Comme chercher un grain de sable dans le désert
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Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
Yaliss - Tu connaissais les deux Tigrains, n'est-ce pas ? Personnellement je veux dire.
Il se doutait de quelque chose, et je lui avais donné la puce à l’oreille comme on dit. Il avait fait des recherches minutieuses pour arriver à de telles informations et en plus de son odorat de naga, il sentait qu’il était proche de quelque chose. Mais je me refusais de lui dire mon lien avec les deux esclaves. Ce n’était plus moi qui volais sur les routes et se faisais battre par son maître quand il ne ramenait pas assez. Je n’étais plus ce soumis qui devait supporter la vie avec ses peines. A présent, j’étais quelqu’un de plus fort, de plus sage, pouvant à son tour faire plier les genoux aux autres et exigeait un service. J’étais devenu l’exact opposé de mon ancienne vie. Alors hors de question que l’on m’y associe.
La pluie continuait de tomber, sans laisser entrevoir une pause. Le nuage semblait interminable. Normal en cette saison. Dans mon ancien royaume, il pleuvait rarement et encore, pas n’importe où. Alors quand il pleuvait, c’était presque une bénédiction qui ne durait pas. Ici, il va falloir m’y adapter si je comptais m’en faire mon chez-moi. En revenant sur Yaliss, il s’attendait à une réponse. Mais que dire. Un silence renforcerait sa conviction. Une parole vague le mettrait dans le doute et pourrait tout autant la renforcer. Quoi que je fasse ou dise, cela ne changerait pas grand-chose en réalité. J’étais un peu coincé. Mais je me doutais qu’avec mes petites explications, Yaliss désirerait en savoir plus, même en savoir sur les deux tigrains.
Sekmatep - Oublis ces deux tigrains. Ils sont morts comme tous ceux qui se trouvaient dans ce château. Ici, ce ne sont que de vieilles pierres habitaient par des fantômes.
On pourrait dire que ce serait arrangé la vérité à son goût. Les deux tigrains faisaient partie de mon ancienne vie. Ils ne le sont plus désormais. Le tigrain que je fus, fut balayer en un instant par le sable, disparaissant pour laisser la place à l’être que je suis à présent. Sa sœur, perdue également, sans nul doute sous une tonne de pierre sous nos pieds dont on n’a pas encore déblayé. Rien à part n’est pu survivre. Personne n’a réussi à s’en sortir. Seigneurs, Nobles, gardes, servants, bêtes domestiques et j’en passe, tous furent tuer par le souffler et l’effondrement. Mon ancienne vie avec eux. Alors, il était inutile pour Yaliss de continuait à savoir ce qui leur était arrivé, la réponse était évidente. Soudain, une idée me vint à l’esprit qui pourrait arranger tout le monde.
Sekmatep – Si tu veux savoir comment ils sont morts. Cherche pourquoi le château fut détruit. Un indice, c’est le dernier baron qui avait une bien curieuse ambition. Trouve la, et tu sauras peut-être tout. Car tu demandes, que sont devenus les deux tigrains. Alors que la bonne question était « Que voulait le baron ? »
Il se doutait de quelque chose, et je lui avais donné la puce à l’oreille comme on dit. Il avait fait des recherches minutieuses pour arriver à de telles informations et en plus de son odorat de naga, il sentait qu’il était proche de quelque chose. Mais je me refusais de lui dire mon lien avec les deux esclaves. Ce n’était plus moi qui volais sur les routes et se faisais battre par son maître quand il ne ramenait pas assez. Je n’étais plus ce soumis qui devait supporter la vie avec ses peines. A présent, j’étais quelqu’un de plus fort, de plus sage, pouvant à son tour faire plier les genoux aux autres et exigeait un service. J’étais devenu l’exact opposé de mon ancienne vie. Alors hors de question que l’on m’y associe.
La pluie continuait de tomber, sans laisser entrevoir une pause. Le nuage semblait interminable. Normal en cette saison. Dans mon ancien royaume, il pleuvait rarement et encore, pas n’importe où. Alors quand il pleuvait, c’était presque une bénédiction qui ne durait pas. Ici, il va falloir m’y adapter si je comptais m’en faire mon chez-moi. En revenant sur Yaliss, il s’attendait à une réponse. Mais que dire. Un silence renforcerait sa conviction. Une parole vague le mettrait dans le doute et pourrait tout autant la renforcer. Quoi que je fasse ou dise, cela ne changerait pas grand-chose en réalité. J’étais un peu coincé. Mais je me doutais qu’avec mes petites explications, Yaliss désirerait en savoir plus, même en savoir sur les deux tigrains.
Sekmatep - Oublis ces deux tigrains. Ils sont morts comme tous ceux qui se trouvaient dans ce château. Ici, ce ne sont que de vieilles pierres habitaient par des fantômes.
On pourrait dire que ce serait arrangé la vérité à son goût. Les deux tigrains faisaient partie de mon ancienne vie. Ils ne le sont plus désormais. Le tigrain que je fus, fut balayer en un instant par le sable, disparaissant pour laisser la place à l’être que je suis à présent. Sa sœur, perdue également, sans nul doute sous une tonne de pierre sous nos pieds dont on n’a pas encore déblayé. Rien à part n’est pu survivre. Personne n’a réussi à s’en sortir. Seigneurs, Nobles, gardes, servants, bêtes domestiques et j’en passe, tous furent tuer par le souffler et l’effondrement. Mon ancienne vie avec eux. Alors, il était inutile pour Yaliss de continuait à savoir ce qui leur était arrivé, la réponse était évidente. Soudain, une idée me vint à l’esprit qui pourrait arranger tout le monde.
Sekmatep – Si tu veux savoir comment ils sont morts. Cherche pourquoi le château fut détruit. Un indice, c’est le dernier baron qui avait une bien curieuse ambition. Trouve la, et tu sauras peut-être tout. Car tu demandes, que sont devenus les deux tigrains. Alors que la bonne question était « Que voulait le baron ? »
Sekmatep- (personnage abandonné)
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
- Oublis ces deux Tigrains. Ils sont morts comme tous ceux qui se trouvaient dans ce château. Ici, ce ne sont que de vieilles pierres habitaient par des fantômes.
- C’est bien le problème, rien ne prouve qu’ils soient morts. Un cadavre ne s’évapore pas dans la nature comme ça.
C’est amusant, plus il essaie de détourner mon attention des deux Tigrains, plus j’ai envie de m’y intéresser. C’est mon côté borné, je suppose. Mais par expérience, je sais que les morts ont parfois autant à nous apprendre que les vivants, sinon plus. Et puis, ce serait oublier que nous sommes dans un monde où la nécromancie a cours. Dans certaines régions, les morts ne le restent pas très longtemps…
– Si tu veux savoir comment ils sont morts, cherche pourquoi le château fut détruit. Un indice, c’est le dernier baron qui avait une bien curieuse ambition. Trouve-la, et tu sauras peut-être tout. Car tu demandes, que sont devenus les deux tigrains. Alors que la bonne question était « Que voulait le baron ? »
En entendant sa réponse, j’émets un sifflement bizarre. J’ai du mal à le contrôler, c’est un réflexe.
- Je sens bien que parler de ces deux Tigrains te gêne. Je ne sais pas pourquoi, mais je respecte ton souhait de ne pas en parler. Néanmoins, la réponse à ta question me parait simple. Comme tous les Humains, il devait vouloir du pouvoir. Ils sont si prévisibles… Ils seraient prêts à tuer père et mère pour un peu de puissance. La vraie question serait plutôt : quel genre de pouvoir a-t-il trouvé ? Et si je t’écoute bien, il semble que le pouvoir qu’il cherchait à contrôler se soit retourné contre lui, et l’ai détruit, lui, ses gens et son château.
J’attends quelque chose de sa part. Une réponse, un signe, une réaction, n’importe quoi qui me permettrait de confirmer mon raisonnement. Histoire de détendre l’atmosphère, je prends la liberté d’ajouter :
- Je suis sur la bonne voie ?
Soudain, je me retourne brusquement. Je suis sûr d’avoir entendu un bruit. Quelqu’un vient par ici. Il a marché dans une flaque. J’en mettrais ma queue à couper. Par réflexe, je prends mon arc, prépare une flèche, et me colle contre le mur en ruines. Qui que ce soit, mieux vaut être prêt.
- C’est bien le problème, rien ne prouve qu’ils soient morts. Un cadavre ne s’évapore pas dans la nature comme ça.
C’est amusant, plus il essaie de détourner mon attention des deux Tigrains, plus j’ai envie de m’y intéresser. C’est mon côté borné, je suppose. Mais par expérience, je sais que les morts ont parfois autant à nous apprendre que les vivants, sinon plus. Et puis, ce serait oublier que nous sommes dans un monde où la nécromancie a cours. Dans certaines régions, les morts ne le restent pas très longtemps…
– Si tu veux savoir comment ils sont morts, cherche pourquoi le château fut détruit. Un indice, c’est le dernier baron qui avait une bien curieuse ambition. Trouve-la, et tu sauras peut-être tout. Car tu demandes, que sont devenus les deux tigrains. Alors que la bonne question était « Que voulait le baron ? »
En entendant sa réponse, j’émets un sifflement bizarre. J’ai du mal à le contrôler, c’est un réflexe.
- Je sens bien que parler de ces deux Tigrains te gêne. Je ne sais pas pourquoi, mais je respecte ton souhait de ne pas en parler. Néanmoins, la réponse à ta question me parait simple. Comme tous les Humains, il devait vouloir du pouvoir. Ils sont si prévisibles… Ils seraient prêts à tuer père et mère pour un peu de puissance. La vraie question serait plutôt : quel genre de pouvoir a-t-il trouvé ? Et si je t’écoute bien, il semble que le pouvoir qu’il cherchait à contrôler se soit retourné contre lui, et l’ai détruit, lui, ses gens et son château.
J’attends quelque chose de sa part. Une réponse, un signe, une réaction, n’importe quoi qui me permettrait de confirmer mon raisonnement. Histoire de détendre l’atmosphère, je prends la liberté d’ajouter :
- Je suis sur la bonne voie ?
Soudain, je me retourne brusquement. Je suis sûr d’avoir entendu un bruit. Quelqu’un vient par ici. Il a marché dans une flaque. J’en mettrais ma queue à couper. Par réflexe, je prends mon arc, prépare une flèche, et me colle contre le mur en ruines. Qui que ce soit, mieux vaut être prêt.
Yaliss Écaille d'Argent- Expert
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
Yaliss laissa échapper entre ses lèvres un bien étrange sifflement dont j’ignorais la signification. Etait-ce de la réflexion ou de la frustration ? Aucune idée, je le serais bien assez tôt.
Yaliss - Je sens bien que parler de ces deux Tigrains te gêne. Je ne sais pas pourquoi, mais je respecte ton souhait de ne pas en parler. Néanmoins, la réponse à ta question me parait simple. Comme tous les Humains, il devait vouloir du pouvoir. Ils sont si prévisibles… Ils seraient prêts à tuer père et mère pour un peu de puissance. La vraie question serait plutôt : quel genre de pouvoir a-t-il trouvé ? Et si je t’écoute bien, il semble que le pouvoir qu’il cherchait à contrôler se soit retourné contre lui, et l’ai détruit, lui, ses gens et son château. Je suis sur la bonne voie ?
Sekmatep – Comme toujours et à jamais. Ce que désirait le baron, d’autres l’ont fait avant lui, tout comme d’autres le feront dans l’avenir.
Encore une référence au temps. Le temps immuable qui avançait toujours devant, sans jamais dévier de sa route, mais qui semblait tourner en rond également. Yaliss comprenait bien les choses, et il devait savoir que pour trouver une réponse, il ne fallait pas toujours chercher bien loin. Parfois, la solution se trouvait juste devant notre nez, il fallait savoir la voir. Le naga se retourna violemment vers les restes du château. On aurait dit un chat sur ses gardes. Il avait sans doute senti ou entendu quelque chose, cette race était douée pour détecter tout intrus voulant passer inaperçu. Je ne savais pas trop ce que moi je sentais, mais je ne voulais y faire de remarquer. Si danger, il y avait, il serait imprudent de le dire et le faire savoir découvert.
Je me redressais pour me tenir debout et immobile comme une statue, le regard se perdant devant moi. Je me tenais près au cas où. Mon pouvoir continuait de grand en moi, je le sentais, et j’étais bien loin de ma pleine puissance. C’était comme si cette force dormait depuis bien trop longtemps et qu’à présent, il essayait de se réveiller un matin, cherchant à gagner des forces pour la nourriture ou l’activité.
Sekmatep – L’ennui après, avec une telle puissance, comme un feu, un brasier, elle continue de consumer et met du temps à s’éteindre. Et donc, toutes personnes qui s’en approcheraient de trop près, même si ce feu fut allumer il y a un moment, finira par brûler et ne laisser que des cendres.
Ces paroles étaient plus une menace pour la personne qui viendrait nous épier, s’il s’agissait bien d’une personne, et non d’une bête sauvage. La pluie commençait tout juste à se clamer. Son intensité diminua et le rideau d’eau me paraissait moins opaque.
Yaliss - Je sens bien que parler de ces deux Tigrains te gêne. Je ne sais pas pourquoi, mais je respecte ton souhait de ne pas en parler. Néanmoins, la réponse à ta question me parait simple. Comme tous les Humains, il devait vouloir du pouvoir. Ils sont si prévisibles… Ils seraient prêts à tuer père et mère pour un peu de puissance. La vraie question serait plutôt : quel genre de pouvoir a-t-il trouvé ? Et si je t’écoute bien, il semble que le pouvoir qu’il cherchait à contrôler se soit retourné contre lui, et l’ai détruit, lui, ses gens et son château. Je suis sur la bonne voie ?
Sekmatep – Comme toujours et à jamais. Ce que désirait le baron, d’autres l’ont fait avant lui, tout comme d’autres le feront dans l’avenir.
Encore une référence au temps. Le temps immuable qui avançait toujours devant, sans jamais dévier de sa route, mais qui semblait tourner en rond également. Yaliss comprenait bien les choses, et il devait savoir que pour trouver une réponse, il ne fallait pas toujours chercher bien loin. Parfois, la solution se trouvait juste devant notre nez, il fallait savoir la voir. Le naga se retourna violemment vers les restes du château. On aurait dit un chat sur ses gardes. Il avait sans doute senti ou entendu quelque chose, cette race était douée pour détecter tout intrus voulant passer inaperçu. Je ne savais pas trop ce que moi je sentais, mais je ne voulais y faire de remarquer. Si danger, il y avait, il serait imprudent de le dire et le faire savoir découvert.
Je me redressais pour me tenir debout et immobile comme une statue, le regard se perdant devant moi. Je me tenais près au cas où. Mon pouvoir continuait de grand en moi, je le sentais, et j’étais bien loin de ma pleine puissance. C’était comme si cette force dormait depuis bien trop longtemps et qu’à présent, il essayait de se réveiller un matin, cherchant à gagner des forces pour la nourriture ou l’activité.
Sekmatep – L’ennui après, avec une telle puissance, comme un feu, un brasier, elle continue de consumer et met du temps à s’éteindre. Et donc, toutes personnes qui s’en approcheraient de trop près, même si ce feu fut allumer il y a un moment, finira par brûler et ne laisser que des cendres.
Ces paroles étaient plus une menace pour la personne qui viendrait nous épier, s’il s’agissait bien d’une personne, et non d’une bête sauvage. La pluie commençait tout juste à se clamer. Son intensité diminua et le rideau d’eau me paraissait moins opaque.
Sekmatep- (personnage abandonné)
- Race : Tigrain
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
Je ne compris pas trop si Sekmatep voulait intimider nos potentiels assaillants ou les menacer, mais toujours est-il que cela faisait office de diversion. Et en tant qu'assassin, j'adore les diversions. J'espère que ce ne sont que des animaux, et que je me suis trompé quand je parlais d'un bruit de bottes. Sinon, j'espère qu'ils ont apprécié leur balade au clair de lune. Ce sera leur dernière. Je n'aime pas être dérangé quand je fais mes affaires. Et puis je ne peux pas prendre le risque que des gens me voient ici avec Sekmatep. Les gens commenceraient à se poser des questions, et fouilleraient à nouveau les ruines.
Subrepticement, je me glisse derrière un tas de rochers, derrière lesquels j'ai un angle de tir suffisant. Je tiens mon arc prêt, me camoufle et attends.
Subrepticement, je me glisse derrière un tas de rochers, derrière lesquels j'ai un angle de tir suffisant. Je tiens mon arc prêt, me camoufle et attends.
Yaliss Écaille d'Argent- Expert
- Race : Naga
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
Le naga était en alerte et il se glissa derrière un tas de rocher pour débusquer celui ou ceux qu’il sentait la présence. Un naga sentait bien les vibrations que produisait un intrus à proximité, et donc, s’il s’entait qu’un danger approchait, ce serait idiot de mettre sa parole en doute. Nous n’étions pas dans une zone à l’abri de tout danger. Bêtes et maraudeurs rodaient sur ces terres. N’ayant plus de seigneur pour assurer un semblant d’ordre, ces lieux furent à la merci depuis aux vautours et prédateurs en tous genres. Déjà que ces ruines furent pillées de la moindre de ses richesses en or et en argent, elles devinrent aussi un endroit stratégique aux bandits pour se cacher ou pour se déplacer. J’étais trop voyant dans mon armure. Je devais être discret. Alors, à travers une sphère de flammes et de sables, je repris l’apparence d’un faucon et j’allai de suite m’abritais plus haut dans la tour, ayant une meilleure vue.
De mon regard perçant, je vis à travers la pluie, un groupe d’individus approchais. Ils n’étaient pas nombreux. Sept si je ne me trompais pas. Ils portaient des habits en peau de bêtes et des morceaux d’armure en cuir. Des dagues furent accrocher à leur ceinture et un arc à leur dos. Deux avaient une épée apparente. Des bandits ou des chasseurs. Mais nous le saurions bien assez tôt. Sous ma forme de faucon, j’étais vulnérable, une flèche de leur part et ce serait fait de moi. Mais je comptais les prendre par surprise dans une explosion de puissance, qui fera sans doute plaisir à Yaliss car il aura une bonne réponse à ses questions.
De mon regard perçant, je vis à travers la pluie, un groupe d’individus approchais. Ils n’étaient pas nombreux. Sept si je ne me trompais pas. Ils portaient des habits en peau de bêtes et des morceaux d’armure en cuir. Des dagues furent accrocher à leur ceinture et un arc à leur dos. Deux avaient une épée apparente. Des bandits ou des chasseurs. Mais nous le saurions bien assez tôt. Sous ma forme de faucon, j’étais vulnérable, une flèche de leur part et ce serait fait de moi. Mais je comptais les prendre par surprise dans une explosion de puissance, qui fera sans doute plaisir à Yaliss car il aura une bonne réponse à ses questions.
Sekmatep- (personnage abandonné)
- Race : Tigrain
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
Du coin de l’œil, je vis Sekmatep se métamorphoser en oiseau, et prendre de la hauteur. J’espère qu’il ne compte pas m’abandonner ici… Je chasse cette idée de mon esprit, et je me concentre sur ce qui va arriver.
Ils sont au moins cinq, peut-être plus. J’ai du mal à donner un nombre exact avec leur allure. Très vite, des voix me parviennent. C’est au moins un point positif, je ne perdais pas la raison, il y avait vraiment quelqu’un. Mais ils sont nombreux, et nous ne sommes que deux. Et en l’absence d’éléments sur l’étendue des pouvoirs de Sekmatep, il va m’être difficile de monter un plan solide. Néanmoins, j’essaie de mémoriser le plus d’éléments possibles. Déjà, j’entends des bruits de métal, ils sont probablement armés. J’aurais préféré une troupe de veuves et d’orphelins cherchant un abri, mais bon… Autre point qui m’arrange, il n’y a pas d’animaux dans le groupe. Si les humains ne peuvent pas me voir à travers mon camouflage, les animaux, et notamment leurs chiens, peuvent me sentir. Je n’aurais pas à prendre de précautions dans ce sens.
Les bandits semblent chercher quelque chose. Ils ont entendu Sekmatep leur parler, et ils ont peut-être vu un rai de lumière quand il s’est transformé. Pour une fois, l’obscurité n’a pas été à mon avantage… Je jauge la situation et évalue nos chances. Nous pouvons nous en sortir, mais nous devons agir vite, et être coordonnés. Ce qui aurait été plus facile si nous avions été l’un à côté de l’autre. Maintenant, il va falloir se faire confiance.
De son perchoir, Sekmatep doit avoir une bonne vue sur la situation, et doit pouvoir bénéficier de l’effet de surprise s’il se jette sur eux. Tout ce qu’il faut, c’est les occuper. Et j’ai une petite idée du moyen de faire ça. Doucement pour ne pas attirer l’attention, je me saisis d’une fiole de poison. J’espère qu’elle sera suffisamment concentrée pour que tous les bandits soient paralysés par ses vapeurs, mais j’en doute. Néanmoins, cela devrait créer un petit mouvement de panique. Et c’est tout ce dont nous avons besoin.
Finalement, ils entrent dans les ruines, et je peux les observer de plus près, malgré le manque de lumière à cause des nuages cachant la lune. Ils sont sept. Tous armés, et visiblement pas de la meilleure compagnie. Je prends le temps de calmer ma respiration, de me préparer mentalement au combat qui va suivre. J’essaie d’évaluer la distance qui me sépare d’eux, et je lance la fiole, qui vient s’écraser à côté de l’un des bandits.
Ils sont au moins cinq, peut-être plus. J’ai du mal à donner un nombre exact avec leur allure. Très vite, des voix me parviennent. C’est au moins un point positif, je ne perdais pas la raison, il y avait vraiment quelqu’un. Mais ils sont nombreux, et nous ne sommes que deux. Et en l’absence d’éléments sur l’étendue des pouvoirs de Sekmatep, il va m’être difficile de monter un plan solide. Néanmoins, j’essaie de mémoriser le plus d’éléments possibles. Déjà, j’entends des bruits de métal, ils sont probablement armés. J’aurais préféré une troupe de veuves et d’orphelins cherchant un abri, mais bon… Autre point qui m’arrange, il n’y a pas d’animaux dans le groupe. Si les humains ne peuvent pas me voir à travers mon camouflage, les animaux, et notamment leurs chiens, peuvent me sentir. Je n’aurais pas à prendre de précautions dans ce sens.
Les bandits semblent chercher quelque chose. Ils ont entendu Sekmatep leur parler, et ils ont peut-être vu un rai de lumière quand il s’est transformé. Pour une fois, l’obscurité n’a pas été à mon avantage… Je jauge la situation et évalue nos chances. Nous pouvons nous en sortir, mais nous devons agir vite, et être coordonnés. Ce qui aurait été plus facile si nous avions été l’un à côté de l’autre. Maintenant, il va falloir se faire confiance.
De son perchoir, Sekmatep doit avoir une bonne vue sur la situation, et doit pouvoir bénéficier de l’effet de surprise s’il se jette sur eux. Tout ce qu’il faut, c’est les occuper. Et j’ai une petite idée du moyen de faire ça. Doucement pour ne pas attirer l’attention, je me saisis d’une fiole de poison. J’espère qu’elle sera suffisamment concentrée pour que tous les bandits soient paralysés par ses vapeurs, mais j’en doute. Néanmoins, cela devrait créer un petit mouvement de panique. Et c’est tout ce dont nous avons besoin.
Finalement, ils entrent dans les ruines, et je peux les observer de plus près, malgré le manque de lumière à cause des nuages cachant la lune. Ils sont sept. Tous armés, et visiblement pas de la meilleure compagnie. Je prends le temps de calmer ma respiration, de me préparer mentalement au combat qui va suivre. J’essaie d’évaluer la distance qui me sépare d’eux, et je lance la fiole, qui vient s’écraser à côté de l’un des bandits.
Yaliss Écaille d'Argent- Expert
- Race : Naga
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
Le groupe de mécréants s’enfonça dans les vestiges. Que pouvaient-ils bien vouloir ? Étaient-ils à la recherche d’un abri, d’une nouvelle cachette ? Ils auraient pu venir ici après mon passage, ils ont mal choisi leur jour, car ils venaient me déranger pendant mes recherches et je comptais à présent, me débarrasser d’eux. La vie d’un bandit n’avait jamais de valeur. Ils tués et volés sans remords, et si vous décidiez d’en épargner un, espérant qu’il se repente de sa vie de malfrat, vous vous trompez largement. Il en profiterait pour vous poignarder dans le dos et dérober tout ce qui se trouve sur votre cadavre.
Yaliss a dû se cacher tout près. Je sentais qu’il comptait se battre contre eux, n’étant pas du genre à fuir, cela se voyait aussi. Donc, si je désirais faire disparaitre ces pilleurs, je devrais compter sur l’aide du naga. Et il va falloir faire vite, car même si c’était l’or et les pierres précieuses qui intéressaient les voleurs, je ne voulais pas qu’ils trouvent mes restes de mon sarcophage avant moi. Étant un archer, il pouvait les combattre à distance, et ce serait facile si toutes les cibles restaient regrouper comme en ce moment. S’ils venaient à se disperser, ce serait bien entendu plus compliqué. Et j’avais une idée pour résoudre cela.
La pluie n’était plus qu’une averse et il faudrait alors en profiter avant qu’une tempête ne nous tombe sur la tête. Je repris mon envol et d’écrive des cercles au-dessus des hommes. Ces derniers tendirent leurs doigts vers moi et l’un d’eux, dégaina son arc vers moi. Voyez, je n’avais encore rien fait que déjà ils comptaient me tuer, mais j’allais intervenir bien plus rapidement que leur flèche. J’abaissais l’inclinaison de mes ails et fonçai vers eux. Ils durent être surpris de se voir attaquer par un faucon, et encore, ce magnifique volatile dut d’avantage les surprendre en disparaissant dans une boule de feu et de sable pour laisser place à sa véritable apparence.
Bandit 1 – Que… ?
Sekmatep – Vous n’avez rien à faire ici mortels. Partez ou bien vous en paierez de vos vies.
Bandit 2 – Son armure est en or ?! Tuez-le !
On ne dira pas que je n’ai pas donné une chance à ces cloportes. Mais ils étaient si idiots. Tout ce qu’ils voyaient été l’appât du gain. Une belle armure dorée brillant leur fit oublier le risque de perdre la vie. D’un autre côté, je m’y attendais et m’y étais donc préparer. Alors que le groupe dégaina ses armes pour me sauter dessus, je tendais ma main vers le sol au milieu du groupe. Très vite, la terre se mit à se ramollir, avec l’aide de la pluie, la terre fut plus que boueuse et se mit à avaler les pieds de nos adversaires. Du moins, la moitié. Ils ne purent s’échapper et se mirent à rager.
Bandit 2 – Magie ! Ce sorcier est un fourbe.
Sekmatep – Vous n’êtes que des grains de sable dans le désert. Vous ne valez pas grand-chose.
D’un mouvement rapide, je m’écartais d’eux pour laisser à Yaliss le temps d’agir. Il devra faire vite car ils ne resteront pas coincés bien longtemps. S’il devait frapper, ce serait maintenant ou jamais.
Yaliss a dû se cacher tout près. Je sentais qu’il comptait se battre contre eux, n’étant pas du genre à fuir, cela se voyait aussi. Donc, si je désirais faire disparaitre ces pilleurs, je devrais compter sur l’aide du naga. Et il va falloir faire vite, car même si c’était l’or et les pierres précieuses qui intéressaient les voleurs, je ne voulais pas qu’ils trouvent mes restes de mon sarcophage avant moi. Étant un archer, il pouvait les combattre à distance, et ce serait facile si toutes les cibles restaient regrouper comme en ce moment. S’ils venaient à se disperser, ce serait bien entendu plus compliqué. Et j’avais une idée pour résoudre cela.
La pluie n’était plus qu’une averse et il faudrait alors en profiter avant qu’une tempête ne nous tombe sur la tête. Je repris mon envol et d’écrive des cercles au-dessus des hommes. Ces derniers tendirent leurs doigts vers moi et l’un d’eux, dégaina son arc vers moi. Voyez, je n’avais encore rien fait que déjà ils comptaient me tuer, mais j’allais intervenir bien plus rapidement que leur flèche. J’abaissais l’inclinaison de mes ails et fonçai vers eux. Ils durent être surpris de se voir attaquer par un faucon, et encore, ce magnifique volatile dut d’avantage les surprendre en disparaissant dans une boule de feu et de sable pour laisser place à sa véritable apparence.
Bandit 1 – Que… ?
Sekmatep – Vous n’avez rien à faire ici mortels. Partez ou bien vous en paierez de vos vies.
Bandit 2 – Son armure est en or ?! Tuez-le !
On ne dira pas que je n’ai pas donné une chance à ces cloportes. Mais ils étaient si idiots. Tout ce qu’ils voyaient été l’appât du gain. Une belle armure dorée brillant leur fit oublier le risque de perdre la vie. D’un autre côté, je m’y attendais et m’y étais donc préparer. Alors que le groupe dégaina ses armes pour me sauter dessus, je tendais ma main vers le sol au milieu du groupe. Très vite, la terre se mit à se ramollir, avec l’aide de la pluie, la terre fut plus que boueuse et se mit à avaler les pieds de nos adversaires. Du moins, la moitié. Ils ne purent s’échapper et se mirent à rager.
Bandit 2 – Magie ! Ce sorcier est un fourbe.
Sekmatep – Vous n’êtes que des grains de sable dans le désert. Vous ne valez pas grand-chose.
D’un mouvement rapide, je m’écartais d’eux pour laisser à Yaliss le temps d’agir. Il devra faire vite car ils ne resteront pas coincés bien longtemps. S’il devait frapper, ce serait maintenant ou jamais.
Sekmatep- (personnage abandonné)
- Race : Tigrain
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
Visiblement, Sekmatep est arrivé à immobiliser nos assaillants. Bien, cela me facilitera la tâche. Je décoche rapidement et avec précision. Une flèche, un mort. Vu la situation, je pourrais même récupérer mes flèches pour les réutiliser. Pour beaucoup de monde, cette méthode serait sordide, et constituerait plus de l'exécution que de la défense, même contre des bandits. Mais ne faisons pas la fine bouche. Ce ne sont que des voleurs, ils ne manqueront à personne. Après tout, certains nobles sont prêts à payer des fortunes pour sécuriser leurs routes, et souvent avec un succès très relatif, ou tout du moins très éphémère. Nous avons le bon goût de faire cela gratuitement. Chacun y trouve son compte.
J'ai déjà éliminé trois hommes, mais je ne dois pas m'arrêter en si bon chemin. Ma fiole n'a ps eu l'effet escompté, sans doute l'ai-je lancé trop loin. Toujours est-il qu'il en reste debout, et ils n'ont pas franchement l'air amicaux.
- Maudit serpent ! Quand je t'aurais tué, ta peau me fera un joli fauteuil. Et ton pote va gentiment nous donner son armure.
- Oulah, tant de mots utilisés à la suite ! Tu es sans doute l'intellectuel du groupe.
Ils sont tellement faciles à énerver. Et je n'ai même pas abordé les sujets sensibles, que le voilà qui nous charge avec ses camarades survivants, en soufflant comme un bœuf. J'arme mon arc, prêt à lui coller une flèche entre les deux yeux. Néanmoins, j'espère un peu plus. Je jette un coup d’œil vers Sekmatep, impatient de voir ce qu'il est capable de faire, et quel tour il garde dans ses manches dorées.
J'ai déjà éliminé trois hommes, mais je ne dois pas m'arrêter en si bon chemin. Ma fiole n'a ps eu l'effet escompté, sans doute l'ai-je lancé trop loin. Toujours est-il qu'il en reste debout, et ils n'ont pas franchement l'air amicaux.
- Maudit serpent ! Quand je t'aurais tué, ta peau me fera un joli fauteuil. Et ton pote va gentiment nous donner son armure.
- Oulah, tant de mots utilisés à la suite ! Tu es sans doute l'intellectuel du groupe.
Ils sont tellement faciles à énerver. Et je n'ai même pas abordé les sujets sensibles, que le voilà qui nous charge avec ses camarades survivants, en soufflant comme un bœuf. J'arme mon arc, prêt à lui coller une flèche entre les deux yeux. Néanmoins, j'espère un peu plus. Je jette un coup d’œil vers Sekmatep, impatient de voir ce qu'il est capable de faire, et quel tour il garde dans ses manches dorées.
Yaliss Écaille d'Argent- Expert
- Race : Naga
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
Yaliss profita de la situation pour faire tomber une pluie mortelle sur nos ennemis. Ses flèches tombèrent sur les bandits immobilisés et en tuèrent plusieurs. Ils étaient une cible idéale. Mais il fallait faire vite, le sol ne les retiendra pas longtemps encore. Et certains n’étaient pas pris au piège. Ces derniers voulurent agir avant que leurs camarades ne soient tous cloués au sol. Ils étaient complétement désorganisés. Chacun se battait à sa manière et de son côté, sans mettre en place la moindre stratégie, ce qui créait une sacrée mêlée où ils pouvaient se blesser eux-mêmes.
