Comme des animaux
2 participants
Page 1 sur 1
Comme des animaux
Kihuctaelc avait besoin de se défouler. La rencontre avec cette Demi-Drow lui avait laissé une trace de frustration ; pourtant, il était sorti victorieux de leur duel, mais cela avait été une victoire amère. Alors, comme diraient certains joueurs, il voulait se “refaire”, laver son honneur et sa fierté de Centaure. Et il savait comment s'y prendre, et surtout où se rendre. Depuis son adolescence où la Guilde des Guerriers lui avait claqué la porte au nez alors que sa tribu l'avait exilé, Kihuctaelc avait écumé les arènes clandestines dans tout le Royaume de Telbara et notamment dans la capitale, pour se battre, car c'est ce qu'il avait l'impression de savoir faire de mieux. Il n'avait encore réussi à se faire de nom dans aucune de toutes celles qu'il avait visitées. Il n'avait, semblait-il, pas encore le niveau, et même quand il semblait dominer ses premiers adversaire, il y en avait toujours un ou deux qui le surpassaient.
Il se plaisait dans ces endroits, et avait la volonté de s'entraîner et de s'améliorer pour un jour devenir le champion d'une arène. Mais pas une arène où seuls quelques péquenots mal dessoûlés venaient agiter les poignets. Oh, Kihuctaelc avait déjà largement le niveau pour s'imposer dans ce genre d'endroits, mais où serait sa fierté s'il se laissait aller à de telles facilités ? Il devait viser des arènes plus consistantes. Et il commençait à en connaître en certain nombre, dans les villes les plus importantes du Royaume.
L'une d'entre elles était accessible en se faufilant dans un passage un peu étroit – mais assez large pour laisser passer un Xolon – entre la Taverne du Porc Borgne, un endroit malfamé qui heureusement n'influençait pas trop la fréquentation de l'arène, et une grange. Lorsque l'on passait dans la ruelle sale où traînaient les mendiants comme des vers de terre sur une parcelle de terre humide, rien ne pouvait donner l'idée de s'engouffrer dans ce passage pour y trouver une arène de combats clandestins.
Kihuctaelc marchait dans la ruelle, jetant parfois des regards alentours pour se rappeler les lieux, car il n'était pas retourné ici depuis un moment. Il essayait d'éviter de croiser le regard des mendiants – une Humaine ici, une Tigraine typée chatte là, un Halfelin en face, et une Halfeline plus loin. Pourtant, il fut bien obligé de les frôler pour éviter de laisser ses sabots patauger dans le petit ruisseau d'excréments et d'ordures qui séparait la ruelle en deux en son milieu. De toute façon, la lance qu'il portait dans le dos indiquait qu'il n'habitait pas dans le coin, et qu'il n'était pas là pour partager les rots et l'haleine des poivrots du Porc Borgne.
Il se plaisait dans ces endroits, et avait la volonté de s'entraîner et de s'améliorer pour un jour devenir le champion d'une arène. Mais pas une arène où seuls quelques péquenots mal dessoûlés venaient agiter les poignets. Oh, Kihuctaelc avait déjà largement le niveau pour s'imposer dans ce genre d'endroits, mais où serait sa fierté s'il se laissait aller à de telles facilités ? Il devait viser des arènes plus consistantes. Et il commençait à en connaître en certain nombre, dans les villes les plus importantes du Royaume.
L'une d'entre elles était accessible en se faufilant dans un passage un peu étroit – mais assez large pour laisser passer un Xolon – entre la Taverne du Porc Borgne, un endroit malfamé qui heureusement n'influençait pas trop la fréquentation de l'arène, et une grange. Lorsque l'on passait dans la ruelle sale où traînaient les mendiants comme des vers de terre sur une parcelle de terre humide, rien ne pouvait donner l'idée de s'engouffrer dans ce passage pour y trouver une arène de combats clandestins.
Kihuctaelc marchait dans la ruelle, jetant parfois des regards alentours pour se rappeler les lieux, car il n'était pas retourné ici depuis un moment. Il essayait d'éviter de croiser le regard des mendiants – une Humaine ici, une Tigraine typée chatte là, un Halfelin en face, et une Halfeline plus loin. Pourtant, il fut bien obligé de les frôler pour éviter de laisser ses sabots patauger dans le petit ruisseau d'excréments et d'ordures qui séparait la ruelle en deux en son milieu. De toute façon, la lance qu'il portait dans le dos indiquait qu'il n'habitait pas dans le coin, et qu'il n'était pas là pour partager les rots et l'haleine des poivrots du Porc Borgne.
