Comme chercher un grain de sable dans le désert
2 participants
Page 3 sur 3
Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
– Tu as des questions en particulier ou bien veux-tu connaître l’histoire depuis le début ?
Attention, les choses sérieuses commencent. Par chance, j'ai toujours eu une excellente mémoire. C'est pratique, en de très nombreuses circonstances. Je m'adosse contre une ruine, histoire de profiter de ce qui promet d'être une belle histoire. Héhé, je ricane dans ma barbe - si j'en avais une - en imaginant la tête de certains de mes congénères. Tomber sur l'histoire d'un ancien royaume perdu, qui plus est raconté par l'héritier de sa dynastie royale, ça n'arrive pas tous les jours.
- Il serait dommage de gâcher l'histoire en commençant ailleurs que par le début. Je suis toute ouïe, raconte moi toute ton histoire...
Nous avons de la chance. Je ne sens personne arriver, et le temps est redevenu clément. Cela permettra d'apprécier encore davantage ce récit.
Attention, les choses sérieuses commencent. Par chance, j'ai toujours eu une excellente mémoire. C'est pratique, en de très nombreuses circonstances. Je m'adosse contre une ruine, histoire de profiter de ce qui promet d'être une belle histoire. Héhé, je ricane dans ma barbe - si j'en avais une - en imaginant la tête de certains de mes congénères. Tomber sur l'histoire d'un ancien royaume perdu, qui plus est raconté par l'héritier de sa dynastie royale, ça n'arrive pas tous les jours.
- Il serait dommage de gâcher l'histoire en commençant ailleurs que par le début. Je suis toute ouïe, raconte moi toute ton histoire...
Nous avons de la chance. Je ne sens personne arriver, et le temps est redevenu clément. Cela permettra d'apprécier encore davantage ce récit.
Yaliss Écaille d'Argent- Expert
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
Yaliss fut tout ouïe. Bien installer contre un mur, il attendait mon récit depuis le début. Avait-il une assez bonne mémoire pour retenir des siècles et des siècles d’histoire ? Peut-être bien. Mais je me concentrerais uniquement sur les points les plus importants, et s’il avait besoin de plus de détails, il en profitera pour poser ses questions. Je m’agenouillais sur un genou pour commencer mon récit, faisant appel à toute ma mémoire. Celle de ma vie de tigrain s’effaçait, alors que celle des anciens Sekmatep revenait aussi clair que de l’eau pure. Pour savoir un évènement, i suffisait de le vouloir pour que l’épisode me revînt, contrairement à mon ancienne de vie de tigrain esclave.
Je réfléchissais à comment débuter l’histoire. J’hésitais entre commencer dès l’arrivée de mon ancien peuple, ou comment il en était arrivé là. Après mure réflexion, je préférais commencer par la seconde possibilité, car elle impliquait directement le premier Sekmatep et la naissance des sables magiques qui ont attiré son attention dans ces ruines.
Sekmatep – Cela commença il y a près de cinq milles ans au moins. Bien loin d’Orcande, sur un autre continent à l’Est, en plein cœur d’un désert de sable. On appelait cette région, Ma’Krosek. Cela voulait dire « désert de la mort » ou « Sable des disparues ». Car presque rien n’y vivait, les rares arbres qu’on voyait étaient mort, et les villes et villages n’étaient que ruine. Mais des peuples nomades occupaient cette région. Des petits groupes, cherchant à survivre près des rares points d’or et vivant d’élevage et de troc. Ils étaient doués en orfèvrerie et tissage. Ils vivaient chacun de leur côté et quand deux peuples nomades se rencontraient pour s’installer à un même endroit, le sable se changeait en sang.
Je venais de poser les bases. Un bon descriptif de la vie du passé avant a naissance du grand peuple du désert. Ils avaient bien une origine peu glorieuse et précaire, mais qui changerait très rapidement pour devenir un modèle pour le monde.
Sekmatep – Dans une de ces tributs, vivait un jeune homme. Ce dernier ne s’intéressait nullement à l’élevage, la chasse ou la guerre. Encore moins à l’artisanat. Il aimait étudier. Pour cela, il apprenait auprès d’un vieux sage divers légendes anciennes, ainsi que la lecture et l’écriture. Pour beaucoup, ce soit n’était pas fort utile et donc, peu chercher à acquérir un tel savoir qui, à cette heure, était condamner à l’oubli. Mais le jeune homme voulu apprendre. Il avait une vision bien particulière. En réalité, pour lui, tout dans cette vie était voué à mourir. Les gens de la tribu répétaient les mêmes actions jusqu’à leur mort, et tout cela pour quoi ? Car son propre tribut était voué à disparaitre aussi. La mort lui faisait peur, l’oubli l’angoissait, il voulut éviter cela.
Un évènement important. Car cet humain allait chambouler la vie dans le désert. Il ne se rendait pas compte des conséquences bénéfiques que son entreprise allait engendrer. Son âme fut remplie d’ambition, de rêve. Ce n’était pas moi, mais je pouvais ressentir les mêmes choses que lui, comme si je l’avais vécu en vrai. Et cela, le fait d’y repenser, me donna davantage envi de suivre son œuvre qui fut la mienne également.
Sekmatep – S’il devait disparaitre comme ses ancêtres dans le sables du désert, il désirait alors amasser le plus de savoir pour le partager aux autres et les aider à progresser. Il alla voir d’autres sages et prit note de tout ce qu’il apprenait. Cela dura des années, jusqu’à ce qu’on lui parle d’un Sanctuaire se trouvant au milieu d’un Oasis sacré en plein cœur du désert. Là-bas, se trouvait des prêtres et des gens encore plus sages, qui pourrait l’aider dans son ambition de vaincre la mort elle-même. Sans hésité, il partit à la recherche de ce temple.
Je pris une pause à ce moment-là. Car je sentais que la suite devrait lui plaire. J’imaginais déjà ses yeux briller de mille feux et se remettre à gesticuler d’excitation. Je laissais encore le silence durait quelques secondes avant de reprendre.
Sekmatep – L’humain prit des provisions pour son long voyage et un moyen pour y circuler. Une monture typique du désert, connu sous le nom de dromadaire. Son voyage dura des jours à n’en plus compter. Ses provisions diminuèrent et la chaleur ne faisait que croitre. Et encore, s’il n’y avait que ça. Car le désert fut également contre lui. Les tempêtes de sables le ralentissaient à chaque fois, et à chaque fois, il faillit en mourir. Son dromadaire l’abandonna même, disparaissant dans les dunes de sable. Il continua donc son voyage à pied, jusqu’à ce que la soif, la fatigue et la chaleur eurent raisons de lui. Il s’écroula dans le sable, pensant sa dernière heure venue. Mais ce ne fut le cas.
Le moment qu’il devrait aimer allait débuter. Je commençais à être nerveux à sa place même. Mais je parvenais à garder mon calme.
Sekmatep – Le royaume des morts ne fut sa nouvelle patrie. Car il se réveilla dans un endroit magnifique, coloré, fait de cristaux aux mille et une couleurs, avec des carreaux magnifiques et des sols en marbres blanc. Il fut sauvé par les occupants de ce palais, qui n’était autre que le Sanctuaire de l’Oasis sacré. Et que ne fut sa surprise en découvrant que les prêtres si sages étaient des hommes serpent, connu sous le nom de Naga.
Je refis une pause pour laisser le temps à Yalisse d’avaler ses premières informations et d’exprimer quoique ce soit avant de rependre. J’étais persuadé qu’il ne s’attendait pas à ça.
Sekmatep – L’Oasis avait plus les allures d’un immense lac très profond, où le temple était à moitié submerger comme une grande tour de cristal sortant d’un abîme d’eau. Le jeune homme fut si heureux d’y être arriver et fut reconnaissant envers ses sauveurs. Il en profita pour apprendre ceux qu’ils avaient à lui enseigner. Ces nagas philosopher sur le temps même. Et salon une théorie, si une personne pouvait contrôler le temps, il contrôlerait l’univers entier et serait intouchable pour la mort. L’humain en apprit beaucoup, et avec des mages nagas, il apprit la magie. Il désirait même en pratique la théorie du contrôle du temps. Mais les maîtres nagas lui expliquèrent que pour contrôler quelque chose, il faut qu’il soit matérialisé en quelque chose, ou rattacher à un élément.
Je fis une pause à nouveau et regardais attentivement le naga qui ne devait perdre une miette.
Sekmatep – Sais-tu ce qu’il a fait alors ?
Je voulais aussi le faire un peu participer, un bon moyen pour faire apprendre et être sûr qu’il comprenait de quoi il s’agissait.
Je réfléchissais à comment débuter l’histoire. J’hésitais entre commencer dès l’arrivée de mon ancien peuple, ou comment il en était arrivé là. Après mure réflexion, je préférais commencer par la seconde possibilité, car elle impliquait directement le premier Sekmatep et la naissance des sables magiques qui ont attiré son attention dans ces ruines.
Sekmatep – Cela commença il y a près de cinq milles ans au moins. Bien loin d’Orcande, sur un autre continent à l’Est, en plein cœur d’un désert de sable. On appelait cette région, Ma’Krosek. Cela voulait dire « désert de la mort » ou « Sable des disparues ». Car presque rien n’y vivait, les rares arbres qu’on voyait étaient mort, et les villes et villages n’étaient que ruine. Mais des peuples nomades occupaient cette région. Des petits groupes, cherchant à survivre près des rares points d’or et vivant d’élevage et de troc. Ils étaient doués en orfèvrerie et tissage. Ils vivaient chacun de leur côté et quand deux peuples nomades se rencontraient pour s’installer à un même endroit, le sable se changeait en sang.
Je venais de poser les bases. Un bon descriptif de la vie du passé avant a naissance du grand peuple du désert. Ils avaient bien une origine peu glorieuse et précaire, mais qui changerait très rapidement pour devenir un modèle pour le monde.
Sekmatep – Dans une de ces tributs, vivait un jeune homme. Ce dernier ne s’intéressait nullement à l’élevage, la chasse ou la guerre. Encore moins à l’artisanat. Il aimait étudier. Pour cela, il apprenait auprès d’un vieux sage divers légendes anciennes, ainsi que la lecture et l’écriture. Pour beaucoup, ce soit n’était pas fort utile et donc, peu chercher à acquérir un tel savoir qui, à cette heure, était condamner à l’oubli. Mais le jeune homme voulu apprendre. Il avait une vision bien particulière. En réalité, pour lui, tout dans cette vie était voué à mourir. Les gens de la tribu répétaient les mêmes actions jusqu’à leur mort, et tout cela pour quoi ? Car son propre tribut était voué à disparaitre aussi. La mort lui faisait peur, l’oubli l’angoissait, il voulut éviter cela.
Un évènement important. Car cet humain allait chambouler la vie dans le désert. Il ne se rendait pas compte des conséquences bénéfiques que son entreprise allait engendrer. Son âme fut remplie d’ambition, de rêve. Ce n’était pas moi, mais je pouvais ressentir les mêmes choses que lui, comme si je l’avais vécu en vrai. Et cela, le fait d’y repenser, me donna davantage envi de suivre son œuvre qui fut la mienne également.
Sekmatep – S’il devait disparaitre comme ses ancêtres dans le sables du désert, il désirait alors amasser le plus de savoir pour le partager aux autres et les aider à progresser. Il alla voir d’autres sages et prit note de tout ce qu’il apprenait. Cela dura des années, jusqu’à ce qu’on lui parle d’un Sanctuaire se trouvant au milieu d’un Oasis sacré en plein cœur du désert. Là-bas, se trouvait des prêtres et des gens encore plus sages, qui pourrait l’aider dans son ambition de vaincre la mort elle-même. Sans hésité, il partit à la recherche de ce temple.
