[Donjon - Event] Le temple du rituel maudit
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Schizae
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Orcande - forum de RP médiéval-fantastique :: Zones de RP :: Royaume d'Estandre :: Faeronhe et Denoronhe
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Re: [Donjon - Event] Le temple du rituel maudit
Le gros félin descendit de son perchoir pour nous montrer un chemin. C’était facile pour l’elfe sous cette forme de descendre. D’un bon gracieux, elle pouvait sauter par-dessus un immense gouffre et atterrir sans grande peine sur un minuscule rebord et u trouver son équilibre. Comme une fille aussi puissante qu’elle puisse se retrouver esclave d’une gamine ? Non mais c’est vrai quoi, on n’entend plus souvent parler de pratiquant de la magie qui soumettent les autres à leurs désirs et pas l’inverse. Quoi que, la baronne était une nécromancienne, et je ne pouvais imaginer la puissance qu’elle devait avoir. Ce que l’on avait vu dans les tunnels ne devait être rien comparé à des sorts bien plus puissants. Elle devait être plus puissante que Nïn. Mais leur relation n’avait rien avoir avec celle d’un maître à son esclave, Schizae n’utilisait pas la menace sur l’elfe, ni la peur. Leur relation était plutôt comme celle de deux sœurs, ou quelque chose de très amical. Un besoin d’être là pour l’autre, de protéger l’autre comme dans une famille, sauf que les titres ne sont pas les mêmes.
Le fait d’avoir réfléchir à ça, m'a permis d’oublier un moment le gouffre qui s’étendait sous nos pieds et la peur qui venait avec. J’avais bien progressé sur l’étroite corniche en suivant du regard la petite sorcière. Je me disais que bientôt, nous arriverons enfin à destination et nous pourrions souffler un peu. Je n’entendais plus les conseils ou reproches du loup-garou. Il a dû se fatiguer à cela ou trop concentrer sur son escalade. Bientôt, il pourra encore me pousser à bout et me frapper sur la tête, ce qui ne me manquait pas de suite. Quand même, cela faisait tout drôle quand je me faisais un petit récapitulatif de mon parcours. Au tout début, j’étais coincé dans une fabrique de potions comme un esclave, puis comme serviteur dans un fort en pleine forêt. Après, complice d’un loup-garou rechercher, ami temporaire à Telbara avec deux vampires, kidnapper, drogué, échapper à un nombre incalculable de fois à la mort pour finir suspendu au-dessus du vide, après avoir aidé des mages et manque de ça de mourir noyer. Toute une histoire. N’importe qui en aurait eu assez, se serrer sauver, cherchant une retraite tranquille. Mais moi, je ne le regrettais pas, pas même en ce moment. Bien que des fois, j’ai eu envie de tout lâcher par le passé.
Nous avancions bien. En évitant d’aller trop vite, nous arrivions à éviter différents obstacles sur notre route comme des pierres ou des branches. Cela dura un moment, mais nous finissions par voir l’étendue de la forêt qui entourait l’entrée de la grotte. Jengolf se mit à grogner un moment. Je ne savais pas trop pourquoi, j’avais peur que ce ne soit sa transformation qui menaçait de devenir complète. Il avait utilisé ses capacités lycane depuis un petit moment et l’envie de devenir une véritable bête tueuse devait se faire de plus en plus fort. Mais s’il arrêtait maintenant sa petite transformation, il aurait davantage du mal à s’accrocher à la paroi. Les choses ne manquaient de devenir de plus en plus compliqué. S’il ne se servait que de l’odorat, de la vue ou autre sens, ça irait, mais là, c’était plus physique et donc, plus dangereux. Je regardais alors plus en avant et vit que la corniche disparaissait petit à petit, finissant dans la montagne. Les arbres se tenaient debout en dessous de nous, nous pourrions essayer ça.
Niyos – Jengolf ! La corniche s’arrête un peu plus loin. On peut essayer de sauter dans les arbres, ils ne sont plus très loin en bas.
Jengolf – T’es idiot ? Les risques de se tuer sont forte.
Niyos – Pour moi oui. Mais toi non. Faut que tu sautes en premier et que tu me rattrapes.
Jengolf – Tu n’as pas peur que je te loupe ?
Niyos – Non, tu me rattrapes à chaque fois.
Le loup-garou regarda un instant les arbres en baissant la tête et la redressa de suite, sans poser son regard sur moi. Il n’avait pas le vertige, ça je le savais. Non, il avait peur de me montrer son visage. J’ai pu voir que sa barbe était plus fournie et que le bout de ses oreilles devenait plus pointu. Pour l’instant, mon plan semblait être le meilleur pour éviter que Jengolf ne nous égorge tous les deux. Je proposais souvent des idées de fou, mais à chaque fois, nous nous en sortions de justesse. Le chasseur défit la corde au tour de lui et la laissa pendre vers moi. Ses mains furent velues et ses griffes bien plus énormes que quand il les avait sortis. Il me jeta un rapide coup d’œil jaune et me siffla :
Jengolf – On se retrouve en bas.
Puis il fit un incroyable bon en arrière dans les airs et disparue dans les arbres, à travers des craquements de branches. Cela pouvait lui être mortel s’il était encore humain, mais on sait très bien que ce n’était pas le cas. Je défais aussi la corde au tour de moi et la laissa tomber dans le vide. Il ne fallait pas qu’à cause d’elle, je m’accroche à quelque chose et que je finisse pendu. Avant de tenter ce saut suicidaire, je lançais un regard à Nïn avec un grand sourire.
Niyos – Tu nous rejoins ?
Et à mon tour, je me laissais tomber dans le vide, les pieds en premier. Je sentis pendant quelques secondes, l’air frais me fouettait le visage, suivit par les branchages des sapins qui me brûlaient la peau. Je gardais les yeux fermés, mais je me disais que ce n’était pas une bonne idée du tout. Je ressue un coup violent au niveau de l’estomac qui m’emporta au loin, manquant de me couper le souffle. Je fus porté et laisser tomber sur le sol dur. Je rouvris les yeux affolés et essayant de reprendre mon souffle. Tournant la tête, je retrouvais Jengolf à quatre pattes, me fixant d’un air menaçant avec ses yeux jaunes brillants. Il lâcha un petit grognement. Cela donna la chair de poule, car je ne savais pas du tout s’il était conscient de son état encore ou non. Je tendis ma main vers lui et essayai de le ramener à lui.
Niyos – Eh mon grand ! C’est moi, Niyos. (Dans un sens, ça pourrait plus l’énerver que le calmer). Calme-toi d’accord ? Reviens parmi-nous.
Le fait d’avoir réfléchir à ça, m'a permis d’oublier un moment le gouffre qui s’étendait sous nos pieds et la peur qui venait avec. J’avais bien progressé sur l’étroite corniche en suivant du regard la petite sorcière. Je me disais que bientôt, nous arriverons enfin à destination et nous pourrions souffler un peu. Je n’entendais plus les conseils ou reproches du loup-garou. Il a dû se fatiguer à cela ou trop concentrer sur son escalade. Bientôt, il pourra encore me pousser à bout et me frapper sur la tête, ce qui ne me manquait pas de suite. Quand même, cela faisait tout drôle quand je me faisais un petit récapitulatif de mon parcours. Au tout début, j’étais coincé dans une fabrique de potions comme un esclave, puis comme serviteur dans un fort en pleine forêt. Après, complice d’un loup-garou rechercher, ami temporaire à Telbara avec deux vampires, kidnapper, drogué, échapper à un nombre incalculable de fois à la mort pour finir suspendu au-dessus du vide, après avoir aidé des mages et manque de ça de mourir noyer. Toute une histoire. N’importe qui en aurait eu assez, se serrer sauver, cherchant une retraite tranquille. Mais moi, je ne le regrettais pas, pas même en ce moment. Bien que des fois, j’ai eu envie de tout lâcher par le passé.
Nous avancions bien. En évitant d’aller trop vite, nous arrivions à éviter différents obstacles sur notre route comme des pierres ou des branches. Cela dura un moment, mais nous finissions par voir l’étendue de la forêt qui entourait l’entrée de la grotte. Jengolf se mit à grogner un moment. Je ne savais pas trop pourquoi, j’avais peur que ce ne soit sa transformation qui menaçait de devenir complète. Il avait utilisé ses capacités lycane depuis un petit moment et l’envie de devenir une véritable bête tueuse devait se faire de plus en plus fort. Mais s’il arrêtait maintenant sa petite transformation, il aurait davantage du mal à s’accrocher à la paroi. Les choses ne manquaient de devenir de plus en plus compliqué. S’il ne se servait que de l’odorat, de la vue ou autre sens, ça irait, mais là, c’était plus physique et donc, plus dangereux. Je regardais alors plus en avant et vit que la corniche disparaissait petit à petit, finissant dans la montagne. Les arbres se tenaient debout en dessous de nous, nous pourrions essayer ça.
