Le crépuscule des corbeaux
3 participants
Page 1 sur 4
Page 1 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Le crépuscule des corbeaux
Les étoiles s’allumaient les unes après les autres. La nuit m’ouvrait enfin ses portes. Je sentais le froid sur ma peau. La lune était rouge. Du sang allait couler cette nuit !
Je me dirigeais vers la maison d’un certain Jhanre Reggueux. D’après mes lectures, je me figurais qu’il était à l’origine de la mort de Mirko. « Jhanre rapporte le corps d’un vampire adulte, mâle », y avait-il écrit. La date correspondait. Le document était signé par un dénommé Haerh, qui, d'après les documents, devait être haut placé dans la guilde.
Ce Jhanre serait le premier d’une longue liste. Je demandais ma direction par deux fois à des passants. Je finis par arriver devant sa maison. Je frappais. Un homme m’ouvrit. Il était jeune, même pas trente ans, cheveux châtain clairs, du poil au menton, des yeux noisette, des traits fins, un air surpris. Il avait une belle carrure, mince, mais musclé. Rien de trop effrayant pour une vampire assoiffée telle que moi. L’humain m’observa avec des yeux ronds. « Je peux vous aider ? », demanda-t-il. Il m’observa un instant avant de se mettre à sourire. Charmant sourire. « Puis-je entrer ? C’est à propos… du corbeau. » Son sourire disparu brutalement. Il fronça les sourcils, passa la tête à l’extérieur pour vérifier que personne ne me suivait, puis posa sa main sur mon épaule pour m’attirer dans sa demeure. Il referma la porte avec un air songeur.
« Que se passe-t-il ? Qui êtes-vous ? » Son beau visage était troublé. Je lui souris pour le rassurer. « Rien de grave, Jhanre, ne t’inquiète pas. Tu ne me connais pas, je suis envoyée par Haerh. Il a besoin d’information sur le vampire que tu lui as apporté il y a deux jours. Il n’a pas voulu me donner plus de détail, mais je pense qu’il y a un souci avec son corps. Quelque chose d’inhabituel. Explique-moi la façon dont tu l’as capturé et ce que tu as remarqué. » L’humain me regarda suspicieux. « Il ressemblait à un vampire. Je l’ai tué. Je n’ai rien à dire de plus. » Il m’observa gravement, avant de reprendre « Ce n’est pas la façon dont on procède. » Il devinait que je n’étais nullement une partisane de sa guilde. Je n’avais pas vraiment cherché à le cacher. Je voulais juste savoir si Mirko était vraiment mort. J'en déduisais que oui.
Sans plus de manière, je me jetais à sa carotide. Il tenta de se défendre, évidement, mais il ne pouvait rien contre moi. Je bu son sang jusqu’à ce qu’il ne tienne plus debout. Une fois au sol, j’ouvris la mâchoire pour libérer son cou. Je plantai ensuite mes crocs dans mon propre poignet, aspirais mon sang, puis posais mes lèvres sur les siennes. Le liquide rouge entra dans sa bouche. Il s’étranglait, toussait, puis devint livide. Son corps se contracta de toute part. Il était d’une effrayante pâleur. Il se tordait de douleur et n’allait pas tarder à s’évanouir. Quand il s’éveillerait, il aurait besoin de se nourrir.
Je l'observais, mal à l'aise. Cela dura longtemps. Ou alors ce fut les secondes qui me parurent longues.
Tout à coup, j’entendis du bruit derrière moi. Je me retournais pour me retrouver face à… un gamin. Il devait avoir une dizaine d’années. Il avait les mêmes yeux noisette que son père.
Ce n’était qu’un enfant… J’aurais pu le protéger de son père.
J’aurais pu…
Au lieu de ça, je vis, médusée, le père se jeter sur son fils pour le dévorer.
Je me dirigeais vers la maison d’un certain Jhanre Reggueux. D’après mes lectures, je me figurais qu’il était à l’origine de la mort de Mirko. « Jhanre rapporte le corps d’un vampire adulte, mâle », y avait-il écrit. La date correspondait. Le document était signé par un dénommé Haerh, qui, d'après les documents, devait être haut placé dans la guilde.
Ce Jhanre serait le premier d’une longue liste. Je demandais ma direction par deux fois à des passants. Je finis par arriver devant sa maison. Je frappais. Un homme m’ouvrit. Il était jeune, même pas trente ans, cheveux châtain clairs, du poil au menton, des yeux noisette, des traits fins, un air surpris. Il avait une belle carrure, mince, mais musclé. Rien de trop effrayant pour une vampire assoiffée telle que moi. L’humain m’observa avec des yeux ronds. « Je peux vous aider ? », demanda-t-il. Il m’observa un instant avant de se mettre à sourire. Charmant sourire. « Puis-je entrer ? C’est à propos… du corbeau. » Son sourire disparu brutalement. Il fronça les sourcils, passa la tête à l’extérieur pour vérifier que personne ne me suivait, puis posa sa main sur mon épaule pour m’attirer dans sa demeure. Il referma la porte avec un air songeur.
« Que se passe-t-il ? Qui êtes-vous ? » Son beau visage était troublé. Je lui souris pour le rassurer. « Rien de grave, Jhanre, ne t’inquiète pas. Tu ne me connais pas, je suis envoyée par Haerh. Il a besoin d’information sur le vampire que tu lui as apporté il y a deux jours. Il n’a pas voulu me donner plus de détail, mais je pense qu’il y a un souci avec son corps. Quelque chose d’inhabituel. Explique-moi la façon dont tu l’as capturé et ce que tu as remarqué. » L’humain me regarda suspicieux. « Il ressemblait à un vampire. Je l’ai tué. Je n’ai rien à dire de plus. » Il m’observa gravement, avant de reprendre « Ce n’est pas la façon dont on procède. » Il devinait que je n’étais nullement une partisane de sa guilde. Je n’avais pas vraiment cherché à le cacher. Je voulais juste savoir si Mirko était vraiment mort. J'en déduisais que oui.
Sans plus de manière, je me jetais à sa carotide. Il tenta de se défendre, évidement, mais il ne pouvait rien contre moi. Je bu son sang jusqu’à ce qu’il ne tienne plus debout. Une fois au sol, j’ouvris la mâchoire pour libérer son cou. Je plantai ensuite mes crocs dans mon propre poignet, aspirais mon sang, puis posais mes lèvres sur les siennes. Le liquide rouge entra dans sa bouche. Il s’étranglait, toussait, puis devint livide. Son corps se contracta de toute part. Il était d’une effrayante pâleur. Il se tordait de douleur et n’allait pas tarder à s’évanouir. Quand il s’éveillerait, il aurait besoin de se nourrir.
Je l'observais, mal à l'aise. Cela dura longtemps. Ou alors ce fut les secondes qui me parurent longues.
Tout à coup, j’entendis du bruit derrière moi. Je me retournais pour me retrouver face à… un gamin. Il devait avoir une dizaine d’années. Il avait les mêmes yeux noisette que son père.
Ce n’était qu’un enfant… J’aurais pu le protéger de son père.
J’aurais pu…
Au lieu de ça, je vis, médusée, le père se jeter sur son fils pour le dévorer.
Müss- Elite
- Race : Vampire
Re: Le crépuscule des corbeaux
Il a ce qu’il méritait, me répétais-je une énième fois pour me persuader que j’avais raison. Jhanre m’avait pris ce que j’avais de plus précieux, je lui avais volé son humanité. Maintenant, le vampire-en-devenir n’était que souffrance. Il avait tué son enfant. Il avait étanché sa soif et reprenait doucement conscience. Il regarda tout ce sang sur ses mains sans comprendre. Ensuite, il observa le corps rougit qui se trouvait en dessous. Il posa une main sur le visage de son fils en l’appelant par son prénom. Il le secoua pour le réveiller, mais rien ne se produisait. Il recommença à l’appeler, mais cette fois-ci, sa voix était déchirante. Il hurla. Encore, encore, encore.
Des gens accoururent. Je devins invisible dans un coin de la pièce. Des hommes observèrent la scène ahuris. La scène ne laissait aucune place au doute : l’homme avait tué son fils. Du sang coulait encore d’entre ses lèvres et son regard était celui d’un fou. Bientôt, la garde apparue et l’emmena. D’autres personnes s’occupèrent du corps de l’enfant. Puis le calme revint. Je tombais les mains au sol et me mis à vomir tout le sang que je lui avais bu.
Je ne sais pas comment je finis par me retrouver dans une auberge, non loin de la maison de passe La Lune Rouge. J’étais passée dans l’ancienne auberge après ça. Celle que j’avais partagée avec Mirko. J’avais cherché Nahak, mais l’animal s’était volatilisé. Impossible de le retrouver. J’avais demandé à l’aubergiste, mais il m’avait congédiée sans pouvoir me renseigner.
J’étais maintenant allongée sur un lit. Qu’avais-je bien pu raconter pour qu’on me laisse une chambre en pleine journée ? Est-ce que j’avais payé ? Je ne me souvenais de rien. Je ne voyais plus que les yeux emplis de douleur de Jhanre.
Il l’avait mérité.
Mais mérite-t-on de devenir vampire ? Mérite-t-on de perdre la raison au point de détruire ce qu’on a de plus précieux au monde ? Qu’allait-il advenir de lui ? Il se suiciderait. Ou alors il se ferait tuer.
Il l’avait mérité.
Il m’avait volé ce que j’avais de plus précieux. Il avait tué mon ami, mon frère…
Il l’avait mérité !
Mirko était mort.
Je me mis à pleurer.
Des gens accoururent. Je devins invisible dans un coin de la pièce. Des hommes observèrent la scène ahuris. La scène ne laissait aucune place au doute : l’homme avait tué son fils. Du sang coulait encore d’entre ses lèvres et son regard était celui d’un fou. Bientôt, la garde apparue et l’emmena. D’autres personnes s’occupèrent du corps de l’enfant. Puis le calme revint. Je tombais les mains au sol et me mis à vomir tout le sang que je lui avais bu.
Je ne sais pas comment je finis par me retrouver dans une auberge, non loin de la maison de passe La Lune Rouge. J’étais passée dans l’ancienne auberge après ça. Celle que j’avais partagée avec Mirko. J’avais cherché Nahak, mais l’animal s’était volatilisé. Impossible de le retrouver. J’avais demandé à l’aubergiste, mais il m’avait congédiée sans pouvoir me renseigner.
J’étais maintenant allongée sur un lit. Qu’avais-je bien pu raconter pour qu’on me laisse une chambre en pleine journée ? Est-ce que j’avais payé ? Je ne me souvenais de rien. Je ne voyais plus que les yeux emplis de douleur de Jhanre.
Il l’avait mérité.
Mais mérite-t-on de devenir vampire ? Mérite-t-on de perdre la raison au point de détruire ce qu’on a de plus précieux au monde ? Qu’allait-il advenir de lui ? Il se suiciderait. Ou alors il se ferait tuer.
Il l’avait mérité.
Il m’avait volé ce que j’avais de plus précieux. Il avait tué mon ami, mon frère…
Il l’avait mérité !
Mirko était mort.
Je me mis à pleurer.
Müss- Elite
- Race : Vampire
Re: Le crépuscule des corbeaux
La nuit était bien fraiche. Malgré mon épais manteau de fourrure, le froid de cette nuit en plein hiver parvenait à me faire claquer légèrement des dents. Vivement le jour pour que les températures puissent remonter un peu. De plus, cela faisait des jours que nous marchions en ne dormant que peu chaque nuit. On avait un plan un peu complexe, mais il devrait nous aider dans notre objectif de vengeance. Jengolf lui, il était moins sensible au froid. Il pouvait marcher plus vite et plus longtemps. Il lui arrivait de me pousser et de m’encourager à continuer. Nous étions devenu de vrais fugitives. On a dû quitter précipitamment notre repère dans la langue du diable à cause d’une armée d’assassin et de monstres. On a pu fuir sans être suivis. On a même trouvé auprès d’un mercenaire des indications venant de Telbara. Pourquoi un royaume aussi lointain donnerait des ordres à Tacomnal ? On a dû quitter précipitamment notre repère dans la langue du diable à cause d’une armée d’assassin et de monstres. Par rapport à nos projets, nous pourrions trouver des informations utiles pour faire mal à la famille riche et au chef Tacoman. Il y avait d’autres choses prises en compte, mais seront mentionner sans doute plus tard.
Nous avions traversé la forêt du calme et après une longue marche, la vue des murs de la cité se trouvait droit devant nous. Jengolf se mit devant moi, fixant d’un regard froid la ville. Il se mit à respirer fortement l’air.
JENGOLF – Le jour ne va pas tarder à se lever. Nous ferions mieux d’allez plus vite.
NIYOS – Attends ! J’ai les jambes aussi lourdes qu’un Tréant ! Je ne peux pas allez plus vite. Il faut que je me repose.
JENGOLF – Pas le temps gamin ! Aussi vite on aura ça, plus vite on retourne à Tacomnal pour qui tu sais.
NIYOS – Il fait nuit encore, et je suis crevé. On a besoin de plus de temps pour savoir où chercher. Allez trop vite sans repos serait idiot.
JENGOLF – On va dans une auberge, on prend une chambre pour dormir un peu et après on travail d’accord ?!
Je lui répondis avec un grand sourire de satisfaction et repris la marche. Nous entrâmes dans la cité calme. Nous avions dû demander l’adresse d’une bonne auberge à un garde qui nous fournit un maximum d’indications. Les rues ici étaient plus large qu’à Tacomnal, l’aménagement était spacieux, sûrement pour facilité le passage des chevaux et des éléphants, je présume. En chemin, nous rencontrions un groupe d’habitants avec des gardes, tenant armes et torches au poing, criant au meurtre, se dirigeant on ne sait où.
NIYOS – Tiens, l’utopique cité des bêtes n’est pas si idyllique que ça.
Je me mis à ricaner. Jengolf me tapa derrière la tête assez fort.
NIYOS – Aïe ! Désolé, j’ai oublié c’est bon !
Le soleil n’allait pas tarder à se lever quand nous trouvâmes l’auberge. Un tel lieu, même sordide pour certains, était un vrai palais pour nous qui vivions souvent en pleine nature. Mon compagnon de route avait pris l’habitude de vivre à la sauvage, et il montrait facilement son malaise dans un lieu « plus civilisé », faut dire, civilisé avec des peuples venant d’un passé d’esclave… Nous avons d’eus prendre une chambre au vu des prix, de vrais voleurs, je fus presque à sec. Jengolf me promit qu’on pourra dormir plus de trois heures avant de reprendre notre travail. J’en fus si heureux que je me jetais sur le lit, me laissant envelopper par les multiples bras du sommeil.
Nous avions traversé la forêt du calme et après une longue marche, la vue des murs de la cité se trouvait droit devant nous. Jengolf se mit devant moi, fixant d’un regard froid la ville. Il se mit à respirer fortement l’air.
JENGOLF – Le jour ne va pas tarder à se lever. Nous ferions mieux d’allez plus vite.
NIYOS – Attends ! J’ai les jambes aussi lourdes qu’un Tréant ! Je ne peux pas allez plus vite. Il faut que je me repose.
JENGOLF – Pas le temps gamin ! Aussi vite on aura ça, plus vite on retourne à Tacomnal pour qui tu sais.
NIYOS – Il fait nuit encore, et je suis crevé. On a besoin de plus de temps pour savoir où chercher. Allez trop vite sans repos serait idiot.
JENGOLF – On va dans une auberge, on prend une chambre pour dormir un peu et après on travail d’accord ?!
Je lui répondis avec un grand sourire de satisfaction et repris la marche. Nous entrâmes dans la cité calme. Nous avions dû demander l’adresse d’une bonne auberge à un garde qui nous fournit un maximum d’indications. Les rues ici étaient plus large qu’à Tacomnal, l’aménagement était spacieux, sûrement pour facilité le passage des chevaux et des éléphants, je présume. En chemin, nous rencontrions un groupe d’habitants avec des gardes, tenant armes et torches au poing, criant au meurtre, se dirigeant on ne sait où.
NIYOS – Tiens, l’utopique cité des bêtes n’est pas si idyllique que ça.
Je me mis à ricaner. Jengolf me tapa derrière la tête assez fort.
NIYOS – Aïe ! Désolé, j’ai oublié c’est bon !
Le soleil n’allait pas tarder à se lever quand nous trouvâmes l’auberge. Un tel lieu, même sordide pour certains, était un vrai palais pour nous qui vivions souvent en pleine nature. Mon compagnon de route avait pris l’habitude de vivre à la sauvage, et il montrait facilement son malaise dans un lieu « plus civilisé », faut dire, civilisé avec des peuples venant d’un passé d’esclave… Nous avons d’eus prendre une chambre au vu des prix, de vrais voleurs, je fus presque à sec. Jengolf me promit qu’on pourra dormir plus de trois heures avant de reprendre notre travail. J’en fus si heureux que je me jetais sur le lit, me laissant envelopper par les multiples bras du sommeil.
Niyos- Bon
- Race : Humain
Re: Le crépuscule des corbeaux
Ma journée se passa dans le noir. Quand je me décidais enfin à sortir de la chambre, mon visage avait déjà retrouvé sa froideur. Frais et beau comme si rien ne s’était jamais produit. J’avais envie de le détruire, ce foutu visage !
