Charwën [Demi-Elfe / Rôdeur]
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Charwën [Demi-Elfe / Rôdeur]
Nom de votre personnage : Charwën
Age de votre personnage : 27 ans
Race : Demi-Sang (demi-elfe)
Classe : Rôdeur
Arme : Arc & dague
Armure : aucune
Capacité spéciale : aucune
Compétence raciale : maniement de l'arc
Sorts ou compétences de votre personnage :
- Grande endurance
- Grande vitesse
- Précision
- Pistage
- Combat à mains nues
Compétences secondaires de votre personnage :
- Chant
- Maîtrise de l'équitation
- Orientation naturelle
- Connaissance géographique
Histoire de votre personnage :
Charwën, quand on lui pose des questions sur son ascendance, a tendance a se mordiller la lèvre inférieur, à lâcher un couinement peu viril à se replier sur lui-même. Évidemment, ses petites oreilles pointues vont frémir, et il va rougir, hésiter, bafouiller. D'une part, bien évidemment, parce qu'il sait qu'il n'est pas le bienvenu ; d'autre part, parce que lui-même n'en sait trop rien... Il n'a pour seuls souvenirs que les racontars de sa tante, qu'il n'aimait guère, et qui lui avait expliqué que sa mère, une humaine herboriste qui voyageait pour découvrir des plantes nouvelles, était revenue enceinte de plusieurs mois d'un de ses voyages. Muette au sujet du géniteur, elle avait en plus eu le bon ton de décéder en couches, laissant à sa sœur aînée non seulement un marmot, une bouche à nourrir... Mais en plus, un fichu bâtard ! Quand, petit, Charwën entendait ces mots, il se terrait dans un coin, conscient de n'être qu'un poids mort, et que, n'eut égard aux lois du sang, il aurait sans doute fini au même endroit que sa mère, dans le cimetière du hameau. Il s'y rendait régulièrement, d'ailleurs, faisant des bouquets de fleurs pour la défunte, après avoir arraché à sa tante qu'elles étaient les végétaux que sa sœur préférait. Mais à ce moment, il était bien plus grand...
Après sa naissance, sa tante, Elayne, hésita un instant à garder l'enfant, ou à le tuer directement, ou à l'abandonner quelque part (mais un Sang-Mêlé ne risquait pas de faire long feu, les deux dernières solutions se ressemblaient). Mais bon, une fille, au pire... Elle trouverait bien quelque noble désargenté à lui faire épouser en échange d'une coquette dot. Comment ? Quoi ? Une fille ? Certes, ce détail a son importance, mais il est bien vite effacé. Quand Charwën est né, la première réaction a été "C'est une fille !" suivie de "Euurk, une bâtarde !". Mais Elayne était mariée à un marchand, et ourdissait donc de marier sa nièce à quelque nobliau, qui lui assurerait un soutien politique en échange de monnaie sonnante et trébuchante. Charwën, bien qu'entouré de cousins et de cousines indifféremment, sans que cela n'influe, ne se sentait pas à l'aise dans les robes, avec les manières de poupée, et s'amusait bien plus à se rouler dans la boue et à bastonner des petits gars du village. Quand on insultait sa mère par exemple. Et il n'était jamais trop heureux que quand on le traitait de "petit gars" et qu'on admirait sa force, au grand désespoir d'Elayne. A dire vrai, on admirait moins sa force que son endurance ou que la justesse de ses tirs : un peu frêle, plutôt petit, Charwën n'était pas un très bon bretteur, même s'il se débrouillait dans des styles plutôt défensifs que le maniement de la dague.
Les années passèrent, et avec elles l'espoir de dompter le bâtard. A l'aube de ses dix ans, il prit ouvertement son nouveau nom, ne répondant même plus à ceux qui osaient utiliser l'ancien -ils étaient rares heureusement. Et quand l'adolescence vint, peu après, ce fut une terrible épreuve : ne pas muer, avoir la poitrine qui se développait... Heureusement, il garda une silhouette filiforme, héritée sans doute de son père, et quelques bandages parvinrent à masquer tout ceci. Il ne mua pas vraiment (au contraire, gardant une jolie voix et une capacité de chant assez impressionnante pour... une voix mezzo-soprano) mais s'entraîna suffisamment souvent et régulièrement à moduler ses cordes vocales pour qu'il arrive à faire illusion. Les menstrues furent une autre paire de manches, et restent encore aujourd'hui l'use de ses hantises, l'ultime affront à sa masculinité.
A quinze ans, après une énième dispute, qui avait cette fois-ci failli en finir aux mains, Charwën prit son arc, quelques affaires, et claqua la porte. Trop c'était trop ! Il allait partir, quelque part où les gens ne connaissaient pas son histoire, quelque part où sa vie aurait de la valeur. Il commença comme travailleur itinérant, acceptant tous les travaux qu'on pouvait lui donner. Couper du bois, garder des cochons... Quelques années se passèrent ainsi, au gré des saisons, et il se constitua un maigre pécule, lui assurant une légère retraite en cas de pépin. Il fit quelques rencontres aussi, et finit par voyager en compagnie d'un petit groupe d'aventuriers, qui étaient sur les routes à la recherche de gloire et de fortune. Charwën trouvait ça un peu stupide et un peu trop poétique, mais de la compagnie ne lui ferait pas de mal. C'est ce qu'il croyait, du moins, jusqu'à la nuit où l'une des humaines se glissa entre ses draps... Pour en ressortir quelques secondes plus tard en hurlant. Évidemment... Il se retrouva seul à nouveau, ses compagnons manquant quelque peu de compréhension, et étant aussi plutôt agacés du mensonges "Mais t'aurais dû le dire que t'es une nana, bécasse ! On t'aurait pas mangé !" Peine perdue de leur faire comprendre qu'il était bel et bien un homme...
Il s'en accommoda, mais commença à mêler maquillage et soupçon de magie (payant un sorcier pour ceci) pour qu'un peu de poils parsème son menton jusque là bien glabre... Et alors qu'il venait de dépasser ses vingt et un ans, il s'engagea comme mercenaire à la solde d'un quelconque noble en manque d'action. Arche émérite, il y resta quelques mois, avant de regretter sa liberté et le voyage. Il mit fin à son contrat, et retourna vagabonder, avec plus ou moins de succès quant à ses finances. Il fut un temps garde du corps de convois marchands, puis guide forestier, et même lors d'un hiver il s'improvisa bandit. En plus, avec son sang elfique, il avait quelques avantages par rapport aux humains... Et il vieillissait légèrement moins vite !
Mais tout ceci le tracassait un peu. Qui était son père ? Pourquoi sa mère était-elle rentrée seule ? Pourquoi n'avait-elle rien dit ? En marge de sa subsistance, il rêvait de retrouver son géniteur, et de lui poser toutes les questions qui le taraudaient...
Age de votre personnage : 27 ans
Race : Demi-Sang (demi-elfe)
Classe : Rôdeur
Arme : Arc & dague
Armure : aucune
Capacité spéciale : aucune
Compétence raciale : maniement de l'arc
Sorts ou compétences de votre personnage :
- Grande endurance
- Grande vitesse
- Précision
- Pistage
- Combat à mains nues
Compétences secondaires de votre personnage :
- Chant
- Maîtrise de l'équitation
- Orientation naturelle
- Connaissance géographique
Histoire de votre personnage :
Charwën, quand on lui pose des questions sur son ascendance, a tendance a se mordiller la lèvre inférieur, à lâcher un couinement peu viril à se replier sur lui-même. Évidemment, ses petites oreilles pointues vont frémir, et il va rougir, hésiter, bafouiller. D'une part, bien évidemment, parce qu'il sait qu'il n'est pas le bienvenu ; d'autre part, parce que lui-même n'en sait trop rien... Il n'a pour seuls souvenirs que les racontars de sa tante, qu'il n'aimait guère, et qui lui avait expliqué que sa mère, une humaine herboriste qui voyageait pour découvrir des plantes nouvelles, était revenue enceinte de plusieurs mois d'un de ses voyages. Muette au sujet du géniteur, elle avait en plus eu le bon ton de décéder en couches, laissant à sa sœur aînée non seulement un marmot, une bouche à nourrir... Mais en plus, un fichu bâtard ! Quand, petit, Charwën entendait ces mots, il se terrait dans un coin, conscient de n'être qu'un poids mort, et que, n'eut égard aux lois du sang, il aurait sans doute fini au même endroit que sa mère, dans le cimetière du hameau. Il s'y rendait régulièrement, d'ailleurs, faisant des bouquets de fleurs pour la défunte, après avoir arraché à sa tante qu'elles étaient les végétaux que sa sœur préférait. Mais à ce moment, il était bien plus grand...
