Des tueurs dans la ville
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Re: Des tueurs dans la ville
Sitôt que Harzhan fut entré, il prit la direction des opérations, la guidant à travers les couloirs. Cela ne la dérangeait pas qu'il s'improvisât loup alpha de leur petite meute. Il était le plus expérimenté, et c'était sa mission, la direction lui revenait donc. Elle lui emboîta donc le pas, son attention à la fois fixée sur les éventuels bruits et sur l'attitude du tueur, au cas où il aurait eu une soudaine directive. Elle songea que "je" aurait sans doute été surprise de la discipline qu'elle était capable d'avoir, quand il le fallait.
Alors qu'ils déambulaient, des bruits leur parvinrent. Une voix, et un frottement, qu'elle identifia comme étant celui qu'une plume qui frotte sur du papier. La cible était là, non loin... Mais un homme montait la garde devant l'entrée de la pièce dans laquelle il se trouvait. Plutôt gênant. Elle se tourna vers Harzhan, curieuse de voir la solution qu'il lui proposerait. Devaient-ils attendre, ou tuer les deux hommes, la cible et le garde?
« Tu veux affronter le garde où aller tuer la cible derrière ? »
Ils passaient donc à l'action. Tant mieux. La traque lui avait fait monter l'eau à la bouche, et elle était de plus en plus impatiente de faire ce pourquoi ils étaient venus. Surtout que devoir épargner l'homme qui faisait sa ronde l'avait frustrée. Harzhan lui donnait le choix entre s'occuper du mercenaire ou se charger de la cible. Le premier aurait sans doute été plus intéressant... Mais le tueur se battait mieux qu'elle, c'était indéniable. Il maîtrisait parfaitement ses lames, et avait une terrible rigueur au combat. Elle ne savait se battre qu'à mains nues, et à l'aide de ses crocs. Le mercenaire revenait donc assez logiquement à Harzhan. Cela la contrariait, et elle faillit lui demander tout de même de le lui laisser... se reprit. Bien que la peur fût totalement absente de son esprit, elle parvenait à reconnaître qu'elle ne serait pas forcément à la hauteur, et que, dans ce cas là, ils seraient tous deux moins efficaces.
L'autre : Prends le garde, je prends la cible.
Elle se plaça derrière Harzhan, attendant qu'il engage le combat avec le mercenaire pour s'occuper de l'homme en train d'écrire. Afin de soigner son entrée, elle prit sa forme de louve. Elle avait hâte de voir l'expression que ferait la cible, en voyant, dans un premier temps, son garde se faire attaquer puis, en découvrant le loup à la fourrure de jais qui entrerait dans la pièce.
Alors qu'ils déambulaient, des bruits leur parvinrent. Une voix, et un frottement, qu'elle identifia comme étant celui qu'une plume qui frotte sur du papier. La cible était là, non loin... Mais un homme montait la garde devant l'entrée de la pièce dans laquelle il se trouvait. Plutôt gênant. Elle se tourna vers Harzhan, curieuse de voir la solution qu'il lui proposerait. Devaient-ils attendre, ou tuer les deux hommes, la cible et le garde?
« Tu veux affronter le garde où aller tuer la cible derrière ? »
Ils passaient donc à l'action. Tant mieux. La traque lui avait fait monter l'eau à la bouche, et elle était de plus en plus impatiente de faire ce pourquoi ils étaient venus. Surtout que devoir épargner l'homme qui faisait sa ronde l'avait frustrée. Harzhan lui donnait le choix entre s'occuper du mercenaire ou se charger de la cible. Le premier aurait sans doute été plus intéressant... Mais le tueur se battait mieux qu'elle, c'était indéniable. Il maîtrisait parfaitement ses lames, et avait une terrible rigueur au combat. Elle ne savait se battre qu'à mains nues, et à l'aide de ses crocs. Le mercenaire revenait donc assez logiquement à Harzhan. Cela la contrariait, et elle faillit lui demander tout de même de le lui laisser... se reprit. Bien que la peur fût totalement absente de son esprit, elle parvenait à reconnaître qu'elle ne serait pas forcément à la hauteur, et que, dans ce cas là, ils seraient tous deux moins efficaces.
L'autre : Prends le garde, je prends la cible.