Je passai dans la salle à manger. L’odeur de la nourriture, me donnait la nausée. Les voix, les rires, les cris, le grincement de chaises, tous ces sons frappaient mes tympans et attaquaient mon cerveau. Je voulais leur hurler de se taire. J’avais envie de les frapper. Ils ne voyaient donc pas que le monde s’effondraient ?! Tch !
Je m’avançais vers la fenêtre. Il faisait noir. Il faisait froid. L’odeur de la nuit aurait dû me calmer, mais dans la ville, elle était trop transformée, polluée par tous ces gens. Il y avait un groupe de trois nains. Ces gens sont tous des alcooliques incapables de s’éloigner d’une bière plus d’une demi-heure. Ils se disputaient sur des propos futiles. Sur une autre table, deux humaines et un tigrain parlaient du scandale de la nuit précédente : un enfant avait été retrouvé mort et son père avait été escorté par la garde. On le suspectait d’avoir tué son propre enfant dans un acte de folie et le tigrain supposait qu’il était enfermé dans les prisons de la ville. Le dernier groupe était composé de six halfelins et un humain. Ils parlaient également de cette sale affaire. Apparemment, personne n’était au courant de ce qui avait provoqué cette « folie » meurtrière.
Je sortais de l’auberge. Je croisais deux humains : un gamin et un adulte. Pendant une seconde, je senti perçu un truc bizarre avec l’homme. Je ne sais pas vraiment s’il s’agissait de son odeur ou d’autre chose. C'était bestial. Presque inhumain. J’avais dû rêver. Et de toute façon, je n’avais pas le temps de m’intéresser à autre chose qu’à mon rendez-vous de ce soir.
Cette nuit, ma proie se nommait Sao. Je mis du temps à trouver sa maison. Elle était excentrée de la ville, dans un quartier pauvre, perdue dans une ruelle sombre et pleine de rats. Je frappais. Un tigrain m’ouvrit. Je n’avais pas prévu cela. S’il n’était pas humain, il était fort possible que je ne puisse le transformer. Je demandais à parler à Sao. Sans me proposer d’entrer, le tigrain se retourna en appelant ma proie par son nom. Une autre personne apparut. Soulagement : c’était un humain. Maigrichon et maladif, mais humain. Je lui souris. Il ne me sourit pas. Il n’avait pas l’air tranquille. Contrairement à Jhanre, ma première proie, il ne s’approcha pas de moi et resta dans la maison, derrière le tigrain qui tenait toujours la porte. Tous les membres devaient être au courant de ce qui était arrivé à l’un de leurs chasseurs. « Qu’est-ce que vous me voulez ? » demanda Sao avec froideur. Toujours dans le passage, le tigrain ne bougeait pas.
Inutile de faire dans la dentelle. Je les prendrais tous les deux.
Trop rapidement pour qu’il puisse réagir, je dégainais et tranchais la tête du tigrain. Son corps tomba au sol quelques secondes après sa tête, et moi, j’étais déjà au dessus de Sao, une main plaquée sur sa bouche pour l’empêcher d’appeler à l’aide. Il se débattait, mais il n’était pas fort. Mes lèvres s’étirèrent et je m’apprêtais à le mordre quand j’entendis un bruit. Nous n’étions pas seuls. Je frappais violement ma proie à la tête et la laissais au sol, inconscient. Je me relevais et regardais autour de moi. Je ne voyais personne, mais son odeur était bel et bien là. Humain, aucun doute. Il avait beau être caché, j’entendais les battements affolés de son cœur. Je m’approchais du bruit.
Une lame fondit sur moi. Je l’évitai en pivotant sur le côté. Il lança son poing en direction de mon ventre. J’accueilli le coup et attrapai son poignet pour le tordre quand il m’attaqua avec le sabre qu’il tenait dans son autre main. Je reculais et lâchais son bras. Il continua à lancer des coups d’épée. Je parais de mon mieux et passais à l’assaut à mon tour. Je fis apparaître un second sabre et multipliais mes attaques. J’étais plus agile que lui, mais il était plus fort. Il arrivait à éviter ma lame ou la bloquer sans grande difficultés. Je me concentrais donc sur mon arme pour la faire exploser en morceaux qui le traversèrent de part et d’autre avant de revenir vers moi en le traversant une seconde fois. Mon sabre se reformait quand… mon bras tomba au sol. Je ne pu pas rattraper mon arme qui tomba à sa tour par terre. Je regardais mon bras au sol. Tranché net. Derrière moi, Sao s’était réveillé et avait profité de mon inattention pour frapper. Je me retournais pour rencontrer son visage apeuré. Avec ma main restante, je fis un mouvement circulaire. Il recula, effrayé. Il était trop loin pour que mon sabre ne l’atteigne. Sauf que j’avais la capacité d’allonger mon arme à a guise. Mais lui, il l’ignorait. Il ne comprit pas pourquoi son corps fut découpé en deux. Ce fut son tour de mourir.
Je m’approchais de lui, faisant bouger son corps du bout du pied. Inutile de tenter une transformation, il était déjà trop mort pour ça.
Un gémissement se fit entendre derrière moi. L’autre, le lâche qui s’était caché quand j’avais attaqué ses amis, était encore en vie. Je me satisferais de lui.
Je m’accroupis à sa hauteur. C’était un homme d’une trentaine d’années dont le corps portait de nombreuses blessures. Je tournais son visage de mon unique main pour qu’il me regarde.
« Tu es un Corbeau du Crépuscule ? » Au lieu de me répondre, il me cracha au visage. Il ne s’agissait pas de salive, mais de sang. Il agonisait. Je devais me dépêcher de le transformer. Mais je n’eus pas le temps. J’entendais des gens s'approcher. Notre combat avait dû alerter quelqu'un.
Je passai dans la salle à manger. L’odeur de la nourriture, me donnait la nausée. Les voix, les rires, les cris, le grincement de chaises, tous ces sons frappaient mes tympans et attaquaient mon cerveau. Je voulais leur hurler de se taire. J’avais envie de les frapper. Ils ne voyaient donc pas que le monde s’effondraient ?! Tch !
Je m’avançais vers la fenêtre. Il faisait noir. Il faisait froid. L’odeur de la nuit aurait dû me calmer, mais dans la ville, elle était trop transformée, polluée par tous ces gens. Il y avait un groupe de trois nains. Ces gens sont tous des alcooliques incapables de s’éloigner d’une bière plus d’une demi-heure. Ils se disputaient sur des propos futiles. Sur une autre table, deux humaines et un tigrain parlaient du scandale de la nuit précédente : un enfant avait été retrouvé mort et son père avait été escorté par la garde. On le suspectait d’avoir tué son propre enfant dans un acte de folie et le tigrain supposait qu’il était enfermé dans les prisons de la ville. Le dernier groupe était composé de six halfelins et un humain. Ils parlaient également de cette sale affaire. Apparemment, personne n’était au courant de ce qui avait provoqué cette « folie » meurtrière.
Je sortais de l’auberge. Je croisais deux humains : un gamin et un adulte. Pendant une seconde, je senti perçu un truc bizarre avec l’homme. Je ne sais pas vraiment s’il s’agissait de son odeur ou d’autre chose. C'était bestial. Presque inhumain. J’avais dû rêver. Et de toute façon, je n’avais pas le temps de m’intéresser à autre chose qu’à mon rendez-vous de ce soir.
Cette nuit, ma proie se nommait Sao. Je mis du temps à trouver sa maison. Elle était excentrée de la ville, dans un quartier pauvre, perdue dans une ruelle sombre et pleine de rats. Je frappais. Un tigrain m’ouvrit. Je n’avais pas prévu cela. S’il n’était pas humain, il était fort possible que je ne puisse le transformer. Je demandais à parler à Sao. Sans me proposer d’entrer, le tigrain se retourna en appelant ma proie par son nom. Une autre personne apparut. Soulagement : c’était un humain. Maigrichon et maladif, mais humain. Je lui souris. Il ne me sourit pas. Il n’avait pas l’air tranquille. Contrairement à Jhanre, ma première proie, il ne s’approcha pas de moi et resta dans la maison, derrière le tigrain qui tenait toujours la porte. Tous les membres devaient être au courant de ce qui était arrivé à l’un de leurs chasseurs. « Qu’est-ce que vous me voulez ? » demanda Sao avec froideur. Toujours dans le passage, le tigrain ne bougeait pas.
Inutile de faire dans la dentelle. Je les prendrais tous les deux.
Trop rapidement pour qu’il puisse réagir, je dégainais et tranchais la tête du tigrain. Son corps tomba au sol quelques secondes après sa tête, et moi, j’étais déjà au dessus de Sao, une main plaquée sur sa bouche pour l’empêcher d’appeler à l’aide. Il se débattait, mais il n’était pas fort. Mes lèvres s’étirèrent et je m’apprêtais à le mordre quand j’entendis un bruit. Nous n’étions pas seuls. Je frappais violement ma proie à la tête et la laissais au sol, inconscient. Je me relevais et regardais autour de moi. Je ne voyais personne, mais son odeur était bel et bien là. Humain, aucun doute. Il avait beau être caché, j’entendais les battements affolés de son cœur. Je m’approchais du bruit.
Une lame fondit sur moi. Je l’évitai en pivotant sur le côté. Il lança son poing en direction de mon ventre. J’accueilli le coup et attrapai son poignet pour le tordre quand il m’attaqua avec le sabre qu’il tenait dans son autre main. Je reculais et lâchais son bras. Il continua à lancer des coups d’épée. Je parais de mon mieux et passais à l’assaut à mon tour. Je fis apparaître un second sabre et multipliais mes attaques. J’étais plus agile que lui, mais il était plus fort. Il arrivait à éviter ma lame ou la bloquer sans grande difficultés. Je me concentrais donc sur mon arme pour la faire exploser en morceaux qui le traversèrent de part et d’autre avant de revenir vers moi en le traversant une seconde fois. Mon sabre se reformait quand… mon bras tomba au sol. Je ne pu pas rattraper mon arme qui tomba à sa tour par terre. Je regardais mon bras au sol. Tranché net. Derrière moi, Sao s’était réveillé et avait profité de mon inattention pour frapper. Je me retournais pour rencontrer son visage apeuré. Avec ma main restante, je fis un mouvement circulaire. Il recula, effrayé. Il était trop loin pour que mon sabre ne l’atteigne. Sauf que j’avais la capacité d’allonger mon arme à a guise. Mais lui, il l’ignorait. Il ne comprit pas pourquoi son corps fut découpé en deux. Ce fut son tour de mourir.
Je m’approchais de lui, faisant bouger son corps du bout du pied. Inutile de tenter une transformation, il était déjà trop mort pour ça.
Un gémissement se fit entendre derrière moi. L’autre, le lâche qui s’était caché quand j’avais attaqué ses amis, était encore en vie. Je me satisferais de lui.
Je m’accroupis à sa hauteur. C’était un homme d’une trentaine d’années dont le corps portait de nombreuses blessures. Je tournais son visage de mon unique main pour qu’il me regarde.
« Tu es un Corbeau du Crépuscule ? » Au lieu de me répondre, il me cracha au visage. Il ne s’agissait pas de salive, mais de sang. Il agonisait. Je devais me dépêcher de le transformer. Mais je n’eus pas le temps. J’entendais des gens s'approcher. Notre combat avait dû alerter quelqu'un.
Müss- Elite
- Race : Vampire
Re: Le crépuscule des corbeaux
Je faisais un rêve merveilleux. J’avais une belle maison, plus belle qu’un manoir, une jolie femme à mes côtés, pas d’enfants et des domestiques. Je me voyais dans une sorte de paradis, lorsque j’en fus arraché violemment. Jengolf m’avait retiré les couvertures et me poussait hors du lit. Je me mis à râler plusieurs fois, désirant rester coucher encore un jour ou deux. Je ne voulais pas croire que nos petites heures de sommeils étaient déjà finies, j’avais besoin de dormir encore un bon moment. Mais mon compagnon insista, me donnant quelque petites tape sur les joues pour m’obliger à ouvrir les yeux. Je me maudissais d’avoir dit que ma famille était liée à son pire ennemi. Maintenant, il me traine sur des kilomètres à cause de ça. Si nous étions hors de cause, nous serions encore chez nous et non à l’autre bout du continent. Refusant encore de me lever, Jengolf fit la chose que j’ai le plus horreur chez lui. Il se pencha au-dessus de ma tête et se mit… À chanter. Je ne lui laissai pas le temps de finir sa première phrase que déjà, je me jetais hors du lit en criant « D’accord, c’est bon ! »
JENGOLF - Très bien petit. Le soleil va se lever dans pas longtemps et comme promis je t'ai laissé dormir plus longtemps. Maintenant prépares toi et rejoins moi en bas pour manger. Un bon travail et un travail qui commence tôt.
Le loup-garou descendit donc au rez-de-chaussée. Péniblement, je me forçais à m’habiller et de rassembler mes affaires avant de descendre. Des fois, je me disais que le fait de m’empêcher de dormir n’était que pour m’ennuyer. Faisait-il attention à ma santé ? En fait oui, là c’était exceptionnel de se lever si tôt et se coucher tard, de plus, depuis que l’on a eut cette information concernant Telbara, il était plus nerveux que d’habitude. Je ne sais pas trop, c’était comme si quelque chose n’allait vraiment pas et cela nous stressait plus que d’habitude. J’en avais un peu peur.
Je retrouvais le lycanthrope au bar. Je le vis boire une bonne bière du matin. Je m’asseyais à côté de lui sur un de ces tabourets en bois inconfortable. Devant nous étaient disposé des assiettes contenantes des œufs, un potage et un pain chaux et moelleux. Le patron même apportait un morceau de lard à partager. J’en avais l’eau à la bouche, je pourrais tout manger si c’était possible. Jengolf poussa une des assiettes vers moi e disant « Tiens, manges un peu ». J’étais surpris de voir toute cette nourriture. Pour des gens comme nous, cela était un festin de roi.
NIYOS – Comment tu as pus te payer tout ça ?
JENGOLF – Tu n’as peut-être pas passez une bonne nuit comme tu l’aurais voulu, mais tu as droit à un bon repas.
Ce n’était pas une réponse à là quelle, je m’attendais, mais j’étais content et me mis à manger. Pour boire, on m’apporta juste de l’eau. Il était vrai que je ne tenais pas aussi bien la boisson que mon compagnon de route. Après avoir mangé ma moitié, je remercié Jengolf. Ce dernier acquiesça en finissant sa bière et me fis une tape, un peu forte dans le dos. Puis nous quittions l’auberge. La ville était froide et déserte. Tranquillement, nous avancions prudemment, mettant en place notre plan. Le but était d’obtenir des informations sur les corbeaux. Pour cela, chacun devra chercher de façon différente. Jengolf essaierait de se renseigner auprès de groupe de personne isolé, ou jouant les espions comme un voleur sur les toits. Les membres du corbeau les plus importants ont le symbole sur leur vêtement normalement. Pour ma part, je me tiendrais sur la place du marché à vendre des potions. Cela ramènerait un peu de monnaie, mais aussi, les corbeaux du crépuscule étaient des alchimistes avant tout, une bonne façon de repérer des clients en attirant déjà leur intention avec des fioles et en prononçant un code secret qui était « Comment va le corbeau ? ». Si on tombait sur quelqu’un qui donnait la bonne réponse, elle nous prendrait pour des membres et elle donnerait des informations sur eux à Telbara.
Alors que nous avancions, d’étranges bruits se firent entendre. Pour moi, cela ressemblait à un faible bruit de fond, mais pour un loup-garou, cela pouvait devenir comme une conversation voisine. Jengolf se tenait droit et du regard, cherchait la source de ses bruits. Apparemment, cela semblait être grave. J’avais appris avec le temps à ne jamais remettre en doute les sens surdéveloppé de Jengolf. Plus d’une fois, je jouais le malin sur ça et à chaque fois, il me rabattait mon clapet. Je joue encore le malin rassurez-vous, mais sur d’autres choses. Le loup-garou se dirigea vers le sens opposé et se mit à avancer de plus en plus vite.
NIYOS - Où tu vas ?
JENGOLF – C’est une bagarre. Un crime !
NIYOS – Tu penses que c’est une bonne idée ?
JEGOLF – On doit agir maintenant !
NIYOS – D’accord ! Allons jouer les justiciers !