Niyos – Jengolf ! La corniche s’arrête un peu plus loin. On peut essayer de sauter dans les arbres, ils ne sont plus très loin en bas.
Jengolf – T’es idiot ? Les risques de se tuer sont forte.
Niyos – Pour moi oui. Mais toi non. Faut que tu sautes en premier et que tu me rattrapes.
Jengolf – Tu n’as pas peur que je te loupe ?
Niyos – Non, tu me rattrapes à chaque fois.
Le loup-garou regarda un instant les arbres en baissant la tête et la redressa de suite, sans poser son regard sur moi. Il n’avait pas le vertige, ça je le savais. Non, il avait peur de me montrer son visage. J’ai pu voir que sa barbe était plus fournie et que le bout de ses oreilles devenait plus pointu. Pour l’instant, mon plan semblait être le meilleur pour éviter que Jengolf ne nous égorge tous les deux. Je proposais souvent des idées de fou, mais à chaque fois, nous nous en sortions de justesse. Le chasseur défit la corde au tour de lui et la laissa pendre vers moi. Ses mains furent velues et ses griffes bien plus énormes que quand il les avait sortis. Il me jeta un rapide coup d’œil jaune et me siffla :
Jengolf – On se retrouve en bas.
Puis il fit un incroyable bon en arrière dans les airs et disparue dans les arbres, à travers des craquements de branches. Cela pouvait lui être mortel s’il était encore humain, mais on sait très bien que ce n’était pas le cas. Je défais aussi la corde au tour de moi et la laissa tomber dans le vide. Il ne fallait pas qu’à cause d’elle, je m’accroche à quelque chose et que je finisse pendu. Avant de tenter ce saut suicidaire, je lançais un regard à Nïn avec un grand sourire.
Niyos – Tu nous rejoins ?
Et à mon tour, je me laissais tomber dans le vide, les pieds en premier. Je sentis pendant quelques secondes, l’air frais me fouettait le visage, suivit par les branchages des sapins qui me brûlaient la peau. Je gardais les yeux fermés, mais je me disais que ce n’était pas une bonne idée du tout. Je ressue un coup violent au niveau de l’estomac qui m’emporta au loin, manquant de me couper le souffle. Je fus porté et laisser tomber sur le sol dur. Je rouvris les yeux affolés et essayant de reprendre mon souffle. Tournant la tête, je retrouvais Jengolf à quatre pattes, me fixant d’un air menaçant avec ses yeux jaunes brillants. Il lâcha un petit grognement. Cela donna la chair de poule, car je ne savais pas du tout s’il était conscient de son état encore ou non. Je tendis ma main vers lui et essayai de le ramener à lui.
Niyos – Eh mon grand ! C’est moi, Niyos. (Dans un sens, ça pourrait plus l’énerver que le calmer). Calme-toi d’accord ? Reviens parmi-nous.
Niyos- Bon
Re: [Donjon - Event] Le temple du rituel maudit
L'once suit la corniche, sa fourrure ébouriffée par le vent qui souffle, apportant à ses oreilles alertes des bruits aux multiples sources. Elle remarque bientôt que, derrière elle, les bruits indiquant la progression de Niyos et de Jengolf ont cessé. Elle se retourne, afin de voir ce qui se passe. Niyos est arrêté et s'est tourné vers Jengolf, arrêté lui aussi, à l'écoute de son compagnon, qui est en train de lui expliquer que la corniche sur laquelle ils marchent tous trois s'arrête un peu plus loin.
L'once jette un coup d'oeil devant elle. En effet, obnubilée par l'idée de rejoindre sa maîtresse, elle n'a pas prêté attention au fait que le chemin n'allait pas tarder à devenir impraticable... du moins pour Jengolf et Niyos. Elle-même repère d'infimes prises qui suffiront à ses pattes, avec l'aide du balancier que lui octroie sa queue. Toutefois, si les autres ne peuvent plus avancer, cela ne sert à rien. Il faut trouver un autre passage.
Visiblement, Niyos a une idée. L'esclave se fait la réflexion que celui-là a beaucoup d'idées saugrenues... qui les aident à se sortir des situations apparemment sans issue. L'humain fait remarquer à son ami les arbres en contrebas, et lui demande de descendre en premier, avant de le rattraper lui. Il ajoute lui faire confiance pour cela.
Jengolf semble... étrange. Il a l'air de lutter contre quelque-chose, et cette lutte l'irrite et le fatigue. Serait-il malade ? Cela fait penser à la panthère aux occasions où elle-même s'est trouvée à lutter contre les éléments, afin de garder le contrôle sur eux, de ne pas les laisser la contrôler, elle. Mais Jengolf n'est en train de contrôler aucun élément, aussi doit-il s'agir d'autre-chose.
Le pas-tout-à-fait-humain finit par se rendre aux raisons de son compagnon, et effectue un saut d'une remarquable puissance, avant de disparaître à la vue de Nïn. Niyos se débarrasse alors de la corde, avant de se tourner vers l'once qui l'observe :
– Tu nous rejoins ?
Puis il saute à son tour dans le vide, et disparaît dans les arbres. La panthère gronde d'inquiétude. La manœuvre des deux compagnons lui semble fort risquée. Emplie d'appréhension, elle repère un chemin qui pourra lui permettre de rejoindre les deux amis. Elle descend vite, ses pattes amortissant les chocs et sa queue lui permettant de conserver un bon équilibre. Quelques minutes plus tard, elle a rejoint le sol de la forêt. Il lui faut maintenant retrouver Niyos et Jengolf. Elle tend l'oreille, attentive.
Bientôt, un grognement lui parvient. Inquiète, elle se met à courir en direction du bruit... et freine des quatre pattes. Jengolf est là, en station quadrupède, une lueur jaune menaçante irradiant de ses yeux. Il fait face à Niyos, et gronde sur son ami. La panthère ne comprend pas ce qui se passe. Le pas-tout-à-fait-humain semble avoir perdu la raison. Face à lui, son ami murmure, comme pour l’apaiser :
– Eh mon grand ! C’est moi, Niyos. Calme-toi d’accord ? Reviens parmi-nous.
L'once bande ses muscles, hérisse ses poils et couche ses oreilles, réprimant un grondement qui monte de sa poitrine. Elle n'y comprend rien, mais est prête à bondir si jamais Jengolf fait mine d'attaquer Niyos. Même si les griffes du premier ont maintenant une taille véritablement effrayante.
L'once jette un coup d'oeil devant elle. En effet, obnubilée par l'idée de rejoindre sa maîtresse, elle n'a pas prêté attention au fait que le chemin n'allait pas tarder à devenir impraticable... du moins pour Jengolf et Niyos. Elle-même repère d'infimes prises qui suffiront à ses pattes, avec l'aide du balancier que lui octroie sa queue. Toutefois, si les autres ne peuvent plus avancer, cela ne sert à rien. Il faut trouver un autre passage.
Visiblement, Niyos a une idée. L'esclave se fait la réflexion que celui-là a beaucoup d'idées saugrenues... qui les aident à se sortir des situations apparemment sans issue. L'humain fait remarquer à son ami les arbres en contrebas, et lui demande de descendre en premier, avant de le rattraper lui. Il ajoute lui faire confiance pour cela.
Jengolf semble... étrange. Il a l'air de lutter contre quelque-chose, et cette lutte l'irrite et le fatigue. Serait-il malade ? Cela fait penser à la panthère aux occasions où elle-même s'est trouvée à lutter contre les éléments, afin de garder le contrôle sur eux, de ne pas les laisser la contrôler, elle. Mais Jengolf n'est en train de contrôler aucun élément, aussi doit-il s'agir d'autre-chose.
Le pas-tout-à-fait-humain finit par se rendre aux raisons de son compagnon, et effectue un saut d'une remarquable puissance, avant de disparaître à la vue de Nïn. Niyos se débarrasse alors de la corde, avant de se tourner vers l'once qui l'observe :
– Tu nous rejoins ?
Puis il saute à son tour dans le vide, et disparaît dans les arbres. La panthère gronde d'inquiétude. La manœuvre des deux compagnons lui semble fort risquée. Emplie d'appréhension, elle repère un chemin qui pourra lui permettre de rejoindre les deux amis. Elle descend vite, ses pattes amortissant les chocs et sa queue lui permettant de conserver un bon équilibre. Quelques minutes plus tard, elle a rejoint le sol de la forêt. Il lui faut maintenant retrouver Niyos et Jengolf. Elle tend l'oreille, attentive.
