Aëleen [Vampire / Combattante]
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Aëleen [Vampire / Combattante]
Nom de votre personnage : Aëleen
Age de votre personnage : 15 ans
Race : Vampire
Classe : Combattante
Arme : Poignard
Armure : Rien
Capacité spéciale :
• Transformation totale en panthère noire
• Invisibilité
Compétence raciale : combat à mains nues
Sorts ou compétences de votre personnage :
- Maniement des couteaux de lancer
- Bonne ouïe
- Maniement des poignards au corps à corps
- Bon odorat
- Crochetage
- Maniement du sabre
- Larcin
- Furtivité
- Ambidextrie
- Pistage
Compétences secondaires de votre personnage :
- Orientation naturelle
- Musique : lyre
- Chant
- Connaissance de la flore
Objets magiques :
- Anneau Anaura : Une très belle pièce de joaillerie taillée dans trois essences de bois différentes et gravée de runes complexes. Cet anneau magique possède le pouvoir de cacher qu'il est magique.
Apparence physique :
Aëleen a de longs cheveux auburn, qui atteignent presque ses genoux. Lorsqu'elle doit se battre, elle les noue en nattes pour n'être pas gênée. Ses yeux sont verts, en amande, comme ceux de la panthère en laquelle elle se transforme. Elle est petite et très fine, et semble fragile et innocente avec ses grands yeux, sa peau blanche, et son air enfantin. Comme les autres membres de sa race, elle dégage une grâce envoûtante, ce qui donne un effet assez étrange du fait de son jeune âge. Elle porte des vêtements de cuir sombres et une cape à capuche pour se protéger intégralement du soleil.
Histoire de votre personnage :
Je suis née dans un petit village humain, en bordure de la forêt du Calme. Ma famille n'était pas très riche, mais cela ne posait pas de problème, nous avions suffisamment pour vivre, et étions heureux comme cela. Mes parents, donc j'étais l'unique fille, étaient tous deux réputés dans notre village pour leur capacité à utiliser les fleurs comme remède aux blessures des uns et des autres, et cela leur permettait d'avoir toujours suffisamment à manger. Depuis très jeune ils m'ont transmis leurs connaissances des plantes. Mon père partait parfois pour des voyages jusqu'à Telbara, pour une raison que j'ignorais. Toutefois, je ne m'en inquiétais pas. J'avais une belle vie, assez insouciante. Ma mère, bonne musicienne, m'avait également appris à jouer de la lyre, et à m'accompagner de mon chant. Nous donnions parfois de petits spectacles, pour la grande joie du village.
En grandissant, je me suis mise à aider mes parents dans leur tâche. J'allais leur chercher des plantes dans la forêt proche, et les aidais également à soigner les malades. Ce travail n'était pas difficile, et je m'estimais heureuse, à côté de certains autres enfants, obligés de partir travailler dur dans les champs. Moi, avec mes connaissances florales et ma musique, j'avais l'assurance de pouvoir mener une vie douce, peut-être de faire des voyages...
Mais un jour, mon père ne revint pas. Il était parti à Telbara, pour vendre des herbes à un ami qu'il avait là-bas, nous avait-il dit. Il allait à la ville de plus en plus régulièrement, et j'avais remarqué que ma mère semblait assez triste.
Nous l'attendîmes longtemps, de plus en plus inquiètes. Puis, finalement, je pris ma décision : j'allais partir à sa recherche.
Cette nuit là, je partis discrètement du village, et me lançai sur la route qui menait à Telbara. Je passai toute la nuit à marcher. Puis, le jour venu, comme j'étais épuisée, je me roulai en boule au bord du chemin et m'endormis. Je m'éveillai dans l'après-midi, et me remis à marcher. Je commençais à avoir drôlement faim. Alors que la nuit tombait de nouveau, j’aperçus avec soulagement des lumières au loin : Telbara était en vue. Ragaillardie, je me mis à avancer plus vite... Quand soudain, une voix me fit sursauter.
-Tu es perdue, jeune fille?
Je scrutai les ténèbres, sans rien voir, puis une silhouette apparut devant moi, comme surgi des ombres. C'était un homme d'une trentaine d'années, aux traits particulièrement beaux et à l'allure gracieuse.
-Non, je vais à Telbara.
-Toute seule? Tu n'as pas peur?
-Mon père ne revient plus, il faut que j'aille le trouver.
L'homme, à ma grande surprise, éclata de rire. Me croyait-il incapable de retrouver mon père? Je le défiai du regard et serrai les poings.
-Laisse-moi deviner... Un homme aux cheveux bruns, avec des plantes et des herbes plein les poches?
-Vous... Vous l'avez vu?
-Bien sûr. Il est chez une amie à moi. Je peux t'y emmener si tu veux.
Ravie, je sautai au cou du bel homme avant de le suivre. Il avançait d'un bon pas, et je devais parfois courir pour demeurer à sa hauteur. Arrivés à Telbara, il m'expliqua que les gardes laissaient peu volontiers entrer quelqu'un de nuit, et qu'il allait falloir que je leur dise m'être perdue et avoir été retrouvée par lui, qui me ramenait à mes parents, habitant dans la grande ville.
Je m'exécutai et les gardes, après m'avoir mise en garde sur une récidive, nous laissèrent entrer.
L'homme me guida alors dan le dédale des rues, jusqu'à atteindre une petite maison. Il frappa à la porte et une femme, tout aussi belle que lui, me fit entrer.
-Mon père est ici? Demandai-je.
-Oui, je vais le prévenir que tu es là.
La femme disparu par une porte, me laissant seule avec l'homme. A la lumière des bougies, je pouvais mieux le distinguer. Il était vraiment très beau, et dégageait un charme assez étrange. J'avais du mal à le quitter des yeux.
La porte se rouvrit, et la femme entra dans la pièce. Je poussai alors un cri. Mon père la suivait en effet... Mais sa bouche était bâillonnée, ses bras liés dans son dos avec une chaîne. Il était très pâle, comme s'il avait été malade.
Je me jetai sur la femme en hurlant:
-Que lui avez-vous fait?!
Je sentis que l'homme, dans mon dos, me retenait. Je me débattis avec hargne. La femme, avec un grand sourire, m'expliqua:
-Voilà ce qui arrive lorsqu'on décide de me quitter.
Je secouai la tête. Que racontait-elle?
-Ton père était bien avec moi. C'est pour moi qu'il faisait tous ces voyages. Mais il trouvait que ta mère était triste, et il était venu m'annoncer la fin de notre liaison... Une folie. A-t-on jamais vu un humain me rejeter?
La voix de l'homme qui me tenait glissa, glaciale, dans mon oreille:
-Ton père nous a beaucoup parlé de toi. Il paraît que tu es une adorable chanteuse et musicienne... Et tu es très mignonne. Cela tombe bien, nous avons besoin d'un peu de compagnie. Alors, si tu veux que nous ne fassions pas subir le même sort à ta jolie maman... Tu vas nous obéir gentiment.
Puis, sur ces mots, la femme mordit mon père à la gorge. Je hurlai, et me débattis. Mais l'homme était trop fort... Je dus assister au spectacle, jusqu'à ce que la femme ai absorbé la dernière goûte de sang de mon père, et que la lumière s'éteigne dans ses yeux. Je m'effondrai sur le sol, en pleurs.
C'est ainsi que j'entrai au service de ce couple vampirique, dont le principal amusement semblait être de torturer les êtres humains. Il me gardèrent avec eux plus d'un an, durant lequel je dus prendre soin de la femelle, et jouer et chanter pour eux, et pour leurs invités. Je n'osais pas me rebeller, de peur qu'il ne s'en prennent à ma mère. Puis ils commencèrent à se lasser de moi. J'avais quinze lorsque, par un soir d'hiver, l'homme m'emmena jusqu'à la Forêt. Je n'étais jamais revenue dans les environs de mon village.
Là, il but mon sang puis me força à absorber le sien. Je m'évanouis au milieu des arbres.
A mon réveil, je ne compris pas ce qui m'arrivait. Une sensation terrible s'était emparée de mon corps. Quelque-chose comme une soif atroce. Ne sâchant que faire, je retournai vers mon village, et frappai à la porte de ma mère. Nous étions en pleine nuit aussi mit-elle un certain temps à ouvrir. Lorsqu'elle me reconnu, elle sauta dans mes bras, en pleurant de joie.
Pour ma part, je ne savais plus ce que je ressentais. Perdue, je fourrai mon nez dans son cou. C'est alors que je sentis quelque-chose. Comme un parfum envoûtant, qui venait de la veine qui palpitait, à quelques centimètres de ma bouche. J'en salivais. Avant de comprendre ce qui m'arrivait, j'avais planté mes crocs dans la chair tendre. Le gout du sang envahi ma bouche. J'en avalai une gorgée et... en voulu plus. Ma mère commençait à se débattre, e demandant ce que je faisais. Je resserrai ma prise dans son dos, et aspirai son sang. Elle se mit à hurler. Incapable de réfléchir, et encore plus de lutter, je continuai de boire.
Soudain, la porte s'ouvrit à la volée, et on m'arracha aux bras de ma mère. Je luttai, mais plusieurs hommes du villages s'étaient ligués contre moi. Je reçus une première blessure et... croisai le regard de ma mère. J'y lus la peur et l'horreur. Cela me tira de ma torpeur, et je me rendis compte de ce que j'avais fait. J'avais bu son sang. Quel animal fallait-il être pour s'attaquer ainsi à sa propre mère? Je partis en courant, des larmes débordant de mes yeux, et m'enfonçai dans les bois, où je ne pourrais blesser personne.
Il me fallut un moment pour comprendre ce que j'étais devenue. Un vampire. Comme le couple qui avait tué mon père et m'avait enlevée. Et j'avais moi-même failli tuer ma mère. Au départ, je résolus de me cacher pour de bon dans la Forêt. D'y disparaître. Puis une autre idée se forma en moi: celle de me venger. Je n'allais pas laisser le couple s'en tirer comme cela. Ils avaient tué mon père, puis m'avaient transformée.
Je me rendis à Telbara, mais ne les y trouvai pas. Qu'à cela ne tienne. près tout, j'avais tout mon temps. Dans les rues de la grande ville, j'appris à entrer par effraction dans les demeures des gens, pour boire leur précieux sang et me procurer tout ce dont j'avais besoin. J'appris également à me battre, avec des lames courtes, adaptées à ma petite taille. Je tâchai d'être prête pour le jour où je retrouverais les deux vampires qui m'avaient enfermée pour l'éternité dans le corps d'une jeune fille de quinze ans.
Age de votre personnage : 15 ans
Race : Vampire
Classe : Combattante
Arme : Poignard
Armure : Rien
Capacité spéciale :
• Transformation totale en panthère noire
• Invisibilité
Compétence raciale : combat à mains nues
Sorts ou compétences de votre personnage :
- Maniement des couteaux de lancer
- Bonne ouïe
- Maniement des poignards au corps à corps
- Bon odorat
- Crochetage
- Maniement du sabre
- Larcin
- Furtivité
- Ambidextrie
- Pistage
Compétences secondaires de votre personnage :
- Orientation naturelle
- Musique : lyre
- Chant
- Connaissance de la flore
Objets magiques :
- Anneau Anaura : Une très belle pièce de joaillerie taillée dans trois essences de bois différentes et gravée de runes complexes. Cet anneau magique possède le pouvoir de cacher qu'il est magique.
Apparence physique :
Aëleen a de longs cheveux auburn, qui atteignent presque ses genoux. Lorsqu'elle doit se battre, elle les noue en nattes pour n'être pas gênée. Ses yeux sont verts, en amande, comme ceux de la panthère en laquelle elle se transforme. Elle est petite et très fine, et semble fragile et innocente avec ses grands yeux, sa peau blanche, et son air enfantin. Comme les autres membres de sa race, elle dégage une grâce envoûtante, ce qui donne un effet assez étrange du fait de son jeune âge. Elle porte des vêtements de cuir sombres et une cape à capuche pour se protéger intégralement du soleil.
Histoire de votre personnage :
Je suis née dans un petit village humain, en bordure de la forêt du Calme. Ma famille n'était pas très riche, mais cela ne posait pas de problème, nous avions suffisamment pour vivre, et étions heureux comme cela. Mes parents, donc j'étais l'unique fille, étaient tous deux réputés dans notre village pour leur capacité à utiliser les fleurs comme remède aux blessures des uns et des autres, et cela leur permettait d'avoir toujours suffisamment à manger. Depuis très jeune ils m'ont transmis leurs connaissances des plantes. Mon père partait parfois pour des voyages jusqu'à Telbara, pour une raison que j'ignorais. Toutefois, je ne m'en inquiétais pas. J'avais une belle vie, assez insouciante. Ma mère, bonne musicienne, m'avait également appris à jouer de la lyre, et à m'accompagner de mon chant. Nous donnions parfois de petits spectacles, pour la grande joie du village.
En grandissant, je me suis mise à aider mes parents dans leur tâche. J'allais leur chercher des plantes dans la forêt proche, et les aidais également à soigner les malades. Ce travail n'était pas difficile, et je m'estimais heureuse, à côté de certains autres enfants, obligés de partir travailler dur dans les champs. Moi, avec mes connaissances florales et ma musique, j'avais l'assurance de pouvoir mener une vie douce, peut-être de faire des voyages...
Mais un jour, mon père ne revint pas. Il était parti à Telbara, pour vendre des herbes à un ami qu'il avait là-bas, nous avait-il dit. Il allait à la ville de plus en plus régulièrement, et j'avais remarqué que ma mère semblait assez triste.
Nous l'attendîmes longtemps, de plus en plus inquiètes. Puis, finalement, je pris ma décision : j'allais partir à sa recherche.
Cette nuit là, je partis discrètement du village, et me lançai sur la route qui menait à Telbara. Je passai toute la nuit à marcher. Puis, le jour venu, comme j'étais épuisée, je me roulai en boule au bord du chemin et m'endormis. Je m'éveillai dans l'après-midi, et me remis à marcher. Je commençais à avoir drôlement faim. Alors que la nuit tombait de nouveau, j’aperçus avec soulagement des lumières au loin : Telbara était en vue. Ragaillardie, je me mis à avancer plus vite... Quand soudain, une voix me fit sursauter.
-Tu es perdue, jeune fille?
Je scrutai les ténèbres, sans rien voir, puis une silhouette apparut devant moi, comme surgi des ombres. C'était un homme d'une trentaine d'années, aux traits particulièrement beaux et à l'allure gracieuse.
-Non, je vais à Telbara.
-Toute seule? Tu n'as pas peur?
-Mon père ne revient plus, il faut que j'aille le trouver.
L'homme, à ma grande surprise, éclata de rire. Me croyait-il incapable de retrouver mon père? Je le défiai du regard et serrai les poings.
-Laisse-moi deviner... Un homme aux cheveux bruns, avec des plantes et des herbes plein les poches?
-Vous... Vous l'avez vu?
-Bien sûr. Il est chez une amie à moi. Je peux t'y emmener si tu veux.
Ravie, je sautai au cou du bel homme avant de le suivre. Il avançait d'un bon pas, et je devais parfois courir pour demeurer à sa hauteur. Arrivés à Telbara, il m'expliqua que les gardes laissaient peu volontiers entrer quelqu'un de nuit, et qu'il allait falloir que je leur dise m'être perdue et avoir été retrouvée par lui, qui me ramenait à mes parents, habitant dans la grande ville.
Je m'exécutai et les gardes, après m'avoir mise en garde sur une récidive, nous laissèrent entrer.
L'homme me guida alors dan le dédale des rues, jusqu'à atteindre une petite maison. Il frappa à la porte et une femme, tout aussi belle que lui, me fit entrer.
-Mon père est ici? Demandai-je.
-Oui, je vais le prévenir que tu es là.
La femme disparu par une porte, me laissant seule avec l'homme. A la lumière des bougies, je pouvais mieux le distinguer. Il était vraiment très beau, et dégageait un charme assez étrange. J'avais du mal à le quitter des yeux.
La porte se rouvrit, et la femme entra dans la pièce. Je poussai alors un cri. Mon père la suivait en effet... Mais sa bouche était bâillonnée, ses bras liés dans son dos avec une chaîne. Il était très pâle, comme s'il avait été malade.
Je me jetai sur la femme en hurlant:
-Que lui avez-vous fait?!
Je sentis que l'homme, dans mon dos, me retenait. Je me débattis avec hargne. La femme, avec un grand sourire, m'expliqua:
-Voilà ce qui arrive lorsqu'on décide de me quitter.
Je secouai la tête. Que racontait-elle?
-Ton père était bien avec moi. C'est pour moi qu'il faisait tous ces voyages. Mais il trouvait que ta mère était triste, et il était venu m'annoncer la fin de notre liaison... Une folie. A-t-on jamais vu un humain me rejeter?
La voix de l'homme qui me tenait glissa, glaciale, dans mon oreille:
-Ton père nous a beaucoup parlé de toi. Il paraît que tu es une adorable chanteuse et musicienne... Et tu es très mignonne. Cela tombe bien, nous avons besoin d'un peu de compagnie. Alors, si tu veux que nous ne fassions pas subir le même sort à ta jolie maman... Tu vas nous obéir gentiment.
Puis, sur ces mots, la femme mordit mon père à la gorge. Je hurlai, et me débattis. Mais l'homme était trop fort... Je dus assister au spectacle, jusqu'à ce que la femme ai absorbé la dernière goûte de sang de mon père, et que la lumière s'éteigne dans ses yeux. Je m'effondrai sur le sol, en pleurs.
C'est ainsi que j'entrai au service de ce couple vampirique, dont le principal amusement semblait être de torturer les êtres humains. Il me gardèrent avec eux plus d'un an, durant lequel je dus prendre soin de la femelle, et jouer et chanter pour eux, et pour leurs invités. Je n'osais pas me rebeller, de peur qu'il ne s'en prennent à ma mère. Puis ils commencèrent à se lasser de moi. J'avais quinze lorsque, par un soir d'hiver, l'homme m'emmena jusqu'à la Forêt. Je n'étais jamais revenue dans les environs de mon village.
Là, il but mon sang puis me força à absorber le sien. Je m'évanouis au milieu des arbres.
A mon réveil, je ne compris pas ce qui m'arrivait. Une sensation terrible s'était emparée de mon corps. Quelque-chose comme une soif atroce. Ne sâchant que faire, je retournai vers mon village, et frappai à la porte de ma mère. Nous étions en pleine nuit aussi mit-elle un certain temps à ouvrir. Lorsqu'elle me reconnu, elle sauta dans mes bras, en pleurant de joie.
Pour ma part, je ne savais plus ce que je ressentais. Perdue, je fourrai mon nez dans son cou. C'est alors que je sentis quelque-chose. Comme un parfum envoûtant, qui venait de la veine qui palpitait, à quelques centimètres de ma bouche. J'en salivais. Avant de comprendre ce qui m'arrivait, j'avais planté mes crocs dans la chair tendre. Le gout du sang envahi ma bouche. J'en avalai une gorgée et... en voulu plus. Ma mère commençait à se débattre, e demandant ce que je faisais. Je resserrai ma prise dans son dos, et aspirai son sang. Elle se mit à hurler. Incapable de réfléchir, et encore plus de lutter, je continuai de boire.
Soudain, la porte s'ouvrit à la volée, et on m'arracha aux bras de ma mère. Je luttai, mais plusieurs hommes du villages s'étaient ligués contre moi. Je reçus une première blessure et... croisai le regard de ma mère. J'y lus la peur et l'horreur. Cela me tira de ma torpeur, et je me rendis compte de ce que j'avais fait. J'avais bu son sang. Quel animal fallait-il être pour s'attaquer ainsi à sa propre mère? Je partis en courant, des larmes débordant de mes yeux, et m'enfonçai dans les bois, où je ne pourrais blesser personne.
Il me fallut un moment pour comprendre ce que j'étais devenue. Un vampire. Comme le couple qui avait tué mon père et m'avait enlevée. Et j'avais moi-même failli tuer ma mère. Au départ, je résolus de me cacher pour de bon dans la Forêt. D'y disparaître. Puis une autre idée se forma en moi: celle de me venger. Je n'allais pas laisser le couple s'en tirer comme cela. Ils avaient tué mon père, puis m'avaient transformée.
Je me rendis à Telbara, mais ne les y trouvai pas. Qu'à cela ne tienne. près tout, j'avais tout mon temps. Dans les rues de la grande ville, j'appris à entrer par effraction dans les demeures des gens, pour boire leur précieux sang et me procurer tout ce dont j'avais besoin. J'appris également à me battre, avec des lames courtes, adaptées à ma petite taille. Je tâchai d'être prête pour le jour où je retrouverais les deux vampires qui m'avaient enfermée pour l'éternité dans le corps d'une jeune fille de quinze ans.
Athyl- Membre du staff
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