Léana [Dryade d'eau / Mage]

**Tænebras** Sam 30 Nov 2019 - 13:19

Nom de votre personnage : Léana

Age de votre personnage : Personne ne le sait réellement

Race : Dryade de l'eau

Classe : Mage

Arme : Une petite dague qu'elle cache sous ses vêtements en temps normal, juste histoire de ne pas être complètement sans défense

Armure : Aucune

Capacité spéciale : Régénération

Compétence raciale : Magie de l'Eau

Sorts ou compétences de votre personnage :

- Grande Endurance
- Ambidextrie
- Pistage
- Furtivité
- Bon odorat
- Maniement de la dague
- Magie du Soin
- Art Aquatique (Sort d'Eau) : Ce sort lui permet de créer n'importe quelle forme, objet, animal (inanimé), lorsqu'elle se sent seule ou simplement le désire. Ces œuvres seront toujours éphémères, car, constituées d'eau, il n'est pas dans leur nature de garder une forme définie. Cette capacité n'a aucune utilité pratique, c'est simplement une forme d'art et surtout d'amusement. (1 forme à la fois, dure 3 tours)
- Vague apaisante (Sort de Soin) : Ce sort permet d'agir sur la douleur de la cible, et uniquement sur sa douleur. Il ne refermera pas les plaies, ne guérira pas les maladies, mais permettra simplement au patient de supporter l'attente jusqu'à l'arrivée d'un véritable médecin. Léana peut complètement supprimer les douleurs légères, mais, plus elles seront importantes, moins son sort sera efficace. Avec cette compétence, elle peut, par exemple, apaiser les affres de la faim, de la soif ou de la fatigue. (2 fois maxi par combat)
- Vague réparatrice (Sort de Soin) : Permet de refermer n'importe quelle blessure, avec la contrepartie suivante : quelle que soit la blessure soignée, Léana en souffrira à la place de la personne qui en était affectée à l'origine. Il s'agit donc plus d'un transfert de mal que d'un soin à proprement parler... (2 fois maxi par combat)

Compétences secondaires de votre personnage :

- Orientation naturelle
- Maîtrise de la langue des Sirènes
- Connaissance de la flore

Histoire de votre personnage :

Au centre d'un paysage tourmenté, formant une frontière naturelle entre la plaine et la montagne, entre la végétation et la roche, une cascade dévalait allègrement les dernières roches du mont pour aller rejoindre l'herbe, y formant un petit lac cristallin, à l'eau parfaitement claire, car venant tout droit de la fonte des glaciers. Ce lac se poursuivait sous la plaine, qu'il irriguait ainsi, lui permettant de vivre, et la liant ainsi irrémédiablement à la montagne toute proche. Ce lieu, bien que dangereux au premier abord, de par la force du courant et le sol rendu instable par sa base aquatique, s'était transformé, au fil des ans, en havre de paix pour ceux qui avaient eu la patience et le courage de l'apprivoiser. L'eau bruissait, oblitérant tout autre son, et isolant par là même ceux qui l'écoutaient du monde extérieur.

C'est à cet endroit, au lieu précis où l'impétuosité de la cascade rencontrait la douceur du lac, qu'un jour, un remous plus puissant que les autres naquit, avant de mourir dans les secondes suivantes, inconnu, car personne ne s'était trouvé là au bon moment pour le voir. Cependant, sous la surface, loin des regards, ce remous continua à vivre. Il tourna sur lui-même, se condensa, avant de prendre une forme un peu plus distincte. On discernait une forme au milieu du tourbillon aquatique. Une forme vaguement humanoïde... Qui finit par se condenser en se dirigeant vers la surface. Lorsqu'elle émergea à l'air libre, elle avait pris une forme déjà plus ou moins humaine, même si l'eau l'ayant engendrée continuait encore à se condenser et que sa peau garderait toujours une coloration bleutée. Elle n'était pas encore capable de s'aventurer sur la terrer ferme. Néanmoins, elle pouvait déjà parler et découvrir. Ce qu'elle, fit, en se tournant d'abord vers la cascade tourmentée. Elle sourit, et la salua :

- Bonjour Maman !

Puis, se tournant vers le lac, elle l'observa un moment, avant de lui lancer, sur le même ton gai et ravi :

- Bonjour Papa !

Puis elle commença à s'intéresser au paysage au-delà de son univers liquide. Elle prit le temps d'observer cette étrange étendue verte, qui ne ressemblait pas à son univers liquide... Mais qu'elle voulait néanmoins découvrir. Elle nagea donc jusqu'à la rive, lentement, paresseusement, essayant de limiter la vitesse permise par les palmes de ses membres, lesquels lui permettaient une aisance parfaite en milieu aqueux. Le temps qu'elle parvienne sur la terre ferme, son corps avait terminé de se former, et elle pouvait désormais quitter son lac. Lorsqu'elle se hissa sur la rive, elle remarqua que la légère brise qui courait sur la plaine ne faisait pas flotter de filaments, comme ce serait le cas avec des cheveux humains, mais il faisait simplement onduler une masse solidaire, comme de l'eau coulant sans se perdre. Sans s'en formaliser, puisqu'elle en ignorait le caractère étrange, elle se redressa et fit quelques pas hésitants sur le sol spongieux, mais, étrangement, elle s'y trouva à l'aise... Enfin, plus qu'une créature terrestre, qui se serait enfoncée dès les premières secondes. Pour ce qui était de la marche... Eh bien, il lui faudrait s'y habituer. Mais elle était confiante. Si elle allait à la rencontre d'autrui, elle apprendrait certainement...