Bandit - Maudit serpent ! Quand je t'aurais tué, ta peau me fera un joli fauteuil. Et ton pote va gentiment nous donner son armure.
Yaliss - Oulah, tant de mots utilisés à la suite ! Tu es sans doute l'intellectuel du groupe.
Voilà que l’on passait aux échanges d’insulte. Les bandits furent bien chauffés et se montraient encore moins prudent qu’il le fallait. Le sort des sables mouvants prit fin. Les survivants qui furent pris dans la terre purent s’en dégager et se lancer dans leur vengeance. Après tout ce qu’ils venaient de voir, ils ne faisaient pas plus attention. Trop porter par les émotions, réfléchir leur était étranger. Tout ce qui comptait pour eux, était la vengeance rapide et la richesse. Ils se regroupaient pour nous encercler et nous assainir de coups de lames. Mais les choses n’allaient pas se passer ainsi.
Tel le vent qui balayait le sable dans le désert, je comptais en faire autant avec ces vermines. Ils ressemblaient à de la vermine que l’on écrasait aisément ou que l’on chassait avec un balai. Ainsi, alors qu’ils n’étaient plus qu’à quelques pas de moi, je libérais une grande partie de ma puissance. Un puissant souffle de sable se libéra de moi dans un bruit d’explosion et va repousser ce groupe de bandit plus loin. Certains en furent étourdis, d’autres se fracassèrent le crâne contre la pierre. Le sable se répandit pour recouvrir le paysage. Une explosion qui fut moins forte que celle qui détruisit le château il y a peu. Mais qui suffit à tuer deux ou trois bandits et assommer le reste. Déjà, certains essayer de se relever.
Bandit - Maudit serpent ! Quand je t'aurais tué, ta peau me fera un joli fauteuil. Et ton pote va gentiment nous donner son armure.
Yaliss - Oulah, tant de mots utilisés à la suite ! Tu es sans doute l'intellectuel du groupe.
Voilà que l’on passait aux échanges d’insulte. Les bandits furent bien chauffés et se montraient encore moins prudent qu’il le fallait. Le sort des sables mouvants prit fin. Les survivants qui furent pris dans la terre purent s’en dégager et se lancer dans leur vengeance. Après tout ce qu’ils venaient de voir, ils ne faisaient pas plus attention. Trop porter par les émotions, réfléchir leur était étranger. Tout ce qui comptait pour eux, était la vengeance rapide et la richesse. Ils se regroupaient pour nous encercler et nous assainir de coups de lames. Mais les choses n’allaient pas se passer ainsi.
Tel le vent qui balayait le sable dans le désert, je comptais en faire autant avec ces vermines. Ils ressemblaient à de la vermine que l’on écrasait aisément ou que l’on chassait avec un balai. Ainsi, alors qu’ils n’étaient plus qu’à quelques pas de moi, je libérais une grande partie de ma puissance. Un puissant souffle de sable se libéra de moi dans un bruit d’explosion et va repousser ce groupe de bandit plus loin. Certains en furent étourdis, d’autres se fracassèrent le crâne contre la pierre. Le sable se répandit pour recouvrir le paysage. Une explosion qui fut moins forte que celle qui détruisit le château il y a peu. Mais qui suffit à tuer deux ou trois bandits et assommer le reste. Déjà, certains essayer de se relever.
Sekmatep- (personnage abandonné)
- Race : Tigrain
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
Ils sont beaucoup plus nombreux que ce que je pensais. Il va falloir que je fasse attention, les flèches de mon carquois ne sont pas illimitées. Le sort de Sekmatep arrive à sa fin, et les prisonniers de la terre que je n’ai pas achevé se jettent sur nous. Alors que je me prépare à aller au contact, il lance un sort qui les repousse loin vers l’entrée des ruines. Je dois admettre que je suis impressionné par une telle puissance. Et cela m’arrange bien, il les a éloigné. Pour un peu, on se croirait dans un exercice de tir aux oiseaux. Sauf qu’en l’occurrence, les pigeons sont beaucoup plus gros, et certainement moins goûteux…
Je me saisis de la dernière fiole de poison que j’ai en réserve, et je la lance. Cette fois-ci je ne me rate pas mon coup. Elle tombe entre un groupe de plusieurs bandits, qui commencent déjà à s’effondrer en inhalant les vapeurs toxiques. Ca ne les tuera pas, mais ça nous laissera le temps de nous occuper des autres.
Je tente de garder un rythme de tir soutenu, afin de ne pas nous laisser submerger. Mais je dois commencer à fatiguer, mes flèches sont moins précises. Alors que je venais d’en abattre trois de plus, je loupe ma cible suivante (ou est-ce lui qui l’évite ? je n’en sais rien), qui en profite pour me charger. Son idée n’est pas idiote en soi. En général, les archers, par définition, sont fait pour attaquer de loin, et n’ont donc qu’une maigre protection pour le combat au contact – quand ils en ont une. Beaucoup n’ont rien, la plupart se baladent avec ce qu’ils appellent un poignard, mais qui en réalité ressemble plus à un coupe-papier qu’autre chose. Mon assaillant se jette sur moi, pensant qu’il aura l’avantage.
Mais il semble oublier un petit détail. Je ne suis pas un archer comme tous ceux qu’il a pu rencontrer, je suis un Naga. Je n’ai pas besoin de porter d’autres armes, mon corps est une arme vivante. J’évite son coup d’épée, et me jette sur lui pour l’enlacer de mes anneaux. J’aurais bien pris la peine de l’étouffer, mais avec ses congénères à côté, j’ai d’autres affaires urgentes. Peu de gens le savent, mais si nous autres Nagas, nous n’avons pas de morsure venimeuse, nous avons néanmoins une dentition ravageuse. Nos dents, incurvées vers l’arrière, nous permettent de dépecer à peu près n’importe quoi. Sans attendre, et pendant que ses bras sont immobilisés, je me jette sur sa gorge et entreprend d’en arracher tout ce que je peux.
Un flot de sang coule dans ma bouche. C’est assez désagréable, le sang frais. Je ne veux pas savoir ce qu’y trouvent les vampires. Toujours est-il qu’à force de morde et tirer pour arracher les chairs, celui qui pensait me tenir se retrouve à chercher son oxygène et à voir sa vie défiler devant ses yeux.
Je me saisis de la dernière fiole de poison que j’ai en réserve, et je la lance. Cette fois-ci je ne me rate pas mon coup. Elle tombe entre un groupe de plusieurs bandits, qui commencent déjà à s’effondrer en inhalant les vapeurs toxiques. Ca ne les tuera pas, mais ça nous laissera le temps de nous occuper des autres.
Je tente de garder un rythme de tir soutenu, afin de ne pas nous laisser submerger. Mais je dois commencer à fatiguer, mes flèches sont moins précises. Alors que je venais d’en abattre trois de plus, je loupe ma cible suivante (ou est-ce lui qui l’évite ? je n’en sais rien), qui en profite pour me charger. Son idée n’est pas idiote en soi. En général, les archers, par définition, sont fait pour attaquer de loin, et n’ont donc qu’une maigre protection pour le combat au contact – quand ils en ont une. Beaucoup n’ont rien, la plupart se baladent avec ce qu’ils appellent un poignard, mais qui en réalité ressemble plus à un coupe-papier qu’autre chose. Mon assaillant se jette sur moi, pensant qu’il aura l’avantage.
Mais il semble oublier un petit détail. Je ne suis pas un archer comme tous ceux qu’il a pu rencontrer, je suis un Naga. Je n’ai pas besoin de porter d’autres armes, mon corps est une arme vivante. J’évite son coup d’épée, et me jette sur lui pour l’enlacer de mes anneaux. J’aurais bien pris la peine de l’étouffer, mais avec ses congénères à côté, j’ai d’autres affaires urgentes. Peu de gens le savent, mais si nous autres Nagas, nous n’avons pas de morsure venimeuse, nous avons néanmoins une dentition ravageuse. Nos dents, incurvées vers l’arrière, nous permettent de dépecer à peu près n’importe quoi. Sans attendre, et pendant que ses bras sont immobilisés, je me jette sur sa gorge et entreprend d’en arracher tout ce que je peux.
Un flot de sang coule dans ma bouche. C’est assez désagréable, le sang frais. Je ne veux pas savoir ce qu’y trouvent les vampires. Toujours est-il qu’à force de morde et tirer pour arracher les chairs, celui qui pensait me tenir se retrouve à chercher son oxygène et à voir sa vie défiler devant ses yeux.
Yaliss Écaille d'Argent- Expert
- Race : Naga
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
Suite à l’explosion de sable qui surprit tout le monde, le naga en profita pour venir à bout des autres bandits. Il faisait pleuvoir une pluie de flèches sur ceux osant l’affronter. Je regardais le combat se poursuivre, restant un peu à l’écart. Pour une raison que j’ignorais, le groupe de bandit semblait à présent plus intéressé par Yaliss. Ils devaient chercher à mettre en place une tactique pour venir à bout de nous deux. Il était clair qu’ils furent totalement désordonnés et ne savaient pas trop quoi faire. Il leur manquait en réalité un cerveau, quelqu’un pour réfléchir à leur place.
Yaliss dégaina une nouvelle flèche et tira au milieu de plusieurs de ces maraudeurs et libéra un nuage vert. Ces humains qui vinrent d’inhaler cette chose tombèrent au sol comme des mouches. Intéressant. Possédez une telle décoction, on ne pouvait pas être chasseur, à moins de se retrouver avec de la viande empoisonnée. On retrouvait surtout des assassins utilisés ce genre d’attaque. Je me questionnais davantage sur les raisons de la venue de Yaliss ici. En attendant, il était occupé à affronter les derniers bandits en vie et l’un d’eux, décida de se mesurer à moi. Revenons donc dans la danse.
J’étais étonné de voir avec quel acharnement ils comptaient remporter ce conflit. Plusieurs de leurs amis sont morts et beaucoup à leur place auraient pris la fuite pour sauver leur vie. Était-ce du courage ou de la stupidité ? J’allais les écraser pour de bon. Il n’avait qu’une petite épée en main. Et moi, je lui lançais dessus ainsi que sur ses amis derrière un puissant jet de sable qui les repoussa. En un instant, ils furent frappés par cette attaque. Ils furent rapidement recouverts de sables et se retrouvèrent repousser en arrière, tombant lourdement. Je me rapprochais d’eux, gémissant et étant gêné par le sable loger dans les yeux et leurs orbites.
Le premier malandrin se trouvant à mes pieds connus un sort bien plus terrible. Alors qu’il gémissait et voulu se frotter les yeux, ceux qui est à éviter, je lui attrapai le bras et d’un coup sec, le lui brisa. Il se mit à hurler et pleurer de douleur. Ce fut si insupportable à supporter qu’il s’effondrât, manquant de s’évanouir. Son bras pouvait à présent se plier en trois. Le sang qui se rependait au sol, passant par sa chaire et ses os à l’air libre avait de quoi répugner pas mal de monde. Ceux présents me regardaient, choquer de voir ça. Pour en rajouter, je lui écrasai le crâne avec la puissance de mon pied, combiné au poids de mon armure. La tête éclata, rependant du sang et de la cervelle partout et sous mon pied.
Sekmatep – Comme des insectes, je vous écraserais tous.
Mon regard menaçant se posa sur les derniers survivants tétanisés par le massacre. Yaliss en avait fait autant, il venait de mordre l’un d’entre eux et lui a arracher une bonne partie de sa chaire au niveau de la gorge, se retrouvant recouvert de sang. Nous n’étions nullement blessées et encore moins fatiguer. Les bandits vivant feraient mieux de comprendre qu’ils allaient mourir aussi, sauf s’ils décidèrent de prendre la fuite et de ne plus jamais revenir. Ils étaient venus nombreux, ils étaient moins de la moitié en un rien de temps. Et encore, si j’étais à l’apogée de ma puissance, ils seraient tous morts depuis longtemps.
Yaliss dégaina une nouvelle flèche et tira au milieu de plusieurs de ces maraudeurs et libéra un nuage vert. Ces humains qui vinrent d’inhaler cette chose tombèrent au sol comme des mouches. Intéressant. Possédez une telle décoction, on ne pouvait pas être chasseur, à moins de se retrouver avec de la viande empoisonnée. On retrouvait surtout des assassins utilisés ce genre d’attaque. Je me questionnais davantage sur les raisons de la venue de Yaliss ici. En attendant, il était occupé à affronter les derniers bandits en vie et l’un d’eux, décida de se mesurer à moi. Revenons donc dans la danse.
J’étais étonné de voir avec quel acharnement ils comptaient remporter ce conflit. Plusieurs de leurs amis sont morts et beaucoup à leur place auraient pris la fuite pour sauver leur vie. Était-ce du courage ou de la stupidité ? J’allais les écraser pour de bon. Il n’avait qu’une petite épée en main. Et moi, je lui lançais dessus ainsi que sur ses amis derrière un puissant jet de sable qui les repoussa. En un instant, ils furent frappés par cette attaque. Ils furent rapidement recouverts de sables et se retrouvèrent repousser en arrière, tombant lourdement. Je me rapprochais d’eux, gémissant et étant gêné par le sable loger dans les yeux et leurs orbites.
Le premier malandrin se trouvant à mes pieds connus un sort bien plus terrible. Alors qu’il gémissait et voulu se frotter les yeux, ceux qui est à éviter, je lui attrapai le bras et d’un coup sec, le lui brisa. Il se mit à hurler et pleurer de douleur. Ce fut si insupportable à supporter qu’il s’effondrât, manquant de s’évanouir. Son bras pouvait à présent se plier en trois. Le sang qui se rependait au sol, passant par sa chaire et ses os à l’air libre avait de quoi répugner pas mal de monde. Ceux présents me regardaient, choquer de voir ça. Pour en rajouter, je lui écrasai le crâne avec la puissance de mon pied, combiné au poids de mon armure. La tête éclata, rependant du sang et de la cervelle partout et sous mon pied.
Sekmatep – Comme des insectes, je vous écraserais tous.
Mon regard menaçant se posa sur les derniers survivants tétanisés par le massacre. Yaliss en avait fait autant, il venait de mordre l’un d’entre eux et lui a arracher une bonne partie de sa chaire au niveau de la gorge, se retrouvant recouvert de sang. Nous n’étions nullement blessées et encore moins fatiguer. Les bandits vivant feraient mieux de comprendre qu’ils allaient mourir aussi, sauf s’ils décidèrent de prendre la fuite et de ne plus jamais revenir. Ils étaient venus nombreux, ils étaient moins de la moitié en un rien de temps. Et encore, si j’étais à l’apogée de ma puissance, ils seraient tous morts depuis longtemps.
Sekmatep- (personnage abandonné)
- Race : Tigrain
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
Beurk, quelle horreur ce sang, j'en ai plein la bouche... Je déteste devoir recourir à ce genre de méthode. Si je suis devenu archer, c'est précisément pour éviter de me retrouver couvert de sang, comme un vulgaire berserker. Je me redresse pour regarder mon œuvre. C'est pas joli à voir, on peut dire que je ne l'ai pas loupé. Il l'a bien cherché ceci dit. Le problème - ou l'avantage, c'est selon - quand on s'attaque à la gorge, c'est que ça saigne abondamment et rapidement. Mais ça a le mérite d'être efficace.
M'étonnant du manque d'activité autour de moi, je regarde aux alentours, et constate que les bandits restants se sont concentrés sur Sekmatep. C'est une très mauvaise stratégie, de séparer ainsi leurs forces et de changer continuellement de cible. Mais ils n'avaient de toute manière pas l'air très futés. L'un d'eux est étendu sur le sol, avec la tête littéralement explosée. Le sang a éclaboussé tout autour de ce qui fut sa boite crânienne, et je remarque que la jambe de Sekmatep est elle-même couverte de sang. J'ai du mal à croire ce que je vois, et pourtant j'en ai vu des horreurs - sans parler de celles que j'ai commises - mais là on atteint du haut niveau. Il a écrabouillé un crâne avec sa jambe. Je ne relèverai pas le barbarisme de la méthode. En tant qu'assassin, j'ai recours parfois à des méthodes peu glorieuses, pour ne pas dire franchement ignobles. Mais je dois reconnaître que venant de lui, cela ne m'étonne. Bien sûr, je ne le connais pas. Mais il a l'air plutôt fluet, et avec son armure dorée, pas franchement du genre à se salir les mains. Une fois, j'ai vu quelqu'un faire ce qu'il a fait. Mais c'était un Minotaure. Décidément, Sekmatep semble recéler une une puissance bien supérieure à ce que l'on peut imaginer. Je sais que ce n'est pas le moment, mais je repense à notre discussion plus tôt. Un être comme lui aurait la capacité de souffler un château ?
