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Ys' [Dryade d'Eau / Sorcière]

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Ys' [Dryade d'Eau / Sorcière] Empty Ys' [Dryade d'Eau / Sorcière]

Message  Athyl Sam 7 Fév 2015 - 22:30

Nom de votre personnage : Semblable aux murmures d’une source glissant sur les galets polis d’un ruisseau. Mais pour le commun des mortels, elle se donne le nom d’Ys

Age de votre personnage : Les saisons s’égrènent, mais jamais le temps ne semble avoir emprise sur elle. Son premier rayon de soleil, effleurant la surface lisse de sa peau, lui parait aujourd’hui sans âge. Tant de cycles écoulés qu’elle en a oublié le compte.  

Race : Dryade

Classe : Sorcière

Arme : aucune

Armure : aucune

Capacité spéciale : Régénération

Compétence naturelle :  

Sorts ou compétences de votre personnage :

- Magie de la transformation
Humanisation : Sortilège de métamorphe lui permettant de prendre une apparence beaucoup plus humaine et du sexe de son choix, bien qu’elle privilégie amplement son coté féminin. Sous l’effet de ce sort, ses pupilles s’humanisent, ses écailles disparaissent pour une peau rosée et fraîche, ses doigts perdent leurs membranes translucides, ses cheveux abandonnent leurs fleurs de givres et leurs longueurs pour quelque chose de plus « humain ». Et surtout elle ne semble plus tout juste sortie du bain. (3 fois maxi par combat, dure 4 posts maxi en combat ou 3 heures maxi hors combat)

- Magie de l’eau (compétence raciale de la Dryade des eaux)
Brume des lacs: Enchantement de dissimulation lui permettant de créer une brume plus ou moins dense. Cet enchantement se trouve facilité si l’environnement est humide et permet d’élargir sa zone d’influence à plusieurs hectares. (2 fois maxi par combat, dure 2 posts)
Bulle d’eau :Sortilège offensif lui permettant de manipuler et créer des sphères d’eau de taille variable pour englober une personne afin de la noyer, enfin... sauf si elle sait respirer sous l'eau. (2 fois maxi par combat, dure 2 posts)
Jet aqueux: Sortilège offensif lui permettant de manipuler et créer des sphères d'eau sous pression (de la taille d'une pomme) pouvant servir de projectiles. L'effet est décuplé si utilisé avec le sort Doigts de Givre. Plus les sphères sont petites plus elles peuvent être nombreuses (toujours le volume d'une pomme mais scindé en plusieurs) (4 fois maxi par combat)
Aiguillons des Brumes : Sortilège offensif se combinant uniquement avec celui de Brume des Lacs. La condensation formée par le brouillard se transforme en milliers d’aiguilles de glace prête à transpercer tout ou partie de ce qui s’y trouve. (1 fois maxi par combat)
Linceul d’Hiver: Maléfice permettant de créer instantanément une gangue de glace épaisse et résistante. Il peut figer dans une étreinte glacée, tout ou une partie d’une cible afin de l’immobiliser. (2 fois maxi par combat, dure 2 posts, ne peut pas immobiliser plus que les jambes d'un Humain)
Doigts de Givre : Sortilège offensif ne fonctionnant que par le toucher. D’un simple contact, du givre s’échappe de ses doigts, venant glacer tout ce qui est humide ou contient de l’eau. (3 fois maxi par combat, dure 2 posts, ne peut pas geler plus que l'avant-bras d'un Humain)
Ronces de glace : Enchantement permettant de faire apparaitre des lianes givrées de ronces aux épines de glace acérées. Elles peuvent aussi bien venir s'enrouler sur le corps de la Dryade afin de former une armure de piquants, que de constituer un abri impénétrable d'aiguilles de glace. Ce sort n'est pas instantané et plus le temps d'incantation est important, plus les ronces seront robustes, aiguisée et pourront recouvrir un espace important. (3 fois maxi par combat, dure 2 posts)
-

Compétences secondaires de votre personnage :

- Orientation naturelle
- Connaissance de la flore
- Connaissance de la faune


Histoire de votre personnage :

Description physique :
Longue et mince, grande et fine, sylphide rappelant ces hauts roseaux grisâtres bordant les marais et les lacs. Sa peau bleue-cendre miroite sous les perles d’une éternelle rosée, ses longs cheveux bleu-ténèbres ondulent sur ses reins mêlant algues et fleurs de givre. Son visage, un peu pointu, dessine sous quelques mèches humides, des courbes agréables quoique étranges. Une paire d’iris bordée de longs cils sombre, perles d’obsidienne sous un reflet de lune, brille sous cette frange aquatique. Entre ses doigts effilés, une membrane légèrement grisée, se déploie fragilement comme un voile presque transparent. Elle va nue, parée de sa seule chevelure. Sinueuse, serpentine, glissant sur cette peau opaline bleutée où se perdent quelques écailles nacrées, couvrant les symboles d’une féminité assumée de ses fils d’algues et de ses boutons de nénuphars. Elle semble fragile cette dryade, exposée loin de l’onde de sa source. Fragile et éphémère, comme si d’un souffle on pouvait la faire disparaitre. Pourtant sa voix, cristalline et vive, ne peux faire douter le voyageur égaré en ces lieux. Elle est dryade et non songe d’un rêveur éveillé.

Description morale :  
Tout comme l’eau, effrontée et joueuse, cascadant sur les pierres moussues des bosquets, elle aime vagabonder entre les frondaisons verdoyantes, se perdre et se prélasser parmi les vestiges oubliés où le lierre se niche et le vent s’engouffre en sifflant. Elle aime sentir sous ses pieds l’humus des forêts, le foisonnement émeraude des plaines, ou la rudesse d’un sol rocailleux. Elle ressemble à l’onde, insaisissable et mystérieuse, curieuse et lascive. Parfois se risque-t-elle à arpenter les chemins pavés, froid et dénué de vie, jouant d’une prudence si résolument éloigné de sa frivolité usuelle. Mais jamais, ô grand jamais, elle ne s’aventure jusqu’à ces cités effroyables que les hommes érigent à leur gloire futile, ces amas de remparts aux flèches de pierre dressées pour atteindre les nuages, ces lieux funestes où le chant mortuaire de la Terre s’élève d’un sol gangrené et asservi par leurs activités.
Pourtant cette Dryade là semble si éloignée de la Sylphide d’aujourd’hui. Froide et mordante, l’hiver couve en son cœur pétrifié de colère haineuse. Sa voix à la teinte du givre, et son chant a le goût métallique de la vengeance. Certains s’imaginent qu’elle n’est qu’indifférence à ce qui l’entoure, que tel le roseau elle ploie à sa condition. Ils se fourvoient. Il n’y a pas de mer plus déchainée, de tempête de neige plus polaire que celles qui règnent en elle.



Histoire :

Le chant de la lune résonne silencieusement dans l’air braisé de cette nuit d’été sous les bruissements des champs de blés pas encore blonds. L’odeur du pain chaud s’échappe des fours du boulanger, le cri au loin d’un bébé affamé retentit, signes que le village s’extirpe lentement de ses rêves. Bientôt l’aurore moribonde affichera ses nuances rouge et or, les premières portes s’ouvriront sur des hommes aux faciès burinés par une vie dure de labeurs. Le travail de la terre laisse sur ses bourreaux, la marque de sa douleur. Insuffisamment à mon goût… moi qui pourtant ne suis pas fille des roches et des sables. Je me redresse, vacillante comme une flamme sous le souffle d’un enfant sadique. Ma peau constellée d’écailles est si terne qu’elle en parait cendreuse. Quand à mon visage, il accuse une fatigue certaine. Mes prunelles sont mornes, mes lèvres gercées et fendillées sous la chaleur, mes joues creusées. Ma main se pose en appui contre la paroi de bois et torchis, pour me retenir si mes jambes viennent à défaillir. Uthopique… Je m’effondre à genoux m’écorchant sur le plancher irrégulier orné d’un pentagramme rougeoyant. Mon doigt glisse imprudemment sur une ligne, pour en dissocier la magie mais je ne récolte qu’une décharge douloureuse d’énergie. Prise au piège d’un arcaniste dont les ronflements sonores m’oppressent aussi surement que le sort qui m’emprisonne.

A la lueur tremblante des bougies, les ombres s’étendent sur moi et le passage du temps ne revêt plus aucune importance. Seul le manque d’eau m’assaille avec la vigueur d’une lente agonie. Je n’ai aucune notion des jours qui s’écoulent hormis le chant funèbre de cette église qui écorche mes sens comme autant de lames. Mes larmes se sont taries et le désespoir reste mon seul ami depuis que je fus arrachée aux caresses des rivières. Je ne sais par quelles obscures machinations magiques, mon geôlier a réussi ce tour de force mais… des flots d’un lac glissant sur ma peau de dryade, soudainement je n’eu qu’un parquet rude et un pentagramme ensanglanté pour accueil. Rituel maléfique mêlant une magie du sang à celle de l’eau, dont les calices dorés encore emplies brillent sous la danse des flammes. Comme j’aimerais attirer à moi une goutte, juste une petite goutte du précieux liquide, mais la barrière ensorcelante me neutralise avec d’autant plus d’efficacité que l’humain me surveille. Me faut-il attendre l’Oubli ? Me résigner et simplement attendre de retourner au sein où je suis née…


Il se frotte les mains, le regard plongé dans ses grimoires. En d’autres circonstances, ce bonhomme rondouillard au visage avenant et franc, aurait pu attirer la sympathie. Mais en cet instant, un rictus cruel déformant sa bouche trop fine, il est exactement ce de quoi il a l’air. Un maléficien ambitieux, débordant d’une volonté incompréhensible de prouver au monde entier sa puissance et sa valeur. Qu’importe les conséquences de ses désirs sur la vie d’autrui, à partir du moment où il atteint les sommets qu’il se fixe. Et s’il doit tuer pour parvenir à ses fins, ce n’est en soi pas un problème… comme l’atteste le corps frêle d’une femme abandonnée sur le lit. C’est son sang qui à servi à l’invocation, c’est son sang qui sert à me retenir dans ce piège et dont je ne sais comment fuir.

Il ricane soudainement, glas de mes espoirs résonnant étrangement dans cette masure de paysans. Sa voix a la douceur du miel et de la perfidie.

« Grâce à ça, je vais devenir riche et puissant, un grand enchanteur… hahahaha réussir à invoquer et à se lier à un Grand Esprit de l’Eau ! Ils vont tous être vert de jalousie ces bouseux. Je vais leur prouver que je suis le meilleur ! »

La douleur fulgure. Violente. Brutale. Insupportable. Mes millions d’aiguillons s’enfoncent sous ma peau, puisant mon essence, aspirant ma vie comme l’on boit à une source. Je sens mes chairs se congestionner, se ronger, se crevasser jusqu’à dégorger d’une eau claire et cristalline. Ma peau se craquèle sous les rigoles qui se forment, mes hurlements se noient. Je suis dryade, je suis d’eau et pluie, née des facéties d’un ruisseau … et il m’assèche comme le soleil brule les terres du désert. De moi, il ne reste plus qu’une enveloppe parcheminée, suintante, et quelques éclats de pensées lorsque sa marque se grave en mon cœur. Là… juste là. Sous cette poitrine incapable de reprendre son souffle. Un reflux de marée ou peut être du temps lui-même… et ce qui me fus volé me reviens de plein fouet. L’eau s’infiltre sous mes écailles, réhydrate chaque parcelle de mon être. Un orage bienvenu après la sécheresse…  

Le soulagement efface ma souffrance, et comme un cadeau des dieux, le pentagramme sous moi s’est dilué. Libre… et pourtant je n’ai pas la volonté de me sauver, de disparaitre dans les bois bordant le village juste celle d’infliger à mon tortionnaire une douleur et une peur égale à la mienne. Mes doigts tissent, sous le désir de vengeance, une épine de glace. Je suis rapide comme le vent, mortelle comme une nuit d’hiver où le gel étend ses étreintes polaires. Mon poignard se fige, suspendu dans le vide et le temps, à quelques centimètres de son ventre. Un sourire obscène distend ses lèvres.

«  Parfait, parfait… ça a fonctionné. Tu vas être un gentil petit esprit bien éduqué et faire tout ce que je veux. »

La marque en mon cœur irradie soudainement. Je ne suis plus maitresse en ma demeure. Je ne suis plus celle qui me dicte mes règles. Je me prosterne, les poings serrés par la haine qui éclatent en ce cœur désormais soumis.[/b]
Athyl
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