Je pris une pause à ce moment-là. Car je sentais que la suite devrait lui plaire. J’imaginais déjà ses yeux briller de mille feux et se remettre à gesticuler d’excitation. Je laissais encore le silence durait quelques secondes avant de reprendre.
Sekmatep – L’humain prit des provisions pour son long voyage et un moyen pour y circuler. Une monture typique du désert, connu sous le nom de dromadaire. Son voyage dura des jours à n’en plus compter. Ses provisions diminuèrent et la chaleur ne faisait que croitre. Et encore, s’il n’y avait que ça. Car le désert fut également contre lui. Les tempêtes de sables le ralentissaient à chaque fois, et à chaque fois, il faillit en mourir. Son dromadaire l’abandonna même, disparaissant dans les dunes de sable. Il continua donc son voyage à pied, jusqu’à ce que la soif, la fatigue et la chaleur eurent raisons de lui. Il s’écroula dans le sable, pensant sa dernière heure venue. Mais ce ne fut le cas.
Le moment qu’il devrait aimer allait débuter. Je commençais à être nerveux à sa place même. Mais je parvenais à garder mon calme.
Sekmatep – Le royaume des morts ne fut sa nouvelle patrie. Car il se réveilla dans un endroit magnifique, coloré, fait de cristaux aux mille et une couleurs, avec des carreaux magnifiques et des sols en marbres blanc. Il fut sauvé par les occupants de ce palais, qui n’était autre que le Sanctuaire de l’Oasis sacré. Et que ne fut sa surprise en découvrant que les prêtres si sages étaient des hommes serpent, connu sous le nom de Naga.
Je refis une pause pour laisser le temps à Yalisse d’avaler ses premières informations et d’exprimer quoique ce soit avant de rependre. J’étais persuadé qu’il ne s’attendait pas à ça.
Sekmatep – L’Oasis avait plus les allures d’un immense lac très profond, où le temple était à moitié submerger comme une grande tour de cristal sortant d’un abîme d’eau. Le jeune homme fut si heureux d’y être arriver et fut reconnaissant envers ses sauveurs. Il en profita pour apprendre ceux qu’ils avaient à lui enseigner. Ces nagas philosopher sur le temps même. Et salon une théorie, si une personne pouvait contrôler le temps, il contrôlerait l’univers entier et serait intouchable pour la mort. L’humain en apprit beaucoup, et avec des mages nagas, il apprit la magie. Il désirait même en pratique la théorie du contrôle du temps. Mais les maîtres nagas lui expliquèrent que pour contrôler quelque chose, il faut qu’il soit matérialisé en quelque chose, ou rattacher à un élément.
Je fis une pause à nouveau et regardais attentivement le naga qui ne devait perdre une miette.
Sekmatep – Sais-tu ce qu’il a fait alors ?
Je voulais aussi le faire un peu participer, un bon moyen pour faire apprendre et être sûr qu’il comprenait de quoi il s’agissait.
Sekmatep- (personnage abandonné)
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
– Cela commença il y a près de cinq milles ans au moins. Bien loin d’Orcande, sur un autre continent à l’Est, en plein cœur d’un désert de sable. On appelait cette région, Ma’Krosek. Cela voulait dire « désert de la mort » ou « Sable des disparues ». Car presque rien n’y vivait, les rares arbres qu’on voyait étaient mort, et les villes et villages n’étaient que ruine. Mais des peuples nomades occupaient cette région. Des petits groupes, cherchant à survivre près des rares points d’or et vivant d’élevage et de troc. Ils étaient doués en orfèvrerie et tissage. Ils vivaient chacun de leur côté et quand deux peuples nomades se rencontraient pour s’installer à un même endroit, le sable se changeait en sang.
Le désert... Etant né et ayant été élevé dans l'océan, je me vois mal vivre dans un tel endroit.
– Dans une de ces tributs, vivait un jeune homme. Ce dernier ne s’intéressait nullement à l’élevage, la chasse ou la guerre. Encore moins à l’artisanat. Il aimait étudier. Pour cela, il apprenait auprès d’un vieux sage divers légendes anciennes, ainsi que la lecture et l’écriture. Pour beaucoup, ce soit n’était pas fort utile et donc, peu chercher à acquérir un tel savoir qui, à cette heure, était condamner à l’oubli. Mais le jeune homme voulu apprendre. Il avait une vision bien particulière. En réalité, pour lui, tout dans cette vie était voué à mourir. Les gens de la tribu répétaient les mêmes actions jusqu’à leur mort, et tout cela pour quoi ? Car son propre tribut était voué à disparaitre aussi. La mort lui faisait peur, l’oubli l’angoissait, il voulut éviter cela.
Il est vrai que la mort peut être effrayante. Mais il faut l'accepter, c'est là notre lot à tous, une loi naturelle. Je n'ose imaginer le prix à payer pour pouvoir se détacher de la mort elle-même.
– S’il devait disparaitre comme ses ancêtres dans le sables du désert, il désirait alors amasser le plus de savoir pour le partager aux autres et les aider à progresser. Il alla voir d’autres sages et prit note de tout ce qu’il apprenait. Cela dura des années, jusqu’à ce qu’on lui parle d’un Sanctuaire se trouvant au milieu d’un Oasis sacré en plein cœur du désert. Là-bas, se trouvait des prêtres et des gens encore plus sages, qui pourrait l’aider dans son ambition de vaincre la mort elle-même. Sans hésité, il partit à la recherche de ce temple.
Néanmoins, même si son combat me parait totalement insensé, son objectif est louable. Je le comprends d'autant mieux qu'il me fait penser à celui que nous menons, les miens et moi. La connaissance, la transcription du savoir, ou tout simplement de son existence même, pour ne pas perdre son identité, et ainsi, ne pas se perdre.
– L’humain prit des provisions pour son long voyage et un moyen pour y circuler. Une monture typique du désert, connu sous le nom de dromadaire. Son voyage dura des jours à n’en plus compter. Ses provisions diminuèrent et la chaleur ne faisait que croitre. Et encore, s’il n’y avait que ça. Car le désert fut également contre lui. Les tempêtes de sables le ralentissaient à chaque fois, et à chaque fois, il faillit en mourir. Son dromadaire l’abandonna même, disparaissant dans les dunes de sable. Il continua donc son voyage à pied, jusqu’à ce que la soif, la fatigue et la chaleur eurent raisons de lui. Il s’écroula dans le sable, pensant sa dernière heure venue. Mais ce ne fut le cas.
Un dromadaire. Je crois bien avoir entendu parler de ces créatures. Comme je le disais, je ne suis pas du tout familier avec le désert. Mais comme il le dit, ces animaux font des merveilles dans les contrées désertiques, et rendent des services précieux aux habitants de ces contrées inhospitalières.
– Le royaume des morts ne fut sa nouvelle patrie. Car il se réveilla dans un endroit magnifique, coloré, fait de cristaux aux mille et une couleurs, avec des carreaux magnifiques et des sols en marbres blanc. Il fut sauvé par les occupants de ce palais, qui n’était autre que le Sanctuaire de l’Oasis sacré. Et que ne fut sa surprise en découvrant que les prêtres si sages étaient des hommes serpent, connu sous le nom de Naga.
Je ne peux m'empêcher d'esquisser une expression d'étonnement. Je savais que mon peuple avait parcouru de grandes distances, mais je ne pensais pas qu'ils avaient atteint des contrées aussi éloignées d'Orcande. Ce genre de nouvelles m'enchantent, et m'effraient aussi. Savoir qu'il y aurait tant à découvrir, alors qu'une vie serait à peine suffisante pour connaître tous les secrets d'Orcande. C'est d'autant plus important, sachant cela, de prendre des notes sur tout ce que ce monde peut receler.
– L’Oasis avait plus les allures d’un immense lac très profond, où le temple était à moitié submerger comme une grande tour de cristal sortant d’un abîme d’eau. Le jeune homme fut si heureux d’y être arriver et fut reconnaissant envers ses sauveurs. Il en profita pour apprendre ceux qu’ils avaient à lui enseigner. Ces nagas philosopher sur le temps même. Et salon une théorie, si une personne pouvait contrôler le temps, il contrôlerait l’univers entier et serait intouchable pour la mort. L’humain en apprit beaucoup, et avec des mages nagas, il apprit la magie. Il désirait même en pratique la théorie du contrôle du temps. Mais les maîtres nagas lui expliquèrent que pour contrôler quelque chose, il faut qu’il soit matérialisé en quelque chose, ou rattacher à un élément.
Mes congénères sont trop bons. Peut-être un peu trop. Ce genre de pouvoir doit-il vraiment être enseigné ?
– Sais-tu ce qu’il a fait alors ?
Je fis un petit tour. J'aime bien bouger quand je réfléchis, cela m'aide. En recoupant les éléments entre eux, la réponse semble limpide.
- Il a choisi de le lier à un élément qu'il trouverait facilement, et qui lui permettrait d'aider les siens. Or, dans un désert, quoi de plus facile à trouver que du sable ?
Le désert... Etant né et ayant été élevé dans l'océan, je me vois mal vivre dans un tel endroit.
– Dans une de ces tributs, vivait un jeune homme. Ce dernier ne s’intéressait nullement à l’élevage, la chasse ou la guerre. Encore moins à l’artisanat. Il aimait étudier. Pour cela, il apprenait auprès d’un vieux sage divers légendes anciennes, ainsi que la lecture et l’écriture. Pour beaucoup, ce soit n’était pas fort utile et donc, peu chercher à acquérir un tel savoir qui, à cette heure, était condamner à l’oubli. Mais le jeune homme voulu apprendre. Il avait une vision bien particulière. En réalité, pour lui, tout dans cette vie était voué à mourir. Les gens de la tribu répétaient les mêmes actions jusqu’à leur mort, et tout cela pour quoi ? Car son propre tribut était voué à disparaitre aussi. La mort lui faisait peur, l’oubli l’angoissait, il voulut éviter cela.
Il est vrai que la mort peut être effrayante. Mais il faut l'accepter, c'est là notre lot à tous, une loi naturelle. Je n'ose imaginer le prix à payer pour pouvoir se détacher de la mort elle-même.
– S’il devait disparaitre comme ses ancêtres dans le sables du désert, il désirait alors amasser le plus de savoir pour le partager aux autres et les aider à progresser. Il alla voir d’autres sages et prit note de tout ce qu’il apprenait. Cela dura des années, jusqu’à ce qu’on lui parle d’un Sanctuaire se trouvant au milieu d’un Oasis sacré en plein cœur du désert. Là-bas, se trouvait des prêtres et des gens encore plus sages, qui pourrait l’aider dans son ambition de vaincre la mort elle-même. Sans hésité, il partit à la recherche de ce temple.
Néanmoins, même si son combat me parait totalement insensé, son objectif est louable. Je le comprends d'autant mieux qu'il me fait penser à celui que nous menons, les miens et moi. La connaissance, la transcription du savoir, ou tout simplement de son existence même, pour ne pas perdre son identité, et ainsi, ne pas se perdre.
– L’humain prit des provisions pour son long voyage et un moyen pour y circuler. Une monture typique du désert, connu sous le nom de dromadaire. Son voyage dura des jours à n’en plus compter. Ses provisions diminuèrent et la chaleur ne faisait que croitre. Et encore, s’il n’y avait que ça. Car le désert fut également contre lui. Les tempêtes de sables le ralentissaient à chaque fois, et à chaque fois, il faillit en mourir. Son dromadaire l’abandonna même, disparaissant dans les dunes de sable. Il continua donc son voyage à pied, jusqu’à ce que la soif, la fatigue et la chaleur eurent raisons de lui. Il s’écroula dans le sable, pensant sa dernière heure venue. Mais ce ne fut le cas.