Elle se plaça derrière Harzhan, attendant qu'il engage le combat avec le mercenaire pour s'occuper de l'homme en train d'écrire. Afin de soigner son entrée, elle prit sa forme de louve. Elle avait hâte de voir l'expression que ferait la cible, en voyant, dans un premier temps, son garde se faire attaquer puis, en découvrant le loup à la fourrure de jais qui entrerait dans la pièce.
Maïlinya- Elite
Re: Des tueurs dans la ville
« Prends le garde, je prends la cible. »
Harzhan la regarda un moment, puis un sourire cruel naquit au coin de ses lèvres. Mieux valait qu’il se batte contre l’homme armé lui, et la laisse affronter l’homme sans défenses. Il allait devoir tenir, mais ce ne serait pas si difficile. Il finit par sortir à découvert, et l’homme l’interpella, brandissant son arme, une masse en fer. Comme Harzhan tira ses lames, il chargea vers lui. Harzhan s’était attendu à une telle réaction, et recula, pour l’amener plus loin, et que l’autre puisse passer. Il espérait qu’elle serait rapide à faire le travail.
L’homme était rapide, et avait de bons réflexes, sans aucun doute un combattant aguerri. L’assassin se sentait néanmoins meilleur, en position de force, surtout qu’il était plus agile. Mais l’homme le dominait par la taille et donc par l’allonge, ce qui faisait peser une menace permanente sur Harzhan, qui devait prendre garde à ce détail qui ne manquait pas d’importance. Mais un autre détail risquait d’être plus gênant, le fait que l’autre mercenaire allait certainement arriver sous peu. Mais il devait se concentrer sur chaque coup, chaque parade, chaque flexion de ses jambes, pour ne pas être déséquilibré.
Le fait que son ennemi se serve de son allonge gênait l’assassin qui n’arrivait pas à porter de coups et devait se cantonner à la parade. Il attendait une ouverture, mais elle risquait de ne pas venir avant qu’il ne se retrouve dos au mur, et alors il serait véritablement en danger. Il ne perdait pas son sang-froid pour autant, et tentait d’inverser sa situation contre ce redoutable adversaire. Il lui infligea une légère coupure superficielle, mais il reçut aussi un coup contondant aussi. Il se retrouva dos au mur pour esquiver un revers, et para un troisième coup. Dans les escaliers, il entendit le bruit de l’autre qui montait. Il serait bientôt là, et Harzhan espérait que l’autre aurait bientôt fini.
Harzhan la regarda un moment, puis un sourire cruel naquit au coin de ses lèvres. Mieux valait qu’il se batte contre l’homme armé lui, et la laisse affronter l’homme sans défenses. Il allait devoir tenir, mais ce ne serait pas si difficile. Il finit par sortir à découvert, et l’homme l’interpella, brandissant son arme, une masse en fer. Comme Harzhan tira ses lames, il chargea vers lui. Harzhan s’était attendu à une telle réaction, et recula, pour l’amener plus loin, et que l’autre puisse passer. Il espérait qu’elle serait rapide à faire le travail.
L’homme était rapide, et avait de bons réflexes, sans aucun doute un combattant aguerri. L’assassin se sentait néanmoins meilleur, en position de force, surtout qu’il était plus agile. Mais l’homme le dominait par la taille et donc par l’allonge, ce qui faisait peser une menace permanente sur Harzhan, qui devait prendre garde à ce détail qui ne manquait pas d’importance. Mais un autre détail risquait d’être plus gênant, le fait que l’autre mercenaire allait certainement arriver sous peu. Mais il devait se concentrer sur chaque coup, chaque parade, chaque flexion de ses jambes, pour ne pas être déséquilibré.
Le fait que son ennemi se serve de son allonge gênait l’assassin qui n’arrivait pas à porter de coups et devait se cantonner à la parade. Il attendait une ouverture, mais elle risquait de ne pas venir avant qu’il ne se retrouve dos au mur, et alors il serait véritablement en danger. Il ne perdait pas son sang-froid pour autant, et tentait d’inverser sa situation contre ce redoutable adversaire. Il lui infligea une légère coupure superficielle, mais il reçut aussi un coup contondant aussi. Il se retrouva dos au mur pour esquiver un revers, et para un troisième coup. Dans les escaliers, il entendit le bruit de l’autre qui montait. Il serait bientôt là, et Harzhan espérait que l’autre aurait bientôt fini.