Après sa naissance, sa tante, Elayne, hésita un instant à garder l'enfant, ou à le tuer directement, ou à l'abandonner quelque part (mais un Sang-Mêlé ne risquait pas de faire long feu, les deux dernières solutions se ressemblaient). Mais bon, une fille, au pire... Elle trouverait bien quelque noble désargenté à lui faire épouser en échange d'une coquette dot. Comment ? Quoi ? Une fille ? Certes, ce détail a son importance, mais il est bien vite effacé. Quand Charwën est né, la première réaction a été "C'est une fille !" suivie de "Euurk, une bâtarde !". Mais Elayne était mariée à un marchand, et ourdissait donc de marier sa nièce à quelque nobliau, qui lui assurerait un soutien politique en échange de monnaie sonnante et trébuchante. Charwën, bien qu'entouré de cousins et de cousines indifféremment, sans que cela n'influe, ne se sentait pas à l'aise dans les robes, avec les manières de poupée, et s'amusait bien plus à se rouler dans la boue et à bastonner des petits gars du village. Quand on insultait sa mère par exemple. Et il n'était jamais trop heureux que quand on le traitait de "petit gars" et qu'on admirait sa force, au grand désespoir d'Elayne. A dire vrai, on admirait moins sa force que son endurance ou que la justesse de ses tirs : un peu frêle, plutôt petit, Charwën n'était pas un très bon bretteur, même s'il se débrouillait dans des styles plutôt défensifs que le maniement de la dague.
Les années passèrent, et avec elles l'espoir de dompter le bâtard. A l'aube de ses dix ans, il prit ouvertement son nouveau nom, ne répondant même plus à ceux qui osaient utiliser l'ancien -ils étaient rares heureusement. Et quand l'adolescence vint, peu après, ce fut une terrible épreuve : ne pas muer, avoir la poitrine qui se développait... Heureusement, il garda une silhouette filiforme, héritée sans doute de son père, et quelques bandages parvinrent à masquer tout ceci. Il ne mua pas vraiment (au contraire, gardant une jolie voix et une capacité de chant assez impressionnante pour... une voix mezzo-soprano) mais s'entraîna suffisamment souvent et régulièrement à moduler ses cordes vocales pour qu'il arrive à faire illusion. Les menstrues furent une autre paire de manches, et restent encore aujourd'hui l'use de ses hantises, l'ultime affront à sa masculinité.
A quinze ans, après une énième dispute, qui avait cette fois-ci failli en finir aux mains, Charwën prit son arc, quelques affaires, et claqua la porte. Trop c'était trop ! Il allait partir, quelque part où les gens ne connaissaient pas son histoire, quelque part où sa vie aurait de la valeur. Il commença comme travailleur itinérant, acceptant tous les travaux qu'on pouvait lui donner. Couper du bois, garder des cochons... Quelques années se passèrent ainsi, au gré des saisons, et il se constitua un maigre pécule, lui assurant une légère retraite en cas de pépin. Il fit quelques rencontres aussi, et finit par voyager en compagnie d'un petit groupe d'aventuriers, qui étaient sur les routes à la recherche de gloire et de fortune. Charwën trouvait ça un peu stupide et un peu trop poétique, mais de la compagnie ne lui ferait pas de mal. C'est ce qu'il croyait, du moins, jusqu'à la nuit où l'une des humaines se glissa entre ses draps... Pour en ressortir quelques secondes plus tard en hurlant. Évidemment... Il se retrouva seul à nouveau, ses compagnons manquant quelque peu de compréhension, et étant aussi plutôt agacés du mensonges "Mais t'aurais dû le dire que t'es une nana, bécasse ! On t'aurait pas mangé !" Peine perdue de leur faire comprendre qu'il était bel et bien un homme...
Il s'en accommoda, mais commença à mêler maquillage et soupçon de magie (payant un sorcier pour ceci) pour qu'un peu de poils parsème son menton jusque là bien glabre... Et alors qu'il venait de dépasser ses vingt et un ans, il s'engagea comme mercenaire à la solde d'un quelconque noble en manque d'action. Arche émérite, il y resta quelques mois, avant de regretter sa liberté et le voyage. Il mit fin à son contrat, et retourna vagabonder, avec plus ou moins de succès quant à ses finances. Il fut un temps garde du corps de convois marchands, puis guide forestier, et même lors d'un hiver il s'improvisa bandit. En plus, avec son sang elfique, il avait quelques avantages par rapport aux humains... Et il vieillissait légèrement moins vite !
Mais tout ceci le tracassait un peu. Qui était son père ? Pourquoi sa mère était-elle rentrée seule ? Pourquoi n'avait-elle rien dit ? En marge de sa subsistance, il rêvait de retrouver son géniteur, et de lui poser toutes les questions qui le taraudaient...
Athyl- Membre du staff
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