Un dromadaire. Je crois bien avoir entendu parler de ces créatures. Comme je le disais, je ne suis pas du tout familier avec le désert. Mais comme il le dit, ces animaux font des merveilles dans les contrées désertiques, et rendent des services précieux aux habitants de ces contrées inhospitalières.
– Le royaume des morts ne fut sa nouvelle patrie. Car il se réveilla dans un endroit magnifique, coloré, fait de cristaux aux mille et une couleurs, avec des carreaux magnifiques et des sols en marbres blanc. Il fut sauvé par les occupants de ce palais, qui n’était autre que le Sanctuaire de l’Oasis sacré. Et que ne fut sa surprise en découvrant que les prêtres si sages étaient des hommes serpent, connu sous le nom de Naga.
Je ne peux m'empêcher d'esquisser une expression d'étonnement. Je savais que mon peuple avait parcouru de grandes distances, mais je ne pensais pas qu'ils avaient atteint des contrées aussi éloignées d'Orcande. Ce genre de nouvelles m'enchantent, et m'effraient aussi. Savoir qu'il y aurait tant à découvrir, alors qu'une vie serait à peine suffisante pour connaître tous les secrets d'Orcande. C'est d'autant plus important, sachant cela, de prendre des notes sur tout ce que ce monde peut receler.
– L’Oasis avait plus les allures d’un immense lac très profond, où le temple était à moitié submerger comme une grande tour de cristal sortant d’un abîme d’eau. Le jeune homme fut si heureux d’y être arriver et fut reconnaissant envers ses sauveurs. Il en profita pour apprendre ceux qu’ils avaient à lui enseigner. Ces nagas philosopher sur le temps même. Et salon une théorie, si une personne pouvait contrôler le temps, il contrôlerait l’univers entier et serait intouchable pour la mort. L’humain en apprit beaucoup, et avec des mages nagas, il apprit la magie. Il désirait même en pratique la théorie du contrôle du temps. Mais les maîtres nagas lui expliquèrent que pour contrôler quelque chose, il faut qu’il soit matérialisé en quelque chose, ou rattacher à un élément.
Mes congénères sont trop bons. Peut-être un peu trop. Ce genre de pouvoir doit-il vraiment être enseigné ?
– Sais-tu ce qu’il a fait alors ?
Je fis un petit tour. J'aime bien bouger quand je réfléchis, cela m'aide. En recoupant les éléments entre eux, la réponse semble limpide.
- Il a choisi de le lier à un élément qu'il trouverait facilement, et qui lui permettrait d'aider les siens. Or, dans un désert, quoi de plus facile à trouver que du sable ?
Yaliss Écaille d'Argent- Expert
- Race : Naga
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
Yaliss - Il a choisi de le lier à un élément qu'il trouverait facilement, et qui lui permettrait d'aider les siens. Or, dans un désert, quoi de plus facile à trouver que du sable ?
Si Yaliss pouvait voir à travers la matière, il apercevrait le sourire que j’acquiesçais. Il suivait bien ce que je lui disais et possédais un bon esprit d’analyse et de logique. J’ouvrais les bras pour annoncer l’exactitude de sa réponse, comme si je disais « Bravo » ou « Bien vue ». Car à partir se point si, nous quittions ce que nous pouvions appeler le prélude de notre histoire. Maintenant, le grand chapitre de la naissance de peuple du désert allait débuter et il y avait beaucoup à dire sur le sujet.
Sekmatep – Tu as bien raisonné. L’humain utilisa effectivement le sable du désert comme élément. L’avantage, tu la bien mentionnait, était qu’il en avait en abondance, contrairement aux autres éléments. Alors, il s’entraîna avec divers maîtres de la magie pour contrôler le sable. En même temps, il combinait toutes ses connaissances pour que, sa maîtrise du sable ne soit pas une magie comme une autre, mais soit bien plus que ça. Il passa des années à s’entraîner et à associer ses nouveaux pouvoirs aux temps lui-même, passant par des rituels très divers et des expériences proches de l’alchimie.
Je me rappelais bien de tous ceux qu’il avait faits. J’étais tenté de tout mentionner, mais cela prendrait des mois pour rien qu’expliquer. L’humain était parti sur des travaux complexes avec la magie du sable, échouant de nombreuses fois dans ses tentatives, devant revenir en arrière pour essayer une nouvelle théorie. Beaucoup l’auraient pris pour un savant fou, un sorcier ayant perdu l’esprit. Et c’était peut-être ce qu’il était devenu à la longue.
Sekmatep – Et finalement, il réussit. Il parvint à relier sa magie à celle du temps et à atteindre la vie éternelle. Mais pas de la manière dont il s’y attendait. Le sable sur lequel il travaillait se changea. Il devint un sable magique, un sable brillant qui donnait l’illusion d’être vivant. Cette magie s’empara du corps de l’humain, le transformant à jamais, défigurer à jamais à cause de sa quête. Il se retrouva avec un corps difforme, mais les autres avantages furent compensatoires. Le sable en lui, lui permettait de s’en créer à volonté, de dompter le désert même, de sentir le temps s’écoulait, comme si son corps était un sablier à lui seul. Et pour l’éternité, c’est particulier. Il pouvait mourir, mais le sable, à sa mort, s’échappa de son corps pour venir dans un nouvel hôte, transmettant sa conscience et ses souvenirs. Tu comprends mieux en quoi il est éternel ?
C’était une notion difficile à expliquer. On pouvait comprendre qu’une personne soit immortelle, ou vive sans craindre la vieillesse, mais dans ce cas, c’était très différent. On pourrait plus l’approcher de la réincarnation, une vie éternelle à travers d’autres vies.
Sekmatep – Avant que j’oublie, à tu une petite idée du pourquoi mon armure à la forme d’un faucon ? Cela à une très grande importance, lié à la création des sables magique.
Si Yaliss pouvait voir à travers la matière, il apercevrait le sourire que j’acquiesçais. Il suivait bien ce que je lui disais et possédais un bon esprit d’analyse et de logique. J’ouvrais les bras pour annoncer l’exactitude de sa réponse, comme si je disais « Bravo » ou « Bien vue ». Car à partir se point si, nous quittions ce que nous pouvions appeler le prélude de notre histoire. Maintenant, le grand chapitre de la naissance de peuple du désert allait débuter et il y avait beaucoup à dire sur le sujet.
Sekmatep – Tu as bien raisonné. L’humain utilisa effectivement le sable du désert comme élément. L’avantage, tu la bien mentionnait, était qu’il en avait en abondance, contrairement aux autres éléments. Alors, il s’entraîna avec divers maîtres de la magie pour contrôler le sable. En même temps, il combinait toutes ses connaissances pour que, sa maîtrise du sable ne soit pas une magie comme une autre, mais soit bien plus que ça. Il passa des années à s’entraîner et à associer ses nouveaux pouvoirs aux temps lui-même, passant par des rituels très divers et des expériences proches de l’alchimie.
Je me rappelais bien de tous ceux qu’il avait faits. J’étais tenté de tout mentionner, mais cela prendrait des mois pour rien qu’expliquer. L’humain était parti sur des travaux complexes avec la magie du sable, échouant de nombreuses fois dans ses tentatives, devant revenir en arrière pour essayer une nouvelle théorie. Beaucoup l’auraient pris pour un savant fou, un sorcier ayant perdu l’esprit. Et c’était peut-être ce qu’il était devenu à la longue.
Sekmatep – Et finalement, il réussit. Il parvint à relier sa magie à celle du temps et à atteindre la vie éternelle. Mais pas de la manière dont il s’y attendait. Le sable sur lequel il travaillait se changea. Il devint un sable magique, un sable brillant qui donnait l’illusion d’être vivant. Cette magie s’empara du corps de l’humain, le transformant à jamais, défigurer à jamais à cause de sa quête. Il se retrouva avec un corps difforme, mais les autres avantages furent compensatoires. Le sable en lui, lui permettait de s’en créer à volonté, de dompter le désert même, de sentir le temps s’écoulait, comme si son corps était un sablier à lui seul. Et pour l’éternité, c’est particulier. Il pouvait mourir, mais le sable, à sa mort, s’échappa de son corps pour venir dans un nouvel hôte, transmettant sa conscience et ses souvenirs. Tu comprends mieux en quoi il est éternel ?
C’était une notion difficile à expliquer. On pouvait comprendre qu’une personne soit immortelle, ou vive sans craindre la vieillesse, mais dans ce cas, c’était très différent. On pourrait plus l’approcher de la réincarnation, une vie éternelle à travers d’autres vies.
Sekmatep – Avant que j’oublie, à tu une petite idée du pourquoi mon armure à la forme d’un faucon ? Cela à une très grande importance, lié à la création des sables magique.
Sekmatep- (personnage abandonné)
- Race : Tigrain
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
– Tu as bien raisonné.
J'avais raison. J'aime bien avoir raison, c'est gratifiant. Mais nous les Nagas, avons toujours raison. Mais je m'égare.
- L’humain utilisa effectivement le sable du désert comme élément. L’avantage, tu la bien mentionnait, était qu’il en avait en abondance, contrairement aux autres éléments. Alors, il s’entraîna avec divers maîtres de la magie pour contrôler le sable. En même temps, il combinait toutes ses connaissances pour que, sa maîtrise du sable ne soit pas une magie comme une autre, mais soit bien plus que ça. Il passa des années à s’entraîner et à associer ses nouveaux pouvoirs aux temps lui-même, passant par des rituels très divers et des expériences proches de l’alchimie.
Même en étant quelque peu initié, je reste toujours étonné de ce que l'alchimie - ou ses proches disciplines - sont capables de faire. La magie est une chose magnifique et redoutable, mais beaucoup de personnes sous estiment les compétences d'alchimistes. Je ne saurais les contredire, les quelques cours que j'ai eu dans ce domaine me servent uniquement à fabriquer du poison. Mais je connais des Nagas bien plus doués que moi à ce petit jeu. Et malgré ça, ils restent souvent humbles sur l'étendue de leurs connaissances. Qui sait quelles sont les limites de l'alchimie ?
– Et finalement, il réussit. Il parvint à relier sa magie à celle du temps et à atteindre la vie éternelle. Mais pas de la manière dont il s’y attendait. Le sable sur lequel il travaillait se changea. Il devint un sable magique, un sable brillant qui donnait l’illusion d’être vivant. Cette magie s’empara du corps de l’humain, le transformant à jamais, défigurer à jamais à cause de sa quête. Il se retrouva avec un corps difforme, mais les autres avantages furent compensatoires. Le sable en lui, lui permettait de s’en créer à volonté, de dompter le désert même, de sentir le temps s’écoulait, comme si son corps était un sablier à lui seul. Et pour l’éternité, c’est particulier. Il pouvait mourir, mais le sable, à sa mort, s’échappa de son corps pour venir dans un nouvel hôte, transmettant sa conscience et ses souvenirs. Tu comprends mieux en quoi il est éternel ?
- Je pense que je comprends. Ce n'est pas l'humain qui était immortel, mais le sable. L'immortalité qu'il pensait acquérir a en fait été transmise aux grains de sable. Du coup, même si lui meurt, comme n'importe quelle créature, le sable persiste, et se trouvera un autre vaisseau pour l'accompagner le temps d'une vie. Avant que celui-ci ne meurt, l'obligeant à rechercher un nouvel hôte, avant que le cycle ne reprenne, et caetera, et caetera...
Ce genre de comportement me fait penser à celui d'un parasite. Capable de vivre presque éternellement, mais contraint de trouver un hôte pour exprimer son pouvoir. Je garde néanmoins cette comparaison pour moi, afin de ne pas offenser Sekmatep.