Kihuctaelc- (personnage abandonné)
- Race : Centaure
Re: Comme des animaux
La tigraine-chatte supplia une nouvelle fois.
"- Je t'en prie, je t'ai dit que je te paierai le tout la prochaine fois ! Par pitié, lâche moi !"
Arrstak la tenait fermement par la gorge, plaquée contre le mur de la ruelle. Un grognement sourd s'échappa de sa gueule.
"- C'est trop tard, Elya. T'as grillé ta dernière chance. Je t'avais déjà prévenu la dernière fois que si tu faisais pas assez de blé, je t'étriperai. C'est pourtant pas compliqué d'écarter les cuisses, dans cette putain de ville, avec tous les mâles en chien qui demandant qu'à forniquer."
Charogne, le Keren, lâcha un rire de hyène pour donner à la menace un caractère encore plus menaçant. Il profitait que la tigraine soit immobilisée pour fouiller celle-ci de ses mains avides. Au bout de quelques secondes, il lâcha un cri victorieux et tendit vers Arrstak une bourse en toile, fermée d'une corde. La hyène lâcha un sourire triomphant.
"- Alors, t'as plus rien sur toi, hein ? Tu te fous vraiment de ma gueule !"
Il lâcha la femelle et la frappa au visage d'un revers de la patte. Celle-ci s'effondra en gémissant. Lâchant un crachas dans sa direction, il la laissa tranquille le temps de récupérer la bourse que lui tendait Charogne, avant d'en inspecter le contenu.
"- M'ouais, c'est pas grand chose, mais ça fera l'affaire."
Un cri du Keren et un bruit de sabots l'alertèrent soudainement. Il fit volte-face, pour voir s'approcher un centaure à l'aspect imposant. Les pensées d'Arrstak s'accélérèrent. Ce type avait-il assisté à la scène ? Allait-il tentait d'intervenir ? La dernière chose dont il avait besoin, c'était d'un chieur se faisant passer pour un héros.
D'un sifflement bref, il alerta Charogne, et posa lui-même une patte sur l'une de ses armes, tous deux prêts à bondir si l'autre faisait mine de se mêler de ce qui ne le regardait pas.
"- Je t'en prie, je t'ai dit que je te paierai le tout la prochaine fois ! Par pitié, lâche moi !"
Arrstak la tenait fermement par la gorge, plaquée contre le mur de la ruelle. Un grognement sourd s'échappa de sa gueule.
"- C'est trop tard, Elya. T'as grillé ta dernière chance. Je t'avais déjà prévenu la dernière fois que si tu faisais pas assez de blé, je t'étriperai. C'est pourtant pas compliqué d'écarter les cuisses, dans cette putain de ville, avec tous les mâles en chien qui demandant qu'à forniquer."
Charogne, le Keren, lâcha un rire de hyène pour donner à la menace un caractère encore plus menaçant. Il profitait que la tigraine soit immobilisée pour fouiller celle-ci de ses mains avides. Au bout de quelques secondes, il lâcha un cri victorieux et tendit vers Arrstak une bourse en toile, fermée d'une corde. La hyène lâcha un sourire triomphant.
"- Alors, t'as plus rien sur toi, hein ? Tu te fous vraiment de ma gueule !"
Il lâcha la femelle et la frappa au visage d'un revers de la patte. Celle-ci s'effondra en gémissant. Lâchant un crachas dans sa direction, il la laissa tranquille le temps de récupérer la bourse que lui tendait Charogne, avant d'en inspecter le contenu.
"- M'ouais, c'est pas grand chose, mais ça fera l'affaire."
Un cri du Keren et un bruit de sabots l'alertèrent soudainement. Il fit volte-face, pour voir s'approcher un centaure à l'aspect imposant. Les pensées d'Arrstak s'accélérèrent. Ce type avait-il assisté à la scène ? Allait-il tentait d'intervenir ? La dernière chose dont il avait besoin, c'était d'un chieur se faisant passer pour un héros.
D'un sifflement bref, il alerta Charogne, et posa lui-même une patte sur l'une de ses armes, tous deux prêts à bondir si l'autre faisait mine de se mêler de ce qui ne le regardait pas.