Harzhan- Champion
Re: Des tueurs dans la ville
Harzhan se montra au garde, qui le chargea. Elle attendit que le passage soit libre... Et se glissa dans la pièce, discrète ombre au sombre pelage. Là, ses yeux d'ambre rencontrèrent un regard apeuré, dans un visage que l'inquiétude avait tiré. L'homme se redressa, laissant tomber sur son bureau la plume qu'il tenait en main, en voyant entrer la louve. Elle sourit de toutes ses dents. Puis, d'un bond, elle sauta sur le bureau, se retrouvant plus haute que l'homme, et retroussa ses babines, laissant échapper un grondement menaçant. Le visage de sa proie pâlit.
Toutefois, un élan de bravoure sembla s'emparer d'elle, puisqu'elle saisit sur le bureau un instrument tranchant, et tenta d'en frapper la louve. Celle-ci esquiva d'un petit bond, déchira au passage la main de ses crocs. La cible cria, lâcha son arme improvisée, recula contre le mur. Envolé, le courage. La louve eut un petit jappement, semblable à un rire. Puis elle bondit au sol, menaçante, la fourrure gonflée, les oreilles aplaties en arrière, et s'approcha de sa cible, lentement, du pas assuré du prédateur qui sait que sa proie ne peut lui échapper.
Un bond, morsure au bras. L'homme voulut courir, tomba, la louve lui bondit dessus. Il tenta tant bien que mal de se retourner, voulu la chasser, n'y parvint pas... Les crocs l'attendait, à chacun de ses gestes défensifs. Il finit par s'immobilier, les mains devant le visage, la visage détournée, comme pour fuir sa mort du regard, et par là lui échapper. La silhouette de l'animal se troubla, pour révéler une forme humaine. Elle chassa ses cheveux mêlés de branches, qui lui tombaient devant le visage, se saisit délicatement du menton de l'homme, afin de fixer son regard dans le sien. La surprise écarquilla les yeux de la cible, qui demeura tout de même immobile. Sous elle, elle sentait son coeur, que la terreur avait engagé dans une course folle, toujours plus précipitée. Elle lui susurra à l'oreille:
L'autre : Tu as peur d'elle ?
L'homme ne parvint pas même à acquiescer, et pas un son ne sortit de ses lèvres. Elle émit un rire, semblable à une trille d'oiseau, puis fixa sur lui son regard joyeux:
L'autre : Tu as raison.
Délicatement, elle se saisit de sa tête, et lui rompit le cou. Elle contempla un instant sa victime. Elle ne saignait pas beaucoup. Juste la main, et le bras. Mais l'angle de sa nuque était plutôt agréable à regarder, ainsi que sa grimace, peur et douleur. Elle se redressa, et alla voir dans le couloir comment s'en sortait Harzhan.
Toutefois, un élan de bravoure sembla s'emparer d'elle, puisqu'elle saisit sur le bureau un instrument tranchant, et tenta d'en frapper la louve. Celle-ci esquiva d'un petit bond, déchira au passage la main de ses crocs. La cible cria, lâcha son arme improvisée, recula contre le mur. Envolé, le courage. La louve eut un petit jappement, semblable à un rire. Puis elle bondit au sol, menaçante, la fourrure gonflée, les oreilles aplaties en arrière, et s'approcha de sa cible, lentement, du pas assuré du prédateur qui sait que sa proie ne peut lui échapper.
Un bond, morsure au bras. L'homme voulut courir, tomba, la louve lui bondit dessus. Il tenta tant bien que mal de se retourner, voulu la chasser, n'y parvint pas... Les crocs l'attendait, à chacun de ses gestes défensifs. Il finit par s'immobilier, les mains devant le visage, la visage détournée, comme pour fuir sa mort du regard, et par là lui échapper. La silhouette de l'animal se troubla, pour révéler une forme humaine. Elle chassa ses cheveux mêlés de branches, qui lui tombaient devant le visage, se saisit délicatement du menton de l'homme, afin de fixer son regard dans le sien. La surprise écarquilla les yeux de la cible, qui demeura tout de même immobile. Sous elle, elle sentait son coeur, que la terreur avait engagé dans une course folle, toujours plus précipitée. Elle lui susurra à l'oreille:
L'autre : Tu as peur d'elle ?
L'homme ne parvint pas même à acquiescer, et pas un son ne sortit de ses lèvres. Elle émit un rire, semblable à une trille d'oiseau, puis fixa sur lui son regard joyeux:
L'autre : Tu as raison.
Délicatement, elle se saisit de sa tête, et lui rompit le cou. Elle contempla un instant sa victime. Elle ne saignait pas beaucoup. Juste la main, et le bras. Mais l'angle de sa nuque était plutôt agréable à regarder, ainsi que sa grimace, peur et douleur. Elle se redressa, et alla voir dans le couloir comment s'en sortait Harzhan.
Maïlinya- Elite
- Race : Dryade des bois
Re: Des tueurs dans la ville
Harzhan jouait de se lames avec une agilité et une déxtérité surprenantes pour un humain, mais cela ne suffisait pas à lui donner l’avantage net qu’il attendait. Qui plus est, il fallut peu de temps à l’autre mercenaire pour arriver, et constater la situation. Il se jeta sur Harzhan à son tour. Harzhan profitait de l’étroitesse du couloir pour ne pas subir un deux contre un total, mais il n’empêchait qu’il se trouvait constamment sous pression. Ses lames vrombissaient autour de lui pour parer chaque assaut, mais il ne pouvait pas riposter car chaque adversaire frappait à son tour, le submergeant sous une avalanche de coups.
L’autre ne revenait pas, et l’assassin espérait qu’elle ne s’était pas fait tuer, car rien ne lui permettait de savoir si leur cible était armée ou non. Il la vit finalement apparaître dans l’encadrement de la porte, mais sa position n’était en rien avantageuse et il devait s’en sortir au plus vite. Il réussit à blesser, seulement superficiellement, l’un de ses adversaires. Il brisa la fenêtre derrière lui en profitant de cette ouverture et se jeta dehors, tombant de plusieurs mètres. Il se réceptionna habilement néanmoins, même s’il s’était coupé sur les éclats de verre. Il espérait que l’autre avait compris qu’ils devaient fuir au plus vite. Il courut, suivi par les deux hommes.
Arrivé à un angle d’habitation, il arriva dans une rue assez fréquentée, rabattit son capuchon sur son visage, et se mêla à la foule. Il lui fallut un moment avant de réussir à semer ses poursuivants, mais une fois que ce fut fait, il se mit en quête de Maïlinya. Il lui fallait retrouver la dryade au plus vite pour qu’ils rentrent.
L’autre ne revenait pas, et l’assassin espérait qu’elle ne s’était pas fait tuer, car rien ne lui permettait de savoir si leur cible était armée ou non. Il la vit finalement apparaître dans l’encadrement de la porte, mais sa position n’était en rien avantageuse et il devait s’en sortir au plus vite. Il réussit à blesser, seulement superficiellement, l’un de ses adversaires. Il brisa la fenêtre derrière lui en profitant de cette ouverture et se jeta dehors, tombant de plusieurs mètres. Il se réceptionna habilement néanmoins, même s’il s’était coupé sur les éclats de verre. Il espérait que l’autre avait compris qu’ils devaient fuir au plus vite. Il courut, suivi par les deux hommes.
Arrivé à un angle d’habitation, il arriva dans une rue assez fréquentée, rabattit son capuchon sur son visage, et se mêla à la foule. Il lui fallut un moment avant de réussir à semer ses poursuivants, mais une fois que ce fut fait, il se mit en quête de Maïlinya. Il lui fallait retrouver la dryade au plus vite pour qu’ils rentrent.
Harzhan- Champion
- Race : Humain
Re: Des tueurs dans la ville
Le couloir était désert, le tueur ne s'y trouvait plus... ni le garde qu'il combattait, d'ailleurs. Elle s'approcha d'une fenêtre, qu'elle trouva brisée. Bon. Il devait être sorti par là. Et le garde l'avait sans doute suivi, puisqu'elle ne voyait aucune trace de lui, ni de son corps. Ne sachant pas si d'autres gardes étaient encore présents dans la demeure, elle choisit de sortir elle aussi par la fenêtre. Elle enjamba le rebord, puis se laissa chuter, parvenant à se réceptionner avec souplesse. Vivre dans les arbres, ça aidait quand même pas mal. Elle s'éloigna un peu de la maison, afin de pouvoir réfléchir calmement à ce qu'elle allait faire.
