
Kurin marchait d’un pas résolu, ne voulant pas faire ralentir l’allure à l’orc imposant, pas question de s’avouer plus faible que lui, et la marche, il pouvait bien l’endurer. Qui plus est, il fallait bien avouer que l’orc semblait plus malin, pour ne pas dire intelligent, car il ne pouvait se résoudre à trouver quelque intelligence chez un orc, qu’il ne le laissait croire de prime abord.
"Alors avant de chercher à qui s'adresser, il faudra vérifier cette rumeur par nous-mêmes. C'est plus facile quand on sait à qui on doit tirer les vers du nez. Là, nous ne savons pas. Il faut d'abord en savoir plus."
"Ouais, t’as raison, mais ça sera surement dangereux de vérifier nous-même, même si j’crache pas sur une bonne baston. On va avoir du boulot, et des morts à plier, ça s’ra pas de tout repos pour sûr, mais on pourra p’tet remonter jusqu’à l’hérétique qui les relève."
Son armure cliquetait alors qu’il marchait, les diverses plaques s’entrechoquant bruyamment au rythme de ses pas. Mais il n’avait pas peur qu’on le repère, surtout hors de la ville. Pour rien au monde il n’aurait retiré son armure, même si elle le gênait pour marcher à une allure soutenue. Il Portait son marteau, Amène-l’aube, sur son épaule. L’orc était bien moins gêné par ses affaires puisqu’il ne portait que le strict minimum, et Kurin se demanda s’il ne risquait pas d’être grièvement blessé dans un combat.
"Alors l'Inquisition recrute des Nains ? Ce n'est pas un ordre d'Humains ? Où avez-vous votre base ?"
"L’inquisition recrute tous ceux prêts à consacrer leur vie à la lumière et à Kaluni. La déesse nous guide et nous protège, ma foi est mon bouclier, et ma main est guidée par la juste fureur qu’elle m’insuffle. Un de mes amis est un minotaure, notre chef est un humain. Notre base est dans un lieu secret, où seuls les purs peuvent pénétrer, je doute que tu puisses y aller un jour l’orc."
Ils continuèrent à marcher un moment, Ventarque était loin, ses remparts n’étaient que des murets à l’horizon, pourtant, il leur restait du chemin à parcourir. Au moins, ils progressaient vite, c’était une bonne chose.
"Et toi, tu as un foyer, un lieu où vivre ? où bien tu t'contentes d'vagabonder ?"
"Alors avant de chercher à qui s'adresser, il faudra vérifier cette rumeur par nous-mêmes. C'est plus facile quand on sait à qui on doit tirer les vers du nez. Là, nous ne savons pas. Il faut d'abord en savoir plus."
"Ouais, t’as raison, mais ça sera surement dangereux de vérifier nous-même, même si j’crache pas sur une bonne baston. On va avoir du boulot, et des morts à plier, ça s’ra pas de tout repos pour sûr, mais on pourra p’tet remonter jusqu’à l’hérétique qui les relève."
Son armure cliquetait alors qu’il marchait, les diverses plaques s’entrechoquant bruyamment au rythme de ses pas. Mais il n’avait pas peur qu’on le repère, surtout hors de la ville. Pour rien au monde il n’aurait retiré son armure, même si elle le gênait pour marcher à une allure soutenue. Il Portait son marteau, Amène-l’aube, sur son épaule. L’orc était bien moins gêné par ses affaires puisqu’il ne portait que le strict minimum, et Kurin se demanda s’il ne risquait pas d’être grièvement blessé dans un combat.
"Alors l'Inquisition recrute des Nains ? Ce n'est pas un ordre d'Humains ? Où avez-vous votre base ?"
"L’inquisition recrute tous ceux prêts à consacrer leur vie à la lumière et à Kaluni. La déesse nous guide et nous protège, ma foi est mon bouclier, et ma main est guidée par la juste fureur qu’elle m’insuffle. Un de mes amis est un minotaure, notre chef est un humain. Notre base est dans un lieu secret, où seuls les purs peuvent pénétrer, je doute que tu puisses y aller un jour l’orc."
Ils continuèrent à marcher un moment, Ventarque était loin, ses remparts n’étaient que des murets à l’horizon, pourtant, il leur restait du chemin à parcourir. Au moins, ils progressaient vite, c’était une bonne chose.