Arrstak- Novice
- Race : Tigrain
Re: Comme des animaux
La vie des mendiants était non seulement dure à cause des conditions dans lesquelles ils passaient leurs journées et leurs nuits – les nuits glaciales d'hiver et les journées torrides d'été leur étaient mortelles – mais aussi à cause du manque de charité des passants. Kihuctaelc le premier n'allait pas donner de leçons, il ne donnait presque jamais rien aux mendiants et préférer les ignorer que d'avoir à supporter leurs regards suppliants qui le mettaient face à son propre manque de générosité – il était plus facile de fuir ces regards faisant pitié que d'assumer que l'on ne pouvait pas répondre à toute la misère du monde. Seulement, il ne viendrait jamais à l'esprit de Kihuctaelc d'agresser un mendian. Il avait bien trop de peine pour eux, et s'il ne faisait rien pour améliorer leur condition, il était hors de question de l'empirer.
Seulement, quelques personnes voyaient les choses autrement, et n'avaient aucun scrupule à profiter de la misère des mendiants pour leur demander n'importe quoi et se montrer impitoyables envers eux. La vie des mendiants, c'était aussi ça. Il n'y avait pas que l'ignorance de la majorité des passants, il y avait aussi la vilénie de quelques uns. En évitant de regarder les mendiants, Kihuctaelc n'avait justement pas tout de suite fait attention aux ennuis que la Tigraine typée chatte était en train d'avoir en ce moment ; mais il fut interpelé par le rire très particulier d'un keren qui se tenait debout près d'elle. Il vit alors que le keren n'était pas seule, une autre créature causait des ennuis à la Tigraine qui avait l'air de la supplier. Cette créature, Kihuctaelc n'en avait jamais vu. Ce n'était pas un vulgaire monstre comme le keren qui se tenait à proximité, puisque cette créature avait le don de parole, manifestement.
Elle pouvait être décrite comme une sorte de neuvième typage de Tigrain, quoiqu'il n'était pas apparenté à un grand félin, puisque la tête ressemblait à s'y méprendre à celle d'une hyène. A bien y réfléchir, Kihuctaelc eut l'impression d'ailleurs que le keren avait en fait imité le rire d'une hyène. L'être étrange tenait la mendiante par la gorge et lui parlait dans une attitude menaçante.
Si une mendiante se faisait agresser, Kihuctaelc ne pouvait pas rester indifférent, et faire partie de ces passants qui faisaient semblant de ne rien voir ni entendre. Il pressa donc le pas, tout en observant le keren fouiller la mendiante et lui dérober une petite sacoche en toile, semblable à une bourse de monnaie. L'écho des sabots du Centaure dans la ruelle finit par alerter le vaurien qui tourna la tête vers l'arrivant d'une mine patibulaire, son visage de hyène se faisant mauvais et menaçant. Kihuctaelc ne posa pas une main sur la lance dans son dos, mais se tint prêt à le faire à n'importe quel moment. Quand il fut à cinq mètres, il s'adressa à voix haute aux deux personnes présentes – sans compter le keren :
KIHUCTAELC – Hey ! Vous voulez bien laisser cette femelle tranquille !
Seulement, quelques personnes voyaient les choses autrement, et n'avaient aucun scrupule à profiter de la misère des mendiants pour leur demander n'importe quoi et se montrer impitoyables envers eux. La vie des mendiants, c'était aussi ça. Il n'y avait pas que l'ignorance de la majorité des passants, il y avait aussi la vilénie de quelques uns. En évitant de regarder les mendiants, Kihuctaelc n'avait justement pas tout de suite fait attention aux ennuis que la Tigraine typée chatte était en train d'avoir en ce moment ; mais il fut interpelé par le rire très particulier d'un keren qui se tenait debout près d'elle. Il vit alors que le keren n'était pas seule, une autre créature causait des ennuis à la Tigraine qui avait l'air de la supplier. Cette créature, Kihuctaelc n'en avait jamais vu. Ce n'était pas un vulgaire monstre comme le keren qui se tenait à proximité, puisque cette créature avait le don de parole, manifestement.
Elle pouvait être décrite comme une sorte de neuvième typage de Tigrain, quoiqu'il n'était pas apparenté à un grand félin, puisque la tête ressemblait à s'y méprendre à celle d'une hyène. A bien y réfléchir, Kihuctaelc eut l'impression d'ailleurs que le keren avait en fait imité le rire d'une hyène. L'être étrange tenait la mendiante par la gorge et lui parlait dans une attitude menaçante.