Mais laissons ces considérations bassement matérielles de côté pour le moment, l'élimination de la vermine n'est pas terminée. Je ne sais encore s'ils vont continuer le combat ou fuir. La logique voudrait qu'ils fuient. Après tout, ils viennent d'être mis en déroute par deux personnes, alors qu'ils avaient largement l'avantage du nombre. Mais ce sont de vulgaires bandits humains : la logique n'est certainement pas leur point fort. Intérieurement, je préfèrerais qu'ils se battent. Ce sera facile de les achever, ils sont dépassés, totalement démoralisés, et probablement apeurés. Mais soyons honnête, je n'ai pas envie de me lancer dans une course poursuite pour achever les survivants. Nous devons rester discrets. Ceci dit, avec la capacité de Sekmatep de se transformer en oiseau, cela pourrait aller vite.
Je ne peux contenir un gloussement quand j'imagine la situation du point de vue de ces voleurs. Ils font face à deux créatures étranges, qu'ils n'ont sûrement jamais vu de leur vie : un serpent géant et un oiseau bizarre en armure d'or. Les deux sont plus ou moins couverts du sang de leurs camarades, qu'ils ont allègrement massacré de manière franchement pas agréable à voir. Et eux... ils ont des pagnes en fourrure et des haches. Ça risque être léger.
M'étonnant du manque d'activité autour de moi, je regarde aux alentours, et constate que les bandits restants se sont concentrés sur Sekmatep. C'est une très mauvaise stratégie, de séparer ainsi leurs forces et de changer continuellement de cible. Mais ils n'avaient de toute manière pas l'air très futés. L'un d'eux est étendu sur le sol, avec la tête littéralement explosée. Le sang a éclaboussé tout autour de ce qui fut sa boite crânienne, et je remarque que la jambe de Sekmatep est elle-même couverte de sang. J'ai du mal à croire ce que je vois, et pourtant j'en ai vu des horreurs - sans parler de celles que j'ai commises - mais là on atteint du haut niveau. Il a écrabouillé un crâne avec sa jambe. Je ne relèverai pas le barbarisme de la méthode. En tant qu'assassin, j'ai recours parfois à des méthodes peu glorieuses, pour ne pas dire franchement ignobles. Mais je dois reconnaître que venant de lui, cela ne m'étonne. Bien sûr, je ne le connais pas. Mais il a l'air plutôt fluet, et avec son armure dorée, pas franchement du genre à se salir les mains. Une fois, j'ai vu quelqu'un faire ce qu'il a fait. Mais c'était un Minotaure. Décidément, Sekmatep semble recéler une une puissance bien supérieure à ce que l'on peut imaginer. Je sais que ce n'est pas le moment, mais je repense à notre discussion plus tôt. Un être comme lui aurait la capacité de souffler un château ?
Mais laissons ces considérations bassement matérielles de côté pour le moment, l'élimination de la vermine n'est pas terminée. Je ne sais encore s'ils vont continuer le combat ou fuir. La logique voudrait qu'ils fuient. Après tout, ils viennent d'être mis en déroute par deux personnes, alors qu'ils avaient largement l'avantage du nombre. Mais ce sont de vulgaires bandits humains : la logique n'est certainement pas leur point fort. Intérieurement, je préfèrerais qu'ils se battent. Ce sera facile de les achever, ils sont dépassés, totalement démoralisés, et probablement apeurés. Mais soyons honnête, je n'ai pas envie de me lancer dans une course poursuite pour achever les survivants. Nous devons rester discrets. Ceci dit, avec la capacité de Sekmatep de se transformer en oiseau, cela pourrait aller vite.
Je ne peux contenir un gloussement quand j'imagine la situation du point de vue de ces voleurs. Ils font face à deux créatures étranges, qu'ils n'ont sûrement jamais vu de leur vie : un serpent géant et un oiseau bizarre en armure d'or. Les deux sont plus ou moins couverts du sang de leurs camarades, qu'ils ont allègrement massacré de manière franchement pas agréable à voir. Et eux... ils ont des pagnes en fourrure et des haches. Ça risque être léger.
Yaliss Écaille d'Argent- Expert
- Race : Naga
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
L’esprit de ce groupe de bandit ne fut pas aussi aguerri qu’il paraissait. Une lueur d’intelligence brilla dans leur crâne et la raison arriva enfin à se faire entendre. Les quelques survivants ne voulurent poursuivre le massacre et se mirent à courir à travers les ruines pour disparaitre dans la forêt en voisinant. Ils avaient perdu plus de la moitié de leur force sans parvenir à nous blesser ou faire la moindre écorchure sur nos armures. Bien que le métal composant la mienne soit solide, elle pouvait s’abîmer lors d’un combat, mais ce ne fut le cas, à l’exception de ma jambière, couverte de sang et un peu éraflé par les os du crâne écraser. Je n’aurais qu’à la nettoyer plus tard et arranger ces petits dégâts en suite, rien de non-réparable.
À nouveau, nous fûmes en paix. Ces bandits ne furent qu’une distraction qui ne nous fit perdre que du temps. Je pourrais donc reprendre mon travail et repartir au plus vite. Mais avant, je sentais que Yaliss et moi, nous devions parler. Ses attaques ne furent pas celle d’un chasseur lambda, j’en avais pour preuve. Il ne portait pas non plus l’équipement d’un érudit passant sa vie à étudier le monde. Il était plus guerrier que cela et ses armes reposaient sur la ruse pour blesser de façon critique ses ennemis, comme avec ce nuage qui a fait s’écrouler le petit groupe de maraudeur.
Je me retournais pour faire face à Yaliss. S’il pouvait voir à travers de mon casque, il verrait mon visage difforme interrogateur. Je l’analysais davantage pour deviner à qui j’avais à faire. Ses compétences et ses armes me firent penser à une sorte de voleur, pas un voleur des grands chemins ou des rues, mais un voleur plus organisé, ayant des moyens. Faisant peut-être partit d’une guilde qui sait. Ou bien, c’était pire que ça.
Sekmatep – Quel art du combat vous possédez. Que faites-vous déjà dans la vie ?
Une alliance pendant une attaque de mécréant ne rapprochait pas mal. Mais en ce moment, je ne savais pas si je devais vraiment le considérer comme un allié ou au contraire m’en méfier. Je ne le connaissais pas vraiment, tout comme lui, il ne me connaissait pas. Durant ma vie, et celles de mes prédécesseurs, nous avions assisté à des trahisons, des coups tordus et des tentatives de meurtre. Alors, comme le tigrain que j’étais, il fallait avancer avec une très grande prudence. J’écoutais donc la réponse de Yaliss, quoi qu’il puisse me dire, je prenais pour argent comptant sans chercher plus loin. Je désirais avoir une réponse officielle pour l’heure et j’aviserais dans l’avenir, quand j’aurais retrouvé ma pleine puissance.
Je me détournais du naga pour continuer à chercher le pourquoi j’étais venu. Les attaques de sables produites ont dû pas mal balayer la zone, remontant à la lumière du jour des morceaux qui m’ont échappé. Le sarcophage était conçu dans un immense bloc de pierre, proche du grès. Il n’aurait pas pu disparaitre ainsi, réduit en poussière. Des blocs auraient dû subsister. Pendant que je poursuivais mon investigation, repoussant quelques débris et examinant chaque gravats devant moi, j’accordais à Yaliss le droit d’en savoir un peu plus sur l’histoire de ce château.
Sekmatep – Allez-y. Demandez ce que vous voulez vraiment savoir.
À nouveau, nous fûmes en paix. Ces bandits ne furent qu’une distraction qui ne nous fit perdre que du temps. Je pourrais donc reprendre mon travail et repartir au plus vite. Mais avant, je sentais que Yaliss et moi, nous devions parler. Ses attaques ne furent pas celle d’un chasseur lambda, j’en avais pour preuve. Il ne portait pas non plus l’équipement d’un érudit passant sa vie à étudier le monde. Il était plus guerrier que cela et ses armes reposaient sur la ruse pour blesser de façon critique ses ennemis, comme avec ce nuage qui a fait s’écrouler le petit groupe de maraudeur.
Je me retournais pour faire face à Yaliss. S’il pouvait voir à travers de mon casque, il verrait mon visage difforme interrogateur. Je l’analysais davantage pour deviner à qui j’avais à faire. Ses compétences et ses armes me firent penser à une sorte de voleur, pas un voleur des grands chemins ou des rues, mais un voleur plus organisé, ayant des moyens. Faisant peut-être partit d’une guilde qui sait. Ou bien, c’était pire que ça.
Sekmatep – Quel art du combat vous possédez. Que faites-vous déjà dans la vie ?
Une alliance pendant une attaque de mécréant ne rapprochait pas mal. Mais en ce moment, je ne savais pas si je devais vraiment le considérer comme un allié ou au contraire m’en méfier. Je ne le connaissais pas vraiment, tout comme lui, il ne me connaissait pas. Durant ma vie, et celles de mes prédécesseurs, nous avions assisté à des trahisons, des coups tordus et des tentatives de meurtre. Alors, comme le tigrain que j’étais, il fallait avancer avec une très grande prudence. J’écoutais donc la réponse de Yaliss, quoi qu’il puisse me dire, je prenais pour argent comptant sans chercher plus loin. Je désirais avoir une réponse officielle pour l’heure et j’aviserais dans l’avenir, quand j’aurais retrouvé ma pleine puissance.
Je me détournais du naga pour continuer à chercher le pourquoi j’étais venu. Les attaques de sables produites ont dû pas mal balayer la zone, remontant à la lumière du jour des morceaux qui m’ont échappé. Le sarcophage était conçu dans un immense bloc de pierre, proche du grès. Il n’aurait pas pu disparaitre ainsi, réduit en poussière. Des blocs auraient dû subsister. Pendant que je poursuivais mon investigation, repoussant quelques débris et examinant chaque gravats devant moi, j’accordais à Yaliss le droit d’en savoir un peu plus sur l’histoire de ce château.
Sekmatep – Allez-y. Demandez ce que vous voulez vraiment savoir.
Sekmatep- (personnage abandonné)
- Race : Tigrain
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
Je suis mitigé... Ils ont fui, et je n'aime pas laisser les gens fuir. C'est à la limite de la faute professionnelle. Et puis, je suis d'humeur miséricordieuse, je consens à donner de ma personne pour éliminer de la surface d'Orcande une poignée de voleurs qui, de toute façon, n'auraient pas changé grand chose à la face du monde. Néanmoins, cela nous coûtera du temps et de l'énergie. Que pourraient-ils bien faire ? Aller raconter ce qu'il leur est arrivé ? Soyons sérieux... Raconter quoi et à qui ? Qu'ils se sont fait battre à plus de vingt contre deux ? Ils se couvriront de ridicule, c'est tout ce qu'ils gagneront.
– Quel art du combat vous possédez. Que faites-vous déjà dans la vie ?
- Merci, le tien est aussi fort efficace. Je me balade par monts et par flots, à la recherche de savoirs méconnus. Et, accessoirement, il m'arrive de devoir protéger les savoir des miens. Et une telle protection nécessite parfois... une approche directe.
Un combat rapproche inévitablement les gens. Je ne dis pas que Sekmatep et moi sommes devenus les meilleurs amis du monde, et que nous irons vider un godet à la taverne la plus proche. Mais on est jamais indifférent à quelqu'un qui vous a protégé et que vous avez protégé. Sekmatep retourne à ses recherches, presque comme si de rien n'était. Soit sa quête est d'une importance capitale, soit il est d'un sang-froid sans limite. Peut-être les deux qui sait. Je range mes armes, et j'observe ce qu'il est en train de faire.
– Allez-y. Demandez ce que vous voulez vraiment savoir.
Une telle occasion ne se présentera pas deux fois. Pour une fois qu'il consent à parler...
- Tu as un lien avec les deux Tigrains disparus, n'est-ce pas ?
– Quel art du combat vous possédez. Que faites-vous déjà dans la vie ?
- Merci, le tien est aussi fort efficace. Je me balade par monts et par flots, à la recherche de savoirs méconnus. Et, accessoirement, il m'arrive de devoir protéger les savoir des miens. Et une telle protection nécessite parfois... une approche directe.
Un combat rapproche inévitablement les gens. Je ne dis pas que Sekmatep et moi sommes devenus les meilleurs amis du monde, et que nous irons vider un godet à la taverne la plus proche. Mais on est jamais indifférent à quelqu'un qui vous a protégé et que vous avez protégé. Sekmatep retourne à ses recherches, presque comme si de rien n'était. Soit sa quête est d'une importance capitale, soit il est d'un sang-froid sans limite. Peut-être les deux qui sait. Je range mes armes, et j'observe ce qu'il est en train de faire.
– Allez-y. Demandez ce que vous voulez vraiment savoir.
Une telle occasion ne se présentera pas deux fois. Pour une fois qu'il consent à parler...
- Tu as un lien avec les deux Tigrains disparus, n'est-ce pas ?
Yaliss Écaille d'Argent- Expert
- Race : Naga
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
Yaliss se définissait comme un savant, à la recherche de connaissance en tous genre, préfèrent celui le plus caché des hommes. Et, il était une sorte de gardien du savoir de son peuple également, car il disait devoir le protéger par des approches directes. Quelle étrange fonction. Enfin, j’avais déjà connu des gardiens du savoir, des êtres protégeant une bibliothèque, mais i s’agissait d’êtres magiques ou d’imposant colosse. Jamais je n'avais vu une personne maniant un arc avec des décoctions mortelles. Mais cela ne voulait pas dire que c’était impossible, c’était juste assez inédit. Il ne devait agir seul, l’idée me paraissait bien trop étrange. Mais bon, le monde était si vaste et rempli d’un nombre incalculable de curiosité que moi-même, au cours de mes longues vies, je n’avais connaissance.
Yaliss - Tu as un lien avec les deux Tigrains disparus, n'est-ce pas ?
Je manquais d’en sourire. Je me doutais qu’il reviendrait sur le sujet et qu’il ne lâcherait pas le morceau aussi facilement. Le naga pouvait se montrer têtu et malgré le fait que j’y avais déjà répondu, du moins en partis, il ne désirait pas en rester là. Mais cette fois-ci, je ne comptais pas tourner autour du pot. Comme je le disais, je m’y attendais à cette question, et je m’y étais donc un peu préparé pour lui répondre. Il ne partirait pas tant qu’il n’aura pas eu sa réponse, un savoir qui lui semblait si important qu’il camperait ici toute la nuit s’il le fallait.
Sekmatep – Oui.
Voici sa grande réponse. Mais étant une personne à la recherche de savoir, je me doutais qu’il ne se contenterait pas d’une réponse aussi courte et simple. Il voudra savoir comment et pourquoi. Il était donc de trop faire durer le suspense et avant qu’il ne me demande quoi que ce soit en plus, je le devançais pour lui apporter un peu plus d’explication.
Sekmatep – Tu dois te douter, tu n’es pas le seul à chercher le savoir et les secrets du passé. Certains le font pour compléter leur connaissance, d’autres pour celui du reste du monde, et encore d’autres… Pour de sombres dessins. Le baron jadis de ce château était l’un d’eux. Homme jaloux et envieux, il cherchait toujours plus de richesse et de puissance. Il contrôlait déjà la magie, mais elle était si faible qu’il pouvait juste se produire lors de banquet avec les dresseurs d’Ours. Pour atteindre des sommets, il chercha une puissance qui dormait depuis des millénaires qui avait fait trembler le monde dans un lointains passé. Il avait entendu parler d’une ancienne lignée de roi sorcier qui cherchait à courber le temps et à contrôler la terre elle-même. Alors il convoita un tel pouvoir.
Je regardais quelques secondes Yaliss avant de poursuivre, je voulais calmer ses interrogations.
Sekmatep – Saches que si je te parles de tout cela, c’est qu’il y a une raison. Si on veut connaître l’histoire des plus humbles créatures, voir des plus misérables, nous sommes obligés par passer par les plus puissant pour connaître leur vie.
