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Sorlac Symons [Humain / Archer-mage]

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Sorlac Symons [Humain / Archer-mage] Empty Sorlac Symons [Humain / Archer-mage]

Message  Athyl Jeu 2 Juin 2016 - 8:10

Nom de votre personnage : Sorlac Symons

Age de votre personnage : 24 ans

Race : Humain

Classe : Archer-Mage

Arme : Un arc et des flèches

Armure : Une armure légère en cuir vert

Capacité spéciale : Sens développé : Ouïe

Compétence raciale : Maniement de l'arc

Sorts ou compétences de votre personnage :

- Magie du feu
- Flèche flamboyante : Flèche qui, au contact, relâche des flammes sur un petit périmètre, brûlant tout ce qui se trouve dans le périmètre.
(3 fois maxi par combat)

- Magie du vent
- Flèche tempête : Flèche qui, au contact, explose comme une bombe d'air, relâchant un grand courant d'air.
(6 fois maxi par combat)

- Magie de la foudre
- Flèche éclair : Flèche qui, au contact, relâche un courant électrique sur un petit périmètre, engourdissant voire paralysant tout ce qui se trouve dans le périmètre. Si humidité il y a, les dégât n'en sont que plus dévastateur.
(2 fois maxi par combat)

- Magie de l'eau

- Précision

Compétences secondaires de votre personnage :

- Lecture et écriture
- Lecture des textes anciens
- Connaissance de la flore
- Métier : apothicaire

Arme(s) :

Un arc obtenue à partir d'une seule pièce de bois de Manao, soigneusement décorée et agrémentée de pièces de cuir. Elle mesure environ 1m53 de hauteur. Son cordage est composé de 14 fils tressés.
Un carquois obtenu à partir du même bois que l’arc, des motifs sont visible tout du long. Il peut contenir jusqu’à 30 flèche. Ces flèches sont en bois avec une pointe en fer mesurant 75 cm chacune.
Physique :

Sorlac est un jeune homme d’une vingtaine d’année aux cheveux brun et long avec une barbe naissante. Il est d’une taille et d’un poids dans la moyenne chez les humains. Toujours vêtu d’une tenue en cuir vert et d’une cape grise, son carquois et son arc sur le dos. Il porte également de grandes bottes en cuir noir.
Psychologie :

Il déteste les créatures de la nuit, mais il vous une haine profonde pour les vampires. Sinon il aime se reposer en pleine nature, se promener ou encore étudier les plantes. Il se fait toujours discret, plutôt timide et réservé, ce n’est pas facile de discuter avec lui, surtout si son interlocuteur est de la gente féminine.
Histoire de votre personnage :

Asseyez-vous bien confortablement, ouvrez grand vos oreilles et fermez les yeux. Je vais vous compter mon histoire.
Je suis né il y a maintenant une vingtaine d’année dans le royaume d’Estandre. J’ai longtemps vécu dans la capitale du royaume avec mes parents. J’ai grandi en ville, mais j’ai toujours préféré le grand air de la nature. Quand on allait rendre visite à mes grands-parents, je me sentais beaucoup plus libre et tranquille. J’appartiens à une grande famille d’herbiers et d’apothicaires aussi bien doué dans la récolte et l’élevage de plante diverse, que dans la médecine, j’entends par là, médecine rapide à base de plante (par exemple : tisane contre les maux de tête, pour apaiser la douleur, ou tout simplement pour endormir). Notre savoir faire ce transmet de génération depuis bien longtemps. Notre commerce se développe à grande vitesse, les alchimistes, herboristes et autres herbiers viennent de tout le continent pour profiter de certaines plantes qu’ils ne verraient nulle par ailleurs. La majeure partie de notre commerce est due aux alchimistes en tout genre qui viennent acheter nos plantes à prix d’or, c’est le cas pour une très grande famille d’alchimiste venant spécialement de Tacomnal pour profiter des merveilles dont recèle le royaume. Mes grands-parents récoltaient leurs plantes dans leur champ, ils habitaient au Nord-est d’Estandre, au pied des montagnes et le long de la rivière Tijaronhe.

Avec le temps, mes grands-parents se sont laisser emporté par le flot de la vie et ainsi profiter pleinement du repos éternel. Ils léguèrent derrière eux leur ferme à mes parents. N’en voulant pas, ils me l’offrirent pour reprendre le flambeau de mes prédécesseurs et ainsi continué les projets de notre famille. Cela faisait quelques mois que j’avais emménagés dans ma nouvelle propriété, prenant peu à peu mes marques, laissant couler ma nouvelle routine. Je m’occupais du mieux que je pouvais des plantes de mes grands-parents et dés que j’avais du temps libre, je me promenais dans les alentours, marchant dans les sentiers qui bordent les alentours. La vie tranquille et paisible à laquelle j’aspirais tant, la voici enfin !

Au fur et à mesure de mes petites promenades, je découvrais de nouveaux coins paisible et verdoyant où je pouvais me reposer et piquer un somme. L’avantage de vivre en campagne, c’est que l’on ait loin de la civilisation, du bruit et des gens. Je vivais de mon petit potager et mes parents m’offraient quelques vivres quand ils étaient de passage où quand je leur rendais visite. Bien que la vie d’herbiers fût paisible, elle n’était pas non plus de tout repos. Il fallait pouvoir travailler à toute heure, car certaines plantes étaient de bien meilleure qualité quand on les récoltait de nuit ou de jour. J’abritais une multitude de variété de plante à en faire rougir n’importe quel Herboriste et à en faire saliver n’importe quel alchimiste. Bien que je ne faisais que les récolter, il m’arrivait parfois de pratiquer le boulot d’apothicaire de mes parents.

