[Donjon - Event] Le temple du rituel maudit
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Schizae
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Orcande - forum de RP médiéval-fantastique :: Zones de RP :: Royaume d'Estandre :: Faeronhe et Denoronhe
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Re: [Donjon - Event] Le temple du rituel maudit
LE DRAGON
Les bipèdes me suivent. Seul le semi-loup n’est pas atteint par la substance qui sort de la troisième porte. L’un de leur pied a marché sur un bouton qui a activé un piège. Un mécanisme des plus basique qui utilise le frottement pour créer une étincelle et bruler des herbes du serpent afin de modifier la perception des personnes qui, une fois atteintes, n’auront plus aucune envie de poursuivre leur objectif premier.
Schizæ tourne son visage vers moi. Ses dents sont découvertes. Chez les Hommes comme elle, ça veut dire qu’ils ressentent des émotions. Les émotions, c’est ce qui les empêche de voir la réalité. Les émotions sont le filtre qui déforme tout ce que leurs faibles sens captent.
SCHIZÆ – Ici, c’est beau. Ça tourne… Regarde mon petit dragon, ce dessin, il grandit et oh ! Ça fait plein de forme géométrique, il faut… Ah…
Ma jeune humaine tire la langue, concentrée. Elle s’assoit par terre face à la troisième porte, celle d’où vient la fumée. Elle fixe le symbole et se coupe de tout le reste. Plus rien ne semble exister à ses sens, mis à part ce dessin. Je vois au mouvement de ses yeux qu’elle capte le moindre petit bruit. Elle s’ouvre au monde qui l’entoure. Elle découvre enfin toute sa petitesse. Elle comprend enfin que les humains ne perçoivent qu’une partie de l’Univers. Elle sait enfin qu’elle ne sait rien. Elle tourne son visage vers moi et, pour la toute première fois, elle me perçoit. En partie, certes, mais dans ses yeux, je remarque qu’elle découvre la complexité (ou alors la simplicité) du tout.
SCHIZÆ – Wha !
C'est tout ce qu'elle peut prononcer face à la plus grande découverte de toute sa courte vie… Je me tourne vers le semi-loup. Il interroge son ami bipède. Je m’approche de Schizæ pour observer les symboles. Mon humaine semble partie. Son esprit a quitté son corps et erre loin d’ici. Je peux le sentir s’en aller, traverser la troisième porte et disparaître. Elle est danger. Son corps devient tout mou et s’affale au sol. Je lui attrape le bras et la mord. Mes dents s’enfoncent dans sa chaire et le sang coule.
SCHIZÆ – Aïe ! Qu’est ce que tu fais ?
DRAGON – Ne quitte pas ton corps maintenant, tu ne reviendrais pas.
SCHIZÆ – Laisse moi aller là (elle désigne la troisième porte de la main). C’est bien là bas, il y a des fleurs, plein de fleurs qui dansent dans le feu… Laisse moi…
Mon humaine se remet à somnoler. Je lui reprends le bras et mord à nouveau. Elle revient difficilement à elle. Il faut partir rapidement. Je m’adresse au semi-loup :
DRAGON – Il faut partir. Les herbes qui brulent rendent leur esprit lucide, mais la fumée des fleurs est toxique pour les rampants. Si on ne s’éloigne pas rapidement de cette porte, vous allez tous mourir.
Il y a deux portes. Laquelle franchir pour ne pas mourir ?
Les bipèdes me suivent. Seul le semi-loup n’est pas atteint par la substance qui sort de la troisième porte. L’un de leur pied a marché sur un bouton qui a activé un piège. Un mécanisme des plus basique qui utilise le frottement pour créer une étincelle et bruler des herbes du serpent afin de modifier la perception des personnes qui, une fois atteintes, n’auront plus aucune envie de poursuivre leur objectif premier.
Schizæ tourne son visage vers moi. Ses dents sont découvertes. Chez les Hommes comme elle, ça veut dire qu’ils ressentent des émotions. Les émotions, c’est ce qui les empêche de voir la réalité. Les émotions sont le filtre qui déforme tout ce que leurs faibles sens captent.
SCHIZÆ – Ici, c’est beau. Ça tourne… Regarde mon petit dragon, ce dessin, il grandit et oh ! Ça fait plein de forme géométrique, il faut… Ah…
Ma jeune humaine tire la langue, concentrée. Elle s’assoit par terre face à la troisième porte, celle d’où vient la fumée. Elle fixe le symbole et se coupe de tout le reste. Plus rien ne semble exister à ses sens, mis à part ce dessin. Je vois au mouvement de ses yeux qu’elle capte le moindre petit bruit. Elle s’ouvre au monde qui l’entoure. Elle découvre enfin toute sa petitesse. Elle comprend enfin que les humains ne perçoivent qu’une partie de l’Univers. Elle sait enfin qu’elle ne sait rien. Elle tourne son visage vers moi et, pour la toute première fois, elle me perçoit. En partie, certes, mais dans ses yeux, je remarque qu’elle découvre la complexité (ou alors la simplicité) du tout.
SCHIZÆ – Wha !
C'est tout ce qu'elle peut prononcer face à la plus grande découverte de toute sa courte vie… Je me tourne vers le semi-loup. Il interroge son ami bipède. Je m’approche de Schizæ pour observer les symboles. Mon humaine semble partie. Son esprit a quitté son corps et erre loin d’ici. Je peux le sentir s’en aller, traverser la troisième porte et disparaître. Elle est danger. Son corps devient tout mou et s’affale au sol. Je lui attrape le bras et la mord. Mes dents s’enfoncent dans sa chaire et le sang coule.
SCHIZÆ – Aïe ! Qu’est ce que tu fais ?
DRAGON – Ne quitte pas ton corps maintenant, tu ne reviendrais pas.
SCHIZÆ – Laisse moi aller là (elle désigne la troisième porte de la main). C’est bien là bas, il y a des fleurs, plein de fleurs qui dansent dans le feu… Laisse moi…
Mon humaine se remet à somnoler. Je lui reprends le bras et mord à nouveau. Elle revient difficilement à elle. Il faut partir rapidement. Je m’adresse au semi-loup :
DRAGON – Il faut partir. Les herbes qui brulent rendent leur esprit lucide, mais la fumée des fleurs est toxique pour les rampants. Si on ne s’éloigne pas rapidement de cette porte, vous allez tous mourir.
Il y a deux portes. Laquelle franchir pour ne pas mourir ?
Schizae- Elite
Re: [Donjon - Event] Le temple du rituel maudit
Plus ça va, plus Nïn se sent flottante. Elle n'arrive plus à comprendre ce qui se passe autour d'elle. Elle voit le dragon, Schizae, Niyos et Jengolf, et des portes aussi, mais elle est incapable de se focaliser. Tout tourne. Son corps lui semble terriblement lourd et lent, elle a l'impression que son esprit aimerait s'en détacher.
Soudain, elle avise Schizae par terre. Elle ne l'a même pas vu tomber. Elle a l'air de dormir. Ou peut-être que son esprit à elle s'en est allé, a laissé là son corps pour aller plus loin, plus haut, comme le ferait bien le sien... Tout se trouble, et Nïn est à genoux. Elle voit le dragon qui... mord sa maîtresse. Elle montre les dents et feule vers lui, à la manière de l'once qu'elle peut être lorsqu'elle le souhaite. Elle parvient à se focaliser sur la scène devant elle, entend vaguement Schizae demander au dragon de la laisser.
Nïn tente de s'approcher, à quatre pattes, incapable de songer assez pour se relever. Tout est trouble... à par la nouvelle morsure que le dragon inflige à sa maîtresse. Nïn se hérisse. Il n'a pas le droit de faire cela ! Elle le voit vaguement parler à Jengolf... elle s'approche de lui, parvient soudain à se relever, la colère l'embrase... littéralement. Tout son corps se met soudain à brûler. Les flammes en elles, appelées par l'herbe, la dévorent, pour la libérer. Elle se laisse tomber au sol, oublieuse de la raison qui l'avait poussée à se lever. La sensation est trop intense. Son feu la dévore ! Mais, étrangement, ses chairs ne brûlent pas. Fascinée, elle se demande comment ça marche. Un instant. Avant d'abandonner l'idée même de penser. Elle et les flammes ne font qu'un. Elles brûlent. Elles montent vers le plafond de la grotte. Elles s'élèvent... Nïn sent qu'une partie d'elle s'est mise à rire hystériquement.
Mais finalement, les flammes se mettent à baisser. Sa force, leur force, décroit. Nïn revient à soncorps, si lourd, au sol. Peu à peu, les flammes s'épuisent et meurent. Comme c'est dommage...
Nïn se roule en boule. Elle ne sait plus où elle est. Tout ce qu'elle sait, c'est que son esprit ne demande qu'une chose : s'évader. Et que son corps l'encombre. Les flammes l'ont fait monter, mais ce n'était pas assez. Il lui faut maintenant se laisser aller. Elle relâche ses muscles pesants, inutiles. Puis elle ferme les yeux.
Soudain, elle avise Schizae par terre. Elle ne l'a même pas vu tomber. Elle a l'air de dormir. Ou peut-être que son esprit à elle s'en est allé, a laissé là son corps pour aller plus loin, plus haut, comme le ferait bien le sien... Tout se trouble, et Nïn est à genoux. Elle voit le dragon qui... mord sa maîtresse. Elle montre les dents et feule vers lui, à la manière de l'once qu'elle peut être lorsqu'elle le souhaite. Elle parvient à se focaliser sur la scène devant elle, entend vaguement Schizae demander au dragon de la laisser.
Nïn tente de s'approcher, à quatre pattes, incapable de songer assez pour se relever. Tout est trouble... à par la nouvelle morsure que le dragon inflige à sa maîtresse. Nïn se hérisse. Il n'a pas le droit de faire cela ! Elle le voit vaguement parler à Jengolf... elle s'approche de lui, parvient soudain à se relever, la colère l'embrase... littéralement. Tout son corps se met soudain à brûler. Les flammes en elles, appelées par l'herbe, la dévorent, pour la libérer. Elle se laisse tomber au sol, oublieuse de la raison qui l'avait poussée à se lever. La sensation est trop intense. Son feu la dévore ! Mais, étrangement, ses chairs ne brûlent pas. Fascinée, elle se demande comment ça marche. Un instant. Avant d'abandonner l'idée même de penser. Elle et les flammes ne font qu'un. Elles brûlent. Elles montent vers le plafond de la grotte. Elles s'élèvent... Nïn sent qu'une partie d'elle s'est mise à rire hystériquement.
Mais finalement, les flammes se mettent à baisser. Sa force, leur force, décroit. Nïn revient à soncorps, si lourd, au sol. Peu à peu, les flammes s'épuisent et meurent. Comme c'est dommage...
Nïn se roule en boule. Elle ne sait plus où elle est. Tout ce qu'elle sait, c'est que son esprit ne demande qu'une chose : s'évader. Et que son corps l'encombre. Les flammes l'ont fait monter, mais ce n'était pas assez. Il lui faut maintenant se laisser aller. Elle relâche ses muscles pesants, inutiles. Puis elle ferme les yeux.
Nïn- Elite
Re: [Donjon - Event] Le temple du rituel maudit
Tout devenait du n’importe quoi ici. Les humains se comportaient comme des fous. J’étais dans un état euphorique permanant. Je me voyais si intelligent, si fort et rapide. Même, je me prenais pour un lycanthrope semblable à mon ami. Je ne disais pas un mot, je ne faisais que rire et rire en poussant des grognements, agitant les bras dans tous les sens pour attraper des lucioles de toutes les couleurs. Le monde qui m’entourait changeait, les murs sombres devinrent lumineux, je pouvais voir dans le noir et entendre de loin, j’étais un surhomme et j’en poussais un cri de triomphe. J’étais invincible ! Je voyais également Nïn qui semblait s’amuser tout autant en jouant avec son feu. C’était amusant. Je me demandais ce qu’une damoiselle sorceresse comme elle, est un beau et puissant bisclavret comme moi allait donner. Je rampais au sol pour la rejoindre et lui proposer une alliance, mais elle s’enflamma, ce qui me fit reculer.
Jengolf parla de la situation avec le dragon, mais ce fut difficile avec l’esclave qui voulut s’interposer, et prenant feu un moment. Ils n’étaient pas affectés par la drogue et donc, eux seuls pouvaient nous aider à nous en sortir, en plus de devoir nous surveiller pour s’assurer que nous ne fassions de bêtise. Jengolf pouvait endurer tant de choses, il pouvait avoir une grande patience, sauf avec moi le bougre ! J’ignorais qu’elles pouvaient être les effets à long terme, mais cela ne devait être beau à voir.
Dragon – Il faut partir. Les herbes qui brûlent rendent leur esprit plus lucide, mais la fumée des fleurs est toxique pour les rampants. Si on ne s’éloigne pas rapidement de cette porte, vous allez tous mourir.
Jengolf examina la porte indiquait par le lézard volant. Il sentit aussi que l’odeur nauséabonde provenait de cette ouverture. Sans doute son sang de loup ralentissait les effets de la drogue sur lui. C’était ce qu’il se disait. Cela voudrait dire que sa chance de rester maître de son esprit ne durera pas longtemps, il fallait se dépêcher. Il scruta les deux autres portes, ne trouvant aucune différence entre les deux et dut se résoudre à suivre son instinct. Cela l’avait sauvé plus d’une fois, mais aussi cela l’avait parfois trompé comme à chacun. Mais le temps nous pressait, nous ne pouvions faire d’étude plus approfondis de l’architecture pour trouver le moindre indice, il fallait se décider et au plus vite.
Jengolf – Prenons le passage en face ! On sous-estime trop souvent le chemin du milieu.
Idée intéressante. Il était vrai que souvent, on pensait éviter le chemin du milieu car ce serait trop facile sinon, ce serait le chemin idéal pour tomber sur un piège. Mais à la longue, cela devenait aussi le chemin le plus évident. C’était une bonne théorie, quoi que risqué, mais chaque décision avait son lot de risque non ?
Jengolf – Prenez avec vous les deux humaines et avancer. Je me charge du miens et on s’éloigne au plus vite de ce truc.
Jengolf parla de la situation avec le dragon, mais ce fut difficile avec l’esclave qui voulut s’interposer, et prenant feu un moment. Ils n’étaient pas affectés par la drogue et donc, eux seuls pouvaient nous aider à nous en sortir, en plus de devoir nous surveiller pour s’assurer que nous ne fassions de bêtise. Jengolf pouvait endurer tant de choses, il pouvait avoir une grande patience, sauf avec moi le bougre ! J’ignorais qu’elles pouvaient être les effets à long terme, mais cela ne devait être beau à voir.
Dragon – Il faut partir. Les herbes qui brûlent rendent leur esprit plus lucide, mais la fumée des fleurs est toxique pour les rampants. Si on ne s’éloigne pas rapidement de cette porte, vous allez tous mourir.
Jengolf examina la porte indiquait par le lézard volant. Il sentit aussi que l’odeur nauséabonde provenait de cette ouverture. Sans doute son sang de loup ralentissait les effets de la drogue sur lui. C’était ce qu’il se disait. Cela voudrait dire que sa chance de rester maître de son esprit ne durera pas longtemps, il fallait se dépêcher. Il scruta les deux autres portes, ne trouvant aucune différence entre les deux et dut se résoudre à suivre son instinct. Cela l’avait sauvé plus d’une fois, mais aussi cela l’avait parfois trompé comme à chacun. Mais le temps nous pressait, nous ne pouvions faire d’étude plus approfondis de l’architecture pour trouver le moindre indice, il fallait se décider et au plus vite.
Jengolf – Prenons le passage en face ! On sous-estime trop souvent le chemin du milieu.
Idée intéressante. Il était vrai que souvent, on pensait éviter le chemin du milieu car ce serait trop facile sinon, ce serait le chemin idéal pour tomber sur un piège. Mais à la longue, cela devenait aussi le chemin le plus évident. C’était une bonne théorie, quoi que risqué, mais chaque décision avait son lot de risque non ?
Jengolf – Prenez avec vous les deux humaines et avancer. Je me charge du miens et on s’éloigne au plus vite de ce truc.
Niyos- Bon
- Race : Humain
Re: [Donjon - Event] Le temple du rituel maudit
Schizæ regarde le feu de Nïn danser. Elle est belle, tout auréolée de flamme comme ça. Mais ça éblouis un peu trop, dans cette pénombre. Sans que la fille ne s’en rende compte, Jengolf et son dragon discutent du chemin à tenir. Le second bannis la route de droite et le premier celle de gauche. C’est ainsi que, tirant derrière eux les deux humains et demi, ils passent la porte du milieu.
Schizæ sent son corps balloté. Elle avance, avance, avance encore. Une seconde ou des années ? Cela lui semble une éternité. Elle sourit sans ouvrir les yeux. Elle n’a pas besoin de ça pour voir. Ni pour savoir. Ils sont au bon endroit. Ce que son dragon cherche se trouve ici. Ils avancent de plus en plus loin. Trop loin. Elle ouvre les bras pour enlacer l’animal tout en grommelant.
SCHIZÆ – Vous allez trop loin, vous l’avez dépassé…
Le dragon s’arrête. Il s’ébroue pour que la fillette cesse son câlin et cette dernière s’étale au sol en poussant un petit cri amusé. Il lève son museau et observe la grotte. Personne ne s’arrêterait en si bon chemin. Quand on cache un trésor, on le met tout au fond d’un tunnel. Voilà pourquoi il serait judicieux de le cacher par ici, là où personne ne le chercherait.
DRAGON – Comment sais-tu qu’il est ici ?
Schizæ ne répond pas. Elle dort profondément. Son écailleux compagnon s’approche d’elle. Les pierres de Mejayi sont entre autre connues pour conférer à leur utilisateur des visions sur l’existence de trésors. Se pourrait il qu’ils soient passés si près de la pierre que l’enfant ai pu avoir une vision, ou n’est-ce que l’herbe de Serpent qui aurait parlé à travers sa bouche ? Dans le doute, le dragon revient sur ses pattes.
Schizæ sent son corps balloté. Elle avance, avance, avance encore. Une seconde ou des années ? Cela lui semble une éternité. Elle sourit sans ouvrir les yeux. Elle n’a pas besoin de ça pour voir. Ni pour savoir. Ils sont au bon endroit. Ce que son dragon cherche se trouve ici. Ils avancent de plus en plus loin. Trop loin. Elle ouvre les bras pour enlacer l’animal tout en grommelant.
SCHIZÆ – Vous allez trop loin, vous l’avez dépassé…
Le dragon s’arrête. Il s’ébroue pour que la fillette cesse son câlin et cette dernière s’étale au sol en poussant un petit cri amusé. Il lève son museau et observe la grotte. Personne ne s’arrêterait en si bon chemin. Quand on cache un trésor, on le met tout au fond d’un tunnel. Voilà pourquoi il serait judicieux de le cacher par ici, là où personne ne le chercherait.
DRAGON – Comment sais-tu qu’il est ici ?
Schizæ ne répond pas. Elle dort profondément. Son écailleux compagnon s’approche d’elle. Les pierres de Mejayi sont entre autre connues pour conférer à leur utilisateur des visions sur l’existence de trésors. Se pourrait il qu’ils soient passés si près de la pierre que l’enfant ai pu avoir une vision, ou n’est-ce que l’herbe de Serpent qui aurait parlé à travers sa bouche ? Dans le doute, le dragon revient sur ses pattes.