"Et toi, tu as un foyer, un lieu où vivre ? où bien tu t'contentes d'vagabonder ?"
Kurin- Expert
- Race : Nain
Re: Un Orc et un Nain contre les morts
Ventraque se faisait petite derrière leurs pas. Bremig jeta un regard en arrière, vers cette ville, en se rappelant qu'il était né à seulement une centaine de kilomètres d'ici, et que c'est là, à Ventraque, qu'il avait été éduqué par Gulain et avait découvert et développé ses pouvoirs de métamorphe de même que son affinité pour la terre. La terre, sa vraie mère. Tout Orc qui se respecte naissait de la terre. Pour Bremig, sa mère n'était pas cette chienne d'Humaine faible, mais bien la terre et la boue, à qui il devait maintenant certains sorts magiques.
KURIN – L'Inquisition recrute tous ceux prêts à consacrer leur vie à la Lumière et à Kaluni. La Déesse nous guide et nous protège, ma foi est mon bouclier, et ma main est guidée par la juste fureur qu'elle m'insuffle.
Blablabla... Ce discours, Bremig l'avait déjà entendu. Et pas seulement de la bouche de Gulain, bien que ce dernier eût été celui qui avait essayé en vain d'imprimer ces mots dans l'esprit de Bremig. Si l'Orc devait vénérer une entité, ce seraient les Esprits de la Terre. Kaluni, il s'en moquait comme de sa première chemise. Et ce genre de discours ampouléslimite fanatiques, avaient tendance à plutôt le faire rire.
KURIN – Un de mes amis est un Minotaure, notre chef est un Humain. Notre base est dans un lieu secret, où seuls les purs peuvent pénétrer, je doute que tu puisses y aller un jour, l'Orc.
Kurin déclencha un rire gras audit Orc. Deux raisons à ce rire : premièrement, Bremig n'avait aucune intention de rejoindre l'Inquisition et Kurin était marrant à anticiper ce vœu, et deuxièmement, Kurin était ami avec un Minotaure. Déjà, le simple fait de se considérer ami avec un animal avait de quoi faire rire Bremig, mais alors en plus imaginer ce nabot de Kurin faire copain avec un colosse à tête de taureau dont il dépassait à peine le genou...
KURIN – Et toi, tu as un foyer, un lieu où vivre ? Ou bien tu t'contentes d'vagabonder ?
Bremig avait beau être né à une centaine de kilomètres de Ventraque et avoir été éduqué dans la ville, il se considérait chez lui un peu partout. Il n'avait pas de foyer fixe. Tous les moyens étaient bon ou presque pour se faire de l'argent, et il vivait d'auberges en auberges et de voyages en voyages.
BREMIG – Je reste rarement dans une même région très longtemps. Je voyage et je gagne de l'argent où je peux, comme je peux. Je n'ai pas d'attache. C'est pour ça, ne t'en fais pas, je ne risque pas de rejoindre l'Inquisition ! Même la Guilde des Guerriers ne voudrait pas de moi. Oh, pourtant, tu sais, ça va te surprendre, mais on a voulu faire de moi un... « serviteur de la Lumière ». Brâa ! Très peu pour moi ! Et puis, je ne supporterais pas qu'on m'impose de me considérer d'égal à égal avec un animal. T'as une drôle de façon de choisir tes amis, Monsieur le Nain Inquisiteur !
KURIN – L'Inquisition recrute tous ceux prêts à consacrer leur vie à la Lumière et à Kaluni. La Déesse nous guide et nous protège, ma foi est mon bouclier, et ma main est guidée par la juste fureur qu'elle m'insuffle.
Blablabla... Ce discours, Bremig l'avait déjà entendu. Et pas seulement de la bouche de Gulain, bien que ce dernier eût été celui qui avait essayé en vain d'imprimer ces mots dans l'esprit de Bremig. Si l'Orc devait vénérer une entité, ce seraient les Esprits de la Terre. Kaluni, il s'en moquait comme de sa première chemise. Et ce genre de discours ampouléslimite fanatiques, avaient tendance à plutôt le faire rire.
KURIN – Un de mes amis est un Minotaure, notre chef est un Humain. Notre base est dans un lieu secret, où seuls les purs peuvent pénétrer, je doute que tu puisses y aller un jour, l'Orc.