– Avant que j’oublie, à tu une petite idée du pourquoi mon armure à la forme d’un faucon ? Cela à une très grande importance, lié à la création des sables magique.
Ce coup-ci, je suis bien obligé de reconnaître mon ignorance. Le faucon n'est pas spécialement un habitant du désert, il n'a pas non plus, à ma connaissance, de lien particulier avec le sable... je sèche.
J'avais raison. J'aime bien avoir raison, c'est gratifiant. Mais nous les Nagas, avons toujours raison. Mais je m'égare.
- L’humain utilisa effectivement le sable du désert comme élément. L’avantage, tu la bien mentionnait, était qu’il en avait en abondance, contrairement aux autres éléments. Alors, il s’entraîna avec divers maîtres de la magie pour contrôler le sable. En même temps, il combinait toutes ses connaissances pour que, sa maîtrise du sable ne soit pas une magie comme une autre, mais soit bien plus que ça. Il passa des années à s’entraîner et à associer ses nouveaux pouvoirs aux temps lui-même, passant par des rituels très divers et des expériences proches de l’alchimie.
Même en étant quelque peu initié, je reste toujours étonné de ce que l'alchimie - ou ses proches disciplines - sont capables de faire. La magie est une chose magnifique et redoutable, mais beaucoup de personnes sous estiment les compétences d'alchimistes. Je ne saurais les contredire, les quelques cours que j'ai eu dans ce domaine me servent uniquement à fabriquer du poison. Mais je connais des Nagas bien plus doués que moi à ce petit jeu. Et malgré ça, ils restent souvent humbles sur l'étendue de leurs connaissances. Qui sait quelles sont les limites de l'alchimie ?
– Et finalement, il réussit. Il parvint à relier sa magie à celle du temps et à atteindre la vie éternelle. Mais pas de la manière dont il s’y attendait. Le sable sur lequel il travaillait se changea. Il devint un sable magique, un sable brillant qui donnait l’illusion d’être vivant. Cette magie s’empara du corps de l’humain, le transformant à jamais, défigurer à jamais à cause de sa quête. Il se retrouva avec un corps difforme, mais les autres avantages furent compensatoires. Le sable en lui, lui permettait de s’en créer à volonté, de dompter le désert même, de sentir le temps s’écoulait, comme si son corps était un sablier à lui seul. Et pour l’éternité, c’est particulier. Il pouvait mourir, mais le sable, à sa mort, s’échappa de son corps pour venir dans un nouvel hôte, transmettant sa conscience et ses souvenirs. Tu comprends mieux en quoi il est éternel ?
- Je pense que je comprends. Ce n'est pas l'humain qui était immortel, mais le sable. L'immortalité qu'il pensait acquérir a en fait été transmise aux grains de sable. Du coup, même si lui meurt, comme n'importe quelle créature, le sable persiste, et se trouvera un autre vaisseau pour l'accompagner le temps d'une vie. Avant que celui-ci ne meurt, l'obligeant à rechercher un nouvel hôte, avant que le cycle ne reprenne, et caetera, et caetera...
Ce genre de comportement me fait penser à celui d'un parasite. Capable de vivre presque éternellement, mais contraint de trouver un hôte pour exprimer son pouvoir. Je garde néanmoins cette comparaison pour moi, afin de ne pas offenser Sekmatep.
– Avant que j’oublie, à tu une petite idée du pourquoi mon armure à la forme d’un faucon ? Cela à une très grande importance, lié à la création des sables magique.
Ce coup-ci, je suis bien obligé de reconnaître mon ignorance. Le faucon n'est pas spécialement un habitant du désert, il n'a pas non plus, à ma connaissance, de lien particulier avec le sable... je sèche.
Yaliss Écaille d'Argent- Expert
- Race : Naga
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
Yaliss n’en avait pas la moindre idée, et il fallait l’admettre, c’était normal. À moins de venir de ce peuple, ou être un historien ayant travaillé énormément dessus, personne ne pouvait le savoir. Je l’embêtais un peu avec cette question, mais je cherchais à être un peu pédagogue, à attirer son intention, dont j’avais déjà. Mais la réponse, bien qu’elle puisse paraître anodine pour beaucoup, avait une importance capitale pour la suite de notre récit. Je me demandais si je n’avais pas dû en parler avant. Mais il n’était pas trop tard pour le faire à présent.
Sekmatep – Et bien, selon d’anciennes croyances des nomades du désert, il existait un dieu puissant, qui serait à l’origine de tout, et qui était maître du désert. Ce dieu revêtait l’apparence d’un faucon. Car ce belle animal vol libre dans le ciel, s’approche sans crainte du soleil ardent et puissant et domine le désert sans le craindre. Alors, l’humain ajouta quelque chose dans sa magie su sable, des éléments de faucon. C’était comme mettre de l’essence divine pour s’approcher le plus possible de l’éternité. Au final, le sable changea le corps de l’humain, le rapprochant de cette forme que les anciens voyaient comme divin, et cela aura un impact bien plus tard.
Je pris un temps avant d’aborder le point suivant. Nous allions aborder la naissance. Jusqu’ici, ce n’était qu’une introduction, une explication du comment tout cela fut arriver. Maintenant, le moment tant attendu allait être annoncer.
Sekmatep – L’ancien humain voulu faire connaître au reste des tribus ce qu’il venait d’apprendre et pour cela, il devait les faires cesser de se battre et de les unir. Et pour y arriver, il choisit soigneusement son jour. Il attendit que plusieurs des tribus nomades se mettent en guerre pour le contrôle d’un territoire où se trouvaient un puit non assécher. Il apparut au beau milieu du combat sous sa forme de faucon et dévoila toute sa puissance et sa splendeur. Tous cessèrent le combat et virent en lui l’avatar de leur dieu. Le mage les rassembla ainsi tous en un endroit, près de l’oasis sacré. Et là, ils battirent une cité qui deviendra la capitale d’un royaume qui sera connu sous le nom de Kemetra. Et cet humain transformer, portera le titre et le nom de Sekmatep.
Sekmatep – Et bien, selon d’anciennes croyances des nomades du désert, il existait un dieu puissant, qui serait à l’origine de tout, et qui était maître du désert. Ce dieu revêtait l’apparence d’un faucon. Car ce belle animal vol libre dans le ciel, s’approche sans crainte du soleil ardent et puissant et domine le désert sans le craindre. Alors, l’humain ajouta quelque chose dans sa magie su sable, des éléments de faucon. C’était comme mettre de l’essence divine pour s’approcher le plus possible de l’éternité. Au final, le sable changea le corps de l’humain, le rapprochant de cette forme que les anciens voyaient comme divin, et cela aura un impact bien plus tard.
Je pris un temps avant d’aborder le point suivant. Nous allions aborder la naissance. Jusqu’ici, ce n’était qu’une introduction, une explication du comment tout cela fut arriver. Maintenant, le moment tant attendu allait être annoncer.
Sekmatep – L’ancien humain voulu faire connaître au reste des tribus ce qu’il venait d’apprendre et pour cela, il devait les faires cesser de se battre et de les unir. Et pour y arriver, il choisit soigneusement son jour. Il attendit que plusieurs des tribus nomades se mettent en guerre pour le contrôle d’un territoire où se trouvaient un puit non assécher. Il apparut au beau milieu du combat sous sa forme de faucon et dévoila toute sa puissance et sa splendeur. Tous cessèrent le combat et virent en lui l’avatar de leur dieu. Le mage les rassembla ainsi tous en un endroit, près de l’oasis sacré. Et là, ils battirent une cité qui deviendra la capitale d’un royaume qui sera connu sous le nom de Kemetra. Et cet humain transformer, portera le titre et le nom de Sekmatep.
Sekmatep- (personnage abandonné)
- Race : Tigrain
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
– Et bien, selon d’anciennes croyances des nomades du désert, il existait un dieu puissant, qui serait à l’origine de tout, et qui était maître du désert. Ce dieu revêtait l’apparence d’un faucon. Car ce belle animal vol libre dans le ciel, s’approche sans crainte du soleil ardent et puissant et domine le désert sans le craindre. Alors, l’humain ajouta quelque chose dans sa magie su sable, des éléments de faucon. C’était comme mettre de l’essence divine pour s’approcher le plus possible de l’éternité. Au final, le sable changea le corps de l’humain, le rapprochant de cette forme que les anciens voyaient comme divin, et cela aura un impact bien plus tard.
C'est donc pour cette raison que son armure à cette apparence. Mais... Est-ce que cela signifie que sous son attirail, il a lui aussi une apparence de faucon ? Si c'est le cas, il ne doit guère plus ressembler à un Tigrain... La curiosité me pousserait presque à lui demander d'enlever son maque, histoire de voir à quoi mon interlocuteur ressemble. Mais par correction, je n'en ferais rien. Je n'ai pas envie qu'l pense que je le vois comme une espèce de monstre de foire.
– L’ancien humain voulu faire connaître au reste des tribus ce qu’il venait d’apprendre et pour cela, il devait les faires cesser de se battre et de les unir. Et pour y arriver, il choisit soigneusement son jour. Il attendit que plusieurs des tribus nomades se mettent en guerre pour le contrôle d’un territoire où se trouvaient un puit non assécher. Il apparut au beau milieu du combat sous sa forme de faucon et dévoila toute sa puissance et sa splendeur. Tous cessèrent le combat et virent en lui l’avatar de leur dieu. Le mage les rassembla ainsi tous en un endroit, près de l’oasis sacré. Et là, ils battirent une cité qui deviendra la capitale d’un royaume qui sera connu sous le nom de Kemetra. Et cet humain transformer, portera le titre et le nom de Sekmatep.
Et ainsi je suppose naquit le premier roi d'une longue lignée, destinée à traverser le temps.
- C'est fascinant. Et tu es quelle génération de Sekmatep ? Sekmatep VIIIème du nom ? XXème, Cème ?
C'est donc pour cette raison que son armure à cette apparence. Mais... Est-ce que cela signifie que sous son attirail, il a lui aussi une apparence de faucon ? Si c'est le cas, il ne doit guère plus ressembler à un Tigrain... La curiosité me pousserait presque à lui demander d'enlever son maque, histoire de voir à quoi mon interlocuteur ressemble. Mais par correction, je n'en ferais rien. Je n'ai pas envie qu'l pense que je le vois comme une espèce de monstre de foire.
– L’ancien humain voulu faire connaître au reste des tribus ce qu’il venait d’apprendre et pour cela, il devait les faires cesser de se battre et de les unir. Et pour y arriver, il choisit soigneusement son jour. Il attendit que plusieurs des tribus nomades se mettent en guerre pour le contrôle d’un territoire où se trouvaient un puit non assécher. Il apparut au beau milieu du combat sous sa forme de faucon et dévoila toute sa puissance et sa splendeur. Tous cessèrent le combat et virent en lui l’avatar de leur dieu. Le mage les rassembla ainsi tous en un endroit, près de l’oasis sacré. Et là, ils battirent une cité qui deviendra la capitale d’un royaume qui sera connu sous le nom de Kemetra. Et cet humain transformer, portera le titre et le nom de Sekmatep.
Et ainsi je suppose naquit le premier roi d'une longue lignée, destinée à traverser le temps.
- C'est fascinant. Et tu es quelle génération de Sekmatep ? Sekmatep VIIIème du nom ? XXème, Cème ?
Yaliss Écaille d'Argent- Expert
- Race : Naga
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
Yaliss - C'est fascinant. Et tu es quelle génération de Sekmatep ? Sekmatep VIIIème du nom ? XXème, Cème ?
Je me mis à rire. Nous allions aborder une notion qui différenciait largement ce à quoi il pouvait s’attendre. Nos deux mondes étaient différents sur de nombreux points, et ceux qui pouvaient lui sembler normal ne l’étaient pas chez nous. Notre conception du monde et de la société ne suivait pas le même plan que ceux vivant à Orcande. Mais je ferais bien de le lui expliquer.
Sekmatep – Il n’existe pas de Sekmatep 1er ou 20ème comme tu sembles le croire. Il y a juste Sekmatep. On ne compte pas les générations, car quand Sekmatep meurt, il renait. Sa vie se poursuit sans fin tel un être éternel. A chaque nouvel hôte, ce dernier perd son passé et donc son identité pour devenir Sekmatep. Si l’on mentionnait le 1er, le 2ème et ainsi de suite, cela mentionnerait non l’éternité du roi, mais juste de son nom et de sa dynastie. Je posséde la mémoire du règne de chaque, mais cela fait comme une continuité de la vie du premier. Je ne possède pas les souvenirs d’avant leur transformation, et cela m’empêche de te dire combien de génération exacte il y a eu.
C’était vrai. Même si je voulais savoir combien de personnes avant moi furent Sekmatep, cela me fut impossible. J’avais l’impression qu’il y en avait beaucoup, et si je désirais les compter, une sorte de barrière mentale m’en détournait. Mais après tout, qu’elle importance ? Je suivais cette longue lignée de réincarnation, suivant un but similaire qui permettra soit de faire continuer ce phénomène, soit pouvant l’interrompre, du moins un moment comme pour le précédent roi du désert.
Sekmatep – Mais peut-on demander à quelqu’un le nombre de jours qu’il a vécu ? Les secondes ? Les années sans doute, sauf pour certains qui en perdent le compte. As-tu d’autre questions sur le sujet ou veux-tu que je poursuive le récit de mon peuple avant ?
Nous allions aborder la deuxième partie de notre histoire, celui de la construction du royaume et de son apogée qui avait permis Kemetra de devenir le cœur du monde, un joyau dans le désert qui a bien entendu, connu des hauts et des bas… Jusqu’à sa chute ! Ce serait une joie pour moi de lui parler de la grandeur du royaume, mais pas pour sa fin. Une fin tragique qui me déchirait encore le cœur. J’aurais aimé éviter de mentionner ce point à Yaliss, mais je me doutais qu’il aimerait connaître la fin, comme tout le monde. Mais avant, j’en profiterais pour lui donner quelques détails sur la culture des Kemetriens, de quoi occupés l’esprit avant de finir par le plus triste.
Je me mis à rire. Nous allions aborder une notion qui différenciait largement ce à quoi il pouvait s’attendre. Nos deux mondes étaient différents sur de nombreux points, et ceux qui pouvaient lui sembler normal ne l’étaient pas chez nous. Notre conception du monde et de la société ne suivait pas le même plan que ceux vivant à Orcande. Mais je ferais bien de le lui expliquer.
Sekmatep – Il n’existe pas de Sekmatep 1er ou 20ème comme tu sembles le croire. Il y a juste Sekmatep. On ne compte pas les générations, car quand Sekmatep meurt, il renait. Sa vie se poursuit sans fin tel un être éternel. A chaque nouvel hôte, ce dernier perd son passé et donc son identité pour devenir Sekmatep. Si l’on mentionnait le 1er, le 2ème et ainsi de suite, cela mentionnerait non l’éternité du roi, mais juste de son nom et de sa dynastie. Je posséde la mémoire du règne de chaque, mais cela fait comme une continuité de la vie du premier. Je ne possède pas les souvenirs d’avant leur transformation, et cela m’empêche de te dire combien de génération exacte il y a eu.
C’était vrai. Même si je voulais savoir combien de personnes avant moi furent Sekmatep, cela me fut impossible. J’avais l’impression qu’il y en avait beaucoup, et si je désirais les compter, une sorte de barrière mentale m’en détournait. Mais après tout, qu’elle importance ? Je suivais cette longue lignée de réincarnation, suivant un but similaire qui permettra soit de faire continuer ce phénomène, soit pouvant l’interrompre, du moins un moment comme pour le précédent roi du désert.
Sekmatep – Mais peut-on demander à quelqu’un le nombre de jours qu’il a vécu ? Les secondes ? Les années sans doute, sauf pour certains qui en perdent le compte. As-tu d’autre questions sur le sujet ou veux-tu que je poursuive le récit de mon peuple avant ?
Nous allions aborder la deuxième partie de notre histoire, celui de la construction du royaume et de son apogée qui avait permis Kemetra de devenir le cœur du monde, un joyau dans le désert qui a bien entendu, connu des hauts et des bas… Jusqu’à sa chute ! Ce serait une joie pour moi de lui parler de la grandeur du royaume, mais pas pour sa fin. Une fin tragique qui me déchirait encore le cœur. J’aurais aimé éviter de mentionner ce point à Yaliss, mais je me doutais qu’il aimerait connaître la fin, comme tout le monde. Mais avant, j’en profiterais pour lui donner quelques détails sur la culture des Kemetriens, de quoi occupés l’esprit avant de finir par le plus triste.
Sekmatep- (personnage abandonné)
- Race : Tigrain
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
– Il n’existe pas de Sekmatep 1er ou 20ème comme tu sembles le croire. Il y a juste Sekmatep. On ne compte pas les générations, car quand Sekmatep meurt, il renait. Sa vie se poursuit sans fin tel un être éternel. A chaque nouvel hôte, ce dernier perd son passé et donc son identité pour devenir Sekmatep. Si l’on mentionnait le 1er, le 2ème et ainsi de suite, cela mentionnerait non l’éternité du roi, mais juste de son nom et de sa dynastie. Je posséde la mémoire du règne de chaque, mais cela fait comme une continuité de la vie du premier. Je ne possède pas les souvenirs d’avant leur transformation, et cela m’empêche de te dire combien de génération exacte il y a eu.
Je me sens un peu idiot tout d'un coup. Mais je dois avouer que sa logique m'échappe. Il conserve la mémoire de ses vies passées, mais comme le ferait un roi qui lirait les mémoires de ses prédécesseurs. Il gagne juste le temps de l'accès à la bibliothèque. Et même s'il ne veut pas le reconnaître, il s'agit d'une dynastie. De mon point de vue, c'est une grande dynastie, dont chaque membre décide de prendre le nom de celui qui l'a fondé. Un moyen simple mais efficace de donner à un règne une apparence d'éternité. Mais en ce bas monde, rien n'est éternel, et il en est la preuve vivante. Si le roi a survécu, ce n'est pas le cas de son empire... Je me garde bien de lui dire tout ça. Je suis là pour retranscrire des faits, pas pour donner mon opinion.
– Mais peut-on demander à quelqu’un le nombre de jours qu’il a vécu ? Les secondes ? Les années sans doute, sauf pour certains qui en perdent le compte. As-tu d’autre questions sur le sujet ou veux-tu que je poursuive le récit de mon peuple avant ?
- Non, je t'en prie, continue.
Je me sens un peu idiot tout d'un coup. Mais je dois avouer que sa logique m'échappe. Il conserve la mémoire de ses vies passées, mais comme le ferait un roi qui lirait les mémoires de ses prédécesseurs. Il gagne juste le temps de l'accès à la bibliothèque. Et même s'il ne veut pas le reconnaître, il s'agit d'une dynastie. De mon point de vue, c'est une grande dynastie, dont chaque membre décide de prendre le nom de celui qui l'a fondé. Un moyen simple mais efficace de donner à un règne une apparence d'éternité. Mais en ce bas monde, rien n'est éternel, et il en est la preuve vivante. Si le roi a survécu, ce n'est pas le cas de son empire... Je me garde bien de lui dire tout ça. Je suis là pour retranscrire des faits, pas pour donner mon opinion.
– Mais peut-on demander à quelqu’un le nombre de jours qu’il a vécu ? Les secondes ? Les années sans doute, sauf pour certains qui en perdent le compte. As-tu d’autre questions sur le sujet ou veux-tu que je poursuive le récit de mon peuple avant ?
- Non, je t'en prie, continue.
Yaliss Écaille d'Argent- Expert
- Race : Naga
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
Je poursuivis donc mon récit. Il y avait tant de choses à dire encore, des siècles d’histoires qui contenaient tant de choses merveilleuses. Je pourrais y parler des découvertes faites, des monuments somptueux et richement décoré, des exploits militaires grandement mener, de la vie sociétale qui évoluait rapidement. Je pourrais aussi parler de la vie elle-même avec ses arts, sa spiritualité, les sciences qui y vivaient sans oublier les fêtes qui réjouissaient à chaque fois le peuple… Il me faudrait plus d’une vie pour lui en parler. Je pourrais le faire, mais Yaliss lui n’en aurait pas la possibilité. Je devrais donc en faire un triste résumé, devant retirer certains éléments. Mais si Yaliss le désirait, je pourrais toujours lui en parler, s’il posait les bonnes questions. J’ouvris les bras devant moi, comme si je désirais lui montrais toute la grandeur de Kemetra avec ses richesses.
Sekmatep – La civilisation des Kemetriens se développa rapidement. La capitale grandissait et de nouvelles cités apparaissaient dans le désert tout autour. Le royaume devint riche en apprenant à exploiter les minéraux précieux cacher dans le désert. Il développa l’artisanat, établit des relations commerciales avec des caravanes étrangères et maritime. Oui, car le peuple put s’établir jusqu’à la mer du sud. L’irrigation fut développée, des fleuves virent le jour, l’agriculture aida le peuple à survivre et à avoir du bétail. Par la suite, le royaume gagna en richesse intellectuel. Des savants et de grands mages furent attirer par la capitale et ses trésors. Ils s’y établir. Des observatoires et des bibliothèques sortirent de suite des sables. Et sans oublier le Musée, la fierté des savants de Kemetra. De grand monuments furent ériger, beaux, magnifiques, richement décoré… Le désert devenait une oasis paradisiaque. A croire que le royaume connaîtrait un âge d’or sans fin.
Je pris une pause pour juste un instant. Je regrettais de n’avoir tout dit. Il y avait encore les grandes écoles, les temples qui brillaient au soleil de par le marbre blanc qui les recouvrait, sans oublier le plus beau des bâtiments, le Palais. Mais nous verrons cela plus tard. En attendant, je mentionnais d’autres détails un peu différents, refermant les bras.
Sekmatep – Oui, de tels choses attirèrent la convoitise de pays voisins. Des guerres furent mener. Le royaume du désert ne fut pas une période de paix. Souvent, une armée tentait d’envahir ces terres pour s’accaparer les richesses et tout détruire. Mais à chaque fois, la puissance des Kemetriens, combiné aux pouvoirs du Sekmatep, ures raisons de ces envahisseurs. A la longue, nous vivions dans une sécurité illusoire car nous pensions que le seul danger venait uniquement de l’extérieur. Et dans ce cas, nous nous contentions de rester allonger sur nos somptueux divans chez nous.
Je m’arrêtais là, car après ce petit résumé, nous risquions d’aborder la chute du royaume. Je préférais laisser le naga posait ses questions, qu’il choisisse ce qu’il désire savoir en premier.
Sekmatep – La civilisation des Kemetriens se développa rapidement. La capitale grandissait et de nouvelles cités apparaissaient dans le désert tout autour. Le royaume devint riche en apprenant à exploiter les minéraux précieux cacher dans le désert. Il développa l’artisanat, établit des relations commerciales avec des caravanes étrangères et maritime. Oui, car le peuple put s’établir jusqu’à la mer du sud. L’irrigation fut développée, des fleuves virent le jour, l’agriculture aida le peuple à survivre et à avoir du bétail. Par la suite, le royaume gagna en richesse intellectuel. Des savants et de grands mages furent attirer par la capitale et ses trésors. Ils s’y établir. Des observatoires et des bibliothèques sortirent de suite des sables. Et sans oublier le Musée, la fierté des savants de Kemetra. De grand monuments furent ériger, beaux, magnifiques, richement décoré… Le désert devenait une oasis paradisiaque. A croire que le royaume connaîtrait un âge d’or sans fin.
Je pris une pause pour juste un instant. Je regrettais de n’avoir tout dit. Il y avait encore les grandes écoles, les temples qui brillaient au soleil de par le marbre blanc qui les recouvrait, sans oublier le plus beau des bâtiments, le Palais. Mais nous verrons cela plus tard. En attendant, je mentionnais d’autres détails un peu différents, refermant les bras.
Sekmatep – Oui, de tels choses attirèrent la convoitise de pays voisins. Des guerres furent mener. Le royaume du désert ne fut pas une période de paix. Souvent, une armée tentait d’envahir ces terres pour s’accaparer les richesses et tout détruire. Mais à chaque fois, la puissance des Kemetriens, combiné aux pouvoirs du Sekmatep, ures raisons de ces envahisseurs. A la longue, nous vivions dans une sécurité illusoire car nous pensions que le seul danger venait uniquement de l’extérieur. Et dans ce cas, nous nous contentions de rester allonger sur nos somptueux divans chez nous.
Je m’arrêtais là, car après ce petit résumé, nous risquions d’aborder la chute du royaume. Je préférais laisser le naga posait ses questions, qu’il choisisse ce qu’il désire savoir en premier.
Sekmatep- (personnage abandonné)
- Race : Tigrain
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
– La civilisation des Kemetriens se développa rapidement. La capitale grandissait et de nouvelles cités apparaissaient dans le désert tout autour. Le royaume devint riche en apprenant à exploiter les minéraux précieux cacher dans le désert. Il développa l’artisanat, établit des relations commerciales avec des caravanes étrangères et maritime. Oui, car le peuple put s’établir jusqu’à la mer du sud. L’irrigation fut développée, des fleuves virent le jour, l’agriculture aida le peuple à survivre et à avoir du bétail. Par la suite, le royaume gagna en richesse intellectuel. Des savants et de grands mages furent attirer par la capitale et ses trésors. Ils s’y établir. Des observatoires et des bibliothèques sortirent de suite des sables. Et sans oublier le Musée, la fierté des savants de Kemetra. De grand monuments furent ériger, beaux, magnifiques, richement décoré… Le désert devenait une oasis paradisiaque. A croire que le royaume connaîtrait un âge d’or sans fin.
Je songeais à ce qu'il venait de me dire. L'eau est un élément vital, et nous autres Nagas sommes bien placés pour le savoir. C'est notre habitat naturel, notre maison. Être arrivé à l'amener aussi loin, dans des terres aussi hostiles, relève du miracle. Ou de la magie. Mais une magie vraiment particulière. La dynastie Sekmatep est vraiment incroyable.
Mais avant même qu'il continue son histoire, j'ai un pressentiment sur ce qu'il va arriver. Comme je l'ai déjà dit, les livres de nos bibliothèques sont remplies d'histoires de royaumes, de dynasties qui croyaient vivre éternellement dans l'opulence. Mais le destin est prompt à montrer que rien n'est gravé dans le marbre.
– Oui, de tels choses attirèrent la convoitise de pays voisins. Des guerres furent mener. Le royaume du désert ne fut pas une période de paix. Souvent, une armée tentait d’envahir ces terres pour s’accaparer les richesses et tout détruire. Mais à chaque fois, la puissance des Kemetriens, combiné aux pouvoirs du Sekmatep, ures raisons de ces envahisseurs. A la longue, nous vivions dans une sécurité illusoire car nous pensions que le seul danger venait uniquement de l’extérieur. Et dans ce cas, nous nous contentions de rester allonger sur nos somptueux divans chez nous.
- Tu veux dire que la menace est venue de l'intérieur ? Que c'est un Kemetrien qui a causé la chute de ton empire ?
Je songeais à ce qu'il venait de me dire. L'eau est un élément vital, et nous autres Nagas sommes bien placés pour le savoir. C'est notre habitat naturel, notre maison. Être arrivé à l'amener aussi loin, dans des terres aussi hostiles, relève du miracle. Ou de la magie. Mais une magie vraiment particulière. La dynastie Sekmatep est vraiment incroyable.
Mais avant même qu'il continue son histoire, j'ai un pressentiment sur ce qu'il va arriver. Comme je l'ai déjà dit, les livres de nos bibliothèques sont remplies d'histoires de royaumes, de dynasties qui croyaient vivre éternellement dans l'opulence. Mais le destin est prompt à montrer que rien n'est gravé dans le marbre.
– Oui, de tels choses attirèrent la convoitise de pays voisins. Des guerres furent mener. Le royaume du désert ne fut pas une période de paix. Souvent, une armée tentait d’envahir ces terres pour s’accaparer les richesses et tout détruire. Mais à chaque fois, la puissance des Kemetriens, combiné aux pouvoirs du Sekmatep, ures raisons de ces envahisseurs. A la longue, nous vivions dans une sécurité illusoire car nous pensions que le seul danger venait uniquement de l’extérieur. Et dans ce cas, nous nous contentions de rester allonger sur nos somptueux divans chez nous.
- Tu veux dire que la menace est venue de l'intérieur ? Que c'est un Kemetrien qui a causé la chute de ton empire ?
Yaliss Écaille d'Argent- Expert
- Race : Naga
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
Yaliss - Tu veux dire que la menace est venue de l'intérieur ? Que c'est un Kemetrien qui a causé la chute de ton empire ?
Une vague de tristesse me prit. Mon cœur se fendit en deux au douloureux souvenir de cette pénible période. Cela ne faisait que peu de temps que j’étais devenu Sekmatep, mais pour le sable, pour le dernier des rois du désert, cela remontait comme si c’était la semaine dernière. Imaginez que vous veniez de vivre une terrible tragédie, mais que vous vous mettiez à dormir pendant mille ans. À votre réveil, le mal vécu, bien qu’ancien, est toujours récent dans votre esprit. Et pendant ces mille ans d’absence, tout à changer, tout ce que vous aviez créé est mort. Il ne pouvait pas voir à travers de mon casque, mais j’étais sûr qu’il devinait sans problème la peine que j’avais dans le cœur. Prenant juste un moment pour me recueillir sur ce passé glorieux, je répondais au Naga.
Sekmatep – Tu as tout compris jeune Naga. Le plus grand des dangers, et le plus mortel, vient toujours de l’intérieur.
Je m’amusais à faire un petit tas de sable devant lui pour illustrer mes propos. D’abord j’en fis un de quelques centimètre, puis un second, beaucoup plus petit juste à côté.
Sekmatep – Pendant des siècles de règne, des richesses furent accumuler, formant une montagne d’or et de diamant. Les peuples voisins, virent cette montagne, et voulurent la conquérir. Mais impossible grâce aux gardiens. Ils sont obligés de s’occuper que de leur montagne, bien souvent plus petite. Et qui elle, ne survit pas au temps.
De ma main, je balayais le petit tas de sable, faisant envoler dans les airs les grains de sables pour disparaitre dans le noir, oublier déjà. Je continuais de faire grossir le premier tas et le divisa en plusieurs part dont une, plus grosse que les autres.
Sekmatep - La montagne d’or fait la fierté du pays. Tous acclament le peuple pour ce trésor. Mais ce dernier réveillait la convoitise de certain. L’or est partagé entre chaque membre, selon son rang et ses besoins. Mais, parmi ceux qui avait les plus grosses parts, une question traversait leur esprit « Pourquoi ne pouvons-nous pas avoir bien plus de la montagne ? Nous avons déjà ceci, alors nous pouvons avoir cela ? ». La convoitise oui.
De mon pied, je détruisis le gros tas de sable. Cela pouvait représenter la destruction de la montagne et de la civilisation à cause de la convoitise, mais c’était surtout que sa vue m’était difficile à supporter. Une fois le sol bien aplatit, ne laissant plus aucune trace du tas d’avant, mon récit reprit.
Sekmatep – Qui de mieux pouvait espérer avoir la totalité des richesses en prenant le trône, qu’un proche du roi ? Non, ce n’était ni un prince héritier, ni une reine jalouse. Le coupable n’était rien d’autre que le premier conseiller du roi. Celui qui avait la confiance du Sekmatep et possédait un grand pouvoir sur les biens de son maître. Mais il n’avait le pouvoir absolue, devant rendre compte au Sekmatep. Alors, ses yeux se posèrent sur le trône, sur la salle du trésor, et sur les sables eux-mêmes. Il voulait devenir leur seul successeur du trône et recevoir les sables en héritage. Et pour y arriver, il retourna la cour royale contre son maître, monta le peuple contre son roi en criant que « Sekmatep se moque de vous. Vous êtes dans la misère ! Vous pouvez avoir plus, vivre non comme des princes, mais comme des dieux ! » Et tous le suivirent, oubliant les bien faits que leur roi leur à apporter. Les fils et les filles furent assassiner, la reine disparue.
Je me retenais de pleurer aux souvenirs de ces pertes. Chaque Sekmatep aimait ses enfants, chacun d’eux apportaient beaucoup pour lui et son royaume. Mais je me forçais à finir, à clore ce chapitre et donner ces informations à Yaliss pour que tout cela ne soit jamais perdu dans le temps.
Sekmatep – Sekmatep voulu intervenir. Mais son ancien conseiller, habille dans les stratagèmes, et aider de complices sorciers, piégèrent le roi. Il était seul en un rien de temps, contre tout un peuple. Il fit venir une puissante tempête de sable qui coupa la capitale du reste de l’empire comme malédiction, avant de se retrouver piéger dans son tombeau. Le conseiller tenta de le tuer pour prendre son pouvoir, mais Sekmatep le chassa de sa dernière demeure. Mais les partisans du vizir, effrayer, enterrèrent l’ancien roi. Il fut enfermé dans son sarcophage où il y trouvera la mort la plus lente et douloureuse qui soit. Mais ainsi, les sables échappèrent au conseiller et l’empire de Kemetra disparue rapidement sous le sable du désert. La suite… Tu la connais.
Je pris un instant pour respirer, rassurer d’avoir réussis à parler de cet atroce moment de l’histoire des Sekmatep. Relevant la tête vers Yaliss, je lui demandais :
Sekmatep – As-tu des questions ?
Une vague de tristesse me prit. Mon cœur se fendit en deux au douloureux souvenir de cette pénible période. Cela ne faisait que peu de temps que j’étais devenu Sekmatep, mais pour le sable, pour le dernier des rois du désert, cela remontait comme si c’était la semaine dernière. Imaginez que vous veniez de vivre une terrible tragédie, mais que vous vous mettiez à dormir pendant mille ans. À votre réveil, le mal vécu, bien qu’ancien, est toujours récent dans votre esprit. Et pendant ces mille ans d’absence, tout à changer, tout ce que vous aviez créé est mort. Il ne pouvait pas voir à travers de mon casque, mais j’étais sûr qu’il devinait sans problème la peine que j’avais dans le cœur. Prenant juste un moment pour me recueillir sur ce passé glorieux, je répondais au Naga.
Sekmatep – Tu as tout compris jeune Naga. Le plus grand des dangers, et le plus mortel, vient toujours de l’intérieur.
Je m’amusais à faire un petit tas de sable devant lui pour illustrer mes propos. D’abord j’en fis un de quelques centimètre, puis un second, beaucoup plus petit juste à côté.