Elle avait tué la cible. Donc, de ce qu'elle en savait, la mission de Harzhan était un succès. En revanche, elle ignorait totalement où pouvait être passé ce dernier... Et il n'y avait dans le coin aucun arbre à même de la renseigner. De plus, si elle était capable de pister une proie dans la forêt ou les plaines, la ville n'était pas vraiment un lieu qui se prêtait à l'exercice, étant donné le nombre de personnes qui parcouraient les rues. Elle se résolut tout de même à essayer. Elle parvint, depuis le sol sous la fenêtre, à trouver une triple pistes : celle d'Harzhan, sans doute suivi de deux gardes. Mais cette piste menait rapidement à une rue bondée, où elle se perdait totalement au milieu de la cohue. Dès lors, elle ignorait comment retrouver le tueur. Et plus elle réfléchissait, plus cela l'agaçait. Ce n'était pas le genre d'exercice qui lui seyait. Son impatience croissant, elle décida d'aller se reposer un peu, le temps que la situation devienne moins agaçante, et fit appel à "je", avant de se laisser glisser vers son rôle de spectatrice.
J'ouvris les yeux en pleine rue, et mon regard se mit à décrire de rapides allers retours, tandis que j'essayais de comprendre où j'étais. Ces reprises de contrôle impromptues, qui me trouvaient au milieu de lieux que je ne me souvenais pas d'avoir atteint, étaient vraiment déstabilisantes. En plus, cette fois, Harzhan n'était même pas à mes côtés. J'étais seule, dans une rue bondée de Telbara, ignorant totalement ce que j'y faisais, n'ayant aucune idée de la suite du programme.
Maïlinya: Tu pourrais au moins me faire un résumé de la situation...
L'autre ne prit même pas la peine de me répondre et je ressentis une pointe de découragement m'envahir. Qu'étais-je censée faire? Où était passé Harzhan? L'autre et lui s'étaient-ils disputés? Avaient-ils décidé de se séparer alors même que j'étais inconsciente? Une pointe de peur m'enserra la gorge. Je n'avais pas envie de me retrouver livrée à moi-même d'un seul coup. Et puis, je n'avais toujours pas obtenu le fin mot de l'histoire et n'avais pas même eu le temps de poser mes questions à Harzhan!
Ne sachant que faire, je décidai que la solution la meilleure était de retourner là où nous logions. Ainsi, si l'autre et Harzhan s'étaient séparés, le personnel serait sans doute capable de m'en informer. Et sinon, si mon compagnon nous cherchait et ne nous trouvait pas, il finirait sans doute par retourner là-bas. Ne sachant absolument pas où je me trouvais dans Telbara, j'interrogeai quelques passants, afin qu'ils me remettent dans la bonne direction. Après quelques errances, je parvins finalement à la porte, que je poussai. Mon regard parcourut alors les clients attablés, afin de voir si Harzhan s'y trouvait.
Elle avait tué la cible. Donc, de ce qu'elle en savait, la mission de Harzhan était un succès. En revanche, elle ignorait totalement où pouvait être passé ce dernier... Et il n'y avait dans le coin aucun arbre à même de la renseigner. De plus, si elle était capable de pister une proie dans la forêt ou les plaines, la ville n'était pas vraiment un lieu qui se prêtait à l'exercice, étant donné le nombre de personnes qui parcouraient les rues. Elle se résolut tout de même à essayer. Elle parvint, depuis le sol sous la fenêtre, à trouver une triple pistes : celle d'Harzhan, sans doute suivi de deux gardes. Mais cette piste menait rapidement à une rue bondée, où elle se perdait totalement au milieu de la cohue. Dès lors, elle ignorait comment retrouver le tueur. Et plus elle réfléchissait, plus cela l'agaçait. Ce n'était pas le genre d'exercice qui lui seyait. Son impatience croissant, elle décida d'aller se reposer un peu, le temps que la situation devienne moins agaçante, et fit appel à "je", avant de se laisser glisser vers son rôle de spectatrice.
J'ouvris les yeux en pleine rue, et mon regard se mit à décrire de rapides allers retours, tandis que j'essayais de comprendre où j'étais. Ces reprises de contrôle impromptues, qui me trouvaient au milieu de lieux que je ne me souvenais pas d'avoir atteint, étaient vraiment déstabilisantes. En plus, cette fois, Harzhan n'était même pas à mes côtés. J'étais seule, dans une rue bondée de Telbara, ignorant totalement ce que j'y faisais, n'ayant aucune idée de la suite du programme.
Maïlinya: Tu pourrais au moins me faire un résumé de la situation...
L'autre ne prit même pas la peine de me répondre et je ressentis une pointe de découragement m'envahir. Qu'étais-je censée faire? Où était passé Harzhan? L'autre et lui s'étaient-ils disputés? Avaient-ils décidé de se séparer alors même que j'étais inconsciente? Une pointe de peur m'enserra la gorge. Je n'avais pas envie de me retrouver livrée à moi-même d'un seul coup. Et puis, je n'avais toujours pas obtenu le fin mot de l'histoire et n'avais pas même eu le temps de poser mes questions à Harzhan!
Ne sachant que faire, je décidai que la solution la meilleure était de retourner là où nous logions. Ainsi, si l'autre et Harzhan s'étaient séparés, le personnel serait sans doute capable de m'en informer. Et sinon, si mon compagnon nous cherchait et ne nous trouvait pas, il finirait sans doute par retourner là-bas. Ne sachant absolument pas où je me trouvais dans Telbara, j'interrogeai quelques passants, afin qu'ils me remettent dans la bonne direction. Après quelques errances, je parvins finalement à la porte, que je poussai. Mon regard parcourut alors les clients attablés, afin de voir si Harzhan s'y trouvait.
Maïlinya- Elite
- Race : Dryade des bois
Re: Des tueurs dans la ville
Maïlinya et Harzhan
Au moment où Maïlinya pousse la porte de l'établissement et balaie l'endroit du regard, la tête lui tourne. Prise de vertige, elle s'agrippe gauchement à la porte devant le regard un peu étonné des clients les plus proches. Son souffle se saccade, car son organisme est en manque. Tout ce sang, toute cette ville... ce n'est pas fait pour elle. Sans parler des intrusions de “l'autre” qui secouent son esprit et doivent la fatiguer en plus de la perturber. Maïlinya est une Dryade des Bois, et cela, même “l'autre” ne doit pas l'oublier. Elle n'est pas faite pour devenir un assassin des rues. Cette ville l'affaiblit. Elle n'est pas faite pour cela. Est-ce que cela sera compatible avec le mode de vie d'Harzhan ? En tout cas, une chose est sûre : elle a besoin de se replonger dans la Nature, dans son environnement. Elle peut essayer de respirer un grand coup et d'attendre malgré tout Harzhan ici, mais elle est bien incapable de dire combien de temps elle va tenir bon avant le prochain malaise qui sera plus violent que le précédent. S'il y a bien un ennemi à une Dryade des Bois, c'est la ville.
Signé : Athyl
Event- Membre du staff
Re: Des tueurs dans la ville
Le vertige avait été violent. Lorsque je repris à peu près mes esprits, et que les choses reprirent leur place, je m’aperçus que je respirais avec difficulté. Des arbres, il me fallait des arbres. Sans plus prêter attention aux clients de la taverne, je repartis dans la rue en courant, puis déboulai dans les petit parc, essoufflée, avec l'impression que tout tanguait autour de moi. Je me laissai tomber au sol, au pied d'un arbre, et posai la main sur son écorce. Aussitôt, je ressentis un effet apaisant en moi. Les battements de mon coeur s'apaisèrent quelque-peu, mon souffle se fit plus calme. Toutefois, ce malaise me laissait avec l'impression d'être vide, sans force. Mes muscles semblaient presque inutilisables, et je me sentais dans tous les cas bien incapable de me relever.
J'ignore combien de temps je demeurai là, les mains posées sur l'écorce, à l'écoute de l'arbre, bulle d'oxygène dans un monde urbain qui m'étouffait. Je n'étais pas faite pour demeurer là. Il me fallait retrouver de plus grands espaces naturels, où la population des arbres prenait le pas sur celle des hommes. Contrairement à ce que j'avais pu songer, l'îlot qu'était le parc ne me suffisait pas. Du moins, pas durablement. Mais comment allai-je faire? Harzhan, lui, était un homme des villes. Si je partais, il ne m'accompagnerait pas. Toutefois, je n'avais pas vraiment le choix... Je sentis l'autre s'agiter en moi à cette pensée. Qu'est-ce qu'elle avait, elle, à être mécontente? A ce que je savais, elle se moquait pas mal d'être accompagnée, pour faire ses bêtises. Et puis, c'était quand elle avait le contrôle que nous avions perdu Harzhan.
L'autre : On ne l'a pas perdu, il est parti quand elle l'aidait, il y a quand même une nuance!
Maïlinya : Parti? Parti où? Pourquoi? Et... toi, l'aider?
L'autre : Il s'est sauvé. Mais elle a rempli sa mission, il va être content d'elle.
Une mission? Mais de quoi parlait-elle? J'insistai, mais elle se tut, ne désirant visiblement pas répondre. Ca, c'était bien de l'autre. Je lui laissais le contrôle, et elle refusait de me renseigner sur ce qu'elle nous faisait faire! Agacée, je tentai de couper mes pensées des siennes. Elle me fatiguait. Et il était injuste de refuser de m'informer. En plus, elle m'avait volé presque tout le temps que j'avais pu passer dans Telbara... et en compagnie de Harzhan. Ce que je trouvais très égoïste. Je repris, à son intention, d'un ton pincé:
Maïlinya : Ne t'inquiète pas, on va au moins lui dire au revoir. Mais ce n'est pas pour toi que je l'attends. C'est juste par politesse, pour ne pas l'inquiéter, et parce-que moi, j'en ai envie.
L'autre ne répondit pas. Tant mieux. Je me relevai, encore un peu tremblante. Puis, avec la permission de l'arbre, je grimpai dans ses branches. Là, j'étais bien. Son branchage formait un écran entre l'extérieur et moi. Son rythme de vie, lent, m'apaisait. Je pris ma flûte, et commençai à en jouer, espérant que Harzhan, ne me trouvant pas à l'auberge, aurait l'idée de venir par ici, ou que le son de mon instrument l'attirerait.
J'ignore combien de temps je demeurai là, les mains posées sur l'écorce, à l'écoute de l'arbre, bulle d'oxygène dans un monde urbain qui m'étouffait. Je n'étais pas faite pour demeurer là. Il me fallait retrouver de plus grands espaces naturels, où la population des arbres prenait le pas sur celle des hommes. Contrairement à ce que j'avais pu songer, l'îlot qu'était le parc ne me suffisait pas. Du moins, pas durablement. Mais comment allai-je faire? Harzhan, lui, était un homme des villes. Si je partais, il ne m'accompagnerait pas. Toutefois, je n'avais pas vraiment le choix... Je sentis l'autre s'agiter en moi à cette pensée. Qu'est-ce qu'elle avait, elle, à être mécontente? A ce que je savais, elle se moquait pas mal d'être accompagnée, pour faire ses bêtises. Et puis, c'était quand elle avait le contrôle que nous avions perdu Harzhan.
L'autre : On ne l'a pas perdu, il est parti quand elle l'aidait, il y a quand même une nuance!
Maïlinya : Parti? Parti où? Pourquoi? Et... toi, l'aider?
L'autre : Il s'est sauvé. Mais elle a rempli sa mission, il va être content d'elle.
Une mission? Mais de quoi parlait-elle? J'insistai, mais elle se tut, ne désirant visiblement pas répondre. Ca, c'était bien de l'autre. Je lui laissais le contrôle, et elle refusait de me renseigner sur ce qu'elle nous faisait faire! Agacée, je tentai de couper mes pensées des siennes. Elle me fatiguait. Et il était injuste de refuser de m'informer. En plus, elle m'avait volé presque tout le temps que j'avais pu passer dans Telbara... et en compagnie de Harzhan. Ce que je trouvais très égoïste. Je repris, à son intention, d'un ton pincé:
Maïlinya : Ne t'inquiète pas, on va au moins lui dire au revoir. Mais ce n'est pas pour toi que je l'attends. C'est juste par politesse, pour ne pas l'inquiéter, et parce-que moi, j'en ai envie.
L'autre ne répondit pas. Tant mieux. Je me relevai, encore un peu tremblante. Puis, avec la permission de l'arbre, je grimpai dans ses branches. Là, j'étais bien. Son branchage formait un écran entre l'extérieur et moi. Son rythme de vie, lent, m'apaisait. Je pris ma flûte, et commençai à en jouer, espérant que Harzhan, ne me trouvant pas à l'auberge, aurait l'idée de venir par ici, ou que le son de mon instrument l'attirerait.
Maïlinya- Elite
- Race : Dryade des bois
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