Kurin déclencha un rire gras audit Orc. Deux raisons à ce rire : premièrement, Bremig n'avait aucune intention de rejoindre l'Inquisition et Kurin était marrant à anticiper ce vœu, et deuxièmement, Kurin était ami avec un Minotaure. Déjà, le simple fait de se considérer ami avec un animal avait de quoi faire rire Bremig, mais alors en plus imaginer ce nabot de Kurin faire copain avec un colosse à tête de taureau dont il dépassait à peine le genou...
KURIN – Et toi, tu as un foyer, un lieu où vivre ? Ou bien tu t'contentes d'vagabonder ?
Bremig avait beau être né à une centaine de kilomètres de Ventraque et avoir été éduqué dans la ville, il se considérait chez lui un peu partout. Il n'avait pas de foyer fixe. Tous les moyens étaient bon ou presque pour se faire de l'argent, et il vivait d'auberges en auberges et de voyages en voyages.
BREMIG – Je reste rarement dans une même région très longtemps. Je voyage et je gagne de l'argent où je peux, comme je peux. Je n'ai pas d'attache. C'est pour ça, ne t'en fais pas, je ne risque pas de rejoindre l'Inquisition ! Même la Guilde des Guerriers ne voudrait pas de moi. Oh, pourtant, tu sais, ça va te surprendre, mais on a voulu faire de moi un... « serviteur de la Lumière ». Brâa ! Très peu pour moi ! Et puis, je ne supporterais pas qu'on m'impose de me considérer d'égal à égal avec un animal. T'as une drôle de façon de choisir tes amis, Monsieur le Nain Inquisiteur !
Bremig- Elite
- Race : Demi-Orc
Re: Un Orc et un Nain contre les morts
Lorsque l’orc rit, Kurin sut qu’il se moquait de lui, et il essaya donc de conserver sa patience. Cependant, il n’appréciait guère que l’orc se permette de rire d’autres nobles paladins, et son attitude était bien à l’image de sa race, stupide et détestable. Il ne comprenait manifestement rien à l’honneur, à la valeur intérieure des personnes, à cette fraternité que l’on ressent quand on combat dos à dos avec quelqu’un, cette solidarité, ces liens que les combats, comme la croyance créent. Et ce serait sans doute une perte de temps de tenter de lui faire comprendre.
« Je reste rarement dans une même région très longtemps. Je voyage et je gagne de l'argent où je peux, comme je peux. Je n'ai pas d'attache. C'est pour ça, ne t'en fais pas, je ne risque pas de rejoindre l'Inquisition ! Même la Guilde des Guerriers ne voudrait pas de moi. Oh, pourtant, tu sais, ça va te surprendre, mais on a voulu faire de moi un... « serviteur de la Lumière ». Brâa ! Très peu pour moi ! Et puis, je ne supporterais pas qu'on m'impose de me considérer d'égal à égal avec un animal. T'as une drôle de façon de choisir tes amis, Monsieur le Nain Inquisiteur ! »
« C’est toujours mieux que de ne pas avoir d’amis du tout, monsieur l’orc puant et solitaire. Je ne suis pas imposé de me considérer comme son égal, il s’est imposé à cette position par les armes et par l’esprit. Ceux qui ont cherché à faire de toi un serviteur de la lumière sont sans doute fous, ils n’avaient aucune chance. La lumière accepte chacun d’entre nous, mais toi, tu l’as repoussée. Ne serait-ce que pour cela, je pourrais te faire exécuter, pour cela et pour avoir insulté un paladin inquisiteur. Les dieux sont nombreux et nous regardent tous, mais j’me doute que tu te fiches pas mal de ce qu’ils pensent de toi. »
Kurin devait vraiment faire de gros efforts pour se contenir, même s’il aurait bien voulu écraser sa masse sur l’orc, il savait bien qu’il n’en tirerait aucune fierté ni aucun réconfort. Lui avait toujours vécu dans la lumière des dieux, on lui avait appris à les honorer, et à les craindre. L’orc avait dit avoir reçu une éducation religieuse, mais que cela n’avait pas abouti, il avait sans aucun doute rejeté en bloc tout ce qu’on lui racontait.
« Et donc, tu as été élevé par un prêtre ou quelqu’un comme ça ? »
Ils continuaient de marcher en parlant, à une bonne allure, le jour avançait, même si la fraicheur des matins d’automne restait assez présente.
« Je reste rarement dans une même région très longtemps. Je voyage et je gagne de l'argent où je peux, comme je peux. Je n'ai pas d'attache. C'est pour ça, ne t'en fais pas, je ne risque pas de rejoindre l'Inquisition ! Même la Guilde des Guerriers ne voudrait pas de moi. Oh, pourtant, tu sais, ça va te surprendre, mais on a voulu faire de moi un... « serviteur de la Lumière ». Brâa ! Très peu pour moi ! Et puis, je ne supporterais pas qu'on m'impose de me considérer d'égal à égal avec un animal. T'as une drôle de façon de choisir tes amis, Monsieur le Nain Inquisiteur ! »
« C’est toujours mieux que de ne pas avoir d’amis du tout, monsieur l’orc puant et solitaire. Je ne suis pas imposé de me considérer comme son égal, il s’est imposé à cette position par les armes et par l’esprit. Ceux qui ont cherché à faire de toi un serviteur de la lumière sont sans doute fous, ils n’avaient aucune chance. La lumière accepte chacun d’entre nous, mais toi, tu l’as repoussée. Ne serait-ce que pour cela, je pourrais te faire exécuter, pour cela et pour avoir insulté un paladin inquisiteur. Les dieux sont nombreux et nous regardent tous, mais j’me doute que tu te fiches pas mal de ce qu’ils pensent de toi. »
Kurin devait vraiment faire de gros efforts pour se contenir, même s’il aurait bien voulu écraser sa masse sur l’orc, il savait bien qu’il n’en tirerait aucune fierté ni aucun réconfort. Lui avait toujours vécu dans la lumière des dieux, on lui avait appris à les honorer, et à les craindre. L’orc avait dit avoir reçu une éducation religieuse, mais que cela n’avait pas abouti, il avait sans aucun doute rejeté en bloc tout ce qu’on lui racontait.
« Et donc, tu as été élevé par un prêtre ou quelqu’un comme ça ? »
Ils continuaient de marcher en parlant, à une bonne allure, le jour avançait, même si la fraicheur des matins d’automne restait assez présente.
Kurin- Expert
- Race : Nain
Re: Un Orc et un Nain contre les morts
KURIN – C'est toujours mieux que de ne pas avoir d'amis du tout, Monsieur l'Orc puant et solitaire.
Ca avait beau être de bonne guerre, Bremig ne se laissait en général jamais insulter ; mais il n'allait tout de même pas fracasser la tête de son employeur au premier échange verbal, ce serait un peu idiot, il aurait plus à y perdre qu'à y gagner alors que cet employeur l'avait choisi pour une mission qui se promettait trépidante. Ce n'était pas tous les jours que Bremig avait l'occasion de se confronter à un nécromancien et à sa petite troupe de morts-vivants. Et puis, au final, si l'on reconsidère les choses, “puant” était la seule insulte dans cette phrase du Nain. Lui dire qu'il était solitaire et sans amis, c'était la vérité. Et l'appeler “Orc” était valorisant et approprié.
KURIN – Je ne suis pas imposé de me considérer comme son égal, il s'est imposé à cette position par les armes et par l'esprit.
Bremig n'irait pas se battre en duel contre un buffle ou contre un tigre, ils étaient trop dangereux, mais ils ne restaient pas moins des animaux. Quant à l'esprit, pour parler de ça, c'est que l'Inquisition lavait drôlement bien le cerveau de ses paladins. Une femme n'a déjà pas d'esprit, alors un Minotaure... Qu'un Minotaure sache parler ne faisait pas de lui l'égal d'un Humain ou d'un Orc. C'était une bête, et nier cette évidence était juste preuve de démence. Kurin était un dément ; normal, c'était un paladin de l'Inquisition.
KURIN – Ceux qui ont cherché à faire de toi un serviteur de la Lumière sont sans doute fous, ils n'avaient aucune chance. La Lumière accepte chacun d'entre nous, mais toi, tu l'as repoussée. Ne serait-ce que pour cela, je pourrais te faire exécuter, pour cela et pour avoir insulté un paladin Inquisiteur. Les dieux sont nombreux et nous regardent tous, mais j'me doute que tu te fiches pas mal de ce qu'ils pensent de toi.