Si une mendiante se faisait agresser, Kihuctaelc ne pouvait pas rester indifférent, et faire partie de ces passants qui faisaient semblant de ne rien voir ni entendre. Il pressa donc le pas, tout en observant le keren fouiller la mendiante et lui dérober une petite sacoche en toile, semblable à une bourse de monnaie. L'écho des sabots du Centaure dans la ruelle finit par alerter le vaurien qui tourna la tête vers l'arrivant d'une mine patibulaire, son visage de hyène se faisant mauvais et menaçant. Kihuctaelc ne posa pas une main sur la lance dans son dos, mais se tint prêt à le faire à n'importe quel moment. Quand il fut à cinq mètres, il s'adressa à voix haute aux deux personnes présentes – sans compter le keren :
KIHUCTAELC – Hey ! Vous voulez bien laisser cette femelle tranquille !
Kihuctaelc- (personnage abandonné)
- Race : Centaure
Re: Comme des animaux
A mesure que l'inconnu s'approchait, Arrstak pu le détailler plus précisément. C'était un centaure dans la force de l'âge, à la mine légèrement patibulaire et portant une grande lance dans le dos. Il s'adressa à Arrstak pour lui ordonner quelque chose qui ne surprit guère ce dernier.
"- Hey ! Vous voulez bien laisser cette femelle tranquille !"
Evidemment, si un inconnu agissait, c'était forcément pour faire le bon samaritain et venir en aide à la Tigraine. Arrstak cracha sur le sol en grognant.
"- Et puis quoi encore, trou du cul ? Que j'te cire les sabots aussi pendant qu'on y est ?"
Les gens comme lui avaient le don de foutre Arrstak en rogne. Dans un tel monde, il n'y avait aucune place pour la pitié ou la compassion. C'était dominer ou être dominé. Le seul moyen de s'en sortir était de s'élever en grimpant sur le dos des plus faibles.
"- T'es probablement pas d'ici, ou tu saurais qu'vaut mieux pas s'mêler de ce qui te regarde pas. Alors comme j'suis un type sympa, j'vais te laisser une chance et faire comme si je t'avais pas entendu. Toi tu vas te casser sans faire chier, et tout finira bien."
Arrstak avait beau être une enflure, il n'était pas con. Il savait que si le centaure comptait protéger Elya, le meilleur moyen pour qu'il parte était justement que cela serve à la protéger. Il siffla à nouveau, et Charogne rit une nouvelle fois en se précipitant sur la Tigraine au sol. Il se cramponna à son dos et plaça sa mâchoire ouverte sur la gorge de celle-ci, prêt à mordre.
"- Tu vois mon gars, le truc, c'est qu'Elya me doit du fric. Et j'ai beau être quelqu'un de patient, on parle d'une somme du genre plutôt importante. Ca me mettrait vraiment en rogne si elle venait à crever, parce que je perdrais beaucoup. Cependant, si tu persistes à faire l'idiot, je n'aurai pas d'autre choix que de t'enseigner qu'ici, c'est la loi du plus fort qui prévaut."
Il siffla à nouveau et Charogne resserra légèrement les mâchoires. Elya gémit, tandis qu'un peu de sang commençait doucement à teinter sa fourrure.
Attendant la réaction du centaure, Arrstak restait prêt à la confrontation, ses dagues en mains.
"- Hey ! Vous voulez bien laisser cette femelle tranquille !"
Evidemment, si un inconnu agissait, c'était forcément pour faire le bon samaritain et venir en aide à la Tigraine. Arrstak cracha sur le sol en grognant.
"- Et puis quoi encore, trou du cul ? Que j'te cire les sabots aussi pendant qu'on y est ?"
Les gens comme lui avaient le don de foutre Arrstak en rogne. Dans un tel monde, il n'y avait aucune place pour la pitié ou la compassion. C'était dominer ou être dominé. Le seul moyen de s'en sortir était de s'élever en grimpant sur le dos des plus faibles.
"- T'es probablement pas d'ici, ou tu saurais qu'vaut mieux pas s'mêler de ce qui te regarde pas. Alors comme j'suis un type sympa, j'vais te laisser une chance et faire comme si je t'avais pas entendu. Toi tu vas te casser sans faire chier, et tout finira bien."