Un jour alors que je me promenais, je découvris un coin de nature extraordinaire, à mi-chemin entre le champ de blé et le petit côté montagnard. J’arrivais sur un vaste champ avec au milieu un petit étang ou quelques canards nageaient paisiblement. Un peu plus loin, je pouvais apercevoir un petit plateau rocheux sur lequel était perchée une maison de campagne. Elle n’avait pas l’air abandonné, des draps étaient à étendre devant celle-ci. Je me rapprochais, profitant à chaque instant de la nature qui m’entourait, de la brise du vent sur mon visage, des rayons du soleil qui me réchauffaient les épaules. La disposition des lieux avait une drôle de configuration, la maison était sur le plateau rocheux et le champ recouvrait le pied de la falaise qu’offrait le plateau et s’étendait à perte de vue, s’épanouissant à l’horizon.  Une petite plate-forme rocheuse était reliée au plateau par un pont de pierre naturel sur lequel avaient été rajoutées des barrières sur les côtés pour éviter de tomber.

Bien curieux, j’étais bien décidé à aller voir ce qu’il y avait là-haut. Je cherchais un moyen d’accéder à l’esplanade naturelle. En m’approchant du pied de la falaise, je constatais qu’il y avait un chemin, légèrement abrupte, qui donnait accès à l’étage. Je grimpais et arrivais enfin en haut, essoufflé. Le plateau était recouvert d’un parterre de fleure coloré, la maison était situé a à peine une centaine de mètres du bord de la falaise. Je m’avançais jusqu’au bord, contemplant le champ de blé doré au soleil.

??  – On a une belle vue d’ici, vous ne trouvez pas ?

Une vieille dame s’était rapprochée des draps étendus pour les ramasser. Elle m’avait sans doute vu et s’interrogeait sur ma présence ici. Ses mains étaient toutes écorchées, tout comme les miennes. Elle s’en était aperçue puisqu’elle me demandait si la récolte était bonne en ce moment. Je confirmais d’un hochement de tête.

Vieille Dame – Qu’est ce qu’un si beau jeune homme comme vous vient-il faire dans des contré aussi reculé ?

Moi – Disons que je suis votre voisin le plus proche. Je lui sourie, elle ne devait pas avoir beaucoup de visite par ici. Je suis Herbiers, j’habite à quelques lieux d’ici. Je me promène dans les environs lorsque j’ai fini mon travail. Et je suis tombé sur cet endroit magnifique ! En effet, je suis vraiment époustouflé par ce paysage resplendissant.

Vieille Dame – En effet, c’est un lieu magnifique. Venez ! Entrez donc ! J’ai préparé plein de petits gâteaux fourrés aux pommes ! Cela faisait tellement longtemps que nous n’avions pas eu de visite ! Vous allez pouvoir nous raconter plein de choses, si bien sûr nous ne vous dérangeons pas ?

J’acceptais avec plaisir, je n’étais pas pressé par le temps, je pouvais rester un petit peu, histoire de discuter et de goûter à ces fameux gâteaux. J’entrais donc, suivant la vieille dame de près, puis elle me fit signe de m’asseoir sur le banc. La pièce était vaste, avec de vieux meubles contre les murs, le sol n’était pas droit, laissant penser qu’il avait simplement été retourné, après quoi on aurait laissé une sorte de tapis vert foncé recouvrant entièrement celui-ci. Une grande table au centre avec  deux bancs de chaque côté. Sur la table était posée les succulent gâteaux aux pommes, encore tout chaud sur un plateau d’argent. Au fond de la pièce deux portes se faisaient face de chaque côté, la vieille dame avait disparu derrière l’une d’entre elle. Puis, elle revint avec une bouteille de vin ainsi que quatre verres.

Vieille Dame – Mon mari ne devrait pas tarder à rentrer. Il était parti bricoler notre toit, les tuiles sont toutes abîmés et laissent passer la pluie les jours de mauvais temps, si bien que l’étage est tout humide. Heureusement pour nous, il n’y a pas eu d’averse c’est dernier jour.

Il refaisait la toiture lui-même ? A cet âge ?! Soit ce vieil homme est fou, soit il est vraiment très solide et plein de ressource. En même temps, la vie à la campagne demande beaucoup d’effort et à force, on en devient que plus fort. Cela devait être le cas pour ce couple-là. Elle avait rapporté quatre verres, mais avec son mari, nous étions trois.

Moi – Pour qui est le dernier verre ?

Elle n’eut pas besoin de répondre, elle leva simplement les yeux vers l’entrée. Je me retournais doucement pour suivre le regard de la vieille dame. Je me levais un peu à la va vite, quelques miettes au coin de la bouche, en apercevant la silhouette qui se dessinait dans l’encadrement de la porte. Une très jolie jeune femme, aux yeux clairs entra dans la demeure. Sa chevelure brune coulait le long de son dos, resserré au bout par un petit ruban rouge en papillon. Elle portait un haut à manche longue en soi blanche qui faisait ressortir ses courbes généreuses et laissait découvrir ses épaules. Une ceinture en cuir noir resserrait fermement sa robe verte bouteille à sa taille. Je ne pouvais rester que pétrifié par tant de beauté et par chance, elle devait  avoir à peu près le même âge que moi !