Bientôt, un grognement lui parvient. Inquiète, elle se met à courir en direction du bruit... et freine des quatre pattes. Jengolf est là, en station quadrupède, une lueur jaune menaçante irradiant de ses yeux. Il fait face à Niyos, et gronde sur son ami. La panthère ne comprend pas ce qui se passe. Le pas-tout-à-fait-humain semble avoir perdu la raison. Face à lui, son ami murmure, comme pour l’apaiser :
– Eh mon grand ! C’est moi, Niyos. Calme-toi d’accord ? Reviens parmi-nous.
L'once bande ses muscles, hérisse ses poils et couche ses oreilles, réprimant un grondement qui monte de sa poitrine. Elle n'y comprend rien, mais est prête à bondir si jamais Jengolf fait mine d'attaquer Niyos. Même si les griffes du premier ont maintenant une taille véritablement effrayante.
Nïn- Elite
Re: [Donjon - Event] Le temple du rituel maudit
L’once sortit d’entre les arbres et se mit en position défensive à la vue de Jengolf. Ses poils furent hérissés, ses oreilles aplatis sur son crâne et se mit à grogner. Voilà qui n’arrangeait pas les choses. Un gros chat et un gros chien qui se faisaient face. Tout cela risquait fort de se terminer dans un bain de sang si l’ancien guerrier ne reprenait pas ses esprits très rapidement. Ce dernier, toujours à quatre pattes, commença à faire le tour de Nïn pour l’attaquer sur le côté. J’ignorais ce qu’il se passait vraiment dans sa tête, mais il était clair qu’il voyait en la féline, une ennemie à étriper. Je vis par contre qu’il hésitait à avancer, retenant ses pas. Une part en lui devait encore lutter contre son côté animal.
Je tendis ma main vers Nïn pour lui demander de ne pas bouger, ne rien tenter. Bien qu’elle soit entièrement sous sa forme animale, elle se contrôlait parfaitement et pouvait nous comprendre, donc je savais que je pouvais compter sur elle. Jengolf lui, il avait passé de nombreuses années à maîtriser la bête qui était en lui. Cela fut un assez grand succès, car il savait maîtriser les aptitudes du loup-garou, sans aller trop loin et risquer de se changer complétement. Il évitait ainsi au maximum la phase deux. Mais le risque de se voir dépasser était toujours présent. Comme là, ayant fui à une noyade, plus utiliser ses griffes si longtemps l’avaient poussé un peu à bout.
Avançant tout doucement, je cherchais à résonner avec lui. L’appelant doucement de son nom, le lycanthrope se retourna et me dévisagea, poussant un grognement affreux. Je devais lui montrer que je lui faisais toujours confiance et qu’il devait alors encore se battre pour réussir à éviter le pire. Il ne bougea plus, attendant ce que j’allais faire. J’étais presque assis par terre, contrôlant ma respiration et ma respiration. Si je paniquais trop, il risquait de s’énerver et de bondir. J’espérais que Nïn ne tenterait rien du tout. Je tendais ma main vers lui doucement. Il ne bougea toujours pas.
Niyos – Il faut que tu te contrôles. Ce n’est pas la bête qui décide, c’est toi ! Concentre-toi ! Tu peux le faire, j’ai confiance en toi.
Je continuais de l’encourager et d’essayer de le rassurer pendant quelques minutes. À un moment, le loup-garou sembla s’agitait et j’avais cru que l’elfe allait bondir sur lui pour le mettre en pièces et que lui, devenu un vrai homme-loup, m’arracherait la tête et le cœur. Mais non. Jengolf poussa un énorme hurlement vers le ciel et se mit en boule sur le sol. Sa respiration qui était forte à s’arracher la gorge devint plus calme. Je posais ma main sur mon épaule pour le rassurer. Sa respiration devint de plus en plus lente en suite et ses griffes, se rétractaient dans ses doigts. La fourrure qui avait commencé à pousser sur ses joues et ses mains tombèrent. J’étais si soulagé de le savoir sorti d’affaire. Il avait réussi de justesse à éviter la catastrophe. Levant sa grosse tête, ses yeux ne furent plus jaunes brillant, mais normaux.
Je fus si heureux que nous ayons réussi à échapper de ça et que cette frayeur soit finie que j’attrapais Jengolf dans mes bras. Le loup-garou fut touché au début, mais me repoussa juste après. Il regarda Nîn sous sa forme d’once et se releva pour partir en direction de l’entrée du temple. Il devait être tout retourné et sans doute gêner par sa crise. Mais aucun mal ne fut fait. Je me retournais vers Nïn pour la remercier.
Niyos – Merci de ton aide Nïn. Maintenant, nous pouvons rejoindre à pieds l’entrée du temple et retrouver ta maîtresse. J’imagines que tu dois être tout excité à l’idée de la revoir.
Je disais cela avec un grand sourire, car je savais que l’elfe désirait ardemment revoir la petite baronne. Quant à moi, je n’avais aucune envie de retrouver le gros lézard. Dragon ou non, il était aussi insupportable qu’un humain. Mais bon, une fois que nous nous serions retrouvés, nous repartirons chacun de son côté. Les enfants de l’un, et nous deux de l’autre. Nous aurons donc réussi à empêcher la guilde à trouver cette pierre. Mais j’étais inquiet concernant les dessins du dragon avec cet artefact. Il voulait qu’on la trouve, sans dire ce qu’il comptait en faire. Et je doutais fort qu’il prévoyait de s’en servir à des fins joyeuses. Qu’elle sombre secret se cachait derrière ses objets magiques et que mijotait ce satané lézard ? Quelque chose de très moche à mon avis.
Je tendis ma main vers Nïn pour lui demander de ne pas bouger, ne rien tenter. Bien qu’elle soit entièrement sous sa forme animale, elle se contrôlait parfaitement et pouvait nous comprendre, donc je savais que je pouvais compter sur elle. Jengolf lui, il avait passé de nombreuses années à maîtriser la bête qui était en lui. Cela fut un assez grand succès, car il savait maîtriser les aptitudes du loup-garou, sans aller trop loin et risquer de se changer complétement. Il évitait ainsi au maximum la phase deux. Mais le risque de se voir dépasser était toujours présent. Comme là, ayant fui à une noyade, plus utiliser ses griffes si longtemps l’avaient poussé un peu à bout.
Avançant tout doucement, je cherchais à résonner avec lui. L’appelant doucement de son nom, le lycanthrope se retourna et me dévisagea, poussant un grognement affreux. Je devais lui montrer que je lui faisais toujours confiance et qu’il devait alors encore se battre pour réussir à éviter le pire. Il ne bougea plus, attendant ce que j’allais faire. J’étais presque assis par terre, contrôlant ma respiration et ma respiration. Si je paniquais trop, il risquait de s’énerver et de bondir. J’espérais que Nïn ne tenterait rien du tout. Je tendais ma main vers lui doucement. Il ne bougea toujours pas.
Niyos – Il faut que tu te contrôles. Ce n’est pas la bête qui décide, c’est toi ! Concentre-toi ! Tu peux le faire, j’ai confiance en toi.
Je continuais de l’encourager et d’essayer de le rassurer pendant quelques minutes. À un moment, le loup-garou sembla s’agitait et j’avais cru que l’elfe allait bondir sur lui pour le mettre en pièces et que lui, devenu un vrai homme-loup, m’arracherait la tête et le cœur. Mais non. Jengolf poussa un énorme hurlement vers le ciel et se mit en boule sur le sol. Sa respiration qui était forte à s’arracher la gorge devint plus calme. Je posais ma main sur mon épaule pour le rassurer. Sa respiration devint de plus en plus lente en suite et ses griffes, se rétractaient dans ses doigts. La fourrure qui avait commencé à pousser sur ses joues et ses mains tombèrent. J’étais si soulagé de le savoir sorti d’affaire. Il avait réussi de justesse à éviter la catastrophe. Levant sa grosse tête, ses yeux ne furent plus jaunes brillant, mais normaux.
Je fus si heureux que nous ayons réussi à échapper de ça et que cette frayeur soit finie que j’attrapais Jengolf dans mes bras. Le loup-garou fut touché au début, mais me repoussa juste après. Il regarda Nîn sous sa forme d’once et se releva pour partir en direction de l’entrée du temple. Il devait être tout retourné et sans doute gêner par sa crise. Mais aucun mal ne fut fait. Je me retournais vers Nïn pour la remercier.
Niyos – Merci de ton aide Nïn. Maintenant, nous pouvons rejoindre à pieds l’entrée du temple et retrouver ta maîtresse. J’imagines que tu dois être tout excité à l’idée de la revoir.