Pour sûr, Kurin était vexé. Il parlait avec une colère contenue. C'était finalement amusant à entendre. Il ne faisait que brasser de l'air. Il n'avait pas l'attitude sereine de quelqu'un qui sait qu'il a raison. Bremig avait simplement mis le doigt sur sa démence à considérer un Minotaure comme un ami, et voilà dans quel état cela le mettait. Il en venait à dire n'importe quoi : il aurait dû faire exécuter Bremig sous prétexte que ce dernier avait repoussé l'idéologie de la Lumière ? Bremig était un Orc et Kurin avait choisi sa candidature en connaissance de cause. Soit il pensait qu'il pouvait exister un Orc dévoué à Kaluni et à la Lumière, soit il avait considéré que ce n'était pas si grave. Qu'il ne dise pas maintenant qu'il aurait dû faire exécuter Bremig maintenant, il était ridicule. Il n'avait eu qu'à ne pas l'employer pour cette mission, voilà tout.
Au moins, maintenant, Kurin avait passé ses nerfs dans ses paroles. Il reprit la conversation quelques instants plus tard en se montrant curieux :
KURIN – Et donc, tu as été élevé par un prêtre ou quelqu'un comme ça ?
BREMIG – Oui, par un prêtre. Il n'était pas seulement prêtre, il était aussi mage. Ca le rendait déjà plus intéressant que sa fonction de prêtre. En tout cas, c'est lui qui a fait mon éducation, au temple.
Pendant qu'il marchait toujours aux côtés du Nain, le regard de Bremig se posa par hasard sur une tache au sol. Juste à côté du chemin sur lequel ils marchaient, il y avait une tache rouge foncé couvrant un peu d'herbe. Bremig s'arrêta et s'approcha, intrigué. A n'en pas douter, c'était du sang. La tache de sang s'étalait un peu dans une certaine direction, s'éloignant du chemin, sur lequel Bremig manqua de remarquer les sillons laissés dans la terre par un corps que l'on aurait traîné. Quelqu'un avait été tué ici, et son corps avait été déplacé.
BREMIG – Hey, le Nain, tu vois c'que j'vois ?
Ca avait beau être de bonne guerre, Bremig ne se laissait en général jamais insulter ; mais il n'allait tout de même pas fracasser la tête de son employeur au premier échange verbal, ce serait un peu idiot, il aurait plus à y perdre qu'à y gagner alors que cet employeur l'avait choisi pour une mission qui se promettait trépidante. Ce n'était pas tous les jours que Bremig avait l'occasion de se confronter à un nécromancien et à sa petite troupe de morts-vivants. Et puis, au final, si l'on reconsidère les choses, “puant” était la seule insulte dans cette phrase du Nain. Lui dire qu'il était solitaire et sans amis, c'était la vérité. Et l'appeler “Orc” était valorisant et approprié.
KURIN – Je ne suis pas imposé de me considérer comme son égal, il s'est imposé à cette position par les armes et par l'esprit.
Bremig n'irait pas se battre en duel contre un buffle ou contre un tigre, ils étaient trop dangereux, mais ils ne restaient pas moins des animaux. Quant à l'esprit, pour parler de ça, c'est que l'Inquisition lavait drôlement bien le cerveau de ses paladins. Une femme n'a déjà pas d'esprit, alors un Minotaure... Qu'un Minotaure sache parler ne faisait pas de lui l'égal d'un Humain ou d'un Orc. C'était une bête, et nier cette évidence était juste preuve de démence. Kurin était un dément ; normal, c'était un paladin de l'Inquisition.
KURIN – Ceux qui ont cherché à faire de toi un serviteur de la Lumière sont sans doute fous, ils n'avaient aucune chance. La Lumière accepte chacun d'entre nous, mais toi, tu l'as repoussée. Ne serait-ce que pour cela, je pourrais te faire exécuter, pour cela et pour avoir insulté un paladin Inquisiteur. Les dieux sont nombreux et nous regardent tous, mais j'me doute que tu te fiches pas mal de ce qu'ils pensent de toi.