Arrstak avait beau être une enflure, il n'était pas con. Il savait que si le centaure comptait protéger Elya, le meilleur moyen pour qu'il parte était justement que cela serve à la protéger. Il siffla à nouveau, et Charogne rit une nouvelle fois en se précipitant sur la Tigraine au sol. Il se cramponna à son dos et plaça sa mâchoire ouverte sur la gorge de celle-ci, prêt à mordre.
"- Tu vois mon gars, le truc, c'est qu'Elya me doit du fric. Et j'ai beau être quelqu'un de patient, on parle d'une somme du genre plutôt importante. Ca me mettrait vraiment en rogne si elle venait à crever, parce que je perdrais beaucoup. Cependant, si tu persistes à faire l'idiot, je n'aurai pas d'autre choix que de t'enseigner qu'ici, c'est la loi du plus fort qui prévaut."
Il siffla à nouveau et Charogne resserra légèrement les mâchoires. Elya gémit, tandis qu'un peu de sang commençait doucement à teinter sa fourrure.
Attendant la réaction du centaure, Arrstak restait prêt à la confrontation, ses dagues en mains.
Arrstak- Novice
- Race : Tigrain
Re: Comme des animaux
La première réaction de l'homme-hyène, cette race dont Kihuctaelc n'avait jamais entendu parler, fut de cracher au sol. De toute façon, Kihuctaelc ne s'était pas attendu à le voir obtempérer aussi facilement. Il sentit ses nerfs se tendre en se préparant à une joute de mâle dominant.
ARRSTAK – Et puis quoi encore, trou du cul ? Que j'te cire les sabots aussi pendant qu'on y est ?
Voilà que l'on passait tout de suite aux insultes. Le Centaure fit claquer un sabot au sol, sèchement, tandis que sa queue virevoltait derrière lui.
ARRSTAK – T'es probablement pas d'ici, ou tu saurais qu'vaut mieux pas s'mêler de ce qui te regarde pas. Alors comme j'suis un type sympa, j'vais te laisser une chance et faire comme si je t'avais pas entendu. Toi, tu vas te casser sans faire chier, et tout finira bien.
C'était bien mal connaître Kihuctaelc. La hyène venait de l'insulter et voulait maintenant jouer les gros durs. Il en allait non seulement de l'honneur mais aussi de la fierté de Kihuctaelc d'aller jusqu'au bout de la confrontation dans laquelle il s'était maintenant engagé. Il était venu ici pour se battre dans une arène contre des gens respectables ; alors ça ne le dérangeait pas du tout de se battre ici et maintenant contre un vaurien.
Cependant, le vaurien avait un avantage : le keren. Une créature misérable que Kihuctaelc n'aurait sans doute pas de difficulté à maîtriser si besoin, mais qui se permit de prendre la Tigraine en otage, sans que Kihuctaelc ne pût réagir. Le keren plaça sa mâchoire au niveau du cou de la mendiante, la menaçant de mort si Kihuctaelc n'adoptait pas l'attitude exigée par le vaurien.
ARRSTAK – Tu vois mon gars, le truc, c'est qu'Elya me doit du fric. Et j'ai beau être quelqu'un de patient, on parle d'une somme du genre plutôt importante. Ca me mettrait vraiment en rogne si elle venait à crever, parce que je perdrais beaucoup. Cependant, si tu persistes à faire l'idiot, je n'aurai pas d'autre choix que de t'enseigner qu'ici, c'est la loi du plus fort qui prévaut.
KIHUCTAELC – La loi du plus fort ? Ha !
Kihuctaelc eut un rictus méprisant. Il ne dévia pas le regard, mais sa colère se lisait dans les mouvements saccadés de sa queue et dans le raclement de ses sabots sur le sol.
KIHUCTAELC – Ca tombe bien pour moi, alors. Je m'en fous de tes petites histoires, je te demande de laisser cette femelle en paix, et t vas le faire pour deux raisons : tout d'abord parce que, comme tu l'as si bien dit, tu n'auras jamais ce que tu espères si tu la tues, et ensuite, parce que si tu la tues, je ne te ferai aucun cadeau. Je ne connais pas ta race mais la seule chose que je vois en te regardant, c'est une ordure, digne se se rouler dans le ruisseau d'excréments qui coule dans cette rue. Tu ne vaux pas mieux qu'un Orc. Alors dis à ta bestiole de lâcher tout de suite cette femelle, et sois tu te montres malin et tu t'en vas, soit tu viens te battre. Viens, je t'attends, je n'attends que ça, même. Et quand je t'aurai mis la trempe de ta vie, tu me cireras les sabots, oui, maintenant que l'idée est lancée, mais pas avant de t'être roulé dans la merde dans laquelle tu es né.
ARRSTAK – Et puis quoi encore, trou du cul ? Que j'te cire les sabots aussi pendant qu'on y est ?
Voilà que l'on passait tout de suite aux insultes. Le Centaure fit claquer un sabot au sol, sèchement, tandis que sa queue virevoltait derrière lui.
ARRSTAK – T'es probablement pas d'ici, ou tu saurais qu'vaut mieux pas s'mêler de ce qui te regarde pas. Alors comme j'suis un type sympa, j'vais te laisser une chance et faire comme si je t'avais pas entendu. Toi, tu vas te casser sans faire chier, et tout finira bien.
C'était bien mal connaître Kihuctaelc. La hyène venait de l'insulter et voulait maintenant jouer les gros durs. Il en allait non seulement de l'honneur mais aussi de la fierté de Kihuctaelc d'aller jusqu'au bout de la confrontation dans laquelle il s'était maintenant engagé. Il était venu ici pour se battre dans une arène contre des gens respectables ; alors ça ne le dérangeait pas du tout de se battre ici et maintenant contre un vaurien.
Cependant, le vaurien avait un avantage : le keren. Une créature misérable que Kihuctaelc n'aurait sans doute pas de difficulté à maîtriser si besoin, mais qui se permit de prendre la Tigraine en otage, sans que Kihuctaelc ne pût réagir. Le keren plaça sa mâchoire au niveau du cou de la mendiante, la menaçant de mort si Kihuctaelc n'adoptait pas l'attitude exigée par le vaurien.
ARRSTAK – Tu vois mon gars, le truc, c'est qu'Elya me doit du fric. Et j'ai beau être quelqu'un de patient, on parle d'une somme du genre plutôt importante. Ca me mettrait vraiment en rogne si elle venait à crever, parce que je perdrais beaucoup. Cependant, si tu persistes à faire l'idiot, je n'aurai pas d'autre choix que de t'enseigner qu'ici, c'est la loi du plus fort qui prévaut.
KIHUCTAELC – La loi du plus fort ? Ha !
Kihuctaelc eut un rictus méprisant. Il ne dévia pas le regard, mais sa colère se lisait dans les mouvements saccadés de sa queue et dans le raclement de ses sabots sur le sol.
KIHUCTAELC – Ca tombe bien pour moi, alors. Je m'en fous de tes petites histoires, je te demande de laisser cette femelle en paix, et t vas le faire pour deux raisons : tout d'abord parce que, comme tu l'as si bien dit, tu n'auras jamais ce que tu espères si tu la tues, et ensuite, parce que si tu la tues, je ne te ferai aucun cadeau. Je ne connais pas ta race mais la seule chose que je vois en te regardant, c'est une ordure, digne se se rouler dans le ruisseau d'excréments qui coule dans cette rue. Tu ne vaux pas mieux qu'un Orc. Alors dis à ta bestiole de lâcher tout de suite cette femelle, et sois tu te montres malin et tu t'en vas, soit tu viens te battre. Viens, je t'attends, je n'attends que ça, même. Et quand je t'aurai mis la trempe de ta vie, tu me cireras les sabots, oui, maintenant que l'idée est lancée, mais pas avant de t'être roulé dans la merde dans laquelle tu es né.
Kihuctaelc- (personnage abandonné)
- Race : Centaure
Re: Comme des animaux
Toute personne sensée se serait taillée en vitesse. Déjà parce que la majorité des personnes sensées ne cherchaient pas les problèmes, mais aussi parce que l'apparence affreuse d'Arrstak avait de quoi en effrayer plus d'un. Mais pas le Centaure. Il avait encaissé la tirade sans broncher, et renvoya même la provocation.
"- Ca tombe bien pour moi, alors. Je m'en fous de tes petites histoires, je te demande de laisser cette femelle en paix, et t vas le faire pour deux raisons : tout d'abord parce que, comme tu l'as si bien dit, tu n'auras jamais ce que tu espères si tu la tues, et ensuite, parce que si tu la tues, je ne te ferai aucun cadeau. Je ne connais pas ta race mais la seule chose que je vois en te regardant, c'est une ordure, digne se se rouler dans le ruisseau d'excréments qui coule dans cette rue. Tu ne vaux pas mieux qu'un Orc."
