Le crépuscule des corbeaux
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Re: Le crépuscule des corbeaux
Jengolf avait beau se débattre, donner des coups de lame et de griffes, la terre qui les enveloppait se reformer immédiatement. Ils étaient prisonniers de leurs pires ennemis, il fallait compter à présent sur un miracle ou une bonne occasion pour réussir à s’enfuir et… À se venger ! Le garou dut se laisser faire quand la terre immobilisa tous ses membres. Il savait que même s’il prenait une apparence loup-garou en phase deux, cela ne l’aiderait en rien.
Niyos – Aïe ! Criais-je.
Alors que je remontais les couloirs en courant pour retrouver Jengolf et Müss et ainsi leur venir en aide, quelqu’un m’avait attrapé et plaqué violemment contre le mur à une intersection. Je ne pensais a rien à ce moment-là. Hormis à l’horrible douleur qui parcourait l’arrière de ma tête. Je fus bien sonné, mais non tomber dans le coma. J’étais encore bien conscient. La personne qui m’avait attrapé et immobilisé me parla avec une voix glaciale et bien dure :
Mirko - Où est Müss ? La vampire ! Où est-elle ? C'est elle qui t'as libéré ?! Parle !
Je parvenais à distinguais les traits de mon agresseur. Mon étourdissement dut à choc partit rapidement. Il connaissait Müss ? Comment ? Était-il de la guilde à la poursuite du vampire ? Sa peau était claire comme la mort, ses cheveux gris et ses yeux… Rouge sang. Il n’y avait aucun doute concernant sa nature, un vampire. Et pour qu’il connaissait Müss, il ne devait y avoir trente-six miles solutions :
Niyos – Vous devez être l’ami mort de Müss. Content que vous ayez réussis à survivre. Pour vous répondre, oui elle à contribuer à ma fuite. Mais elle et mon mentor mon en danger ! Et je courrais pour aller les sauver ! Alors s’il vous plait, veuillez me lâcher et allons à leur rescousse !
J’avais sans doute tort de parler ainsi à un vampire qui pouvait m’étriper d’un geste. Mais pour être honnête, j’en avais marre de toute cette histoire, la guilde m’avait torturé avec leur sale drogue, ils nous poursuivent depuis des années. On a dû se battre des centaines de fois, sauver des personnes vouait à la malfaisance des corbeaux. En plus, il savait que j’étais un prisonnier et il osait me faire du mal ! Sans oublier que l’un de mes amis proches était en danger de mort et que je devais agir le plus vite possible. Alors non, je n’avais pas le temps de faire des courbettes à une sangsue sur patte, je devais me dépêcher. S’il voulait me tuer, malgré qu’on eut l’intention de le venger ou le sauver, qu’il le fasse, mais il perd une chance d’en finir avec eux. En attendant, sa prise qui me collait contre le mur me fit bien mal au niveau des épaules.
Niyos – Aïe ! Criais-je.
Alors que je remontais les couloirs en courant pour retrouver Jengolf et Müss et ainsi leur venir en aide, quelqu’un m’avait attrapé et plaqué violemment contre le mur à une intersection. Je ne pensais a rien à ce moment-là. Hormis à l’horrible douleur qui parcourait l’arrière de ma tête. Je fus bien sonné, mais non tomber dans le coma. J’étais encore bien conscient. La personne qui m’avait attrapé et immobilisé me parla avec une voix glaciale et bien dure :
Mirko - Où est Müss ? La vampire ! Où est-elle ? C'est elle qui t'as libéré ?! Parle !
Je parvenais à distinguais les traits de mon agresseur. Mon étourdissement dut à choc partit rapidement. Il connaissait Müss ? Comment ? Était-il de la guilde à la poursuite du vampire ? Sa peau était claire comme la mort, ses cheveux gris et ses yeux… Rouge sang. Il n’y avait aucun doute concernant sa nature, un vampire. Et pour qu’il connaissait Müss, il ne devait y avoir trente-six miles solutions :
Niyos – Vous devez être l’ami mort de Müss. Content que vous ayez réussis à survivre. Pour vous répondre, oui elle à contribuer à ma fuite. Mais elle et mon mentor mon en danger ! Et je courrais pour aller les sauver ! Alors s’il vous plait, veuillez me lâcher et allons à leur rescousse !
J’avais sans doute tort de parler ainsi à un vampire qui pouvait m’étriper d’un geste. Mais pour être honnête, j’en avais marre de toute cette histoire, la guilde m’avait torturé avec leur sale drogue, ils nous poursuivent depuis des années. On a dû se battre des centaines de fois, sauver des personnes vouait à la malfaisance des corbeaux. En plus, il savait que j’étais un prisonnier et il osait me faire du mal ! Sans oublier que l’un de mes amis proches était en danger de mort et que je devais agir le plus vite possible. Alors non, je n’avais pas le temps de faire des courbettes à une sangsue sur patte, je devais me dépêcher. S’il voulait me tuer, malgré qu’on eut l’intention de le venger ou le sauver, qu’il le fasse, mais il perd une chance d’en finir avec eux. En attendant, sa prise qui me collait contre le mur me fit bien mal au niveau des épaules.
Niyos- Bon
Re: Le crépuscule des corbeaux
" Vous devez être l’ami mort de Müss. Content que vous ayez réussis à survivre. Pour vous répondre, oui elle à contribuer à ma fuite. Mais elle et mon mentor mon en danger ! Et je courrais pour aller les sauver ! Alors s’il vous plait, veuillez me lâcher et allons à leur rescousse ! "
J'avais envie de lui répondre que j'étais bien vivant, mais je voyais ce qu'il voulait dire. Il semblait néanmoins assez étrange, totalement différent de Jengolf. Je lâchais ma prise sur lui, je devais me dépécher, j'avais perdu le contact avec Müss, et ce fait m'inquiétait autant qu'il me pressait. Mais pas question de revenir sur mes pas, je devais passer par derrière, prendre nos ennemis à revers.
" Je vais les attaquer par derrière pendant qu'ils sont occupés par Müss et Jengolf, je ne sais pas ce que tu comptes faire mais il faut le faire vite. "
Je n'avais pas le temps de discuter, pas plus que de l'attendre. Je partis en trombe vers ma destination, ce ne serait plus long. Je franchis en trombe un angle, frappant du pommeau de ma lame un garde distrait, et enfin j'arrivais derrière nos ennemis. Mais loin d'avoir l'air pris au dépourvu, leur chef me fit un sourire radieux. Derrière lui se tenait une créature de terre, et quelques mages s'affairaient de toute part à la canalisation d'un sort qui m'était totalement inconnu. J'essayais de savoir où était Müss, mais je ne sentis rien. Qu'étaient-ils en train de lui faire ? Je serrais la prise sur ma lame, prêt à en découdre.
" Je ne ferais pas ça si j'étais toi, ton amie vampire est entre nos mains, sa vie pourrait prendre fin brutalement si tu essayais de me tuer. Tu peux néanmoins l'abandonner et fuir, je n'ai aucun doute que nous ne pourrions pas te stopper. Mais alors elle serait à nous, ton seul autre choix possible est de te joindre à nous, alors vous serez tous deux réunis sous notre direction. En ce moment même, nos sorciers s'affairent à briser son esprit pour en faire un pantin. Qui sait combien de temps elle tiendra encore ? Le temps presse, tu peux la laisser seule avec nous, ou rester à ses cotés. Que choisis-tu ? "
J'étais abattu, je ne savais plus quoi faire. Je ne pouvais pas la laisser, mais que vaudrait une vie d'esclavage ? Si il disait vrai, il était en train de lui faire subir la même chose qu'avait subie la vampire hybride que j'avais tué dehors. Je ne parvenais pas à toucher son esprit, seul le vide me répondait. Je préfererais encore mourrir que d'être un esclave, et si je devais tomber, je m'assurerais que nombre d'entre eux subissent le même sort.
Avec l'énergie du désespoir, j'essayais de dire à Müss de lutter de toutes ses forces. Si Niyos avait un plan, c'était le moment de le mettre en oeuvre.
J'avais envie de lui répondre que j'étais bien vivant, mais je voyais ce qu'il voulait dire. Il semblait néanmoins assez étrange, totalement différent de Jengolf. Je lâchais ma prise sur lui, je devais me dépécher, j'avais perdu le contact avec Müss, et ce fait m'inquiétait autant qu'il me pressait. Mais pas question de revenir sur mes pas, je devais passer par derrière, prendre nos ennemis à revers.
" Je vais les attaquer par derrière pendant qu'ils sont occupés par Müss et Jengolf, je ne sais pas ce que tu comptes faire mais il faut le faire vite. "
Je n'avais pas le temps de discuter, pas plus que de l'attendre. Je partis en trombe vers ma destination, ce ne serait plus long. Je franchis en trombe un angle, frappant du pommeau de ma lame un garde distrait, et enfin j'arrivais derrière nos ennemis. Mais loin d'avoir l'air pris au dépourvu, leur chef me fit un sourire radieux. Derrière lui se tenait une créature de terre, et quelques mages s'affairaient de toute part à la canalisation d'un sort qui m'était totalement inconnu. J'essayais de savoir où était Müss, mais je ne sentis rien. Qu'étaient-ils en train de lui faire ? Je serrais la prise sur ma lame, prêt à en découdre.
" Je ne ferais pas ça si j'étais toi, ton amie vampire est entre nos mains, sa vie pourrait prendre fin brutalement si tu essayais de me tuer. Tu peux néanmoins l'abandonner et fuir, je n'ai aucun doute que nous ne pourrions pas te stopper. Mais alors elle serait à nous, ton seul autre choix possible est de te joindre à nous, alors vous serez tous deux réunis sous notre direction. En ce moment même, nos sorciers s'affairent à briser son esprit pour en faire un pantin. Qui sait combien de temps elle tiendra encore ? Le temps presse, tu peux la laisser seule avec nous, ou rester à ses cotés. Que choisis-tu ? "
J'étais abattu, je ne savais plus quoi faire. Je ne pouvais pas la laisser, mais que vaudrait une vie d'esclavage ? Si il disait vrai, il était en train de lui faire subir la même chose qu'avait subie la vampire hybride que j'avais tué dehors. Je ne parvenais pas à toucher son esprit, seul le vide me répondait. Je préfererais encore mourrir que d'être un esclave, et si je devais tomber, je m'assurerais que nombre d'entre eux subissent le même sort.
Avec l'énergie du désespoir, j'essayais de dire à Müss de lutter de toutes ses forces. Si Niyos avait un plan, c'était le moment de le mettre en oeuvre.
Mirko- Expert
Re: Le crépuscule des corbeaux
L’ami vampire me relâcha. Je pouvais à nouveau bouger comme bon me semblait et respirer normalement, sans avoir à supporter la pression du mur sur mon dos. J’étais heureux de voir que ce « mort-vivant » avait un certain bon sens. Visiblement, nous devrions nous allier pour sauver nos proches et mettre en déroute la guilde. Le vampire me tourna le dos et commença à courir en me disant :
Mirko - Je vais les attaquer par derrière pendant qu'ils sont occupés par Müss et Jengolf, je ne sais pas ce que tu comptes faire mais il faut le faire vite.
Il avait raison, le temps nous manquait. Et bien que je n’eusse aucun doute sur les capacités du loup-garou, j’avais peur qu’il ne se fasse subitement dépasser par les monstres et les sbires de la guilde. Une véritable cour des miracles, on pouvait y trouver toutes les abominations ici. Et à Tacomnal, c’était pire. Un véritable enfer. Me donnant un élan de courage, je repartais chercher ce dont j’avais besoin. J’avais sur moi des lames bien tranchante, mais ce sera insuffisant. Il me fallait autre chose, et cette autre chose fut facile à trouver. J’aurais préféré le mien, mais celui-ci ira parfaitement. Fouillant dans l’une des pièces voisines, j’ai pu mettre la main sur un arc en bois solide avec un carquois comptant quelques flèches, une dizaine à tout casser. Il me faudra être précis et juste lors de mes tirs. L’arme était laissée là avec d’autres lames dans ce qu’il ressemblait à une réserve. Une fois l’arc en ma possession avec les traits, je partis dans la même direction que le vampire pour retrouver mes amis.
Alors que je progressais dans les couloirs, j’entendis une voix au loin qui résonnait entre les murs. Je n’avais pas tout compris, mais je n’entendis que la fin de ces paroles qui venait d’une voix familière, celle du chef de groupe de tout à l’heure…
Chef - … son esprit pour en faire un pantin. Qui sait combien de temps elle tiendra encore ? Le temps presse, tu peux la laisser seule avec nous, ou rester à ses côtés. Que choisis-tu ?
Voulant agir de façon plus prudente, je fis un léger détour pour prendre par surprise les ordures qui m’ont enlevé. Arrivant dans leur dos, je vis qu’ils discutaient avec le vampire. Un groupe d’homme usant de magie. Devant eux se tenait un imposant Trogne qui avait capturé quelqu’un dans une masse de terre et de branche. Je craignais de savoir de qui ils s’agissaient. De là où j’étais, je ne voyais pas grand-chose, ceux de la guilde avec le colosse me bloquaient la vue sur le reste du couloir. Je ne distinguais qu’à peine le vampire. Bon, il fallait agir et vite. Je dégainais ma première flèche et ajustant au mieux mon tir, je me mis à lâcher la corde. La flèche siffla à travers le passage pour aller se planter violemment dans l’épaule gauche d’un des corbeaux qui me tournait le dos. Ce dernier hurla de douleur et s’effondra au sol, gémissant.
Corbeau – C’est le traître !
Chef - Attrapez le !
Deux ou trois hommes se mirent à ma poursuite. À nouveau, je bandais mon arc et me mis à tirer ma seconde flèche. Celle-ci toucha l’un d’entre eux à la cuisse, lui faisant une belle marque, mais alla atterrir plusieurs mètres plus loin, juste à côté du Trogne. Le blessé stoppa sa course et examina sa blessure en m’injuriant. Voyant que ses deux complices allaient me rattraper, je pris mes jambes à mon cou pour les fuir. J’avais réussi mon plan, mis au point il y a déjà de cela cinq à dix secondes, les diviser, attirer le plus gros du groupe et permettre au vampire de se battre. Le chef devait être l’invocateur du Trogne, si le cadavre sanguin en venait rapidement à bout, le Trogne ne serait plus un souci. Ce qui serait mieux, ce serait que ce monstre me suive aussi, mais le druide devait sans doute préférait le garder près de lui au cas où.
Je courrais vite, et ne croisais aucun autre garde. Ayant mis une bonne distance, j’en profitais pour tirer une troisième flèche qui se perdit au fond du couloir. Son seul effet fut de surprendre mes poursuivants sans leur causer le moindre mal. Continuant ma course, j’entendais de nombreux pas dans les couloirs de ce labyrinthe et par réflexe, je m’enfermais dans une des petites pièces pour me cacher. J’espérais ne pas mettre fais repérer. Le bruit des pas s’éloignèrent, mais ceux de grognement dissimulaient dans l’ombre se firent entendre. Je tournais doucement la tête, ayant de peur d’avec quoi je m’étais enfermé.
Mirko - Je vais les attaquer par derrière pendant qu'ils sont occupés par Müss et Jengolf, je ne sais pas ce que tu comptes faire mais il faut le faire vite.
Il avait raison, le temps nous manquait. Et bien que je n’eusse aucun doute sur les capacités du loup-garou, j’avais peur qu’il ne se fasse subitement dépasser par les monstres et les sbires de la guilde. Une véritable cour des miracles, on pouvait y trouver toutes les abominations ici. Et à Tacomnal, c’était pire. Un véritable enfer. Me donnant un élan de courage, je repartais chercher ce dont j’avais besoin. J’avais sur moi des lames bien tranchante, mais ce sera insuffisant. Il me fallait autre chose, et cette autre chose fut facile à trouver. J’aurais préféré le mien, mais celui-ci ira parfaitement. Fouillant dans l’une des pièces voisines, j’ai pu mettre la main sur un arc en bois solide avec un carquois comptant quelques flèches, une dizaine à tout casser. Il me faudra être précis et juste lors de mes tirs. L’arme était laissée là avec d’autres lames dans ce qu’il ressemblait à une réserve. Une fois l’arc en ma possession avec les traits, je partis dans la même direction que le vampire pour retrouver mes amis.
Alors que je progressais dans les couloirs, j’entendis une voix au loin qui résonnait entre les murs. Je n’avais pas tout compris, mais je n’entendis que la fin de ces paroles qui venait d’une voix familière, celle du chef de groupe de tout à l’heure…
Chef - … son esprit pour en faire un pantin. Qui sait combien de temps elle tiendra encore ? Le temps presse, tu peux la laisser seule avec nous, ou rester à ses côtés. Que choisis-tu ?
Voulant agir de façon plus prudente, je fis un léger détour pour prendre par surprise les ordures qui m’ont enlevé. Arrivant dans leur dos, je vis qu’ils discutaient avec le vampire. Un groupe d’homme usant de magie. Devant eux se tenait un imposant Trogne qui avait capturé quelqu’un dans une masse de terre et de branche. Je craignais de savoir de qui ils s’agissaient. De là où j’étais, je ne voyais pas grand-chose, ceux de la guilde avec le colosse me bloquaient la vue sur le reste du couloir. Je ne distinguais qu’à peine le vampire. Bon, il fallait agir et vite. Je dégainais ma première flèche et ajustant au mieux mon tir, je me mis à lâcher la corde. La flèche siffla à travers le passage pour aller se planter violemment dans l’épaule gauche d’un des corbeaux qui me tournait le dos. Ce dernier hurla de douleur et s’effondra au sol, gémissant.
Corbeau – C’est le traître !
Chef - Attrapez le !
Deux ou trois hommes se mirent à ma poursuite. À nouveau, je bandais mon arc et me mis à tirer ma seconde flèche. Celle-ci toucha l’un d’entre eux à la cuisse, lui faisant une belle marque, mais alla atterrir plusieurs mètres plus loin, juste à côté du Trogne. Le blessé stoppa sa course et examina sa blessure en m’injuriant. Voyant que ses deux complices allaient me rattraper, je pris mes jambes à mon cou pour les fuir. J’avais réussi mon plan, mis au point il y a déjà de cela cinq à dix secondes, les diviser, attirer le plus gros du groupe et permettre au vampire de se battre. Le chef devait être l’invocateur du Trogne, si le cadavre sanguin en venait rapidement à bout, le Trogne ne serait plus un souci. Ce qui serait mieux, ce serait que ce monstre me suive aussi, mais le druide devait sans doute préférait le garder près de lui au cas où.
Je courrais vite, et ne croisais aucun autre garde. Ayant mis une bonne distance, j’en profitais pour tirer une troisième flèche qui se perdit au fond du couloir. Son seul effet fut de surprendre mes poursuivants sans leur causer le moindre mal. Continuant ma course, j’entendais de nombreux pas dans les couloirs de ce labyrinthe et par réflexe, je m’enfermais dans une des petites pièces pour me cacher. J’espérais ne pas mettre fais repérer. Le bruit des pas s’éloignèrent, mais ceux de grognement dissimulaient dans l’ombre se firent entendre. Je tournais doucement la tête, ayant de peur d’avec quoi je m’étais enfermé.
Niyos- Bon
- Race : Humain
Re: Le crépuscule des corbeaux
Fort heureusement pour moi, les grognements étaient ceux de gros chien enfermé dans des cages. Les pauvres bêtes furent dans un sale état, on aurait dit des chiens du Styx, sans le Styx. Décidément, la cruauté de la guilde ne connaissait aucune limite. Dès que je m’approchais de ces animaux, ces derniers se mirent à aboyer à en faire exploser leur poitrine. Leurs rugissements résonnaient dans toute la pièce et manquèrent de me briser les oreilles. Babine retroussée, et impressionnante dentition digne d’un carnassier d’horreur, j’eus une idée. Je parvins avec prudence à approcher les cages de la porte. Je l’ouvris avant celles des cages. Les canidés bondirent et se mirent à courir dans les couloirs, aboyant de nouveau comme des chiens de chasse.
J’attendis une minute ou deux avant de sortir à mon tour. J’entendis, résonnant dans les couloirs, les hurlements des mercenaires se faisant attaquer par ces bêtes. Arme au poing, je remontais passages sous-terrain. Très rapidement, je trouvais les cadavres égorgés et abandonner par les chiens. J’eus un haut-le-cœur en voyant ces chaires ouvertes et réduites en bouilli. Mais, en m’empêchant de vomir, j’attrapais leurs armes, couteau et flèches, me retrouvant rapidement bien mieux équipé. Je suivais les hurlements de peur des humains et de cris de chien. Cela m’emmena là où je le désirais. La meute de chien monstrueux attaquait le Trogne et ses maîtres. Le géant végétal tenta de faire tomber les canidés qui grimpaient sur son dos, le mordant et griffant sa surface mousseuse. Le géant eut du mal à s’en débarrasser. Avec ce chaos, sa prison végétale se brisa et je pus voir le corps de Müss tomber au sol et Jengolf s’extirper de liane en hurlant comme un loup, ce qui mit en respect les canidés.
Sans attendre plus longtemps, je décochais une flèche qui se planta à l’épaule d’un des mercenaires. Il grimaça de douleur et se mit à genoux, pressant sur la blessure. Mais l’un des chiens lui attrapa la tête entre ces puissantes mâchoires et la lui arracha dans une mare de sang. Je courus vers mon compagnon qui s’était écroulé au sol. Il avait utilisé presque toute son énergie à essayer de se libérer de sa prison. J’essayais de l’aider à se relever, le prenant par le bras pour le tirer vers moi. J’essayais aussi de le soutenir en reposant son bras sur mes épaules, ce qui ne sera pas évident, car il était plus grand et plus lourd que moi, mais c’était une question de vie ou de mort.
Niyos – Vite ! On se tirer d’ici !
Alors que je traînais le corps affaiblis du loup-garou sur mes épaules, je reçu un coup violent en plein front. C’était gros et rapide, j’avais cru que c’était le Trogne même. En tout cas, cela m’était tombé dessus et au contact, tout était devenu noir et silencieux. Comme une mort rapide. Je ne savais pas combien de temps cela avait duré, mais quand je reviens à moi, tout était différent. Les couloirs sombres et effrayants avaient laissé place à une étendue d’arbre qui nous encerclaient. Le plafond sombre du repère était une nuit noire éclairée par la lune et les étoiles. Je me tenais allonger par terre, sur une peau animale, près d’un feu de camp. Jengolf était là, assis près du foyer, le regard plonger dans les flammes. Voulant me redresser, ma tête me lança. Je me mis à geindre et à attraper mon crâne entre mes mains. Le chasseur vint vers moi dès qu’il m’entendit.
Jengolf – Doucement gamin. T’as reçu un coup de Trogne, force pas. Tiens prend ça.
Il me donna un gobelet rempli d’un liquide. À l’odeur et au goût, je reconnus mon thé spécial qui soulageait les maux. J’en avais encore un peu sur moi, Jengolf avait vidé la réserve et fait réchauffer, rien de bien sorcier. Je le remerciais et finis mon gobelet. La douleur se dissipa peu à peu. Reposant le gobelet par terre, je regardais mon mentor. Il était retourné contempler le feu. Sa bouche exprimait de la colère, mais ses yeux de la tristesse. Me rappelant des derniers moments dans le repère, je regardais au tour de nous pour constater qu’il n’y avait personne d’autre. Inquiet, je me mis à demander à Jengolf :
Niyos – Jengolf !
Il ne répondit pas. Je recommençais alors.
Niyos – Où sont Müss et son ami ? Ils ne sont pas…
Le loup-garou se releva et me décocha à peine un regard. De sa voix grave et autoritaire, il déclara à faire froid dans le dos :
Jengolf – Je vais chasser et ramener de quoi manger. Je ne vais pas loin. Reste ici en attendant, il faut que tu te reposes.
Prenant son arc et son carquois, il disparut entre les arbres, avalé par les ténèbres. Je ne savais comment toute cette histoire fut finit. Mais le silence du loup-garou ne me rassurait pas. Il n’était pas du genre à mentir, et vue son expression, on était loin d’une fin heureuse. En tout cas, je ne sus jamais ce qu’il s’était passé et cela m’inquiéta. J’avais beau le lui demander, il changeait de sujet s’il ne s’énervait pas. Alors, je ne pouvais m’empêcher de penser qu’au pire.
Petite note, Jengolf m'a informer que notre intervention à Telbara à suffit à détruire le laboratoire. On avait massacrer presque tout les employés du repère et provoquer un incendie. On peut dire mission accomplis.
J’attendis une minute ou deux avant de sortir à mon tour. J’entendis, résonnant dans les couloirs, les hurlements des mercenaires se faisant attaquer par ces bêtes. Arme au poing, je remontais passages sous-terrain. Très rapidement, je trouvais les cadavres égorgés et abandonner par les chiens. J’eus un haut-le-cœur en voyant ces chaires ouvertes et réduites en bouilli. Mais, en m’empêchant de vomir, j’attrapais leurs armes, couteau et flèches, me retrouvant rapidement bien mieux équipé. Je suivais les hurlements de peur des humains et de cris de chien. Cela m’emmena là où je le désirais. La meute de chien monstrueux attaquait le Trogne et ses maîtres. Le géant végétal tenta de faire tomber les canidés qui grimpaient sur son dos, le mordant et griffant sa surface mousseuse. Le géant eut du mal à s’en débarrasser. Avec ce chaos, sa prison végétale se brisa et je pus voir le corps de Müss tomber au sol et Jengolf s’extirper de liane en hurlant comme un loup, ce qui mit en respect les canidés.
Sans attendre plus longtemps, je décochais une flèche qui se planta à l’épaule d’un des mercenaires. Il grimaça de douleur et se mit à genoux, pressant sur la blessure. Mais l’un des chiens lui attrapa la tête entre ces puissantes mâchoires et la lui arracha dans une mare de sang. Je courus vers mon compagnon qui s’était écroulé au sol. Il avait utilisé presque toute son énergie à essayer de se libérer de sa prison. J’essayais de l’aider à se relever, le prenant par le bras pour le tirer vers moi. J’essayais aussi de le soutenir en reposant son bras sur mes épaules, ce qui ne sera pas évident, car il était plus grand et plus lourd que moi, mais c’était une question de vie ou de mort.
Niyos – Vite ! On se tirer d’ici !
Alors que je traînais le corps affaiblis du loup-garou sur mes épaules, je reçu un coup violent en plein front. C’était gros et rapide, j’avais cru que c’était le Trogne même. En tout cas, cela m’était tombé dessus et au contact, tout était devenu noir et silencieux. Comme une mort rapide. Je ne savais pas combien de temps cela avait duré, mais quand je reviens à moi, tout était différent. Les couloirs sombres et effrayants avaient laissé place à une étendue d’arbre qui nous encerclaient. Le plafond sombre du repère était une nuit noire éclairée par la lune et les étoiles. Je me tenais allonger par terre, sur une peau animale, près d’un feu de camp. Jengolf était là, assis près du foyer, le regard plonger dans les flammes. Voulant me redresser, ma tête me lança. Je me mis à geindre et à attraper mon crâne entre mes mains. Le chasseur vint vers moi dès qu’il m’entendit.
Jengolf – Doucement gamin. T’as reçu un coup de Trogne, force pas. Tiens prend ça.
Il me donna un gobelet rempli d’un liquide. À l’odeur et au goût, je reconnus mon thé spécial qui soulageait les maux. J’en avais encore un peu sur moi, Jengolf avait vidé la réserve et fait réchauffer, rien de bien sorcier. Je le remerciais et finis mon gobelet. La douleur se dissipa peu à peu. Reposant le gobelet par terre, je regardais mon mentor. Il était retourné contempler le feu. Sa bouche exprimait de la colère, mais ses yeux de la tristesse. Me rappelant des derniers moments dans le repère, je regardais au tour de nous pour constater qu’il n’y avait personne d’autre. Inquiet, je me mis à demander à Jengolf :
Niyos – Jengolf !
Il ne répondit pas. Je recommençais alors.
Niyos – Où sont Müss et son ami ? Ils ne sont pas…
Le loup-garou se releva et me décocha à peine un regard. De sa voix grave et autoritaire, il déclara à faire froid dans le dos :
Jengolf – Je vais chasser et ramener de quoi manger. Je ne vais pas loin. Reste ici en attendant, il faut que tu te reposes.
Prenant son arc et son carquois, il disparut entre les arbres, avalé par les ténèbres. Je ne savais comment toute cette histoire fut finit. Mais le silence du loup-garou ne me rassurait pas. Il n’était pas du genre à mentir, et vue son expression, on était loin d’une fin heureuse. En tout cas, je ne sus jamais ce qu’il s’était passé et cela m’inquiéta. J’avais beau le lui demander, il changeait de sujet s’il ne s’énervait pas. Alors, je ne pouvais m’empêcher de penser qu’au pire.
Petite note, Jengolf m'a informer que notre intervention à Telbara à suffit à détruire le laboratoire. On avait massacrer presque tout les employés du repère et provoquer un incendie. On peut dire mission accomplis.
Niyos- Bon
- Race : Humain
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