Pour sûr, Kurin était vexé. Il parlait avec une colère contenue. C'était finalement amusant à entendre. Il ne faisait que brasser de l'air. Il n'avait pas l'attitude sereine de quelqu'un qui sait qu'il a raison. Bremig avait simplement mis le doigt sur sa démence à considérer un Minotaure comme un ami, et voilà dans quel état cela le mettait. Il en venait à dire n'importe quoi : il aurait dû faire exécuter Bremig sous prétexte que ce dernier avait repoussé l'idéologie de la Lumière ? Bremig était un Orc et Kurin avait choisi sa candidature en connaissance de cause. Soit il pensait qu'il pouvait exister un Orc dévoué à Kaluni et à la Lumière, soit il avait considéré que ce n'était pas si grave. Qu'il ne dise pas maintenant qu'il aurait dû faire exécuter Bremig maintenant, il était ridicule. Il n'avait eu qu'à ne pas l'employer pour cette mission, voilà tout.
Au moins, maintenant, Kurin avait passé ses nerfs dans ses paroles. Il reprit la conversation quelques instants plus tard en se montrant curieux :
KURIN – Et donc, tu as été élevé par un prêtre ou quelqu'un comme ça ?
BREMIG – Oui, par un prêtre. Il n'était pas seulement prêtre, il était aussi mage. Ca le rendait déjà plus intéressant que sa fonction de prêtre. En tout cas, c'est lui qui a fait mon éducation, au temple.
Pendant qu'il marchait toujours aux côtés du Nain, le regard de Bremig se posa par hasard sur une tache au sol. Juste à côté du chemin sur lequel ils marchaient, il y avait une tache rouge foncé couvrant un peu d'herbe. Bremig s'arrêta et s'approcha, intrigué. A n'en pas douter, c'était du sang. La tache de sang s'étalait un peu dans une certaine direction, s'éloignant du chemin, sur lequel Bremig manqua de remarquer les sillons laissés dans la terre par un corps que l'on aurait traîné. Quelqu'un avait été tué ici, et son corps avait été déplacé.
BREMIG – Hey, le Nain, tu vois c'que j'vois ?
Bremig- Elite
- Race : Demi-Orc
Re: Un Orc et un Nain contre les morts
« Oui, par un prêtre. Il n'était pas seulement prêtre, il était aussi mage. Ca le rendait déjà plus intéressant que sa fonction de prêtre. En tout cas, c'est lui qui a fait mon éducation, au temple. »
Kurin écoutait attentivement l’histoire de son compagnon, même si il se doutait bien que l’orc n’avait pas été réceptif à l’éducation religieuse qu’il avait dû recevoir. Ils continuaient de marcher sur le sentier quand l’orc, visiblement attiré par quelque chose, détourna le regard. Curieux, Kurin l’imita et trouva vite ce qui captait l’attention de son allié, une tâche sombre sur l’herbe, qui était à n’en pas douter du sang. Le nain renifla fortement, ce qui arrivait souvent quand il était contrarié ou intrigué, et frotta sa barbe.
« Hey, le Nain, tu vois c'que j'vois ? »
« J’suis plus bas qu’toi l’orc, alors oui j’vois ça. Par contre ça m’a l’air assez récent, c’est à peine sec. »
Il tendit l’oreille, à l’affut d’éventuels cris, mais bien sur la tâche n’était pas si récente. Les herbes étaient piétinées, signe que quelqu’un avait marché, ou même rampé, dans une direction s’éloignant du chemin. En tant que paladin, Kurin ne pouvait ignorer un signe pareil, quelqu’un était peut-être en danger, ou pire… Il devait en avoir le cœur net. Et en tant que personne, il voulait découvrir ce qu’il s’était passé pour avoir la conscience tranquille.
« on devrait suivre ces traces. »
Kurin empoigna son marteau de guerre et se mit à marcher, suivant les herbes couchées. Il n’était malheureusement pas discret, son armure claquant au rythme de ses pas, mais il s’en fichait bien. Si un ennemi se terrait non loin, il voulait l’affronter et le soumettre à la justice de la lumière.
Kurin écoutait attentivement l’histoire de son compagnon, même si il se doutait bien que l’orc n’avait pas été réceptif à l’éducation religieuse qu’il avait dû recevoir. Ils continuaient de marcher sur le sentier quand l’orc, visiblement attiré par quelque chose, détourna le regard. Curieux, Kurin l’imita et trouva vite ce qui captait l’attention de son allié, une tâche sombre sur l’herbe, qui était à n’en pas douter du sang. Le nain renifla fortement, ce qui arrivait souvent quand il était contrarié ou intrigué, et frotta sa barbe.