Je disais cela avec un grand sourire, car je savais que l’elfe désirait ardemment revoir la petite baronne. Quant à moi, je n’avais aucune envie de retrouver le gros lézard. Dragon ou non, il était aussi insupportable qu’un humain. Mais bon, une fois que nous nous serions retrouvés, nous repartirons chacun de son côté. Les enfants de l’un, et nous deux de l’autre. Nous aurons donc réussi à empêcher la guilde à trouver cette pierre. Mais j’étais inquiet concernant les dessins du dragon avec cet artefact. Il voulait qu’on la trouve, sans dire ce qu’il comptait en faire. Et je doutais fort qu’il prévoyait de s’en servir à des fins joyeuses. Qu’elle sombre secret se cachait derrière ses objets magiques et que mijotait ce satané lézard ? Quelque chose de très moche à mon avis.
Niyos- Bon
- Race : Humain
Re: [Donjon - Event] Le temple du rituel maudit
A l'arrivée de Nïn, Jengolf se tourne vers elle. Il se met à tourner autour d'elle, et l'once bouge pour continuer à lui faire face, ne sachant trop que faire, son instinct lui hurlant que ce n'est plus Jengolf qui se trouve là, mais un prédateur prêt à la tuer. Un feulement monte de sa gorge, qu'elle contient au dernier moment, voyant Niyos lui intimer d'un geste de la main de ne pas bouger. Elle se fige alors, se contentant de suivre le pas-tout-à-fait-humain des yeux. Cela lui demande un gros effort de volonté, car tout son être lui crie que celui-ci les menace, Niyos et elle.
L'humain se met à parler à son compagnon, sur un ton calme, apaisant, tout en s'accroupissant et en tâchant de l'approcher, la main tendue vers lui :
– Il faut que tu te contrôles. Ce n’est pas la bête qui décide, c’est toi ! Concentre-toi ! Tu peux le faire, j’ai confiance en toi.
L'once frémit. Elle est certaine que ce n'est pas une bonne idée. Nioyos ne voit-il pas que ce n'est plus là son compagnon, mais bien plutôt un animal sauvage ? La panthère le sent dans ses fibres. Même l'odeur de Jengolf est différente, se rapprochant bien plus de celle d'une bête que celle d'un être humain. Certes, en ce moment, elle aussi doit sentir l'animal. Mais quand elle est once, elle ne perd en rien le contrôle. Pour Jengolf, cela semble se passer comme lorsqu'un élément commence à l'absorber, à lui ôter son contrôle. Il semble aussi dépassé par l'animal qu'elle l'est quand les éléments lui échappent.
Soudain, Jengolf a un frémissement, et elle croit qu'il va attaquer son compagnon. Elle bande ses muscles, s'apprêtant à lui bondir dessus pour protéger Niyos... se fige. Jengolf s'est tourné vers le ciel et.. hurle, tel un loup. Son hurlement transperce le calme hivernal, avant de s'éteindre, comme à regret. Le pas-tout-à-fait-humain se roule alors en boule au sol, et l'once voit ses poils disparaître, ses griffes se rétracter, ses yeux perdre leur éclat jaune.
Niyos se précipite alors vers lui, le prenant dans ses bras. Nïn n'ose pas encore bouger, incertaine. Il y a eu un changement, cela est certain. Mais Jengolf est-il vraiment tiré d'affaire ? Ce doit être le cas, car il rend pendant un temps son étreinte à son ami. La panthère se relâche. Rapidement, Jengolf repousse toutefois Niyos, avant de se relever, de jeter un coup d’œil à la panthère, puis de se mettre à marcher, s'éloignant de ses deux compagnons.
Niyos se tourne à son tour vers l'once.
– Merci de ton aide Nïn. Maintenant, nous pouvons rejoindre à pieds l’entrée du temple et retrouver ta maîtresse. J’imagines que tu dois être tout excité à l’idée de la revoir.
La panthère lâche un doux miaulement. En effet, elle a hâte de retrouver Schizae. Elle espère que le dragon l'a simplement emmenée à la sortie du temple. Elle ne lui fait pas beaucoup confiance, et elle a peur qu'il lui ait arraché sa maîtresse.
Ses contours se troublent, elle reprend sa forme humanoïde. D'une voix rendue un peu rauque par ses transformations successives, elle demande à Niyos :
- On y va ?
L'humain se met à parler à son compagnon, sur un ton calme, apaisant, tout en s'accroupissant et en tâchant de l'approcher, la main tendue vers lui :
– Il faut que tu te contrôles. Ce n’est pas la bête qui décide, c’est toi ! Concentre-toi ! Tu peux le faire, j’ai confiance en toi.
L'once frémit. Elle est certaine que ce n'est pas une bonne idée. Nioyos ne voit-il pas que ce n'est plus là son compagnon, mais bien plutôt un animal sauvage ? La panthère le sent dans ses fibres. Même l'odeur de Jengolf est différente, se rapprochant bien plus de celle d'une bête que celle d'un être humain. Certes, en ce moment, elle aussi doit sentir l'animal. Mais quand elle est once, elle ne perd en rien le contrôle. Pour Jengolf, cela semble se passer comme lorsqu'un élément commence à l'absorber, à lui ôter son contrôle. Il semble aussi dépassé par l'animal qu'elle l'est quand les éléments lui échappent.
Soudain, Jengolf a un frémissement, et elle croit qu'il va attaquer son compagnon. Elle bande ses muscles, s'apprêtant à lui bondir dessus pour protéger Niyos... se fige. Jengolf s'est tourné vers le ciel et.. hurle, tel un loup. Son hurlement transperce le calme hivernal, avant de s'éteindre, comme à regret. Le pas-tout-à-fait-humain se roule alors en boule au sol, et l'once voit ses poils disparaître, ses griffes se rétracter, ses yeux perdre leur éclat jaune.
Niyos se précipite alors vers lui, le prenant dans ses bras. Nïn n'ose pas encore bouger, incertaine. Il y a eu un changement, cela est certain. Mais Jengolf est-il vraiment tiré d'affaire ? Ce doit être le cas, car il rend pendant un temps son étreinte à son ami. La panthère se relâche. Rapidement, Jengolf repousse toutefois Niyos, avant de se relever, de jeter un coup d’œil à la panthère, puis de se mettre à marcher, s'éloignant de ses deux compagnons.
Niyos se tourne à son tour vers l'once.
– Merci de ton aide Nïn. Maintenant, nous pouvons rejoindre à pieds l’entrée du temple et retrouver ta maîtresse. J’imagines que tu dois être tout excité à l’idée de la revoir.
La panthère lâche un doux miaulement. En effet, elle a hâte de retrouver Schizae. Elle espère que le dragon l'a simplement emmenée à la sortie du temple. Elle ne lui fait pas beaucoup confiance, et elle a peur qu'il lui ait arraché sa maîtresse.
Ses contours se troublent, elle reprend sa forme humanoïde. D'une voix rendue un peu rauque par ses transformations successives, elle demande à Niyos :
- On y va ?
Nïn- Elite
- Race : demi-elfe
Re: [Donjon - Event] Le temple du rituel maudit
L’once reprit son apparence elfique et nous invita à y aller avec joie. Je n’avais jamais vu au cours de ma vie, un tel lien fort entre une esclave et sa maîtresse. Je sais que j’y avais déjà médité, proposant des théories sur leur lien, comme celui de sœurs et d’amies, mais cela faisait bizarre. D’où je venais, on ne voyait pas cela. Les maîtres prenaient de hauts leurs sous-fifres, et les esclaves, avaient des regards noirs et ne manifestaient aucune autre forme d’émotion. Ils étaient coincés dans un état de colère, de tristesse et de déprime. En y repensant, cela m’attristait. Mais c’était différent pour Nïn et Schizae. Cette différence était peut-être due à leur jeune âge et donc, d’un besoin affectif.
Nous traversions d’un pas tranquille la forêt, jusqu’à arriver à l’entrée de la grotte. Bien avant de voir l’immense ouverture noire dans la roche, nous tombions sur les cadavres de l’autre fois. L’odeur de la mort planait juste au-dessus de nous, et elle se mélangeait à quelque chose d’autre, d’aussi nauséabonde que je n’ai pu m’empêcher de vomir, vidant tout ce que j’avais dans l’estomac. Cela en plus, l’odeur devenait pire. Mais voir ces cadavres se faire déjà dévorer par des vers, certains carboniser, d’autres mise en pièces et mélanger dans du sang et de la bile… Non mais je préfère m’arrêter là. Jengolf passa à côté de moi et me donna une petite tape sur l’épaule pour me réconforter sans doute et me rassurer. Une fois vider, j’avançais péniblement vers l’entrée du temple où nous devions retrouver le dragon et la baronne.
