Morn Corbeaulinceul [Humain / Nécromancien]

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Message  Athyl Mer 11 Mar 2015 - 17:57

Nom de votre personnage :  Morn Corbeaulinceul

Age de votre personnage : 58 ans

Race : Humain

Classe : Nécromancien

Arme : Morn n’a pas d’arme. Il utilise cependant un catalyseur qui est accroché à son corps. il s’agit de deux lanternes qui laisse échapper une flamme bleu, couleur surnaturelle qui est en relation direct avec sa vie. La couleur des flammes évaluent en faite son état de santé. Par le passé, elles étaient rouges, ce qui signifie qu’il était plein de vie. A un âge proche de la mort, ces flammes sont devenues bleues. Elles n’ont aucune propriété magique et ne provoque aucune douleur au toucher.

Armure : aucun

Capacité spéciale : résistance psychologique

Compétence raciale : Combat à main nue

Sorts ou compétences de votre personnage :

- Magie de la Nécromancie

- Magie de la transformation

- Nécromancie : Caresse de la Tombe

Morn catalyse ses lanternes qui finissent par former dans sa main une boule constitué d'énergie nécrotique. Il peut la jeter sur une personne, qui voit sa chair s'ouvrir là où il a été touché. L'effet est inverse sur un mort-vivant : cela annule l'effet des attaques ayant été portées sur la partie touchée. (4 fois maxi par combat)

- Transformation: Forme spectrale

Effrayé par la mort, Morn s’est penché sur l’élaboration d’un sort lui permettant de devenir un spectre. Il est alors beaucoup plus rapide, peut traverser des murs ou d’autres obstacles (excepté quand une barrière de protection est lancé) et est insensible aux attaques non-magique. Cependant, il ne peut pas attaquer ni lancer de sort. (3 fois maxi par combat, dure 3 posts)

- Nécromancie : Animation de cadavre

Morn utilise ses pouvoirs pour animer un cadavre. C'est un mort-vivant plus faible encore que des zombies, mais Morn les apprécies pour ses expériences. (3 fois maxi par combat, dure 3 posts)

- Nécromancie: Force obscur

Morn utilise sa magie pour insuffler une force et une énergie plus violente sur un seul mort-vivant sous son contrôle. Il est également plus résistant aux sorts de domination visant à prendre le contrôle du mort-vivant. (2 fois maxi par combat, dure 2 posts)

- Nécromancie: Contrôle des Morts-vivants

Morn peut prendre le contrôle d'un Mort-vivant qui n'est pas le sien, il faut que le contrôleur du mort-vivant, ou, à défaut, le mort-vivant lui-même, soit de niveau inférieur à celui de Morn ou de grade Novice. (3 fois maxi par combat, dure 3 posts)

-Nécromancie: Absorption de vie

Morn fait une attaque de contact qui aspire la vie de la victime tout en le soignant. (5 fois maxi par combat)

-Alchimie

-Alchimie : Création de filtre anti-douleur

-Alchimie : Propriété maladives

Morn cherche depuis longtemps à créer des cadavres capable de répandre des maladies. Il y est parvenu en mélangeant alchimie et énergie nécrotique. Pour le moment, ce n’est qu’expérimental et il est arrivé seulement à mettre des maladies naturels. Pour cela, il déverse un produit directement sur un cadavre, ce qui, combiné avec le sort "Animation de cadavre", le rend contagieux par le sang et la salive, le temps du sort.

Compétences secondaires de votre personnage :

- Lecture / écriture
- Lecture des textes anciens
- Métier : Médecin
- Maîtrise de l’étiquette

Histoire de votre personnage :

Dans une salle lugubre, attaché sur une table d’opération, se tenait un pauvre enfant d’une dizaine d’année. Il observait les outils de dissection sans en comprendre vraiment l’utilité, mais sachant qu’elles allaient servir à lui ouvrir l’intérieur du corps. Il ressentait la peur et l’incompréhension.
L’enfant ignorait où était ses parents. Il espérait qu’ils viendraient bientôt le récupérer, qu’ils puissent encore une fois le rassuré dans leur bras protecteurs. Tout ce qu’il parvenait à voir, autre que les scalpels et la lumière vacillante de la bougie posé à côté de lui, était des étagères emplies de parchemins et de bocaux contenants des organes de diverses tailles.
L’enfant ignorait depuis combien de temps il était là. La plupart de ses souvenirs étaient troubles et il sentait son corps excessivement lourd, engourdi. Tout ce dont l’enfant se souvenait avec clarté était ce qui lui avait semblé être des cris, des hurlements ou bien encore des plaintes qui lui étaient irréel. Bien entendu, pour lui, il n’était pas assez mature pour comprendre vraiment la signification de ses cris pas plus que de sa présence sur la table tâché de sang séché auquel il était emprisonné. L’enfant ne savait même pas comment il était arrivé là, sans d’autres souvenirs que de la tendresse de ses parents et de l’angoisse qui le tenaillait par ce qui lui semblait être un abandon.
Puis, soudain, il entendit une porte s’ouvrir dans l’obscurité. Le jeune garçon l’entendit grincé lentement, comme-ci un courant d’air venait de l’ouvrir. Son regard innocent se posa devant lui, d’où provenait le bruit. Il voyait deux flammes bleuâtres suspendues dans le vide, qui semblait reposer sur du métal taillé à la manière d’une grossière main griffu. La porte regrinça, avant de laisser échapper le claquement sec de la serrure quand elle se referma. Les lueurs blafardes bougèrent, se dirigeant vers une étagère à la gauche de l’enfant. Ce dernier pouvait apercevoir une forme juste en dessous de ces étranges lueurs, voûté mais de grande taille.