Je repris donc l’histoire :
Sekmatep – Après de longue recherche, le baron retrouva le dernier sarcophage du dernier roi du désert. Tout ce qu’il n’avait à faire, c’était de le récupérer et voler sa puissance cacher à l’intérieur. Pour effectuer cette tâche, il envoya un tigrain et un groupe de sbires pour voler ce sarcophage qui voyageait vers un autre savant. Le tigrain, devait le ramener à son maître pour regagner se liberté, et celle de sa sœur. Mais une fois devant le baron et ses courtisans et amis, le seigneur refusa d’honorer sa part du contrat. Le jeune tigrain, fou de rage ouvrit donc le cercueil en pierre pour punir son maître en le privant de cette puissance. Le sable contenu à l’intérieur se jeta sur l’esclave qui lui consuma le corps et l’esprit. Tout disparue en un instant, à travers une violente explosion qui ébranla le château et tua tout le monde. Ce fut ainsi que je suis né.
J’aurais pu en effet lui dire que j’étais ce tigrain, mais ce que je disais déjà n’était pas un mensonge. Le corps du tigrain fut transformer, et son esprit fut changé également ce qui fit que tout ce qui restait de ce pauvre tigrain avait disparue, pour laisser place à un hybride indéfinissable.
Yaliss - Tu as un lien avec les deux Tigrains disparus, n'est-ce pas ?
Je manquais d’en sourire. Je me doutais qu’il reviendrait sur le sujet et qu’il ne lâcherait pas le morceau aussi facilement. Le naga pouvait se montrer têtu et malgré le fait que j’y avais déjà répondu, du moins en partis, il ne désirait pas en rester là. Mais cette fois-ci, je ne comptais pas tourner autour du pot. Comme je le disais, je m’y attendais à cette question, et je m’y étais donc un peu préparé pour lui répondre. Il ne partirait pas tant qu’il n’aura pas eu sa réponse, un savoir qui lui semblait si important qu’il camperait ici toute la nuit s’il le fallait.
Sekmatep – Oui.
Voici sa grande réponse. Mais étant une personne à la recherche de savoir, je me doutais qu’il ne se contenterait pas d’une réponse aussi courte et simple. Il voudra savoir comment et pourquoi. Il était donc de trop faire durer le suspense et avant qu’il ne me demande quoi que ce soit en plus, je le devançais pour lui apporter un peu plus d’explication.
Sekmatep – Tu dois te douter, tu n’es pas le seul à chercher le savoir et les secrets du passé. Certains le font pour compléter leur connaissance, d’autres pour celui du reste du monde, et encore d’autres… Pour de sombres dessins. Le baron jadis de ce château était l’un d’eux. Homme jaloux et envieux, il cherchait toujours plus de richesse et de puissance. Il contrôlait déjà la magie, mais elle était si faible qu’il pouvait juste se produire lors de banquet avec les dresseurs d’Ours. Pour atteindre des sommets, il chercha une puissance qui dormait depuis des millénaires qui avait fait trembler le monde dans un lointains passé. Il avait entendu parler d’une ancienne lignée de roi sorcier qui cherchait à courber le temps et à contrôler la terre elle-même. Alors il convoita un tel pouvoir.
Je regardais quelques secondes Yaliss avant de poursuivre, je voulais calmer ses interrogations.
Sekmatep – Saches que si je te parles de tout cela, c’est qu’il y a une raison. Si on veut connaître l’histoire des plus humbles créatures, voir des plus misérables, nous sommes obligés par passer par les plus puissant pour connaître leur vie.
Je repris donc l’histoire :
Sekmatep – Après de longue recherche, le baron retrouva le dernier sarcophage du dernier roi du désert. Tout ce qu’il n’avait à faire, c’était de le récupérer et voler sa puissance cacher à l’intérieur. Pour effectuer cette tâche, il envoya un tigrain et un groupe de sbires pour voler ce sarcophage qui voyageait vers un autre savant. Le tigrain, devait le ramener à son maître pour regagner se liberté, et celle de sa sœur. Mais une fois devant le baron et ses courtisans et amis, le seigneur refusa d’honorer sa part du contrat. Le jeune tigrain, fou de rage ouvrit donc le cercueil en pierre pour punir son maître en le privant de cette puissance. Le sable contenu à l’intérieur se jeta sur l’esclave qui lui consuma le corps et l’esprit. Tout disparue en un instant, à travers une violente explosion qui ébranla le château et tua tout le monde. Ce fut ainsi que je suis né.
J’aurais pu en effet lui dire que j’étais ce tigrain, mais ce que je disais déjà n’était pas un mensonge. Le corps du tigrain fut transformer, et son esprit fut changé également ce qui fit que tout ce qui restait de ce pauvre tigrain avait disparue, pour laisser place à un hybride indéfinissable.
Sekmatep- (personnage abandonné)
- Race : Tigrain
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
– Oui.
Heureusement que je sais faire preuve d'un minimum de sang-froid, et que j'ai ma dignité. A cet instant, si je m'écoutais, j'exécuterai une petite danse de satisfaction. Ou tout du moins, pousser la chansonnette. Je savais bien qu'il y avait un lien entre les deux. Yaliss Écaille d'Argent, tu es génial. Je cache autant que possible mon plaisir, et mon excitation. Visiblement, il consent à entrer dans les détailes.
– Tu dois te douter, tu n’es pas le seul à chercher le savoir et les secrets du passé. Certains le font pour compléter leur connaissance, d’autres pour celui du reste du monde, et encore d’autres… Pour de sombres dessins. Le baron jadis de ce château était l’un d’eux. Homme jaloux et envieux, il cherchait toujours plus de richesse et de puissance. Il contrôlait déjà la magie, mais elle était si faible qu’il pouvait juste se produire lors de banquet avec les dresseurs d’Ours. Pour atteindre des sommets, il chercha une puissance qui dormait depuis des millénaires qui avait fait trembler le monde dans un lointains passé. Il avait entendu parler d’une ancienne lignée de roi sorcier qui cherchait à courber le temps et à contrôler la terre elle-même. Alors il convoita un tel pouvoir.
J'ai mille et une questions qui me traversent l'esprit, mais je me garde bien de dire quoi que ce soit. Sa langue est déliée, ne l'interrompons pas en si bonne voie. Néanmoins, ce qu'il me dit ne me surprend guère. Les Humains veulent toujours plus, tout le temps. Je pensais que la cupidité atteignait son paroxysme chez les Nains, mais plus le temps passe, et plus je constate que l'avidité des Humains ne connaissent aucune limite. Son histoire m'intrigue. Un mage capable de contrôler le temps, est-ce possible ? Non... Seuls les dieux peuvent contrôler le temps.
– Saches que si je te parles de tout cela, c’est qu’il y a une raison. Si on veut connaître l’histoire des plus humbles créatures, voir des plus misérables, nous sommes obligés par passer par les plus puissant pour connaître leur vie. Après de longue recherches, le baron retrouva le dernier sarcophage du dernier roi du désert.
J'ai toujours été passionné par l'histoire, autant dire que je ne perds pas une miette de ce qu'il me raconte. Même si j'ai eu le privilège de recevoir un enseignement, je n'ai aucun souvenir d'un quelconque roi du désert. Quel désert d'ailleurs ? Néanmoins, je suis loin d'être un spécialiste, et quand bien même, nous avons pertinemment que nous n'avons pas collecté toutes les informations sur notre monde, sa formation, son histoire. Il ne serait guère étonnant qu'une lignée, voire une dynastie nous ait échappé.
- Tout ce qu’il n’avait à faire, c’était de le récupérer et voler sa puissance cacher à l’intérieur. Pour effectuer cette tâche, il envoya un tigrain et un groupe de sbires pour voler ce sarcophage qui voyageait vers un autre savant. Le tigrain, devait le ramener à son maître pour regagner se liberté, et celle de sa sœur. Mais une fois devant le baron et ses courtisans et amis, le seigneur refusa d’honorer sa part du contrat. Le jeune tigrain, fou de rage ouvrit donc le cercueil en pierre pour punir son maître en le privant de cette puissance. Le sable contenu à l’intérieur se jeta sur l’esclave qui lui consuma le corps et l’esprit. Tout disparue en un instant, à travers une violente explosion qui ébranla le château et tua tout le monde. Ce fut ainsi que je suis né.
Je m'affaisse un peu sous le poids de toutes les informations que je viens d'apprendre. Je ne m'étais pas trompé, c'est bien à lui qu'on doit l’explosion de ce château. Pour le coup, je suis content de savoir qu'il est de mon côté, en tous cas pour l'instant. Je ne sais pas s'il a envie d'en dire plus ou pas, mais dans le doute, je tente une question.
- Quelle histoire fascinante... Et ta soeur ? Enfin, je veux dire, celle qui était ta soeur avant que tu ne deviennes... toi. Tu as une idée de ce qui a bien pu lui arriver ? Et... pardon de poser une question aussi... triviale, mais en fin de compte, qu'es-tu ?
Dans tous les cas, mon mystère était à moitié résolu : je savais ce qu'il était advenu à l'un des deux Tigrains : il se trouvait devant moi.
Heureusement que je sais faire preuve d'un minimum de sang-froid, et que j'ai ma dignité. A cet instant, si je m'écoutais, j'exécuterai une petite danse de satisfaction. Ou tout du moins, pousser la chansonnette. Je savais bien qu'il y avait un lien entre les deux. Yaliss Écaille d'Argent, tu es génial. Je cache autant que possible mon plaisir, et mon excitation. Visiblement, il consent à entrer dans les détailes.
– Tu dois te douter, tu n’es pas le seul à chercher le savoir et les secrets du passé. Certains le font pour compléter leur connaissance, d’autres pour celui du reste du monde, et encore d’autres… Pour de sombres dessins. Le baron jadis de ce château était l’un d’eux. Homme jaloux et envieux, il cherchait toujours plus de richesse et de puissance. Il contrôlait déjà la magie, mais elle était si faible qu’il pouvait juste se produire lors de banquet avec les dresseurs d’Ours. Pour atteindre des sommets, il chercha une puissance qui dormait depuis des millénaires qui avait fait trembler le monde dans un lointains passé. Il avait entendu parler d’une ancienne lignée de roi sorcier qui cherchait à courber le temps et à contrôler la terre elle-même. Alors il convoita un tel pouvoir.
J'ai mille et une questions qui me traversent l'esprit, mais je me garde bien de dire quoi que ce soit. Sa langue est déliée, ne l'interrompons pas en si bonne voie. Néanmoins, ce qu'il me dit ne me surprend guère. Les Humains veulent toujours plus, tout le temps. Je pensais que la cupidité atteignait son paroxysme chez les Nains, mais plus le temps passe, et plus je constate que l'avidité des Humains ne connaissent aucune limite. Son histoire m'intrigue. Un mage capable de contrôler le temps, est-ce possible ? Non... Seuls les dieux peuvent contrôler le temps.
– Saches que si je te parles de tout cela, c’est qu’il y a une raison. Si on veut connaître l’histoire des plus humbles créatures, voir des plus misérables, nous sommes obligés par passer par les plus puissant pour connaître leur vie. Après de longue recherches, le baron retrouva le dernier sarcophage du dernier roi du désert.
J'ai toujours été passionné par l'histoire, autant dire que je ne perds pas une miette de ce qu'il me raconte. Même si j'ai eu le privilège de recevoir un enseignement, je n'ai aucun souvenir d'un quelconque roi du désert. Quel désert d'ailleurs ? Néanmoins, je suis loin d'être un spécialiste, et quand bien même, nous avons pertinemment que nous n'avons pas collecté toutes les informations sur notre monde, sa formation, son histoire. Il ne serait guère étonnant qu'une lignée, voire une dynastie nous ait échappé.
- Tout ce qu’il n’avait à faire, c’était de le récupérer et voler sa puissance cacher à l’intérieur. Pour effectuer cette tâche, il envoya un tigrain et un groupe de sbires pour voler ce sarcophage qui voyageait vers un autre savant. Le tigrain, devait le ramener à son maître pour regagner se liberté, et celle de sa sœur. Mais une fois devant le baron et ses courtisans et amis, le seigneur refusa d’honorer sa part du contrat. Le jeune tigrain, fou de rage ouvrit donc le cercueil en pierre pour punir son maître en le privant de cette puissance. Le sable contenu à l’intérieur se jeta sur l’esclave qui lui consuma le corps et l’esprit. Tout disparue en un instant, à travers une violente explosion qui ébranla le château et tua tout le monde. Ce fut ainsi que je suis né.
Je m'affaisse un peu sous le poids de toutes les informations que je viens d'apprendre. Je ne m'étais pas trompé, c'est bien à lui qu'on doit l’explosion de ce château. Pour le coup, je suis content de savoir qu'il est de mon côté, en tous cas pour l'instant. Je ne sais pas s'il a envie d'en dire plus ou pas, mais dans le doute, je tente une question.
- Quelle histoire fascinante... Et ta soeur ? Enfin, je veux dire, celle qui était ta soeur avant que tu ne deviennes... toi. Tu as une idée de ce qui a bien pu lui arriver ? Et... pardon de poser une question aussi... triviale, mais en fin de compte, qu'es-tu ?
Dans tous les cas, mon mystère était à moitié résolu : je savais ce qu'il était advenu à l'un des deux Tigrains : il se trouvait devant moi.
Yaliss Écaille d'Argent- Expert
- Race : Naga
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
Le naga en resta sans voix, il essayait d’assimiler tout ce que je venais de lui révélais. J’étais sûr qu’il ne s’attendait pas à une telle histoire. Personne d’ailleurs, n’aurait penser à un ancien sarcophage contenant une puissance dévastatrice depuis des millénaires pouvant faire tomber tout un château. Personne ne s’y attendait, même ceux présents lors de l’ouverture. Si le baron l’avait fait, si c’était lui qui avait ouvert l’immense prison de pierre, il s’en serait retrouvé transformé, mais sa demeure en serait également détruite et ses invités tués. Mais lui-même l’ignorait.
Yaliss - Quelle histoire fascinante... Et ta soeur ? Enfin, je veux dire, celle qui était ta soeur avant que tu ne deviennes... toi. Tu as une idée de ce qui a bien pu lui arriver ? Et... pardon de poser une question aussi... triviale, mais en fin de compte, qu'es-tu ?
J’étais tenté de ne rien dire de plus, de le laisser sur sa faim. Ce serait comme donné un morceau de pain à un affamé et le laisser là sans rien d’autre. Je suis sûr qu’il en deviendrait rouge de colère, prit d’une crise de furie. Je lui avais mis l’eau à la bouche et le laisser ainsi m’amuserait un peu. Mais, je préférais jouer à un autre jeu, quelque chose d’aussi amusant, et de beaucoup plus utile. Je lui montrais le reste des décombres du château et lui fis une proposition :
Sekmatep – Aides moi à retrouver ce que je cherche. Si tu acceptes, alors en récompense, je continuerais à répondre à tes grandes questions. Ce serait un marché équitable je pense.
Je regardais un moment le naga pour écouter sa réponse avant de lui donner plus de détail sur ce que je cherchais.
Sekmatep – Il s’agit de reste de mon sarcophage. Tu devrais les reconnaitre facilement, il y a d’étranges gravures dessus, avec une langue inconnu pour presque tout Orcande avec des représentations antiques d’hommes et de bêtes.
Yaliss - Quelle histoire fascinante... Et ta soeur ? Enfin, je veux dire, celle qui était ta soeur avant que tu ne deviennes... toi. Tu as une idée de ce qui a bien pu lui arriver ? Et... pardon de poser une question aussi... triviale, mais en fin de compte, qu'es-tu ?
J’étais tenté de ne rien dire de plus, de le laisser sur sa faim. Ce serait comme donné un morceau de pain à un affamé et le laisser là sans rien d’autre. Je suis sûr qu’il en deviendrait rouge de colère, prit d’une crise de furie. Je lui avais mis l’eau à la bouche et le laisser ainsi m’amuserait un peu. Mais, je préférais jouer à un autre jeu, quelque chose d’aussi amusant, et de beaucoup plus utile. Je lui montrais le reste des décombres du château et lui fis une proposition :
Sekmatep – Aides moi à retrouver ce que je cherche. Si tu acceptes, alors en récompense, je continuerais à répondre à tes grandes questions. Ce serait un marché équitable je pense.
Je regardais un moment le naga pour écouter sa réponse avant de lui donner plus de détail sur ce que je cherchais.
Sekmatep – Il s’agit de reste de mon sarcophage. Tu devrais les reconnaitre facilement, il y a d’étranges gravures dessus, avec une langue inconnu pour presque tout Orcande avec des représentations antiques d’hommes et de bêtes.
Sekmatep- (personnage abandonné)
- Race : Tigrain
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
– Aides moi à retrouver ce que je cherche. Si tu acceptes, alors en récompense, je continuerais à répondre à tes grandes questions. Ce serait un marché équitable je pense.
Je n'ai pas eu à réfléchir bien longtemps. Il me propose de répondre précisément aux questions qui m'ont amené ici. L'aider dans sa quête me parait plus qu'équitable, c'est même la moindre des politesses. Et que serait la recherche du savoir sans un minimum de recherche sur le terrain ? J'acceptais évidemment son offre, et j'oserais presque dire que je le fais avec une joie à peine dissimulée.
– Il s’agit de reste de mon sarcophage. Tu devrais les reconnaitre facilement, il y a d’étranges gravures dessus, avec une langue inconnu pour presque tout Orcande avec des représentations antiques d’hommes et de bêtes.
Quand j'y pense, cela doit être quelque peu perturbant : chercher son propre sarcophage. C'est bien exceptionnellement que j'accepte de faire ça. D'ordinaire, je préfère laisser ce genre de travail à mes congénères nécromanciens. Non que la mort me gêne. Je suis un assassin, la mort est une vieille amie qui chemine souvent à mes côtés - sans prétention aucune. Bref, sans perdre davantage de temps, je commence la recherche. Néanmoins, le travail ne semble pas si simple. Si je dois résumer la situation, je cherche, parmi de vieilles pierres, des pierres encore plus vieilles. Le tout dans la boue, la nuit, et sous la pluie. Que ne ferait-on pas pour la gloire de son peuple et de la connaissance ? Je me mets donc immédiatement au travail sur un tas de pierre proche, les enlevant une à une, en les examinant rapidement.
Je n'ai pas eu à réfléchir bien longtemps. Il me propose de répondre précisément aux questions qui m'ont amené ici. L'aider dans sa quête me parait plus qu'équitable, c'est même la moindre des politesses. Et que serait la recherche du savoir sans un minimum de recherche sur le terrain ? J'acceptais évidemment son offre, et j'oserais presque dire que je le fais avec une joie à peine dissimulée.
– Il s’agit de reste de mon sarcophage. Tu devrais les reconnaitre facilement, il y a d’étranges gravures dessus, avec une langue inconnu pour presque tout Orcande avec des représentations antiques d’hommes et de bêtes.
Quand j'y pense, cela doit être quelque peu perturbant : chercher son propre sarcophage. C'est bien exceptionnellement que j'accepte de faire ça. D'ordinaire, je préfère laisser ce genre de travail à mes congénères nécromanciens. Non que la mort me gêne. Je suis un assassin, la mort est une vieille amie qui chemine souvent à mes côtés - sans prétention aucune. Bref, sans perdre davantage de temps, je commence la recherche. Néanmoins, le travail ne semble pas si simple. Si je dois résumer la situation, je cherche, parmi de vieilles pierres, des pierres encore plus vieilles. Le tout dans la boue, la nuit, et sous la pluie. Que ne ferait-on pas pour la gloire de son peuple et de la connaissance ? Je me mets donc immédiatement au travail sur un tas de pierre proche, les enlevant une à une, en les examinant rapidement.
Yaliss Écaille d'Argent- Expert
- Race : Naga
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
Nous nous mettions donc à chercher des fragments. Yaliss eut la chance d’obtenir des réponses, je désirais tout autant en avoir aussi. Pas à son sujet, mais sur moi-même. Je cherchais toujours à savoir quel était mon but. Devrais-je être un autre Sekmatep dans ce rouage, devant suivre les mêmes travaux que mes prédécesseurs et me faire remplacer à la fin par un successeur désigné ? Ou bien étais-je bien le dernier, devant changer de voix, orienter cette magie vers autre chose, si ce n’était les deux. J’avais en moi tout une puissance magique qui grandissait, mais je ne savais pas quoi en faire. J’ignorais ce que le destin prévoyait à mon intention.
Cela risque fort de finir dans des réflexions philosophiques, ce qui n’arrangerait en rien mon état. Ce que je voulais, c’était la même chose que tout le monde, des réponses. Car le savoir est source de pouvoir. Ces pierres que nous cherchions n’avaient rien de magique. A part la grande résistance qu’elles avaient pour maintenir longtemps ce sable magique, elles m’aideraient à voir plus clair en qui je suis. Ce serait comme retrouvé un vieil objet de notre enfance, réveillant des souvenirs et nous aiderait à mieux comprendre notre parcours.
De mes mains, je repoussais doucement les gravats, les étalant sur le sol pour retrouver ce que je cherchais. Une tâche bien ardue. Sans compter la puissance de la première explosion, du passage du temps, des vents et de la pluie, plus la confrontation qui venait d’avoir, c’était tout un miracle de pouvoir retrouver un morceau viable. Je regardais dans toutes les directions, ayant un doute sur le fait que certains fragments pouvaient se retrouver sous d’énormes bloc de pierre du château. Il faudrait compter des jours si ce n’était des mois pour tout déblayer comme il fallait et rassembler le sarcophage.
Je m’enfonçais un peu plus dans les ruines, quittant ce qui fut jadis la salle de réception. Je m’étais concentré dans cet endroit, pensais à la possibilité que le sarcophage en morceaux, ne serait pas allé plus loin que les murs qui se sont effondraient sur eux-mêmes. Mais certaines ont pu glisser et voyager plus loin dans l’ancien édifice. Je me demandais si les nagas seraient de meilleurs dénicheurs de trésors que je le suis.
Sekmatep – N’as-tu rien trouver Yaliss ?
Cela risque fort de finir dans des réflexions philosophiques, ce qui n’arrangerait en rien mon état. Ce que je voulais, c’était la même chose que tout le monde, des réponses. Car le savoir est source de pouvoir. Ces pierres que nous cherchions n’avaient rien de magique. A part la grande résistance qu’elles avaient pour maintenir longtemps ce sable magique, elles m’aideraient à voir plus clair en qui je suis. Ce serait comme retrouvé un vieil objet de notre enfance, réveillant des souvenirs et nous aiderait à mieux comprendre notre parcours.
De mes mains, je repoussais doucement les gravats, les étalant sur le sol pour retrouver ce que je cherchais. Une tâche bien ardue. Sans compter la puissance de la première explosion, du passage du temps, des vents et de la pluie, plus la confrontation qui venait d’avoir, c’était tout un miracle de pouvoir retrouver un morceau viable. Je regardais dans toutes les directions, ayant un doute sur le fait que certains fragments pouvaient se retrouver sous d’énormes bloc de pierre du château. Il faudrait compter des jours si ce n’était des mois pour tout déblayer comme il fallait et rassembler le sarcophage.
Je m’enfonçais un peu plus dans les ruines, quittant ce qui fut jadis la salle de réception. Je m’étais concentré dans cet endroit, pensais à la possibilité que le sarcophage en morceaux, ne serait pas allé plus loin que les murs qui se sont effondraient sur eux-mêmes. Mais certaines ont pu glisser et voyager plus loin dans l’ancien édifice. Je me demandais si les nagas seraient de meilleurs dénicheurs de trésors que je le suis.
Sekmatep – N’as-tu rien trouver Yaliss ?
Sekmatep- (personnage abandonné)
- Race : Tigrain
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
J'espère que nous ne seront pas importunés. Cela rajouterait des ennuis, alors que ce ne serait franchement pas le moment... Réfléchissons. On parle d'un sarcophage, a priori massif, qui aurait été explosé. De toute façon, s'il avait été encore entier, on l'aurait repéré depuis. Donc nous cherchons des fragments de pierre. Si j'ai bien compris, le sarcophage se situait dans la pièce principale. La logique voudrait qu'il s'agisse de la pièce la plus grande, généralement au centre du bâtiment.
Je ne suis pas le premier des spécialistes quand il s'agit des explosions, mais je devrais m'en sortir. Il est probable que des fragment aient été projetés vers les murs. Heureusement qu'il reste les fondations. Je me dirige donc vers un morceau de mur qui tient encore debout, et fouille la poussière au sol. Voyons voir... On trouve de tout dans ces ruines, des pierres, de la poussière... Oh un cadavre de rat, comme c'est pittoresque ! Je m'amuse à imaginer son histoire. Il a lui aussi été soufflé par l'explosion et, ironie du sort, a été dévoré par ses congénères. Vous imaginez, des individus comme ça sur Orcande ? Une armée d'hommes-rats anthropophages... Mais je m'égare.
Je m'apprêtais à passer mon chemin quand je remarque quelque chose. Sous la petite cage thoracique du rongeur, blanchie par le temps, je vois ce que je pense être au début une petite excroissance. Je dégage délicatement l'élément de sous le squelette. Il s'agit en fait d'une pierre. Elle est plus claire que le reste des pierres qui composent les murs encore debout du château. Serait-ce l'objet de ma recherche ? Je doute que j'aurais été capable de le repérer s'il n'avait été près du mur, faisait ressortir la différence de coloris. Il y a bien un symbole dessus, mais je n'ai pas la moindre idée de ce qu'il peut vouloir dire ou représenter. J'entends Sekmatep qui m'appelle.
– N’as-tu rien trouver Yaliss ?
- Est-ce cela que tu cherches ?
Je ne suis pas le premier des spécialistes quand il s'agit des explosions, mais je devrais m'en sortir. Il est probable que des fragment aient été projetés vers les murs. Heureusement qu'il reste les fondations. Je me dirige donc vers un morceau de mur qui tient encore debout, et fouille la poussière au sol. Voyons voir... On trouve de tout dans ces ruines, des pierres, de la poussière... Oh un cadavre de rat, comme c'est pittoresque ! Je m'amuse à imaginer son histoire. Il a lui aussi été soufflé par l'explosion et, ironie du sort, a été dévoré par ses congénères. Vous imaginez, des individus comme ça sur Orcande ? Une armée d'hommes-rats anthropophages... Mais je m'égare.
Je m'apprêtais à passer mon chemin quand je remarque quelque chose. Sous la petite cage thoracique du rongeur, blanchie par le temps, je vois ce que je pense être au début une petite excroissance. Je dégage délicatement l'élément de sous le squelette. Il s'agit en fait d'une pierre. Elle est plus claire que le reste des pierres qui composent les murs encore debout du château. Serait-ce l'objet de ma recherche ? Je doute que j'aurais été capable de le repérer s'il n'avait été près du mur, faisait ressortir la différence de coloris. Il y a bien un symbole dessus, mais je n'ai pas la moindre idée de ce qu'il peut vouloir dire ou représenter. J'entends Sekmatep qui m'appelle.
– N’as-tu rien trouver Yaliss ?
- Est-ce cela que tu cherches ?
Yaliss Écaille d'Argent- Expert
- Race : Naga
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
Yaliss - Est-ce cela que tu cherches ?
Je m’approchais de lui pour prendre le morceau de pierre qu’il tenait entre ces mains écailleuses. Au début, je croyais qu’il s’était trompé, mais le symbole visible et entier se tenant sur la face lisse retira tout doute. Je frottais ma main par-dessus pour faire tomber la fine couche de sable qui recouvrait encore l’objet. Je me souvenais que ce symbole se trouvait entourer de d’autres, surmontant une scène importante, mais qui devaient se trouver aux quatre coins des ruines à présent. J’aurais bien aimé trouver une partie de cette scène, mais cela me conviendra parfaitement. Le symbole visible était un croissant allongé reposant sur un piédestal en forme de lotus, surmonter d’un soleil. Il était rare que ce symbole soit employé, mais il représentait la naissance. Le temps, la vie, la mort, sortant d’une fleur de lotus primordial qui engendra le monde.
Pour ceux qui voudraient un petit cours dessus, selon les croyances des Kemetriens, l’univers serait né d’une fleur de lotus divine. Le soleil serait sorti en premier, créant le monde. Puis la lune naquit après, apportant la fin de toute chose. Pour ceux désirant contrôler le temps, ce symbole avait une relative importance. Sa compréhension était importante et le premier Sekmatep à passer presque un siècle à l’étudier. Comprendre la naissance et la mort du monde et savoir que le temps lui, traverse tout cela. Ce que je désirais me vint enfin, après tant de recherches.
Yaliss m’apporta bien plus qu’un bout de pierre vieux de mille ans. Il m’apporta la réponse. Le symbole qui fut à l’origine de ma puissance. Les souvenirs du premier Sekmatep me revinrent. Ce n’était que de lointains échos d’un passé si vieux qu’on ne prête plus attention. Mais à présent, ce fut comme si tout cela s’était passé hier. Le premier Sekmatep qui étudia les légendes et les connaissances d’un peuple nomade dans le désert. Auprès de différents sages, il acquit suffisamment de savoir pour se rendre au Sanctuaire de l’Oasis, garder par des Nagas. Les connaissances combinées des deux peuples lui permirent de débuter un grand rêve, celui de l’éternité. Il voulut contrôler le temps qui fascinait tout le monde, et il refusait l’idée d’une fin à tout. Il maîtrisa la magie, s’en servit pour contrôler le sable du désert et créa une civilisation près de l’Oasis sacré pour qu’elle dure à jamais. Pour le reste, le sable lui donna dans un sens l’éternité, sans stopper sa mort.
Je comprenais mieux à présent les motivations de mes prédécesseurs. Cette interminable quête pour atteindre la vie éternelle. Une peur que le vent du désert n’emporte tout et que nous finissions par être oubliés du monde. Donc, voilà l’importance de maîtriser ce dernier, et le temps qui venait après. J’étais fort heureux. Je pris la pierre et m’apprêtai à partir. Je savais ce que je devais faire, je devais bien finalement faire revivre cette ancienne civilisation, car sans elle, je n’arriverais pas à poursuivre mon nouvel objectif et tout ne serait que néant. Tournant le dos, je m’apprêtais à dire au revoir à Yaliss, mais je me souvenais de ma promesse.
Sekmatep – Merci Yaliss. Tu m’as beaucoup aidé. Pour te répondre, l’ancienne sœur ne peut-être que morte. Rien à part moi, n’a survécu à la destruction du château. Et ce que je suis, je suis Sekmatep le dernier du nom. Ancien roi.
Je m’approchais de lui pour prendre le morceau de pierre qu’il tenait entre ces mains écailleuses. Au début, je croyais qu’il s’était trompé, mais le symbole visible et entier se tenant sur la face lisse retira tout doute. Je frottais ma main par-dessus pour faire tomber la fine couche de sable qui recouvrait encore l’objet. Je me souvenais que ce symbole se trouvait entourer de d’autres, surmontant une scène importante, mais qui devaient se trouver aux quatre coins des ruines à présent. J’aurais bien aimé trouver une partie de cette scène, mais cela me conviendra parfaitement. Le symbole visible était un croissant allongé reposant sur un piédestal en forme de lotus, surmonter d’un soleil. Il était rare que ce symbole soit employé, mais il représentait la naissance. Le temps, la vie, la mort, sortant d’une fleur de lotus primordial qui engendra le monde.
Pour ceux qui voudraient un petit cours dessus, selon les croyances des Kemetriens, l’univers serait né d’une fleur de lotus divine. Le soleil serait sorti en premier, créant le monde. Puis la lune naquit après, apportant la fin de toute chose. Pour ceux désirant contrôler le temps, ce symbole avait une relative importance. Sa compréhension était importante et le premier Sekmatep à passer presque un siècle à l’étudier. Comprendre la naissance et la mort du monde et savoir que le temps lui, traverse tout cela. Ce que je désirais me vint enfin, après tant de recherches.
Yaliss m’apporta bien plus qu’un bout de pierre vieux de mille ans. Il m’apporta la réponse. Le symbole qui fut à l’origine de ma puissance. Les souvenirs du premier Sekmatep me revinrent. Ce n’était que de lointains échos d’un passé si vieux qu’on ne prête plus attention. Mais à présent, ce fut comme si tout cela s’était passé hier. Le premier Sekmatep qui étudia les légendes et les connaissances d’un peuple nomade dans le désert. Auprès de différents sages, il acquit suffisamment de savoir pour se rendre au Sanctuaire de l’Oasis, garder par des Nagas. Les connaissances combinées des deux peuples lui permirent de débuter un grand rêve, celui de l’éternité. Il voulut contrôler le temps qui fascinait tout le monde, et il refusait l’idée d’une fin à tout. Il maîtrisa la magie, s’en servit pour contrôler le sable du désert et créa une civilisation près de l’Oasis sacré pour qu’elle dure à jamais. Pour le reste, le sable lui donna dans un sens l’éternité, sans stopper sa mort.
Je comprenais mieux à présent les motivations de mes prédécesseurs. Cette interminable quête pour atteindre la vie éternelle. Une peur que le vent du désert n’emporte tout et que nous finissions par être oubliés du monde. Donc, voilà l’importance de maîtriser ce dernier, et le temps qui venait après. J’étais fort heureux. Je pris la pierre et m’apprêtai à partir. Je savais ce que je devais faire, je devais bien finalement faire revivre cette ancienne civilisation, car sans elle, je n’arriverais pas à poursuivre mon nouvel objectif et tout ne serait que néant. Tournant le dos, je m’apprêtais à dire au revoir à Yaliss, mais je me souvenais de ma promesse.
Sekmatep – Merci Yaliss. Tu m’as beaucoup aidé. Pour te répondre, l’ancienne sœur ne peut-être que morte. Rien à part moi, n’a survécu à la destruction du château. Et ce que je suis, je suis Sekmatep le dernier du nom. Ancien roi.
Sekmatep- (personnage abandonné)
- Race : Tigrain
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
Sekmatep semblait satisfait de ma découverte. Presque par inadvertance, j'ai lâché un cri de joie quand il m'a confirmé que j'avais trouvé ce qu'il cherchait. Ca ne fait pas très professionnel, mais que voulez-vous, ce genre de choses me met toujours de bonne humeur. Mais je sentais bien que l'heure était venue pour lui de partir, et de faire son propre chemin. Je n'ai eu, au final, que peu d'informations sur lui. Mais il a au moins répondu à mes questions. Il a un bon fond, et si vraiment il est - ou est amené à être - un souverain, je pense qu'il pourra s'en sortir. Bien s'en sortir, cela va de soi. Et quand je dis bien s'en sortir, je veux dire ne pas devenir comme ces humains cupides.
Avant qu'il parte, je lui pose néanmoins une dernière question :
- Avant que tu partes. Nous autres Nagas conservons une trace de toute l'histoire de l'Orcande. De toutes ses nations, de tous ses peuples. L'histoire des tiens - enfin, ce que tu m'en as dit - mériterait une bonne place dans nos bibliothèques. Néanmoins, je ne te prendrais pas par surprise. Cela pose-t-il un problème que je procède à l'inscription de ce que tu m'as raconté ? N'ai crainte, si tu refuses, je garderais toute cette histoire pour moi.
Quelque soit sa réponse, cette petite escapade restera dans ma mémoire. On ne rencontre pas un roi qui traverse les âges tous les jours.
Avant qu'il parte, je lui pose néanmoins une dernière question :
- Avant que tu partes. Nous autres Nagas conservons une trace de toute l'histoire de l'Orcande. De toutes ses nations, de tous ses peuples. L'histoire des tiens - enfin, ce que tu m'en as dit - mériterait une bonne place dans nos bibliothèques. Néanmoins, je ne te prendrais pas par surprise. Cela pose-t-il un problème que je procède à l'inscription de ce que tu m'as raconté ? N'ai crainte, si tu refuses, je garderais toute cette histoire pour moi.
Quelque soit sa réponse, cette petite escapade restera dans ma mémoire. On ne rencontre pas un roi qui traverse les âges tous les jours.
Yaliss Écaille d'Argent- Expert
- Race : Naga
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
Avant de m’en voler, Yaliss m’interpella pour me poser une nouvelle question. Je me doutais bien que mille interrogations se bousculaient dans son esprit, et comprenant qu’il ne disposait que de peu de temps devant lui, il devait choisir les questions les plus importantes pour lui. Du moins, un moyen d’emmagasiner le plus possible de connaissance pour le sauvegarder.
Yaliss - Avant que tu partes. Nous autres Nagas conservons une trace de toute l'histoire de l'Orcande. De toutes ses nations, de tous ses peuples. L'histoire des tiens - enfin, ce que tu m'en as dit - mériterait une bonne place dans nos bibliothèques. Néanmoins, je ne te prendrais pas par surprise. Cela pose-t-il un problème que je procède à l'inscription de ce que tu m'as raconté ? N'ai crainte, si tu refuses, je garderais toute cette histoire pour moi.
Je me retournais vers lui. S’il pouvait voir à travers mon casque, il verrait l’immense sourire de satisfaction qui ornait mon visage. Le naga était un grand savant amoureux de la connaissance, bien qu’il soit maître dans le combat. Une personnalité si intrigante et fascinante où l’on voyait deux facettes si opposées cohabitant dans le même corps. Car d’un côté, il était calme et érudit comme on peut l’imaginer d’un savant, ou homme de lettres, mais aussi, redoutable et violent comme un guerrier. Mais cela, il le faisait pour protégé se savoir qu’il assemblait comme un trésor. Sa demande me plaisait beaucoup, et même, me flattait. Je ne voyais pas pourquoi je refuserais une telle offre qui m’avantagerait beaucoup.
Sekmatep - Les écrits offrent immortalité dans les esprits. Et même refont naître des savoirs oubliés. Je refairais sortir du sable mon ancien royaume par la puissance de la terre et toi par la mémoire en propageant ce que tu apprendras.
Mon propre esprit se remplissait d’une envie d’en parler encore un peu. Je ne savais si c’était par goût du partage des connaissances ou par vanité, mais j’étais enclin d’en dire un peu plus, oubliant presque que la journée fut déjà bien entamée et que les températures chutaient. Mais un feu suffirait à nous maintenir au chaud, le temps de parler encore un peu et rentrer chacun chez soi. Et puis, qu’allait-il écrire sur mon peuple ? Juste ce que je venais de lui dire, c’est-à-dire pas grand-chose. Ce ne serait qu’un point négligeable alors que toute une histoire durant plusieurs siècles ayant bâti une des plus flamboyantes civilisations du monde antique, avec toute une organisation sociale, administrative, culturelle et militaire et dont elle connaissait un long âge d’or avant de connaitre une chute brutale. Certes, les sables furent la meilleure chose que cet ancien peuple est connu. Mais il y avait tant d’autres choses aussi merveilleuses.
Sekmatep – Mais j’imagine que savoir juste ça ne doit te sustenter. Tu sais pourquoi le château fut détruit et comment. Un mystère de cette région résolut.
Je fermais le poing devant moi, comme si je voulais attraper l’air ou un insecte volant devant moi. Une façon de symboliser la possibilité d’attraper quelque chose de plus en sautant sur l’occasion.
Sekmatep – Tu veux mentionner auprès des tiens l’histoire du peuple du désert, dont je n’y vois pas d’inconvénients. Mais ne trouves-tu pas que cela puisse être aussi maigre comme informations ? Ne désires-tu pas en savoir rien qu’un peu plus sur eux pour mieux les présenter et répondre à d’eventuels questions de ceux désirant en savoir un peu plus. Des réponses dont seul moi en suis maître ?
Voilà qui était une bonne proposition de ma part. Il venait juste savoir ce qui avait détruit la demeure du baron cupide et il repartirait avec bien plus de connaissance qu’espérer. S’il retournait chez lui ainsi, il serait soit pris pour un fou, ou un héros qui apportera une fortune intellectuelle à ses semblables. Je connaissais des nagas du passé qui éprouver un grand attachement à tout type de connaissance qui leur fut rapporté. Depuis, je n’en avais pas revu depuis, mais en voyant Yaliss, je me doutais que ce peuple restait avant tout un peuple d’érudit.
Yaliss - Avant que tu partes. Nous autres Nagas conservons une trace de toute l'histoire de l'Orcande. De toutes ses nations, de tous ses peuples. L'histoire des tiens - enfin, ce que tu m'en as dit - mériterait une bonne place dans nos bibliothèques. Néanmoins, je ne te prendrais pas par surprise. Cela pose-t-il un problème que je procède à l'inscription de ce que tu m'as raconté ? N'ai crainte, si tu refuses, je garderais toute cette histoire pour moi.
Je me retournais vers lui. S’il pouvait voir à travers mon casque, il verrait l’immense sourire de satisfaction qui ornait mon visage. Le naga était un grand savant amoureux de la connaissance, bien qu’il soit maître dans le combat. Une personnalité si intrigante et fascinante où l’on voyait deux facettes si opposées cohabitant dans le même corps. Car d’un côté, il était calme et érudit comme on peut l’imaginer d’un savant, ou homme de lettres, mais aussi, redoutable et violent comme un guerrier. Mais cela, il le faisait pour protégé se savoir qu’il assemblait comme un trésor. Sa demande me plaisait beaucoup, et même, me flattait. Je ne voyais pas pourquoi je refuserais une telle offre qui m’avantagerait beaucoup.
Sekmatep - Les écrits offrent immortalité dans les esprits. Et même refont naître des savoirs oubliés. Je refairais sortir du sable mon ancien royaume par la puissance de la terre et toi par la mémoire en propageant ce que tu apprendras.
Mon propre esprit se remplissait d’une envie d’en parler encore un peu. Je ne savais si c’était par goût du partage des connaissances ou par vanité, mais j’étais enclin d’en dire un peu plus, oubliant presque que la journée fut déjà bien entamée et que les températures chutaient. Mais un feu suffirait à nous maintenir au chaud, le temps de parler encore un peu et rentrer chacun chez soi. Et puis, qu’allait-il écrire sur mon peuple ? Juste ce que je venais de lui dire, c’est-à-dire pas grand-chose. Ce ne serait qu’un point négligeable alors que toute une histoire durant plusieurs siècles ayant bâti une des plus flamboyantes civilisations du monde antique, avec toute une organisation sociale, administrative, culturelle et militaire et dont elle connaissait un long âge d’or avant de connaitre une chute brutale. Certes, les sables furent la meilleure chose que cet ancien peuple est connu. Mais il y avait tant d’autres choses aussi merveilleuses.
Sekmatep – Mais j’imagine que savoir juste ça ne doit te sustenter. Tu sais pourquoi le château fut détruit et comment. Un mystère de cette région résolut.
Je fermais le poing devant moi, comme si je voulais attraper l’air ou un insecte volant devant moi. Une façon de symboliser la possibilité d’attraper quelque chose de plus en sautant sur l’occasion.
Sekmatep – Tu veux mentionner auprès des tiens l’histoire du peuple du désert, dont je n’y vois pas d’inconvénients. Mais ne trouves-tu pas que cela puisse être aussi maigre comme informations ? Ne désires-tu pas en savoir rien qu’un peu plus sur eux pour mieux les présenter et répondre à d’eventuels questions de ceux désirant en savoir un peu plus. Des réponses dont seul moi en suis maître ?
Voilà qui était une bonne proposition de ma part. Il venait juste savoir ce qui avait détruit la demeure du baron cupide et il repartirait avec bien plus de connaissance qu’espérer. S’il retournait chez lui ainsi, il serait soit pris pour un fou, ou un héros qui apportera une fortune intellectuelle à ses semblables. Je connaissais des nagas du passé qui éprouver un grand attachement à tout type de connaissance qui leur fut rapporté. Depuis, je n’en avais pas revu depuis, mais en voyant Yaliss, je me doutais que ce peuple restait avant tout un peuple d’érudit.
Sekmatep- (personnage abandonné)
- Race : Tigrain
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
– Tu veux mentionner auprès des tiens l’histoire du peuple du désert, dont je n’y vois pas d’inconvénients. Mais ne trouves-tu pas que cela puisse être aussi maigre comme informations ? Ne désires-tu pas en savoir rien qu’un peu plus sur eux pour mieux les présenter et répondre à d’eventuels questions de ceux désirant en savoir un peu plus. Des réponses dont seul moi en suis maître ?
Je trépignais de joie et d'impatience. Enfin, si j'avais eu des pieds, c'est ce que j'aurais fait. A la place je crois que j’ai vaguement ondulé du bassin. C’est un peu ridicule, mais je ne peux pas m’en empêcher. J’essaie de reprendre un ton vaguement sérieux, afin de ne pas trop montrer mon excitation. Même à l’aune d’une grande découverte, un peu de tenue est de rigueur.
- Pour ça, n’ai crainte. Si nos livres sont remplies d’histoires détaillées de la naissance des nations d’Orcande, ils sont aussi remplis d’informations variées, glanées ça et là. Tiens, par exemple, pendant des années, la seule mention du premier baron de Tacomnal tenait en une unique ligne, griffonnée en bas de page, avec simplement un nom, une dynastie, et une date. Nous aimons la connaissance, mais la recherche est un jeu tout aussi excitant. Donc les informations que j’ai déjà en ma possession se suffisent à elles-mêmes.
Je pris une petite inspiration, et agita les bras en l’air, comme pour montrer un certain détachement. Ais-je déjà mentionné que j’étais piètre acteur ?
- Maintenaaaaaant, je ne suis pas contre obtenir d’autres informations, bien au contraire, dis-je avec un sourire.
Si j’avais été un Tigrain, j’aurais fait de grands yeux ronds pour tenter de l’amadouer. J’ai essayé une fois, c’était sur un garde d’Estandre. Ça n’a pas vraiment eu l’effet escompté… Il faut croire que c’est une capacité que les Nagas ne possèdent pas. Une des grandes déceptions de mon existence. Mais par bonheur, le souvenir de celle-ci sera vite comblé par les informations que Sekmatep consent à me donner. J’en rigole encore intérieurement, certains de mes collègues en perdront leur mue quand ils sauront.
Je trépignais de joie et d'impatience. Enfin, si j'avais eu des pieds, c'est ce que j'aurais fait. A la place je crois que j’ai vaguement ondulé du bassin. C’est un peu ridicule, mais je ne peux pas m’en empêcher. J’essaie de reprendre un ton vaguement sérieux, afin de ne pas trop montrer mon excitation. Même à l’aune d’une grande découverte, un peu de tenue est de rigueur.
- Pour ça, n’ai crainte. Si nos livres sont remplies d’histoires détaillées de la naissance des nations d’Orcande, ils sont aussi remplis d’informations variées, glanées ça et là. Tiens, par exemple, pendant des années, la seule mention du premier baron de Tacomnal tenait en une unique ligne, griffonnée en bas de page, avec simplement un nom, une dynastie, et une date. Nous aimons la connaissance, mais la recherche est un jeu tout aussi excitant. Donc les informations que j’ai déjà en ma possession se suffisent à elles-mêmes.
Je pris une petite inspiration, et agita les bras en l’air, comme pour montrer un certain détachement. Ais-je déjà mentionné que j’étais piètre acteur ?
- Maintenaaaaaant, je ne suis pas contre obtenir d’autres informations, bien au contraire, dis-je avec un sourire.
Si j’avais été un Tigrain, j’aurais fait de grands yeux ronds pour tenter de l’amadouer. J’ai essayé une fois, c’était sur un garde d’Estandre. Ça n’a pas vraiment eu l’effet escompté… Il faut croire que c’est une capacité que les Nagas ne possèdent pas. Une des grandes déceptions de mon existence. Mais par bonheur, le souvenir de celle-ci sera vite comblé par les informations que Sekmatep consent à me donner. J’en rigole encore intérieurement, certains de mes collègues en perdront leur mue quand ils sauront.
Yaliss Écaille d'Argent- Expert
- Race : Naga
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
On le voyait s’agitait comme un ver, bien heureux de ce que je venais de lui dire. J’ignorais qu’il serait si excité à l’idée que je lui apporterais d’avantages de réponse à ses questions. Le gardien du savoir semblait retomber en enfance, oui un enfant heureux de recevoir une pâtisserie sortant tout juste du four. Se comportait-il ainsi à chaque fois qu’il obtenait un nouveau livre ou qu’on lui enseigner quelque chose ? Là, c’était une véritable pépite d’or que je lui offrais, un savoir ancestral riche, est peu connu du reste du monde.
Yaliss - Pour ça, n’ai crainte. Si nos livres sont remplies d’histoires détaillées de la naissance des nations d’Orcande, ils sont aussi remplis d’informations variées, glanées ça et là. Tiens, par exemple, pendant des années, la seule mention du premier baron de Tacomnal tenait en une unique ligne, griffonnée en bas de page, avec simplement un nom, une dynastie, et une date. Nous aimons la connaissance, mais la recherche est un jeu tout aussi excitant. Donc les informations que j’ai déjà en ma possession se suffisent à elles-mêmes.
Il fit signe comme si cela lui importait peu, mais ce fut si peu crédible après sa petite danse à l’instant que je ne crus mot. Il cherchait à se remontrer sérieux et professionnel, mais ce fut un peu tard, je pense. Et même le fait de dire que le peu qu’il savait lui suffirait, j’en doutais fort aussi. Il voulait des réponses depuis le début, alors s’arrêtais juste avec ça serait fort idiot alors qu’il y avait moyen d’en savoir plus. Et oui, une personne qui amasserait des connaissances était comme un chasseur de trésor, s’il peut gagner plus, il ne dira pas non.
Yaliss - Maintenaaaaaant, je ne suis pas contre obtenir d’autres informations, bien au contraire, dis-je avec un sourire.
Je m’en doutais, voilà qui était mieux. J’étais prêt à lui en donner plus comme information. Il restait à savoir ce qui lui plairait le plus.
Sekmatep – Tu as des questions en particulier ou bien veux-tu connaître l’histoire depuis le début ?
Raconter toute l’histoire serait longue, mais cela ne me dérangeait nullement, j’avais tout mon temps.
Yaliss - Pour ça, n’ai crainte. Si nos livres sont remplies d’histoires détaillées de la naissance des nations d’Orcande, ils sont aussi remplis d’informations variées, glanées ça et là. Tiens, par exemple, pendant des années, la seule mention du premier baron de Tacomnal tenait en une unique ligne, griffonnée en bas de page, avec simplement un nom, une dynastie, et une date. Nous aimons la connaissance, mais la recherche est un jeu tout aussi excitant. Donc les informations que j’ai déjà en ma possession se suffisent à elles-mêmes.
Il fit signe comme si cela lui importait peu, mais ce fut si peu crédible après sa petite danse à l’instant que je ne crus mot. Il cherchait à se remontrer sérieux et professionnel, mais ce fut un peu tard, je pense. Et même le fait de dire que le peu qu’il savait lui suffirait, j’en doutais fort aussi. Il voulait des réponses depuis le début, alors s’arrêtais juste avec ça serait fort idiot alors qu’il y avait moyen d’en savoir plus. Et oui, une personne qui amasserait des connaissances était comme un chasseur de trésor, s’il peut gagner plus, il ne dira pas non.
Yaliss - Maintenaaaaaant, je ne suis pas contre obtenir d’autres informations, bien au contraire, dis-je avec un sourire.
Je m’en doutais, voilà qui était mieux. J’étais prêt à lui en donner plus comme information. Il restait à savoir ce qui lui plairait le plus.
Sekmatep – Tu as des questions en particulier ou bien veux-tu connaître l’histoire depuis le début ?
Raconter toute l’histoire serait longue, mais cela ne me dérangeait nullement, j’avais tout mon temps.
Sekmatep- (personnage abandonné)
- Race : Tigrain
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
– Tu as des questions en particulier ou bien veux-tu connaître l’histoire depuis le début ?
Attention, les choses sérieuses commencent. Par chance, j'ai toujours eu une excellente mémoire. C'est pratique, en de très nombreuses circonstances. Je m'adosse contre une ruine, histoire de profiter de ce qui promet d'être une belle histoire. Héhé, je ricane dans ma barbe - si j'en avais une - en imaginant la tête de certains de mes congénères. Tomber sur l'histoire d'un ancien royaume perdu, qui plus est raconté par l'héritier de sa dynastie royale, ça n'arrive pas tous les jours.
- Il serait dommage de gâcher l'histoire en commençant ailleurs que par le début. Je suis toute ouïe, raconte moi toute ton histoire...
Nous avons de la chance. Je ne sens personne arriver, et le temps est redevenu clément. Cela permettra d'apprécier encore davantage ce récit.
Attention, les choses sérieuses commencent. Par chance, j'ai toujours eu une excellente mémoire. C'est pratique, en de très nombreuses circonstances. Je m'adosse contre une ruine, histoire de profiter de ce qui promet d'être une belle histoire. Héhé, je ricane dans ma barbe - si j'en avais une - en imaginant la tête de certains de mes congénères. Tomber sur l'histoire d'un ancien royaume perdu, qui plus est raconté par l'héritier de sa dynastie royale, ça n'arrive pas tous les jours.
- Il serait dommage de gâcher l'histoire en commençant ailleurs que par le début. Je suis toute ouïe, raconte moi toute ton histoire...
Nous avons de la chance. Je ne sens personne arriver, et le temps est redevenu clément. Cela permettra d'apprécier encore davantage ce récit.
Yaliss Écaille d'Argent- Expert
- Race : Naga
Re: Comme chercher un grain de sable dans le désert
Yaliss fut tout ouïe. Bien installer contre un mur, il attendait mon récit depuis le début. Avait-il une assez bonne mémoire pour retenir des siècles et des siècles d’histoire ? Peut-être bien. Mais je me concentrerais uniquement sur les points les plus importants, et s’il avait besoin de plus de détails, il en profitera pour poser ses questions. Je m’agenouillais sur un genou pour commencer mon récit, faisant appel à toute ma mémoire. Celle de ma vie de tigrain s’effaçait, alors que celle des anciens Sekmatep revenait aussi clair que de l’eau pure. Pour savoir un évènement, i suffisait de le vouloir pour que l’épisode me revînt, contrairement à mon ancienne de vie de tigrain esclave.
Je réfléchissais à comment débuter l’histoire. J’hésitais entre commencer dès l’arrivée de mon ancien peuple, ou comment il en était arrivé là. Après mure réflexion, je préférais commencer par la seconde possibilité, car elle impliquait directement le premier Sekmatep et la naissance des sables magiques qui ont attiré son attention dans ces ruines.
Sekmatep – Cela commença il y a près de cinq milles ans au moins. Bien loin d’Orcande, sur un autre continent à l’Est, en plein cœur d’un désert de sable. On appelait cette région, Ma’Krosek. Cela voulait dire « désert de la mort » ou « Sable des disparues ». Car presque rien n’y vivait, les rares arbres qu’on voyait étaient mort, et les villes et villages n’étaient que ruine. Mais des peuples nomades occupaient cette région. Des petits groupes, cherchant à survivre près des rares points d’or et vivant d’élevage et de troc. Ils étaient doués en orfèvrerie et tissage. Ils vivaient chacun de leur côté et quand deux peuples nomades se rencontraient pour s’installer à un même endroit, le sable se changeait en sang.
Je venais de poser les bases. Un bon descriptif de la vie du passé avant a naissance du grand peuple du désert. Ils avaient bien une origine peu glorieuse et précaire, mais qui changerait très rapidement pour devenir un modèle pour le monde.
Sekmatep – Dans une de ces tributs, vivait un jeune homme. Ce dernier ne s’intéressait nullement à l’élevage, la chasse ou la guerre. Encore moins à l’artisanat. Il aimait étudier. Pour cela, il apprenait auprès d’un vieux sage divers légendes anciennes, ainsi que la lecture et l’écriture. Pour beaucoup, ce soit n’était pas fort utile et donc, peu chercher à acquérir un tel savoir qui, à cette heure, était condamner à l’oubli. Mais le jeune homme voulu apprendre. Il avait une vision bien particulière. En réalité, pour lui, tout dans cette vie était voué à mourir. Les gens de la tribu répétaient les mêmes actions jusqu’à leur mort, et tout cela pour quoi ? Car son propre tribut était voué à disparaitre aussi. La mort lui faisait peur, l’oubli l’angoissait, il voulut éviter cela.
Un évènement important. Car cet humain allait chambouler la vie dans le désert. Il ne se rendait pas compte des conséquences bénéfiques que son entreprise allait engendrer. Son âme fut remplie d’ambition, de rêve. Ce n’était pas moi, mais je pouvais ressentir les mêmes choses que lui, comme si je l’avais vécu en vrai. Et cela, le fait d’y repenser, me donna davantage envi de suivre son œuvre qui fut la mienne également.
Sekmatep – S’il devait disparaitre comme ses ancêtres dans le sables du désert, il désirait alors amasser le plus de savoir pour le partager aux autres et les aider à progresser. Il alla voir d’autres sages et prit note de tout ce qu’il apprenait. Cela dura des années, jusqu’à ce qu’on lui parle d’un Sanctuaire se trouvant au milieu d’un Oasis sacré en plein cœur du désert. Là-bas, se trouvait des prêtres et des gens encore plus sages, qui pourrait l’aider dans son ambition de vaincre la mort elle-même. Sans hésité, il partit à la recherche de ce temple.
Je pris une pause à ce moment-là. Car je sentais que la suite devrait lui plaire. J’imaginais déjà ses yeux briller de mille feux et se remettre à gesticuler d’excitation. Je laissais encore le silence durait quelques secondes avant de reprendre.
Sekmatep – L’humain prit des provisions pour son long voyage et un moyen pour y circuler. Une monture typique du désert, connu sous le nom de dromadaire. Son voyage dura des jours à n’en plus compter. Ses provisions diminuèrent et la chaleur ne faisait que croitre. Et encore, s’il n’y avait que ça. Car le désert fut également contre lui. Les tempêtes de sables le ralentissaient à chaque fois, et à chaque fois, il faillit en mourir. Son dromadaire l’abandonna même, disparaissant dans les dunes de sable. Il continua donc son voyage à pied, jusqu’à ce que la soif, la fatigue et la chaleur eurent raisons de lui. Il s’écroula dans le sable, pensant sa dernière heure venue. Mais ce ne fut le cas.
Le moment qu’il devrait aimer allait débuter. Je commençais à être nerveux à sa place même. Mais je parvenais à garder mon calme.
Sekmatep – Le royaume des morts ne fut sa nouvelle patrie. Car il se réveilla dans un endroit magnifique, coloré, fait de cristaux aux mille et une couleurs, avec des carreaux magnifiques et des sols en marbres blanc. Il fut sauvé par les occupants de ce palais, qui n’était autre que le Sanctuaire de l’Oasis sacré. Et que ne fut sa surprise en découvrant que les prêtres si sages étaient des hommes serpent, connu sous le nom de Naga.
Je refis une pause pour laisser le temps à Yalisse d’avaler ses premières informations et d’exprimer quoique ce soit avant de rependre. J’étais persuadé qu’il ne s’attendait pas à ça.
Sekmatep – L’Oasis avait plus les allures d’un immense lac très profond, où le temple était à moitié submerger comme une grande tour de cristal sortant d’un abîme d’eau. Le jeune homme fut si heureux d’y être arriver et fut reconnaissant envers ses sauveurs. Il en profita pour apprendre ceux qu’ils avaient à lui enseigner. Ces nagas philosopher sur le temps même. Et salon une théorie, si une personne pouvait contrôler le temps, il contrôlerait l’univers entier et serait intouchable pour la mort. L’humain en apprit beaucoup, et avec des mages nagas, il apprit la magie. Il désirait même en pratique la théorie du contrôle du temps. Mais les maîtres nagas lui expliquèrent que pour contrôler quelque chose, il faut qu’il soit matérialisé en quelque chose, ou rattacher à un élément.
Je fis une pause à nouveau et regardais attentivement le naga qui ne devait perdre une miette.
Sekmatep – Sais-tu ce qu’il a fait alors ?
Je voulais aussi le faire un peu participer, un bon moyen pour faire apprendre et être sûr qu’il comprenait de quoi il s’agissait.
Je réfléchissais à comment débuter l’histoire. J’hésitais entre commencer dès l’arrivée de mon ancien peuple, ou comment il en était arrivé là. Après mure réflexion, je préférais commencer par la seconde possibilité, car elle impliquait directement le premier Sekmatep et la naissance des sables magiques qui ont attiré son attention dans ces ruines.
Sekmatep – Cela commença il y a près de cinq milles ans au moins. Bien loin d’Orcande, sur un autre continent à l’Est, en plein cœur d’un désert de sable. On appelait cette région, Ma’Krosek. Cela voulait dire « désert de la mort » ou « Sable des disparues ». Car presque rien n’y vivait, les rares arbres qu’on voyait étaient mort, et les villes et villages n’étaient que ruine. Mais des peuples nomades occupaient cette région. Des petits groupes, cherchant à survivre près des rares points d’or et vivant d’élevage et de troc. Ils étaient doués en orfèvrerie et tissage. Ils vivaient chacun de leur côté et quand deux peuples nomades se rencontraient pour s’installer à un même endroit, le sable se changeait en sang.
Je venais de poser les bases. Un bon descriptif de la vie du passé avant a naissance du grand peuple du désert. Ils avaient bien une origine peu glorieuse et précaire, mais qui changerait très rapidement pour devenir un modèle pour le monde.
Sekmatep – Dans une de ces tributs, vivait un jeune homme. Ce dernier ne s’intéressait nullement à l’élevage, la chasse ou la guerre. Encore moins à l’artisanat. Il aimait étudier. Pour cela, il apprenait auprès d’un vieux sage divers légendes anciennes, ainsi que la lecture et l’écriture. Pour beaucoup, ce soit n’était pas fort utile et donc, peu chercher à acquérir un tel savoir qui, à cette heure, était condamner à l’oubli. Mais le jeune homme voulu apprendre. Il avait une vision bien particulière. En réalité, pour lui, tout dans cette vie était voué à mourir. Les gens de la tribu répétaient les mêmes actions jusqu’à leur mort, et tout cela pour quoi ? Car son propre tribut était voué à disparaitre aussi. La mort lui faisait peur, l’oubli l’angoissait, il voulut éviter cela.
Un évènement important. Car cet humain allait chambouler la vie dans le désert. Il ne se rendait pas compte des conséquences bénéfiques que son entreprise allait engendrer. Son âme fut remplie d’ambition, de rêve. Ce n’était pas moi, mais je pouvais ressentir les mêmes choses que lui, comme si je l’avais vécu en vrai. Et cela, le fait d’y repenser, me donna davantage envi de suivre son œuvre qui fut la mienne également.
Sekmatep – S’il devait disparaitre comme ses ancêtres dans le sables du désert, il désirait alors amasser le plus de savoir pour le partager aux autres et les aider à progresser. Il alla voir d’autres sages et prit note de tout ce qu’il apprenait. Cela dura des années, jusqu’à ce qu’on lui parle d’un Sanctuaire se trouvant au milieu d’un Oasis sacré en plein cœur du désert. Là-bas, se trouvait des prêtres et des gens encore plus sages, qui pourrait l’aider dans son ambition de vaincre la mort elle-même. Sans hésité, il partit à la recherche de ce temple.
Je pris une pause à ce moment-là. Car je sentais que la suite devrait lui plaire. J’imaginais déjà ses yeux briller de mille feux et se remettre à gesticuler d’excitation. Je laissais encore le silence durait quelques secondes avant de reprendre.
Sekmatep – L’humain prit des provisions pour son long voyage et un moyen pour y circuler. Une monture typique du désert, connu sous le nom de dromadaire. Son voyage dura des jours à n’en plus compter. Ses provisions diminuèrent et la chaleur ne faisait que croitre. Et encore, s’il n’y avait que ça. Car le désert fut également contre lui. Les tempêtes de sables le ralentissaient à chaque fois, et à chaque fois, il faillit en mourir. Son dromadaire l’abandonna même, disparaissant dans les dunes de sable. Il continua donc son voyage à pied, jusqu’à ce que la soif, la fatigue et la chaleur eurent raisons de lui. Il s’écroula dans le sable, pensant sa dernière heure venue. Mais ce ne fut le cas.
Le moment qu’il devrait aimer allait débuter. Je commençais à être nerveux à sa place même. Mais je parvenais à garder mon calme.
Sekmatep – Le royaume des morts ne fut sa nouvelle patrie. Car il se réveilla dans un endroit magnifique, coloré, fait de cristaux aux mille et une couleurs, avec des carreaux magnifiques et des sols en marbres blanc. Il fut sauvé par les occupants de ce palais, qui n’était autre que le Sanctuaire de l’Oasis sacré. Et que ne fut sa surprise en découvrant que les prêtres si sages étaient des hommes serpent, connu sous le nom de Naga.
Je refis une pause pour laisser le temps à Yalisse d’avaler ses premières informations et d’exprimer quoique ce soit avant de rependre. J’étais persuadé qu’il ne s’attendait pas à ça.
Sekmatep – L’Oasis avait plus les allures d’un immense lac très profond, où le temple était à moitié submerger comme une grande tour de cristal sortant d’un abîme d’eau. Le jeune homme fut si heureux d’y être arriver et fut reconnaissant envers ses sauveurs. Il en profita pour apprendre ceux qu’ils avaient à lui enseigner. Ces nagas philosopher sur le temps même. Et salon une théorie, si une personne pouvait contrôler le temps, il contrôlerait l’univers entier et serait intouchable pour la mort. L’humain en apprit beaucoup, et avec des mages nagas, il apprit la magie. Il désirait même en pratique la théorie du contrôle du temps. Mais les maîtres nagas lui expliquèrent que pour contrôler quelque chose, il faut qu’il soit matérialisé en quelque chose, ou rattacher à un élément.
Je fis une pause à nouveau et regardais attentivement le naga qui ne devait perdre une miette.
Sekmatep – Sais-tu ce qu’il a fait alors ?
Je voulais aussi le faire un peu participer, un bon moyen pour faire apprendre et être sûr qu’il comprenait de quoi il s’agissait.
Sekmatep- (personnage abandonné)
- Race : Tigrain
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