Sekmatep – Pendant des siècles de règne, des richesses furent accumuler, formant une montagne d’or et de diamant. Les peuples voisins, virent cette montagne, et voulurent la conquérir. Mais impossible grâce aux gardiens. Ils sont obligés de s’occuper que de leur montagne, bien souvent plus petite. Et qui elle, ne survit pas au temps.
De ma main, je balayais le petit tas de sable, faisant envoler dans les airs les grains de sables pour disparaitre dans le noir, oublier déjà. Je continuais de faire grossir le premier tas et le divisa en plusieurs part dont une, plus grosse que les autres.
Sekmatep - La montagne d’or fait la fierté du pays. Tous acclament le peuple pour ce trésor. Mais ce dernier réveillait la convoitise de certain. L’or est partagé entre chaque membre, selon son rang et ses besoins. Mais, parmi ceux qui avait les plus grosses parts, une question traversait leur esprit « Pourquoi ne pouvons-nous pas avoir bien plus de la montagne ? Nous avons déjà ceci, alors nous pouvons avoir cela ? ». La convoitise oui.
De mon pied, je détruisis le gros tas de sable. Cela pouvait représenter la destruction de la montagne et de la civilisation à cause de la convoitise, mais c’était surtout que sa vue m’était difficile à supporter. Une fois le sol bien aplatit, ne laissant plus aucune trace du tas d’avant, mon récit reprit.
Sekmatep – Qui de mieux pouvait espérer avoir la totalité des richesses en prenant le trône, qu’un proche du roi ? Non, ce n’était ni un prince héritier, ni une reine jalouse. Le coupable n’était rien d’autre que le premier conseiller du roi. Celui qui avait la confiance du Sekmatep et possédait un grand pouvoir sur les biens de son maître. Mais il n’avait le pouvoir absolue, devant rendre compte au Sekmatep. Alors, ses yeux se posèrent sur le trône, sur la salle du trésor, et sur les sables eux-mêmes. Il voulait devenir leur seul successeur du trône et recevoir les sables en héritage. Et pour y arriver, il retourna la cour royale contre son maître, monta le peuple contre son roi en criant que « Sekmatep se moque de vous. Vous êtes dans la misère ! Vous pouvez avoir plus, vivre non comme des princes, mais comme des dieux ! » Et tous le suivirent, oubliant les bien faits que leur roi leur à apporter. Les fils et les filles furent assassiner, la reine disparue.
Je me retenais de pleurer aux souvenirs de ces pertes. Chaque Sekmatep aimait ses enfants, chacun d’eux apportaient beaucoup pour lui et son royaume. Mais je me forçais à finir, à clore ce chapitre et donner ces informations à Yaliss pour que tout cela ne soit jamais perdu dans le temps.
Sekmatep – Sekmatep voulu intervenir. Mais son ancien conseiller, habille dans les stratagèmes, et aider de complices sorciers, piégèrent le roi. Il était seul en un rien de temps, contre tout un peuple. Il fit venir une puissante tempête de sable qui coupa la capitale du reste de l’empire comme malédiction, avant de se retrouver piéger dans son tombeau. Le conseiller tenta de le tuer pour prendre son pouvoir, mais Sekmatep le chassa de sa dernière demeure. Mais les partisans du vizir, effrayer, enterrèrent l’ancien roi. Il fut enfermé dans son sarcophage où il y trouvera la mort la plus lente et douloureuse qui soit. Mais ainsi, les sables échappèrent au conseiller et l’empire de Kemetra disparue rapidement sous le sable du désert. La suite… Tu la connais.
Je pris un instant pour respirer, rassurer d’avoir réussis à parler de cet atroce moment de l’histoire des Sekmatep. Relevant la tête vers Yaliss, je lui demandais :
Sekmatep – As-tu des questions ?
Sekmatep- (personnage abandonné)
- Race : Tigrain
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
C'est une constante dans de nombreuses histoires de nos livres. Les plus grandes menaces sont celles qu'on ne voit pas venir, celles qui viennent de derrière, de l'intérieur. Les autres sont trop grosses, trop évidentes pour être ignorées. Je n'ose imaginer ce que le Sekmatep de l'époque a dû ressentir. Ces idiots de révolutionnaires ont non seulement échoué à récupérer les pouvoirs de leur roi, mais en plus ils se sont condamnés à mourir dans les sables qui autrefois les protéger. C'est une règle fondamentale : ne mords pas la main qui te nourris, sauf si tu es capable de te nourrir seul.
– As-tu des questions ?
- J'en aurais au moins une oui. Les événements que tu viens de me raconter... Ils se sont passés il y a longtemps, mais combien de temps exactement ? Mais surtout, j'aurais une question beaucoup plus importante : toi qui est le dernier né d'une dynastie - pardon d'utiliser ce terme, mais il est plus simple pour moi - que comptes-tu faire maintenant ? Rebâtir ton royaume en Orcande ? Te venger des descendants de ceux qui ont tué le premier Sekmatep, s'ils existent ?
– As-tu des questions ?
- J'en aurais au moins une oui. Les événements que tu viens de me raconter... Ils se sont passés il y a longtemps, mais combien de temps exactement ? Mais surtout, j'aurais une question beaucoup plus importante : toi qui est le dernier né d'une dynastie - pardon d'utiliser ce terme, mais il est plus simple pour moi - que comptes-tu faire maintenant ? Rebâtir ton royaume en Orcande ? Te venger des descendants de ceux qui ont tué le premier Sekmatep, s'ils existent ?
Yaliss Écaille d'Argent- Expert
- Race : Naga
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
Yaliss - J'en aurais au moins une oui. Les événements que tu viens de me raconter... Ils se sont passés il y a longtemps, mais combien de temps exactement ? Mais surtout, j'aurais une question beaucoup plus importante : toi qui est le dernier né d'une dynastie - pardon d'utiliser ce terme, mais il est plus simple pour moi - que comptes-tu faire maintenant ? Rebâtir ton royaume en Orcande ? Te venger des descendants de ceux qui ont tué le premier Sekmatep, s'ils existent ?
Je me mis à rire intérieurement. La notion de Sekmatep lui échappait encore et je me demandais s’il arrivait à en parler lorsqu’il écrira ceux que je venais de lui dire, ou juste le rapporter oralement. Cela risquait de finir déformer pour devenir quelque chose n’ayant plus rien à voir, une toute nouvelle civilisation imaginaire qui diviseraient les plus grands penseurs de notre temps. Mais bon, je restais convaincu qu’un jour, il comprendra le concept et saura à son tour l’expliquer à ses semblables. En attendant, j’avais des réponses à lui donner, des réponses plus simples à comprendre déjà.
Sekmatep – Avec la mémoire transmise par le sable, tout cela semblait s’être passer hier. Mais en réalité, la fin du dernier Sekmatep remonte il y a près de mille ans.
Mille ans de passer. Un millénaire depuis la chute du royaume Kemetrien. Il a fallu beaucoup plus pour que le royaume atteigne son apogée. Mais à présent, il n’existait plus. Le désert qu’il dominait avec majesté, avait rapidement repris ses droits, dévorant ses anciens maîtres et les cachant aux autres peuples et au temps même. C’était comme si le fait d’avoir trahi son souverain protecteur, avait mené une malédiction sur le peuple du désert. En même temps que leur glorieux roi disparu, le royaume en fit tout autant avec lui, emportant dans sa chute la prospérité, la puissance et la vie. Mais les traîtres pensaient pouvoir garder tout cela en s’appropriant les sables, mais cela ne marchait pas ainsi. Leur folie les a conduits à leur perte. Avant de poursuivre à lui répondre, je réfléchissais à la seconde partie de sa question, mes projets. Jusqu’ici, je n’en savais rien, mais après avoir retrouvé le morceau de sarcophage grâce au naga, je le savais. Je m’éloignais un peu de lui, lui tournant le dos pour regarder le ciel nocturne, éclairer par ces milliers d’étoiles.
Sekmatep – Il serait inutile de réclamer vengeance, même dans une optique de justice. Les traîtres voulaient dérobaient les sables sacrés. Ils ont échoué. Leur action à provoquer la ruine du royaume. Les richesses qu’ils avaient jusqu’à présent se sont envoler, perdu dans le désert ou bien voler par l’ennemi. Ils se sont donc condamner à lé déchéance eux, ainsi que leurs descendants, qui doivent tenter de survivre dans ce désert mortel avec de vulgaires scorpions.
Je les imaginais ainsi, comme dans les premiers temps avant de s’unir. Vivant dans des tentes de fortunes, arrivant à peine à survivre et à se livrer à des guerres absurdes pour gagner la moindre goutte d’eau. C’était ainsi quand je fus retourné il y a peu dans le désert. Ils étaient pitoyables à regarder, à tel point que je préférais les ignorer. Aujourd’hui, c’était encore le cas. Je ne voulais pas les retrouver et tenter de reformer l’ancien peuple Kemetrien comme avant. Je voulais tenter quelque chose de tout nouveau. Ce serait comme une expérience, essayé ceux qui mèneraient à une civilisation utopique. Et pour cela, j’avais une petite idée de comment procéder.
Sekmatep – Pour mes dessins, je compte bien me refaire un domaine. Mais cette fois-ci, je ne m’adresserais pas à peuplades isolé. Non, au lieu de stopper les conflits, pour démarrer la construction d’un royaume sur des bases pacifiques, je passerais par des voies plus brutales. Les Kemetriens se sont prélassaient dans une vie de sécurité, oubliant rapidement la chance qu’ils avaient de vivre dans ce royaume et ayant rapidement les yeux plus gros que le ventre. Il faut que les gens se souviennent des moments difficiles pour qu’ils sachent à quel point il est important de se souvenir de respecter leur souverain et que l’avarice était dangereuse.
Je me mis à rire intérieurement. La notion de Sekmatep lui échappait encore et je me demandais s’il arrivait à en parler lorsqu’il écrira ceux que je venais de lui dire, ou juste le rapporter oralement. Cela risquait de finir déformer pour devenir quelque chose n’ayant plus rien à voir, une toute nouvelle civilisation imaginaire qui diviseraient les plus grands penseurs de notre temps. Mais bon, je restais convaincu qu’un jour, il comprendra le concept et saura à son tour l’expliquer à ses semblables. En attendant, j’avais des réponses à lui donner, des réponses plus simples à comprendre déjà.
Sekmatep – Avec la mémoire transmise par le sable, tout cela semblait s’être passer hier. Mais en réalité, la fin du dernier Sekmatep remonte il y a près de mille ans.
Mille ans de passer. Un millénaire depuis la chute du royaume Kemetrien. Il a fallu beaucoup plus pour que le royaume atteigne son apogée. Mais à présent, il n’existait plus. Le désert qu’il dominait avec majesté, avait rapidement repris ses droits, dévorant ses anciens maîtres et les cachant aux autres peuples et au temps même. C’était comme si le fait d’avoir trahi son souverain protecteur, avait mené une malédiction sur le peuple du désert. En même temps que leur glorieux roi disparu, le royaume en fit tout autant avec lui, emportant dans sa chute la prospérité, la puissance et la vie. Mais les traîtres pensaient pouvoir garder tout cela en s’appropriant les sables, mais cela ne marchait pas ainsi. Leur folie les a conduits à leur perte. Avant de poursuivre à lui répondre, je réfléchissais à la seconde partie de sa question, mes projets. Jusqu’ici, je n’en savais rien, mais après avoir retrouvé le morceau de sarcophage grâce au naga, je le savais. Je m’éloignais un peu de lui, lui tournant le dos pour regarder le ciel nocturne, éclairer par ces milliers d’étoiles.
Sekmatep – Il serait inutile de réclamer vengeance, même dans une optique de justice. Les traîtres voulaient dérobaient les sables sacrés. Ils ont échoué. Leur action à provoquer la ruine du royaume. Les richesses qu’ils avaient jusqu’à présent se sont envoler, perdu dans le désert ou bien voler par l’ennemi. Ils se sont donc condamner à lé déchéance eux, ainsi que leurs descendants, qui doivent tenter de survivre dans ce désert mortel avec de vulgaires scorpions.
Je les imaginais ainsi, comme dans les premiers temps avant de s’unir. Vivant dans des tentes de fortunes, arrivant à peine à survivre et à se livrer à des guerres absurdes pour gagner la moindre goutte d’eau. C’était ainsi quand je fus retourné il y a peu dans le désert. Ils étaient pitoyables à regarder, à tel point que je préférais les ignorer. Aujourd’hui, c’était encore le cas. Je ne voulais pas les retrouver et tenter de reformer l’ancien peuple Kemetrien comme avant. Je voulais tenter quelque chose de tout nouveau. Ce serait comme une expérience, essayé ceux qui mèneraient à une civilisation utopique. Et pour cela, j’avais une petite idée de comment procéder.
Sekmatep – Pour mes dessins, je compte bien me refaire un domaine. Mais cette fois-ci, je ne m’adresserais pas à peuplades isolé. Non, au lieu de stopper les conflits, pour démarrer la construction d’un royaume sur des bases pacifiques, je passerais par des voies plus brutales. Les Kemetriens se sont prélassaient dans une vie de sécurité, oubliant rapidement la chance qu’ils avaient de vivre dans ce royaume et ayant rapidement les yeux plus gros que le ventre. Il faut que les gens se souviennent des moments difficiles pour qu’ils sachent à quel point il est important de se souvenir de respecter leur souverain et que l’avarice était dangereuse.
Sekmatep- (personnage abandonné)
- Race : Tigrain
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
Sekmatep – Pour mes dessins, je compte bien me refaire un domaine. Mais cette fois-ci, je ne m’adresserais pas à peuplades isolé. Non, au lieu de stopper les conflits, pour démarrer la construction d’un royaume sur des bases pacifiques, je passerais par des voies plus brutales. Les Kemetriens se sont prélassaient dans une vie de sécurité, oubliant rapidement la chance qu’ils avaient de vivre dans ce royaume et ayant rapidement les yeux plus gros que le ventre. Il faut que les gens se souviennent des moments difficiles pour qu’ils sachent à quel point il est important de se souvenir de respecter leur souverain et que l’avarice était dangereuse.
Heureusement qu'il ne me regardait pas, sinon il aurait vu que j'ai eu un léger instant d'incertitude et de surprise. Reconstruire son royaume ? Où compte-t-il s'installer ? Je doute que qui que ce soit, de Telbara, Estandre ou Tacomnal, ne soit près à lui donner une parcelle de territoire. Le fait qu'il mentionne le recours à des méthodes musclées me rassure encore moins. Enfin, rassurer n'est pas le bon mot. Il peut bien entrer en guerre contre les trois royaumes en même temps si ça lui chante, mais ce serait du suicide. Et ce serait quand même dommage de revenir d'entre les morts après un millénaire pour se suicider.
Quand bien même il trouverait une terre, il reste la question du peuple. Il l'a dit lui même, les Kemetriens ont tous disparus. Même s'il reconstruisait son royaume, il n'aurait aucun sujet. Comment va-t-il convaincre des gens de le rejoindre ? Cela sera encore plus difficile s'il compte leur rappeler l’âpreté de la vie. J'ai beau retourner le problème dans tous les sens, je ne vois aucune ouverture pour lui. Je lui fais part de mes réflexions.
Heureusement qu'il ne me regardait pas, sinon il aurait vu que j'ai eu un léger instant d'incertitude et de surprise. Reconstruire son royaume ? Où compte-t-il s'installer ? Je doute que qui que ce soit, de Telbara, Estandre ou Tacomnal, ne soit près à lui donner une parcelle de territoire. Le fait qu'il mentionne le recours à des méthodes musclées me rassure encore moins. Enfin, rassurer n'est pas le bon mot. Il peut bien entrer en guerre contre les trois royaumes en même temps si ça lui chante, mais ce serait du suicide. Et ce serait quand même dommage de revenir d'entre les morts après un millénaire pour se suicider.
Quand bien même il trouverait une terre, il reste la question du peuple. Il l'a dit lui même, les Kemetriens ont tous disparus. Même s'il reconstruisait son royaume, il n'aurait aucun sujet. Comment va-t-il convaincre des gens de le rejoindre ? Cela sera encore plus difficile s'il compte leur rappeler l’âpreté de la vie. J'ai beau retourner le problème dans tous les sens, je ne vois aucune ouverture pour lui. Je lui fais part de mes réflexions.
Yaliss Écaille d'Argent- Expert
- Race : Naga
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
Le naga me fit part de ses réflexions. Il se demandait bien comment je comptais me reconstituer un peuple, sans craindre de représailles des autres royaumes. Eh bien, il y en aura. Ce sera comme une plante. Au départ, ce ne sera qu’une jeune pousse dans une grande forêt. Elle sera insignifiante pour tous, ne représentant aucune menace et dont on s’amusera à se moquer et à vouloir écraser juste par plaisir. Mais toute plante grandit. La pousse deviendra de plus en plus haute et elle sera de plus en plus forte. Elle se nourrira de la terre de la forêt. Au détriment des autres plantes, elle deviendra un puissant arbre qui dominera par surprise les autres arbres, nouveau de la forêt, les autres plantes ne pourront que se courber devant lui, écraser par ses racines. Tout cela, je l’expliquais à Yaliss, bien qu’un tel projet mettra du temps à se mettre en place. Peut-être qu’il faudra attendre encore quelques Sekmatep avant que cela n’arrive.
Sekmatep – Merci à Toi Yaliss pour ton intérêt à mon histoire. Retranscrit bien ceux que tu viens d’apprendre, car bientôt, la face du monde changera et entrera dans une nouvelle ère de prospérité. Ce monde, sera comme à Kemetra, où les nagas étaient eux aussi vénérer pour leurs savoirs et leurs sagesses. Et avec un peu de chance, tu verras ce jour arriver. A présent, au revoir mon ami. Que les sables soient avec toi et qu’ils t’apportent chance et prospérité.
Levant les bras vers le ciel noir, le sable, mêler à des flammes, m’enveloppèrent dans un tourbillon lumineux. En un instant, mon corps disparu à travers le sable pour laisser place à un faucon. Le magnifique animal que je fus devenu, éclata cette bulle de sable et s’envola vers le ciel en poussant un grand cri. La transformation en ce bel animal me plaisait toujours, je me sentais libre et invulnérable. Montant de plusieurs mètres dans les airs, je décrivis des cercles au-dessus du naga en guide d’adieux, puis je m’envolais vers le sud. Fendant l’air pour accomplir mon destin.
Sekmatep – Merci à Toi Yaliss pour ton intérêt à mon histoire. Retranscrit bien ceux que tu viens d’apprendre, car bientôt, la face du monde changera et entrera dans une nouvelle ère de prospérité. Ce monde, sera comme à Kemetra, où les nagas étaient eux aussi vénérer pour leurs savoirs et leurs sagesses. Et avec un peu de chance, tu verras ce jour arriver. A présent, au revoir mon ami. Que les sables soient avec toi et qu’ils t’apportent chance et prospérité.
Levant les bras vers le ciel noir, le sable, mêler à des flammes, m’enveloppèrent dans un tourbillon lumineux. En un instant, mon corps disparu à travers le sable pour laisser place à un faucon. Le magnifique animal que je fus devenu, éclata cette bulle de sable et s’envola vers le ciel en poussant un grand cri. La transformation en ce bel animal me plaisait toujours, je me sentais libre et invulnérable. Montant de plusieurs mètres dans les airs, je décrivis des cercles au-dessus du naga en guide d’adieux, puis je m’envolais vers le sud. Fendant l’air pour accomplir mon destin.
Sekmatep- (personnage abandonné)
- Race : Tigrain
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
Visiblement, Sekmatep ne prend mes mises en garde au sérieux. Ou tout du moins, il semble les minimiser. Je pense qu'il a tort. Nous étudions l'histoire des Humains depuis suffisamment longtemps pour deviner leur façon d'agir et de penser. Et la confiscation pure et simple d'une partie de leur terre n'est pas vraiment une chose qui les emballe, loin de là. Mais au fond, ce n'est pas mon combat. Sekmatep sait ce qu'il fait, il connait les risques - du moins, je l'espère. Mais il semble croire que ses seuls pouvoirs suffiront. S'il y a une chose que l'histoire nous apprend, c'est que nous recommençons les mêmes erreurs, à défaut de vouloir apprendre du passé. Sekmatep est coincé dans son passé, dans les souvenirs de ses innombrables vies passées. Il ne semble pas entrevoir la possibilité que son rêve ne s'écroule à nouveau. Pourtant, plus que quiconque, il est bien placé pour savoir ce genre de choses.
Je n'aime pas faire de plans sur la comète. Néanmoins, je pense qu'à appliquer des méthodes qui ont échoué, il ne peut pas réussir. Son récit me fait penser qu'il considère que l'effondrement de sa civilisation relève entièrement de la faute de ceux qui l'ont trahi. Je ne saurais dire si c'est vrai - après tout, je n'ai eu qu'une version de l'histoire, et il est peu probable que j'en ai un jour une autre. Mais ne pas se remettre en question ne l'aidera pas.
Ma drôle de rencontre touche à sa fin. Sekmatep me salue, avant de se transformer en faucon et de repartir à travers les nuages. Je me demande ce que ça fait de voler, si les sensations sont si éloignées que ça de la plongée. Je te quitte aujourd'hui, mais tu restes dans ma ligne de mire, jeune souverain. Je suis curieux de voir comment avancerons tes projets, au moins durant cette vie.
Je range mes affaires avant de partir. Les cadavres des pillards qui nous ont attaqué sont désormais froids et rigides. Je retire quelques flèches que j'avais oublié. J'ai hâte d'écrire ce rapport. Kemetria et les Sekmatep : l'histoire des fils du sable.
Je n'aime pas faire de plans sur la comète. Néanmoins, je pense qu'à appliquer des méthodes qui ont échoué, il ne peut pas réussir. Son récit me fait penser qu'il considère que l'effondrement de sa civilisation relève entièrement de la faute de ceux qui l'ont trahi. Je ne saurais dire si c'est vrai - après tout, je n'ai eu qu'une version de l'histoire, et il est peu probable que j'en ai un jour une autre. Mais ne pas se remettre en question ne l'aidera pas.
Ma drôle de rencontre touche à sa fin. Sekmatep me salue, avant de se transformer en faucon et de repartir à travers les nuages. Je me demande ce que ça fait de voler, si les sensations sont si éloignées que ça de la plongée. Je te quitte aujourd'hui, mais tu restes dans ma ligne de mire, jeune souverain. Je suis curieux de voir comment avancerons tes projets, au moins durant cette vie.
Je range mes affaires avant de partir. Les cadavres des pillards qui nous ont attaqué sont désormais froids et rigides. Je retire quelques flèches que j'avais oublié. J'ai hâte d'écrire ce rapport. Kemetria et les Sekmatep : l'histoire des fils du sable.
Yaliss Écaille d'Argent- Expert
- Race : Naga
Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
Sujets similaires
» Recherche de partenaire de RP
» Comme des animaux
» Je ne suis pas comme les autres
» Les récits d'un herboriste pas comme les autres
» La main dans le sac
» Comme des animaux
» Je ne suis pas comme les autres
» Les récits d'un herboriste pas comme les autres
» La main dans le sac
Page 3 sur 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum