Sorin de Valach, [vampire/Nécromant]
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Sorin de Valach, [vampire/Nécromant]
Nom de votre personnage : Sorin de Valach (prononcer ‘‘valak’’)
Age de votre personnage : 530 ans
Race : Vampire
Classe : Nécromant
Arme : Pour exercer mon art, un sceptre ou un bâton seraient du plus bel effet. Hélas sans doute, il me faut rester d’une discrétion totale tant sur ma nature que sur mes talents. Aussi je me contente, la plupart du temps, d’une dague de cérémonie discrète dont la lame est faite d’obsidienne taillée et polie de telle façon qu’elle en paraît d’un acier sombre.
Armure : Une armure ? Cela conviendrait à un soldat qui se bat. Je ne suis pas du genre à me jeter au-devant du danger, je me contente de soieries et de vêtements coûteux aux teintes bleutés plus ou moins sombres.
Capacité spéciale :
- Métamorphe (sort) : Noctera (/Phaliris(expert)/Chien de flammes(élite))
Compétence raciale :
- maniement de la dague
Sorts ou compétences de votre personnage :
- Combat à mains nues : Bien que cela ne sied guère à un noble, savoir utiliser mes poings me fut utile bien plus d’une fois.
- Bonne ouïe : La malédiction m’a apporté bien plus que je n’aurais pu rêver : aujourd’hui, mon ouïe dépasse celle du commun.
- Bonne vue : Le vampirisme m’a offert le don de nyctalopie, mais en plus de cela mes yeux sont aujourd’hui plus perçants que jamais.
- Nécromancie : les arts sombres ont une origine commune, qui est le désir de connaître et maîtriser la mort. Ma condition m’a permis d’aborder le sujet sans a priori, et aujourd’hui je ne saurais nier avoir ma propre habileté dans le domaine.
- Invocation : Je ne fais encore que tâtonner ici. Pendant longtemps je n’ai pas eu besoin d’appeler des serviteurs à mon aide, mais il me semble que certaines bêtes de la nuit trouveraient leur utilité en cas de soucis.
- La volonté du destin : Ce sortilège dépend du domaine de la nécromancie. Des chaînes spectrales viennent tenter d’entraver la cible, insensibilisant les nerfs du ou des membres touchés. Les membres deviennent donc gauches. Si un adversaire particulièrement faible (par rapport au lanceur du sort) est touché, l’insensibilisation peut devenir une immobilisation ou paralysie.
- Les liens de la chair : Ce sortilège dépend du domaine de la nécromancie. Il consiste à tisser un fil magique à partir d’âmes en peine et de sang. Le fil ainsi crée permet non plus de simplement coudre les membres de différents cadavres entre eux, mais bel et bien de les fusionner, afin d’obtenir un golem de chair parfaitement fonctionnel et résistant.
- Le pacte de sang : Ce sortilège dépend du domaine de la nécromancie. Il permet de plier un mort-vivant de rang inférieur (ou égal tant que le lanceur de sort est novice) à sa volonté. Si la cible est une invocation ennemie, l'effet du sort sera diffus à nul en fonction du niveau de son invocateur.
- Les chaînes spectrales : Ce sortilège dépend du domaine de la nécromancie. Des chaînes faites d’os et hérissées "d'épines" osseuses sortent du sol pour frapper les ennemis du nécromancien.
- Animation : Ce sortilège dépend du domaine de la nécromancie. Il consiste à mouvoir un cadavre (ou un golem de chair) proche. Contrairement à un mort-vivant invoqué, la cible de ce sort ne peut se mouvoir seule, et doit être déplacée comme une sorte de marionnette grotesque.
Compétences secondaires de votre personnage :
- Lecture et écriture : Un minimum d’éducation et de savoir, tout de même
- Lecture des textes anciens : On ne peut décemment entreprendre des recherches dans les arts noirs en autodidacte qu’à condition de savoir déchiffrer quelques écritures anciennes.
- Maîtrise de l’étiquette : Mon rôle se doit d’être tenu si je veux éviter les ennuis. Outre le maquillage qui rehausse la couleur de mon épiderme, une tenue impeccable se doit d’être observée en société.