Jeune femme – Qui êtes-vous ?

Je n’arrivais pas à ouvrir la bouche. Impossible de sortir ne serait-ce qu’un simple son, mes yeux ronds devait certainement montrer mon étonnement. La vieille dame prit les devant et, heureusement pour moi, avait l’intention de me présenter à elle.

Vieille dame – Il s’agit de notre voisin. Il se promenait dans les environs et à atterri dans nos champs. Je l’ai invité à se joindre à nous pour le goûter. Elle la regarda avec un sourire attendrissant et bienveillant. Et bien jeune homme, voici ma fille aînée, Malvina. Vous allez sûrement bien vous entendre, ce jeune homme apprécie prendre du bon temps, se promener et profiter de ce que nous offre la nature. Elle s’adressait à sa fille, faisant de grands gestes pour exprimer son enthousiasme.

Malvina – Et monsieur « le voisin » a-t-il un nom?

Mince, je devais dire quelque chose, mais j’étais paralysé, je n’arrivais plus à bouger. Que devais-je faire ? J’ingurgitai un bon coup, manquant de m’étouffer pendant un instant, puis je me lançais. Que devais-je dire ? A oui, je sais.

Moi – J-je m’a-appelle … heu *ravale une fois de plus sa salive*  Sorlac Symons. Je sssuis ra-ra-ravi d-de faire v-votre connaissance.

Quel effort, je n’en pouvais plus ! Je n’avais jamais eu autant de mal à m’exprimer en face de quelqu’un. Après cela, je m’inclinai pour lui montrer mon respect. Ma démarche était tout aussi maladroite que mes paroles, je manquais de m’étaler au sol. Cela fit rire les deux femmes aux éclats, au moins j’avais réussi à détendre l’atmosphère. Je me sentais déjà plus à l’aise, comme quoi, il ne faut pas grand chose pour surpasser sa timidité. Une voix plus grave retentit derrière moi, me faisant sursauter au passage.

?? – Et bien, et bien. Il y a beaucoup d’animation ici. Alors c’est vous le petit rejeton des Symons qui a récupéré la maison ? J’espère que vous ne serez pas aussi gênant que vos aïeux !

Je me retournais brusquement pour faire face à un vieil homme courbé, mais très bien conservé. Ses cheveux blancs formaient une auréole sur sa tête, laissant le sommet du crâne complètement dégarni. Que voulait-il dire par gênant ? Jamais mes grands-parents n’avaient causés de tort à qui que ce soit.

Vieille dame – OH ! T’as pas bientôt fini oui, vieux sénile ! C’est pour ça que personne ne souhaite nous voir, tu es toujours en train de tirer la tronche ! Prend un peu exemple sur ta fille. La vieille dame avait son caractère aussi, le vieux bonhomme n’osa même pas répondre.  Malvina, tu n’as qu’à emmener notre invité faire le tour des environs.

Sans plus attendre, la charmante demoiselle acquiesça et me prit par la main pour m’emmener à l’extérieur à toute vitesse. J’eus juste le temps de reprendre un petit gâteau, il n’était plus très chaud, mais j’étais sûr qu’il serait tout aussi bon. La vieille dame nous avait écartée pour pouvoir sermonner son mari comme il faut, j’en étais persuadé et je n’aurai pas aimé être à sa place en ce moment. Nous arrivions dans un petit coin de nature ou une balançoire avait été montée sur une branche d’un grand et vieux arbres. Un orme si je ne me trompe pas. Je le fis remarquer à la jeune Malvina qui me répondit aussitôt que j’avais l’œil. En même temps, je m’occupais et étudiais les plantes en tout genre, peut-être pas les arbres, mais j’en connaissais la plupart. Malvina s’asseyait sur la balançoire tandis que j’en repérais un second qui était accroché à une branche juste à côté. Je le décrochais et m’installai dessus, au plus près de Malvina. Je sentais mon petit cœur battre à vive allure, je voulais lui crier de ralentir, pour ne pas qu’il s’emballe ou même que la jeune femme ne l’entende battre comme cela. Elle me posa tout un tas de questions sur ce que je faisais, depuis quand je vivais dans les parages, et quand je lui annonçai que je vivais avant dans la grande capitale du Nord-est, elle redoubla de question. Je commençais à être submergé de questionnement divers, j’avais l’impression d’être un sujet d’étude, que quelqu’un allait rédiger une fiche sur moi, comme ce que je faisais pour mes petites plantes.

Nous avons passé tout le reste de la journée à discuter de tout et de rien, je commençais petit à petit à lui parler normalement sans avoir de sueur froide. J’en avais appris beaucoup de choses sur elle ainsi que sur sa famille. Une vieille famille de paysans vivant à l’écart, loin du brouhaha de la ville, comme quoi, il n’y avait pas qu’à moi que cela plaisait le calme de la campagne. Ils vivaient ici, tous les quatre, son père Reynard qui ne m’appréciait pas beaucoup, sa mère Martha qui avait l’air de tout le temps avoir le sourire, sa petite sœur Agathe que je n’avais pas encore rencontré et elle. Elle m’avait expliqué qu’elle n’avait jamais visité la ville, ni même les villes environnants la capitale, c’était leur rêve à elle et sa petite sœur de pouvoir la visiter un jour. Je pense que quand elle m’avait dit ça, je m’étais senti pousser des ailes.