« Hey, le Nain, tu vois c'que j'vois ? »
« J’suis plus bas qu’toi l’orc, alors oui j’vois ça. Par contre ça m’a l’air assez récent, c’est à peine sec. »
Il tendit l’oreille, à l’affut d’éventuels cris, mais bien sur la tâche n’était pas si récente. Les herbes étaient piétinées, signe que quelqu’un avait marché, ou même rampé, dans une direction s’éloignant du chemin. En tant que paladin, Kurin ne pouvait ignorer un signe pareil, quelqu’un était peut-être en danger, ou pire… Il devait en avoir le cœur net. Et en tant que personne, il voulait découvrir ce qu’il s’était passé pour avoir la conscience tranquille.
« on devrait suivre ces traces. »
Kurin empoigna son marteau de guerre et se mit à marcher, suivant les herbes couchées. Il n’était malheureusement pas discret, son armure claquant au rythme de ses pas, mais il s’en fichait bien. Si un ennemi se terrait non loin, il voulait l’affronter et le soumettre à la justice de la lumière.
Kurin- Expert
- Race : Nain
Re: Un Orc et un Nain contre les morts
KURIN – J'suis plus bas qu'toi, l'Orc, alors oui j'vois ça.
Bremig ne put s'empêcher de sourire. Comme presque tout le monde, Bremig pensait bêtement qu'être petit était un désavantage voire un défaut. Il est vrai que quelqu'un se sentira flatté si vous lui dites qu'il est grand, et se sentira insulté si vous lui dites qu'il est petit. C'est un shéma populaire, une idée commune, qui, objectivement, n'est pas vraiment rationnel. Bremig fut amusé d'entendre Kurin parler de cette façon : il n'y avait qu'un Nain pour être fier d'être petit !
KURIN – Par contre ça m'a l'air assez récent, c'est à peine sec.
Bremig gronda pour approuver cette observation. L'Orc baveux – en discutant avec Kurin, la bave lui était coulée jusqu'au menton d'où elle pendait en un mince filet visqueux – se releva. Ce n'était pas un très bon pisteur, il n'avait même pas remarqué le sillon laissé par un corps que l'on aurait traîné au sol.
KURIN – On devrait suivre ces traces.
C'était justement là le problème : Bremig avait bien envie, comme Kurin, de savoir ce qui s'était passé, surtout si c'était récent, mais il ne se pensait pas du tout capable de suivre ces traces. Il allait pour cela devoir compter sur les compétences de Kurin.
BREMIG – Je te suis.
Le paladin s'éloina du chemin, il avait l'air de suivre une piste. Bremig lui emboîta le pas, et observa les alentours. Il pensa à un groupe de bandits de grands chemins dans les parages, qui auraient fait une victime sur le chemin mais auraient pris la précaution de ne pas laisser le cadavre visible de tous.
Kurin, en tête, ne tarderait pas à apercevoir, à une certaine distance devant eux, la silhouette d'un homme en train de creuser le sol.
En train de creuser une tombe...
Attachés à proximité se trouvaient deux chevaux. Ainsi qu'un prisonnier : il faudrait que Kurin et Bremig s'approchent pour voir qu'il s'agissait d'une Harpie blessée.
Bremig ne put s'empêcher de sourire. Comme presque tout le monde, Bremig pensait bêtement qu'être petit était un désavantage voire un défaut. Il est vrai que quelqu'un se sentira flatté si vous lui dites qu'il est grand, et se sentira insulté si vous lui dites qu'il est petit. C'est un shéma populaire, une idée commune, qui, objectivement, n'est pas vraiment rationnel. Bremig fut amusé d'entendre Kurin parler de cette façon : il n'y avait qu'un Nain pour être fier d'être petit !
KURIN – Par contre ça m'a l'air assez récent, c'est à peine sec.
Bremig gronda pour approuver cette observation. L'Orc baveux – en discutant avec Kurin, la bave lui était coulée jusqu'au menton d'où elle pendait en un mince filet visqueux – se releva. Ce n'était pas un très bon pisteur, il n'avait même pas remarqué le sillon laissé par un corps que l'on aurait traîné au sol.
KURIN – On devrait suivre ces traces.
C'était justement là le problème : Bremig avait bien envie, comme Kurin, de savoir ce qui s'était passé, surtout si c'était récent, mais il ne se pensait pas du tout capable de suivre ces traces. Il allait pour cela devoir compter sur les compétences de Kurin.
BREMIG – Je te suis.
Le paladin s'éloina du chemin, il avait l'air de suivre une piste. Bremig lui emboîta le pas, et observa les alentours. Il pensa à un groupe de bandits de grands chemins dans les parages, qui auraient fait une victime sur le chemin mais auraient pris la précaution de ne pas laisser le cadavre visible de tous.
Kurin, en tête, ne tarderait pas à apercevoir, à une certaine distance devant eux, la silhouette d'un homme en train de creuser le sol.
En train de creuser une tombe...
Attachés à proximité se trouvaient deux chevaux. Ainsi qu'un prisonnier : il faudrait que Kurin et Bremig s'approchent pour voir qu'il s'agissait d'une Harpie blessée.
Bremig- Elite
- Race : Demi-Orc
Re: Un Orc et un Nain contre les morts
L’orc emboita le pas de Kurin, qui marcha un moment, faisant de nombreuses pauses pour s’assurer de ne pas avoir perdu la piste. Il n’était pas un grand pisteur, mais savait repérer les herbes couchées, cette route étant peu entretenue, les herbes y étaient assez hautes sur les bas-côtés. Ils marchèrent jusqu’à ce que le nain entende un bruit, semblable à celui de la terre qu’on retourne. En s’approchant, il vit deux chevaux, et un homme qui creusait la terre. A ses pieds se trouvait un corps, visiblement celui qu’on avait trainé jusque-là. Il y avait également une personne qui se tenait droite, une silhouette qui tentait de rester le plus à l’écart possible.
La première chose qui frappa Kurin était le désir de la personne qui creusait de donner une sépulture au corps inerte au sol. Il s’attendait à des bandits, ou des voleurs, ou encore à une attaque de bête sauvage. Le fait que cet homme creuse une tombe semblait indiquer qu’il tenait à la personne morte, et les deux chevaux voulaient nécessairement dire qu’ils voyageaient à deux. Ou bien voyageait-il avec la personne en retrait ? Quoi qu’il en fût, le simple fait que cette personne n’ait pas abandonné le corps signifiait qu’elle n’était certainement pas un tueur de sang-froid. Il aurait pu laisser le corps n’importe où sans être découvert.
Le nain saisit son marteau, mais sans le tenir de manière agressive, puis sortit de sa cache pour s’approcher de l’homme qui le regarda en entendant son armure cliqueter. Kurin vit alors mieux la personne en retrait, une jeune harpie, enchainée par les bras et les jambes. Cette dernière était sans doute prisonnière, mais Kurin en ignorait la raison. Il n’aimait pas l’esclavage, mais puisque c’était une pratique légale ici, il ne pouvait pas juger l’homme pour cela, et de plus il ne connaissait pas assez le peuple des harpies pour connaitre les intentions de la femme-oiseau.
« Bonjour à vous mon brave ! Je suis Kurin, inquisiteur ! Qu’êtes-vous en train de faire je vous prie ? »
La première chose qui frappa Kurin était le désir de la personne qui creusait de donner une sépulture au corps inerte au sol. Il s’attendait à des bandits, ou des voleurs, ou encore à une attaque de bête sauvage. Le fait que cet homme creuse une tombe semblait indiquer qu’il tenait à la personne morte, et les deux chevaux voulaient nécessairement dire qu’ils voyageaient à deux. Ou bien voyageait-il avec la personne en retrait ? Quoi qu’il en fût, le simple fait que cette personne n’ait pas abandonné le corps signifiait qu’elle n’était certainement pas un tueur de sang-froid. Il aurait pu laisser le corps n’importe où sans être découvert.
Le nain saisit son marteau, mais sans le tenir de manière agressive, puis sortit de sa cache pour s’approcher de l’homme qui le regarda en entendant son armure cliqueter. Kurin vit alors mieux la personne en retrait, une jeune harpie, enchainée par les bras et les jambes. Cette dernière était sans doute prisonnière, mais Kurin en ignorait la raison. Il n’aimait pas l’esclavage, mais puisque c’était une pratique légale ici, il ne pouvait pas juger l’homme pour cela, et de plus il ne connaissait pas assez le peuple des harpies pour connaitre les intentions de la femme-oiseau.
« Bonjour à vous mon brave ! Je suis Kurin, inquisiteur ! Qu’êtes-vous en train de faire je vous prie ? »
Kurin- Expert
- Race : Nain
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