Schizae- Elite
- Race : Humain
Re: [Donjon - Event] Le temple du rituel maudit
Elle ne sait pas qui l'a relevée. Le dragon ? Peut-être. Ils empruntent la porte au centre. Elle ne se demande pas pourquoi. Ils sont de nouveau tous en route. Elle a l'impression que le dragon et Jengolf ne comprennent rien. Jengolf, qui lui semble très étrange, soudainement. Ce doivent être les herbes, mais elle a l'impression qu'il est... autre. Quoi donc ? Elle ne sait pas, et n'arrive pas à y réfléchir. Simplement, il lui hérisse la nuque et fait gronder l'once en elle, qui ne l'aime pas. Elle ne sait pas si elle hallucine ou si elle voit au contraire plus clair.
Le nouveau chemin s'est resserré. Tout tangue. Mais ça a l'air d'être un peu moins hors de contrôle qu'avant. Elle n'a plus cette terrible envie de s'allonger au sol pour dormir. Ou moins. Elle parvient mieux à se concentrer sur Schizae. Schizae qui s'est arrêtée, et qui dit au dragon :
– Vous allez trop loin, vous l’avez dépassé…
Un instant, Nïn ignore de quoi la petite baronne parle. L'instant d'après, elle a pourtant la certitude qu'elle a raison, et que le dragon se trompe, qu'il devrait l'écouter, qu'ils ne doivent plus avancer, car, là-bas, c'est vide, alors que là, c'était chargé, bien davantage. Étonnamment, le dragon écoute. C'est bien, il n'est pas complètement aveugle à Schizae. Schizae qui sait, Schizae qu'il faut écouter, arrêter de dédaigner. Schizae qui... dort, soudain. Nïn n'a pas vu le changement d'état. Elle a l'impression que son esprit s'allume et s'éteint alternativement. Elle s'approche de sa petite maîtresse, en tanguant.
Le dragon lui s'éloigne, revenant en arrière. Il ne faut pas laisser Schizae ici, seule. Nïn la soulève tant bien que mal, et emboîte les pas du dragon. Lorsqu'il s'arrête, elle se laisse tomber à genoux et dépose délicatement Schizae. Elle se sent basculer aussi, mais elle lutte, par peur, pour la baronne. Elle s'adresse, au dragon, ou à personne en particulier, c'est juste un besoin qu'elle sent:
- Il faut trouver... Puis partir, sortir, sortir d'ici.
Son esprit lui semble partir en volutes de fumée.
Le nouveau chemin s'est resserré. Tout tangue. Mais ça a l'air d'être un peu moins hors de contrôle qu'avant. Elle n'a plus cette terrible envie de s'allonger au sol pour dormir. Ou moins. Elle parvient mieux à se concentrer sur Schizae. Schizae qui s'est arrêtée, et qui dit au dragon :
– Vous allez trop loin, vous l’avez dépassé…
Un instant, Nïn ignore de quoi la petite baronne parle. L'instant d'après, elle a pourtant la certitude qu'elle a raison, et que le dragon se trompe, qu'il devrait l'écouter, qu'ils ne doivent plus avancer, car, là-bas, c'est vide, alors que là, c'était chargé, bien davantage. Étonnamment, le dragon écoute. C'est bien, il n'est pas complètement aveugle à Schizae. Schizae qui sait, Schizae qu'il faut écouter, arrêter de dédaigner. Schizae qui... dort, soudain. Nïn n'a pas vu le changement d'état. Elle a l'impression que son esprit s'allume et s'éteint alternativement. Elle s'approche de sa petite maîtresse, en tanguant.
Le dragon lui s'éloigne, revenant en arrière. Il ne faut pas laisser Schizae ici, seule. Nïn la soulève tant bien que mal, et emboîte les pas du dragon. Lorsqu'il s'arrête, elle se laisse tomber à genoux et dépose délicatement Schizae. Elle se sent basculer aussi, mais elle lutte, par peur, pour la baronne. Elle s'adresse, au dragon, ou à personne en particulier, c'est juste un besoin qu'elle sent:
- Il faut trouver... Puis partir, sortir, sortir d'ici.
Son esprit lui semble partir en volutes de fumée.
Nïn- Elite
- Race : demi-elfe
Re: [Donjon - Event] Le temple du rituel maudit
Les moments qui ont suivi m’on sembler bien flou. J’avais l’impression que l’on me portait et qu’on m’emmener dans un nouveau tunnel bien sombre. Aussi sombre que celui d’avant en fait. Mais, pour une raison qui me restait encore mystérieuse, j’entendais avec une meilleure distinction ce qu’il se passait, le bruit des pas, des mouvements… L’obscurité me semblait moins forte, j’arrivais à mieux discerner les contours, je devais devenir super puissant. Je parvins même à remarquer que c’était Jengolf qui me soulevait par le bras et qu’il me faisait m’avancer. C’était amusant, sans savoir non plus pourquoi. Je rigolais en le voyant. Tout devenait difforme pendant un bref instant avant de redevenir comme avant avec des couleurs vive. Ma vue était vraiment incroyable.
Shizae – Vous allez trop loin, vous l’avez dépassé…
Dragon – Comment sais-tu qu’il est ici ?
La petite baronne avait raison, on a dépassé quelque chose de beau. Je l’avais presque loupé à cause de ces couleurs, mais quelque chose de particulier se cachait ici. Quoi ? Je n’en savais rien du tout, je ne sais rien ! Mais je me sens si fort… J’entendis la petite elfe en arrière.
Nïn - Il faut trouver... Puis partir, sortir, sortir d'ici.
Jengolf avait stoppé sa course. Visiblement, tout le monde c’était arrêter de courir. Les trois qui nous accompagner ont fait demi-tour sur quelques mètres. Le dragon scrutait les environs. Il cherchait le trésor. J’avais presque envie de rire, tout cela était si amusant excitant. Mon ami loup-garou me déposa au sol, m’aidant à m’asseoir par terre. Il me tenait par les épaules et examinait mon état. Je ne faisais pas toujours attention à ses yeux, ils brillaient… D’un jaune or… Si beau… Dans le noir, cela devait être pratique pour voir, mieux que des bougies. Je me mis à rigoler de nouveau et à le taquiner en bredouillant des mots mâchés. Jengolf souffla sur le coup :
Jengolf – Désolé gamin, c’est pour ton bien.
D’un coup, il me donna une grosse baffe sur la joue. Je fus des plus surpris et lâchai un gros « AÏE ». Et par réflexe, je le lui rendis en donnant un coup-de-poing dans son abdomen. Il broncha à peine, surpris aussi, mais n’afficha aucune douleur. Même, il se mit à sourire, content que cela met aidé à sortir un peu de mon état second. Me laissant m’en remettre, il s’approcha du reste du groupe et alla interroger le dragon. Les deux filles n’allaient pas mieux. Cela faisait que les deux créatures étaient les seuls à nous faire sortir d’ici.
Jengolf – Alors, ce que l’on recherche est ici vous pensez ?
J’arrivais à bien les entendre de loin, et j’arrivais à me relever pour partir les rejoindre à mon tour. Mes jambes avaient du mal à me supporter, alors j’avançais comme si j’avais bu un tonneau de bière, me frottant la joue encore douloureuse. Croyez-le ou non, mais la force d’un loup-garou peut faire crier de douleur un mort.
Shizae – Vous allez trop loin, vous l’avez dépassé…
Dragon – Comment sais-tu qu’il est ici ?
La petite baronne avait raison, on a dépassé quelque chose de beau. Je l’avais presque loupé à cause de ces couleurs, mais quelque chose de particulier se cachait ici. Quoi ? Je n’en savais rien du tout, je ne sais rien ! Mais je me sens si fort… J’entendis la petite elfe en arrière.
Nïn - Il faut trouver... Puis partir, sortir, sortir d'ici.
Jengolf avait stoppé sa course. Visiblement, tout le monde c’était arrêter de courir. Les trois qui nous accompagner ont fait demi-tour sur quelques mètres. Le dragon scrutait les environs. Il cherchait le trésor. J’avais presque envie de rire, tout cela était si amusant excitant. Mon ami loup-garou me déposa au sol, m’aidant à m’asseoir par terre. Il me tenait par les épaules et examinait mon état. Je ne faisais pas toujours attention à ses yeux, ils brillaient… D’un jaune or… Si beau… Dans le noir, cela devait être pratique pour voir, mieux que des bougies. Je me mis à rigoler de nouveau et à le taquiner en bredouillant des mots mâchés. Jengolf souffla sur le coup :
Jengolf – Désolé gamin, c’est pour ton bien.
D’un coup, il me donna une grosse baffe sur la joue. Je fus des plus surpris et lâchai un gros « AÏE ». Et par réflexe, je le lui rendis en donnant un coup-de-poing dans son abdomen. Il broncha à peine, surpris aussi, mais n’afficha aucune douleur. Même, il se mit à sourire, content que cela met aidé à sortir un peu de mon état second. Me laissant m’en remettre, il s’approcha du reste du groupe et alla interroger le dragon. Les deux filles n’allaient pas mieux. Cela faisait que les deux créatures étaient les seuls à nous faire sortir d’ici.
Jengolf – Alors, ce que l’on recherche est ici vous pensez ?
J’arrivais à bien les entendre de loin, et j’arrivais à me relever pour partir les rejoindre à mon tour. Mes jambes avaient du mal à me supporter, alors j’avançais comme si j’avais bu un tonneau de bière, me frottant la joue encore douloureuse. Croyez-le ou non, mais la force d’un loup-garou peut faire crier de douleur un mort.
Niyos- Bon
- Race : Humain
Re: [Donjon - Event] Le temple du rituel maudit
NÏN - Il faut trouver... Puis partir, sortir, sortir d'ici.
SCHIZÆ – Oui, Nïn, il faut partir… Elle a raison, partons prestement.
Ah tiens, elle s’est réveillée…, se dit le dragon en lançant un regard à Schizæ. Les yeux de l’enfant papillonnent. Elle semble retomber sur terre, ce qui n’a l’air guère agréable. Son visage est plissé par un certain mal-être.
Quel est ce sentiment d’urgence qui anime les deux filles ? Le dragon n’est pas serein. Il sent, comme elles, qu’il faut se hâter de quitter ce lieu. Mais pas sans la pierre. Où donc peut-elle se trouver ? Ce serait le moment opportun pour qu’un mort hante le corps de Schizæ pour leur dévoiler la réponse. Mais aucun défunt ne se manifeste…
Les autres, l’humain et le bisclavret se disputent et se frappent. D’autres bipèdes pourraient se poser des questions sur leur étrange relation sadomasochiste, mais pour le dragon, il n’y a rien de plus normal.
JENGOLF – Alors, ce que l’on recherche est ici vous pensez ?
Schizæ approuve avec difficulté. Elle semble triste et mal en point. C’est l’effet des herbes du serpent qui s’en va. Le dragon scrute les alentours, hume l’air, griffe le sol, revient sur ses pas et fini par le trouver.
DRAGON – Ici !
Sans fouiller le sol dans ses moindres recoins dans cette zone-ci de la grotte, personne ne pourrait l’apercevoir. Au sol se trouve un carré gravé dans la pierre. Sur ce carré se trouve de petites pierres, comme vous pouvez le voir ici :
Quelque chose est écrit non loin.
DRAGON – Schizæ, ici !
La fillette s’approche, nauséeuse. Elle déchiffre avec difficulté les mots gravés à même le sol.
SCHIZÆ –La pierre vous sera révélé quand toutes seront alignées … Ma tête…
Le dragon s’impatiente.
DRAGON – Continue.
SCHIZÆ –…quand toutes seront alignées en deux lignes de six.
Les mots s’envolent. Littéralement. Schizæ pousse un petit cri de surprise.
DRAGON – C’est tout ?
SCHIZÆ – Non, il y avait écrit quelque chose d’autre, mais ça c’est envolé !
DRAGON – Qu’y avait-il écrit d’autre ?!
SCHIZÆ – Un mouvement vous offrira la vie. Deux et ce sera…
DRAGON – Quoi ?!
La fillette tremble, puis murmure dans un souffle la suite.
SCHIZÆ – … la mort…
Elle se tourne en pleurant vers les autres.
SCHIZÆ – On ne peut bouger qu’une seule pierre pour obtenir deux lignes de six cailloux. Si on se trompe, c’est la mortaille assurée ! Quel attrapoire...
Et elle éclate en sanglot. Foutues herbes, pense le dragon.
SCHIZÆ – Oui, Nïn, il faut partir… Elle a raison, partons prestement.
Ah tiens, elle s’est réveillée…, se dit le dragon en lançant un regard à Schizæ. Les yeux de l’enfant papillonnent. Elle semble retomber sur terre, ce qui n’a l’air guère agréable. Son visage est plissé par un certain mal-être.
Quel est ce sentiment d’urgence qui anime les deux filles ? Le dragon n’est pas serein. Il sent, comme elles, qu’il faut se hâter de quitter ce lieu. Mais pas sans la pierre. Où donc peut-elle se trouver ? Ce serait le moment opportun pour qu’un mort hante le corps de Schizæ pour leur dévoiler la réponse. Mais aucun défunt ne se manifeste…
Les autres, l’humain et le bisclavret se disputent et se frappent. D’autres bipèdes pourraient se poser des questions sur leur étrange relation sadomasochiste, mais pour le dragon, il n’y a rien de plus normal.
JENGOLF – Alors, ce que l’on recherche est ici vous pensez ?
Schizæ approuve avec difficulté. Elle semble triste et mal en point. C’est l’effet des herbes du serpent qui s’en va. Le dragon scrute les alentours, hume l’air, griffe le sol, revient sur ses pas et fini par le trouver.
DRAGON – Ici !
Sans fouiller le sol dans ses moindres recoins dans cette zone-ci de la grotte, personne ne pourrait l’apercevoir. Au sol se trouve un carré gravé dans la pierre. Sur ce carré se trouve de petites pierres, comme vous pouvez le voir ici :
Quelque chose est écrit non loin.
DRAGON – Schizæ, ici !
La fillette s’approche, nauséeuse. Elle déchiffre avec difficulté les mots gravés à même le sol.
SCHIZÆ –La pierre vous sera révélé quand toutes seront alignées … Ma tête…
Le dragon s’impatiente.
DRAGON – Continue.
SCHIZÆ –…quand toutes seront alignées en deux lignes de six.
Les mots s’envolent. Littéralement. Schizæ pousse un petit cri de surprise.
DRAGON – C’est tout ?
SCHIZÆ – Non, il y avait écrit quelque chose d’autre, mais ça c’est envolé !
DRAGON – Qu’y avait-il écrit d’autre ?!
SCHIZÆ – Un mouvement vous offrira la vie. Deux et ce sera…
DRAGON – Quoi ?!
La fillette tremble, puis murmure dans un souffle la suite.
SCHIZÆ – … la mort…
Elle se tourne en pleurant vers les autres.
SCHIZÆ – On ne peut bouger qu’une seule pierre pour obtenir deux lignes de six cailloux. Si on se trompe, c’est la mortaille assurée ! Quel attrapoire...
Et elle éclate en sanglot. Foutues herbes, pense le dragon.
Schizae- Elite
- Race : Humain
Re: [Donjon - Event] Le temple du rituel maudit
De plus en plus, Nïn sent son esprit s'éclaircir, ou peut-être s'étriquer... Redevenir sien, en tout cas, sans l'influence des herbes, qui rendaient à la fois tout flou, et si clair... Et à mesure que ses pensées lui ré appartiennent, le sentiment d'urgence en elle forcit. Cette grotte va les digérer, s'ils y demeurent trop longtemps. Et ils deviendront aussi morts qu'elle.
Jengolf et Niyos se frappent, elle ne sait pas trop pourquoi. Ça ne la regarde pas. Et elle fait plus attention à ce que fait le dragon. Il semble avoir trouvé quelque-chose sur le sol. Schizae, qui s'est réveillée, s'avance vers le sol, que fixe le dragon, et Nïn fait de même. Il y a une sorte de carré tracé sur le sol, avec des galets disposés à l'intérieur. Des écritures accompagnent cet étrange arrangement. Ne sachant pas lire, Nïn écoute avec attention sa maîtresse, qui, avec une certaine difficulté, commence :
–La pierre vous sera révélé quand toutes seront alignées … Ma tête…
Le dragon insiste, d'un ton impatient:
– Continue.
–…quand toutes seront alignées en deux lignes de six.
A peine la petite baronne a-t-elle terminé la phrase que les mots... s'envolent, faisant sursauter Nïn. Qu'est-ce que c'est que ça ? Le dragon, ne semblant pas très surpris par cette bizarrerie, demande à Schizae si elle avait terminé de lire. La petite baronne explique qu'uatre chose était inscrit, mais que ça s'est envolé. Elle parvient toutefois à dire ce qui était marqué :
– Un mouvement vous offrira la vie. Deux et ce sera…
– Quoi ?! S'impatiente le dragon.
Nïn aimerait lui dire de ne pas brusquer Schizae. La petite baronne semble effrayée, et ses derniers mots ne sont qu'un pâle murmure:
– … la mort…
Sa petite maîtresse éclate en sanglots, tout en résumant:
– On ne peut bouger qu’une seule pierre pour obtenir deux lignes de six cailloux. Si on se trompe, c’est la mortaille assurée ! Quel attrapoire...
Nïn ne supporte pas de voir la jeune baronne dans une telle détresse. Elle s'approche d'elle et la prend dans ses bras, tout en lui chuchotant:
- Nous ne mourrons pas ici. Nous allons trouver la solution. Nous sommes cinq à pouvoir réfléchir à cette énigme, et nous ne bougerons pas les pierres tant que nous ne serons pas tous d'accord sur le mouvement à faire.
Elle tait son sentiment d'urgence qui ne cesse de croître, et qui lui hurle qu'il leur faut se hâter de trouver la solution, sans quoi il y aura de toute façon de grands risques qu'ils meurent tous. Elle fixe son regard sur les pierres. Comment faire pour former deux lignes de six en ne bougeant qu'un caillou ? L'une des lignes est déjà faite de six cailloux, tandis qu'il n'y en a que cinq dans l'autre ligne. S'ils bougent un caillou de la ligne de six pour le mettre dans la ligne de cinq, ce sera l'autre ligne qui n'en comportera plus que cinq. Nïn ne comprend pas. De plus, sa concentration n'est pas encore tout à fait revenue, et elle est envahie d'un immense sentiment de découragement dont elle ne connaît pas l'origine.
Jengolf et Niyos se frappent, elle ne sait pas trop pourquoi. Ça ne la regarde pas. Et elle fait plus attention à ce que fait le dragon. Il semble avoir trouvé quelque-chose sur le sol. Schizae, qui s'est réveillée, s'avance vers le sol, que fixe le dragon, et Nïn fait de même. Il y a une sorte de carré tracé sur le sol, avec des galets disposés à l'intérieur. Des écritures accompagnent cet étrange arrangement. Ne sachant pas lire, Nïn écoute avec attention sa maîtresse, qui, avec une certaine difficulté, commence :
–La pierre vous sera révélé quand toutes seront alignées … Ma tête…
Le dragon insiste, d'un ton impatient:
– Continue.
–…quand toutes seront alignées en deux lignes de six.
A peine la petite baronne a-t-elle terminé la phrase que les mots... s'envolent, faisant sursauter Nïn. Qu'est-ce que c'est que ça ? Le dragon, ne semblant pas très surpris par cette bizarrerie, demande à Schizae si elle avait terminé de lire. La petite baronne explique qu'uatre chose était inscrit, mais que ça s'est envolé. Elle parvient toutefois à dire ce qui était marqué :
– Un mouvement vous offrira la vie. Deux et ce sera…
– Quoi ?! S'impatiente le dragon.
Nïn aimerait lui dire de ne pas brusquer Schizae. La petite baronne semble effrayée, et ses derniers mots ne sont qu'un pâle murmure:
– … la mort…
Sa petite maîtresse éclate en sanglots, tout en résumant:
– On ne peut bouger qu’une seule pierre pour obtenir deux lignes de six cailloux. Si on se trompe, c’est la mortaille assurée ! Quel attrapoire...
Nïn ne supporte pas de voir la jeune baronne dans une telle détresse. Elle s'approche d'elle et la prend dans ses bras, tout en lui chuchotant:
- Nous ne mourrons pas ici. Nous allons trouver la solution. Nous sommes cinq à pouvoir réfléchir à cette énigme, et nous ne bougerons pas les pierres tant que nous ne serons pas tous d'accord sur le mouvement à faire.
Elle tait son sentiment d'urgence qui ne cesse de croître, et qui lui hurle qu'il leur faut se hâter de trouver la solution, sans quoi il y aura de toute façon de grands risques qu'ils meurent tous. Elle fixe son regard sur les pierres. Comment faire pour former deux lignes de six en ne bougeant qu'un caillou ? L'une des lignes est déjà faite de six cailloux, tandis qu'il n'y en a que cinq dans l'autre ligne. S'ils bougent un caillou de la ligne de six pour le mettre dans la ligne de cinq, ce sera l'autre ligne qui n'en comportera plus que cinq. Nïn ne comprend pas. De plus, sa concentration n'est pas encore tout à fait revenue, et elle est envahie d'un immense sentiment de découragement dont elle ne connaît pas l'origine.
Nïn- Elite
- Race : demi-elfe
Re: [Donjon - Event] Le temple du rituel maudit
Je les vis au loin, tous rassembler. Ils avaient trouvé quelque chose. Le dragon gratta quelque chose par terre et se mit à invoquer l’intention de tout le monde. Je me levais de mon rocher et vins les rejoindre, un peu en titubant. La petite baronne était penchée au-dessus de ce que le dragon avait déterré. Cela ressemblait à un jeu avec des cailloux. Deux lignes de cailloux qui se croisaient de façon perpendiculaire ayant un caillou en commun, ce qui fit que l’une des lignes en comptait cinq et la seconde six. Schizae lisait ce qu’il semblait être les règles de ce petit jeu au combien étrange.
Schizae –La pierre vous sera révélé quand toutes seront alignées … Ma tête…
Dragon – Continue.
Schizae –…quand toutes seront alignées en deux lignes de six.
Elle n’eut le temps de finir car les mots disparurent comme par magie. Voilà qui devait compliquer les choses. Mais la gamine poursuivit avec ce qu’elle avait arrivé à lire :
Schizae – Un mouvement vous offrira la vie. Deux et ce sera…
Dragon – Quoi ?!
Schizae– … la mort…
Sans blague me disais-je. Tout bon trésor qui se respectait, devait être protéger par une énigme ou un piège mortel, sinon ce ne serait pas drôle.
Schizae – On ne peut bouger qu’une seule pierre pour obtenir deux lignes de six cailloux. Si on se trompe, c’est la mortaille assurée ! Quel attrapoire...
Voilà qu’elle se met à pleurer. Je pouvais comprendre qu’être proche d’une mort certaine pouvait faire pleurer. Mais depuis le début, nous avons affronté des dangers mortels, alors un de plus ou de moins… Je me demandais vraiment pourquoi des enfants étaient venu ici, s’ils ne supportaient pas ce genre de vie, pourquoi ne pas être resté dans leur château ? Ah moins…. Enfin, j’avais remarqué que c’était surtout le dragon qui commandait. Et s’il avait enlevé ces pauvres gosses pour gagner cette pierre magique ? Ils seraient ses esclaves, l’aidant à percer les mystères et gagner son trésor… Aux risques de leur vie ? L’esclave tenta de consoler sa maîtresse :
Nïn - Nous ne mourrons pas ici. Nous allons trouver la solution. Nous sommes cinq à pouvoir réfléchir à cette énigme, et nous ne bougerons pas les pierres tant que nous ne serons pas tous d'accord sur le mouvement à faire.
Facile à dire. En m’y penchant dessus avec Jengolf, cela semblait bien plus écorcer que cela semblait l’être. En bougeant une de ces pierres, on se retrouverait soit avec une ligne de sept et de quatre ou bien encore de six et de cinq. Ce qu’il faudrait, ce serait une autre pierre vue que nous ne pouvions en bouger qu’une seule à la fois. J’avais encore mal au crâne à cause de ce que nous avions senti, mais les effets furent moins forts à présent que nous nous étions éloignés de cette chose. Je le sentais bien, il devait y avoir un piège quelque part. Quelque chose de tout bête, mais quoi ? Au vu de ce que nous risquions en cas d’erreur, mieux valait suivre les dires de l’elfe, se mettre d’accord sur la manœuvre à suivre.
Niyos – Et si ont rajouté une autre pierre sur ce plateau ? Un geste et on se retrouve avec deux lignes de six ?
Idée sans doute bête, mais autant proposé quelque chose.
Jengolf – Non, ce serait trop facile, cela doit être plus technique je pense.
Schizae –La pierre vous sera révélé quand toutes seront alignées … Ma tête…
Dragon – Continue.
Schizae –…quand toutes seront alignées en deux lignes de six.
Elle n’eut le temps de finir car les mots disparurent comme par magie. Voilà qui devait compliquer les choses. Mais la gamine poursuivit avec ce qu’elle avait arrivé à lire :
Schizae – Un mouvement vous offrira la vie. Deux et ce sera…
Dragon – Quoi ?!
Schizae– … la mort…
Sans blague me disais-je. Tout bon trésor qui se respectait, devait être protéger par une énigme ou un piège mortel, sinon ce ne serait pas drôle.
Schizae – On ne peut bouger qu’une seule pierre pour obtenir deux lignes de six cailloux. Si on se trompe, c’est la mortaille assurée ! Quel attrapoire...
Voilà qu’elle se met à pleurer. Je pouvais comprendre qu’être proche d’une mort certaine pouvait faire pleurer. Mais depuis le début, nous avons affronté des dangers mortels, alors un de plus ou de moins… Je me demandais vraiment pourquoi des enfants étaient venu ici, s’ils ne supportaient pas ce genre de vie, pourquoi ne pas être resté dans leur château ? Ah moins…. Enfin, j’avais remarqué que c’était surtout le dragon qui commandait. Et s’il avait enlevé ces pauvres gosses pour gagner cette pierre magique ? Ils seraient ses esclaves, l’aidant à percer les mystères et gagner son trésor… Aux risques de leur vie ? L’esclave tenta de consoler sa maîtresse :
Nïn - Nous ne mourrons pas ici. Nous allons trouver la solution. Nous sommes cinq à pouvoir réfléchir à cette énigme, et nous ne bougerons pas les pierres tant que nous ne serons pas tous d'accord sur le mouvement à faire.
Facile à dire. En m’y penchant dessus avec Jengolf, cela semblait bien plus écorcer que cela semblait l’être. En bougeant une de ces pierres, on se retrouverait soit avec une ligne de sept et de quatre ou bien encore de six et de cinq. Ce qu’il faudrait, ce serait une autre pierre vue que nous ne pouvions en bouger qu’une seule à la fois. J’avais encore mal au crâne à cause de ce que nous avions senti, mais les effets furent moins forts à présent que nous nous étions éloignés de cette chose. Je le sentais bien, il devait y avoir un piège quelque part. Quelque chose de tout bête, mais quoi ? Au vu de ce que nous risquions en cas d’erreur, mieux valait suivre les dires de l’elfe, se mettre d’accord sur la manœuvre à suivre.
Niyos – Et si ont rajouté une autre pierre sur ce plateau ? Un geste et on se retrouve avec deux lignes de six ?
Idée sans doute bête, mais autant proposé quelque chose.
Jengolf – Non, ce serait trop facile, cela doit être plus technique je pense.
Niyos- Bon
- Race : Humain
Re: [Donjon - Event] Le temple du rituel maudit
NÏN - Nous ne mourrons pas ici. Nous allons trouver la solution.
La voix de Nïn est chaude. L’esclave prend la fillette dans ses bras et la serre contre elle. Dans la fraicheur de la grotte, Schizæ sent la chaleur de la demi-elfe l’envelopper. Celle-ci propose que chacune des cinq personnes présentes réfléchissent et discutent d’une solution, puis elle se concentre elle-même sur l’énigme.
NIYOS - Et si ont rajoutait une autre pierre sur ce plateau ? Un geste et on se retrouve avec deux lignes de six ?
Schizæ réfléchit à sa proposition. Son idée parait logique et évidente. Jengolf par contre n’a pas l’air d’accord. Il pense que la solution est plus technique. L’enfant ignore s’il a tort ou raison, la seule chose dont elle est certaine, c’est qu’il faut se hâter. Elle cherche un objet au sol et ramasse un petit caillou qu’elle tend au jeune homme.
SCHIZÆ – Je ne vois pas d’autre solution, vas y donc. A moins que tu aies une autre idée, Nïn ?
La proposition de Niyos ne contredit aucune des phrases qui viennent de s’envoler. Un mouvement pour obtenir deux lignes de six cailloux : s’il pose une nouvelle pierre, il résout le problème. Et ensuite ils pourront partir avant de se faire dévorer par la grotte.
Nota Bene : Bien évidement, les petites gens se doivent de mourir pour sauver les personnes importantes. S’il se trompe, Schizæ espère que Niyos sera le seul à périr.
La voix de Nïn est chaude. L’esclave prend la fillette dans ses bras et la serre contre elle. Dans la fraicheur de la grotte, Schizæ sent la chaleur de la demi-elfe l’envelopper. Celle-ci propose que chacune des cinq personnes présentes réfléchissent et discutent d’une solution, puis elle se concentre elle-même sur l’énigme.
NIYOS - Et si ont rajoutait une autre pierre sur ce plateau ? Un geste et on se retrouve avec deux lignes de six ?
Schizæ réfléchit à sa proposition. Son idée parait logique et évidente. Jengolf par contre n’a pas l’air d’accord. Il pense que la solution est plus technique. L’enfant ignore s’il a tort ou raison, la seule chose dont elle est certaine, c’est qu’il faut se hâter. Elle cherche un objet au sol et ramasse un petit caillou qu’elle tend au jeune homme.
SCHIZÆ – Je ne vois pas d’autre solution, vas y donc. A moins que tu aies une autre idée, Nïn ?
La proposition de Niyos ne contredit aucune des phrases qui viennent de s’envoler. Un mouvement pour obtenir deux lignes de six cailloux : s’il pose une nouvelle pierre, il résout le problème. Et ensuite ils pourront partir avant de se faire dévorer par la grotte.
Nota Bene : Bien évidement, les petites gens se doivent de mourir pour sauver les personnes importantes. S’il se trompe, Schizæ espère que Niyos sera le seul à périr.
Schizae- Elite
- Race : Humain
Re: [Donjon - Event] Le temple du rituel maudit
Les deux humains se penchent à leur tour au dessus des pierres. Tous deux les fixent un moment, tandis que Nïn continue de réfléchir. Cela lui semble impossible. Comment résoudre ce casse-tête ? Le plus jeune des deux humains, Niyos, prend soudain la parole:
- Et si ont rajoutait une autre pierre sur ce plateau ? Un geste et on se retrouve avec deux lignes de six ?
Nïn tente de se souvenir de l'énoncé de l'énigme. En effet, cette proposition ne semble pas contrarier les paroles qu'a rapporté Schizae. C'est une solution assez particulière, qui semble à la fois trop simple... et presque introuvable, de par sa simplicité même. Elle n'y aurait pas pensé par elle-même, car cela fait intervenir un élément extérieur, qu'il faut penser à aller chercher. Ça semble à la fois intelligent et enfantin... cela lui plaît bien. Par contre, Jengolf proteste:
– Non, ce serait trop facile, cela doit être plus technique je pense.
Nïn n'est pas d'accord. Ce n'est pas si facile que cela. Elle serait prête à parier que beaucoup de monde n'y penserait absolument pas, demeurant focalisé sur les pierres présentes. Elle se tourne vers Schizae, quêtant sa réaction. La jeune baronne prend la parole:
– Je ne vois pas d’autre solution, vas y donc. A moins que tu aies une autre idée, Nïn ?
Nïn fait non de la tête. Elle est plutôt d'accord avec la solution de NIyos. Elle se tourne vers le jeune homme, attendant qu'il place une pierre pour compléter la ligne où il en manque une. Elle retient son souffle. Elle espère que sa solution est la bonne. Sinon, ils risquent la mort.
- Et si ont rajoutait une autre pierre sur ce plateau ? Un geste et on se retrouve avec deux lignes de six ?
Nïn tente de se souvenir de l'énoncé de l'énigme. En effet, cette proposition ne semble pas contrarier les paroles qu'a rapporté Schizae. C'est une solution assez particulière, qui semble à la fois trop simple... et presque introuvable, de par sa simplicité même. Elle n'y aurait pas pensé par elle-même, car cela fait intervenir un élément extérieur, qu'il faut penser à aller chercher. Ça semble à la fois intelligent et enfantin... cela lui plaît bien. Par contre, Jengolf proteste:
– Non, ce serait trop facile, cela doit être plus technique je pense.
Nïn n'est pas d'accord. Ce n'est pas si facile que cela. Elle serait prête à parier que beaucoup de monde n'y penserait absolument pas, demeurant focalisé sur les pierres présentes. Elle se tourne vers Schizae, quêtant sa réaction. La jeune baronne prend la parole:
– Je ne vois pas d’autre solution, vas y donc. A moins que tu aies une autre idée, Nïn ?
Nïn fait non de la tête. Elle est plutôt d'accord avec la solution de NIyos. Elle se tourne vers le jeune homme, attendant qu'il place une pierre pour compléter la ligne où il en manque une. Elle retient son souffle. Elle espère que sa solution est la bonne. Sinon, ils risquent la mort.
Nïn- Elite
- Race : demi-elfe
Re: [Donjon - Event] Le temple du rituel maudit
Jengolf avait peut-être raison. Ce serait trop simple. Et ceux qui avaient bâti ce « temple » ne devaient se contenter d’une réponse aussi simple. Il devait y avoir un autre moyen. Sans doute bouger une pierre déjà présente. Mais laquelle ? J’avais beau les déplacés dans mon esprit, aucune correspondance n’était trouvée. Et à force de trop y réfléchir, je commençais à mis énerver. Si proche du but et pourtant, bloquer. Quelle déception. En plus, ceux de la guilde pouvaient encore arriver à tout instant et auront sans doute plus de chance de trouver la réponse. La baronne attrapa un caillou qui se trouvait à ses pieds et me le tendit.
Schizae – Je ne vois pas d’autre solution, vas y donc. A moins que tu aies une autre idée, Nïn ?
L’esclave répondit que non. Nous étions donc tous bloqués à cette énigme. Comme nous étions tous presser de trouver ce trésor, nous étions bons à sauter sur la première proposition. J’attrapais donc la pierre et m’apprêtais à la poser pour composer les deux fameuses lignes de six. Mais Jengolf intervint et m’arracha le caillou des mains.
Jengolf – Non mais attend ! Ca va pas la tête ?! On a droit qu’à un essai. Si tu te trompes ce sera la mort.
Niyos – On peut rester à débattre et proposer diverses solutions. Il faudra bien se décider à tenter quelque chose. Et n’oublies pas que la guilde est à nos talons, le temps presse.
Après quelques secondes d’hésitations, le loup-garou céda et me remit la pierre. Alors que je m’apprêtais de nouveau à la poser, le garou posa sa main sur mon épaule. Ainsi, il se tenait en cas de piège et pourrait me repousser pour m’éviter une mort directe. Je posais doucement la pierre, le cœur battant à une vitesse incroyable, j’avais l’impression qu’il allait sortir de ma poitrine. Je respirais un bon coup et posai le caillou. Je regardais en l’air pour voir si quelque chose se produisait.
Schizae – Je ne vois pas d’autre solution, vas y donc. A moins que tu aies une autre idée, Nïn ?
L’esclave répondit que non. Nous étions donc tous bloqués à cette énigme. Comme nous étions tous presser de trouver ce trésor, nous étions bons à sauter sur la première proposition. J’attrapais donc la pierre et m’apprêtais à la poser pour composer les deux fameuses lignes de six. Mais Jengolf intervint et m’arracha le caillou des mains.
Jengolf – Non mais attend ! Ca va pas la tête ?! On a droit qu’à un essai. Si tu te trompes ce sera la mort.
Niyos – On peut rester à débattre et proposer diverses solutions. Il faudra bien se décider à tenter quelque chose. Et n’oublies pas que la guilde est à nos talons, le temps presse.
Après quelques secondes d’hésitations, le loup-garou céda et me remit la pierre. Alors que je m’apprêtais de nouveau à la poser, le garou posa sa main sur mon épaule. Ainsi, il se tenait en cas de piège et pourrait me repousser pour m’éviter une mort directe. Je posais doucement la pierre, le cœur battant à une vitesse incroyable, j’avais l’impression qu’il allait sortir de ma poitrine. Je respirais un bon coup et posai le caillou. Je regardais en l’air pour voir si quelque chose se produisait.
Niyos- Bon
- Race : Humain
Re: [Donjon - Event] Le temple du rituel maudit
Malgré le fait que Jengolf pense qu’il ne s’agit pas de la bonne réponse, tous les autres acquiescent à l’idée de Niyos. Le jeune homme prend donc son courage à deux mains et… pose le caillou que lui a tendu Schizæ sur le plateau. Ainsi se forment une ligne et une colonne, chacune composée de six pierres. La fillette retient son souffle.
Les secondes s’égrènent… Rien ne se produit.
Rien, absolument rien. Les pierres restent là et semblent les narguer.
Et tout à coup, un petit bruit se fait entendre. Il vient d’au dessus de leur tête. L’enfant scrute le plafond sans rien voir de particulier. Puis un chuchotement nasillard se fait entendre.
VOIX 1 – Le piège est cassé : le Bohoron ne s’est même pas réveillé !
VOIX 2 – Non, il n’est pas cassé, ils ont juste trouvé la faille à ton énoncé. Heureusement que je suis là et que le piège que j’ai fait a bien fonctionné. L’eau continue de monter et maintenant, ils sont coincés sans même le savoir ! Parce que s’il n’y avait eu que toi…
VOIX 1 – Quoi ?! C’est ma faute peut-être si le piège n’a pas marché ?!
VOIX 2 – Oui c’est de ta faute ! Fallait le dire qu’ils ne pouvaient pas ajouter n’importe quel caillou !
Des bruits de coups se font entendre. L’enfant marche, le nez en l’air, pour trouver la source de ce bruit.
SCHIZÆ – Youhou ! Y a quelqu’un ?
Les bruits se taisent net. On pourrait entendre une mouche voler. Sauf que dans cette grotte, rien ne semble survivre, pas même les mouches.
SCHIZÆ – On vous entend, on sait que vous êtes là…
VOIX 2 – Voilà, c’est encore de ta faute tout ça !
VOIX 1 – Mais non, c’est toi qui a commencé !
La dispute continue et l’enfant continue de chercher jusqu’à trouver un passage situé en hauteur. Elle escalade la paroi comme elle peut pour se retrouver face à de petites jambes de gnome s’agitant en tout sens.
SCHIZÆ – C’est quoi cette histoire d’eau qui monte ?
Les deux gnomes se retournent d’un même mouvement et écarquillent les yeux. Ils se retrouvent face au visage d’une Schizæ très fâchée. Ils tentent de s’enfuir en remontant dans la galerie se trouvant au dessus d’eux mais le dragon en attrape un par la jambe.
GNOME n°2 – Lâchez-moi !
DRAGON – L’énigme est résolue, pourquoi La pierre n’est-elle pas apparue ?
GNOME n°2 – Parce que le mécanisme n’a pas été enclenché. C’est sa faute !
Le gnome désigne son « ami » qui les observe d’un peu plus loin.
GNOME n°1 – C’est pas ma faute…
Le dragon grogne en montrant ses crocs, menaçant de dévorer le gnome qu’il tient dans sa gueule. Schizæ le sent capable de passer à l’acte. Effrayée, sa proie se met à crier.
GNOME n°2 –Ça fonctionne avec le poids ! Il faut retirer une pierre du plateau, le poids retiré supprime le contact avec… un truc dangereux. Pour pas qu’il s’active, il faut que ce même poids se retrouve sur la pierre du centre, celle entre les deux lignes et comme ça le bohoron ne se réveillera pas et vous aurez la récompense ! Ne me tuez pas, je vous en supplie !
Schizæ lance un regard à Nïn, lui désignant le plateau du regard pour qu’elle résolve le problème dont la solution vient de leur être offerte.
Les secondes s’égrènent… Rien ne se produit.
Rien, absolument rien. Les pierres restent là et semblent les narguer.
Et tout à coup, un petit bruit se fait entendre. Il vient d’au dessus de leur tête. L’enfant scrute le plafond sans rien voir de particulier. Puis un chuchotement nasillard se fait entendre.
VOIX 1 – Le piège est cassé : le Bohoron ne s’est même pas réveillé !
VOIX 2 – Non, il n’est pas cassé, ils ont juste trouvé la faille à ton énoncé. Heureusement que je suis là et que le piège que j’ai fait a bien fonctionné. L’eau continue de monter et maintenant, ils sont coincés sans même le savoir ! Parce que s’il n’y avait eu que toi…
VOIX 1 – Quoi ?! C’est ma faute peut-être si le piège n’a pas marché ?!
VOIX 2 – Oui c’est de ta faute ! Fallait le dire qu’ils ne pouvaient pas ajouter n’importe quel caillou !
Des bruits de coups se font entendre. L’enfant marche, le nez en l’air, pour trouver la source de ce bruit.
SCHIZÆ – Youhou ! Y a quelqu’un ?
Les bruits se taisent net. On pourrait entendre une mouche voler. Sauf que dans cette grotte, rien ne semble survivre, pas même les mouches.
SCHIZÆ – On vous entend, on sait que vous êtes là…
VOIX 2 – Voilà, c’est encore de ta faute tout ça !
VOIX 1 – Mais non, c’est toi qui a commencé !
La dispute continue et l’enfant continue de chercher jusqu’à trouver un passage situé en hauteur. Elle escalade la paroi comme elle peut pour se retrouver face à de petites jambes de gnome s’agitant en tout sens.
SCHIZÆ – C’est quoi cette histoire d’eau qui monte ?
Les deux gnomes se retournent d’un même mouvement et écarquillent les yeux. Ils se retrouvent face au visage d’une Schizæ très fâchée. Ils tentent de s’enfuir en remontant dans la galerie se trouvant au dessus d’eux mais le dragon en attrape un par la jambe.
GNOME n°2 – Lâchez-moi !
DRAGON – L’énigme est résolue, pourquoi La pierre n’est-elle pas apparue ?
GNOME n°2 – Parce que le mécanisme n’a pas été enclenché. C’est sa faute !
Le gnome désigne son « ami » qui les observe d’un peu plus loin.
GNOME n°1 – C’est pas ma faute…
Le dragon grogne en montrant ses crocs, menaçant de dévorer le gnome qu’il tient dans sa gueule. Schizæ le sent capable de passer à l’acte. Effrayée, sa proie se met à crier.
GNOME n°2 –Ça fonctionne avec le poids ! Il faut retirer une pierre du plateau, le poids retiré supprime le contact avec… un truc dangereux. Pour pas qu’il s’active, il faut que ce même poids se retrouve sur la pierre du centre, celle entre les deux lignes et comme ça le bohoron ne se réveillera pas et vous aurez la récompense ! Ne me tuez pas, je vous en supplie !
Schizæ lance un regard à Nïn, lui désignant le plateau du regard pour qu’elle résolve le problème dont la solution vient de leur être offerte.
Schizae- Elite
- Race : Humain
Re: [Donjon - Event] Le temple du rituel maudit
Niyos s'apprête à poser la pierre... mais son compagnon l'interrompt. Il ne veut pas qu'il agisse sans rélféchir. Mais pourtant, ils se sont mis d'accord, alors pourquoi celui-ci s'oppose à Schizae ? N'a-t-il pas compris qu'elle était noble, qu'il lui devait obéissance ? Finalement, il laisse son ami poser la pierre et... rien ne se passe. Aucun bruit, aucune odeur, aucun mouvement, rien. Bizarre. Ce mouvement n'était-il pas censé soit leur révéler ce qu'ils cherchent, soit leur apporter la mort ?
Nïn se tourne vers Schizae, se demandant si sa maîtresse perçoit quelque-chose qui lui est invisible, mais à ce moment, des voix se font entendre, au dessus de leurs têtesNiyos s'apprête à poser la pierre... mais son compagnon l'interrompt. Il ne veut pas qu'il agisse sans rélféchir. Mais pourtant, ils se sont mis d'accord, alors pourquoi celui-ci s'oppose à Schizae ? N'a-t-il pas compris qu'elle était noble, qu'il lui devait obéissance ? Finalement, il laisse son ami poser la pierre et... rien ne se passe. Aucun bruit, aucune odeur, aucun mouvement, rien. Bizarre. Ce mouvement n'était-il pas censé soit leur révéler ce qu'ils cherchent, soit leur apporter la mort ?
Nïn se tourne vers Schizae, se demandant si sa maîtresse perçoit quelque-chose qui lui est invisible, mais à ce moment, des voix se font entendre, au dessus de leurs têtes:
– Le piège est cassé : le Bohoron ne s’est même pas réveillé !
– Non, il n’est pas cassé, ils ont juste trouvé la faille à ton énoncé. Heureusement que je suis là et que le piège que j’ai fait a bien fonctionné. L’eau continue de monter et maintenant, ils sont coincés sans même le savoir ! Parce que s’il n’y avait eu que toi…
– Quoi ?! C’est ma faute peut-être si le piège n’a pas marché ?!
– Oui c’est de ta faute ! Fallait le dire qu’ils ne pouvaient pas ajouter n’importe quel caillou !
Nïn lève la tête, interloquée. Deux êtres se trouvent quelque part, non loin, et discutent du piège, qui n'a pas fonctionné comme ils l'avaient prévu, puisque le mouvement de Niyos - qui ne devait pas être le bon - n'a pas réveillé un bohoron, qui aurait sans doute dû leur apporter, comme promis, la mort. Donc le mouvement de Niyos n'était pas le bon... mais il n'était pas non plus de ceux qui les auraient tués.
– Youhou ! Y a quelqu’un ? demande Schizae.
Au lieu de répondre, les voix se taisent. Plus un bruit ne parvient aux oreilles de Nïn. La petite baronne insiste alors :
– On vous entend, on sait que vous êtes là…
Les voix reprennent, se mettent à se disputer de nouveau, sans répondre toutefois à la question posée. Elles se parlent entre elles, en ignorant le groupe. Schizae se met alors à escalader le mur de la grotte et Nïn, inquiète, demeure au sol tout en se tenant au plus près de sa maîtresse. Si elle avait été sous sa forme de panthère, elle aurait nerveusement battu de la queue.
Schizae demande à elle ne sait qui quelle est l’eau qui monte que les voix ont évoquées. Aucune réponse ne parvient à Nïn, mais comme un bruit de course… interrompu par le dragon, qui est allé aider Schizae et a visiblement attrapé l’un des propriétaires des voix.
– L’énigme est résolue, pourquoi La pierre n’est-elle pas apparue ?
Les voix se remettent à se disputer, mais le dragon grogne, menaçant. L’une des voix répond alors, visiblement paniquée :
– Ça fonctionne avec le poids ! Il faut retirer une pierre du plateau, le poids retiré supprime le contact avec… un truc dangereux. Pour pas qu’il s’active, il faut que ce même poids se retrouve sur la pierre du centre, celle entre les deux lignes et comme ça le bohoron ne se réveillera pas et vous aurez la récompense ! Ne me tuez pas, je vous en supplie !
Schizae se retourne vers Nïn. Celle-ci acquiesce, et s’empresse de s’approcher des pierres. Si elle a bien compris, tant qu’ils ne modifient pas la disposition des pierres, de l’eau monte vers eux, menaçant de les noyer.Elle s’accroupit près des pierres, respire rofondément. Il n’est pas question de faire un mauvais geste.
Elle ôte d’abord la pierre de Niyos, qui n’avait rien à faire là. Puis elle se saisit délicatement de l’une des pierres formant l’extrémité de la ligne de six. Elle la repose ensuite, tout aussi doucement, sur la pierre au centre, qui fait partie des deux lignes, superposant les deux. Ainsi, chaque ligne se met à comporter six pierres. Elle se retourne vers Schizae, en retenant son souffle, espérant avoir bien saisi les instructions. Si elle s’est trompée, un bohoron risque de se réveiller et de les attaquer…
Nïn se tourne vers Schizae, se demandant si sa maîtresse perçoit quelque-chose qui lui est invisible, mais à ce moment, des voix se font entendre, au dessus de leurs têtesNiyos s'apprête à poser la pierre... mais son compagnon l'interrompt. Il ne veut pas qu'il agisse sans rélféchir. Mais pourtant, ils se sont mis d'accord, alors pourquoi celui-ci s'oppose à Schizae ? N'a-t-il pas compris qu'elle était noble, qu'il lui devait obéissance ? Finalement, il laisse son ami poser la pierre et... rien ne se passe. Aucun bruit, aucune odeur, aucun mouvement, rien. Bizarre. Ce mouvement n'était-il pas censé soit leur révéler ce qu'ils cherchent, soit leur apporter la mort ?
Nïn se tourne vers Schizae, se demandant si sa maîtresse perçoit quelque-chose qui lui est invisible, mais à ce moment, des voix se font entendre, au dessus de leurs têtes:
– Le piège est cassé : le Bohoron ne s’est même pas réveillé !
– Non, il n’est pas cassé, ils ont juste trouvé la faille à ton énoncé. Heureusement que je suis là et que le piège que j’ai fait a bien fonctionné. L’eau continue de monter et maintenant, ils sont coincés sans même le savoir ! Parce que s’il n’y avait eu que toi…
– Quoi ?! C’est ma faute peut-être si le piège n’a pas marché ?!
– Oui c’est de ta faute ! Fallait le dire qu’ils ne pouvaient pas ajouter n’importe quel caillou !
Nïn lève la tête, interloquée. Deux êtres se trouvent quelque part, non loin, et discutent du piège, qui n'a pas fonctionné comme ils l'avaient prévu, puisque le mouvement de Niyos - qui ne devait pas être le bon - n'a pas réveillé un bohoron, qui aurait sans doute dû leur apporter, comme promis, la mort. Donc le mouvement de Niyos n'était pas le bon... mais il n'était pas non plus de ceux qui les auraient tués.
– Youhou ! Y a quelqu’un ? demande Schizae.
Au lieu de répondre, les voix se taisent. Plus un bruit ne parvient aux oreilles de Nïn. La petite baronne insiste alors :
– On vous entend, on sait que vous êtes là…
Les voix reprennent, se mettent à se disputer de nouveau, sans répondre toutefois à la question posée. Elles se parlent entre elles, en ignorant le groupe. Schizae se met alors à escalader le mur de la grotte et Nïn, inquiète, demeure au sol tout en se tenant au plus près de sa maîtresse. Si elle avait été sous sa forme de panthère, elle aurait nerveusement battu de la queue.
Schizae demande à elle ne sait qui quelle est l’eau qui monte que les voix ont évoquées. Aucune réponse ne parvient à Nïn, mais comme un bruit de course… interrompu par le dragon, qui est allé aider Schizae et a visiblement attrapé l’un des propriétaires des voix.
– L’énigme est résolue, pourquoi La pierre n’est-elle pas apparue ?
Les voix se remettent à se disputer, mais le dragon grogne, menaçant. L’une des voix répond alors, visiblement paniquée :
– Ça fonctionne avec le poids ! Il faut retirer une pierre du plateau, le poids retiré supprime le contact avec… un truc dangereux. Pour pas qu’il s’active, il faut que ce même poids se retrouve sur la pierre du centre, celle entre les deux lignes et comme ça le bohoron ne se réveillera pas et vous aurez la récompense ! Ne me tuez pas, je vous en supplie !
Schizae se retourne vers Nïn. Celle-ci acquiesce, et s’empresse de s’approcher des pierres. Si elle a bien compris, tant qu’ils ne modifient pas la disposition des pierres, de l’eau monte vers eux, menaçant de les noyer.Elle s’accroupit près des pierres, respire rofondément. Il n’est pas question de faire un mauvais geste.
Elle ôte d’abord la pierre de Niyos, qui n’avait rien à faire là. Puis elle se saisit délicatement de l’une des pierres formant l’extrémité de la ligne de six. Elle la repose ensuite, tout aussi doucement, sur la pierre au centre, qui fait partie des deux lignes, superposant les deux. Ainsi, chaque ligne se met à comporter six pierres. Elle se retourne vers Schizae, en retenant son souffle, espérant avoir bien saisi les instructions. Si elle s’est trompée, un bohoron risque de se réveiller et de les attaquer…
Nïn- Elite
- Race : demi-elfe
Re: [Donjon - Event] Le temple du rituel maudit
Rien ne se passait. Pendant un bon moment, ce fut calme. Pas le moindre bruit, ni odeur ni vision ou quoi que ce soit… Le tunnel demeurait dans un silence absolu. On avait réussi ? Ou échouer ? Ou bien rien du tout ? À moins que le mécanisme fût cassé. Un temple qui devait avoir des siècles derrière lui, ne devait plus être aussi fonctionnel qu’à ses débuts. Ah moins que justement, ce soit long à venir. Soudain, un bruit se fit entendre. Je fus surpris sur le coup. C’était court comme son. Puis, des voix se firent entendre au-dessus de nos têtes. Des petites voix à vrai dire.
Voix 1 – Le piège est cassé : le Bohoron ne s’est même pas réveillé !
Voix 2 – Non, il n’est pas cassé, ils ont juste trouvé la faille à ton énoncé. Heureusement que je suis là et que le piège que j’ai fait a bien fonctionné. L’eau continue de monter et maintenant, ils sont coincés sans même le savoir ! Parce que s’il n’y avait eu que toi…
Quelle eau ?
Voix 1 – Quoi ?! C’est ma faute peut-être si le piège n’a pas marché ?!
Voix 2 – Oui c’est de ta faute ! Fallait le dire qu’ils ne pouvaient pas ajouter n’importe quel caillou !
La petite baronne chercha l’origine de la voix en scrutant le haut des parois.
Schizae – Youhou ! Y a quelqu’un ?
Les voix s’arrêtèrent d’un coup à l’appel de la sorcière. Elles durent se rendre compte qu’elles n’étaient pas discrètes et comme des enfants, ils jouèrent les sages.
Schizae – On vous entend, on sait que vous êtes là…
Voix 2 – Voilà, c’est encore de ta faute tout ça !
Voix 1 – Mais non, c’est toi qui a commencé !
Voilà qu’elles recommençaient à se disputer. Je pouvais lire l’exaspération de Jengolf sur son visage. Cette situation était bien assez étrange et cela fatigué le loup-garou. La baronne escalada le mur et trouva une ouverture. Elle semblait avoir trouver les deux propriétaires de ces voix.
Schizae – C’est quoi cette histoire d’eau qui monte ?
De l’agitation eut lieu là-haut, et le dragon intervint pour attraper avec sa gueule l’une des créatures, qui se révélait être un gnome, tout comme son compère. Le dragon était tout aussi énerver que sa « maîtresse » et le garou. Il fallait dire qu’avec toute cette aventure, il y avait de quoi perdre patience.
Gnome n°2 – Lâchez-moi !
Dragon – L’énigme est résolue, pourquoi La pierre n’est-elle pas apparue ?
Gnome n°2 – Parce que le mécanisme n’a pas été enclenché. C’est sa faute !
Gnome n°1 – C’est pas ma faute…
Jengolf eut un sourire bien maléfique sur le visage, avec des yeux bien ouvert, de quoi faire peur.
Jengolf – Je sens qu’on va manger du gnome ce soir.
Gnome n°2 –Ça fonctionne avec le poids ! Il faut retirer une pierre du plateau, le poids retiré supprime le contact avec… un truc dangereux. Pour pas qu’il s’active, il faut que ce même poids se retrouve sur la pierre du centre, celle entre les deux lignes et comme ça le bohoron ne se réveillera pas et vous aurez la récompense ! Ne me tuez pas, je vous en supplie !
Schizae désigna du regard le plateau, donnant ainsi l’ordre à son esclave d’aller examiner cela. Nïn s’exécuta dans protester. Pencher au-dessus de ce jeu mortel, elle retira doucement la pierre que j’avais déposé et, faisant bien attention, suivit les conseils du gnome. Sur ça, j’avais comme un doute. Ces horribles nabots voulaient nous tuer avec un bohort ou un autre piège dont je n’avais pas compris le système, alors qui nous disait qu’ils ne cherchaient pas à nous piéger de nouveau en donnant cette solution ? Après tout, cela tenait la route, on se retrouvait bien avec deux lignes de six pierres, s’y l’on pouvait dire, tous nous attendions le résultat.
Jengolf – Me doutais que c’était plus technique.
Ça remarque me blessa su le coup. J’avais proposé une idée qui tenait debout, la preuve, les gnomes enfurent déconcerter. Et j’avais proposé quelque chose, moi !
Voix 1 – Le piège est cassé : le Bohoron ne s’est même pas réveillé !
Voix 2 – Non, il n’est pas cassé, ils ont juste trouvé la faille à ton énoncé. Heureusement que je suis là et que le piège que j’ai fait a bien fonctionné. L’eau continue de monter et maintenant, ils sont coincés sans même le savoir ! Parce que s’il n’y avait eu que toi…
Quelle eau ?
Voix 1 – Quoi ?! C’est ma faute peut-être si le piège n’a pas marché ?!
Voix 2 – Oui c’est de ta faute ! Fallait le dire qu’ils ne pouvaient pas ajouter n’importe quel caillou !
La petite baronne chercha l’origine de la voix en scrutant le haut des parois.
Schizae – Youhou ! Y a quelqu’un ?
Les voix s’arrêtèrent d’un coup à l’appel de la sorcière. Elles durent se rendre compte qu’elles n’étaient pas discrètes et comme des enfants, ils jouèrent les sages.
Schizae – On vous entend, on sait que vous êtes là…
Voix 2 – Voilà, c’est encore de ta faute tout ça !
Voix 1 – Mais non, c’est toi qui a commencé !
Voilà qu’elles recommençaient à se disputer. Je pouvais lire l’exaspération de Jengolf sur son visage. Cette situation était bien assez étrange et cela fatigué le loup-garou. La baronne escalada le mur et trouva une ouverture. Elle semblait avoir trouver les deux propriétaires de ces voix.
Schizae – C’est quoi cette histoire d’eau qui monte ?
De l’agitation eut lieu là-haut, et le dragon intervint pour attraper avec sa gueule l’une des créatures, qui se révélait être un gnome, tout comme son compère. Le dragon était tout aussi énerver que sa « maîtresse » et le garou. Il fallait dire qu’avec toute cette aventure, il y avait de quoi perdre patience.
Gnome n°2 – Lâchez-moi !
Dragon – L’énigme est résolue, pourquoi La pierre n’est-elle pas apparue ?
Gnome n°2 – Parce que le mécanisme n’a pas été enclenché. C’est sa faute !
Gnome n°1 – C’est pas ma faute…
Jengolf eut un sourire bien maléfique sur le visage, avec des yeux bien ouvert, de quoi faire peur.
Jengolf – Je sens qu’on va manger du gnome ce soir.
Gnome n°2 –Ça fonctionne avec le poids ! Il faut retirer une pierre du plateau, le poids retiré supprime le contact avec… un truc dangereux. Pour pas qu’il s’active, il faut que ce même poids se retrouve sur la pierre du centre, celle entre les deux lignes et comme ça le bohoron ne se réveillera pas et vous aurez la récompense ! Ne me tuez pas, je vous en supplie !
Schizae désigna du regard le plateau, donnant ainsi l’ordre à son esclave d’aller examiner cela. Nïn s’exécuta dans protester. Pencher au-dessus de ce jeu mortel, elle retira doucement la pierre que j’avais déposé et, faisant bien attention, suivit les conseils du gnome. Sur ça, j’avais comme un doute. Ces horribles nabots voulaient nous tuer avec un bohort ou un autre piège dont je n’avais pas compris le système, alors qui nous disait qu’ils ne cherchaient pas à nous piéger de nouveau en donnant cette solution ? Après tout, cela tenait la route, on se retrouvait bien avec deux lignes de six pierres, s’y l’on pouvait dire, tous nous attendions le résultat.
Jengolf – Me doutais que c’était plus technique.
Ça remarque me blessa su le coup. J’avais proposé une idée qui tenait debout, la preuve, les gnomes enfurent déconcerter. Et j’avais proposé quelque chose, moi !
Dernière édition par Niyos le Dim 13 Nov 2016 - 12:14, édité 1 fois
Niyos- Bon
- Race : Humain
Re: [Donjon - Event] Le temple du rituel maudit
Nïn obéit immédiatement à la fillette et retire la pierre posée à l’extrémité droite de la ligne pour la poser par-dessus la pierre à l’intersection entre la ligne et la colonne. Jengolf fait une remarque ironico-agressive sur son désir étrange de vouloir manger un gnome. Schizæ le regarde quelque peu effrayée. C’est vrai qu’il a des dents pointues… Mais pas le temps de s’interroger plus sur le sujet, le gnome maintenu par le dragon se met à pousser un hurlement avant de tomber au sol. Ashkore l’a relâché pour s’envoler vers Nïn. En un battement d’aile, il la dépasse, faisant voler ses cheveux d’argent dans le courant d’air provoqué par son passage et il se jette sur…
SCHIZÆ – La pierre magique ? On l'a trouvée !
La fillette ne voit qu’un éclat, une petite étincelle de lumière au milieu des ombres, immédiatement recouverte par les pattes écailleuses du reptile. Une Un léger sifflement se fait entendre, glissant d’entre les dents acérées du dragon. Il a enfin trouvé son trésor.
GNOME n°1 – Cours avant qu’on ne finisse noyés !
L’enfant tourne la tête dans la direction de la voix, mais il n’y a plus rien à voir. Les gnomes ont disparu dans l’une des cheminées naturelles. Elle s’approche du trou et commence à appeler les petits êtres. Mais seul l’écho de sa propre voix lui répond, ainsi que… le bruit d’eau qui coule.
Une goutte glisse le long de la paroi de pierre, bientôt suivi par ses amies. En moins d’une minute, un torrent s’échappe de la cheminée.
SCHIZÆ – Oups…
S’ils ne veulent pas périr noyés, il leur faut se hâter.
SCHIZÆ – La pierre magique ? On l'a trouvée !
La fillette ne voit qu’un éclat, une petite étincelle de lumière au milieu des ombres, immédiatement recouverte par les pattes écailleuses du reptile. Une Un léger sifflement se fait entendre, glissant d’entre les dents acérées du dragon. Il a enfin trouvé son trésor.
GNOME n°1 – Cours avant qu’on ne finisse noyés !
L’enfant tourne la tête dans la direction de la voix, mais il n’y a plus rien à voir. Les gnomes ont disparu dans l’une des cheminées naturelles. Elle s’approche du trou et commence à appeler les petits êtres. Mais seul l’écho de sa propre voix lui répond, ainsi que… le bruit d’eau qui coule.
Une goutte glisse le long de la paroi de pierre, bientôt suivi par ses amies. En moins d’une minute, un torrent s’échappe de la cheminée.
SCHIZÆ – Oups…
S’ils ne veulent pas périr noyés, il leur faut se hâter.
Schizae- Elite
- Race : Humain
Re: [Donjon - Event] Le temple du rituel maudit
Nïn sursaute alors qu'un souffle d'air fait voler ses cheveux, avant de se rendre compte qu'il s'agit du dragon, qui vient de passer au dessus d'elle en volant, pour fondre droit sur une pierre lumineuse qui vient d'apparaître. La demi-elfe ne peut la regarder longtemps, car les serres du dragon se referment dessus et l'ôtent à son regard. Nïn fixe le dragon. Maintenant qu'il a trouvé ce qu'il voulait, elle espère qu'il va tenir sa part du marché et aider Schizae. Elle a soudain peur que e dragon ne les laisse simplement, désormais qu'il est satisfait. Il est assez insondable, et elle n'arrive pas à savoir s'il est du genre à mentir ou non...
– Cours avant qu’on ne finisse noyés !
Le cri du gnome arrache Nïn de ses pensées. En effet, un bruit commence à monter, immédiatement identifiable : un bruit d'eau. Schizae appelle les gnomes, qui ont disparu, mais seul le bruit de l'eau lui répond. Bruit qui se rapproche. Nïn se rapproche de sa maîtresse, inquiète. Une goutte apparaît sur la paroi de la grotte, puis une deuxième, une troisième, et bientôt l'eau se met à couler, d'abrd un filet puis, celui-ci grossissant, c'est bientôt une véritable rivière qui provient du puits... et menace d'emporter les compagnon.
-Oups, fait Schizae
Nïn se tend. Elle ignore comment sortir de là. Elle s'approche encore de Schizae, mue par un besoin intense de la protéger. Mais l'eau se fait de plus en plus forte, et l'esclave commence à avoir des difficultés à avancer. Elle jette un regard paniqué aux autres membres du groupe... et ne voit pas un afflux d'eau foncer vers elle. Elle perd l'équilibre et tombe à la renverse, immédiatement immergée dans un monde liquide qui l'aveugle, la glace, et tente d'entrer par sa bouche et son nez. Elle tente de se remettre d'aplomb, frôle le sol d'un pied, se relève tant bien que mal, et hurle à l'adresse du dragon :
-Emporte Schizae ! Nous nous débrouillerons pour sortir !
Le dragon peut aider la petite baronne. Il doit le faire. Et elle, elle doit essayer de s'occuper de l'eau. Elle lance sa magie vers l'élément liquide. Elle n'est pas assez puissante pour stopper le flot qui se déverse sur eux. Il lui faut ruser. Alors, plutôt que de l'arrêter, elle le détourne. L'eau se scinde en deux, et se met à s'écouler de chaque côté du groupe, sans plus toucher ses membres. Même ainsi, elle ne pourra tenir longtemps. Il leur faut se hâter, ou elle risque de perdre le contrôle. Déjà, elle sent l'eau se mêler à elle. Si elle ne risque plus d'emporter son corps, elle menace désormais de se saisir de son esprit.
– Cours avant qu’on ne finisse noyés !
Le cri du gnome arrache Nïn de ses pensées. En effet, un bruit commence à monter, immédiatement identifiable : un bruit d'eau. Schizae appelle les gnomes, qui ont disparu, mais seul le bruit de l'eau lui répond. Bruit qui se rapproche. Nïn se rapproche de sa maîtresse, inquiète. Une goutte apparaît sur la paroi de la grotte, puis une deuxième, une troisième, et bientôt l'eau se met à couler, d'abrd un filet puis, celui-ci grossissant, c'est bientôt une véritable rivière qui provient du puits... et menace d'emporter les compagnon.
-Oups, fait Schizae
Nïn se tend. Elle ignore comment sortir de là. Elle s'approche encore de Schizae, mue par un besoin intense de la protéger. Mais l'eau se fait de plus en plus forte, et l'esclave commence à avoir des difficultés à avancer. Elle jette un regard paniqué aux autres membres du groupe... et ne voit pas un afflux d'eau foncer vers elle. Elle perd l'équilibre et tombe à la renverse, immédiatement immergée dans un monde liquide qui l'aveugle, la glace, et tente d'entrer par sa bouche et son nez. Elle tente de se remettre d'aplomb, frôle le sol d'un pied, se relève tant bien que mal, et hurle à l'adresse du dragon :
-Emporte Schizae ! Nous nous débrouillerons pour sortir !
Le dragon peut aider la petite baronne. Il doit le faire. Et elle, elle doit essayer de s'occuper de l'eau. Elle lance sa magie vers l'élément liquide. Elle n'est pas assez puissante pour stopper le flot qui se déverse sur eux. Il lui faut ruser. Alors, plutôt que de l'arrêter, elle le détourne. L'eau se scinde en deux, et se met à s'écouler de chaque côté du groupe, sans plus toucher ses membres. Même ainsi, elle ne pourra tenir longtemps. Il leur faut se hâter, ou elle risque de perdre le contrôle. Déjà, elle sent l'eau se mêler à elle. Si elle ne risque plus d'emporter son corps, elle menace désormais de se saisir de son esprit.
Nïn- Elite
- Race : demi-elfe
Re: [Donjon - Event] Le temple du rituel maudit
Un bruit se fit entendre, semblable à une paroi qui s’ouvrait. Un faible souffle d’air vint caresser nos visages et… Une pierre brillante et magnifique apparue devant nous. Elle était belle et attirante. À n’en pas douter que la lueur qui s’en dégageait venait d’une magie sans doute très puissante. Je fus comme hypnotisé, j’avais envie de tendre la main et de l’attraper pour pouvoir la posséder. C’était comme si elle m’appelait, que je devais la prendre. Je comprenais pourquoi ceux de la guilde la désiraient, elle était… Soudain, elle disparut. Ne percevant plus sa lueur, je repris immédiatement mes esprits et compris que le dragon venait de s’en emparer. Il était venu lui aussi chercher ce trésor. Maintenant qu’il la possédait, à quel sombre dessin allait-il se donner.
Gnome 1 - Cours avant qu’on ne finisse noyés !
Se noyer ? Quoi ?! Tournant la tête vers ces deux sales petits êtres, les gnomes disparurent dans leur tunnel. La baronne tenta de les retenir en les appelants, mais ils ne répondirent pas. En un instant, les petits monstres n’étaient plus là. Seul l’écho de la voix de l’enfant nous revenait. Et pour dire le pourquoi on allait se noyer, la réponse fut simple. De l’eau se mit à sortir du haut des murs et coula le long de la paroi. Au début, ce n’était que des filets d’eau qui prirent de plus en plus l’allure de cascades. Évidemment ! C’était piégé comme par hasard ! Crétin de lézard volant ! Me dis-je. Il passait son temps à rabaisser tout le monde, et c’était lui qui allait causer notre mort. Il ne servait à presque rien celui-là sauf causer des catastrophes.
Schizae – Oups.
Elle pouvait le dire. Pour ma part, j’avais un ajouter un :
Niyos – Puire.
On devait partir d’ici le plus vite possible. Mais revenir sur nos pas reviendrait à passer par le chemin le plus long et donc, par le coin aux drogues et le risque de finir sous l’eau. D’ailleurs, l’elfe n’y tarda pas. En voulant s’approcher de sa maîtresse, elle glissa et tomba à la renverser pour se retrouver submerger. Jengolf s’en approcha pour lui donner un coup de main. Par tous les dieux, comment allons-nous donc sortir d’ici ? Je me sentais pris au piège, coincé dans ce couloir de la mort.
Nïn - Emporte Schizae ! Nous nous débrouillerons pour sortir !
Le dragon se mit à obéir à l’esclave. Voilà qui fut étonnant. Au moins, l’enfant serait en sûreté. En attendant, nous devions nous aussi partir. L’eau montait si vite et je ne voyais aucune solution pour que nous puissions nous en sortir. Je devais l’avouer, je commençais réellement à paniquer. C’est alors que la sorcière fit quelque chose de surprenant. Elle parvenait à contrôler l’eau. Pas de manière puissante, mais elle arrivait à la dévier pour éviter que nous nous retrouvions coincés par le liquide froid. J’espérais qu’elle pourrait tenir assez longtemps pour que nous puissions être hors de danger. Mais que faire ? Passer par le même chemin ou poursuivre le couloir et espérer trouver un endroit qui serait hors de portée de l’inondation ? En suivant le couloir, nous pouvions très bien finir dans un cul-de-sac et finir noyer également, en plus se serait s’enfoncer dans les montagnes. Jengolf m’attrapa par l’épaule et me tira juste à côté de l’elfe.
Jengolf – Très bon travail Nïn. Libère-nous un passage. Si besoin est je te porterais pour te faire économiser de la force.
Nous nous dépêchions d’avancer avant qu’il ne soit trop tard. J’avais peur de perdre à nouveau la tête à cause de la drogue, et si Nïn y succombait aussi, sa maîtrise de l’eau s’en retrouverait affecter aussi. Mais je comprenais pourquoi Jengolf désirait nous tenir. Etant plus résistant que nous, il pourrait nous faire passer ce piège facilement en nous tirant. Cela était rassurant. L’eau qui nous encerclait rendant le couloir de plus en plus glacial. J’avais des frissons dans tout le corps et me mis à claquer des dents. Si l’eau ne nous tuait pas, ce serait le froid. Alors que je pensais que l’elfe et moi allions redevenir fous, le plafond devant nous s’effondra dans un grand vacarme. Jengolf nous poussa en arrière et nous plaqua au sol pour nous protéger avec l’eau qui nous recouvrait en un instant. J’ai cru que j’allais me noyer, mais le garou me tira du liquide de suite. Le temple était si vieux qu’il menaçait de s’effondrer avec toute cette eau. L’usage du temps et de l’eau affaiblissait la structure. Le garou nous montra du bout du doigt :
Jengolf – Montez vite sur les décombre ! L’éboulis à ouvert un passage en haut !
Gnome 1 - Cours avant qu’on ne finisse noyés !
Se noyer ? Quoi ?! Tournant la tête vers ces deux sales petits êtres, les gnomes disparurent dans leur tunnel. La baronne tenta de les retenir en les appelants, mais ils ne répondirent pas. En un instant, les petits monstres n’étaient plus là. Seul l’écho de la voix de l’enfant nous revenait. Et pour dire le pourquoi on allait se noyer, la réponse fut simple. De l’eau se mit à sortir du haut des murs et coula le long de la paroi. Au début, ce n’était que des filets d’eau qui prirent de plus en plus l’allure de cascades. Évidemment ! C’était piégé comme par hasard ! Crétin de lézard volant ! Me dis-je. Il passait son temps à rabaisser tout le monde, et c’était lui qui allait causer notre mort. Il ne servait à presque rien celui-là sauf causer des catastrophes.
Schizae – Oups.
Elle pouvait le dire. Pour ma part, j’avais un ajouter un :
Niyos – Puire.
On devait partir d’ici le plus vite possible. Mais revenir sur nos pas reviendrait à passer par le chemin le plus long et donc, par le coin aux drogues et le risque de finir sous l’eau. D’ailleurs, l’elfe n’y tarda pas. En voulant s’approcher de sa maîtresse, elle glissa et tomba à la renverser pour se retrouver submerger. Jengolf s’en approcha pour lui donner un coup de main. Par tous les dieux, comment allons-nous donc sortir d’ici ? Je me sentais pris au piège, coincé dans ce couloir de la mort.
Nïn - Emporte Schizae ! Nous nous débrouillerons pour sortir !
Le dragon se mit à obéir à l’esclave. Voilà qui fut étonnant. Au moins, l’enfant serait en sûreté. En attendant, nous devions nous aussi partir. L’eau montait si vite et je ne voyais aucune solution pour que nous puissions nous en sortir. Je devais l’avouer, je commençais réellement à paniquer. C’est alors que la sorcière fit quelque chose de surprenant. Elle parvenait à contrôler l’eau. Pas de manière puissante, mais elle arrivait à la dévier pour éviter que nous nous retrouvions coincés par le liquide froid. J’espérais qu’elle pourrait tenir assez longtemps pour que nous puissions être hors de danger. Mais que faire ? Passer par le même chemin ou poursuivre le couloir et espérer trouver un endroit qui serait hors de portée de l’inondation ? En suivant le couloir, nous pouvions très bien finir dans un cul-de-sac et finir noyer également, en plus se serait s’enfoncer dans les montagnes. Jengolf m’attrapa par l’épaule et me tira juste à côté de l’elfe.
Jengolf – Très bon travail Nïn. Libère-nous un passage. Si besoin est je te porterais pour te faire économiser de la force.
Nous nous dépêchions d’avancer avant qu’il ne soit trop tard. J’avais peur de perdre à nouveau la tête à cause de la drogue, et si Nïn y succombait aussi, sa maîtrise de l’eau s’en retrouverait affecter aussi. Mais je comprenais pourquoi Jengolf désirait nous tenir. Etant plus résistant que nous, il pourrait nous faire passer ce piège facilement en nous tirant. Cela était rassurant. L’eau qui nous encerclait rendant le couloir de plus en plus glacial. J’avais des frissons dans tout le corps et me mis à claquer des dents. Si l’eau ne nous tuait pas, ce serait le froid. Alors que je pensais que l’elfe et moi allions redevenir fous, le plafond devant nous s’effondra dans un grand vacarme. Jengolf nous poussa en arrière et nous plaqua au sol pour nous protéger avec l’eau qui nous recouvrait en un instant. J’ai cru que j’allais me noyer, mais le garou me tira du liquide de suite. Le temple était si vieux qu’il menaçait de s’effondrer avec toute cette eau. L’usage du temps et de l’eau affaiblissait la structure. Le garou nous montra du bout du doigt :
Jengolf – Montez vite sur les décombre ! L’éboulis à ouvert un passage en haut !
Niyos- Bon
- Race : Humain
Re: [Donjon - Event] Le temple du rituel maudit
– Très bon travail Nïn. Libère-nous un passage. Si besoin est je te porterais pour te faire économiser de la force.
Elle se tourne vers Jengolf, qui vient de parler, et lui adresse un signe remerciement. Le dragon est parti avec Schizae, il leur faut s'occuper d'eux. Elle se concentre sur l'eau de toute la force de son esprit. Il ne faut pas qu'elle perde le contrôle. Elle craint à la fois de laisser l'eau fuir et de la laisser s'emparer d'elle car, pour contrôler l'eau, elle est obligée d'entrer en elle... ce qui donne à l'élément fluide une entrée sur son esprit à elle. Il lui faut donc pénétrer l'eau suffisamment pour qu'elle ne lui échappe pas, mais ne pas se laisser emporter trop en elle, sinon c'est son propre esprit qui risque de lui échapper. L'équilibre est difficile à trouver... et plus encore à maintenir.
Jengolf l'entraîne derrière lui, ainsi n'a-t-elle pas trop besoin de se concentrer sur le chemin. Elle voit à peine la roche autour d'eux, uniquement concentrée sur l'eau, son courant, sa puissance. Elle perd toute notion du lieu et de l'espace. La seule chose dont elle a encore une mesure, c'est le degré de fusion de son esprit avec l'élément liquide. Degré de plus en plus élevé. Elle commence à avoir peur. Elle a de plus en plus de mal à distinguer entre l'eau et elle. Tout est brouillé. Elle devrait lâcher. Elle craint de se perdre...
Mais il lui faut tenir. Encore. Ils ne sont pas encore sortis et si elle lâche, c'est physiquement que l'eau les emportera tous trois.
Soudainement, un grondement se fait entendre. Nïn se sent projetée... et l'eau se referme une nouvelle fois au dessus de sa tête. La sensation lui fait reprendre ses esprits et, simultanément, lâcher le contrôle de l'eau qu'elle déviait. Elle prend conscience avec stupéfaction que le plafond de la grotte s'est écroulé devant eux et qu'elle ne doit la vie sauve qu'à Jengolf. Elle n'a pas le temps de le remercier qu'il leur intime, à Niyos et à elle :
– Montez vite sur les décombre ! L’éboulis à ouvert un passage en haut !
L'esclave obéit immédiatement. Elle grimpe sur l'éboulis rocheux, s'éloignant de l'eau qui gronde, cette eau qui lui inspire un mélange ambigu de frayeur et de fascination, du fait de sa sauvagerie. Elle la fait se sentir toute petite et à la fois puissante, du fait de son pouvoir qui lui permet de la contrôler... très partiellement, puisqu'à chaque fois, se risquer à ce contrôle sur une force trop grande risque de l'avaler.
La demi-elfe s'arrache avec regret à la contemplation de l'eau en s'apercevant que celle-ci ne cesse de monter. Il leur faut avancer. Elle se transforme et son corps félin la propulse avec aisance sur les roches effondrées, lui permettant de mettre de la distance entre l'eau et elle. Un souffle d'air parvient à son museau. Se pourrait-il que ces décombres mènent à une sortie, créée, comme le suggérait Jengolf, par l'éboulement ? L'once bondit sur les roches, s'élève et distingue finalement la lumière de l'extérieur. Ils ont presque atteint une sortie !
Elle se tourne vers Jengolf, qui vient de parler, et lui adresse un signe remerciement. Le dragon est parti avec Schizae, il leur faut s'occuper d'eux. Elle se concentre sur l'eau de toute la force de son esprit. Il ne faut pas qu'elle perde le contrôle. Elle craint à la fois de laisser l'eau fuir et de la laisser s'emparer d'elle car, pour contrôler l'eau, elle est obligée d'entrer en elle... ce qui donne à l'élément fluide une entrée sur son esprit à elle. Il lui faut donc pénétrer l'eau suffisamment pour qu'elle ne lui échappe pas, mais ne pas se laisser emporter trop en elle, sinon c'est son propre esprit qui risque de lui échapper. L'équilibre est difficile à trouver... et plus encore à maintenir.
Jengolf l'entraîne derrière lui, ainsi n'a-t-elle pas trop besoin de se concentrer sur le chemin. Elle voit à peine la roche autour d'eux, uniquement concentrée sur l'eau, son courant, sa puissance. Elle perd toute notion du lieu et de l'espace. La seule chose dont elle a encore une mesure, c'est le degré de fusion de son esprit avec l'élément liquide. Degré de plus en plus élevé. Elle commence à avoir peur. Elle a de plus en plus de mal à distinguer entre l'eau et elle. Tout est brouillé. Elle devrait lâcher. Elle craint de se perdre...
Mais il lui faut tenir. Encore. Ils ne sont pas encore sortis et si elle lâche, c'est physiquement que l'eau les emportera tous trois.
Soudainement, un grondement se fait entendre. Nïn se sent projetée... et l'eau se referme une nouvelle fois au dessus de sa tête. La sensation lui fait reprendre ses esprits et, simultanément, lâcher le contrôle de l'eau qu'elle déviait. Elle prend conscience avec stupéfaction que le plafond de la grotte s'est écroulé devant eux et qu'elle ne doit la vie sauve qu'à Jengolf. Elle n'a pas le temps de le remercier qu'il leur intime, à Niyos et à elle :
– Montez vite sur les décombre ! L’éboulis à ouvert un passage en haut !
L'esclave obéit immédiatement. Elle grimpe sur l'éboulis rocheux, s'éloignant de l'eau qui gronde, cette eau qui lui inspire un mélange ambigu de frayeur et de fascination, du fait de sa sauvagerie. Elle la fait se sentir toute petite et à la fois puissante, du fait de son pouvoir qui lui permet de la contrôler... très partiellement, puisqu'à chaque fois, se risquer à ce contrôle sur une force trop grande risque de l'avaler.
La demi-elfe s'arrache avec regret à la contemplation de l'eau en s'apercevant que celle-ci ne cesse de monter. Il leur faut avancer. Elle se transforme et son corps félin la propulse avec aisance sur les roches effondrées, lui permettant de mettre de la distance entre l'eau et elle. Un souffle d'air parvient à son museau. Se pourrait-il que ces décombres mènent à une sortie, créée, comme le suggérait Jengolf, par l'éboulement ? L'once bondit sur les roches, s'élève et distingue finalement la lumière de l'extérieur. Ils ont presque atteint une sortie !
Nïn- Elite
- Race : demi-elfe
Re: [Donjon - Event] Le temple du rituel maudit
Nîn se changea sous nos yeux en un gros félin. Une once, je crois. Je fus choqué en voyant ce gros félin apparaître devant nous pour monter sur les rochers. Ce pouvoir ressemblait beaucoup à celui de Jengolf. Sauf qu’au lieu d’un loup, c’était une once, et cela se rapprochait plus d’une magie de transformation qu’à une prétendue malédiction. Toutefois, il y avait de la ressemblance. Jengolf semblait aussi surprit que moi, mais très vite, il me tira à mon tour de l’eau qui continuait de monter pour me pousser vers cette nouvelle sortie. Ce n’était pas facile, la roche était glissante et les prises rares. Mais je parvenais à me hisser à temps dans le couloir du dessus. Le loup-garou eut plus de faciliter à accomplir son ascension. Rapidement, il escalada le monticule de roche et d’un saut, arriva au milieu du couloir et m’aida à me relever.
Ce nouveau couloir ressemblait très exactement au premier. Mais à la différence qu’au bout, se trouvait une lumière avec un souffle d’air frais. Une sortie ? Il devait débouchait sur un autre versant de la montagne, mais c’était toujours mieux que rien. Là-bas, nous devrions être en sécurité.
Jengolf – Ca doit mener non loin de l’entrée principal ! Allez courage on y est presque !
Le garou prit les devants et nous nous mettions à presser le pas. Tant que nous serions dans ce vieux temple, nous resterons en danger. Le bruit de l’eau qui coulait continuer et bientôt, l’eau envahirait sans doute ce second couloir. Et ces bruits de tremblements dans les murs ne présageaient rien de bon. On croirait presque que tout finirait par nous tomber sur la tête, devant notre dernière demeure. Ces idées suffirent pour me donner plus de force à courir plus vite. Ce maudit lézard volant était le responsable de notre futur mort ! Il ne pouvait pas s’empêcher de prendre cette satané pierre, sans faire attention aux éventuels pièges ! Il semblait aimé se montrer au-dessus des humains, mais il était aussi cupide et égoïste qu’eux !
Le couloir se terminait pas une montée, un escalier en pierre où les marches furent usées avec le temps, dont même certaines avaient disparue. Il fallait fait de grande enjamber pour y grimper et éviter de glisser et se fouler la cheville pour se retrouver coincé dans ce maudit tombeau. Dès la dernière marche franchit, la lumière du jour fut aveuglante. Par instinct, je me protégeais les yeux avec mes mains, tout en continuant d’avancer en courant devant moi. Cet éblouissement ne dura que quelques secondes, mais une fois ma vision revenue à la normal, Jengolf m’attrapa par le col pour me tirer en arrière. J’eus soudain le vertige, car à un pas de plus, j’aurais fini la tête la première dans le vide. Je me retrouvais au bord d’une falaise qui donnait sur un champ de roche et de pique effrayant.
Ce nouveau couloir ressemblait très exactement au premier. Mais à la différence qu’au bout, se trouvait une lumière avec un souffle d’air frais. Une sortie ? Il devait débouchait sur un autre versant de la montagne, mais c’était toujours mieux que rien. Là-bas, nous devrions être en sécurité.
Jengolf – Ca doit mener non loin de l’entrée principal ! Allez courage on y est presque !
Le garou prit les devants et nous nous mettions à presser le pas. Tant que nous serions dans ce vieux temple, nous resterons en danger. Le bruit de l’eau qui coulait continuer et bientôt, l’eau envahirait sans doute ce second couloir. Et ces bruits de tremblements dans les murs ne présageaient rien de bon. On croirait presque que tout finirait par nous tomber sur la tête, devant notre dernière demeure. Ces idées suffirent pour me donner plus de force à courir plus vite. Ce maudit lézard volant était le responsable de notre futur mort ! Il ne pouvait pas s’empêcher de prendre cette satané pierre, sans faire attention aux éventuels pièges ! Il semblait aimé se montrer au-dessus des humains, mais il était aussi cupide et égoïste qu’eux !
Le couloir se terminait pas une montée, un escalier en pierre où les marches furent usées avec le temps, dont même certaines avaient disparue. Il fallait fait de grande enjamber pour y grimper et éviter de glisser et se fouler la cheville pour se retrouver coincé dans ce maudit tombeau. Dès la dernière marche franchit, la lumière du jour fut aveuglante. Par instinct, je me protégeais les yeux avec mes mains, tout en continuant d’avancer en courant devant moi. Cet éblouissement ne dura que quelques secondes, mais une fois ma vision revenue à la normal, Jengolf m’attrapa par le col pour me tirer en arrière. J’eus soudain le vertige, car à un pas de plus, j’aurais fini la tête la première dans le vide. Je me retrouvais au bord d’une falaise qui donnait sur un champ de roche et de pique effrayant.
Niyos- Bon
- Race : Humain
Re: [Donjon - Event] Le temple du rituel maudit
La lumière est au bout d'un escalier, lui-même au bout d'un couloir que Jengolf, Niyos et Nïn traversent désormais. L'eau gronde autour d'eux, le sol, les murs et le plafond tremble. Nïn sent son coeur battre à toute allure dans sa poitrine. Elle accélère sa course, non sans jeter un coup d'oeil à ses compagnons. Jengolf est rapide, efficace. Niyos semble plus fatigué, mais la peur doit lui donner des ailes, car il tient le rythme.
Nïn monte les escaliers souplement, ses pattes adaptées à la roche la propulsant aisément. La sortie est là. Elle plisse ses yeux devant le changement de luminosité... et ne doit qu'à ses réflexes de panthère de ne pas tomber dans le vide. Le sol s'arrête devant elle, le tunnel débouchant sur un vertigineux escarpement. Au bas de celui-ci s'étend un menaçant chaos de roches. L'once se retourne juste à temps pour voir Niyos déboucher en courant du tunnel, les mains devant les yeux... et être heureusement rattrapé par Jengolf. Nïn lève les yeux vers l'homme, dont l'étrange odeur chatouille son museau. Loués soient ses réflexes... sans eux, le jeune homme se serait écrasé en bas, et serait sans doute mort.
L'once tourne de nouveau ses yeux vers le vide. Il leur faut descendre de leur perchoir, retrouver Schizae. Mais comment faire ? Ses yeux repèrent un chemin incertain, presque inimaginable. Elle serait peut-être capable de descendre par là sous sa forme animale... Mais comment vont faire les deux autres ?
Ses contours se brouillent, et la silhouette de la demi elfe réapparaît, accroupie, à la place de la panthère des neiges. Elle se tourne vers les deux autres :
- Comment va-t-on descendre d'ici ?
Accroupie au bord du vide, ses yeux aussi bleus que ceux de la panthère qu'elle devient dessinent des allers retours entre ses deux compagnons et les roches au dessous d'eux. Quoi qu'ils décident, ce sera dangereux. Une chute sur ces roches pointues serait mortelle.
Nïn monte les escaliers souplement, ses pattes adaptées à la roche la propulsant aisément. La sortie est là. Elle plisse ses yeux devant le changement de luminosité... et ne doit qu'à ses réflexes de panthère de ne pas tomber dans le vide. Le sol s'arrête devant elle, le tunnel débouchant sur un vertigineux escarpement. Au bas de celui-ci s'étend un menaçant chaos de roches. L'once se retourne juste à temps pour voir Niyos déboucher en courant du tunnel, les mains devant les yeux... et être heureusement rattrapé par Jengolf. Nïn lève les yeux vers l'homme, dont l'étrange odeur chatouille son museau. Loués soient ses réflexes... sans eux, le jeune homme se serait écrasé en bas, et serait sans doute mort.
L'once tourne de nouveau ses yeux vers le vide. Il leur faut descendre de leur perchoir, retrouver Schizae. Mais comment faire ? Ses yeux repèrent un chemin incertain, presque inimaginable. Elle serait peut-être capable de descendre par là sous sa forme animale... Mais comment vont faire les deux autres ?
Ses contours se brouillent, et la silhouette de la demi elfe réapparaît, accroupie, à la place de la panthère des neiges. Elle se tourne vers les deux autres :
- Comment va-t-on descendre d'ici ?
Accroupie au bord du vide, ses yeux aussi bleus que ceux de la panthère qu'elle devient dessinent des allers retours entre ses deux compagnons et les roches au dessous d'eux. Quoi qu'ils décident, ce sera dangereux. Une chute sur ces roches pointues serait mortelle.
Nïn- Elite
- Race : demi-elfe
Re: [Donjon - Event] Le temple du rituel maudit
Le côté positif était que nous étions sortis de ces maudites grottes. Il était bon de sentir le soleil sur son visage et l’air frais de l’hiver. Mais nous étions coincés en haut de la montagne, piégé entre l’entrée du temple et un gouffre mortel. D’ailleurs, on entendait encore des effondrements dans l’obscur passage. À croire que bientôt, la montagne au-dessus de nous aller s’effondrer sur elle-même, nous emportant dans un éboulis de pierre, si ce n’était l’eau qui nous rattraperait. Cet espoir d’avoir enfin trouvé une sortie sembla s’effacer en envisageant les possibles morts prochaines. Plus bas, les rochers pointus semblaient pouvoir briser n’importe qui, d’un humain à un xolon. Mais plus loin, nous pouvions voir une étendue de verdure qui semblait plus sûr qu’ici. Faisant un rapide calcul dans ma tête, j’arrivais à deviner, à peu près, où nous étions par rapport à l’entrée principal. Nïn, changea d’apparence, ses contours se brouillèrent et elle reprit son apparence d’origine.
Nïn - Comment va-t-on descendre d'ici ?
Elle nous regarda, passa de l’un à l’autre attendant à ce que l’on propose un plan. Très vite, je me mis à étudier les lieux. Et le bruit grondant dans le couloir de la mort me fit dépêcher. Je combinais à la fois les connaissances géographie et naturelle que Jengolf m’avait enseigné, avec les sciences dont les calculs apprit dans la guilde. Je passerais les détails sur comment je faisais, j’irais surtout aux conclusions. Vu l’état dans lequel se terminait le chemin et la surface du sol, j’en conclus qu’il devait y avoir un passage ici. Un pont peut-être, reliant cette montagne à celle d’en face, ou une plateforme de pierre, pouvant être une sorte de terrasse ou même un escalier, qui se serait effondrer et dont les roches plus bas pouvaient en être les vestiges. Je regardais ensuite vers où le soleil se dirigeait, me permettant de placer les points cardinaux et mettre les premières bases de ma carte mentale. Enfin, je devais déduire selon l’environnement et la distance parcourue, l’intervalle nous séparant de l’entrée principale. Mais ce n’était que de l’a peu près.
On entendait bien l’eau qui coulait derrière nous. A croire que ces sals gnomes avaient détourné toute une mer pour le maudit piège. Le mieux serait de se mettre sur le côté pour laisser l’eau passer et tomber dans le vide. Ce serait un problème de moins. Mais s’il devait y avoir un éboulement, là on serait mal. Pour répondre à Nïn, il fallait faire de l’escalade. Je crus apercevoir un moyen. Contre la paroi, il y avait un chemin étroit ainsi que des prises. Ensuite, il y avait des sortes de colonnes ou de vieux obélisques rapprochaient des uns des autres qui formaient une sorte d’escalier. Peut-être des anciens piliers pour soutenir le pont jadis. Nïn pourrait les franchir sous sa forme d’once. Comme une chèvre des montagnes, elle pourrait gravir et ensuite descendre le long pour arriver en sécurité. Jengolf pourrait en faire autant… Mais seulement s’il passait en stade un de sa lycanthropie, au risque de passer au stade deux, ce qui serait catastrophique.
Si Jengolf perdait le contrôle, il se mettrait à nous tuer, Nïn et moi, et donc, un nouveau danger en plus. Mais que faire ? Si la magicienne avait connaissance d’un autre tour pouvant aider, elle l’aurait déjà utilisé. Niveau matériel, je n’avais que mes armes, mes vivres et mes ingrédients. Pas même une corde, et encore, il en faudrait une bien assez longue. Je tendis mon doigt vers là où je pensais être notre point de départ :
Niyos – L’entrée du temple doit être par là. La baronne et le gros lézard doivent nous y attendre. On doit donc descendre vers cette direction.
Le loup-garou me surprit en sortant ses griffes. Il se dévoilait facilement à Nïn, ce que je trouvais stupide. Mais au vu de la situation, il serait encore plus idiot de se montrer têtu en voulant risquer nos vies pour garder un secret. Et puis, la maîtresse de l’elfe était une nécromancienne, une sorcière aussi détester que les garous. Jengolf sortit deux petites dagues qu’il me passa et expliqua son idée.
Jengolf – Très bien. Nïn, tu peux essayer de descendre transformer ? Moi je te suivrais de près. Niyos ! Ces dagues peuvent t’aider à t’agripper à la paroi, mais fais attention. On reste grouper, de manière à ce que je puisse aider à rattraper quelqu’un. Ce serait mieux si on avait une corde.
Soudain, une idée me traversa l’esprit. Je retirais ma cape et demander au loup-garou de me passer la sienne. Il s’exécuta, commençant à comprendre le plan. Avec mes lames, je les découpais pour en faire de longue et solide bande de tissus, que je rattachais entre eux par des nœuds. Très vite, nous nous retrouvions avec une corde, bien courte et rudimentaire. Et de toute façon, nous pouvions les remplacer sans problème. Avec, nous pouvions nous attacher les uns aux autres pour notre sécurité.
Nïn - Comment va-t-on descendre d'ici ?
Elle nous regarda, passa de l’un à l’autre attendant à ce que l’on propose un plan. Très vite, je me mis à étudier les lieux. Et le bruit grondant dans le couloir de la mort me fit dépêcher. Je combinais à la fois les connaissances géographie et naturelle que Jengolf m’avait enseigné, avec les sciences dont les calculs apprit dans la guilde. Je passerais les détails sur comment je faisais, j’irais surtout aux conclusions. Vu l’état dans lequel se terminait le chemin et la surface du sol, j’en conclus qu’il devait y avoir un passage ici. Un pont peut-être, reliant cette montagne à celle d’en face, ou une plateforme de pierre, pouvant être une sorte de terrasse ou même un escalier, qui se serait effondrer et dont les roches plus bas pouvaient en être les vestiges. Je regardais ensuite vers où le soleil se dirigeait, me permettant de placer les points cardinaux et mettre les premières bases de ma carte mentale. Enfin, je devais déduire selon l’environnement et la distance parcourue, l’intervalle nous séparant de l’entrée principale. Mais ce n’était que de l’a peu près.
On entendait bien l’eau qui coulait derrière nous. A croire que ces sals gnomes avaient détourné toute une mer pour le maudit piège. Le mieux serait de se mettre sur le côté pour laisser l’eau passer et tomber dans le vide. Ce serait un problème de moins. Mais s’il devait y avoir un éboulement, là on serait mal. Pour répondre à Nïn, il fallait faire de l’escalade. Je crus apercevoir un moyen. Contre la paroi, il y avait un chemin étroit ainsi que des prises. Ensuite, il y avait des sortes de colonnes ou de vieux obélisques rapprochaient des uns des autres qui formaient une sorte d’escalier. Peut-être des anciens piliers pour soutenir le pont jadis. Nïn pourrait les franchir sous sa forme d’once. Comme une chèvre des montagnes, elle pourrait gravir et ensuite descendre le long pour arriver en sécurité. Jengolf pourrait en faire autant… Mais seulement s’il passait en stade un de sa lycanthropie, au risque de passer au stade deux, ce qui serait catastrophique.
Si Jengolf perdait le contrôle, il se mettrait à nous tuer, Nïn et moi, et donc, un nouveau danger en plus. Mais que faire ? Si la magicienne avait connaissance d’un autre tour pouvant aider, elle l’aurait déjà utilisé. Niveau matériel, je n’avais que mes armes, mes vivres et mes ingrédients. Pas même une corde, et encore, il en faudrait une bien assez longue. Je tendis mon doigt vers là où je pensais être notre point de départ :
Niyos – L’entrée du temple doit être par là. La baronne et le gros lézard doivent nous y attendre. On doit donc descendre vers cette direction.
Le loup-garou me surprit en sortant ses griffes. Il se dévoilait facilement à Nïn, ce que je trouvais stupide. Mais au vu de la situation, il serait encore plus idiot de se montrer têtu en voulant risquer nos vies pour garder un secret. Et puis, la maîtresse de l’elfe était une nécromancienne, une sorcière aussi détester que les garous. Jengolf sortit deux petites dagues qu’il me passa et expliqua son idée.
Jengolf – Très bien. Nïn, tu peux essayer de descendre transformer ? Moi je te suivrais de près. Niyos ! Ces dagues peuvent t’aider à t’agripper à la paroi, mais fais attention. On reste grouper, de manière à ce que je puisse aider à rattraper quelqu’un. Ce serait mieux si on avait une corde.
Soudain, une idée me traversa l’esprit. Je retirais ma cape et demander au loup-garou de me passer la sienne. Il s’exécuta, commençant à comprendre le plan. Avec mes lames, je les découpais pour en faire de longue et solide bande de tissus, que je rattachais entre eux par des nœuds. Très vite, nous nous retrouvions avec une corde, bien courte et rudimentaire. Et de toute façon, nous pouvions les remplacer sans problème. Avec, nous pouvions nous attacher les uns aux autres pour notre sécurité.
Niyos- Bon
- Race : Humain
Re: [Donjon - Event] Le temple du rituel maudit
– L’entrée du temple doit être par là. La baronne et le gros lézard doivent nous y attendre. On doit donc descendre vers cette direction.
Nïn écoute la réponse que lui apporte Niyos, tout en regardant dans la direction indiquée. En effet, elle discerne un semblant de chemin... davantage adapté à un fauve agile qu'à un humain. Heureusement, elle peut devenir ce fauve agile. Elle jauge la route à emprunter. Elle peut le faire. Ou, du moins, l'once qu'elle devient le peut. Mais qu'en est-il des deux autres ? Elle se tourne vers ses deux compagnons de route, prête à les interroger... s'interrompt. Il se passe quelque-chose d'étrange avec Jengolf.
Au bout des doigts de celui qu'elle prenait pour une humain se mettent à pousser des griffes, qui déforment ses os et modifient la structure complète de ses mains. Celles-ci s'allongent, deviennent inhumaines. Nïn fixe le phénomène, fascinée. Qu'est-ce qu'est réellement ce Jengolf ? Mais elle n'a pas le temps de s'interroger davantage. Le son de l'eau qui gronde se rapproche d'eux et la fait se secouer. Jengolf prend la parole, à son intention - il lui demande d'ouvrir la marche sous sa forme de panthère-, puis à celle de Niyos. En effet, celui-ci ne bénéficie pas de griffes comme son compagnon, et ne peut sans doute pas non plus se transformer en panthère comme l'esclave...
– Niyos ! Ces dagues peuvent t’aider à t’agripper à la paroi, mais fais attention. On reste grouper, de manière à ce que je puisse aider à rattraper quelqu’un. Ce serait mieux si on avait une corde.
Ce problème n'en demeure pas un longtemps. En effet, Nioyos trouve rapidement une solution. En utilisant sa cape et celle de son compagnon, il forme une corde, certes rudimentaire, mais bien présente. Elle se révèle un peu courte pour attacher les trois compagnons ensemble... mais Nïn explique aux deux autres qu'une corde l'handicapera de toute façon plus qu'autre chose, sous sa forme d'once. Elle les laisse s'attacher entre eux, avant de se transformer de nouveau et d'ouvrir la marche.
Les premiers mètres ne se révèlent pas trop complexes. Les griffes de Nïn lui assurent une prise assurée, ses muscles puissants lui permettent de fouler la roche sans difficulté et sa queue garantit son équilibre. C'est ensuite que les choses se corsent. Un premier passage difficile se présente à elle, et elle doit effectuer un bond au dessus du vide pour continuer d'avancer, avant de se recevoir sur une petite plateforme. Ses griffes ripent sur la roche, elle parvient à s'accrocher, retrouve son équilibre... franchit la difficulté. Mais ce n'est pas tant pour elle qu'elle s'inquiète. Elle se retourne vers ses compagnons. Parviennent-ils à la suivre sur ce chemin miné ?
Nïn écoute la réponse que lui apporte Niyos, tout en regardant dans la direction indiquée. En effet, elle discerne un semblant de chemin... davantage adapté à un fauve agile qu'à un humain. Heureusement, elle peut devenir ce fauve agile. Elle jauge la route à emprunter. Elle peut le faire. Ou, du moins, l'once qu'elle devient le peut. Mais qu'en est-il des deux autres ? Elle se tourne vers ses deux compagnons de route, prête à les interroger... s'interrompt. Il se passe quelque-chose d'étrange avec Jengolf.
Au bout des doigts de celui qu'elle prenait pour une humain se mettent à pousser des griffes, qui déforment ses os et modifient la structure complète de ses mains. Celles-ci s'allongent, deviennent inhumaines. Nïn fixe le phénomène, fascinée. Qu'est-ce qu'est réellement ce Jengolf ? Mais elle n'a pas le temps de s'interroger davantage. Le son de l'eau qui gronde se rapproche d'eux et la fait se secouer. Jengolf prend la parole, à son intention - il lui demande d'ouvrir la marche sous sa forme de panthère-, puis à celle de Niyos. En effet, celui-ci ne bénéficie pas de griffes comme son compagnon, et ne peut sans doute pas non plus se transformer en panthère comme l'esclave...
– Niyos ! Ces dagues peuvent t’aider à t’agripper à la paroi, mais fais attention. On reste grouper, de manière à ce que je puisse aider à rattraper quelqu’un. Ce serait mieux si on avait une corde.
Ce problème n'en demeure pas un longtemps. En effet, Nioyos trouve rapidement une solution. En utilisant sa cape et celle de son compagnon, il forme une corde, certes rudimentaire, mais bien présente. Elle se révèle un peu courte pour attacher les trois compagnons ensemble... mais Nïn explique aux deux autres qu'une corde l'handicapera de toute façon plus qu'autre chose, sous sa forme d'once. Elle les laisse s'attacher entre eux, avant de se transformer de nouveau et d'ouvrir la marche.
Les premiers mètres ne se révèlent pas trop complexes. Les griffes de Nïn lui assurent une prise assurée, ses muscles puissants lui permettent de fouler la roche sans difficulté et sa queue garantit son équilibre. C'est ensuite que les choses se corsent. Un premier passage difficile se présente à elle, et elle doit effectuer un bond au dessus du vide pour continuer d'avancer, avant de se recevoir sur une petite plateforme. Ses griffes ripent sur la roche, elle parvient à s'accrocher, retrouve son équilibre... franchit la difficulté. Mais ce n'est pas tant pour elle qu'elle s'inquiète. Elle se retourne vers ses compagnons. Parviennent-ils à la suivre sur ce chemin miné ?
Nïn- Elite
- Race : demi-elfe
Re: [Donjon - Event] Le temple du rituel maudit
Nous mettions à exécution le plan. Jengolf et moi, nous nous étions liés à notre corde rudimentaire pour l’escalade et Nïn, l’elfe se changea en Once, ce magnifique gros félin blanc, ce qui lui faciliterait la descente. En effet, j’admirais ce grâce. Ses sauts agiles et son équilibre parfait sur des passages peu évident à franchir comme une chèvre des montagnes, mais en plus beau. Quant à mon mentor et à moi-même, nous ne connaissions pas une aussi grande facilité qu’elle. Nous devions faire attention où nous posions nos pieds, prenant à chaque fois notre temps pour éviter un faux mouvement qui causerait notre perte à tout deux. Les couteaux étaient comme l’avait dit le loup-garou, solide. Ils m’étaient bien à gravir la roche et à me faire des prises adéquates pour les mains.
Dans ma tête, j’étais persuadé que Jengolf pourrait facilement descendre cette montagne, presque aussi bien que Nïn, rien qu’en utilisant au minium ses capacités de lycanthrope. Justes les griffes sorties et son agilité lui suffiraient. Mais il dut s’adapter à cause de moi. Je n’étais qu’un humain, dépourvu de la force et des griffes d’un lycan. Un humain maniant les herbes et l’arc, accompagné par un puissant loup-garou, d’une elfe aux grands pouvoirs, d’une nécromancienne pisseuse et d’un sale lézard cracheur de feu. J’avais l’impression de n’être qu’un poids pour cette équipe.
L’elfe me surprit en faisant un grand bon pour atterrir plus loin sur une plate-forme. Elle avait complétement dévié de sa route pour faire un détour. En regardant un peu plus loin, je compris pourquoi. La fine corniche qui nous servait de chemin de montagne rétréci d’avantage, obstrué par de gros rochers sortant de la montagne même. Voilà qui compliquait pas mal les choses. On avait donc trois possibilités, soit continuer tout droit, soit en haut, soit en dessous, sachant que ce serait la mort assurée à chacune de ces possibilités. Jengolf vit cela en arrivant derrière moi et me passa devant assez rapidement.
Jengolf – Attend.
Il le disait si bas et doucement que ce me fut presque rassurant, comme s’il avait déjà une idée pour franchir le passage. Je le laissais faire, attendant qu’il propose une solution. Il se mit à examiner les pierres et voir quel chemin serait le plus sûr. Mais une chose m’inquiéta plus que l’état de la route. La main de Jengolf commença à trembler. Ce fut bref, mais ses griffes deviennent plus acérées. Je compris que le temps jouait réellement contre nous. Le garou n’avait utilisé que peu de ses capacités de la phase une pour nous sortir de là. Mais il risquait tout de même de se transformer totalement, même si cela venait moins vite que d’habitude, que s’il était en phase une complète. Mais il devait également stresser aussi. Quand il avait peur, il ne le montrait quasiment jamais, gardant cela en lui, une grosse erreur, car cela risquait d’accentuer sa transformation.
Niyos – Jengolf.
Jengolf – Quoi ?
Je vis ses yeux devenir jaunes brillant. Il était énervé, mais parvenait encore à se contrôler. Je devais agir au plus vite pour passer cet obstacle et que nous gardions notre calme avant que l’un de nous devienne fou et tue tout le monde.
Niyos – On va se balancer d’accord ? Tu restes agripper et tu vas me balancer de l’autre côté. Je m’accrocherais avec les dagues et toi, tu te lanceras à ton tour.
Il ne semblait pas trop pour cette idée, comme à son habitude. Quand je proposais quelque chose, il venait souvent me contre dire ou vouloir essayer autre chose. Je ne savais pas s’il faisait cela pour me rabaisser, m’embêter ou par peur du danger dans lequel je pouvais me retrouver. Je pensais plus à me chercher comme à son habitude le bougre. Il fit une moue et accepta. Soufflant un peu, je m’assurais que la corde était bien solide et fit signe que c’était bon. Jengolf usa de sa force pour me tirer et me faire balancer. Cela fut effrayant en voyant le vide sous moi défilait la montagne courir à côté de mois. Le garou dut me relancer au moins trois fois avant que je puisse m’accrocher à la paroi de justesse. Je glissais de quelques centimètres, mais parvenais à me stabiliser grosse à une pierre sous mon pied. Je criais que c’était bon et je sentis presque de suite Jengolf se lançait. Il n’eut besoin de faire qu’un saut pour me rejoindre à côté, griffes bien planter dans la pierre.
Jengolf – Bien vue.
Je tournais en suite la tête vers l’elfe et me mis à lui crier :
Niyos – On ne doit plus être loin. Tu peux voir ce qu’il en est pour le reste du trajet ?
Dans ma tête, j’étais persuadé que Jengolf pourrait facilement descendre cette montagne, presque aussi bien que Nïn, rien qu’en utilisant au minium ses capacités de lycanthrope. Justes les griffes sorties et son agilité lui suffiraient. Mais il dut s’adapter à cause de moi. Je n’étais qu’un humain, dépourvu de la force et des griffes d’un lycan. Un humain maniant les herbes et l’arc, accompagné par un puissant loup-garou, d’une elfe aux grands pouvoirs, d’une nécromancienne pisseuse et d’un sale lézard cracheur de feu. J’avais l’impression de n’être qu’un poids pour cette équipe.
L’elfe me surprit en faisant un grand bon pour atterrir plus loin sur une plate-forme. Elle avait complétement dévié de sa route pour faire un détour. En regardant un peu plus loin, je compris pourquoi. La fine corniche qui nous servait de chemin de montagne rétréci d’avantage, obstrué par de gros rochers sortant de la montagne même. Voilà qui compliquait pas mal les choses. On avait donc trois possibilités, soit continuer tout droit, soit en haut, soit en dessous, sachant que ce serait la mort assurée à chacune de ces possibilités. Jengolf vit cela en arrivant derrière moi et me passa devant assez rapidement.
Jengolf – Attend.
Il le disait si bas et doucement que ce me fut presque rassurant, comme s’il avait déjà une idée pour franchir le passage. Je le laissais faire, attendant qu’il propose une solution. Il se mit à examiner les pierres et voir quel chemin serait le plus sûr. Mais une chose m’inquiéta plus que l’état de la route. La main de Jengolf commença à trembler. Ce fut bref, mais ses griffes deviennent plus acérées. Je compris que le temps jouait réellement contre nous. Le garou n’avait utilisé que peu de ses capacités de la phase une pour nous sortir de là. Mais il risquait tout de même de se transformer totalement, même si cela venait moins vite que d’habitude, que s’il était en phase une complète. Mais il devait également stresser aussi. Quand il avait peur, il ne le montrait quasiment jamais, gardant cela en lui, une grosse erreur, car cela risquait d’accentuer sa transformation.
Niyos – Jengolf.
Jengolf – Quoi ?
Je vis ses yeux devenir jaunes brillant. Il était énervé, mais parvenait encore à se contrôler. Je devais agir au plus vite pour passer cet obstacle et que nous gardions notre calme avant que l’un de nous devienne fou et tue tout le monde.
Niyos – On va se balancer d’accord ? Tu restes agripper et tu vas me balancer de l’autre côté. Je m’accrocherais avec les dagues et toi, tu te lanceras à ton tour.
Il ne semblait pas trop pour cette idée, comme à son habitude. Quand je proposais quelque chose, il venait souvent me contre dire ou vouloir essayer autre chose. Je ne savais pas s’il faisait cela pour me rabaisser, m’embêter ou par peur du danger dans lequel je pouvais me retrouver. Je pensais plus à me chercher comme à son habitude le bougre. Il fit une moue et accepta. Soufflant un peu, je m’assurais que la corde était bien solide et fit signe que c’était bon. Jengolf usa de sa force pour me tirer et me faire balancer. Cela fut effrayant en voyant le vide sous moi défilait la montagne courir à côté de mois. Le garou dut me relancer au moins trois fois avant que je puisse m’accrocher à la paroi de justesse. Je glissais de quelques centimètres, mais parvenais à me stabiliser grosse à une pierre sous mon pied. Je criais que c’était bon et je sentis presque de suite Jengolf se lançait. Il n’eut besoin de faire qu’un saut pour me rejoindre à côté, griffes bien planter dans la pierre.
Jengolf – Bien vue.
Je tournais en suite la tête vers l’elfe et me mis à lui crier :
Niyos – On ne doit plus être loin. Tu peux voir ce qu’il en est pour le reste du trajet ?
Niyos- Bon
- Race : Humain
Re: [Donjon - Event] Le temple du rituel maudit
Derrière elle, Niyos et Jengolf se mettent à parler. Même de là où elle est, elle peut deviner que le pas-tout-à-fait-humain est nerveux, et cette nervosité semble inquiéter son compagnon. Ils parlementent, et l'once s'assoie, attendant qu'ils prennent une décision. Dans le même temps, elle tente de capter un signe de Schizae grâce à son ouïe de félin... mais rien ne lui parvient. L'angoisse lui enserre les entrailles, mais elle tâche de ne pas trop penser à l'éventualité qu'elle ait perdu sa maîtresse. Cela la bloquerait, et ce n'est pas le moment.
Derrière elle, ses deux compagnons de route se sont remis en mouvement... pour adopter un stratagème étrange. Grâce au tissu qui les lie et fait office de corde, Jengolf balance Niyos au dessus du vide. Par trois fois, l'humain tente de s'accrocher à la roche, finit par y arriver, prend pied sur celle-ci. L'once observe, intriguée. C'est ensuite au tour de Jengolf de passer l'obstacle. C'est pour lui moins difficile que pour son compagnon. Il fait preuve d'une agilité qui n'est assurément pas humaine... tout comme ses griffes. Mais l'once ne se questionne pas sur ce qu'il est. Ces questions viendront plus tard, si elles viennent. Pour l'instant, elle écoute Niyos qui l'interpelle :
– On ne doit plus être loin. Tu peux voir ce qu’il en est pour le reste du trajet ?
Sans répondre - elle ne peut sous cette forme - elle se tourne et suit des yeux le chemin qu'il leur reste à effectuer. Plus de si gros obstacles que celui qu'ils viennent de franchir, mais ils ne sont pas tirés d'affaire pour autant. Des pierres hérissés se dressent de toutes parts, et au moindre faux pas, le vide les attend. Toutefois, au delà de ces roches, elle peut discerner le lieu du carnage, là où les fumeurs d'herbe les ont attaqué. En effet, ils ne sont plus très loin. Elle reprend son chemin, de sorte à montrer la voie aux deux autres. Il est étrange pour elle d'agir ainsi. En tant qu'esclave, c'est normalement elle qui suit des instructions. Mais ici, au milieu des roches, Niyos et Jengolf ont besoin qu'elle les guide. Pour se donner du courage, elle pense à Schizae. Sa maîtresse doit l'attendre quelque-part. Elle s'en va la rejoindre.
Derrière elle, ses deux compagnons de route se sont remis en mouvement... pour adopter un stratagème étrange. Grâce au tissu qui les lie et fait office de corde, Jengolf balance Niyos au dessus du vide. Par trois fois, l'humain tente de s'accrocher à la roche, finit par y arriver, prend pied sur celle-ci. L'once observe, intriguée. C'est ensuite au tour de Jengolf de passer l'obstacle. C'est pour lui moins difficile que pour son compagnon. Il fait preuve d'une agilité qui n'est assurément pas humaine... tout comme ses griffes. Mais l'once ne se questionne pas sur ce qu'il est. Ces questions viendront plus tard, si elles viennent. Pour l'instant, elle écoute Niyos qui l'interpelle :
– On ne doit plus être loin. Tu peux voir ce qu’il en est pour le reste du trajet ?
Sans répondre - elle ne peut sous cette forme - elle se tourne et suit des yeux le chemin qu'il leur reste à effectuer. Plus de si gros obstacles que celui qu'ils viennent de franchir, mais ils ne sont pas tirés d'affaire pour autant. Des pierres hérissés se dressent de toutes parts, et au moindre faux pas, le vide les attend. Toutefois, au delà de ces roches, elle peut discerner le lieu du carnage, là où les fumeurs d'herbe les ont attaqué. En effet, ils ne sont plus très loin. Elle reprend son chemin, de sorte à montrer la voie aux deux autres. Il est étrange pour elle d'agir ainsi. En tant qu'esclave, c'est normalement elle qui suit des instructions. Mais ici, au milieu des roches, Niyos et Jengolf ont besoin qu'elle les guide. Pour se donner du courage, elle pense à Schizae. Sa maîtresse doit l'attendre quelque-part. Elle s'en va la rejoindre.
Nïn- Elite
- Race : demi-elfe
Re: [Donjon - Event] Le temple du rituel maudit
Le gros félin descendit de son perchoir pour nous montrer un chemin. C’était facile pour l’elfe sous cette forme de descendre. D’un bon gracieux, elle pouvait sauter par-dessus un immense gouffre et atterrir sans grande peine sur un minuscule rebord et u trouver son équilibre. Comme une fille aussi puissante qu’elle puisse se retrouver esclave d’une gamine ? Non mais c’est vrai quoi, on n’entend plus souvent parler de pratiquant de la magie qui soumettent les autres à leurs désirs et pas l’inverse. Quoi que, la baronne était une nécromancienne, et je ne pouvais imaginer la puissance qu’elle devait avoir. Ce que l’on avait vu dans les tunnels ne devait être rien comparé à des sorts bien plus puissants. Elle devait être plus puissante que Nïn. Mais leur relation n’avait rien avoir avec celle d’un maître à son esclave, Schizae n’utilisait pas la menace sur l’elfe, ni la peur. Leur relation était plutôt comme celle de deux sœurs, ou quelque chose de très amical. Un besoin d’être là pour l’autre, de protéger l’autre comme dans une famille, sauf que les titres ne sont pas les mêmes.
Le fait d’avoir réfléchir à ça, m'a permis d’oublier un moment le gouffre qui s’étendait sous nos pieds et la peur qui venait avec. J’avais bien progressé sur l’étroite corniche en suivant du regard la petite sorcière. Je me disais que bientôt, nous arriverons enfin à destination et nous pourrions souffler un peu. Je n’entendais plus les conseils ou reproches du loup-garou. Il a dû se fatiguer à cela ou trop concentrer sur son escalade. Bientôt, il pourra encore me pousser à bout et me frapper sur la tête, ce qui ne me manquait pas de suite. Quand même, cela faisait tout drôle quand je me faisais un petit récapitulatif de mon parcours. Au tout début, j’étais coincé dans une fabrique de potions comme un esclave, puis comme serviteur dans un fort en pleine forêt. Après, complice d’un loup-garou rechercher, ami temporaire à Telbara avec deux vampires, kidnapper, drogué, échapper à un nombre incalculable de fois à la mort pour finir suspendu au-dessus du vide, après avoir aidé des mages et manque de ça de mourir noyer. Toute une histoire. N’importe qui en aurait eu assez, se serrer sauver, cherchant une retraite tranquille. Mais moi, je ne le regrettais pas, pas même en ce moment. Bien que des fois, j’ai eu envie de tout lâcher par le passé.
Nous avancions bien. En évitant d’aller trop vite, nous arrivions à éviter différents obstacles sur notre route comme des pierres ou des branches. Cela dura un moment, mais nous finissions par voir l’étendue de la forêt qui entourait l’entrée de la grotte. Jengolf se mit à grogner un moment. Je ne savais pas trop pourquoi, j’avais peur que ce ne soit sa transformation qui menaçait de devenir complète. Il avait utilisé ses capacités lycane depuis un petit moment et l’envie de devenir une véritable bête tueuse devait se faire de plus en plus fort. Mais s’il arrêtait maintenant sa petite transformation, il aurait davantage du mal à s’accrocher à la paroi. Les choses ne manquaient de devenir de plus en plus compliqué. S’il ne se servait que de l’odorat, de la vue ou autre sens, ça irait, mais là, c’était plus physique et donc, plus dangereux. Je regardais alors plus en avant et vit que la corniche disparaissait petit à petit, finissant dans la montagne. Les arbres se tenaient debout en dessous de nous, nous pourrions essayer ça.
Niyos – Jengolf ! La corniche s’arrête un peu plus loin. On peut essayer de sauter dans les arbres, ils ne sont plus très loin en bas.
Jengolf – T’es idiot ? Les risques de se tuer sont forte.
Niyos – Pour moi oui. Mais toi non. Faut que tu sautes en premier et que tu me rattrapes.
Jengolf – Tu n’as pas peur que je te loupe ?
Niyos – Non, tu me rattrapes à chaque fois.
Le loup-garou regarda un instant les arbres en baissant la tête et la redressa de suite, sans poser son regard sur moi. Il n’avait pas le vertige, ça je le savais. Non, il avait peur de me montrer son visage. J’ai pu voir que sa barbe était plus fournie et que le bout de ses oreilles devenait plus pointu. Pour l’instant, mon plan semblait être le meilleur pour éviter que Jengolf ne nous égorge tous les deux. Je proposais souvent des idées de fou, mais à chaque fois, nous nous en sortions de justesse. Le chasseur défit la corde au tour de lui et la laissa pendre vers moi. Ses mains furent velues et ses griffes bien plus énormes que quand il les avait sortis. Il me jeta un rapide coup d’œil jaune et me siffla :
Jengolf – On se retrouve en bas.
Puis il fit un incroyable bon en arrière dans les airs et disparue dans les arbres, à travers des craquements de branches. Cela pouvait lui être mortel s’il était encore humain, mais on sait très bien que ce n’était pas le cas. Je défais aussi la corde au tour de moi et la laissa tomber dans le vide. Il ne fallait pas qu’à cause d’elle, je m’accroche à quelque chose et que je finisse pendu. Avant de tenter ce saut suicidaire, je lançais un regard à Nïn avec un grand sourire.
Niyos – Tu nous rejoins ?
Et à mon tour, je me laissais tomber dans le vide, les pieds en premier. Je sentis pendant quelques secondes, l’air frais me fouettait le visage, suivit par les branchages des sapins qui me brûlaient la peau. Je gardais les yeux fermés, mais je me disais que ce n’était pas une bonne idée du tout. Je ressue un coup violent au niveau de l’estomac qui m’emporta au loin, manquant de me couper le souffle. Je fus porté et laisser tomber sur le sol dur. Je rouvris les yeux affolés et essayant de reprendre mon souffle. Tournant la tête, je retrouvais Jengolf à quatre pattes, me fixant d’un air menaçant avec ses yeux jaunes brillants. Il lâcha un petit grognement. Cela donna la chair de poule, car je ne savais pas du tout s’il était conscient de son état encore ou non. Je tendis ma main vers lui et essayai de le ramener à lui.
Niyos – Eh mon grand ! C’est moi, Niyos. (Dans un sens, ça pourrait plus l’énerver que le calmer). Calme-toi d’accord ? Reviens parmi-nous.
Le fait d’avoir réfléchir à ça, m'a permis d’oublier un moment le gouffre qui s’étendait sous nos pieds et la peur qui venait avec. J’avais bien progressé sur l’étroite corniche en suivant du regard la petite sorcière. Je me disais que bientôt, nous arriverons enfin à destination et nous pourrions souffler un peu. Je n’entendais plus les conseils ou reproches du loup-garou. Il a dû se fatiguer à cela ou trop concentrer sur son escalade. Bientôt, il pourra encore me pousser à bout et me frapper sur la tête, ce qui ne me manquait pas de suite. Quand même, cela faisait tout drôle quand je me faisais un petit récapitulatif de mon parcours. Au tout début, j’étais coincé dans une fabrique de potions comme un esclave, puis comme serviteur dans un fort en pleine forêt. Après, complice d’un loup-garou rechercher, ami temporaire à Telbara avec deux vampires, kidnapper, drogué, échapper à un nombre incalculable de fois à la mort pour finir suspendu au-dessus du vide, après avoir aidé des mages et manque de ça de mourir noyer. Toute une histoire. N’importe qui en aurait eu assez, se serrer sauver, cherchant une retraite tranquille. Mais moi, je ne le regrettais pas, pas même en ce moment. Bien que des fois, j’ai eu envie de tout lâcher par le passé.
Nous avancions bien. En évitant d’aller trop vite, nous arrivions à éviter différents obstacles sur notre route comme des pierres ou des branches. Cela dura un moment, mais nous finissions par voir l’étendue de la forêt qui entourait l’entrée de la grotte. Jengolf se mit à grogner un moment. Je ne savais pas trop pourquoi, j’avais peur que ce ne soit sa transformation qui menaçait de devenir complète. Il avait utilisé ses capacités lycane depuis un petit moment et l’envie de devenir une véritable bête tueuse devait se faire de plus en plus fort. Mais s’il arrêtait maintenant sa petite transformation, il aurait davantage du mal à s’accrocher à la paroi. Les choses ne manquaient de devenir de plus en plus compliqué. S’il ne se servait que de l’odorat, de la vue ou autre sens, ça irait, mais là, c’était plus physique et donc, plus dangereux. Je regardais alors plus en avant et vit que la corniche disparaissait petit à petit, finissant dans la montagne. Les arbres se tenaient debout en dessous de nous, nous pourrions essayer ça.
Niyos – Jengolf ! La corniche s’arrête un peu plus loin. On peut essayer de sauter dans les arbres, ils ne sont plus très loin en bas.
Jengolf – T’es idiot ? Les risques de se tuer sont forte.
Niyos – Pour moi oui. Mais toi non. Faut que tu sautes en premier et que tu me rattrapes.
Jengolf – Tu n’as pas peur que je te loupe ?
Niyos – Non, tu me rattrapes à chaque fois.
Le loup-garou regarda un instant les arbres en baissant la tête et la redressa de suite, sans poser son regard sur moi. Il n’avait pas le vertige, ça je le savais. Non, il avait peur de me montrer son visage. J’ai pu voir que sa barbe était plus fournie et que le bout de ses oreilles devenait plus pointu. Pour l’instant, mon plan semblait être le meilleur pour éviter que Jengolf ne nous égorge tous les deux. Je proposais souvent des idées de fou, mais à chaque fois, nous nous en sortions de justesse. Le chasseur défit la corde au tour de lui et la laissa pendre vers moi. Ses mains furent velues et ses griffes bien plus énormes que quand il les avait sortis. Il me jeta un rapide coup d’œil jaune et me siffla :
Jengolf – On se retrouve en bas.
Puis il fit un incroyable bon en arrière dans les airs et disparue dans les arbres, à travers des craquements de branches. Cela pouvait lui être mortel s’il était encore humain, mais on sait très bien que ce n’était pas le cas. Je défais aussi la corde au tour de moi et la laissa tomber dans le vide. Il ne fallait pas qu’à cause d’elle, je m’accroche à quelque chose et que je finisse pendu. Avant de tenter ce saut suicidaire, je lançais un regard à Nïn avec un grand sourire.
Niyos – Tu nous rejoins ?
Et à mon tour, je me laissais tomber dans le vide, les pieds en premier. Je sentis pendant quelques secondes, l’air frais me fouettait le visage, suivit par les branchages des sapins qui me brûlaient la peau. Je gardais les yeux fermés, mais je me disais que ce n’était pas une bonne idée du tout. Je ressue un coup violent au niveau de l’estomac qui m’emporta au loin, manquant de me couper le souffle. Je fus porté et laisser tomber sur le sol dur. Je rouvris les yeux affolés et essayant de reprendre mon souffle. Tournant la tête, je retrouvais Jengolf à quatre pattes, me fixant d’un air menaçant avec ses yeux jaunes brillants. Il lâcha un petit grognement. Cela donna la chair de poule, car je ne savais pas du tout s’il était conscient de son état encore ou non. Je tendis ma main vers lui et essayai de le ramener à lui.
Niyos – Eh mon grand ! C’est moi, Niyos. (Dans un sens, ça pourrait plus l’énerver que le calmer). Calme-toi d’accord ? Reviens parmi-nous.
Niyos- Bon
- Race : Humain
Re: [Donjon - Event] Le temple du rituel maudit
L'once suit la corniche, sa fourrure ébouriffée par le vent qui souffle, apportant à ses oreilles alertes des bruits aux multiples sources. Elle remarque bientôt que, derrière elle, les bruits indiquant la progression de Niyos et de Jengolf ont cessé. Elle se retourne, afin de voir ce qui se passe. Niyos est arrêté et s'est tourné vers Jengolf, arrêté lui aussi, à l'écoute de son compagnon, qui est en train de lui expliquer que la corniche sur laquelle ils marchent tous trois s'arrête un peu plus loin.
L'once jette un coup d'oeil devant elle. En effet, obnubilée par l'idée de rejoindre sa maîtresse, elle n'a pas prêté attention au fait que le chemin n'allait pas tarder à devenir impraticable... du moins pour Jengolf et Niyos. Elle-même repère d'infimes prises qui suffiront à ses pattes, avec l'aide du balancier que lui octroie sa queue. Toutefois, si les autres ne peuvent plus avancer, cela ne sert à rien. Il faut trouver un autre passage.
Visiblement, Niyos a une idée. L'esclave se fait la réflexion que celui-là a beaucoup d'idées saugrenues... qui les aident à se sortir des situations apparemment sans issue. L'humain fait remarquer à son ami les arbres en contrebas, et lui demande de descendre en premier, avant de le rattraper lui. Il ajoute lui faire confiance pour cela.
Jengolf semble... étrange. Il a l'air de lutter contre quelque-chose, et cette lutte l'irrite et le fatigue. Serait-il malade ? Cela fait penser à la panthère aux occasions où elle-même s'est trouvée à lutter contre les éléments, afin de garder le contrôle sur eux, de ne pas les laisser la contrôler, elle. Mais Jengolf n'est en train de contrôler aucun élément, aussi doit-il s'agir d'autre-chose.
Le pas-tout-à-fait-humain finit par se rendre aux raisons de son compagnon, et effectue un saut d'une remarquable puissance, avant de disparaître à la vue de Nïn. Niyos se débarrasse alors de la corde, avant de se tourner vers l'once qui l'observe :
– Tu nous rejoins ?
Puis il saute à son tour dans le vide, et disparaît dans les arbres. La panthère gronde d'inquiétude. La manœuvre des deux compagnons lui semble fort risquée. Emplie d'appréhension, elle repère un chemin qui pourra lui permettre de rejoindre les deux amis. Elle descend vite, ses pattes amortissant les chocs et sa queue lui permettant de conserver un bon équilibre. Quelques minutes plus tard, elle a rejoint le sol de la forêt. Il lui faut maintenant retrouver Niyos et Jengolf. Elle tend l'oreille, attentive.
Bientôt, un grognement lui parvient. Inquiète, elle se met à courir en direction du bruit... et freine des quatre pattes. Jengolf est là, en station quadrupède, une lueur jaune menaçante irradiant de ses yeux. Il fait face à Niyos, et gronde sur son ami. La panthère ne comprend pas ce qui se passe. Le pas-tout-à-fait-humain semble avoir perdu la raison. Face à lui, son ami murmure, comme pour l’apaiser :
– Eh mon grand ! C’est moi, Niyos. Calme-toi d’accord ? Reviens parmi-nous.
L'once bande ses muscles, hérisse ses poils et couche ses oreilles, réprimant un grondement qui monte de sa poitrine. Elle n'y comprend rien, mais est prête à bondir si jamais Jengolf fait mine d'attaquer Niyos. Même si les griffes du premier ont maintenant une taille véritablement effrayante.
L'once jette un coup d'oeil devant elle. En effet, obnubilée par l'idée de rejoindre sa maîtresse, elle n'a pas prêté attention au fait que le chemin n'allait pas tarder à devenir impraticable... du moins pour Jengolf et Niyos. Elle-même repère d'infimes prises qui suffiront à ses pattes, avec l'aide du balancier que lui octroie sa queue. Toutefois, si les autres ne peuvent plus avancer, cela ne sert à rien. Il faut trouver un autre passage.
Visiblement, Niyos a une idée. L'esclave se fait la réflexion que celui-là a beaucoup d'idées saugrenues... qui les aident à se sortir des situations apparemment sans issue. L'humain fait remarquer à son ami les arbres en contrebas, et lui demande de descendre en premier, avant de le rattraper lui. Il ajoute lui faire confiance pour cela.
Jengolf semble... étrange. Il a l'air de lutter contre quelque-chose, et cette lutte l'irrite et le fatigue. Serait-il malade ? Cela fait penser à la panthère aux occasions où elle-même s'est trouvée à lutter contre les éléments, afin de garder le contrôle sur eux, de ne pas les laisser la contrôler, elle. Mais Jengolf n'est en train de contrôler aucun élément, aussi doit-il s'agir d'autre-chose.
Le pas-tout-à-fait-humain finit par se rendre aux raisons de son compagnon, et effectue un saut d'une remarquable puissance, avant de disparaître à la vue de Nïn. Niyos se débarrasse alors de la corde, avant de se tourner vers l'once qui l'observe :
– Tu nous rejoins ?
Puis il saute à son tour dans le vide, et disparaît dans les arbres. La panthère gronde d'inquiétude. La manœuvre des deux compagnons lui semble fort risquée. Emplie d'appréhension, elle repère un chemin qui pourra lui permettre de rejoindre les deux amis. Elle descend vite, ses pattes amortissant les chocs et sa queue lui permettant de conserver un bon équilibre. Quelques minutes plus tard, elle a rejoint le sol de la forêt. Il lui faut maintenant retrouver Niyos et Jengolf. Elle tend l'oreille, attentive.
Bientôt, un grognement lui parvient. Inquiète, elle se met à courir en direction du bruit... et freine des quatre pattes. Jengolf est là, en station quadrupède, une lueur jaune menaçante irradiant de ses yeux. Il fait face à Niyos, et gronde sur son ami. La panthère ne comprend pas ce qui se passe. Le pas-tout-à-fait-humain semble avoir perdu la raison. Face à lui, son ami murmure, comme pour l’apaiser :
– Eh mon grand ! C’est moi, Niyos. Calme-toi d’accord ? Reviens parmi-nous.
L'once bande ses muscles, hérisse ses poils et couche ses oreilles, réprimant un grondement qui monte de sa poitrine. Elle n'y comprend rien, mais est prête à bondir si jamais Jengolf fait mine d'attaquer Niyos. Même si les griffes du premier ont maintenant une taille véritablement effrayante.
Nïn- Elite
- Race : demi-elfe
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