-Il y a quelqu’un ? Demanda le jeune garçon, effrayé et inquiet. Où est ma maman, où est mon papa ? Je veux les voir ! Où sont-ils ?

L’inconnu au corps distordu ne répondit rien, se contentant de trifouiller dans les parchemins. Le son du papier que l’on froissait était le seul bruit que percevait l’enfant. Puis, soudain, une voix mielleuse et enjoué se fit entendre.

-Fald Vinge, projet n°256. Symptôme de fièvre et de grosse plaques. Actuellement sous traitement alchimique d’ordre expérimental. Traitement en cours : Mélange de mercure, d’huile de cèdre et de sangsue. Sujet atteint par la peste. Test nécrotique sur le sujet à accentuer. Résultat actuel : stabilité de la maladie....

L’enfant se souvint : L’étrange personne disait son nom ! Il ne comprenait absolument pas de quoi il parlait. N’ayant aucune réponse, Fald recommença :

-Mes Parents ! S’il vous plaît ! Où sont-ils ?

Le silence pesa quelques instants. Puis l’inconnu recommença :

-Mélange des flux magique d’ordre nécrotique dans la maladie. Voir si sujet se retrouve de nouveau avec symptôme aggravé de la Peste. Si non, arrêt de l’expérience. Si oui, assimilation du sujet….  

La voix s’arrêta de parler puis le garçon vit les flammes bleues s’approcher dans sa direction. Il voyait de mieux en mieux le grand homme et son visage exprima la peur. La peau de l’étranger était pâle, son corps voûté mais gigantesque se posant au dessus de l’enfant. Ses mains étaient sec, les os marqué par la chair et de longs ongles taillés. Fald ne voyait pas son visage malgré les différentes lumières de la pièce, caché derrière un capuchon noir. La personne portait une jupe noir serré au niveau des jambes et de sa ceinture pendait un livre disgracieux retenu par des chaînes. Il semblait être une de ses créatures que l’on contait dans les légendes, un être fait de ténèbres et d’horreur.

-Patience mon enfant, dit la chose. Tu retrouveras bientôt tes parents, je t’en fais la promesse et tu peux me faire confiance…. Reste tranquillement allongé et tout ira bien, tu pourras les voir après…

-Qui êtes-vous… ? Demanda Fald

-Aaaaaaaaah…. Tu te demande qui je suis ? Dit l’étranger, amusé. C’est tout à fait naturel. Je suis, dirons-nous, quelqu’un qui cherche à rendre notre monde plus agréable. Je suis…un penseur, un artiste, un chercheur, un poète…. Tout ce qu’il y a de plus intellectuels. Peux-tu me dire comment tu te sens ?

En disant cela, l’une de ses mains osseuses attrapa un petit flacon au liquide translucide tandis que l’autre attrapa un scalpel. L’enfant ne se sentait pas très bien, pas tant la douleur physique qui le faisait souffrir que par ses étranges ustensiles. Un peu perdu, l’enfant répondit :

- J’ai froid et j’ai la tête qui tourne…. Je ne me sens pas très bien….

- Ne t’en fais pas, tout sera bientôt en ordre. Tu sais que tu manques beaucoup à tes parents ? Ils meurent d’envie de te revoir mais pour le moment, je m’occupe de toi. Peux-tu avaler ceci ?

En disant cela, celui qui se qualifiait de penseur ouvrit le flacon et le tendit vers la bouche de Fald. Ce dernier avait très soif et ouvrit la bouche. Le liquide se déversa dans sa gorge, avec un petit goût de fraise. A ce moment là, l’inconnu se mit à regarder les énormes plaies sur les jambes de l’enfant puis se mit à triturer à l’intérieur avec son scalpel. L’enfant ne ressentait aucune douleur, ce qui ne l’alarma pas : Il était surtout heureux que cela ne lui fasse pas de mal.

-Vous me faites peur monsieur, mais vous êtes gentil de m’avoir donné un jus de fruit.

-Goût agréable, n’est-ce pas ? Spécialement pour toi mon garçon, il s’agit d’un produit qui t’empêche de ressentir la douleur. C’est le temps que je m’occupe de toi. Quand j’y pense, je ne t’ai pas dit mon nom : Je m’appel Morn Corbeaulinceul et je suis un être humain, comme toi.

-Mais alors, dit Fald de manière sceptique, pourquoi vous ressemblez à un monstre ?

Un petit rire s’échappa de la gorge de Morn.

-Disons simplement que j’ai un certain âge et que je ne sors pas beaucoup à la lumière du soleil : En tant que chercheur, je préfère rester dans ma bibliothèque et mon laboratoire. Et puis, tu sais, le peuple n’aiment pas beaucoup les gens comme moi. Ils en ont peur, ce qui est un peu idiot…

-Pourquoi les gens ne vous aime pas, monsieur ? Demanda le jeune garçon.

-C’est une longue histoire mon petit, mais tu sembles êtres assez curieux et intelligent pour pouvoir le comprendre… Alors pendant que je fais mon travail, je vais te raconter un peu ma vie et celles de ceux qui se nomment comme moi….

« Il y a longtemps, j’étais un petit garçon, comme toi, vivant à Estandre. Mon père était un noble possédant une petite terre, n'ayant pas de grand revenu comparé à d’autres. Cependant, il possédait la richesse nécessaire pour que je puisse m’instruire du monde qui m’entourait, jusqu’à ce que je devienne adulte. C’est ainsi que j’appris qu’il existait les Dieux, qui nous ont crée de toutes pièces. Kaluni en était la déesse la plus importante. Elle était d’ailleurs la première. Pour gérer le monde qu’elle voulait créer, elle demanda à des divinités de l'aider à sa création. L’un d’entre eux, la déesse Méphiti, a comme rôle de conférer l’intelligence aux mortels pour leur conférer leur libre-arbitre. Elle possède un pouvoir incommensurable : Influencer les mortels. Mais elle avait un rival, un être qu’elle ne pouvait contrôler ni pervertir, le Dieu Elasgol lui-même. Une frustration s’installa alors pour Mephiti qui alors, son esprit perturbé par le chaos, chercha à semer le désordre dans le panthéon des dieux. L’un des fils les plus importants de Kaluni était Sercanth, le dieu serpent, le dieu du purgatoire. Ce dernier fut manipulé par Mephiti, dans le but de semer la destruction et la folie sur le monde de Kaluni….  Mais son plan ne fonctionna pas. Kaluni créa un nouveau dieu, brisant sa puissance pour arriver à empêcher Sercanth de commettre, par le biais de la déesse de la Malice, le déséquilibre le monde. Ce dieu se nomme Silux et est le dieu de l’équilibre…. »

-Mais, monsieur, c’est Sercanth qui a prévenu Kaluni de la perfidie de Mephiti ! Sercanth est un bon dieu !

La voix de Morn se tue quelques instants. Un silence glacial s’installa, sans pour autant que le penseur n’arrête son travail. Puis il recommença :

- C’est le discours contraire de Tacomnal, et il est excellent que tu fasses allusion à cela car c’est là où j’en arrive. Le peuple humain, à une autre ère, était un grand peuple. Il n’était alors qu’un, une seule et même nation qui englobait tout le nord de notre continent. Même si Méphiti n’avait pas réussi son projet, elle avait réussit à semer la discorde dans le cœur des hommes : Le pays se brisa en deux royaumes, un à l’Ouest, Tacomnal, et l’autre à l’est, Estandre. Ces deux nouvelles forces se livrèrent à une guerre féroce, qui continue encore aujourd’hui et qui provoque la mort de nombreux innocents. Mais si cette guerre a commencé pour une guerre de religion, les siècles qui s’écoulaient ne donnait plus de légitimité religieuses : Ce n’était que pour assouvir un désir de pouvoir pour chaque royaume, ce qui n’avait plus rien à voir avec la première raison de cette fissure dans le royaume du Nord. Je m’en rendis compte lorsque je fus lancé, jeune et ne connaissant rien du monde, en tant que médecin dans l’armée d’Estandre….

Au fur et à mesure, sa voix se faisait de plus en plus lourde, sulfureuse.

« Je ne vis que le désir des hommes de provoquer le chaos pour le pouvoir, des choses qui se rattachent à Mephiti. J’ai vu mon père mourir devant mes yeux, j’ai vu des compagnies entières se faire décimer, des hommes et des femmes empalés sur des piques, des femmes violées par des hommes devenus fou par l’horreur et la terreur…. Des innocents que l’on transformait en monstre, guidé par la seule soif de survie. J’étais alors incapable de faire quoi que ce soit, un observateur silencieux jeté dans la fosse aux bêtes et qui ne servait qu’à n’être de la chair à canon. Je soignais, encore et encore, espérant pouvoir sauver les vies de ceux qui furent les miens, essayant même d’aider les survivants des combats du côté de Tacomnal. Pourquoi tant de souffrance ? L’enfer ! C’était ça la réponse ! Et je ne parle même pas de tous ceux, de toutes les races, qui furent décimé pour la seule suprématie de Tacomnal et d’Estandre ! Je ne pouvais supporter cette situation, je ne pouvais vivre, je ne pouvais plus me regarder dans une glace ! »

Les mains du médecin tremblaient, si bien qu’il donnait des coups de scalpels plus violents sur la jambe de Fald. Puis soudain, ses mains s’arrêtèrent et il leva la tête vers le plafond de la pièce.

« C’est alors que j’ai eu une idée tout à fait fabuleuse… Et si le véritable problème de notre monde n’était pas tant Méphiti et le désordre qu’elle provoquait mais que de notre incapacité à ne pouvoir faire face à la mort ? Mais alors, si le problème est de mourir, il suffit de ne pas être touché par la mort ! Si Mephiti avait le rôle de nous conféré notre libre-arbitre, n’était-ce pas la raison qui faisait que nous n’avions aucune raison de respecter les dieux ? Si la mort existe, c’est que les dieux nous y ont contraint, alors ils sont coupables de toutes ces horreurs ! Même Sercanth, qui est le dieu du Purgatoire, choisit qui doit supporter encore et encore la mort ou celui qui peut prendre le repos éternel ! Je suis revenu dans la demeure de mon père et j’ai dépensé une partie de la fortune qui est la mienne pour m’accaparer des savoirs interdits. Ses savoirs en question servaient à m’enseigner quelques choses de particulier, tu en as peut-être entendu parler : La Magie. A Tacomnal, ce n’est pas quelque chose de particulièrement interdit, mais à Estandre, cela est banni. Mais il me fallait un moyen pour permettre à éviter à ceux qui souffrait de mourir et j’ai fini par trouver mon domaine de prédilection : La Nécromancie, l’art de la Mort. Pendant des années j’ai étudié et j’étudie encore, mais il me fallut peu de temps pour comprendre qu’il me faudrait des gens pour m’entourer, pour m’aider à mon dessein. J’ai dut manipuler des hommes pour arriver à mes fins, abandonner ma noblesse, tromper et mentir, mais j’ai fini par arriver à créer une petite organisation composé d’une vingtaine de membre. Principalement des hommes de mains, qui s’occupent d’apporter les ingrédients et les corps nécessaires à mes expériences…. Cela fait peut-être…..Trente ans que c’est ainsi…. »

- Monsieur, je ne comprends pas tout….

-Hum, ne t’en fait pas pour ça. Tu es peut-être encore un peu jeune. Dis-toi simplement que mes desseins sont justes et que je compte créer un monde où la mort, certes courantes, ne sera plus une fatalité pour aucun d’entre-nous. Grâce à la nécromancie, je pourrais bientôt tromper la Mort et faire en sorte que tous ceux qui existent puissent voir leurs proches, rester avec eux à jamais et cela jusqu’à la fin des temps…..

Puis, Morn déposa son outil de travail et attrapa ce qui était une plume et un encrier. Il se dirigea vers les étagères, attrapa un parchemin et se mit à écrire tout en parlant à haute-voix :

-Symptôme du sujet dupliqué. Expérience réussi et terminé. Phase d’assimilation par projet n°258 et n°257.

Il se retourna alors vers le jeune garçon, se dirigeant tranquillement vers la porte par où il était entré. Morn ouvrit la porte puis fit un signe vers quelqu’un que ne percevait pas Fald.

-Comme promis, mon enfant, je t’amène à tes parents. Tu vas pouvoir enfin les retrouver et cela, pour toujours….

Les yeux de Fald s’ouvrirent en grand tandis qu’un sourire étira ses lèvres. Il était joyeux : Il allait retrouver ses parents ! Il lui avait tellement manqué, tellement espéré qu’ils ne l’avaient pas abandonné… !
Morn sortie de la pièce et referma la porte, laissant les sujets n°258 et n°257 dévoré le corps du sujet n°256. Le nécromancien se dit que le jeune garçon comprendrait, peut-être, ses desseins. Il entendit Fald pleuré de joie, avant de dire « Maman, Papa, mais qu’est-ce que vous… » suivit d’un hurlement. Cela dura un moment, Fald criant à l'aide, puis plus rien. Oui, l’expérience avait été un parfait succès et peut-être qu’un jour, Morn arriverait à répandre une maladie suffisamment efficace pour amener la paix sur le monde. Oui, tout le monde sera sauvé, Morn en était sûr. Tout le monde...
Athyl
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