Moi – Si vous le voulez bien et si votre père m’y autorise, je pourrai, un jour, vous emmener à Estandre. Dis-je avec un grand sourire. Mais je pense que cela attendra, je viens tout juste de faire votre connaissance à tous, vos parents ne vous laisseront jamais aller plus loin que les environs avec moi, surtout votre père.

Malvina – Oui, je le pense aussi, mais ne sait-on jamais, il pourrait bien changer d’avis. Elle me fit un clin d’œil qui me fit frissonner.

Nous avions fini notre petit tour entre jeunots et nous étions sur le chemin du retour, j’allais la raccompagner, après quoi je rentrerai chez moi. Je n’avais pas vu l’heure passer et il commençait à se faire tard, il fallait que je parte le plus vite possible, sinon je me retrouverai dans la forêt en pleine nuit, sans rien pour me repérer. Bien que je vive ici que depuis quelques temps, je me doutais bien que la nuit, la forêt ne devait pas être un lieu sûr.

Et la nuit tomba bien vite, une fois arrivé devant la maison de Malvina, il faisait tout noir. Elle me proposa de dormir ici, bien que cela me tentait bien, je me sentais gêné de devoir dormir chez des gens que je venais tout juste de rencontrer, mais la vieille dame insista à son tour. Même le vieux accepta  « Pour ce soir » que je dorme chez eux. Et bien le sermon de madame était bien passé on dirait. Je ne pouvais donc pas refuser et c’était avec joie que je restais un peu plus longtemps dans la famille des Heron.  Du coup, je me proposais s’ils avaient besoin d’un coup de main pour quoi que ce soit, je ne voulais pas rester sans rien faire, c’était la moindre des choses tout de même. Et donc, je préparais l’entrée avec Malvina et mettais la table pour le dîner. C’est à ce moment que je rencontrais la petite dernière, Agathe, qui ressemblait beaucoup à sa grande sœur en un peu plus jeune. Tout comme sa sœur, elle avait une chevelure brune, mais cette fois ci taillé court. Très court d’ailleurs, on aurait dit un garçon si sa poitrine n’avait pas été aussi développée que Malvina. Elle portait également une tenue qui la rendait plus masculin qu’autre chose, une braie jaune pâle et une chemise verte. Elle avait les yeux revolver et prenait une position qui me disait de ne pas trop m’approcher. Jamais je n’avais vu autant de fougue chez une femme. Comme son père, elle n’avait pas l’air d’apprécier ma présence ici, mais elle se présenta tout de même, par pure politesse et parce qu’il y avait ses parents à côté.

Agathe – Bonjour. Agahte Heron, et toi ? Tu es ?

Moi – Sorlac Symons, votre voisin. Enchanté.

Je lui fis un petit sourire qu’elle ignora totalement, me laissant un peu bête à sourire tout seul. Elle alla s’asseoir en silence et attendis le repas sans m’adresser le moindre regard. Je ne savais pas ce que j’avais bien pu faire pour mériter ça, à moins qu’elle n’aime tout simplement pas les étrangers chez elle. Curieux, je demandais tout de même à sa sœur en lui chuchotant. Elle m’expliqua que tantôt, nous avions mangé tous les gâteaux sans penser à elle, du coup elle boudait à tout le monde. On aurait dit un enfant qui n’avait pas réussi à satisfaire un de ses caprices, elle avait 17 ans, mais son comportement laissé en pensé moins. Malvina alla s’asseoir et j’en fis de même, nous allions passer à table.

Le repas fut des plus délicieux, une salade en entré accompagné de quelques légumes, puis un plat avec du poulet entouré de patates et agrémenté de pruno réchauffé. Un véritable délice digne d’un festin de roi ! J’aimerai bien manger chez la prochaine fois, en sortant de table, j’avais l’estomac plein. Comme on dit ici, « J’ai bien mangé, j’ai bien bu, j’ai la peau du ventre bien tendu, merci Théno je suis repus ». Après cela, j’allais donc me coucher, laissant la fatigue prendre le dessus, m’emportant au fin fond des rêves mystérieux.

Voilà comment s’est passé cette première journée à la rencontre de la famille Héron et où, avec le temps, je me sentirais comme dans mon deuxième chez moi. Finalement, j’avais réussi à m’intégrer petit à petit, je pense notamment au père et à la petite sœur de Malvina, qui m’avaient tout deux accueillis la fourche à la main. Je venais de plus en plus souvent, dés que j’avais du temps libre, je retournais les voir, soit pour me promener avec Malvina, soit pour jouer avec Agathe au tir à l’arc, elle était d’ailleurs très douées, soit pour aider à la récolte, soit tout simplement pour discuter avec eux. C’est en jouant de plus en plus souvent avec Agathe que j’appris à me servir parfaitement d’un arc, en fait c’était la seule chose que je pouvais partager avec elle, le reste du temps, elle partait je ne sais ou dans la nature. Avec Malvina, nous cherchions tout simplement à être ensemble. Je l’aimais et elle m’aimait, j’étais parfaitement intégré à sa famille, que demander de mieux ?