- Connaissance du langage drow : Les elfes noirs ont étudiée la magie maléfique et ses différentes applications pendant des siècles, des millénaires même. Leurs us et œuvres littéraires n’en sont que plus précieux pour quelqu’un comme moi.
Histoire de votre personnage :
Le destin. Beaucoup en parlent comme d’une force impitoyable qui pousserait chacun vers la grandeur et la gloire, ou le précipiterait dans l’oubli et la misère, sur des critères inaccessibles à la compréhension des mortels. Ceux-là sont les faibles et les humbles, qui ne veulent pas assumer leurs échecs ou être trop félicités de leurs réussites. Des idiots : il n’y a de destin que ce que l’on fait de sa vie, et chacun se doit d’assumer ses actes, qu’ils soient condamnables, louables, humiliants ou gratifiants. A l’exception d’une chose, bien sûr. Car si destin il n’y a pas, il existe une façon de plier un homme, ou même une lignée, aux caprices d’une force qui le dépasse : les malédictions.
Ces sorts bafouent le libre arbitre, et le destin n’est qu’une forme supérieure de malédiction. Est-ce pour cela que je suis devenu ce que je suis aujourd’hui ? Puis-je blâmer le destin d’avoir fait de moi un monstre ? Ce serait bien ingrat. Dois-je le remercier de m’avoir transformé en un surhomme immortel ? Ce serait bien stupide. Non, tout ce qui m’est arrivé, de bien comme de mal, je ne l’ai jamais dû qu’à moi. Si ce n’est le début, ma naissance même.
Je suis le fils d’un noble de Tacomnal. Et la noblesse a toujours couru dans la famille, d’aussi loin que j’ai pu remonter le concept même de noblesse dans les écrits. Je fus très tôt familiarisé avec les concepts d’esclavage et de golems, qui étaient, avouons-le (et sont encore, tant l’originalité des gouvernants est grande …) le fleuron de notre économie et de nos troupes de guerre. J’ai été initié aux belles lettres et à la culture de cours, et je l’ai, depuis, vu évoluer.
Mais il s’agit là de faits remontant à plusieurs siècles, et je doute que ma tendre enfance joue encore un rôle important dans ce que j’ai fait de ma vie. Je pense qu’il serait bien plus intéressant de se pencher dès à présent sur la première de mes deux renaissances. C’est arrivé à l’aube de mes vingt ans, et j’avais épousé celle qui sera ma seule femme depuis deux ans seulement. Un mariage tardif bien qu’arrangé, soit dit en passant. Mon épouse était d’un ennui mortel et ne savait parler que de canevas et de thé. On ne sera alors sans doute pas surpris de me retrouver, après deux longues et fastidieuses années de fidélité, au bras d’une jeune femme magnifique dotée d’une intelligence aiguisée. Elle effrayait même certains érudits par son savoir, et se faisait à tort dénigrer par eux. J’étais tombé amoureux, et à la suite d’une brève et discrète cours, je fus émerveillé de la voir me céder.
Vous l’aurez aisément deviné, cette femme avait les dents longues, à plus d’un titre. C’est lors de notre première nuit qu’elle but mon sang et que je bus le sien, me faisant ainsi piéger dans ce que je pensais n’être qu’un jeu érotique : à l’époque, je n’étais pas même novice des choses de l’occulte, me contentant de ce que j’avais vu sans chercher à comprendre les forces qui m’entouraient.
Les premières années fut … exténuante. Il me fallut mettre en place un réseau d’enchanteurs et d’illusionnistes, de maquilleurs encore, afin de camoufler ma nature. Quant à la belle, elle avait pris soin de promptement disparaître, me laissant seul et démunis. Ces gens durent être mis au secret d’une façon ou d’une autre : une partie fut mise en esclavage, d’autre me servirent de leur plein gré. C’est sans doute à cette époque que je réalisais que je pouvais plier le destin de familles entières par mon simple nom et l’autorité que me conférait ma position. Car aujourd’hui, ce sont bien leurs rejetons qui perpétuent les œuvres de ces premiers serviteurs, usant d’un savoir qui leur fut transmis de génération en génération. Cependant, cela ne dépassait guère le territoire de ma baronnie, et il me fallait rester discret.
Je ne sors que de nuit, et sous certaines conditions : maquillage et illusions camouflent ma nature en permanence lorsque je sors de mon domaine ou que j’y reçois. La partie la plus ardue du travail de mes plus proches collaborateurs reste de mimer mon vieillissement et de créer des illusions d’épouses et d’héritiers, puis de me faire prendre la place du faux héritier alors que l’illusion devient le vieux « moi ». Je suis ainsi passé par nombre de patronymes et d’apparences depuis ces cinq siècles d’existence.
Mais je m’égare. Je parlai plus haut d’une première renaissance : n’êtes-vous point curieux d’en apprendre plus à propos de la seconde ? Et bien, même si vous ne l’êtes pas, vous n’y échapperez pas. Cela remonte à quelques décennies maintenant, une cinquantaine d’années à peine. Un battement de cil au vu de ce que je suis devenu. C'est l'arrivée sur mes terres d'un dragon noir qui déclencha le tout.
Bien qu'il soit petit (un peu moins d'un mètre), Lesmir (c'est le nom du reptile) n'en est pas pour autant dépourvu d'un savoir terrible. Doté d'une forme de sagesse particulière, le dragon noir cracheur de poison (sous forme d'un nuage asphyxiant) est devenu mon précepteur. Un précepteur caché, un précepteur qui m'enseigne les choses de l'occulte. Il ne m'a jamais données ses motivations, mais je doute qu'il fasse tout cela innocemment. C'est pourquoi je me prépare, complétant son enseignement par des recherches personnelles, préparant le jour où il se retournera contre moi : car si il m'a enseignée la puissance secrète de la mort, je ne doute pas qu'il cache d'autres secrets et tente un jour de me trahir.
Le château, ou du moins ce que le commun en voit, n’est que la partie émergée de ma résidence. Dans ses fondations se trouvent les salles où je m’adonne à mon art, celles où sont retenus les esclaves qui me fournissent en nourriture, les laboratoires et appartements de mes proches collaborateurs, ainsi que des appartements où je peux « dormir » lorsque le soleil éclaire ces terres de sa lumière mortelle. Au plus profond encore, s'ouvre une grotte de la taille d'une maison, qui sert de nid à Lesmir, loin des yeux du monde. Je ne vis que la nuit, mais je vis comme un noble se doit de le faire. J’ai, pour l’heure, la chance de porter le même nom qui me fut donné à ma naissance, en « hommage à mon ancêtre ». Mais ne vous y trompez pas : si vous entrez chez moi, vous avez peu de chances d’en sortir. Et si vous traversez mes terres alors que la lune luit, craignez pour vos vies.
Sur mes terres, il reste vital de craindre la nuit.
Age de votre personnage : 530 ans
Race : Vampire
Classe : Nécromant
Arme : Pour exercer mon art, un sceptre ou un bâton seraient du plus bel effet. Hélas sans doute, il me faut rester d’une discrétion totale tant sur ma nature que sur mes talents. Aussi je me contente, la plupart du temps, d’une dague de cérémonie discrète dont la lame est faite d’obsidienne taillée et polie de telle façon qu’elle en paraît d’un acier sombre.
Armure : Une armure ? Cela conviendrait à un soldat qui se bat. Je ne suis pas du genre à me jeter au-devant du danger, je me contente de soieries et de vêtements coûteux aux teintes bleutés plus ou moins sombres.
Capacité spéciale :
- Métamorphe (sort) : Noctera (/Phaliris(expert)/Chien de flammes(élite))
Compétence raciale :
- maniement de la dague
Sorts ou compétences de votre personnage :
- Combat à mains nues : Bien que cela ne sied guère à un noble, savoir utiliser mes poings me fut utile bien plus d’une fois.
- Bonne ouïe : La malédiction m’a apporté bien plus que je n’aurais pu rêver : aujourd’hui, mon ouïe dépasse celle du commun.
- Bonne vue : Le vampirisme m’a offert le don de nyctalopie, mais en plus de cela mes yeux sont aujourd’hui plus perçants que jamais.
- Nécromancie : les arts sombres ont une origine commune, qui est le désir de connaître et maîtriser la mort. Ma condition m’a permis d’aborder le sujet sans a priori, et aujourd’hui je ne saurais nier avoir ma propre habileté dans le domaine.
- Invocation : Je ne fais encore que tâtonner ici. Pendant longtemps je n’ai pas eu besoin d’appeler des serviteurs à mon aide, mais il me semble que certaines bêtes de la nuit trouveraient leur utilité en cas de soucis.
- La volonté du destin : Ce sortilège dépend du domaine de la nécromancie. Des chaînes spectrales viennent tenter d’entraver la cible, insensibilisant les nerfs du ou des membres touchés. Les membres deviennent donc gauches. Si un adversaire particulièrement faible (par rapport au lanceur du sort) est touché, l’insensibilisation peut devenir une immobilisation ou paralysie.
- Les liens de la chair : Ce sortilège dépend du domaine de la nécromancie. Il consiste à tisser un fil magique à partir d’âmes en peine et de sang. Le fil ainsi crée permet non plus de simplement coudre les membres de différents cadavres entre eux, mais bel et bien de les fusionner, afin d’obtenir un golem de chair parfaitement fonctionnel et résistant.
- Le pacte de sang : Ce sortilège dépend du domaine de la nécromancie. Il permet de plier un mort-vivant de rang inférieur (ou égal tant que le lanceur de sort est novice) à sa volonté. Si la cible est une invocation ennemie, l'effet du sort sera diffus à nul en fonction du niveau de son invocateur.
- Les chaînes spectrales : Ce sortilège dépend du domaine de la nécromancie. Des chaînes faites d’os et hérissées "d'épines" osseuses sortent du sol pour frapper les ennemis du nécromancien.
- Animation : Ce sortilège dépend du domaine de la nécromancie. Il consiste à mouvoir un cadavre (ou un golem de chair) proche. Contrairement à un mort-vivant invoqué, la cible de ce sort ne peut se mouvoir seule, et doit être déplacée comme une sorte de marionnette grotesque.
Compétences secondaires de votre personnage :
- Lecture et écriture : Un minimum d’éducation et de savoir, tout de même
- Lecture des textes anciens : On ne peut décemment entreprendre des recherches dans les arts noirs en autodidacte qu’à condition de savoir déchiffrer quelques écritures anciennes.
- Maîtrise de l’étiquette : Mon rôle se doit d’être tenu si je veux éviter les ennuis. Outre le maquillage qui rehausse la couleur de mon épiderme, une tenue impeccable se doit d’être observée en société.
- Connaissance du langage drow : Les elfes noirs ont étudiée la magie maléfique et ses différentes applications pendant des siècles, des millénaires même. Leurs us et œuvres littéraires n’en sont que plus précieux pour quelqu’un comme moi.
Histoire de votre personnage :
Le destin. Beaucoup en parlent comme d’une force impitoyable qui pousserait chacun vers la grandeur et la gloire, ou le précipiterait dans l’oubli et la misère, sur des critères inaccessibles à la compréhension des mortels. Ceux-là sont les faibles et les humbles, qui ne veulent pas assumer leurs échecs ou être trop félicités de leurs réussites. Des idiots : il n’y a de destin que ce que l’on fait de sa vie, et chacun se doit d’assumer ses actes, qu’ils soient condamnables, louables, humiliants ou gratifiants. A l’exception d’une chose, bien sûr. Car si destin il n’y a pas, il existe une façon de plier un homme, ou même une lignée, aux caprices d’une force qui le dépasse : les malédictions.
Ces sorts bafouent le libre arbitre, et le destin n’est qu’une forme supérieure de malédiction. Est-ce pour cela que je suis devenu ce que je suis aujourd’hui ? Puis-je blâmer le destin d’avoir fait de moi un monstre ? Ce serait bien ingrat. Dois-je le remercier de m’avoir transformé en un surhomme immortel ? Ce serait bien stupide. Non, tout ce qui m’est arrivé, de bien comme de mal, je ne l’ai jamais dû qu’à moi. Si ce n’est le début, ma naissance même.
Je suis le fils d’un noble de Tacomnal. Et la noblesse a toujours couru dans la famille, d’aussi loin que j’ai pu remonter le concept même de noblesse dans les écrits. Je fus très tôt familiarisé avec les concepts d’esclavage et de golems, qui étaient, avouons-le (et sont encore, tant l’originalité des gouvernants est grande …) le fleuron de notre économie et de nos troupes de guerre. J’ai été initié aux belles lettres et à la culture de cours, et je l’ai, depuis, vu évoluer.
Mais il s’agit là de faits remontant à plusieurs siècles, et je doute que ma tendre enfance joue encore un rôle important dans ce que j’ai fait de ma vie. Je pense qu’il serait bien plus intéressant de se pencher dès à présent sur la première de mes deux renaissances. C’est arrivé à l’aube de mes vingt ans, et j’avais épousé celle qui sera ma seule femme depuis deux ans seulement. Un mariage tardif bien qu’arrangé, soit dit en passant. Mon épouse était d’un ennui mortel et ne savait parler que de canevas et de thé. On ne sera alors sans doute pas surpris de me retrouver, après deux longues et fastidieuses années de fidélité, au bras d’une jeune femme magnifique dotée d’une intelligence aiguisée. Elle effrayait même certains érudits par son savoir, et se faisait à tort dénigrer par eux. J’étais tombé amoureux, et à la suite d’une brève et discrète cours, je fus émerveillé de la voir me céder.
Vous l’aurez aisément deviné, cette femme avait les dents longues, à plus d’un titre. C’est lors de notre première nuit qu’elle but mon sang et que je bus le sien, me faisant ainsi piéger dans ce que je pensais n’être qu’un jeu érotique : à l’époque, je n’étais pas même novice des choses de l’occulte, me contentant de ce que j’avais vu sans chercher à comprendre les forces qui m’entouraient.
Les premières années fut … exténuante. Il me fallut mettre en place un réseau d’enchanteurs et d’illusionnistes, de maquilleurs encore, afin de camoufler ma nature. Quant à la belle, elle avait pris soin de promptement disparaître, me laissant seul et démunis. Ces gens durent être mis au secret d’une façon ou d’une autre : une partie fut mise en esclavage, d’autre me servirent de leur plein gré. C’est sans doute à cette époque que je réalisais que je pouvais plier le destin de familles entières par mon simple nom et l’autorité que me conférait ma position. Car aujourd’hui, ce sont bien leurs rejetons qui perpétuent les œuvres de ces premiers serviteurs, usant d’un savoir qui leur fut transmis de génération en génération. Cependant, cela ne dépassait guère le territoire de ma baronnie, et il me fallait rester discret.
Je ne sors que de nuit, et sous certaines conditions : maquillage et illusions camouflent ma nature en permanence lorsque je sors de mon domaine ou que j’y reçois. La partie la plus ardue du travail de mes plus proches collaborateurs reste de mimer mon vieillissement et de créer des illusions d’épouses et d’héritiers, puis de me faire prendre la place du faux héritier alors que l’illusion devient le vieux « moi ». Je suis ainsi passé par nombre de patronymes et d’apparences depuis ces cinq siècles d’existence.
Mais je m’égare. Je parlai plus haut d’une première renaissance : n’êtes-vous point curieux d’en apprendre plus à propos de la seconde ? Et bien, même si vous ne l’êtes pas, vous n’y échapperez pas. Cela remonte à quelques décennies maintenant, une cinquantaine d’années à peine. Un battement de cil au vu de ce que je suis devenu. C'est l'arrivée sur mes terres d'un dragon noir qui déclencha le tout.
Bien qu'il soit petit (un peu moins d'un mètre), Lesmir (c'est le nom du reptile) n'en est pas pour autant dépourvu d'un savoir terrible. Doté d'une forme de sagesse particulière, le dragon noir cracheur de poison (sous forme d'un nuage asphyxiant) est devenu mon précepteur. Un précepteur caché, un précepteur qui m'enseigne les choses de l'occulte. Il ne m'a jamais données ses motivations, mais je doute qu'il fasse tout cela innocemment. C'est pourquoi je me prépare, complétant son enseignement par des recherches personnelles, préparant le jour où il se retournera contre moi : car si il m'a enseignée la puissance secrète de la mort, je ne doute pas qu'il cache d'autres secrets et tente un jour de me trahir.
Le château, ou du moins ce que le commun en voit, n’est que la partie émergée de ma résidence. Dans ses fondations se trouvent les salles où je m’adonne à mon art, celles où sont retenus les esclaves qui me fournissent en nourriture, les laboratoires et appartements de mes proches collaborateurs, ainsi que des appartements où je peux « dormir » lorsque le soleil éclaire ces terres de sa lumière mortelle. Au plus profond encore, s'ouvre une grotte de la taille d'une maison, qui sert de nid à Lesmir, loin des yeux du monde. Je ne vis que la nuit, mais je vis comme un noble se doit de le faire. J’ai, pour l’heure, la chance de porter le même nom qui me fut donné à ma naissance, en « hommage à mon ancêtre ». Mais ne vous y trompez pas : si vous entrez chez moi, vous avez peu de chances d’en sortir. Et si vous traversez mes terres alors que la lune luit, craignez pour vos vies.
Sur mes terres, il reste vital de craindre la nuit.
Dernière édition par Sorin de Valach le Lun 2 Mar 2015 - 16:04, édité 3 fois
Sorin de Valach- (personnage abandonné)
- Race : Vampire
Re: Sorin de Valach, [vampire/Nécromant]
Bonjour, et bienvenue !
Il y a plusieurs choses à dire sur tes compétences.
Tout d'abord, ta compétence “Bonne ouïe” ne saurait en aucun cas te permettre d'entendre les battements de coeur de tes interlocuteurs. Là, ce ne serait pas une bonne ouïe, mais un don surnaturel.
Ton sort “Volonté du destin” est validable, mais en moins puissant que tel que tu l'as décrit. Si ce sort touche un adversaire de ton niveau, il perdra en dextérité et en précision, mais ses membres n'en seront pas au point d'être « quasiment inutilisables », surtout au grade Novice.
J'aimerais que tu m'expliques en d'autres mots comment fonctionne ton sort “Pacte de sang”, car je ne suis pas sûr d'avoir bien compris. Tel que je le lis, j'ai l'impression qu'il s'agit d'un enchantement offrant une surveillance avancée autour du château de ton personnage.
Pour le sort “Chaînes spectrales”, je suis désolé mais il faut choisir entre l'entrave ou la cogne. En gros, soit ce sort permet d'immobiliser une cible, soit de la frapper, mais pas les deux à la fois.
Tout le reste est bon, y compris l'histoire.
Il y a plusieurs choses à dire sur tes compétences.
Tout d'abord, ta compétence “Bonne ouïe” ne saurait en aucun cas te permettre d'entendre les battements de coeur de tes interlocuteurs. Là, ce ne serait pas une bonne ouïe, mais un don surnaturel.
Ton sort “Volonté du destin” est validable, mais en moins puissant que tel que tu l'as décrit. Si ce sort touche un adversaire de ton niveau, il perdra en dextérité et en précision, mais ses membres n'en seront pas au point d'être « quasiment inutilisables », surtout au grade Novice.
J'aimerais que tu m'expliques en d'autres mots comment fonctionne ton sort “Pacte de sang”, car je ne suis pas sûr d'avoir bien compris. Tel que je le lis, j'ai l'impression qu'il s'agit d'un enchantement offrant une surveillance avancée autour du château de ton personnage.
Pour le sort “Chaînes spectrales”, je suis désolé mais il faut choisir entre l'entrave ou la cogne. En gros, soit ce sort permet d'immobiliser une cible, soit de la frapper, mais pas les deux à la fois.
Tout le reste est bon, y compris l'histoire.
Athyl- Membre du staff
Re: Sorin de Valach, [vampire/Nécromant]
j'ai reformulé pour l'ouïe, pour "mon ouïe dépasse celle du commun."
Pour la volonté du destin, j'ai actuellement retiré le "quasiment inutilisables". En revanche, puis-je espérer voir son effet s'amplifier avec la progression du personnage ? Dans le cas contraire je reformulerais pour que ce soit un sort d'entrave qui agisse de façon plus classique, sinon il restera tel quel.
Pour le pacte, il s'agit plus ou moins de ça : l’utilisateur peut voir à travers des rongeurs, arachnides, chauves-souris et insectes en général qui sont dans le champ d'influence du sort, et les forcer à se déplacer pour couvrir un plus ample champ de vision. La zone affectée serait aussi étendue que l'est le château de Sorin à l'heure actuelle, bien que le sort puisse être lancé ailleurs pour surveiller les environs du vampire. S'il le faut, je préciserais qu'on ne peut faire attaquer les animaux ainsi mis sous influence.
Pour les chaînes spectrales, j'ai retouché de façon à en faire des armes plus que des entraves (rôle joué par le sort "Volonté du destin") : de fait les chaînes osseuses sont à présent "hérissées "d'épines" osseuses".
Petite question : transformé, un vampire est-il toujours aussi sensible au soleil, ou peut-il y survivre comme le ferait l'animal qu'il est devenu ?
Pour la volonté du destin, j'ai actuellement retiré le "quasiment inutilisables". En revanche, puis-je espérer voir son effet s'amplifier avec la progression du personnage ? Dans le cas contraire je reformulerais pour que ce soit un sort d'entrave qui agisse de façon plus classique, sinon il restera tel quel.
Pour le pacte, il s'agit plus ou moins de ça : l’utilisateur peut voir à travers des rongeurs, arachnides, chauves-souris et insectes en général qui sont dans le champ d'influence du sort, et les forcer à se déplacer pour couvrir un plus ample champ de vision. La zone affectée serait aussi étendue que l'est le château de Sorin à l'heure actuelle, bien que le sort puisse être lancé ailleurs pour surveiller les environs du vampire. S'il le faut, je préciserais qu'on ne peut faire attaquer les animaux ainsi mis sous influence.
Pour les chaînes spectrales, j'ai retouché de façon à en faire des armes plus que des entraves (rôle joué par le sort "Volonté du destin") : de fait les chaînes osseuses sont à présent "hérissées "d'épines" osseuses".
Petite question : transformé, un vampire est-il toujours aussi sensible au soleil, ou peut-il y survivre comme le ferait l'animal qu'il est devenu ?
Sorin de Valach- (personnage abandonné)
- Race : Vampire
Re: Sorin de Valach, [vampire/Nécromant]
Je précise quand même pour “Volonté du destin”, qu'il se pose le même souci que pour “Chaînes spectrales” : tu ne peux pas à la fois avoir un effet d'entrave et un effet d'affaiblissement dans le même sort. Par conséquent, la puissance d'entrave du sort sera dérisoire, les chaînes en s'enrouleront autour de la cible que pour appliquer l'effet d'affaiblissement au contact mais l'entrave sera brisée sans effort. Dis-moi si ça te convient ainsi.
Je ne peux pas te valider “Pacte du sang”. En effet, on peut ne pas aimer les rats, les arachnides, les chauves-souris et les insectes, et les considérer de vermines et d'allégories de la mort et de la maladie, ils ne restent pas moins des animaux comme les autres, d'un point de vue objectif sur la Nature. Ce n'est que par imagerie subjective que l'être humain classe les animaux, et considère que le cheval est noble, que le lion est le roi de la jungle, que les rats sont une peste et que les araignées représentent la mort. Puisque finalement tous les animaux sont égaux sur le plan de la Nature, ton sort “Pacte du sang” appartient en réalité à la magie de la Nature, c'est elle qui permet la communion avec les animaux (peu importe les animaux en question, que ce soit une biche ou un scarabée). Et puis, demander par magie à des animaux de se déplacer à un endroit voulu, cela n'a en fait aucun rapport avec la nécromancie.
Je ne peux pas te valider “Pacte du sang”. En effet, on peut ne pas aimer les rats, les arachnides, les chauves-souris et les insectes, et les considérer de vermines et d'allégories de la mort et de la maladie, ils ne restent pas moins des animaux comme les autres, d'un point de vue objectif sur la Nature. Ce n'est que par imagerie subjective que l'être humain classe les animaux, et considère que le cheval est noble, que le lion est le roi de la jungle, que les rats sont une peste et que les araignées représentent la mort. Puisque finalement tous les animaux sont égaux sur le plan de la Nature, ton sort “Pacte du sang” appartient en réalité à la magie de la Nature, c'est elle qui permet la communion avec les animaux (peu importe les animaux en question, que ce soit une biche ou un scarabée). Et puis, demander par magie à des animaux de se déplacer à un endroit voulu, cela n'a en fait aucun rapport avec la nécromancie.
Un Vampire garde exactement les mêmes vulnérabilités même transformé en animal ou créature quelconque. Au soleil, il meurt en cendres, peu importe sous quelle forme il s'y expose.Sorin de Valach a écrit:Petite question : transformé, un vampire est-il toujours aussi sensible au soleil, ou peut-il y survivre comme le ferait l'animal qu'il est devenu ?
Athyl- Membre du staff
Re: Sorin de Valach, [vampire/Nécromant]
Pour "volonté du destin", il s'agit d'un sort qui s'attaque aux terminaisons nerveuses. C'est pourquoi l'effet immédiat et une insensibilisation du membre touché. Mais à haut niveau et sur une cible quelque peu vulnérable, cela affectera autant les nerfs moteurs que sensitifs, provoquant une sorte de paralysie.
Pour prendre un exemple, si on s'assoit sur son pied assez longtemps pour ne plus avoir de sensation dedans, il sera presque impossible de prendre appuie dessus avant que les sensations reviennent (ça m'est déjà arrivé, je témoigne : la cheville joue à "qui veut se faire une entorse sans avoir mal ... au début" XD). Une insensibilisation plus poussée que cela virerai naturellement à la paralysie, une paralysie à l'inverse des paralysie de contraction qu'on pourrait observer via d'autres sorts. Mais le sort ne pourra atteindre ce niveau que plus tard, et sur des cibles bien plus faibles (je dirais au moins de deux rangs inférieurs au lanceur de sort, et pas tous les êtres de ce rang non plus).
=> à noter qu'au vu de son fonctionnement, le sort est donc inutile sur les morts-vivants ou des créatures comme l'origami ou le plagelin, qui sont dépourvus de terminaisons nerveuses ou ne s'en servent pas.
Pour "pacte de sang", je tente un truc, à voir si ça passe.
Et merci pour l'info, je note précieusement : ce serait trop bête de cramer à cause de ça X_X.
Pour prendre un exemple, si on s'assoit sur son pied assez longtemps pour ne plus avoir de sensation dedans, il sera presque impossible de prendre appuie dessus avant que les sensations reviennent (ça m'est déjà arrivé, je témoigne : la cheville joue à "qui veut se faire une entorse sans avoir mal ... au début" XD). Une insensibilisation plus poussée que cela virerai naturellement à la paralysie, une paralysie à l'inverse des paralysie de contraction qu'on pourrait observer via d'autres sorts. Mais le sort ne pourra atteindre ce niveau que plus tard, et sur des cibles bien plus faibles (je dirais au moins de deux rangs inférieurs au lanceur de sort, et pas tous les êtres de ce rang non plus).
=> à noter qu'au vu de son fonctionnement, le sort est donc inutile sur les morts-vivants ou des créatures comme l'origami ou le plagelin, qui sont dépourvus de terminaisons nerveuses ou ne s'en servent pas.
Pour "pacte de sang", je tente un truc, à voir si ça passe.
Et merci pour l'info, je note précieusement : ce serait trop bête de cramer à cause de ça X_X.
Sorin de Valach- (personnage abandonné)
- Race : Vampire
Re: Sorin de Valach, [vampire/Nécromant]
Fiche validée, tu peux commencer le RP.
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- Code:
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Athyl- Membre du staff
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