Nous traversions d’un pas tranquille la forêt, jusqu’à arriver à l’entrée de la grotte. Bien avant de voir l’immense ouverture noire dans la roche, nous tombions sur les cadavres de l’autre fois. L’odeur de la mort planait juste au-dessus de nous, et elle se mélangeait à quelque chose d’autre, d’aussi nauséabonde que je n’ai pu m’empêcher de vomir, vidant tout ce que j’avais dans l’estomac. Cela en plus, l’odeur devenait pire. Mais voir ces cadavres se faire déjà dévorer par des vers, certains carboniser, d’autres mise en pièces et mélanger dans du sang et de la bile… Non mais je préfère m’arrêter là. Jengolf passa à côté de moi et me donna une petite tape sur l’épaule pour me réconforter sans doute et me rassurer. Une fois vider, j’avançais péniblement vers l’entrée du temple où nous devions retrouver le dragon et la baronne.
Niyos- Bon
- Race : Humain
Re: [Donjon - Event] Le temple du rituel maudit
LE DRAGON
Mes poumons sont remplis d’eau. J’ai l’impression de me noyer. La tête me tourne. Je cherche à cracher du feu mais je n’arrive qu’à tousser. Je me tourne sur le ventre et de l’eau sort de ma bouche à chacune de mes quintes. Une fois que je peux à nouveau respirer normalement, ma tête retombe sur un sol humide. Je sens la caresse de l'herbe sur ma joue.
Des plantes, de la vie… je suis donc sorti de la grotte.
De petits doigts humains glissent sur mes écailles, repoussent mes cheveux noirs qui collent à mon front trempé. Ce sont les doigts de Schizæ, je les reconnaîtrais entre mille, même les yeux fermés comme à présent. A quel moment me suis-je transformé en humain ? Je ne me souviens plus de grand-chose. Je fronce les sourcils à la recherche de souvenirs. J’entends la voix de la demie-sang m’intimer d’emporter Schizæ. Je me rappelle les cris de mon humaine me demander d’aller sauver Nïn. Et moi, j’avais ma précieuse pierre entre les pattes.
La pierre ! Je me redresse d’un bond à sa recherche, mais mes mains pleines de doigts roses sont vides. Je regarde autour de moi, à l’affut. Schizæ est là, juste à côté. Elle est vivante…
DRAGON – Que s’est-il passé ?
La fille me sourit tristement. Ses habits mouillés lui collent à la peau. Ses lèvres sont violacées. Elle tremble. Pas de peur, mais de froid. Son regard vert plonge dans le mien.
SCHIZÆ – On s’est envolés et tout s’est écroulé. Tu allais rechercher Nïn, mais c’était comme si le ciel nous tombait sur la tête. On ne voyait rien, et tout à coup on était dans l’eau, on a été emportés. Tu as du avoir peur.
Sur cette dernière remarque sarcastique, elle désigne mon nouveau corps humanoïde d’un coup de menton. La fille sait que ces transformations intempestives se font sous le coup des émotions et sont ma plus grande honte. Je reste fier et ne rougit pas, ce n’est pas le moment. Ses mots raniment des souvenirs en moi, la pénombre, le plafond de la grotte qui s’écroule et l’eau. Nïn qui disparait de mon champ de vision, avec le jeune humain et son bestial ami. Je n’avais déjà plus la pierre à ce moment là. Je l’avais lâchée avant…
DRAGON – Ils vont s’en sortir, ne t’en fais pas…
Je suis en train de la consoler alors que ma préoccupation première devrait être la pierre et l’avenir du monde. Le choc me fait faire n’importe quoi. Schizæ sourit encore une fois, énigmatique. Pourquoi n’a-t-elle pas peur ? Elle baisse son visage doucement et murmure :
SCHIZÆ – Tout le monde va bien.
Ses paroles sont bien plus assurées que les miennes. Elle les attend, certaine qu’ils ne vont pas tarder à arriver. C’est mon rôle de prévoir l’avenir, pas le sien. Et pourtant, son regard est celui de celle qui sait.
DRAGON – Et la pierre ?
Là, elle sourit allégrement, la joie illumine son visage.
SCHIZÆ – Tu as choisi de me sauver au détriment d’elle ! Tu l’as lâchée pour me sauver !
Par tous les dieux ! Je me laisse tomber au sol, les poings sur les yeux. Je sais qu’elle a raison. Je m’en souviens maintenant. Comment ai-je pu faire ça ?! Ces pierres peuvent mener l’univers à sa destruction ! Si les Hommes s’en emparent et les utilisent pour assouvir leurs soifs de pouvoir égoïste, ils peuvent réduire les autres races à néant ! J’ai choisi de sauver Schizæ plutôt que d’empêcher la marche de l’anéantissement de toutes ces créatures. J'ai sauvé la vie de mon humaine plutôt que l’avenir du monde. Mais qu’ai-je fait ?
Son rire cristallin et agaçant me fait rouvrir les yeux. Comment peut-elle jubiler alors que les centaures et leurs créateurs mourront, alors que les tigrains redeviendront de simples animaux et que les dragons ne seront plus que légendes ? Je me retourne vers elle pour me trouver nez-à-nez avec…
DRAGON – La pierre de Mejayi !
Elle vole devant moi. J’essaie de l’attraper quand elle s’élève dans les airs pour retomber dans la poche de Schizæ. Grace à son pouvoir, elle a réussi à la récupérée quand je l’ai lâchée. Je me jette sur elle et la prend dans mes bras en riant. La fillette ouvre de grands yeux ébahis que je ne peux pas voir. Je sens ses bras autour de mon corps qui me serre tendrement contre elle.
Mes poumons sont remplis d’eau. J’ai l’impression de me noyer. La tête me tourne. Je cherche à cracher du feu mais je n’arrive qu’à tousser. Je me tourne sur le ventre et de l’eau sort de ma bouche à chacune de mes quintes. Une fois que je peux à nouveau respirer normalement, ma tête retombe sur un sol humide. Je sens la caresse de l'herbe sur ma joue.
Des plantes, de la vie… je suis donc sorti de la grotte.
De petits doigts humains glissent sur mes écailles, repoussent mes cheveux noirs qui collent à mon front trempé. Ce sont les doigts de Schizæ, je les reconnaîtrais entre mille, même les yeux fermés comme à présent. A quel moment me suis-je transformé en humain ? Je ne me souviens plus de grand-chose. Je fronce les sourcils à la recherche de souvenirs. J’entends la voix de la demie-sang m’intimer d’emporter Schizæ. Je me rappelle les cris de mon humaine me demander d’aller sauver Nïn. Et moi, j’avais ma précieuse pierre entre les pattes.
La pierre ! Je me redresse d’un bond à sa recherche, mais mes mains pleines de doigts roses sont vides. Je regarde autour de moi, à l’affut. Schizæ est là, juste à côté. Elle est vivante…
DRAGON – Que s’est-il passé ?
La fille me sourit tristement. Ses habits mouillés lui collent à la peau. Ses lèvres sont violacées. Elle tremble. Pas de peur, mais de froid. Son regard vert plonge dans le mien.
SCHIZÆ – On s’est envolés et tout s’est écroulé. Tu allais rechercher Nïn, mais c’était comme si le ciel nous tombait sur la tête. On ne voyait rien, et tout à coup on était dans l’eau, on a été emportés. Tu as du avoir peur.
Sur cette dernière remarque sarcastique, elle désigne mon nouveau corps humanoïde d’un coup de menton. La fille sait que ces transformations intempestives se font sous le coup des émotions et sont ma plus grande honte. Je reste fier et ne rougit pas, ce n’est pas le moment. Ses mots raniment des souvenirs en moi, la pénombre, le plafond de la grotte qui s’écroule et l’eau. Nïn qui disparait de mon champ de vision, avec le jeune humain et son bestial ami. Je n’avais déjà plus la pierre à ce moment là. Je l’avais lâchée avant…
DRAGON – Ils vont s’en sortir, ne t’en fais pas…
Je suis en train de la consoler alors que ma préoccupation première devrait être la pierre et l’avenir du monde. Le choc me fait faire n’importe quoi. Schizæ sourit encore une fois, énigmatique. Pourquoi n’a-t-elle pas peur ? Elle baisse son visage doucement et murmure :
SCHIZÆ – Tout le monde va bien.
Ses paroles sont bien plus assurées que les miennes. Elle les attend, certaine qu’ils ne vont pas tarder à arriver. C’est mon rôle de prévoir l’avenir, pas le sien. Et pourtant, son regard est celui de celle qui sait.
DRAGON – Et la pierre ?
Là, elle sourit allégrement, la joie illumine son visage.
SCHIZÆ – Tu as choisi de me sauver au détriment d’elle ! Tu l’as lâchée pour me sauver !
Par tous les dieux ! Je me laisse tomber au sol, les poings sur les yeux. Je sais qu’elle a raison. Je m’en souviens maintenant. Comment ai-je pu faire ça ?! Ces pierres peuvent mener l’univers à sa destruction ! Si les Hommes s’en emparent et les utilisent pour assouvir leurs soifs de pouvoir égoïste, ils peuvent réduire les autres races à néant ! J’ai choisi de sauver Schizæ plutôt que d’empêcher la marche de l’anéantissement de toutes ces créatures. J'ai sauvé la vie de mon humaine plutôt que l’avenir du monde. Mais qu’ai-je fait ?
Son rire cristallin et agaçant me fait rouvrir les yeux. Comment peut-elle jubiler alors que les centaures et leurs créateurs mourront, alors que les tigrains redeviendront de simples animaux et que les dragons ne seront plus que légendes ? Je me retourne vers elle pour me trouver nez-à-nez avec…
DRAGON – La pierre de Mejayi !
Elle vole devant moi. J’essaie de l’attraper quand elle s’élève dans les airs pour retomber dans la poche de Schizæ. Grace à son pouvoir, elle a réussi à la récupérée quand je l’ai lâchée. Je me jette sur elle et la prend dans mes bras en riant. La fillette ouvre de grands yeux ébahis que je ne peux pas voir. Je sens ses bras autour de mon corps qui me serre tendrement contre elle.
Schizae- Elite
- Race : Humain
Re: [Donjon - Event] Le temple du rituel maudit
Niyos, Nïn et Jengolf marchent tous trois vers l'entrée de la grotte. Elle n'est plus loin maintenant, et le coeur de Nïn bat rapidement dans sa poitrine. De peur, d'impatience. Il faut qu'elle sache, qu'elle voit. Qu'est-il advenu de Schizae ? Elle ne doute que le dragon et elle soient saufs. Non, ce qu'elle craint, c'est plutôt qu'ils soient partis sans elle, que le dragon ait entraîné sa maîtresse loin de là. L'esclave accélère son pas, tout en tachant de faire taire ces pensées envahissantes. Elles sont inutiles, lui font mal, et ne sont fondées que sur des peurs. Elle ne doit rien subodorée tant qu'elle n'a pas rejoint l'entrée de la grotte. Se concentrer uniquement sur sa marche.
Bientôt, le trio rejoint la zone où les consommateurs d'herbe les ont attaqués. Les corps brûlés jonchent le sol, leurs chairs terriblement entamées exhalant une odeur que nul ne peut ignorer. Nïn fronce le nez, sent sa gorge et son ventre se contracter. Mais elle avance. Il lui faut traverser ce charnier pour rejoindre sa maîtresse. A ses côtés, Niyos se plie en deux pour vomir. Il n'a pas dû soutenir la vue ou l'odeur des cadavres... La demi-elfe continue d'avancer, tachant de se fermer à ce qui l'entoure. Elle avance, comme plongée dans le brouillard. Sa marche est tout ce qui importe.
Soudain, la bulle que Nïn a construite vole en éclats. Elle se fige. Schizae est là, non loin, près de l'entrée de la grotte. Elle échange un câlin avec le dragon, qui a repris son apparence humaine. Les traits des deux enfants expriment un bonheur qui amène immédiatement un sourire sur le visage de Nïn. L'esclave, la gorge serrée par l'émotion, reprend sa marche, de plus en plus vite, jusqu'à se mettre à courir vers sa maîtresse. Schizae est là, le dragon et elle n'ont pas disparu, et aucun des deux ne semble blessé !
Arrivée près d'eux, l'esclave ralentit, hésitante. Tout, en elle, la pousse à prendre Schizae dans ses bras, à serrer contre elle sa jeune maîtresse. Mais cela est-il correct ? N'est-ce pas inconvenant, étant donnée ce qu'elle est, et qui Schizae est pour elle. Nïn se fige, soudainement incapable du moindre mouvement, son élan naturel bloqué par des années de contrôle durant lesquelles des protocoles se sont gravés en elle, si profondément qu'ils sont devenus une part d'elle. Seuls ses yeux, fixés sur Schizae, expriment ce qu'elle ressent réellement.
Bientôt, le trio rejoint la zone où les consommateurs d'herbe les ont attaqués. Les corps brûlés jonchent le sol, leurs chairs terriblement entamées exhalant une odeur que nul ne peut ignorer. Nïn fronce le nez, sent sa gorge et son ventre se contracter. Mais elle avance. Il lui faut traverser ce charnier pour rejoindre sa maîtresse. A ses côtés, Niyos se plie en deux pour vomir. Il n'a pas dû soutenir la vue ou l'odeur des cadavres... La demi-elfe continue d'avancer, tachant de se fermer à ce qui l'entoure. Elle avance, comme plongée dans le brouillard. Sa marche est tout ce qui importe.
Soudain, la bulle que Nïn a construite vole en éclats. Elle se fige. Schizae est là, non loin, près de l'entrée de la grotte. Elle échange un câlin avec le dragon, qui a repris son apparence humaine. Les traits des deux enfants expriment un bonheur qui amène immédiatement un sourire sur le visage de Nïn. L'esclave, la gorge serrée par l'émotion, reprend sa marche, de plus en plus vite, jusqu'à se mettre à courir vers sa maîtresse. Schizae est là, le dragon et elle n'ont pas disparu, et aucun des deux ne semble blessé !
Arrivée près d'eux, l'esclave ralentit, hésitante. Tout, en elle, la pousse à prendre Schizae dans ses bras, à serrer contre elle sa jeune maîtresse. Mais cela est-il correct ? N'est-ce pas inconvenant, étant donnée ce qu'elle est, et qui Schizae est pour elle. Nïn se fige, soudainement incapable du moindre mouvement, son élan naturel bloqué par des années de contrôle durant lesquelles des protocoles se sont gravés en elle, si profondément qu'ils sont devenus une part d'elle. Seuls ses yeux, fixés sur Schizae, expriment ce qu'elle ressent réellement.
Nïn- Elite
- Race : demi-elfe
Re: [Donjon - Event] Le temple du rituel maudit
La fille ferme les yeux et savoure la douceur froide des bras du garçon-dragon autour d'elle. Un bruit attire tout à coup son regard. Nïn arrive vers eux. Ses grands yeux bleu brillent d'émotion. Schizæ se lève d'un bond pour se jeter dans les bras de son esclave en poussant de petits cris de joie. L'enfant dragon, quand à lui, observe Niyos et Jengolf. Ces deux-là semblent sur le point de partir de leur côté vers de nouveaux horizons. Il leur adresse un petit hochement de tête respectueux, puis se lève pour rejoindre les deux filles.
DRAGON - Nous devrions descendre au village de Hamlia lui apporter l'anneau avant qu'il ne fasse nuit.
Le visage de Schizæ, qui avait disparu dans la chevelure argentée de la demie-elfe, réapparaît. Ses sourcils haussées montrent son incompréhension. Après avoir dévisagé le garçon-dragon pendant de longues secondes, son visage s'illumine enfin d'une lueur de compréhension. Elle se souvient du marché passé avec le spectre d'une femme pour les aider à traverser l'une des épreuves qui les attendait dans la grotte. Ils doivent maintenant aller conter son histoire à sa sœur, tout en lui apportant le bijou qui leur a été confié.
Schizæ serre Nïn un peu plus fort contre elle. La fille est fatiguée par toutes ces histoires. Afin d'honorer ses promesses, il lui faura rendre le bijou, puis faire en sorte que son neveu devienne baron de Mortelune. Cela s'annonce fort compliqué. Nïn est la seule à pouvoir la réconforter en cet instant. Tout en se collant encore plus fort contre son esclave, elle s'adresse au dragon d'un ton morne.
SCHIZÆ - Souviens toi de notre marché.
DRAGON - Je te mènerais à ton neveu après.
SCHIZÆ - Et la pierre, qu'en feras-tu ?
Il pousse un soupir. Il semble aussi fatigué de toutes ces mésaventures que Schizæ.
DRAGON - Je la détruirais, elle, ainsi que toutes les autres. L'immense pouvoir qu'elles recèlent peut détruire le monde que nous connaissons. La meilleure chose à faire, pour protéger ceux qui doivent l'être, est de supprimer la probable origine de notre destruction.
SCHIZÆ - Moui...
La fille baille à gorge déployée, puis se tourne vers son esclave. Son sourire ne cache pas ses cernes.
SCHIZÆ - Or i allons, Nïn ! Convoions jusqu'à la damoiselle !
La fille se doute bien qu'une fois cette mission accomplie, il lui faudra se séparer un temps de son esclave. Le dragon ne pourra porter que l'une d'entre elle jusqu’à son neveu. Et il lui faudra trouver un moyen de descendre jusqu'à Mortelune avec le garçon. Plus elle y réfléchis, plus elle se dit que la meilleure façon d'en savoir plus sur le baron qui leur a volé leur fief serait que quelqu'un y entre. Et Nïn est la seule personne qu'il ne connaît pas. Une demie-elfe... Elle ne pourra pénétrer le domaine qu'en tant qu'esclave. Mais l'idée ne plaît pas du tout à Schizæ.
DRAGON - Nous devrions descendre au village de Hamlia lui apporter l'anneau avant qu'il ne fasse nuit.
Le visage de Schizæ, qui avait disparu dans la chevelure argentée de la demie-elfe, réapparaît. Ses sourcils haussées montrent son incompréhension. Après avoir dévisagé le garçon-dragon pendant de longues secondes, son visage s'illumine enfin d'une lueur de compréhension. Elle se souvient du marché passé avec le spectre d'une femme pour les aider à traverser l'une des épreuves qui les attendait dans la grotte. Ils doivent maintenant aller conter son histoire à sa sœur, tout en lui apportant le bijou qui leur a été confié.
Schizæ serre Nïn un peu plus fort contre elle. La fille est fatiguée par toutes ces histoires. Afin d'honorer ses promesses, il lui faura rendre le bijou, puis faire en sorte que son neveu devienne baron de Mortelune. Cela s'annonce fort compliqué. Nïn est la seule à pouvoir la réconforter en cet instant. Tout en se collant encore plus fort contre son esclave, elle s'adresse au dragon d'un ton morne.
SCHIZÆ - Souviens toi de notre marché.
DRAGON - Je te mènerais à ton neveu après.
SCHIZÆ - Et la pierre, qu'en feras-tu ?
Il pousse un soupir. Il semble aussi fatigué de toutes ces mésaventures que Schizæ.
DRAGON - Je la détruirais, elle, ainsi que toutes les autres. L'immense pouvoir qu'elles recèlent peut détruire le monde que nous connaissons. La meilleure chose à faire, pour protéger ceux qui doivent l'être, est de supprimer la probable origine de notre destruction.
SCHIZÆ - Moui...
La fille baille à gorge déployée, puis se tourne vers son esclave. Son sourire ne cache pas ses cernes.
SCHIZÆ - Or i allons, Nïn ! Convoions jusqu'à la damoiselle !
La fille se doute bien qu'une fois cette mission accomplie, il lui faudra se séparer un temps de son esclave. Le dragon ne pourra porter que l'une d'entre elle jusqu’à son neveu. Et il lui faudra trouver un moyen de descendre jusqu'à Mortelune avec le garçon. Plus elle y réfléchis, plus elle se dit que la meilleure façon d'en savoir plus sur le baron qui leur a volé leur fief serait que quelqu'un y entre. Et Nïn est la seule personne qu'il ne connaît pas. Une demie-elfe... Elle ne pourra pénétrer le domaine qu'en tant qu'esclave. Mais l'idée ne plaît pas du tout à Schizæ.
Schizae- Elite
- Race : Humain
Re: [Donjon - Event] Le temple du rituel maudit
Nous avons finalement retrouvé la petite baronne et son ami à écaille. L’esclave elfe ne put s’empêcher de manifester sa joie en retrouvant sa maîtresse. C’était un tableau touchant à voir, pendant un instant on n’imaginait nullement une relation de maître à esclave entre elles, mais plus quelque chose s’approchant de l’amitié ou de la famille. Nous comprenions que nous n’avions plus rien à faire ici. Cependant, nous n’étions pas à l’aise à l’idée de laissé une pierre magique entre les mains d’enfants. Mais je ne désirais trop me frotter au dragon pour la lui reprendre, et ces gamins savaient manier des sorts très puissant. De toute manière, cela ne nous regardait plus.
Nous quittions donc ce petit groupe, ne laissant qu’un regard en guise d’adieu avant de nous enfoncer dans la forêt. Sur la route, je tentais de communiquer avec le loup-garou, voulant faire un bilan de la mission, et lancer quelques vannes. Mais le lycanthrope resta muet et poursuivit sa route. Bon, il se montrait froid et distant par moment, et d’ordinaire, cela ne me faisait pas grand-chose avec l’habitude, mais là, je sentais que quelque chose n’allait pas. Il n’était plus lui-même. Sans doute en lien avec le fait qu’il était à deux doigts de se transformer tout à l’heure et de nous arracher la tête. Je voulais lui en parler, le rassurer que je ne lui en voulusse pas, mais il était impossible de lui arracher le moindre mot. Je finissais donc par laisser tomber et continuer à marcher sans plus dire grand-chose.
Nous quittions donc ce petit groupe, ne laissant qu’un regard en guise d’adieu avant de nous enfoncer dans la forêt. Sur la route, je tentais de communiquer avec le loup-garou, voulant faire un bilan de la mission, et lancer quelques vannes. Mais le lycanthrope resta muet et poursuivit sa route. Bon, il se montrait froid et distant par moment, et d’ordinaire, cela ne me faisait pas grand-chose avec l’habitude, mais là, je sentais que quelque chose n’allait pas. Il n’était plus lui-même. Sans doute en lien avec le fait qu’il était à deux doigts de se transformer tout à l’heure et de nous arracher la tête. Je voulais lui en parler, le rassurer que je ne lui en voulusse pas, mais il était impossible de lui arracher le moindre mot. Je finissais donc par laisser tomber et continuer à marcher sans plus dire grand-chose.
Niyos- Bon
- Race : Humain
Re: [Donjon - Event] Le temple du rituel maudit
Nïn, figée, observe Schizae, qui se tourne soudain vers elle. Sa jeune maîtresse n'hésite pas comme elle. D'un bond, la voilà debout, et trois enjambées plus tard, elle saute dans les bras de l'esclave, qui la sert contre son coeur. Elle est tellement soulagée de pouvoir serrer la petite baronne contre elle... Un flot de tendresse la traverse, elle se met à ronronner doucement.
La voix du dragon, qui s'est approché d'elles, fait émerger Schizae des cheveux de Nïn dans lesquels elle a plongé le visage, et attire également l'attention de l'esclave :
- Nous devrions descendre au village de Hamlia lui apporter l'anneau avant qu'il ne fasse nuit.
Nïn frissonne. Le garçon dragon vient de lui remémorer cette étrange expérience, durant laquelle une morte l'a possédée pour parler à travers elle. Il leur faut honorer le marché passé avec le fantôme et aller porter son bijou et son histoire à sa sœur. Nïn sent les bras de Schizae la serrer plus fort. Elle passe une main rassurante dans les cheveux de sa jeune maîtresse. La jeune baronne doit être épuisée, elle doit avoir eu peur, également, avec tout ce qui s'est passé dans la grotte. Et, après toutes ces épreuves, elle ne peut même pas encore se reposer.
Cela est confirmé à Nïn lorsque sa jeune maîtresse rappelle au garçon dragon :
- Souviens toi de notre marché.
- Je te mènerais à ton neveu après.
Nïn acquiesce, satisfaite. Schizae va enfin pouvoir rejoindre son neveu, comme elle le souhaite. La jeune baronne interroge encore le garçon :
- Et la pierre, qu'en feras-tu ?
- Je la détruirais, elle, ainsi que toutes les autres. L'immense pouvoir qu'elles recèlent peut détruire le monde que nous connaissons. La meilleure chose à faire, pour protéger ceux qui doivent l'être, est de supprimer la probable origine de notre destruction.
- Moui...
Nïn se sent soulagée par cette décision du dragon. Elle lui semble sage, étant donné le danger que représente la pierre... L'esclave sursaute soudain, surprise par le cri que pousse sa maîtresse :
- Or i allons, Nïn ! Convoions jusqu'à la damoiselle !
L'esclave sourit devant tant d'enthousiasme. Elle est heureuse de repartir avec sa maîtresse. Se souvenant de la présence de Niyos et Jengolf, elle se retourne vers là où il se tenait... les lieux sont vides. Schizae, le garçon et elle sont seuls. La demi-elfe sent une chape de tristesse l'effleurer. Elle a tout de même traversé des épreuves avec les deux hommes. Elle sait bien que leurs routes ne s'étaient croisées qu'un temps, mais elle aurait aimé leur dire au revoir...
L'esclave fixe un instant la direction que les deux hommes ont dû prendre, leur adressant un au revoir silencieux. Puis elle se retourne vers sa maîtresse et le garçon dragon, chassant les deux autres de son esprit, et leur sourit. Puis le trio se met en route vers le village de la sœur de la défunte.
La voix du dragon, qui s'est approché d'elles, fait émerger Schizae des cheveux de Nïn dans lesquels elle a plongé le visage, et attire également l'attention de l'esclave :
- Nous devrions descendre au village de Hamlia lui apporter l'anneau avant qu'il ne fasse nuit.
Nïn frissonne. Le garçon dragon vient de lui remémorer cette étrange expérience, durant laquelle une morte l'a possédée pour parler à travers elle. Il leur faut honorer le marché passé avec le fantôme et aller porter son bijou et son histoire à sa sœur. Nïn sent les bras de Schizae la serrer plus fort. Elle passe une main rassurante dans les cheveux de sa jeune maîtresse. La jeune baronne doit être épuisée, elle doit avoir eu peur, également, avec tout ce qui s'est passé dans la grotte. Et, après toutes ces épreuves, elle ne peut même pas encore se reposer.
Cela est confirmé à Nïn lorsque sa jeune maîtresse rappelle au garçon dragon :
- Souviens toi de notre marché.
- Je te mènerais à ton neveu après.
Nïn acquiesce, satisfaite. Schizae va enfin pouvoir rejoindre son neveu, comme elle le souhaite. La jeune baronne interroge encore le garçon :
- Et la pierre, qu'en feras-tu ?
- Je la détruirais, elle, ainsi que toutes les autres. L'immense pouvoir qu'elles recèlent peut détruire le monde que nous connaissons. La meilleure chose à faire, pour protéger ceux qui doivent l'être, est de supprimer la probable origine de notre destruction.
- Moui...
Nïn se sent soulagée par cette décision du dragon. Elle lui semble sage, étant donné le danger que représente la pierre... L'esclave sursaute soudain, surprise par le cri que pousse sa maîtresse :
- Or i allons, Nïn ! Convoions jusqu'à la damoiselle !
L'esclave sourit devant tant d'enthousiasme. Elle est heureuse de repartir avec sa maîtresse. Se souvenant de la présence de Niyos et Jengolf, elle se retourne vers là où il se tenait... les lieux sont vides. Schizae, le garçon et elle sont seuls. La demi-elfe sent une chape de tristesse l'effleurer. Elle a tout de même traversé des épreuves avec les deux hommes. Elle sait bien que leurs routes ne s'étaient croisées qu'un temps, mais elle aurait aimé leur dire au revoir...
L'esclave fixe un instant la direction que les deux hommes ont dû prendre, leur adressant un au revoir silencieux. Puis elle se retourne vers sa maîtresse et le garçon dragon, chassant les deux autres de son esprit, et leur sourit. Puis le trio se met en route vers le village de la sœur de la défunte.
Nïn- Elite
- Race : demi-elfe
Re: [Donjon - Event] Le temple du rituel maudit
LE DRAGON
Je me tourne vers mon humaine. Elle a de l’eau qui coule de ses yeux. C’est comme ça qu’elle exprime sa tristesse. Elle a parlé pendant de longues heures avec la demie-elfe, pelotonné contre elle. Elles parlent encore de l’avenir. Schizæ a des mots d’adultes. Des mots détestables. Elle parle de son neveu. Il n’y a que les rampants pour avoir une telle vision de la familles. Pour eux, le lien du sang a une valeur incontestable qui prime sur les sentiments et l’intelligence. Les volants voient le monde de façon plus sensée, ils s'attachent à ceux qu'ils aiment, par choix et non par obligation.
Schizæ emploie d’autres mots qui m’exaspèrent. Elle parle de domaine et de terre, de propriété et de rangs. Elle veut que son neveu récupère son titre, quitte à sacrifier sa vie pour cela. Tout vient de la promesse qu’elle a faite à sa sœur, la mère du garçon. Cette promesse faite à une morte a fait apparaitre des plis sur son front et des cernes à ses yeux. C’est le reflet de sa fatigue et du fait qu’elle vieillisse. Je déteste ces plis. Je déteste ces cernes. Elle a grandi beaucoup trop vite…
Schizæ a une logique humaine. Bien trop humaine… Elle a perdu son discours d’enfant et sort des phrases terre-à-terre qui n’ont pas beaucoup de sens à mes oreilles. Elle dit qu’elle ne peut pas se rendre à Mortelune comme ça, parce que le baron la connait et qu’elle y a semé le trouble. Elle dit qu’elle a besoin d’avoir des informations sur lui et sur le fonctionnement du domaine pour trouver des moyens d’aider son neveu à recouvrer son titre. Elles parlent toutes les deux et se mettent d’accord sur le fait que Nïn est la seule à pouvoir s’infiltrer et obtenir toutes ces informations. Elles cherchent des moyens pour communiquer une fois que la demie-elfe sera dans le domaine et que Schizæ sera de retour à Estandre. Mon humaine regrette de ne pas avoir appris à son esclave à lire et à écrire. Elles devront donc trouver un moyen de se voir physiquement pour échanger (ou par le biais d’une invocation), même si cela augmente les risques qu’on démasque les intentions de Nïn. Schizæ dessine un plan de Mortelune et donne des informations sur de potentiels endroits de rendez-vous, elle déblatère sur les heures et les jours où elles pourront s'y retrouver en secret…
Comme je regrette ses babillages d’enfant. Elle avait un esprit qui ressemblait à celui d’un volant, avant qu’elle ne grandisse et ne devienne comme tous les humains, attachée aux choses matérielles et à cette hiérarchie insensée. J’espère qu’un jour, elle redeviendra celle que j’ai connue, celle qui pensait qu’il suffisait de faire des papouilles et des câlins à quelqu’un pour se rendre compte qu’il n’y avait aucun conflit à résoudre.
Ma petite humaine se lève. Elle est prête à partir avec moi. Ce soir, elle abandonne la seule rampante qui soit importante pour elle : Nïn. Elle l’abandonne pour chercher un enfant dont elle ne connait rien. Simplement parce que sa sœur, qu’elle n’aimait pas du tout, l’a mis au monde. Son choix est irrationnel et la rend triste. Mais je l’accompagnerais jusqu’au bout, même si je ne suis pas d’accord avec elle.
Je me tourne vers mon humaine. Elle a de l’eau qui coule de ses yeux. C’est comme ça qu’elle exprime sa tristesse. Elle a parlé pendant de longues heures avec la demie-elfe, pelotonné contre elle. Elles parlent encore de l’avenir. Schizæ a des mots d’adultes. Des mots détestables. Elle parle de son neveu. Il n’y a que les rampants pour avoir une telle vision de la familles. Pour eux, le lien du sang a une valeur incontestable qui prime sur les sentiments et l’intelligence. Les volants voient le monde de façon plus sensée, ils s'attachent à ceux qu'ils aiment, par choix et non par obligation.
Schizæ emploie d’autres mots qui m’exaspèrent. Elle parle de domaine et de terre, de propriété et de rangs. Elle veut que son neveu récupère son titre, quitte à sacrifier sa vie pour cela. Tout vient de la promesse qu’elle a faite à sa sœur, la mère du garçon. Cette promesse faite à une morte a fait apparaitre des plis sur son front et des cernes à ses yeux. C’est le reflet de sa fatigue et du fait qu’elle vieillisse. Je déteste ces plis. Je déteste ces cernes. Elle a grandi beaucoup trop vite…
Schizæ a une logique humaine. Bien trop humaine… Elle a perdu son discours d’enfant et sort des phrases terre-à-terre qui n’ont pas beaucoup de sens à mes oreilles. Elle dit qu’elle ne peut pas se rendre à Mortelune comme ça, parce que le baron la connait et qu’elle y a semé le trouble. Elle dit qu’elle a besoin d’avoir des informations sur lui et sur le fonctionnement du domaine pour trouver des moyens d’aider son neveu à recouvrer son titre. Elles parlent toutes les deux et se mettent d’accord sur le fait que Nïn est la seule à pouvoir s’infiltrer et obtenir toutes ces informations. Elles cherchent des moyens pour communiquer une fois que la demie-elfe sera dans le domaine et que Schizæ sera de retour à Estandre. Mon humaine regrette de ne pas avoir appris à son esclave à lire et à écrire. Elles devront donc trouver un moyen de se voir physiquement pour échanger (ou par le biais d’une invocation), même si cela augmente les risques qu’on démasque les intentions de Nïn. Schizæ dessine un plan de Mortelune et donne des informations sur de potentiels endroits de rendez-vous, elle déblatère sur les heures et les jours où elles pourront s'y retrouver en secret…
Comme je regrette ses babillages d’enfant. Elle avait un esprit qui ressemblait à celui d’un volant, avant qu’elle ne grandisse et ne devienne comme tous les humains, attachée aux choses matérielles et à cette hiérarchie insensée. J’espère qu’un jour, elle redeviendra celle que j’ai connue, celle qui pensait qu’il suffisait de faire des papouilles et des câlins à quelqu’un pour se rendre compte qu’il n’y avait aucun conflit à résoudre.
Ma petite humaine se lève. Elle est prête à partir avec moi. Ce soir, elle abandonne la seule rampante qui soit importante pour elle : Nïn. Elle l’abandonne pour chercher un enfant dont elle ne connait rien. Simplement parce que sa sœur, qu’elle n’aimait pas du tout, l’a mis au monde. Son choix est irrationnel et la rend triste. Mais je l’accompagnerais jusqu’au bout, même si je ne suis pas d’accord avec elle.
Schizae- Elite
- Race : Humain
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