Plusieurs mois avaient passé, jusqu’au jour où, toujours accompagné de ma dulcinée, nous cherchions un trésor dans le domaine. En fait, Agathe avait retrouvé un vieux papier en rangent ses affaires. Je leur apprenais à lire de temps en temps, surtout quand j’en avais, du temps, mais elle n’arrivait pas à déchiffrer ce que disait le bout de papier. Pour ma part, j’avais le nez plongé dans les bouquins, les fiches d’études et autres documents en tout genre, il m’était donc facile de le décoder. En réalité, le bout de papier n’indiquait pas un message, mais plutôt un plan, comme celui d’une maison avec les différentes pièces. L’une de ces pièces avait un point rouge en son centre, mais aucune autre indication ne permettait d’en savoir plus sur ce plan. Au début, nous pensions que cela pouvait être le plan de la maison, mais le plan ne correspondait pas du tout à celui de la maison. La feuille avait vécu un bon bout de temps et le dessin n’était pas récent, nous avons donc demandé aux parents s’ils savaient quoi que ce soit sur ce plan. Apparemment, ces plans ressemblaient étrangement à l’ancien plan de la maison, avant que celle-ci soit entièrement reconstruite. Toutefois, certaines pièces avaient été conservées, c’était par exemple le cas pour la chambre du fond et celle voisine qui apparaissaient toute deux sur le plan. La pièce marquée d’un point rouge faisait la liaison avec les deux chambres, ou disons plutôt qu’il était possible de rejoindre cette pièce par les chambres en empruntant un petit tunnel creusé à même le mur. Nous avions découvert ce passage après des heures et des heures à tâter les parois, le sol et le plafond. Agathe, nous voyant gesticuler dans tous les sens, rigolait de nous voir comme cela. C’est en trébuchant sur le tapis de la chambre que je découvris le tunnel. Une porte en bois plus ou moins scellé par une petite barricade venait de se céder sous mon poids, laissant un petit chemin tout noir apparaître. Je rentrais donc le premier, suivi de près par Malvina qui avait apporté une torche. Le chemin était étroit, nous avancions à quatre pattes tout doucement, espérant ne pas tomber sur une impasse, se retourner dans un tunnel aussi étroit était impossible.

Le chemin était long, mais nous arrivions enfin au bout du tunnel, celui-ci commençait à s’élargir petit à petit pour enfin donner sur une grande pièce. J’aidais Malvina à se mettre debout et lui empruntais du feu pour ma torche. Finalement, je regrettais d’être venu ici, on se sentait oppressé, comme si une aura malsaine veillait sur nous, guettant le moindre faux pas. La pièce ressemblait plus à l’atelier de bricolage du père de Malvina qu’à ce qu’on s’attendait de voir. Une grande salle avec des outils de bricolage un peu partout sur les poutres qui nous entouraient. Il y avait beaucoup de bougie, ce qui nous arrangeait, nous pouvions les allumer. Même éclairé, cette salle ne me mettait pas du tout à l’aise, je n’aimais pas ça. Il n’y avait aucune autre porte mis à part une sorte de trappe avec dessus une vieille chaîne rouillée, certainement pour empêcher quelque chose de sortir, aucune idée. Malvina donna un coup de pied sur la chaîne qui se cassa automatiquement, elle me demandait d’ouvrir la trappe, mais je n’étais pas certain de vraiment le vouloir. Elle insistait un peu plus, ne me laissant pas le choix. J’ouvris la trappe d’un coup pour ne pas à avoir peur du suspense.

Je savais bien que je n’aurai pas dû ouvrir cette foutue trappe, en jetant une torche en bas, les tas d’ossements s’illuminaient d’un blanc à vous glacer le sang. La présence malsaine se faisait encore plus sentir en bas et l’odeur de mort commençait à remonter. Je refermai prestement la trappe et pris le bras Malvina pour l’emmener vers la sortie. Nous devions sortir d’ici, si cette pièce avait été scellée, c’était certainement pour une bonne raison. Je ne voulais même pas savoir ce qu’il se passait à l’époque dans cet endroit et encore moins comment ces tas d’os étaient apparu ici. Une fois sortie, je rebouchais le tunnel grâce à la barricade que j’avais cassé en entrant et en y ajoutant deux autres planches en bois.

Moi – Plus jamais on ne rentrera là-dedans, c’est compris ? N’en parle pas non plus à ton père, il risquerait de ne pas aimer cela.

Malvina – Compris, motus et bouche cousue.

Cette histoire était maintenant loin derrière nous, enfin c’est ce qu’on pensait. Sans le savoir, nous avions réveillé quelque chose que nous aurions dû laisser endormi.  Ce n’est que quelques jours plus tard que tout bascula.

Comme à mon habitude, je m’apprêtais à rendre visite à la famille Heron après avoir travaillé sur mes plantes. J’étais parti plus tard pour pouvoir passer la soirée là-bas. J’arrivais dans le champ, tout était calme. Beaucoup trop calme. Il n’y avait pas de vent. Pas de chant d’oiseau. Pas même les canards qui barbotaient dans l’étang. J’avais un très mauvais pressentiment, je me faisais peut-être des idées. Le meilleur moyen étant encore d’aller vérifier par soi-même.  Je me dépêchais de me diriger vers la maison, espérant qu’il n’était rien arrivé de mal.

Arrivé au pied du plateau rocheux,  non loin du chemin pour accéder au plateau, je sursautais d’un coup en entendant un énorme fracas juste derrière moi. Je n’osais pas me retourner, le bruit qu’avait fait la chose qui était tombée en touchant le sol n’était pas agréable à entendre, pas du tout. J’étais tétanisé à l’idée de me retourner, je ne savais pas ce que j’allais retrouver derrière moi et cela me faisait terriblement peur. Je pris mon courage à huit mains pour enfin me retourner et contempler l’horreur que j’avais sous les yeux. Il n’y avait pas de mot pour décrire ça. Je tombais sur le cul et reculais vivement en voyant la vieille Martha écrasée au sol, nageant dans une marre de sang, je passerai les détails de cette scène horrible que je ne souhaite pas me rappeler plus que ça. Un nouveau fracas vint me sortir de ma torpeur, mais cette fois-ci, je n’avais pas seulement entendu le fracas, mais également vu. Le vieil homme s’était à son tour jeté dans le vide pour s’écraser à mes pieds. Je me retournais pour vomir toutes mes tripes. C’était un cauchemar, cela ne pouvait être possible. Trop de choses s’étaient enchaînées d’un coup, je n’arrivais pas à encaisser cela. J’oubliai rapidement, non sans dégoût,  les deux vieux écrasés que j’avais devant moi en entendant un cri provenant de la maison. Agathe et Malvina étaient toujours vivantes, je devais les protéger, quoi qu’il m’en coûte, contre ce mal qui était venu assombrir mon petit paradis. Je n’aurai aucune pitié !

Je courus le plus vite que je pouvais et atteignais enfin le palier de la maison, le cri résonna encore à l’intérieur de la maison. J’avais peur de savoir d’où il pouvait provenir. J’hurlais dans la maison le nom des deux sœurs, espérant avoir au moins une réponse de l’une d’elle. Un nouveau crie retenti, encore lointain, mais en direction des chambres. Je commençais à m’imaginer le pire. Nous avions invoqué un monstre, un démon ou peut-être même une abomination qui dévorait et prenait possession du premier corps qu’il voyait, enfin c’est ce qui m’était passé par la tête en repensant brièvement aux parents des deux sœurs. Je m’armais d’une torche que d’un petit pic en fer servant à déplacer le bois dans la cheminée, mais le fait d’avoir cela en main me rassurait. J’entrais dans la chambre et constatais avec effroi que la barricade avait été retirée et mise de côté. La chambre était très froide, limite gelée pour je ne sais quelle raison, cela ne me disait rien qui vaille. Je m’accroupis près du tunnel et criai de toutes mes forces, j’eus en réponse le cri désespéré d’Agathe. J’entrai dans le tunnel, déterminé à la secourir bien que la peur n’était pas très loin. J’avais l’impression qu’il était encore plus étroit que la première fois et plus sombre également, ma torche vacillait sans cesse, comme ci un courant d’air essayais de l’éteindre pourtant je ne sentais absolument pas de vent. J’arrivais maintenant dans la première pièce secrète, les bougies s’allumèrent d’un coup à mon arriver sans que je ne puisse l’expliquer, m’éblouissant au passage. Qui que ce soit, la personne qui nous voulait du mal savait que j’étais là. Je resserrais mes mains sur le pic et sur la torche, prêt à me battre de toute mon âme.

Agathe – AAAAHH !! Aidez-moi !! Je vous en prie ! AAAAH !

Moi – J’arrive Agathe ! Tiens bon, je suis là !

J’oubliais de suite le phénomène qui avait allumé toutes les bougies en entendant Agathe. Sa voix venait de la trappe nauséabonde de la dernière fois, celle-ci était grande ouverte et de la lumière en ressortais. Je m’approchais de la trappe et une force inconnue me poussa à l’intérieur, comme si quelqu’un m’avait donné un grand coup de pied pour me jeter dans un piège. Un piège ? Pourquoi je parlais de piège ? Je m’écrasai la tête la première au sol. La cave n’était pas si profonde que je me l’imaginais, mais je ne voyais plus rien, la lumière s’était éteinte à mon arriver en bas. La trappe s’était refermée, me laissant dans le noir complet, aspirer par le néant. J’étais enfermé dans les entrailles de l’enfer. Une forte odeur de sang remontait jusqu'à mes narines que je pinçais par réflexe. J’arrivais à sentir une présence, mais je n’arrivais pas à la distinguer, ni même à la cerner. Je m’empressais de rallumer la torche qui s’était éteinte en tombant.  Je continuais à appeler Agathe sans aucune réponse, la lumière que produisait la torche n’était pas assez forte pour lutter contre les ténèbres. Comme dans le tunnel, celle-ci vacillait de droite à gauche.  J’étais au beau milieu des ossements que j’avais aperçu la dernière fois, sauf que cette fois-ci, j’étais au plus près de la scène. J’avançais tout en appelant Agathe. A chacun de mes pas, le craquement des ossements écrasés retentissaient de plus en plus.

Moi – Agathe !! Agathe !! Ou es-tu ?!

Agathe – Juste là.

Je sursautais en entendant sa voix, elle était tout prête. Elle se tenait debout, juste derrière moi, seul ses jambes apparaissaient à la lumière de la torche. Il y avait quelque chose de changé en elle. Le timbre de sa voix avait changé, elle n’avait plus l’air d’avoir peur. J’étais content de la retrouver, mais mon petit bonheur s’estompa en un instant.  Je redressais la torche pour éclairer son visage. Des yeux rouges sang luisaient dans l’ombre, la lumière montrait parfaitement sa peau trop pâle pour être vivante. Elle montrait ses crocs et arborais un sourire malsain. Deux petits trous apparaissaient clairement au niveau de son cou. C’était comme dans les histoires d’horreur qu’on se racontait pour ce faire peur, mais cela paraissait bien plus réel. Et si ses histoires disaient vrai, si les deux petits trous sur son coup étaient bien la marque qu’avait laissé un vampire sur son repas, alors je ne pouvais plus rien faire pour elle. Elle devait sans doute faire partie de leur communauté de sangsue dorénavant. Je pouvais deviner à son sourire qu’elle ne voyait en moi que sa boisson préférée, son dîner pour ce soir. Elle se jeta sur moi à toute vitesse, je n’eus le temps que de relever mon pic pour faire barrière. Elle avait une force surhumaine et elle me projetait au loin, dans les ossements avec une violence impressionnante.

J’étais complètement sonné, mais toujours en un seul morceau. Cela me rassurait. Je reprenais petit à petit mes esprits. J’avais le corps tout endolori, sans doute à cause d’Agathe qui m’avait projetée. Je sentais un poids sur mon ventre. Je me mis assis, repoussant lentement le poids sur mes genoux. J’entendis une petite voix provenant de ce poids, je ne voyais pas encore très claire, mais j’arrivais à comprendre les quelques mots qui m’étaient adressés : « excuse-moi ». Je baissais mes yeux sur Agathe qui était allongé sur moi, du sang sur le coin de la bouche. Par réflexe, je mis immédiatement ma main sur mon cou et la regardais, aucune trace de sang.

Agathe – Je suis désolé de te faire endurer ça. Mais il le fallait.

Elle s’était jetée sur moi, laissant son instinct de vampire se déchaîner, mais au dernier moment, elle avait due reprendre le contrôle et s’était dirigé vers le pic que je pointais dans sa direction, s’empalant le cœur sur celui-ci. Elle avait le sourire aux lèvres, comme ci elle avait été satisfaite. Je l’allongeai rapidement sur le dos et lui tins la tête légèrement penché en avant, je savais très bien qu’il ne lui restait que peu de temps à vivre, mais je ne voulais pas y croire. Elle me fit signe de me rapprocher, n’ayant plus assez de force pour parler normalement, puis elle me chuchota :

Agathe – Je t’en prie…sauve ma sœur.

Moi – je vais la sauver, je te le promet !

Ce fut ces derniers mots. Son visage se ferma. Puis, elle arbora un dernier sourire, doux et chaleureux, avant de se figer. Elle s’en était allée. J’hurlais de toutes mes forces ma peine, ma douleur intérieure. Si je ne faisais rien pour empêcher ce monstre, il s’en prendrait sûrement à Malvina et ça, je ne pourrai le supporter.

Il fallait maintenant que je remonte là-haut, je n’allais pas rester ici éternellement. Je me mis à chercher un moyen d’accéder à l’étage, que ce soit une échelle, un escalier ou même un mur avec des encoches me suffirait à monter. Il y avait bien une échelle, posé au sol, le long du mur. Je la plaçais et la replaçais pour pouvoir atteindre la trappe que je ne voyais pas à cause de l’obscurité de la cave. Une fois cela fait, je pris le corps d’Agathe avec moi et remontais en haut. Je ne voulais pas la laisser ici. Je l’enterrerai en bonne et due forme une fois tout cela terminé. Il n’y avait plus personne dans la pièce secrète. Silence régnait en ces lieux maudits. Je regrettais de mettre aventuré ici, j’avais déclenché un cataclysme qui avait décimé tout ce que j’aimais ici, tout ce que j’aimais dans ma nouvelle vie. NON ! Non, non et non ! Il me reste encore un espoir ! Malvine est encore en vie et je pouvais encore la sauver, j’avais fait la promesse à Agathe !

Je réussis à extirper le corps de la petite sœur du tunnel et je la déposais sur la table du salon, contemplant son visage éteint, son corps inanimé. Un cri, provenant de dehors me fit redescendre sur terre. Malvina avait besoin de moi ! Je sortis précipitamment de la maison pour chercher d’où venait le bruit. J’apercevais au loin, sur le petit plateau rocheux, deux ombres qui se faisaient face au milieu de petite lumière posé au sol. Le monstre était en train de préparer un rituel. Je constatais par la même occasion que la nuit était entièrement tombée et la lune était haute dans le ciel.

Je me dépêchais de traverser le pont naturel pour arriver à mon tour sur le plateau rocheux. Je ne savais pas ce qu’il se passait ici, mais c’était très étrange. Malvina lévitait au-dessus du sol par je ne sais quel moyen. Elle était inconsciente, endormi. Elle portait une veste noire avec des manches très longue, faisant disparaître ses mains. Elle portait également une robe noire qui tombait à ses pieds. Jamais elle n’aurait porté ce genre de vêtement, elle n’aime pas les couleurs sombres et je l’ai toujours vu avec des habits hauts en couleur. Tout autour d’elle, sur le sol, formant un motif étrange, des bougies étaient posées au sol éclairant tout ce qu’il y avait autour. Le tueur était juste ici, en face de moi. Je devais plutôt dire la tueuse, il s’agissait d’une femme, sûrement âgé d’au moins 80 ans. Elle paraissait extrêmement vieille, ses rides me le laissait penser, pourtant il ne fallait pas que je pense à cela, un vampire, quel que soit son âge, est très fort et très agile. Elle pouvait me tuer en un instant sans que je puisse faire quoi que ce soit. Elle portait la même tenue que Malvina, sans doute elle qui l’avait habillé ainsi.

Tueuse – Tu arrives bien tard mon petit, le rituel est terminé. Je vais enfin pouvoir me libérer de ce corps à moitié mort.

Moi – Que fait tu à Malvina ? Laisse la tranquille tout suite !

Elle sortit un flacon contenant un liquide rouge qu’elle répandit en partie tout autour de Malvina. Elle entra à son tour dans le cercle que formaient les bougies puis, à son tour, commença à s’élever du sol pour se retrouver à la même auteur que ma bien aimée. Elle laissa le flacon volé à son tour, puis elle sortit un second flacon. Elle répéta son opération et enfin elle but d’une traite le reste du flacon. Le second flacon se vida dans la bouche de Malvina, comme si celui-ci était animé d’une quelconque forme de vie. Le tracé tout autour d’eux ce mis à briller dans la nuit, une lueur bleue qui vira au rouge puis, tout redevins normal. Comme ci rien ne s’était passé. Les deux femmes redescendaient au sol. Mais que c’était t-il passé ? Les deux corps s’étaient affaissés au sol lentement. Je me précipitais vers celui de Malvina. Je l’attrapais par les épaules et la secoua pour la réveiller. Elle ouvrit les yeux doucement puis se releva. Son visage était sans émotions, puis son regard se posa sur moi.

… - Comment suis-je ?

Moi – Malvina, tout va bien ? Elle ne t’a rien fait ? Comment as-tu fait pour … pour… pour voler ? Mais il y a plus important, tu es sûr que tout va bien ?

… - Je suppose que je peux me contenter de ta réponse. Enfin libre ! Je me sens plus forte, c’est incroyable à quel point un corps tout jeune peut apporter.

Moi – Malvina ?

Tueuse – tu n’as toujours pas compris petit ? Elle n’est plus, ou du moins je les enfermés au plus profond de moi-même pour prendre possession de son corps.

Moi – Comment ça ? Tu … tu as … elle n’est pas  morte ?

Tueuse – Non, elle ne l’est pas, mais elle n’est pas prête de revoir le jour. Hahahaha ! J’ai transposé mon âme dans ce corps plus jeune et plus fort que le précédent. Et j’ai gardé mes aptitudes de vampires puisque je l’ai transformé juste avant. C’est parfait, c’est une belle nuit de pleine lune. Je vais pouvoir te laisser petit. Tu m’as bien aidé à sortir d’ici, alors je vais te laisser en vie.

Je me jetais sur elle pour la frapper, mais mon corps se stoppa net devant elle. Il refusait de frapper ce que j’aimais. Je ne pouvais lui faire de mal, j’en étais même incapable, il s’agissait la de son véritable corps même si un autre esprit malveillants s’en était emparé.

Tueuse – De toute façon, je n’ai rien à craindre de toi. Tu n’es pas capable de me faire quoi que ce soit. C’est rageant hein ? D’avoir le meurtrier de la famille de ta chérie sans rien pouvoir faire. Bon et bien, si on s’est tout dit, je vais te laisser avec ta culpabilité. J’ai autre chose à faire. A la prochaine !

Elle s’en alla sur ces mots. Je n’avais rien fait, rien du tout. Ils étaient tous morts sans que je ne lève le petit doigt, sans que je ne puisse faire quelque chose pour leur venir en aide. Tout était de ma faute. Je n’aurai pas dû ouvrir cette foutue barricade. Je n’aurai pas dû emmener Malvina avec moi ce jour-là. Je n’aurai même pas dû les rencontrer et rester plutôt en ville avec mes parents. Je n’aurai fait de mal à personne et la famille Heron se porterai mieux. Ils auraient vécu sans souci, continuant leur routine quotidienne. Je déversais tout mon chagrin, toute ma haine en hurlant de toutes mes forces contre l’obscurité qui m’entourait.

Depuis ce jour, je voue une haine profonde envers toutes les créatures de la nuit et tout particulièrement les vampires. Agathe m’avait initié au tir-à-l’arc, je continuais donc à m’entraîner pour me perfectionner. Dans ma quête de puissance, j’ai appris à dompter la magie, grâce aux bouquins que je rapportais de la capitale, jusqu'à ce qu’elle ne fasse plus qu’un avec moi. Après m’être entraîné pendant 2 ans, j’étais enfin prêt à me venger. Maintenant, dès que je le peux, je cherche à moyens de rendre son état à Malvina. Je la cherche toujours également.

Je ne vis que pour la vengeance. Je suis vengeance. Craignez-moi vampire, à partir de maintenant, les rôles s’inversent. A partir de maintenant, je serais votre pire cauchemar !
Athyl
Athyl
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