Et oui, Jengolf n’était pas ce qu’on pourrait croire un homme aveuglé par sa vengeance. Pas tout le temps en tout cas, dés qu’il perçoit du danger et quelqu’un qui est menacé, il accoure pour voir et sauver. Je ne savais pas si c’était parce qu’il avait peut-être un grand cœur ou qu’il était attiré par le danger, ce qui est le contraire d’un vrai loup. En tout cas, je ne pouvais le lui reprocher, car c’était par cette envie de secourir qu’il m’avait sauvé la vie. Personnellement, je ne suis pas contre de jouer les sauveteurs, mais étant d’dépourvue d’instinct et de capacités animaux, je préférais jouer la prudence. Nous courrions jusqu’à une maison avec la porte bien grande ouverte. Apparemment, il s’agissait bien d’une agression et d’après le visage sombre de Jengolf, cela venait de se terminer. Il me demanda de rester dissimuler pendant que lui, tenterait de passer par le toit. Je voulais bien rester cacher, mais des bruits de pas se firent entendre. Si c’étaient des gardes et qu’ils tombaient sur Jengolf, les choses se compliqueraient. Je voulus l’appeler en évitant de trop crier. Mais mon ami rôdeur n’était plus visible. Il avait sans doute réussi à rentrer par une fenêtre. Par fois, je me demander s’il n'était pas plus voleur que rôdeur à cause de ses compétences. Ne voulant le laissé tomber entre les mains de la garde ou d’un groupe d’homme armé, je m’approchais discrètement de la porte, arc tendu. Je glissais un regard furtif à l’intérieur et fus horrifié en voyant des cadavres. Un corps d’homme chat décapité et un humain tranché en deux. Quel monstre pouvait faire ça. Avec un second regard, je vis une femme de dos. Elle était dans un sal état. Elle souffrait, on dirait, elle semblait se tenir un bras, comme grièvement blesser. J’abaissai mon arc jusqu’au niveau de ma taille et entrai avec prudence. Cette femme semblait avoir survécu au massacre de sa maisonnée.
NIYOS - Madame, vous n'avaez aucune crainte à avoir, vous êtes en sécurité. ue c'est il passé ici ?
Si j'avais su à ce moment là.
JENGOLF - Très bien petit. Le soleil va se lever dans pas longtemps et comme promis je t'ai laissé dormir plus longtemps. Maintenant prépares toi et rejoins moi en bas pour manger. Un bon travail et un travail qui commence tôt.
Le loup-garou descendit donc au rez-de-chaussée. Péniblement, je me forçais à m’habiller et de rassembler mes affaires avant de descendre. Des fois, je me disais que le fait de m’empêcher de dormir n’était que pour m’ennuyer. Faisait-il attention à ma santé ? En fait oui, là c’était exceptionnel de se lever si tôt et se coucher tard, de plus, depuis que l’on a eut cette information concernant Telbara, il était plus nerveux que d’habitude. Je ne sais pas trop, c’était comme si quelque chose n’allait vraiment pas et cela nous stressait plus que d’habitude. J’en avais un peu peur.
Je retrouvais le lycanthrope au bar. Je le vis boire une bonne bière du matin. Je m’asseyais à côté de lui sur un de ces tabourets en bois inconfortable. Devant nous étaient disposé des assiettes contenantes des œufs, un potage et un pain chaux et moelleux. Le patron même apportait un morceau de lard à partager. J’en avais l’eau à la bouche, je pourrais tout manger si c’était possible. Jengolf poussa une des assiettes vers moi e disant « Tiens, manges un peu ». J’étais surpris de voir toute cette nourriture. Pour des gens comme nous, cela était un festin de roi.
NIYOS – Comment tu as pus te payer tout ça ?
JENGOLF – Tu n’as peut-être pas passez une bonne nuit comme tu l’aurais voulu, mais tu as droit à un bon repas.
Ce n’était pas une réponse à là quelle, je m’attendais, mais j’étais content et me mis à manger. Pour boire, on m’apporta juste de l’eau. Il était vrai que je ne tenais pas aussi bien la boisson que mon compagnon de route. Après avoir mangé ma moitié, je remercié Jengolf. Ce dernier acquiesça en finissant sa bière et me fis une tape, un peu forte dans le dos. Puis nous quittions l’auberge. La ville était froide et déserte. Tranquillement, nous avancions prudemment, mettant en place notre plan. Le but était d’obtenir des informations sur les corbeaux. Pour cela, chacun devra chercher de façon différente. Jengolf essaierait de se renseigner auprès de groupe de personne isolé, ou jouant les espions comme un voleur sur les toits. Les membres du corbeau les plus importants ont le symbole sur leur vêtement normalement. Pour ma part, je me tiendrais sur la place du marché à vendre des potions. Cela ramènerait un peu de monnaie, mais aussi, les corbeaux du crépuscule étaient des alchimistes avant tout, une bonne façon de repérer des clients en attirant déjà leur intention avec des fioles et en prononçant un code secret qui était « Comment va le corbeau ? ». Si on tombait sur quelqu’un qui donnait la bonne réponse, elle nous prendrait pour des membres et elle donnerait des informations sur eux à Telbara.
Alors que nous avancions, d’étranges bruits se firent entendre. Pour moi, cela ressemblait à un faible bruit de fond, mais pour un loup-garou, cela pouvait devenir comme une conversation voisine. Jengolf se tenait droit et du regard, cherchait la source de ses bruits. Apparemment, cela semblait être grave. J’avais appris avec le temps à ne jamais remettre en doute les sens surdéveloppé de Jengolf. Plus d’une fois, je jouais le malin sur ça et à chaque fois, il me rabattait mon clapet. Je joue encore le malin rassurez-vous, mais sur d’autres choses. Le loup-garou se dirigea vers le sens opposé et se mit à avancer de plus en plus vite.
NIYOS - Où tu vas ?
JENGOLF – C’est une bagarre. Un crime !
NIYOS – Tu penses que c’est une bonne idée ?
JEGOLF – On doit agir maintenant !
NIYOS – D’accord ! Allons jouer les justiciers !
Et oui, Jengolf n’était pas ce qu’on pourrait croire un homme aveuglé par sa vengeance. Pas tout le temps en tout cas, dés qu’il perçoit du danger et quelqu’un qui est menacé, il accoure pour voir et sauver. Je ne savais pas si c’était parce qu’il avait peut-être un grand cœur ou qu’il était attiré par le danger, ce qui est le contraire d’un vrai loup. En tout cas, je ne pouvais le lui reprocher, car c’était par cette envie de secourir qu’il m’avait sauvé la vie. Personnellement, je ne suis pas contre de jouer les sauveteurs, mais étant d’dépourvue d’instinct et de capacités animaux, je préférais jouer la prudence. Nous courrions jusqu’à une maison avec la porte bien grande ouverte. Apparemment, il s’agissait bien d’une agression et d’après le visage sombre de Jengolf, cela venait de se terminer. Il me demanda de rester dissimuler pendant que lui, tenterait de passer par le toit. Je voulais bien rester cacher, mais des bruits de pas se firent entendre. Si c’étaient des gardes et qu’ils tombaient sur Jengolf, les choses se compliqueraient. Je voulus l’appeler en évitant de trop crier. Mais mon ami rôdeur n’était plus visible. Il avait sans doute réussi à rentrer par une fenêtre. Par fois, je me demander s’il n'était pas plus voleur que rôdeur à cause de ses compétences. Ne voulant le laissé tomber entre les mains de la garde ou d’un groupe d’homme armé, je m’approchais discrètement de la porte, arc tendu. Je glissais un regard furtif à l’intérieur et fus horrifié en voyant des cadavres. Un corps d’homme chat décapité et un humain tranché en deux. Quel monstre pouvait faire ça. Avec un second regard, je vis une femme de dos. Elle était dans un sal état. Elle souffrait, on dirait, elle semblait se tenir un bras, comme grièvement blesser. J’abaissai mon arc jusqu’au niveau de ma taille et entrai avec prudence. Cette femme semblait avoir survécu au massacre de sa maisonnée.
NIYOS - Madame, vous n'avaez aucune crainte à avoir, vous êtes en sécurité. ue c'est il passé ici ?
Si j'avais su à ce moment là.
Niyos- Bon
- Race : Humain
Re: Le crépuscule des corbeaux
N’ayant pas le temps de mettre en place le « rituel » de transformation, je me contentais d’enfoncer la lame de mon sabre dans le cou de l’humain. Sa carotide sectionnée, le sang le quitta encore plus rapidement. Il mourut.
Une fois debout, je m’éloignais du carnage, laissant les corps et mon bras derrière moi. J’entendais du bruit. Quelqu’un se déplaçait au dessus de ma tête. Le toit ? Je ne voyais rien. Je choisi de devenir invisible. Et il tomba du ciel. Enfin… du plafond.
C’était un homme armé d’une épée et d’un arc. Il se déplaçait avec discrétion, presque sans bruit. Il était de dos, paraissait musclé et ses cheveux étaient noirs, c’est tout ce que je pouvais distinguer. Et puis… il y avait autre chose. Quelque chose de bestial. Je me souvins de l’homme de tout à l’heure, celui que j'avais croisé en quittant l'auberge. Se pouvait-il qu’il s’agisse de la même personne ? Pourquoi était-il ici ? Il devait appartenir à la guilde du Corbeau du Crépuscule. Cela me faisait une nouvelle personne à abattre. Cette nuit était productive.
L’humain s’avança vers les cadavres. Il paraissait analyser la situation. Il savait que j’étais là. Il savait exactement où je me trouvais. Comment était-ce possible ? J’étais invisible. Aucun humain n’avait la capacité de sentir mon odeur. Non seulement, leur odorat n’est pas assez développé pour ça, mais en plus, mon odeur n’était pas forte. J’avais l’odeur d’un vampire, pas l’odeur d’un vivant.
Ses yeux étaient férocement noirs. Ils se posèrent instantanément à l’endroit exact où je me trouvais. Je cessais de me dissimuler. C’était inutile.
J’étais déstabilisée par l’absence de mon bras gauche, mais je restais capable de me battre convenablement. Je lui lançai un regard meurtrier et…
« Madame, vous n'avez aucune crainte à avoir, vous êtes en sécurité. Que s'est il passé ici ? »
C’était la seconde fois en moins d’une heure que je me faisais surprendre par la présence de quelqu’un. Pourtant, il en faisait du bruit en se déplaçant, ce gamin. D’un regard, j’évaluais le garçon qui avait parlé. C’était un archer pas très copulant, probablement plus rapide que puissant, en tout ca, il était beaucoup moins musclé que l’homme au regard de bête. A première vue, il ne représentait pas une grande menace, mais j’étais amputée d’un membre et j’étais seule contre eux deux. La situation était compliquée, je ne pouvais deviner l’issue d’un combat. Il me fallait évaluer leur force avant. Je cherchais à gagner du temps et répondis à la question du gamin sans quitter du regard l’homme aux yeux d’ébène.
« Mon bras ! Aidez moi je vais mourir ! Il les a tous tués. Il m’a coupé le bras ! Vous êtes des Corbeaux n’est-ce pas ?! Sauvez-moi, je vous en supplie ! Je… je saigne, j’ai perdu trop de sang, je vais mourir ! »
Est-ce que j’en faisais trop ? Non, perdre son bras devait faire réagir les gens à peu près de cette façon. Et puis, c’est vrai qu’il y avait du sang partout, ce n’était pas bien compliqué de leur faire croire que c’était le mien. Ils penseraient que je tenais encore debout grâce à l’adrénaline. Je me laissais glisser au sol pour jouer mon rôle jusqu’au bout.
S’ils disaient appartenir à la guilde, je me ferais également passer pour un des membres du Corbeau du Crépuscule jusqu’à ce qu’ils baissent leur garde. Sinon, il fallait que je connaisse la raison de leur présence ici avant de déterminer si oui ou non je les laisserais vivre.
Une fois debout, je m’éloignais du carnage, laissant les corps et mon bras derrière moi. J’entendais du bruit. Quelqu’un se déplaçait au dessus de ma tête. Le toit ? Je ne voyais rien. Je choisi de devenir invisible. Et il tomba du ciel. Enfin… du plafond.
C’était un homme armé d’une épée et d’un arc. Il se déplaçait avec discrétion, presque sans bruit. Il était de dos, paraissait musclé et ses cheveux étaient noirs, c’est tout ce que je pouvais distinguer. Et puis… il y avait autre chose. Quelque chose de bestial. Je me souvins de l’homme de tout à l’heure, celui que j'avais croisé en quittant l'auberge. Se pouvait-il qu’il s’agisse de la même personne ? Pourquoi était-il ici ? Il devait appartenir à la guilde du Corbeau du Crépuscule. Cela me faisait une nouvelle personne à abattre. Cette nuit était productive.
L’humain s’avança vers les cadavres. Il paraissait analyser la situation. Il savait que j’étais là. Il savait exactement où je me trouvais. Comment était-ce possible ? J’étais invisible. Aucun humain n’avait la capacité de sentir mon odeur. Non seulement, leur odorat n’est pas assez développé pour ça, mais en plus, mon odeur n’était pas forte. J’avais l’odeur d’un vampire, pas l’odeur d’un vivant.
Ses yeux étaient férocement noirs. Ils se posèrent instantanément à l’endroit exact où je me trouvais. Je cessais de me dissimuler. C’était inutile.
J’étais déstabilisée par l’absence de mon bras gauche, mais je restais capable de me battre convenablement. Je lui lançai un regard meurtrier et…
« Madame, vous n'avez aucune crainte à avoir, vous êtes en sécurité. Que s'est il passé ici ? »
C’était la seconde fois en moins d’une heure que je me faisais surprendre par la présence de quelqu’un. Pourtant, il en faisait du bruit en se déplaçant, ce gamin. D’un regard, j’évaluais le garçon qui avait parlé. C’était un archer pas très copulant, probablement plus rapide que puissant, en tout ca, il était beaucoup moins musclé que l’homme au regard de bête. A première vue, il ne représentait pas une grande menace, mais j’étais amputée d’un membre et j’étais seule contre eux deux. La situation était compliquée, je ne pouvais deviner l’issue d’un combat. Il me fallait évaluer leur force avant. Je cherchais à gagner du temps et répondis à la question du gamin sans quitter du regard l’homme aux yeux d’ébène.
« Mon bras ! Aidez moi je vais mourir ! Il les a tous tués. Il m’a coupé le bras ! Vous êtes des Corbeaux n’est-ce pas ?! Sauvez-moi, je vous en supplie ! Je… je saigne, j’ai perdu trop de sang, je vais mourir ! »
Est-ce que j’en faisais trop ? Non, perdre son bras devait faire réagir les gens à peu près de cette façon. Et puis, c’est vrai qu’il y avait du sang partout, ce n’était pas bien compliqué de leur faire croire que c’était le mien. Ils penseraient que je tenais encore debout grâce à l’adrénaline. Je me laissais glisser au sol pour jouer mon rôle jusqu’au bout.
S’ils disaient appartenir à la guilde, je me ferais également passer pour un des membres du Corbeau du Crépuscule jusqu’à ce qu’ils baissent leur garde. Sinon, il fallait que je connaisse la raison de leur présence ici avant de déterminer si oui ou non je les laisserais vivre.
Müss- Elite
- Race : Vampire
Re: Le crépuscule des corbeaux
MÜSS - Mon bras ! Aidez moi je vais mourir ! Il les a tous tués. Il m’a coupé le bras ! Vous êtes des Corbeaux n’est-ce pas ?! Sauvez-moi, je vous en supplie ! Je… je saigne, j’ai perdu trop de sang, je vais mourir !
Quelle horreur ! On lui avait coupé le bras et elle avait visiblement perdu beaucoup de sang. De plus, elle était en lien avec les corbeaux, elle pourra nous aider… Non mais attendez. Elle a perdu un bras et elle ne hurlait pas plus que ça ? J’en ai vu des amputés, des gens hurlant à la mort à qui il leur manquer un membre. Là, on aurait dit qu’elle s’était juste coupée gravement. En tout cas, elle avait besoin d’aide et en retour, elle pouvait nous donner des informations.
JENGOLF – Que fais-tu là gamin ? Je t’ai dit d’attendre dehors.
Le loup-garou avait dégainé son épée et son couteau, menaçant cette pauvre blessée. Je n’avais pas le temps de tout expliquer et alla de suite à l’essentiel.
NIYOS – Des gens approchent, on doit se dépêchait. Et cette pauvre jeune femme fragile est blessée. Secourront-la.
En fait, c’était tout ce qu’il y avait à expliquer finalement. Je m’approchai de la jeune et jolie jeune femme pour lui venir en aide. Je lui expliquais que j’étais alchimiste et que mon intention était de la soigner. Je m’avançai avec prudence pour ne pas l’inquiétais. À quelques centimètres, j’allais examinait la blessure. Je n’avais sur moi que quelque bandage et des potions de soulagement. Actuellement, je travaillais sur un baume cicatrisant. Quelque chose de banal ne faisant pas de miracle pour les grosses blessures, mais qui sera utile pour les blessures moins graves. J’avais aussi d’autres projets de concoction, mais ce sera pour plus tard. En attendant, je devais aider cette pauvre femme. Et si ce sont des gardes qui approchaient, ils nous verraient venir en aide à une des victimes et nous courrions un danger de moins. Alors que je n’étais qu’à ça de la blessure, je sentis que l’on me tirait vers l’arrière. Jengolf était intervenu en voulant me repousser en criant :
JENGOLF – Non ne reste pas près d’elle !
NIYOS – Pourquoi ?
Quelle horreur ! On lui avait coupé le bras et elle avait visiblement perdu beaucoup de sang. De plus, elle était en lien avec les corbeaux, elle pourra nous aider… Non mais attendez. Elle a perdu un bras et elle ne hurlait pas plus que ça ? J’en ai vu des amputés, des gens hurlant à la mort à qui il leur manquer un membre. Là, on aurait dit qu’elle s’était juste coupée gravement. En tout cas, elle avait besoin d’aide et en retour, elle pouvait nous donner des informations.
JENGOLF – Que fais-tu là gamin ? Je t’ai dit d’attendre dehors.
Le loup-garou avait dégainé son épée et son couteau, menaçant cette pauvre blessée. Je n’avais pas le temps de tout expliquer et alla de suite à l’essentiel.
NIYOS – Des gens approchent, on doit se dépêchait. Et cette pauvre jeune femme fragile est blessée. Secourront-la.
En fait, c’était tout ce qu’il y avait à expliquer finalement. Je m’approchai de la jeune et jolie jeune femme pour lui venir en aide. Je lui expliquais que j’étais alchimiste et que mon intention était de la soigner. Je m’avançai avec prudence pour ne pas l’inquiétais. À quelques centimètres, j’allais examinait la blessure. Je n’avais sur moi que quelque bandage et des potions de soulagement. Actuellement, je travaillais sur un baume cicatrisant. Quelque chose de banal ne faisant pas de miracle pour les grosses blessures, mais qui sera utile pour les blessures moins graves. J’avais aussi d’autres projets de concoction, mais ce sera pour plus tard. En attendant, je devais aider cette pauvre femme. Et si ce sont des gardes qui approchaient, ils nous verraient venir en aide à une des victimes et nous courrions un danger de moins. Alors que je n’étais qu’à ça de la blessure, je sentis que l’on me tirait vers l’arrière. Jengolf était intervenu en voulant me repousser en criant :
JENGOLF – Non ne reste pas près d’elle !
NIYOS – Pourquoi ?
Niyos- Bon
- Race : Humain
Re: Le crépuscule des corbeaux
Les deux humains se mirent à parler ensemble. Ils étaient alliés. Ils n’avaient pas dit appartenir au corbeau du crépuscule et ne portait pas l’emblème de la guilde, contrairement à ceux que j’avais tué.
Le garçon paraissait inoffensif. Il s’approchait déjà en m’expliquant être un alchimiste. Il avait l’intention de m’aider et n’était pas dégoûté par la vue du sang. Voilà qui était problématique. S’il voulait s’occuper de mon bras, il verrait bien que je ne saignais pas autant que je l’aurais dû. Mais l’homme aux yeux de bête lui intima de ne pas s’approcher de moi.
Le plus jeune demanda naïvement : « pourquoi ? »
C'était une excellente question : pourquoi le grand imaginait-il qu’il ne fallait pas m’approcher ? Il avait déjà deviné ma nature ? Je pouvais supposer qu’il avait un problème avec les vampires et qu’il faisait partie de cette fichue guilde.
Tout en réfléchissant, je continuais de jouer mon rôle d’innocente humaine en détresse. J’aurais dû être évanouie et agonisante depuis longtemps, aussi quand j’entendis d’autres personnes approcher, je me laissais glisser au sol pour me retrouver assise contre le mur.
Ils entrèrent et je disparu.
J’étais invisible. J’observais la scène, tout en sachant que le grand humain pouvait deviner ma présence.
Le garçon paraissait inoffensif. Il s’approchait déjà en m’expliquant être un alchimiste. Il avait l’intention de m’aider et n’était pas dégoûté par la vue du sang. Voilà qui était problématique. S’il voulait s’occuper de mon bras, il verrait bien que je ne saignais pas autant que je l’aurais dû. Mais l’homme aux yeux de bête lui intima de ne pas s’approcher de moi.
Le plus jeune demanda naïvement : « pourquoi ? »
C'était une excellente question : pourquoi le grand imaginait-il qu’il ne fallait pas m’approcher ? Il avait déjà deviné ma nature ? Je pouvais supposer qu’il avait un problème avec les vampires et qu’il faisait partie de cette fichue guilde.
Tout en réfléchissant, je continuais de jouer mon rôle d’innocente humaine en détresse. J’aurais dû être évanouie et agonisante depuis longtemps, aussi quand j’entendis d’autres personnes approcher, je me laissais glisser au sol pour me retrouver assise contre le mur.
Ils entrèrent et je disparu.
J’étais invisible. J’observais la scène, tout en sachant que le grand humain pouvait deviner ma présence.
Müss- Elite
- Race : Vampire
Re: Le crépuscule des corbeaux
La femme semblait vraiment mal au point. Pourtant, elle n’avait pas l’air de vraiment ressentir la douleur. Elle me faisait un peu penser à ces comédiens sur les scènes publiques qui jouaient la comédie. Jengof avait peut-être raison, elle devait être dangereuse. En quoi, je n’en avais pas la moindre idée. Soudain, des gens entrèrent dans la maison. Je mettais retourner pour voir. Deux hommes armés avec un gros chat sur patte qui les accompagnait. Le chat avait des couteaux partout sur lui et les deux n’avaient qu’une épée en fer pas des plus très impressionnante.
Homme 1 – Tiens, tiens. Regardez-moi ça. Voici les deux intrus qui ont tué nos amis ! Disait l’un des deux hommes.
J’en fus choqué. Ils nous prenaient pour celui qui à massacrer les occupants de la demeure. Je voulais expliquer, mais ils ne voulaient rien entendre.
Homme 2 – C’est vous qui massacré les nôtres ?! Vous ne laissez aucun survivant !
Si, la jeune femme était encore là ! D’ailleurs, où était-elle passée ? Elle avait disparu. Jengolf avait raison… Encore une fois, cette fille n’était pas nette. Mon ami loup-garou se mit à grogner et se prépara à se défendre. Je n’aurais pas était contre une tentative pacifique, mais les trois arrivants nous avaient déjà jugés. Le premier homme qui avait parlé ordonna à son gros matou d’attaquer. Ce dernier dégaina deux couteaux et se jeta sur moi. Je n’avais pas eu le temps de faire quoi que ce soit, je fus pris par surprise. Heureusement, au moment où le chat allait me frapper en plein visage, Jengolf s’était interposé en bloquant les deux lames avec son ancienne épée de soldat Tacoman. Le gros chat fut à son tour surpris. Le loup-garou le repoussa contre le mur en grognant. Tout le monde fut sous le choc, à part moi, ne s’attendant pas à voir une telle force. Jengolf se jeta sur le Tigrain et se livrèrent à un duel de lames. Les deux humains ne voulurent les interrompent de suite et à leur tour, ils m’attaquèrent. Face à ces deux bourrins, je n’avais qu’un couteau de chasse contre deux épées. Mon arc ne me serait d’aucune utilité. Je tentais de frapper, manquant à chaque fois mes coups. Les deux agresseurs ne savaient pas trop utiliser leur arme, de même, j’arrivai à esquiver leurs attaques, sauf au moment ou une des épées me coupa au bras. Je lâchai un cri de douleur avant de tomber à terre, à leur merci. Au moment où l’un deux aller me frapper en pleine face, je plantai violemment mon couteau dans son pied. La lame traversa bien et cette fois, ce fut à cet homme de hurler et frapper par accident son compagnon. Je récupérai mon bien avant de me faufiler par terre entre les meubles.
Je vis Jengolf se battre son le chat bipède. Ils enchaînaient tout deux des successions de parades à l’arme blanche jusqu’à ce que le lycanthrope voulût passer aux choses sérieuses. Je vis ses yeux devenir jaune et il fit sortir ses griffes aux bouts de ses doigts. Il montra bien ses dents pointues. Le minou prit peur et voulu crier « Lou… ! » Il ne put finir sa phrase que déjà Jengolf lui trancha la gorge avec ses griffes. Les deux hommes se retournèrent et virent le massacre. Je devais agir vite, le massacre ne pouvait continuer ainsi, sinon nous aurions de bien plus gros ennuis. Une idée me vint, je me mis à crier à l’intention du loup-garou « Lumière ». Aussitôt se dernier abrita ses yeux, et je lançai au sol mon sachet blanc qui explosa en libérant un flash aveuglant et une fumée pouvant piquer les yeux. Les deux hommes hurlèrent aveuglé et se mirent même à tousser. Jengolf vint me chercher et me traîna dehors.
Jengolf – Sortons avant que la garde ne se rapplique !
Homme 1 – Tiens, tiens. Regardez-moi ça. Voici les deux intrus qui ont tué nos amis ! Disait l’un des deux hommes.
J’en fus choqué. Ils nous prenaient pour celui qui à massacrer les occupants de la demeure. Je voulais expliquer, mais ils ne voulaient rien entendre.
Homme 2 – C’est vous qui massacré les nôtres ?! Vous ne laissez aucun survivant !
Si, la jeune femme était encore là ! D’ailleurs, où était-elle passée ? Elle avait disparu. Jengolf avait raison… Encore une fois, cette fille n’était pas nette. Mon ami loup-garou se mit à grogner et se prépara à se défendre. Je n’aurais pas était contre une tentative pacifique, mais les trois arrivants nous avaient déjà jugés. Le premier homme qui avait parlé ordonna à son gros matou d’attaquer. Ce dernier dégaina deux couteaux et se jeta sur moi. Je n’avais pas eu le temps de faire quoi que ce soit, je fus pris par surprise. Heureusement, au moment où le chat allait me frapper en plein visage, Jengolf s’était interposé en bloquant les deux lames avec son ancienne épée de soldat Tacoman. Le gros chat fut à son tour surpris. Le loup-garou le repoussa contre le mur en grognant. Tout le monde fut sous le choc, à part moi, ne s’attendant pas à voir une telle force. Jengolf se jeta sur le Tigrain et se livrèrent à un duel de lames. Les deux humains ne voulurent les interrompent de suite et à leur tour, ils m’attaquèrent. Face à ces deux bourrins, je n’avais qu’un couteau de chasse contre deux épées. Mon arc ne me serait d’aucune utilité. Je tentais de frapper, manquant à chaque fois mes coups. Les deux agresseurs ne savaient pas trop utiliser leur arme, de même, j’arrivai à esquiver leurs attaques, sauf au moment ou une des épées me coupa au bras. Je lâchai un cri de douleur avant de tomber à terre, à leur merci. Au moment où l’un deux aller me frapper en pleine face, je plantai violemment mon couteau dans son pied. La lame traversa bien et cette fois, ce fut à cet homme de hurler et frapper par accident son compagnon. Je récupérai mon bien avant de me faufiler par terre entre les meubles.
Je vis Jengolf se battre son le chat bipède. Ils enchaînaient tout deux des successions de parades à l’arme blanche jusqu’à ce que le lycanthrope voulût passer aux choses sérieuses. Je vis ses yeux devenir jaune et il fit sortir ses griffes aux bouts de ses doigts. Il montra bien ses dents pointues. Le minou prit peur et voulu crier « Lou… ! » Il ne put finir sa phrase que déjà Jengolf lui trancha la gorge avec ses griffes. Les deux hommes se retournèrent et virent le massacre. Je devais agir vite, le massacre ne pouvait continuer ainsi, sinon nous aurions de bien plus gros ennuis. Une idée me vint, je me mis à crier à l’intention du loup-garou « Lumière ». Aussitôt se dernier abrita ses yeux, et je lançai au sol mon sachet blanc qui explosa en libérant un flash aveuglant et une fumée pouvant piquer les yeux. Les deux hommes hurlèrent aveuglé et se mirent même à tousser. Jengolf vint me chercher et me traîna dehors.
Jengolf – Sortons avant que la garde ne se rapplique !
Niyos- Bon
- Race : Humain
Re: Le crépuscule des corbeaux
Il s’agissait de deux humains et d’un tigrain. A peine entrés dans la maison, ils accusèrent l’alchimiste et son ami d’avoir tué mes victimes. Le tigrain s’attaqua à l’homme qui m’avait démasquée alors que j’étais invisible. Ce dernier le repoussa avec une force étonnante.
S’engagea alors un combat indistinct entre les deux parties. J’observais l’homme au regard de bête. Il n’était pas humain. Mais il n’était pas non plus… non, il n’avait rien à voir avec un vampire. C’était plutôt un animal. D’ailleurs il changeait étrangement. Ses yeux prenaient une coloration jaune et ses ongles n’en étaient plus, il avait des griffes ! « Lou… ! » commença le tigrain avant de mourir, tué par l’homme-loup.
Sept Dieux ! Un loup garou ?!
« Lumière », hurla le jeune garçon avant de tuer les ténèbres d’une aveuglante lumière blanche.
Je me retrouvais aveuglée. La lumière me faisait presque mal. Peste ! Quel était ce pouvoir ? Je m’affalais au sol, entendant à peine le garçon et la bête quitter la maison.
Quand je fus à nouveau capable de voir ce qu’il se passait autour de moi, ils étaient déjà loin. Il ne restait plus que les deux hommes de la guilde. Un peu sonnés, ils regardaient autour d’eux sans comprendre ce qu’il se passait. L’un d’eux décida d’aller chercher du renfort. L’autre acquiesça, mais il était trop paniqué pour rester dans cette maison jonchée de cadavres. Il s'en alla je-ne-sais où.
Je redevins visible. Assise au sol, les pieds dans le sang, je tentais de retrouver mes esprits. Un loup-garou s’attaquait à la guilde ? Ou alors était-il venu ici par hasard ? Et le garçon qui l’accompagnait savait faire apparaître de la lumière. Ils formaient un étrange duo.
Je n’avais pas beaucoup de temps avant que d’autres membres de la guilde n’arrivent. Je quittais ce lieu de carnage. Je me souvenais les avoir aperçu entrer dans l’auberge où je m’étais installée. S’ils en avaient après la guilde, il y avait fort à parier que nos routes se recroiseraient. Mais pour le moment, il me fallait de l'eau et des habits propres pour faire disparaitre tout ce sang et cacher mon bras amputé.
S’engagea alors un combat indistinct entre les deux parties. J’observais l’homme au regard de bête. Il n’était pas humain. Mais il n’était pas non plus… non, il n’avait rien à voir avec un vampire. C’était plutôt un animal. D’ailleurs il changeait étrangement. Ses yeux prenaient une coloration jaune et ses ongles n’en étaient plus, il avait des griffes ! « Lou… ! » commença le tigrain avant de mourir, tué par l’homme-loup.
Sept Dieux ! Un loup garou ?!
« Lumière », hurla le jeune garçon avant de tuer les ténèbres d’une aveuglante lumière blanche.
Je me retrouvais aveuglée. La lumière me faisait presque mal. Peste ! Quel était ce pouvoir ? Je m’affalais au sol, entendant à peine le garçon et la bête quitter la maison.
Quand je fus à nouveau capable de voir ce qu’il se passait autour de moi, ils étaient déjà loin. Il ne restait plus que les deux hommes de la guilde. Un peu sonnés, ils regardaient autour d’eux sans comprendre ce qu’il se passait. L’un d’eux décida d’aller chercher du renfort. L’autre acquiesça, mais il était trop paniqué pour rester dans cette maison jonchée de cadavres. Il s'en alla je-ne-sais où.
Je redevins visible. Assise au sol, les pieds dans le sang, je tentais de retrouver mes esprits. Un loup-garou s’attaquait à la guilde ? Ou alors était-il venu ici par hasard ? Et le garçon qui l’accompagnait savait faire apparaître de la lumière. Ils formaient un étrange duo.
Je n’avais pas beaucoup de temps avant que d’autres membres de la guilde n’arrivent. Je quittais ce lieu de carnage. Je me souvenais les avoir aperçu entrer dans l’auberge où je m’étais installée. S’ils en avaient après la guilde, il y avait fort à parier que nos routes se recroiseraient. Mais pour le moment, il me fallait de l'eau et des habits propres pour faire disparaitre tout ce sang et cacher mon bras amputé.
Müss- Elite
- Race : Vampire
Re: Le crépuscule des corbeaux
Jengolf et moi courrions le plus loin possible pour nous cacher dans les ruelles sombres. Nous nous sommes cachés derrière des vielles caisses et baril de bois laisser à l’abandon derrière les bâtisses. Jengolf me fit signe de m’accroupir se dissimuler. Je ne savais pas trop ce qu’il se passait. Nous nous sommes cachés derrière des vielles caisses et baril de bois laisser à l’abandon derrière les bâtisses. Cela se voyait par son regard et le fait qu’il scrutait l’obscurité. Il fit cela un petit moment avant de dire que nous étions bien à l’abri. On avait pour seul éclairage une vielle lanterne à quelques pas devant nous, mais je savais que grâce aux sens surdéveloppés de mon compagnon, il devait arriver à distinguer des choses. La blessure faite par le sauvage de tout à l’heure n’était pas trop grave, mais elle était moche et faisait mal. Je retins un cri de douleur. Le loup-garou se retourna vers moi et examina la blessure. Il arriva à redevenir complètement humain et se pencha vers moi.
Jengolf – Mince ! T’es blessé.
Niyos – Aïe ! Avec un bandage et une potion de soulagement, ça devrait allez mieux.
Le loup-garou s’arracha un bout de son vêtement et me fit un bandage. Ce n’était pas grand-chose, mais cela pouvait aider un peu en attendant de trouver des soins. Jengolf m’aida à me relever et me guida jusqu’à ne nouvelle grande rue.
Jengolf – Il faut trouver quelqu’un pour te soigner.
Niyos – À cette heure-ci ? Mieux vaut allez dans un temple, c’est ouvert jour et nuit. Aîe. Tu la regardais bizarrement et tu as senti quelque chose de particulier, je le sais. Et cette fille ? Tu la regardais bizarrement et tu as senti quelque chose de particulier, je le sais.
Jengolf – Je ne suis pas sûr, mais je pense que c’était une mauvaise idée.
Niyos – Et pour le plan on fait quoi ?
Jengolf – Comme prévu, mais on reste sur nos gardes.
Nous arrivions à un temple, je ne savais pas pour quel dieu il était, mais le prêtre qui était encore debout près de l’autel me remit sur pied en moins de deux. La blessure fut totalement guérie. Content, j’allais rejoindre mon camarade qui m’attendait à l’extérieur. Il faisait les cent pas, neveux. Dés qu’il me vit sortir il dit « Parfais. On rentre à l’auberge et on se prépare pour demain. » Bien énervé. Il avait son caractère de loup. Mais je devinais qu’il s’en voulait un peu pour tout ça. On a frôlé la mort sans rien retirer en le suivant. Nous rentrions donc à l’auberge, bien tard et sans nous douter de ce qui allait nous tomber dessus.
Jengolf – Mince ! T’es blessé.
Niyos – Aïe ! Avec un bandage et une potion de soulagement, ça devrait allez mieux.
Le loup-garou s’arracha un bout de son vêtement et me fit un bandage. Ce n’était pas grand-chose, mais cela pouvait aider un peu en attendant de trouver des soins. Jengolf m’aida à me relever et me guida jusqu’à ne nouvelle grande rue.
Jengolf – Il faut trouver quelqu’un pour te soigner.
Niyos – À cette heure-ci ? Mieux vaut allez dans un temple, c’est ouvert jour et nuit. Aîe. Tu la regardais bizarrement et tu as senti quelque chose de particulier, je le sais. Et cette fille ? Tu la regardais bizarrement et tu as senti quelque chose de particulier, je le sais.
Jengolf – Je ne suis pas sûr, mais je pense que c’était une mauvaise idée.
Niyos – Et pour le plan on fait quoi ?
Jengolf – Comme prévu, mais on reste sur nos gardes.
Nous arrivions à un temple, je ne savais pas pour quel dieu il était, mais le prêtre qui était encore debout près de l’autel me remit sur pied en moins de deux. La blessure fut totalement guérie. Content, j’allais rejoindre mon camarade qui m’attendait à l’extérieur. Il faisait les cent pas, neveux. Dés qu’il me vit sortir il dit « Parfais. On rentre à l’auberge et on se prépare pour demain. » Bien énervé. Il avait son caractère de loup. Mais je devinais qu’il s’en voulait un peu pour tout ça. On a frôlé la mort sans rien retirer en le suivant. Nous rentrions donc à l’auberge, bien tard et sans nous douter de ce qui allait nous tomber dessus.
Niyos- Bon
- Race : Humain
Re: Le crépuscule des corbeaux
Je m’étais plus ou moins bien débarbouillée et pouvais à nouveau retourner à l’auberge sans attirer l’attention. Enfin, c’était sans compter sur mon bras. Ou plutôt, son absence. Il allait repousser, mais en attendant, je m’étais enveloppée dans une cape pour que personne ne se pose de question. Je passais la porte pour me retrouver nez à nez avec…
« Sept Dieux ! » ne pus-je m'empêcher de lâcher.
Le gamin et l’homme au regard de bête.
Et les autres clients.
Il y avait trop de monde : il n’y avait pas de possibilité de s’affronter dans un tel lieu. Ni de raison d’ailleurs. Enfin… Je réfléchis un instant… Oui, après tout, peut-être n’avions nous aucune raison de nous entre tuer. Mais comment le savoir ? Ils s’étaient battus contre des membres de la Guilde du Corbeau. Ils m’avaient vu là bas. Au milieu d’un tas de corps découpés. Et actuellement bien trop en forme pour quelqu’un qui viendrait de perdre son bras.
En attendant, eux non plus n’étaient pas nets.
Nous savions tous trois que nous étions dans une situation complexe.
Fuir, attaquer, s’ignorer, discuter ? Ici ou ailleurs ? J'étais paniquée mais ne montrais aucune émotion. Tétanisée, je me contentais de les fixer sans bouger.
« Sept Dieux ! » ne pus-je m'empêcher de lâcher.
Le gamin et l’homme au regard de bête.
Et les autres clients.
Il y avait trop de monde : il n’y avait pas de possibilité de s’affronter dans un tel lieu. Ni de raison d’ailleurs. Enfin… Je réfléchis un instant… Oui, après tout, peut-être n’avions nous aucune raison de nous entre tuer. Mais comment le savoir ? Ils s’étaient battus contre des membres de la Guilde du Corbeau. Ils m’avaient vu là bas. Au milieu d’un tas de corps découpés. Et actuellement bien trop en forme pour quelqu’un qui viendrait de perdre son bras.
En attendant, eux non plus n’étaient pas nets.
Nous savions tous trois que nous étions dans une situation complexe.
Fuir, attaquer, s’ignorer, discuter ? Ici ou ailleurs ? J'étais paniquée mais ne montrais aucune émotion. Tétanisée, je me contentais de les fixer sans bouger.
Müss- Elite
- Race : Vampire
Re: Le crépuscule des corbeaux
Quelle chance avions-nous eus de retomber sur la blessée de tout à l’heure. Ici même, devant notre auberge. Ce fut comme recevoir un vent glacial en plein visage. Le temps lui-même semblait s’être arrêté. Nous nous fixions. Cette femme étrange qui semblait se porter à merveille malgré le fait d’avoir perdu son bras il y a une demi-heure. C’était sûr, elle n’était pas humaine. Jenfolf exprima à côté de moi un grognement derrière ses lèvres sellé. J’avais une ouïe beaucoup moins oubliée que la sienne, mais j’arrivais à l’entendre à se préparer à bondir. Mais il se retenait, il avait juste fait un pas entre elle et moi pour tenir un peu à l’écart de l’inconnue. Grâce à ce que j’avais appris pendant mes cours d’alchimie, combiné aux leçons du loup-garou, je pouvais arriver à analyser la nature des créatures et gens que j’avais en face de moi. Mon esprit d’analyse de la flore se réveilla. Aspect humain de la tête aux pieds. Bras manquant depuis très peu de temps, aucun signe de douleur, peau pale, regard sombre et captivant. Sans oublier l’étrange charme qui émanait d’elle. Je n’avais jamais vu de telles créatures avant. Sa nature m’était inconnue. En tout cas, je doutais fortement qu’un tel être, quel qui soit, puisse faire partit des corbeaux. Un tel monstre leur aurait surtout servi de cobaye et d’ingrédient, plutôt que d’allié. Mais cela ne voulait pas dire que je pouvais lui faire confiance.
Jengolf – Que voulez-vous ?
Mon compagnon s’adressa à la femme mystérieuse. Il m’avait presque poussé en arrière. Pendant nos chasses, il me laissait parfois me débrouiller contre un sanglier, attendant le moment crucial où la bête allait m’embrocher, pour intervenir. Mais quand il me tenait à l’écart, c’était à chaque fois quand nous étions contre un prédateur de haut niveau, comme un ours ou un noctera par exemple. Brrr quelle salle bête. Étant donné que je ne savais pas à quoi nous avions à faire, je n’étais pas contre le fait de jouer la prudence. Par contre, Jengolf semblait avoir une idée sur la nature de notre nouvelle amie. Au vu de son regard, il devait savoir à quoi s’attendre. J’aurais aimé qu’il me le dise, pour que je sois prévenu. Mais je me disais aussi que la réponse risquait de me donner la trouille. Une autre crainte aussi, était que notre amie en face soit quelque chose de bien trop puissant pour nous. D’ailleurs, ne l’avions-nous pas vue au milieu de cadavre dont elle aurait bien pu en être à l’origine ? À ce moment-là, une autre leçon apprise était de sonner la retraite, fuir le danger trop grand. Mais Jengolf ne suivait pas toujours cette règle. Des fois, il se replier face à un prédateur bien trop imposant, non la fille n’était pas énorme, mais aussi, pouvait se laisser emporter par sa rage animale et se lancer dans un combat pouvant être perdu d’avance. À ces moments, je devais prêter main forte, mais je me demandais comme il avait réussi à survivre comme ça avant.
En me concentrant de nouveau sur la jeune femme, je m’attendais à voir surgir n’importe quoi. Elle pouvait bien être un monstre malgré son joli minois. Ou une sorcière qui pouvait bien manier les forces des ténèbres. Il fallait que je sache, quoi que cela puisse être dangereux, j’aimerais aussi savoir à quoi nous avions à faire.
Niyos – Qui êtes-vous aussi ? Et surtout qu’est ce que vous êtes ?
Jengolf – Que voulez-vous ?
Mon compagnon s’adressa à la femme mystérieuse. Il m’avait presque poussé en arrière. Pendant nos chasses, il me laissait parfois me débrouiller contre un sanglier, attendant le moment crucial où la bête allait m’embrocher, pour intervenir. Mais quand il me tenait à l’écart, c’était à chaque fois quand nous étions contre un prédateur de haut niveau, comme un ours ou un noctera par exemple. Brrr quelle salle bête. Étant donné que je ne savais pas à quoi nous avions à faire, je n’étais pas contre le fait de jouer la prudence. Par contre, Jengolf semblait avoir une idée sur la nature de notre nouvelle amie. Au vu de son regard, il devait savoir à quoi s’attendre. J’aurais aimé qu’il me le dise, pour que je sois prévenu. Mais je me disais aussi que la réponse risquait de me donner la trouille. Une autre crainte aussi, était que notre amie en face soit quelque chose de bien trop puissant pour nous. D’ailleurs, ne l’avions-nous pas vue au milieu de cadavre dont elle aurait bien pu en être à l’origine ? À ce moment-là, une autre leçon apprise était de sonner la retraite, fuir le danger trop grand. Mais Jengolf ne suivait pas toujours cette règle. Des fois, il se replier face à un prédateur bien trop imposant, non la fille n’était pas énorme, mais aussi, pouvait se laisser emporter par sa rage animale et se lancer dans un combat pouvant être perdu d’avance. À ces moments, je devais prêter main forte, mais je me demandais comme il avait réussi à survivre comme ça avant.
En me concentrant de nouveau sur la jeune femme, je m’attendais à voir surgir n’importe quoi. Elle pouvait bien être un monstre malgré son joli minois. Ou une sorcière qui pouvait bien manier les forces des ténèbres. Il fallait que je sache, quoi que cela puisse être dangereux, j’aimerais aussi savoir à quoi nous avions à faire.
Niyos – Qui êtes-vous aussi ? Et surtout qu’est ce que vous êtes ?
Niyos- Bon
- Race : Humain
Re: Le crépuscule des corbeaux
Ils me regardaient sans prononcer un seul mot. Deux paires d’yeux posés sur moi. Aucun mouvement, aucun bruit.
Le corps du grand était tendu, prêt à bondir pour m’égorger. Je me tins dans la même position que lui, la main posée sur la garde de mon sabre. Il poussa le grognement d’un loup. Je l’avais vu se transformer et je savais qu’il n’était pas humain : lui aussi était un monstre.
« Que voulez-vous ? » me demanda-t-il de sa voix de prédateur, grave et bestiale.
Il ne fallait pas qu’on se batte ici. Ce n’était ni le lieu ni le moment. Il y avait trop de gens, ils découvriraient notre nature et ma quête serait perdue.
Il me fallait apaiser la bête qui s’éveillait en lui. Je cherchais mes mots. Je finis par sortir une phrase bateau, à savoir : « Je ne vous veux aucun mal ». Ce n’était pas tout à fait faux. Je n’avais pas spécialement envie de leur faire du mal.
Le plus jeune se mit à parler. A côté de son compagnon, on avait tôt fait de l’oublier. Simple humain, encore tout jeune, beau garçon mais si fragile. « Qui êtes-vous aussi ? Et surtout qu’est ce que vous êtes ? » osa-t-il me demander. Et la peur faisait vibrer sa voix.
Sa dernière question me fit froncer les sourcils. Qu’est ce que j’étais ? Que sous-entendait-il ? En fait, ce n’était pas bien difficile à deviner. Il savait que je n’étais pas humaine et d’une phrase à l’autre je passais du « qui » au « quoi ». Je n’étais même plus une personne mais un… autre truc. Je n’aimais pas ça. Je détestais ça ! Pourquoi fallait-il qu’il me traite comme ça sans même me connaître ?! J’avais une furieuse envie de le mordre ! Et puis ma colère tomba aussi vite qu’elle était apparue. J’étais une sorte de mort-vivant, il était donc tout à fait normal qu’il me pose cette question. Je ne voulais pas me battre. Surtout pas contre un gamin de son genre. Je laissais tout tomber et lui lançais d’une voix atone : « vampire… ».
C’était tout ce qui l’intéressait, alors voilà, il l’avait.
Et maintenant, à quoi ça nous avançait ? Comment réagirait-il ? Tant pis pour ma quête, tant pis pour tout, s’ils m’attaquaient, je les tuerais quand même et puis je disparaitrais. Au moins le temps qu’on m’oublie.
Le corps du grand était tendu, prêt à bondir pour m’égorger. Je me tins dans la même position que lui, la main posée sur la garde de mon sabre. Il poussa le grognement d’un loup. Je l’avais vu se transformer et je savais qu’il n’était pas humain : lui aussi était un monstre.
« Que voulez-vous ? » me demanda-t-il de sa voix de prédateur, grave et bestiale.
Il ne fallait pas qu’on se batte ici. Ce n’était ni le lieu ni le moment. Il y avait trop de gens, ils découvriraient notre nature et ma quête serait perdue.
Il me fallait apaiser la bête qui s’éveillait en lui. Je cherchais mes mots. Je finis par sortir une phrase bateau, à savoir : « Je ne vous veux aucun mal ». Ce n’était pas tout à fait faux. Je n’avais pas spécialement envie de leur faire du mal.
Le plus jeune se mit à parler. A côté de son compagnon, on avait tôt fait de l’oublier. Simple humain, encore tout jeune, beau garçon mais si fragile. « Qui êtes-vous aussi ? Et surtout qu’est ce que vous êtes ? » osa-t-il me demander. Et la peur faisait vibrer sa voix.
Sa dernière question me fit froncer les sourcils. Qu’est ce que j’étais ? Que sous-entendait-il ? En fait, ce n’était pas bien difficile à deviner. Il savait que je n’étais pas humaine et d’une phrase à l’autre je passais du « qui » au « quoi ». Je n’étais même plus une personne mais un… autre truc. Je n’aimais pas ça. Je détestais ça ! Pourquoi fallait-il qu’il me traite comme ça sans même me connaître ?! J’avais une furieuse envie de le mordre ! Et puis ma colère tomba aussi vite qu’elle était apparue. J’étais une sorte de mort-vivant, il était donc tout à fait normal qu’il me pose cette question. Je ne voulais pas me battre. Surtout pas contre un gamin de son genre. Je laissais tout tomber et lui lançais d’une voix atone : « vampire… ».
C’était tout ce qui l’intéressait, alors voilà, il l’avait.
Et maintenant, à quoi ça nous avançait ? Comment réagirait-il ? Tant pis pour ma quête, tant pis pour tout, s’ils m’attaquaient, je les tuerais quand même et puis je disparaitrais. Au moins le temps qu’on m’oublie.
Müss- Elite
- Race : Vampire
Re: Le crépuscule des corbeaux
Müss – Vampire…
Elle l’avait dit d’une façon si faible que cela la rendait encore plus effrayante. On aurait un spectre qui nous parlait. Une vampire… Je n’en avais jamais vu, mais les histoires que l’on me racontait ne les glorifiaient pas. Des monstres damnés vivant la nuit et s’abreuvant du sang humain pour vivre. Beurk ! Je n’avais pas trop envis de les côtoyer. Par contre, je savais aussi que cela était dû à une maladie encore inconnue qui ne touchait que les humains comme… La lycanthropie. Je me mis à regarder mon compagnon qui lui ne quittait pas des yeux la sangsue sur patte. Dans un sens, elle lui ressemblait. Mais même si je pouvais avoir confiance en Jengolf, envers un vampire, je ne me sentais pas autant rassurer. Je glissai tout de même un petit mot au lycan pour détendre un peu l’atmosphère :
Niyos – En faite, elle te ressemble dans un sens… Elle a tes yeux. Héhéhé.
Je m’attendais à recevoir une bonne claque derrière la tête comme à mon habitude, mais le chasseur des bois resta figer, se tenant toujours en garde. Comprenant qu’il jouerait les gros bras dans cette situation, je devrais être le diplomate dans cette rencontre. Bon, c’était en fait un gros moustique humanoïde, assez mignonne, il fallait l’avouer, ce qui explique pourquoi elle ne s’est pas évanouie ou morte de la douleur dut à la perte de son bras. Ça, c’était clair. Après, ce qui était sûr pour moi, c’était qu’elle ne faisait pas partie de la guilde des corbeaux du crépuscule. Ces monstres sont surtout traqués et mis en poudre pour les potions. Et un vampire, la moindre chose venant de lui pouvait valoir très chère. Nos « patrons » voulaient surtout trouver le secret de la vie éternelle grâce à ces sangsues, sans réussir jusque-là. Mais au moins, ils ont trouvé comment rendre une poudre vampirique non-dangereuse pour le consommateur, inutile d’en dire plus. En tout cas, cela montrait bien qu’elle n’était pas avec la guilde.
Ensuite, sa présence dans la maison. Et ces gens, gisant au sol, morts, étaient ses victimes vraisemblablement. On l’avait interrompu dans son attaque. J’avais un doute les concernant, mais je ne savais pas trop. Je devais donc faire parler la… Femme pour avoir des informations et si possible, survivre à une attaque. Déjà, les gens dans la maison faisaient partie d’un groupe ou d’une famille… Oh, je ne savais pas, je suis un peu perdu, il me faut des réponses qui pouvaient nous aider à survivre d’une manière ou d’une autre. Je me mis donc à lui parler avec galanterie. Je venais d’un niveau de classe dépassant juste le paysan de base pouvant au moins lire et écrire un minimum, mais j’avais su cultiver l’art de la discussion et de la diplomatie quand je devais aider à vendre certaines potions, pendant que je le faisais indépendamment sur les places de marché et grâce à une dryade qui était barde, et qui savait parler avec flatterie.
Niyos – Madame, désoler de notre comportement un peu brutal. Vous comprendrez sans doute que cela est dû aux derniers évènements nous étant tombé dessus. Nous comprenons aussi que vous soyez aussi un peu sur la défensive, vous avez toutes les raisons de l’être. Avons-nous des raisons pour nous battre ? Non-bien entendu, nous ne sommes que des voyageurs se croisant par hasard, aucune raison de nous faire du mal. Nous sommes arrivé dans cette demeure car, mon ami ici présent, avait ressentit un danger et, grand cœur qu’il puisse avoir, voulez aider. Nous pensions pouvoir sauver. Mais vue ce que nous avons vue, nous pouvons nous faire déjà une idée, mais ils ne nous aient impossible de juger sans connaître (Je suis sûr que Jengolf leva les yeux au ciel à ces mots). Alors dites moi, belle créature, que c’est il donc passer là-bas ?
Elle l’avait dit d’une façon si faible que cela la rendait encore plus effrayante. On aurait un spectre qui nous parlait. Une vampire… Je n’en avais jamais vu, mais les histoires que l’on me racontait ne les glorifiaient pas. Des monstres damnés vivant la nuit et s’abreuvant du sang humain pour vivre. Beurk ! Je n’avais pas trop envis de les côtoyer. Par contre, je savais aussi que cela était dû à une maladie encore inconnue qui ne touchait que les humains comme… La lycanthropie. Je me mis à regarder mon compagnon qui lui ne quittait pas des yeux la sangsue sur patte. Dans un sens, elle lui ressemblait. Mais même si je pouvais avoir confiance en Jengolf, envers un vampire, je ne me sentais pas autant rassurer. Je glissai tout de même un petit mot au lycan pour détendre un peu l’atmosphère :
Niyos – En faite, elle te ressemble dans un sens… Elle a tes yeux. Héhéhé.
Je m’attendais à recevoir une bonne claque derrière la tête comme à mon habitude, mais le chasseur des bois resta figer, se tenant toujours en garde. Comprenant qu’il jouerait les gros bras dans cette situation, je devrais être le diplomate dans cette rencontre. Bon, c’était en fait un gros moustique humanoïde, assez mignonne, il fallait l’avouer, ce qui explique pourquoi elle ne s’est pas évanouie ou morte de la douleur dut à la perte de son bras. Ça, c’était clair. Après, ce qui était sûr pour moi, c’était qu’elle ne faisait pas partie de la guilde des corbeaux du crépuscule. Ces monstres sont surtout traqués et mis en poudre pour les potions. Et un vampire, la moindre chose venant de lui pouvait valoir très chère. Nos « patrons » voulaient surtout trouver le secret de la vie éternelle grâce à ces sangsues, sans réussir jusque-là. Mais au moins, ils ont trouvé comment rendre une poudre vampirique non-dangereuse pour le consommateur, inutile d’en dire plus. En tout cas, cela montrait bien qu’elle n’était pas avec la guilde.
Ensuite, sa présence dans la maison. Et ces gens, gisant au sol, morts, étaient ses victimes vraisemblablement. On l’avait interrompu dans son attaque. J’avais un doute les concernant, mais je ne savais pas trop. Je devais donc faire parler la… Femme pour avoir des informations et si possible, survivre à une attaque. Déjà, les gens dans la maison faisaient partie d’un groupe ou d’une famille… Oh, je ne savais pas, je suis un peu perdu, il me faut des réponses qui pouvaient nous aider à survivre d’une manière ou d’une autre. Je me mis donc à lui parler avec galanterie. Je venais d’un niveau de classe dépassant juste le paysan de base pouvant au moins lire et écrire un minimum, mais j’avais su cultiver l’art de la discussion et de la diplomatie quand je devais aider à vendre certaines potions, pendant que je le faisais indépendamment sur les places de marché et grâce à une dryade qui était barde, et qui savait parler avec flatterie.
Niyos – Madame, désoler de notre comportement un peu brutal. Vous comprendrez sans doute que cela est dû aux derniers évènements nous étant tombé dessus. Nous comprenons aussi que vous soyez aussi un peu sur la défensive, vous avez toutes les raisons de l’être. Avons-nous des raisons pour nous battre ? Non-bien entendu, nous ne sommes que des voyageurs se croisant par hasard, aucune raison de nous faire du mal. Nous sommes arrivé dans cette demeure car, mon ami ici présent, avait ressentit un danger et, grand cœur qu’il puisse avoir, voulez aider. Nous pensions pouvoir sauver. Mais vue ce que nous avons vue, nous pouvons nous faire déjà une idée, mais ils ne nous aient impossible de juger sans connaître (Je suis sûr que Jengolf leva les yeux au ciel à ces mots). Alors dites moi, belle créature, que c’est il donc passer là-bas ?
Niyos- Bon
- Race : Humain
Re: Le crépuscule des corbeaux
Le grand n'eut aucune réaction. La nouvelle ne semblait pas le toucher plus que cela. Il restait dans la posture du prédateur prêt à passer à l’attaque. L’autre, le plus humain des deux, plissa les yeux. J’avais du mal à identifier son expression, j’hésitais entre peur, curiosité ou dégoût. On aurait dit un mélange des trois.
« En fait, elle te ressemble dans un sens… Elle a tes yeux. Héhéhé », lâcha-t-il.
Je ne pu m’empêcher de hausser les sourcils. C’était quoi ça ? Je penchais la tête en dévisageant l’homme-loup. Il avait les yeux d’une bête. Rien à voir avec moi. Et d’ailleurs, que venait faire cette allusion ici ? Ce n’était pas vraiment le moment de s’intéresser à ces détails inutiles. Ce garçon était idiot. Ou alors c’était une stupide tentative pour me déconcentrer. Si tel était le cas, c’était raté, j’étais toujours focalisée sur mon sabre et sur la façon la plus expéditive d’en finir avec eux s’ils tentaient quelque chose.
Le plus jeune reprit alors la parole. Il s’adressa à moi avec des mots distingués que je n’avais pas l’habitude d’entendre. Enfin, la dernière fois ne datait pas tant que cela. Un certain Baron Dovamun me revint brièvement en tête. Le jeune homme m’appelait lui aussi « Madame ». A son nom et à celui de son ami, il se dit désolé de m'avoir présenté un comportement brutal. (Qu’avaient-ils fait de brutal déjà ? Je ne savais pas.) Il décrivit la situation avec justesse avant d’affirmer que nous n’avions probablement aucune raison de nous battre. Mais dans ce cas pourquoi l’homme au regard de bête continuait de m’observer comme un mouton qu’il était sur le point d’égorger ? Le gamin m’expliqua s’être retrouvé dans la maison où je me trouvais quelques heures auparavant car son compagnon avait senti un danger et voulait apporter son aide à ceux qui en avaient besoin. Il finit en ces termes : « Alors dites moi, belle créature, que s’est il donc passé là-bas ? » Je levais les yeux au ciel en même temps que l’homme-loup. Depuis quand qualifiait-on consciemment un vampire de « belle créature » ?! Le charme maléfique des vampires n’était pas une source de plaisanterie !
Ce gamin semblait s’amuser de tout. Il aurait dû être terrorisé et au lieu de ça, il plaisantait sur cette étrange situation. C’était intriguant. Je ne savais pas trop comment réagir face à un tel comportement. Je choisis simplement de ne pas m’y confronter et détournais mon visage du garçon. C’était une de mes spécialités : quand j’étais confrontée à quelque chose d’inhabituel, au lieu de chercher à le comprendre, je le rayais de ma réalité en l’ignorant totalement. Le jeune homme et sa question disparurent donc de mes pensées. C'est vrai quoi, il faut être un minimum sérieux, la vie n'est pas qu'une amusante expérience à tenter. On n'a pas le droit de rire de tout, et surtout pas du vampirisme !
Je me mis à parler à son ami. « Nous devrions discuter un peu plus au calme… » Pas que les gens puissent nous entendre, mais mieux valait se montrer prudent.
Une fois que nous fûmes un peu plus tranquilles et loin des autres clients, je me remis à parler à l’homme-loup : « Je vous ai vu, dans la maison. Pendant un instant, vous étiez différent. Vos yeux étaient… jaunes. A ce moment, vous ressembliez à un loup. Et vous avez su me localiser quand aucun humain n’aurait été capable de me voir. Vous êtes un magicien ? Un métamorphe ? »
J’espérais autre chose qu’un simple « oui », mais je ne savais pas vraiment quoi. J’avais du mal à croire qu’il s’était trouvé là par hasard. Il ne faisait pas partie de leur guilde puisqu’il s’était battu contre mes proies. Il cachait bien des secrets. J’avais besoin d’en savoir un peu plus sur lui.
Quand à son compagnon… non, il n'existait pas.
« En fait, elle te ressemble dans un sens… Elle a tes yeux. Héhéhé », lâcha-t-il.
Je ne pu m’empêcher de hausser les sourcils. C’était quoi ça ? Je penchais la tête en dévisageant l’homme-loup. Il avait les yeux d’une bête. Rien à voir avec moi. Et d’ailleurs, que venait faire cette allusion ici ? Ce n’était pas vraiment le moment de s’intéresser à ces détails inutiles. Ce garçon était idiot. Ou alors c’était une stupide tentative pour me déconcentrer. Si tel était le cas, c’était raté, j’étais toujours focalisée sur mon sabre et sur la façon la plus expéditive d’en finir avec eux s’ils tentaient quelque chose.
Le plus jeune reprit alors la parole. Il s’adressa à moi avec des mots distingués que je n’avais pas l’habitude d’entendre. Enfin, la dernière fois ne datait pas tant que cela. Un certain Baron Dovamun me revint brièvement en tête. Le jeune homme m’appelait lui aussi « Madame ». A son nom et à celui de son ami, il se dit désolé de m'avoir présenté un comportement brutal. (Qu’avaient-ils fait de brutal déjà ? Je ne savais pas.) Il décrivit la situation avec justesse avant d’affirmer que nous n’avions probablement aucune raison de nous battre. Mais dans ce cas pourquoi l’homme au regard de bête continuait de m’observer comme un mouton qu’il était sur le point d’égorger ? Le gamin m’expliqua s’être retrouvé dans la maison où je me trouvais quelques heures auparavant car son compagnon avait senti un danger et voulait apporter son aide à ceux qui en avaient besoin. Il finit en ces termes : « Alors dites moi, belle créature, que s’est il donc passé là-bas ? » Je levais les yeux au ciel en même temps que l’homme-loup. Depuis quand qualifiait-on consciemment un vampire de « belle créature » ?! Le charme maléfique des vampires n’était pas une source de plaisanterie !
Ce gamin semblait s’amuser de tout. Il aurait dû être terrorisé et au lieu de ça, il plaisantait sur cette étrange situation. C’était intriguant. Je ne savais pas trop comment réagir face à un tel comportement. Je choisis simplement de ne pas m’y confronter et détournais mon visage du garçon. C’était une de mes spécialités : quand j’étais confrontée à quelque chose d’inhabituel, au lieu de chercher à le comprendre, je le rayais de ma réalité en l’ignorant totalement. Le jeune homme et sa question disparurent donc de mes pensées. C'est vrai quoi, il faut être un minimum sérieux, la vie n'est pas qu'une amusante expérience à tenter. On n'a pas le droit de rire de tout, et surtout pas du vampirisme !
Je me mis à parler à son ami. « Nous devrions discuter un peu plus au calme… » Pas que les gens puissent nous entendre, mais mieux valait se montrer prudent.
Une fois que nous fûmes un peu plus tranquilles et loin des autres clients, je me remis à parler à l’homme-loup : « Je vous ai vu, dans la maison. Pendant un instant, vous étiez différent. Vos yeux étaient… jaunes. A ce moment, vous ressembliez à un loup. Et vous avez su me localiser quand aucun humain n’aurait été capable de me voir. Vous êtes un magicien ? Un métamorphe ? »
J’espérais autre chose qu’un simple « oui », mais je ne savais pas vraiment quoi. J’avais du mal à croire qu’il s’était trouvé là par hasard. Il ne faisait pas partie de leur guilde puisqu’il s’était battu contre mes proies. Il cachait bien des secrets. J’avais besoin d’en savoir un peu plus sur lui.
Quand à son compagnon… non, il n'existait pas.
Müss- Elite
- Race : Vampire
Re: Le crépuscule des corbeaux
La suite fut un peu déconcertante. La vampire avait pris la décision de m’ignorait et de ne parler qu’à Jengolf. Mon charme n’était pas assez fort pour intéresser une dent longue. Oh et après, il était possible qu’elle préférât parler à quelqu’un lui ressemblant le plus. Deux êtres malades de la nuit, ils ne pouvaient que s’entendre. Là, je plaisantais un peu, car Jengolf restait toujours sur ces gardes. La créature de la nuit nous proposa de discuter plus loin. Bonne idée, on serait plus à l'aise dans l’auberge, au lieu d’être au beau milieu d’une rue sombre où nous pouvions être des cibles.
Nous nous installâmes dans un recoin de l’auberge, le plus à l’écart de la menuaille qui nous entourait. Pendant le reste de la discussion, je m’étais fait très discret, ne parlant pas, laissant les deux autres discuter. Au moins, cette donzelle ne pensait pas à me dévorer, et Jengolf serait certainement la contrer si jamais elle devenait hostile. Je restais donc tranquille dans mon coin, observant le monstre pour l’étudier et noter le moindre détail louche.
Müss - Je vous ai vu, dans la maison. Pendant un instant, vous étiez différent. Vos yeux étaient… jaunes. A ce moment, vous ressembliez à un loup. Et vous avez su me localiser quand aucun humain n’aurait été capable de me voir. Vous êtes un magicien ? Un métamorphe ?
Elle l’avait vu se changer, user de capacité particulière et elle avait des doutes ? Cette femme était vraiment bizarre. Elle avait sûrement son idée, mais elle devait s’attendre à une confirmation. Jengolf ne broncha pas. Il ne lui répondit pas de suite, laissant passer un moment silencieux, ayant une expression grave. J’avais bien cru que ce serait moi qui allais craquer et que j’allais dire quelque chose. Mais mon compagnon de route finit par lâcher quelque chose. Je préférais le laisser se présenter, au lieu que ce soit moi qui le fasse, car je trouillais un peu de faire une gaffe en dévoilant des choses qu’il ne faudrait pas, je n’avais pas l’expérience avec des vampires.
Jengolf – Je pense que je dois être autant magicien que vous. Et vous ? Vous aviez faim tout à l’heure et vous avez donc chassé ces pauvres gens ?
Une chose que j’aimais bien chez le loup-garou, c’était sa façon de répondre. Il avait toujours une façon de répondre froide, direct, gardant le plus de mystère sur lui face à un adversaire, un moyen de garder un avantage sur l’autre comme deux mâles qui s’opposaient et se soutenaient du regard. La donzelle allait sans doute s’amuser avec lui, la discussion risquait d’être intéressante. Je lui faisais pleinement confiance. Je restais encore en retrait, jusqu’à ce que je trouve un moment idéal pour intervenir comme faire du charme par exemple.
Nous nous installâmes dans un recoin de l’auberge, le plus à l’écart de la menuaille qui nous entourait. Pendant le reste de la discussion, je m’étais fait très discret, ne parlant pas, laissant les deux autres discuter. Au moins, cette donzelle ne pensait pas à me dévorer, et Jengolf serait certainement la contrer si jamais elle devenait hostile. Je restais donc tranquille dans mon coin, observant le monstre pour l’étudier et noter le moindre détail louche.
Müss - Je vous ai vu, dans la maison. Pendant un instant, vous étiez différent. Vos yeux étaient… jaunes. A ce moment, vous ressembliez à un loup. Et vous avez su me localiser quand aucun humain n’aurait été capable de me voir. Vous êtes un magicien ? Un métamorphe ?
Elle l’avait vu se changer, user de capacité particulière et elle avait des doutes ? Cette femme était vraiment bizarre. Elle avait sûrement son idée, mais elle devait s’attendre à une confirmation. Jengolf ne broncha pas. Il ne lui répondit pas de suite, laissant passer un moment silencieux, ayant une expression grave. J’avais bien cru que ce serait moi qui allais craquer et que j’allais dire quelque chose. Mais mon compagnon de route finit par lâcher quelque chose. Je préférais le laisser se présenter, au lieu que ce soit moi qui le fasse, car je trouillais un peu de faire une gaffe en dévoilant des choses qu’il ne faudrait pas, je n’avais pas l’expérience avec des vampires.
Jengolf – Je pense que je dois être autant magicien que vous. Et vous ? Vous aviez faim tout à l’heure et vous avez donc chassé ces pauvres gens ?
Une chose que j’aimais bien chez le loup-garou, c’était sa façon de répondre. Il avait toujours une façon de répondre froide, direct, gardant le plus de mystère sur lui face à un adversaire, un moyen de garder un avantage sur l’autre comme deux mâles qui s’opposaient et se soutenaient du regard. La donzelle allait sans doute s’amuser avec lui, la discussion risquait d’être intéressante. Je lui faisais pleinement confiance. Je restais encore en retrait, jusqu’à ce que je trouve un moment idéal pour intervenir comme faire du charme par exemple.
Niyos- Bon
- Race : Humain
Re: Le crépuscule des corbeaux
Il continuait à me fixer de ses yeux de bête sans prononcer un seul mot. L’atmosphère était pesante. A quoi jouait-il ? Avait-il compris ce que je venais de dire ? Peut-être fallait-il que je me répète.
D’habitude, les gens ne m’effrayaient pas, mais lui commençait sérieusement à me donner envie de m’envoler d’ici. Je l’avais vu devenir loup mais il n’était pas redevenu humain. Comme si l’animal faisait partie de sa nature profonde. J’avais devant moi un monstre prêt à me déchiqueter d’un coup de mâchoire.
« Je pense que je dois être autant magicien que vous. Et vous ? Vous aviez faim tout à l’heure et vous avez donc chassé ces pauvres gens ? »
Il avait la voix un peu rauque. Les mots heurtaient ses crocs pour se transformer en grognement peu avenants. J’essayais de ne pas me focaliser sur la gravité de sa voix pour me concentrer sur le sens de ses paroles. Pas facile de réfléchir quand on vous dévisage comme ça. Je fermais les yeux un bref instant.
Autant magicien que moi… Cela signifiait qu’il n’en était pas un. Il se comparait à moi. Pourquoi ? Se considérait-il lui aussi comme un monstre ? Il l’était, en quelque sorte. Mais d’une autre façon. Sa réponse me suffisait pour l'instant. Il ne pouvait pas faire partie de la Guilde du Corbeau du Crépuscule. Donc pour le moment, il n’était pas mon ennemi.
La suite était abrupte. Il me demandait si j’avais tué les personnes qu’il avait vues, m’accusant à demi-mot d’être une goinfre incapable de se retenir de manger le premier venu. C’était un peu triste, mais il touchait la vérité du bout des griffes…
« Ces "pauvres gens" appréciaient également la chasse. Mais c’est une passion dangereuse. Surtout lorsqu’on s’attaque à de gros gibiers. »
Je m’arrêtai en fronçant les sourcils. Je grinçais des dents. « Ils paient le prix de leur arrogance. »
Qu’en pensait-il ? Je n’arrivais pas à lire ses expressions. Ses yeux étaient des ténèbres insondables. Je n’appréciais pas ça. Ça faisait peur. Je choisi d’en finir rapidement, histoire de ne plus avoir à me confronter à son regard noir qui me donnait des frissons dans le dos.
« Ils s’en sont pris à vous car vous étiez au mauvais moment au mauvais endroit. Ils ignoraient encore que vous étiez leur proie. Faites attention, Sieur Loup, dans ces rues, vous pourriez bien vous retrouver dans la peau du mouton ».
D’habitude, les gens ne m’effrayaient pas, mais lui commençait sérieusement à me donner envie de m’envoler d’ici. Je l’avais vu devenir loup mais il n’était pas redevenu humain. Comme si l’animal faisait partie de sa nature profonde. J’avais devant moi un monstre prêt à me déchiqueter d’un coup de mâchoire.
« Je pense que je dois être autant magicien que vous. Et vous ? Vous aviez faim tout à l’heure et vous avez donc chassé ces pauvres gens ? »
Il avait la voix un peu rauque. Les mots heurtaient ses crocs pour se transformer en grognement peu avenants. J’essayais de ne pas me focaliser sur la gravité de sa voix pour me concentrer sur le sens de ses paroles. Pas facile de réfléchir quand on vous dévisage comme ça. Je fermais les yeux un bref instant.
Autant magicien que moi… Cela signifiait qu’il n’en était pas un. Il se comparait à moi. Pourquoi ? Se considérait-il lui aussi comme un monstre ? Il l’était, en quelque sorte. Mais d’une autre façon. Sa réponse me suffisait pour l'instant. Il ne pouvait pas faire partie de la Guilde du Corbeau du Crépuscule. Donc pour le moment, il n’était pas mon ennemi.
La suite était abrupte. Il me demandait si j’avais tué les personnes qu’il avait vues, m’accusant à demi-mot d’être une goinfre incapable de se retenir de manger le premier venu. C’était un peu triste, mais il touchait la vérité du bout des griffes…
« Ces "pauvres gens" appréciaient également la chasse. Mais c’est une passion dangereuse. Surtout lorsqu’on s’attaque à de gros gibiers. »
Je m’arrêtai en fronçant les sourcils. Je grinçais des dents. « Ils paient le prix de leur arrogance. »
Qu’en pensait-il ? Je n’arrivais pas à lire ses expressions. Ses yeux étaient des ténèbres insondables. Je n’appréciais pas ça. Ça faisait peur. Je choisi d’en finir rapidement, histoire de ne plus avoir à me confronter à son regard noir qui me donnait des frissons dans le dos.
« Ils s’en sont pris à vous car vous étiez au mauvais moment au mauvais endroit. Ils ignoraient encore que vous étiez leur proie. Faites attention, Sieur Loup, dans ces rues, vous pourriez bien vous retrouver dans la peau du mouton ».
Müss- Elite
- Race : Vampire
Re: Le crépuscule des corbeaux
La vampirette était figé comme une statue et une froideur en dégageait. Elle l’avait tout de l’incarnation de la mort elle-même. Elle ne bougeait pas d’un poil. Il me fut difficile de savoir ce qu’elle ressentait, de la peur ? De l’amusement ? Ressentait-elle au moins quelque chose ? Les vampires sont dits mort, mais ils bougent comme n’importe quel vivant, ils sont sensibles à la lumière et au feu, cela voulait dire qu’ils pouvaient ressentir quelque chose encore ? Ou n’étaient-ils que des mânes errant dans notre monde ? J’en doutais. D’un côté, je ne voulais le croire, car il serait dommage qu’une si jolie jouvencelle, même ayant une sale trogne, ne puisse plus rien éprouver.
Müss - Ces "pauvres gens" appréciaient également la chasse. Mais c’est une passion dangereuse. Surtout lorsqu’on s’attaque à de gros gibiers.
Des chasseurs ? Quel genre de chasseur ? On pourrait penser à des rodeurs comme nous deux, mais s’attaquer à plus gros gibier… Cela voulait dire qu’ils ne traquaient pas que le cerf et le sanglier ?
Müss -Ils paient le prix de leur arrogance.
Voilà qui confirmait l’idée qu’ils étaient des traqueurs de bêtes surpuissante.
Müss- Ils s’en sont pris à vous car vous étiez au mauvais moment au mauvais endroit. Ils ignoraient encore que vous étiez leur proie. Faites attention, Sieur Loup, dans ces rues, vous pourriez bien vous retrouver dans la peau du mouton.
Oui, s’ils étaient bien des chasseurs de créatures bien particulière, Jengolf aurait put finir sur leur tableau de chasse. Ah moins que dans sa dernière phrase, elle menaçait de chasser un garou, ce qui serait idiot, car je savais mon ami capable de la déchirer en deux. Justement, Jengolf n’avait pas lui non plus changer d’expression. Il devait rester sur ses gardes et s’assurer que le monstre ne nous disait pas de baliverne. Déjà, il n’était pas du genre à jacter, toujours faire des réponses courtes et brèves, même prendre son temps. Réfléchir avant de causer. C’était une tactique qui aidait bien à obtenir des informations. À nouveau, il avait laissé un laps de temps avant d’ajouter quelque chose :
Jengolf – Quoi comme chasseurs ?
J’avais remarqué par contre que la sangsue sur patte parlait avec une certaine autorité, une froideur, mais usant d’un charme quasi-surnaturel. En plein contraste avec un garou sortant tout droit de sa forêt. Cela avait un petit aspect comique. En attendant, je réfléchissais à tout ce qui venait d’être dit, et une idée me vint. Il existait sans doute un nombre indéterminé de groupe de chasseur à la poursuite de monstres en tous genre qui aimaient sans doute se frotter aux lus forts. Mais sachant l’activité encore récente des corbeaux du crépuscule à Telbara, de leurs activités en général, je me suis demandé « Pourquoi pas. » Au tant poser une question innocente, me sortant de mon silence et si jamais j’avais tort, on ne risquait rien.
Niyos – Corbeaux du crépuscule.
Jengolf – Que fais-tu nigaud ?!
Müss - Ces "pauvres gens" appréciaient également la chasse. Mais c’est une passion dangereuse. Surtout lorsqu’on s’attaque à de gros gibiers.
Des chasseurs ? Quel genre de chasseur ? On pourrait penser à des rodeurs comme nous deux, mais s’attaquer à plus gros gibier… Cela voulait dire qu’ils ne traquaient pas que le cerf et le sanglier ?
Müss -Ils paient le prix de leur arrogance.
Voilà qui confirmait l’idée qu’ils étaient des traqueurs de bêtes surpuissante.
Müss- Ils s’en sont pris à vous car vous étiez au mauvais moment au mauvais endroit. Ils ignoraient encore que vous étiez leur proie. Faites attention, Sieur Loup, dans ces rues, vous pourriez bien vous retrouver dans la peau du mouton.
Oui, s’ils étaient bien des chasseurs de créatures bien particulière, Jengolf aurait put finir sur leur tableau de chasse. Ah moins que dans sa dernière phrase, elle menaçait de chasser un garou, ce qui serait idiot, car je savais mon ami capable de la déchirer en deux. Justement, Jengolf n’avait pas lui non plus changer d’expression. Il devait rester sur ses gardes et s’assurer que le monstre ne nous disait pas de baliverne. Déjà, il n’était pas du genre à jacter, toujours faire des réponses courtes et brèves, même prendre son temps. Réfléchir avant de causer. C’était une tactique qui aidait bien à obtenir des informations. À nouveau, il avait laissé un laps de temps avant d’ajouter quelque chose :
Jengolf – Quoi comme chasseurs ?
J’avais remarqué par contre que la sangsue sur patte parlait avec une certaine autorité, une froideur, mais usant d’un charme quasi-surnaturel. En plein contraste avec un garou sortant tout droit de sa forêt. Cela avait un petit aspect comique. En attendant, je réfléchissais à tout ce qui venait d’être dit, et une idée me vint. Il existait sans doute un nombre indéterminé de groupe de chasseur à la poursuite de monstres en tous genre qui aimaient sans doute se frotter aux lus forts. Mais sachant l’activité encore récente des corbeaux du crépuscule à Telbara, de leurs activités en général, je me suis demandé « Pourquoi pas. » Au tant poser une question innocente, me sortant de mon silence et si jamais j’avais tort, on ne risquait rien.
Niyos – Corbeaux du crépuscule.
Jengolf – Que fais-tu nigaud ?!
Niyos- Bon
- Race : Humain
Re: Le crépuscule des corbeaux
Rien.
Rien.
Par tous les dieux, mais qu’est-ce qu’il attendait ?
Ses yeux noirs engloutissaient les faibles lumières de la pièce. Ils captaient les moindres mouvements que je serais susceptible de faire.
« Quoi comme chasseurs ? »
Tout ce temps pour trois mots… Je déglutis avant de répondre, mais à peine j’ouvrai la bouche que le gamin (que j’avais rayé de mes pensées) me coupa la parole en prononçant à son tour les trois mots suivants : « Corbeaux du crépuscule ». Inutile de préciser que ces trois mots-là me firent bien plus d’effet que ceux de son compagnon.
Je sursautais sans pouvoir cacher ma surprise. « Que fais-tu nigaud ?! » glapit l’homme-loup alors que je regardais le gamin avec stupéfaction. Je plantais mon regard dans ses yeux marron. Non, ils étaient verts. Ou plutôt un mélange de couleurs peu commun. Difficile à qualifier. La couleur de l’automne naissant. Enfin, sur le coup, je ne m’étais pas vraiment posé ces futiles questions. Non, sur le coup, j’avais simplement, à mon tour, balbutié mes trois mots : « Tu les connais ?! ».
Je n’avais pas voulu me montrer agressive. Cependant, la surprise m’avait fait réagir vivement. Mon attitude et ma voix étaient menaçantes. Je tentais de me calmer afin de ne pas les provoquer. Je repris la parole, plus en douceur : « Quels sont vos liens avec cette guilde ? »
Rien.
Par tous les dieux, mais qu’est-ce qu’il attendait ?
Ses yeux noirs engloutissaient les faibles lumières de la pièce. Ils captaient les moindres mouvements que je serais susceptible de faire.
« Quoi comme chasseurs ? »
Tout ce temps pour trois mots… Je déglutis avant de répondre, mais à peine j’ouvrai la bouche que le gamin (que j’avais rayé de mes pensées) me coupa la parole en prononçant à son tour les trois mots suivants : « Corbeaux du crépuscule ». Inutile de préciser que ces trois mots-là me firent bien plus d’effet que ceux de son compagnon.
Je sursautais sans pouvoir cacher ma surprise. « Que fais-tu nigaud ?! » glapit l’homme-loup alors que je regardais le gamin avec stupéfaction. Je plantais mon regard dans ses yeux marron. Non, ils étaient verts. Ou plutôt un mélange de couleurs peu commun. Difficile à qualifier. La couleur de l’automne naissant. Enfin, sur le coup, je ne m’étais pas vraiment posé ces futiles questions. Non, sur le coup, j’avais simplement, à mon tour, balbutié mes trois mots : « Tu les connais ?! ».
Je n’avais pas voulu me montrer agressive. Cependant, la surprise m’avait fait réagir vivement. Mon attitude et ma voix étaient menaçantes. Je tentais de me calmer afin de ne pas les provoquer. Je repris la parole, plus en douceur : « Quels sont vos liens avec cette guilde ? »
Müss- Elite
- Race : Vampire
Re: Le crépuscule des corbeaux
Müss - Tu les connais ?!
Elle avait changé de ton, elle balbutiait ces quelques mots comme prise par surprise. Elle avait perdu son assurance, elle fut comme perdue. Cela me fit sourire sur le moment, car ça confirmer ce que je pensais en premier. Si ce n’étaient ces gens, elle m’aurait ignoré ou se serait moquer de moi. Mais si elle les connaissait, cela nous ferait avancer. Donc elle s’en était prise à des corbeaux… Sans doute étaient-ils à sa poursuite et elle les a stoppées dans leur action. Légitime défense en quelque sorte. En tout cas, elle les avait en horreur, ils avaient voulu lui causer du tort, mais elle fut assez rapide pour en estriller plusieurs d’entre eux. Nous avions donc un objectif commun, combattre cette guilde malfaisante.
Mûss - Quels sont vos liens avec cette guilde ?
Disait-elle avait plus de douceur. Elle joua donc mieux les gentils maintenant pour obtenir des informations. Il était marrant de voir comment de simples mots pouvaient tout transformer. Mais aussi, elle avait totalement retiré son intention de Jengolf pour se concentrer sur moi, jusqu’à présent ignoré. J’aurais pu être mal à l’aise, devenir pleutre face à une fille aux dents longues pouvant me dévorer à tout instant, mais je fus en réalité très confiant. Nous avions apparemment un ennemi commun, donc aucune raison de nous pourfendre. En réalité, nous pourrions devenir alliés. Le loup-garou et moi avions des connaissances sur cette organisation et elle, elle devait bien connaître cette cité et nous servir de guide. Je devais donc bien choisir les mots à employer. Une seule sottise de ma bouche, pourrait suffire à la pousser à nous mortir. Je devrais donc causer de façon simple, sans mentionner mon lien du sang à ces gens.
Niyos – Nous sommes à leur poursuite pour nuire à leurs méfaits.
J’avais bien dit la vérité, et je trouvais ma phrase forte convainquant. Elle devait déjà connaître la guilde, et savoir que l’un d’entre nous deux étant un garou prouvait que nous n’étions pas de l'oargnaisation des corbeaux. Après, je pourrais encore révéler que j’étais une sorte d’esclave et donc, que j’avais accès à plusieurs de leurs secrets. Nous attendions la réponse du vampire. Moi, je restais très confiant sur ce qui allait se passer.
Elle avait changé de ton, elle balbutiait ces quelques mots comme prise par surprise. Elle avait perdu son assurance, elle fut comme perdue. Cela me fit sourire sur le moment, car ça confirmer ce que je pensais en premier. Si ce n’étaient ces gens, elle m’aurait ignoré ou se serait moquer de moi. Mais si elle les connaissait, cela nous ferait avancer. Donc elle s’en était prise à des corbeaux… Sans doute étaient-ils à sa poursuite et elle les a stoppées dans leur action. Légitime défense en quelque sorte. En tout cas, elle les avait en horreur, ils avaient voulu lui causer du tort, mais elle fut assez rapide pour en estriller plusieurs d’entre eux. Nous avions donc un objectif commun, combattre cette guilde malfaisante.
Mûss - Quels sont vos liens avec cette guilde ?
Disait-elle avait plus de douceur. Elle joua donc mieux les gentils maintenant pour obtenir des informations. Il était marrant de voir comment de simples mots pouvaient tout transformer. Mais aussi, elle avait totalement retiré son intention de Jengolf pour se concentrer sur moi, jusqu’à présent ignoré. J’aurais pu être mal à l’aise, devenir pleutre face à une fille aux dents longues pouvant me dévorer à tout instant, mais je fus en réalité très confiant. Nous avions apparemment un ennemi commun, donc aucune raison de nous pourfendre. En réalité, nous pourrions devenir alliés. Le loup-garou et moi avions des connaissances sur cette organisation et elle, elle devait bien connaître cette cité et nous servir de guide. Je devais donc bien choisir les mots à employer. Une seule sottise de ma bouche, pourrait suffire à la pousser à nous mortir. Je devrais donc causer de façon simple, sans mentionner mon lien du sang à ces gens.
Niyos – Nous sommes à leur poursuite pour nuire à leurs méfaits.
J’avais bien dit la vérité, et je trouvais ma phrase forte convainquant. Elle devait déjà connaître la guilde, et savoir que l’un d’entre nous deux étant un garou prouvait que nous n’étions pas de l'oargnaisation des corbeaux. Après, je pourrais encore révéler que j’étais une sorte d’esclave et donc, que j’avais accès à plusieurs de leurs secrets. Nous attendions la réponse du vampire. Moi, je restais très confiant sur ce qui allait se passer.
Niyos- Bon
- Race : Humain
Re: Le crépuscule des corbeaux
« Nous sommes à leur poursuite pour nuire à leurs méfaits », répondit-il un peu plus rapidement que son compagnon-loup. Je clignais des yeux deux fois, juste le temps de réfléchir à ma question-réponse : « De quelle façon ? »
Je ne me dis même pas que le garçon pouvait être en train de me mentir. Il n’était pas concevable qu’une personne ni humaine ni bête, ou plutôt mi-humaine mi-bête, puisse être à la solde de cette guilde. Donc il devait en être de même pour son jeune ami. Ces deux individus me parurent tout à coup charmants, beaux, gentils et intelligents. Oh oui, ils feraient de parfaits alliés. Je leur souris de toutes mes dents (que je portais pointues). La salle elle-même devint plus lumineuse, plus chaleureuse et accueillante. Je me détendais, desserrais la mâchoire pour les écouter avec intérêt.
Je ne me dis même pas que le garçon pouvait être en train de me mentir. Il n’était pas concevable qu’une personne ni humaine ni bête, ou plutôt mi-humaine mi-bête, puisse être à la solde de cette guilde. Donc il devait en être de même pour son jeune ami. Ces deux individus me parurent tout à coup charmants, beaux, gentils et intelligents. Oh oui, ils feraient de parfaits alliés. Je leur souris de toutes mes dents (que je portais pointues). La salle elle-même devint plus lumineuse, plus chaleureuse et accueillante. Je me détendais, desserrais la mâchoire pour les écouter avec intérêt.
Müss- Elite
- Race : Vampire
Re: Le crépuscule des corbeaux
La vampire voulait savoir comment. Elle affichait un grand sourire, dents dehors. J’avais visé juste apparemment. Elle était contente de ce que je disais et se sentit en confiance. Cela voulait il dire que nous étions en sécurité ? Pas si sûr, mais nous devions e profiter pour s’en sortir et qui sait, gagné une alliée aller savoir. Elle voulait savoir de quelle façon nous comptions les nuire ? Je devais me contenter du simple, éviter les détails pour se concentrer sur le nécessaire. Il était inutile de faire peur à notre « amie ». Et dans ce que je dirais, il n’y aurait que la vérité, donc aucune raison de voir mal dans tout cela.
Niyos – Nous avons des informations sur eux. Nous connaissons pas mal de chose sur leur organisation, sur leur fonctionnement. On utilise ça pour savoir où frapper. Par exemple, on sait qu’ils se sont implantés que récemment à Telbara. On a donc décidé d’agir ici, tant que la pousse est encore jeune.
Je lui souriais aussi, mains jointes sur la table comme si nous étions en train d’établir des négociations. D’ailleurs, plus nous parlions, plus je sentais que nous conclurions un accord entre nous. Je ne portais pas vraiment les sangsues sur patte dans mon cœur certes, ils sont des morts-vivants, des buveurs de sang, ne vivent que pour tuer, ils sont pâles… Mais je sentais qu’à nous trois, nous irions loin. Ne dit-on pas justement, l’ennemi de mon ennemi et mon ami ?
Niyos – Nous avons des informations sur eux. Nous connaissons pas mal de chose sur leur organisation, sur leur fonctionnement. On utilise ça pour savoir où frapper. Par exemple, on sait qu’ils se sont implantés que récemment à Telbara. On a donc décidé d’agir ici, tant que la pousse est encore jeune.
Je lui souriais aussi, mains jointes sur la table comme si nous étions en train d’établir des négociations. D’ailleurs, plus nous parlions, plus je sentais que nous conclurions un accord entre nous. Je ne portais pas vraiment les sangsues sur patte dans mon cœur certes, ils sont des morts-vivants, des buveurs de sang, ne vivent que pour tuer, ils sont pâles… Mais je sentais qu’à nous trois, nous irions loin. Ne dit-on pas justement, l’ennemi de mon ennemi et mon ami ?
Niyos- Bon
- Race : Humain
Re: Le crépuscule des corbeaux
« Nous avons des informations sur eux. » Voilà qui était suffisant pour que je me mette à le dévorer du regard. Oui, uniquement du regard. Bien que, je l’avoue, j’étais affamée. Le moignon qui remplaçait mon bras m’intimait de boire le sang du premier venu afin de lui donner un petit coup de pouce pour la repousse. Mais je n’avais pas le temps pour cela. Ils avaient des informations sur mes proies. Lesquelles, comment, pourquoi ? Je ne devais rater aucun mot, aucune mimique, je devais chercher le moindre truc qui clocherait pour savoir la conduite à tenir avec ces deux mystérieux personnages.
« Nous connaissons pas mal de chose sur leur organisation, sur leur fonctionnement. » Oui ? Plus vite, plus vite ! Que savaient-ils ? Etait-ce moi qui étais trop pressée d’entendre la suite ou bien prenait-il vraiment beaucoup (trop ?) de temps pour me répondre ? Il cherchait ses mots comme s’il avait peur de faire une boulette. Non, je me faisais des idées. Il était tout à fait normal qu’il pèse ses mots dans une telle situation. Le pauvre jeune homme se retrouvait face à une vampire inconnue et livrait des informations qui pouvaient lui coûter la vie. Je devais cesser de voir le mal partout.
« On utilise ça pour savoir où frapper. » Voilà qui me plaisait. Il allait enfin répondre à ma question. De quelle façon ?
« Par exemple, on sait qu’ils se sont implantés que récemment à Telbara. On a donc décidé d’agir ici, tant que la pousse est encore jeune. » Il semblait avoir terminé. C’était tout ? Il ne voulait peut-être pas trop en dire pour le moment. Après tout, j’étais mal placée pour en vouloir plus. Je n’allais pas leur avouer immédiatement que je « transformais » mes cibles en leurs propres proies. Je me contentais donc de hocher la tête avec un regard qui se voulait emprunt de compréhension. Malheureusement, je n’arrivais pas bien à m’empêcher de sourire, ce qui devait me donner un air un peu carnassier. La faute aux canines… Je n’avais pas envie de les effrayer, mais j’étais quand même un peu euphorique à l’idée que nous puissions retourner la situation de cette façon. L’homme-loup cachait bien des choses. Je me demandais s’il était lui aussi contagieux. Si tel était le cas, nous serions deux fois plus efficaces pour peupler la guilde du corbeau du crépuscule de monstruosités comme nous. Je regardais le jeune garçon. J’étais sur le point de lui proposer de le transformer lui aussi pour tripler notre rendement quand certaines notions de la réalité me revinrent en tête. Ce n’était pas très gentil de ma part de penser de cette façon. Le gamin n’avait rien fait de mal et ne méritais pas de mourir si jeune.
C'était à mon tour de donner quelques informations : « J’ai aussi quelques données sur eux. Ils ont établi un de leurs repères dans la maison close qui se trouve à deux rues d’ici. J’ai aussi le nom et l’adresse de nombreux membres. »
Voilà…
Et maintenant ?
« Vous voulez détruire la guilde ? Que faites-vous exactement ? Vous vous attaquez à leur tête ? Travaillez-vous en duo ? Comment avez-vous obtenu ces informations ? » finis-je par leur demander.
En savoir plus sur leurs méthodes me permettrait de voir s’il était possible ou non de nous associer. Mais j'allais peut-être un peu trop loin dans mes questions. J'espérais ne pas trop les brusquer. Je me remis à sourire gentiment (sans montrer les dents) en posant gentiment mes mains sur les genoux et en les regardant gentiment. Je n'allais pas les manger voyons, j'étais une gentille vampire, ils pouvaient me parler sans crainte.
« Nous connaissons pas mal de chose sur leur organisation, sur leur fonctionnement. » Oui ? Plus vite, plus vite ! Que savaient-ils ? Etait-ce moi qui étais trop pressée d’entendre la suite ou bien prenait-il vraiment beaucoup (trop ?) de temps pour me répondre ? Il cherchait ses mots comme s’il avait peur de faire une boulette. Non, je me faisais des idées. Il était tout à fait normal qu’il pèse ses mots dans une telle situation. Le pauvre jeune homme se retrouvait face à une vampire inconnue et livrait des informations qui pouvaient lui coûter la vie. Je devais cesser de voir le mal partout.
« On utilise ça pour savoir où frapper. » Voilà qui me plaisait. Il allait enfin répondre à ma question. De quelle façon ?
« Par exemple, on sait qu’ils se sont implantés que récemment à Telbara. On a donc décidé d’agir ici, tant que la pousse est encore jeune. » Il semblait avoir terminé. C’était tout ? Il ne voulait peut-être pas trop en dire pour le moment. Après tout, j’étais mal placée pour en vouloir plus. Je n’allais pas leur avouer immédiatement que je « transformais » mes cibles en leurs propres proies. Je me contentais donc de hocher la tête avec un regard qui se voulait emprunt de compréhension. Malheureusement, je n’arrivais pas bien à m’empêcher de sourire, ce qui devait me donner un air un peu carnassier. La faute aux canines… Je n’avais pas envie de les effrayer, mais j’étais quand même un peu euphorique à l’idée que nous puissions retourner la situation de cette façon. L’homme-loup cachait bien des choses. Je me demandais s’il était lui aussi contagieux. Si tel était le cas, nous serions deux fois plus efficaces pour peupler la guilde du corbeau du crépuscule de monstruosités comme nous. Je regardais le jeune garçon. J’étais sur le point de lui proposer de le transformer lui aussi pour tripler notre rendement quand certaines notions de la réalité me revinrent en tête. Ce n’était pas très gentil de ma part de penser de cette façon. Le gamin n’avait rien fait de mal et ne méritais pas de mourir si jeune.
C'était à mon tour de donner quelques informations : « J’ai aussi quelques données sur eux. Ils ont établi un de leurs repères dans la maison close qui se trouve à deux rues d’ici. J’ai aussi le nom et l’adresse de nombreux membres. »
Voilà…
Et maintenant ?
« Vous voulez détruire la guilde ? Que faites-vous exactement ? Vous vous attaquez à leur tête ? Travaillez-vous en duo ? Comment avez-vous obtenu ces informations ? » finis-je par leur demander.
En savoir plus sur leurs méthodes me permettrait de voir s’il était possible ou non de nous associer. Mais j'allais peut-être un peu trop loin dans mes questions. J'espérais ne pas trop les brusquer. Je me remis à sourire gentiment (sans montrer les dents) en posant gentiment mes mains sur les genoux et en les regardant gentiment. Je n'allais pas les manger voyons, j'étais une gentille vampire, ils pouvaient me parler sans crainte.
Müss- Elite
- Race : Vampire
Re: Le crépuscule des corbeaux
La bachelette blanchâtre ne faisait que sourire. Et même, elle dévoilait de plus en plus ses canines à mesure que je lui parlais, dans un sourire des plus malsains. Ce que je fatrouillais au sujet des corbeaux devais lui faire plaisir. La aussi, je fus bien partager. D’un côté, je fus bien content de voir la vampire heureuse de ce qu’elle entendait, un bon point pour nous, mais je trouillais aussi en la voyant ainsi. On dirait qu’elle voyait en moi une bonne pitance bien juteuse, mais elle devait se retenir, de peur que le leu ne lui arrache la tête à coup de crocs. Elle se tenait droite, ne détachant son regard enjôleur de moi, les mains poser sur ses genoux. Il était vrai que je pouvais paraître beau parfois. Ou bien, il s’agissait de mon gargamel qui la faisait saliver. En tout cas, je fis une pause dans mes explications. Je ne voulais pas en dire trop, je ne devais pas tout donner d’un coup, car on ne la connaissait pas encore.
Müss - J’ai aussi quelques données sur eux. Ils ont établi un de leurs repères dans la maison close qui se trouve à deux rues d’ici. J’ai aussi le nom et l’adresse de nombreux membres.
Elle nous donna des informations en retour. Il faudra bien entendu les vérifier. Mais cela montrait une image plus flatteuse à ce joli minois. On lui avait apporté quelque chose, elle nous le rendait. Elle était visiblement donnant-donnant et pouvait bien avoir un fonds honnête. Une alliance, même temporaire était donc envisageable entre nous.
Müss - Vous voulez détruire la guilde ? Que faites-vous exactement ? Vous vous attaquez à leur tête ? Travaillez-vous en duo ? Comment avez-vous obtenu ces informations ?
Apparemment, c’était à notre tour de donner des informations. Là, elle en demandait beaucoup en une fois et il faudra bien choisir ses mots pour ne pas dévoiler mon lien direct avec la guilde. Jengolf était lui aussi gêner. Je pouvais le voir du coin de l’œil qu’il venait de poser discrètement sa main sur le flambeau de son épée. Il était de plus en plus méfiant, et moi, j’essayais de détendre l’atmosphère. J’arrivais à amadouer la vampire, mais il ne fallait pas que le garou ne gâche tout. Je me mis à apporter des explications simples mais utiles :
Niyos - Oui, nous sommes deux à les combattre, à notre connaissance. Pour cela, nous traquons plusieurs de leurs membres et clients importants pour les mettre hors-jeu. S’attaquer à leur tête de suite serait suicidaire, car leur chef est très bien protégé et est très puissant. Ont doit détruire ses protections avant de le frapper en plein cœur. On y arrive grâce à des informations obtenu sur eux, mais aussi… J’étais un de leur esclave avant. Je devais les aider dans leurs projets de déments avant de m’y enfuir.
Esclave, mieux que de dire « membre de la famille des tueurs et pourri d’argent », même si je n’étais membre que de la branche inférieur de la famille.
Müss - J’ai aussi quelques données sur eux. Ils ont établi un de leurs repères dans la maison close qui se trouve à deux rues d’ici. J’ai aussi le nom et l’adresse de nombreux membres.
Elle nous donna des informations en retour. Il faudra bien entendu les vérifier. Mais cela montrait une image plus flatteuse à ce joli minois. On lui avait apporté quelque chose, elle nous le rendait. Elle était visiblement donnant-donnant et pouvait bien avoir un fonds honnête. Une alliance, même temporaire était donc envisageable entre nous.
Müss - Vous voulez détruire la guilde ? Que faites-vous exactement ? Vous vous attaquez à leur tête ? Travaillez-vous en duo ? Comment avez-vous obtenu ces informations ?
Apparemment, c’était à notre tour de donner des informations. Là, elle en demandait beaucoup en une fois et il faudra bien choisir ses mots pour ne pas dévoiler mon lien direct avec la guilde. Jengolf était lui aussi gêner. Je pouvais le voir du coin de l’œil qu’il venait de poser discrètement sa main sur le flambeau de son épée. Il était de plus en plus méfiant, et moi, j’essayais de détendre l’atmosphère. J’arrivais à amadouer la vampire, mais il ne fallait pas que le garou ne gâche tout. Je me mis à apporter des explications simples mais utiles :
Niyos - Oui, nous sommes deux à les combattre, à notre connaissance. Pour cela, nous traquons plusieurs de leurs membres et clients importants pour les mettre hors-jeu. S’attaquer à leur tête de suite serait suicidaire, car leur chef est très bien protégé et est très puissant. Ont doit détruire ses protections avant de le frapper en plein cœur. On y arrive grâce à des informations obtenu sur eux, mais aussi… J’étais un de leur esclave avant. Je devais les aider dans leurs projets de déments avant de m’y enfuir.
Esclave, mieux que de dire « membre de la famille des tueurs et pourri d’argent », même si je n’étais membre que de la branche inférieur de la famille.
Niyos- Bon
- Race : Humain
Page 1 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Page 1 sur 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum