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Abeldark [Humain / Guerrier]

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Abeldark [Humain / Guerrier] Empty Abeldark [Humain / Guerrier]

Message  Athyl Mar 8 Sep 2015 - 18:12

Nom de votre personnage : Abbas-El-Baraka dit Abeldark

Age de votre personnage : La trentaine

Race : Humain

Classe : Guerrier

Arme : Abeldark possède un cimeterre finement ouvragé, à la lame longue et incurvée, au manche et au pommeau décorés de fioritures.

Apparence : C'est un homme d'à peu près un mètre quatre-vingt, aux épaules larges et au corps svelte. Les années passées à s'entrainer au combat et à chevaucher dans le désert ont sculpté son corps pour le rendre fort, agile et endurant, lui permettant d'arborer une musculature striée de cicatrices, qu'il se contente de cacher dans les amples replis de ses vêtements. Il possède une machoire carrée recouverte de barbe, entourée de cheveux longs et noir qu'on voit parfois sous sa coiffe. Ses yeux, quant à eux, son particuliers. Comme les autres membres de son peuple, ils sont noirs, avec un iris blanc.

Armure : Abeldark dispose d'un équipement assez léger, lui permettant une grande mobilité à pied et à dos de dromadaire. Il est habillé de vêtements en tissu ample, protégeant son corps de variations de température. Un saroual recouvre ses jambes, resserre au niveau de genoux, et qui se terminent par des bottes de cavalerie en cuir. Une ceinture en tissu également lui serre les hanches, recouverte par une sangle en cuir à double boucle lui permettant d'accrocher le fourreau de son cimeterre, ainsi que divers autres objets. Sous la ceinture, une tunique recouvre le haut de son corps, décorée de nombreux motifs et arabesques de diverses couleurs. Divers pièces d'armure en cuir, dont des épaulières et brassards lui protègent le corps. Enfin, sur sa tête et son cou est
enroulé un chèche, qui le protège des sables du désert.

Capacité spéciale : Abeldark possède des yeux particuliers, comme son peuple. Ils sont noirs avec un iris blanc, lui permettant de mieux voir pendant la journée (ils atténuent un peu les rayons du soleil).

Compétence raciale : Maniement du cimeterre

Sorts ou compétences de votre personnage :

-Grande Agilité
-Grande Agilité x2
-Grande Vitesse
-Grande Vitesse x2
-Grande Endurance
-Grande Endurance x2
-Grande Resistance

Compétences secondaires de votre personnage :

- Maitrise de l'équitation
- Orientation Naturelle
- Connaissance de la flore
- Connaissance de la faune

Histoire de votre personnage :

Loin sur le continent d'Hunil, dans les plaines désertiques du Jherd, parmi les cactus et les pierres blanchies par le soleil se trouve la tribu de Mermonis. Sillonnant les vastes étendues presque dépourvues de vie, les hommes de Mermonis se déplacent d'oasis en oasis, établissant leur camp à l'ombres des rares arbres près de ces sources de vie. Ces camps nomades vivent principalement de l'élevage et du troc, bien qu'il n'hésitent pas à chasser certains animaux sauvages pour leur viande ou leur fourrure, qu'ils utilisent ensuite ou vendent au plus offrant. En dehors de cela, ils sont accompagnés par un grand nombre de chèvres du désert, une variété ayant réussi à survivre dans ces conditions les plus extrêmes de ce lieu aride et impitoyable, qu'ils utilisent afin de fabriquer fromages, laits et divers autres produits utiles.

Bien qu'étant généralement pacifistes, les hommes de mermonis n'en étaient pas pour autant gentils, et ils ne se laissaient pas marcher dessus. Tous les hommes et les femmes étaient entrainés dès leur plus jeune âge à maitriser leur corps et à perfectionner l'art du sabre, tout en apprenant à survivre dans les conditions extrêmes qu'était le désert du Jherd.

Le désert était leur raison d'être. Ils naissaient dans celui-ci, passaient toute leur vie dedans, et mourraient en foulant son sable. Il n'était pas de plus grand honneur à leurs yeux que de rendre son dernier souffle sur son sol. Dans leur langue, Jherd signifie "Tout est cendres" et d'après une de leurs légendes, leur peuple, autrefois si fier a combattu sur ces terres contre un ennemi maintenant oublié, repoussant ses forces et anéantissant ses assauts. Puis le soleil s'était occupé de brûler leurs os et de transformer leur corps en cendres fumantes, qui se sont dispersées sur le sol autour d'eux, formant ainsi le désert...

C'est dans cette tribu nomade qu'est né Abbas-El-Baraka, fils de Turath-Al-Nemer, chef de la tribu. En soi cela ne signifiait rien, car tout le monde dans la tribu était considéré comme un égal. Dès son plus jeune âge, et comme tous les autres garçons et filles de Mermonis, il fut initié aux arts du combat au sabre ainsi qu'à la survie en plein air. Il apprit à trouver de l'eau là où il n'y en avait apparement pas, à chasser des petits animaux pour commencer, puis des plus gros. Lentement mais sûrement, il forgea son corps afin de survivre aux rudes aspects du désert du Jherd.
Quand il eut vingt ans, il fut considéré comme un adulte à part entière et on lui offrit son premier sabre. C'était une arme finement ouvragée, à la lame splendide et scintillante et aiguisée, au manche et au pommeau argentés.

Pendant dix ans, il parcourut le désert du Jherd en compagnie des hommes de Mermonis, croisant de temps en temps la route d'autres nomades comme eux, partageant leurs ressources et leur savoir. Abbas-El-Baraka était devenu un fier guerrier, malgré le fait que son peuple était pacifiste. De toute manière, il était comme eux, partageait les mêmes valeurs, mais on n'était jamais trop prudent... Il ne se défendait qu'en dernier recours, n'ayant pas goût pour le sang et préférant à celui-ci le thé, les herbes à fumer et... les femmes.
Les femmes... Elles étaient traitées comme des déesses par les hommes de Mermonis. Pour eux, il n'y avait que deux choses qui importaient plus que toutes choses. Les femmes, et la Lune. Car la lune était une source d'adoration pour le peuple de Mermonis. Tous les soirs, ceux-ci se rassemblaient autour des feux et priaient la grande Lune afin qu'elle les guide sur les bons chemins.
Bref, malgré une apparence de rustres, c'étaient des bons vivants.
Abbas-El-Barak menait la belle vie... Mais tout basculé un jour où il était parti chasser. C'était un exercice qu'il pratiquait régulièrement, mais par précautions il s'était entouré de quelques hommes. Il traquaient un lion, une bête magnifique à la fourrure sombre et à la crinière somptueuse, qui avait réussi à les semer pour le moment. L'humeur était au beau fixe, car ils savaient que tôt ou tard, ils trouveraient la bête et rentreraient victorieux au campement. Abbas chevauchait son fidèle dromadaire, Jamal et il suivait la piste du lion qui se dessinait devant lui dans le sable.
C'est alors que subitement se leva une tempête de sable, prenant les hommes au dépourvu. Bien qu'habitué aux conditions extrêmes, les hommes ne purent pas maitriser leurs montures qui s'affolaient en cherchant un abri potentiel. Bientôt, ils furent pris par la tourmente et furent séparés. On n'y voyait pas à quelques mètres devant, aussi Abbas mena son dromadaire à l'aveugle.
Finalement, frappé sans arrêt par les éléments, il bascula hors de sa selle et perdit conscience...

Quand il repris conscience, une longue trompe se tenait face à lui. Il sursauta au début mais reconnut vite un Xolon, ce peuple au corps d'éléphant qui sillonaient les plaines de Khella Mreddi et avec lesquels ils avaient pu marchander plusieurs fois, quand ils s'aventuraient hors de leur désert.

- Ahhh petit homme est réveillé !

Abbas était désorienté. Il regarda autour de lui, vit Jamal qui le gratifia d'un "BRAAAAA" de bienvenue puis reporta son regard vers le Xolon.

- Qu'est-ce qui s'est passé là ? Ils sont où mes hommes ? On chassait les lions et là la tempête elle nous a accueilli comme la maladie elle attrape un homme...


Le Xolon regarda l'homme avec un air surpris. Peut-être le fort accent de cet homme des sables ?

- Ouaiiiis, j'te jure, j'y sais rien de c'qui s'est passé...

Abbas se frottait la tête et les yeux comme si cela lui permettrait de se remettre les idées en place.

- J'y suis où là ? Cette saaaaloperie de tempête là, elle m'a fait perdre les orientations !


Le Xolon regarda le nomad et sembla pousser un soupir.

- Petit homme était à moitié enseveli dans le sable. Houem a ramassé petit homme et l'a mis à l'abri de la tempête.


- Enseveli ? C'y quoi ça, j'yyy comprends rien.


- Houem a sorti petit homme du sable...
, répondit le Xolon en levant les yeux au ciel.

- Ah !

Abbas se leva et épousseta ses vêtements du sable qui s'y trouvait. Puis il inspecta son barda. Son sabre était toujours en place, à sa hanche gauche, et ses sacoches étaient juste remplies de sable. Jamal avait perdu une partie de ses provisions mais sa selle était toujours en place, et il ne paraissait pas blessé. Abbas lui sourit et le dromadaire répondit de son "BRAAAA" habituel.

- J'sais pas comment te remercier, j'te jure t'es maaaaaagnifique, la Lune te bénisse et bénisse ta famille !

Houem ne savait pas comment il faisait pour supporter cet homme. Finalement il pensait qu'il aurait peut-être mieux fallu le laisser dans le sable.
Abbas finissait de se débarrasser du sable qui le recouvrait. Il se tourna vers le Xolon.

- Bref j'y suis où là ? Je dois retourner auprès de Merrrrrmonis - fit-il en roulant fortement les R.

Le Xolon haussa les épaules et de la trompe désigna le dromadaire.

- Houem a vu petit homme se faire trainer par Quatre-Pattes. Petit homme était inconscient alors Houem est allé voir pour aider.


- Ouaiiiiis ouais ça allait, j'y maitrisais, t'iiiinquiètes pas.

Le Xolon haussa un sourcil, pas du tout impressionné. Il ne dit rien néanmoins, permettant à Abbas de le détailler. C'était un être d'au moins deux mètres, si ce n'est plus, à la peau grise marbrée de cicatrices. De longues défenses sortaient de sa bouche, mais il remarque que l'une d'elle était cassée vers la moitié. Une trompe se déroulait devant lui, battant l'air, s'arrêtant parfois et reprenant son geste. Il était habillé de tissus amples, à la façon des hommes du désert. Au dessus de la trompe, deux tâches sombres faisaient office d'yeux, le scrutant de haut en bas. Il ne paraissait pas agressif, mais possédait une énorme masse harnachée à son dos.

- C'est quoi ton nom ? demanda l'homme du désert en fixant le Xolon.

- Houemptmak'lomm.

- Quoiiii c'est quoi ce nom, vas-y j'y comprends rien, j'y vais t'appeler Houem.


- Si petit homme veut. Comment petit homme se nomme ?

- Abbas-El-Baraka, répondit le nomade avec fierté, fils de Turath-Al-Nemer, petit-fils de Hijar-El-Sahra, petit-petit-fils de Ghazal-El-Nar, lui-même fils de Qurd-El-Ghabe, j'te jure.

- Abbas-El-Baraka hein ? Ce sera donc abrégé Abeldark pour moi.

- Vas-y s'tu veux, c'est un bon nom. T'y vas où là comme ça ?


Les yeux du Xolon s'emplirent de tristesse.

- Houem fuit. Houem et sa famille ont été traqué par des méchants petits hommes et maintenant Houem a perdu sa famille. Donc Houem veut traverser l'océan pour trouver refuge en Orcande.

- Orcande, c'est quoi ça, j'y connais pas. Mais moi-même j'ai été séparé de mes hommes, la Lune les bénisse et bénisse leurs familles.


A vrai dire, malgré la tristesse qu'Abbas ressentait, cette occasion d'aventure ne se représenterait pas d'aussi tôt. Il voulait faire autre chose que passer sa vie à parcourir le désert, même si cette vie ne lui déplaisait pas.

- Vas-y j't'y propose un truc. C'est la meilleure proposition au monde, t'y vas pas en croire tes oreilles ! J'y vais voyager avec toi, moi aussi je veux voir Orcande.

Malgré le fait qu'il semblait trouver insupportable le nomade, Houem accepta néanmoins. Un peu de compagnie lui ferait du bien, et deux personnes n'étaient pas de trop afin d'affronter le désert.

- Houem serait ravi de voyager avec petit homme.


- Fooooormidable ! fit Abbas en se hissant sur Jamal. Quand tu veux on s'y met en route !

Peu après ils avaient levé le camp.

- J'ai hâte de rencontrer les gens de Orcande. J'y suis sûr il y a de maaaagnfiques déesses, j'te jure.

Houem soupira mais ne releva pas. Ils se mirent en marche, marche ponctuée par les monologues d'Abeldark.

Leur voyage dura quelques semaines, durant lesquelles le Xolon apprit à connaitre son compagnon de route. Malgré son caractère insupportable, c'était un homme bien, avec un bon fond. Aussi apprit-il à s'habituer à sa présence. Au bout de longs jours de marche, une vaste étendue bleue fut en vue, que Houem appela mer, ce à quoi Abeldark répondit un "C'est maaagnifique comme les yeux des femmes de Mermonis, j'te jure".
Peu après, ils trouvèrent un bateau en partance pour Orcande. Le Xolon embarqua donc, accompagné du nomade et de Jamal, le dromadaire.
La traversée fut horrible, pour les deux, mais surtout pour Abeldark, pas du tout habitué aux transports maritimes.

- Bleeaaaah j'te jure la mer c'est trop le maaaaaal....

Après quelques semaines de torture, ils mirent pied à terre. Dès que l'embarcation toucha le sable, Abeldark se précipita hors du bateau et se jeta à genou sur le sol, embrassant le sable et pleurant presque de joie. Certaines personnes regardèrent Jamal bizarrement, n'ayant jamais vu de dromadaire de leur vie.
Le Xolon descendit à sa suite. Lui aussi avait trouvé la traversée horrible, mais lui avait préféré garder sa dignité...

- Il est temps pour Houem de partir de son côté. Bonne chance petit homme, ce fut un plaisir de voyager à tes côtés.

Il empoigna Abeldark à deux mains, le souleva, et le serra contre lui, l'étouffant presque.

- Même si petit homme était insupportable, ce fut un honneur de te connaitre.


Les poumons d'Abbas allaient exploser et c'est avec soulagement qu'il reprit son souffle une fois que l'homme-éléphant le déposa à nouveau sur le sol.

- Vas-y t'as failli me tuer, j'te jure !

Après avoir repris son souffle, il parla à nouveau.

- C'était aussi un plaaaaaisir de voyager avec toi, Houemph-machin. Dééésolé j'y comprends toujours rien à ton nom. Mais si un jour tu passes par le Jherd, t'y es le bienvenu chez les hommes de Mermonis, j'te jure ! Puisses tu être béni, et tes enfants aussi, et tes petits enfants aussi et tes petits petits enfants aussi ! La Luuune t'accompagne mon frère, la Luuuuuuuune est grande !

Après un dernier adieu, le Xolon partit de son côté en faisant un dernier signe de la main au nomade. Abeldark ressentit une petite pointe de tristesse naitre en lui mais il la refoula. Après tout, une nouvelle aventure l'attendait !

- Vas-y j'y vais pas pleurer là !

Il allait vers Jamal qui le gratifia d'un BRAAAA - Mais oui t'es maaaaaagnifique, j'te jure ! - et vérifia ses sacoches. Il avait pas mal de nourriture, du tabac, du thé, de l'eau, de quoi survivre pendant plusieurs jours, voire quelques semaines. Enfin, le nomade tourna le dos à la mer - Qu'elle soit mauuuuudite mille fois ! - et fit face aux terres. Il était temps de se mettre en route...
Athyl
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