Un grondement sourd s'échappa de la gorge d'Arrstak qui commençait à voir rouge. Ce petit merdeux commençait à l'énerver. Et Arrstak pouvait perdre tout contrôle de ses actes si sa colère atteignait un point de non retour.
"- Alors dis à ta bestiole de lâcher tout de suite cette femelle, et sois tu te montres malin et tu t'en vas, soit tu viens te battre. Viens, je t'attends, je n'attends que ça, même. Et quand je t'aurai mis la trempe de ta vie, tu me cireras les sabots, oui, maintenant que l'idée est lancée, mais pas avant de t'être roulé dans la merde dans laquelle tu es né."
Le regard d'Arrstak se durcit. Le centaure avait réussi à le pousser à bout. Il ouvrit la gueule pour dire quelques mots, d'un ton glacial.
"- Très bien. Je t'avais prévenu."
Il fit quelques pas en direction d'Elya qui était toujours immobilisée par Charogne et, une fois à côté d'eux, se tourna vers le Centaure. En le regardant droit dans les yeux, il leva l'une de ses dagues avant de l'enfoncer dans l'estomac de la Tigraine. Tandis que celle-ci hurlait de douleur, il fit lentement remonter la dague jusqu'à la gorge, ouvrant tout l'abdomen, sans jamais quitter le Centaure du regard. Puis, il retira son arme d'un coup sec, et le corps sans vie s'affala en arrière.
Les quelques mendiants qui étaient présents dans la rue au début de l'altercation avaient tous déguerpi sans demander leur reste, laissant le Centaure face à Arrstak et Charogne. Un silence lourd pesa pendant quelques secondes, avant que le Tigrain ne l'interrompe.
"- A ton tour, maintenant."
"- Ca tombe bien pour moi, alors. Je m'en fous de tes petites histoires, je te demande de laisser cette femelle en paix, et t vas le faire pour deux raisons : tout d'abord parce que, comme tu l'as si bien dit, tu n'auras jamais ce que tu espères si tu la tues, et ensuite, parce que si tu la tues, je ne te ferai aucun cadeau. Je ne connais pas ta race mais la seule chose que je vois en te regardant, c'est une ordure, digne se se rouler dans le ruisseau d'excréments qui coule dans cette rue. Tu ne vaux pas mieux qu'un Orc."
Un grondement sourd s'échappa de la gorge d'Arrstak qui commençait à voir rouge. Ce petit merdeux commençait à l'énerver. Et Arrstak pouvait perdre tout contrôle de ses actes si sa colère atteignait un point de non retour.
"- Alors dis à ta bestiole de lâcher tout de suite cette femelle, et sois tu te montres malin et tu t'en vas, soit tu viens te battre. Viens, je t'attends, je n'attends que ça, même. Et quand je t'aurai mis la trempe de ta vie, tu me cireras les sabots, oui, maintenant que l'idée est lancée, mais pas avant de t'être roulé dans la merde dans laquelle tu es né."
Le regard d'Arrstak se durcit. Le centaure avait réussi à le pousser à bout. Il ouvrit la gueule pour dire quelques mots, d'un ton glacial.
"- Très bien. Je t'avais prévenu."
Il fit quelques pas en direction d'Elya qui était toujours immobilisée par Charogne et, une fois à côté d'eux, se tourna vers le Centaure. En le regardant droit dans les yeux, il leva l'une de ses dagues avant de l'enfoncer dans l'estomac de la Tigraine. Tandis que celle-ci hurlait de douleur, il fit lentement remonter la dague jusqu'à la gorge, ouvrant tout l'abdomen, sans jamais quitter le Centaure du regard. Puis, il retira son arme d'un coup sec, et le corps sans vie s'affala en arrière.
Les quelques mendiants qui étaient présents dans la rue au début de l'altercation avaient tous déguerpi sans demander leur reste, laissant le Centaure face à Arrstak et Charogne. Un silence lourd pesa pendant quelques secondes, avant que le Tigrain ne l'interrompe.
"- A ton tour, maintenant."
Arrstak- Novice
- Race : Tigrain
Sujets similaires
» Je ne suis pas comme les autres
» Les récits d'un herboriste pas comme les autres
» Comme chercher un grain de sable dans le désert
» Les récits d'un herboriste pas comme les autres
» Comme chercher un grain de sable dans le désert
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum