Lumière et Ténébres

C'était entre partie la vérité, une fois là bas les supérieurs sauront quoi faire de nos deux nouveaux alliés, ils auront des prestiges par rapport aux autres orcs mais ne seront pas à l'égal du chef spirituelle ou du chef de guerre. Je voyais bien Sélanéa aux côtés du nécromancien, cette dernière est fasciner par les arcanes noires tous comme l'orc qui m'as appris à maîtriser ce sombre pouvoir, je les voyais déjà parler de leurs connaissances comme un échange de pouvoirs.

Quand à Garkar, il risque de rester au côtés du chef de guerre, si le maître sait lui promettre un avenir de gloire en répandant le sang et la désolation alors je suis sur que ce minotaure sera des nôtres.

Varimathras nous vendait presque du rêve. Je me demande s’il n’était pas un marchand avant de devenir ce qu’il était. Et apparemment, nous serions aussi rejoints par des magiciens noirs. Des gens préférant se battre avec leur bâton et à distance comme des lâches. De mon point de vue, qui me semblait être le bon, on prouvait notre bravoure et rependait notre justice par le sang. Ce que je voulais dire, c’était qu’il fallait foncer dans les rangs ennemis pour les écraser littéralement et leur sang, qui nous recouvrait était comme une marque de notre triomphe sur tous les plans. Enfin bref, je ne pensais pas que j’aurais à me soucier des sorciers. De toute manière, ils agiront plus comme un soutien. Ils n’étaient pas de vrais combattants.

Au loin, un épais nuage de poussière s’élevait. On ne sentait pas le vent à ce moment, alors il devait agir d’une toute autre force. Soufflant violemment par les naseaux, je sentais approcher de nous des étrangers. Dangereux ou non ? Je n’en savais rien, encore moins s’ils étaient armés ou pas. Mais il était peu probable qu’il puisse s’agir d’individu noir comme nous. Bandit ? Caravane ? De toute manière, j’avais besoin d’action et de quoi manger.

Garkar – C’est un beau petit groupe de personne qui approche. Je me sens capable de leur rentrer dedans et voir ceux qu’ils ont d’intéressant. Alors humain ? Prêt à en découdre ?

Mes deux compagnons m'écoutaient avec attention, ils semblaient vraiment intéressé à l'idée de rejoindre le clan, je me rapprochais peu à peu de mon objectif même si je savais bien que mon but était encore très lointain. Ce n'est pas avec une harpie, un minotaure et une poignée d'orc que nous allons conquérir l'ensemble des marécages et les royaumes humains, ils nous faut plus qu'un groupe de raid, nous avons besoin d'une légion composé de guerriers plus sanguinaires qui mille soldats dans le camp ennemi. Nous continuons à marcher vers le nord des montagnes dominantes, ensuite nous partiront plein ouest pour retrouver le bastion des Sang-Noir, et une fois là-bas j'improviserais de la manière dont je les présenterais aux autres orcs.

Au bout de quelques minutes de marches j'entendis ce qui semblait être des chevaux, au loin s'étendait un petit nuage de poussière comme quoi les chevaux galopaient, peut être faisaient-ils partis d'un convoi et avec eux une caravane, c'était fort possible à moins qu'il s'agisse de brigands repartant au plus vite après avoir voler leurs butin.


Garkar était vraiment une personne avec la mentalité "tue d'abord réfléchis après", ce n'es pas que j'aimais pas la manière dont il procédait mais je suis sur que dans certaine situation cette brutalité sanguinaire lui risquerait d'être fatale.


Cette simple phrase désignait mon désir de tuer, je sortais ma lame de mon fourreau prêt à me battre contre ces gens de cette caravane, même si ils était armés je n'avais rien à craindre avec Garkar et Sélanéa as mes côtés, tous deux se révélaient être d'excellent partenaire et combattant.

L’humain était partant pour un massacre. Marteau au poing, je fonçais sans me soucier des autres vers notre cible. J’avais l’impression que le souffle d’air qui me fouettait le museau et ma fourrure, me donnait un élan supplémentaire pour foncer dans le tas. Avais-je raison d’agir comme ça ? Ne devais-je pas faire preuve d’un peu plus de finesse ? Ce genre de question m’incommoder peu. Je n’obéissais qu’à mon instinct. Quand il me disait de foncer pour tout massacrer, je suivais sans plus réfléchir tel une voix divine qui commandait à son paladin d’accomplir son dessin. Je voyais la protection se rassemblait devant moi, tentant de former un mur entre moi et les marchands effrayer. Mais j’allais leur rentrer dedans comme un bélier, exploser leur minable protection, piétiné chaque personne se trouvant là-bas et détruire tous ceux qu’ils possédaient. Et je comptais, à tort ou à raison, sur le soutien aérien de la harpie et de l’humain comme support.

Le minotaure saisit son marteau et couru as toute vitesse jusqu'à cette caravane, on ressentait dans chacun de ses pas le sol qui tremblait sous son poids mêlée as sa fureur, il allais piétiner et faire voler en éclats tous ce qui se trouvait devant lui. C'est une force de ténèbres qui déferle sur les terres pour broyer et détruire tous ce qu'elles contiennent. Quand à moi j'avançais du mieux que je peu avec ma lourde armure, même si j'avais pris l'habitude de marcher avec, courir restait compliquer, je dégainais ma lame entendant le frottement strident de l'acier comme ci celle ci me parlais, chaque fois que je la dégainais j'entendais comme un appel, comme si mon épée me disait elle même qu'elle avait soif de sang, elle sera bientôt repus.

La harpie c'était envoler et fondait dans les airs suivant de près le minotaure, elle allait à une bonne vitesse et s'apprêtait à lancer ces projectiles noire, du moins si Garkar n'avait pas tous détruit juste avant. Je courais le plus vite possible en faisant attention de ne pas tomber sous le poids de mon armure, les deux autres attaquants me distançaient mais je les rejoindrait bientôt dans la mêlée si nos adversaires sortent leurs armes.

Telle une force destructrice de la nature, je rentrais dans la caravane avec une telle force que deux ou trois humains furent écraser sur mon passage et les chariots juste derrière pulvériser, renverser et réduit en miette. Il me serait difficile de dire comment étaient ces gens, mais j’imaginais bien la peur qui les gagnait en me voyant les écraser aussi facilement. Dès que je vis l’un d’entre s’approcher ou me passer juste à côté, je lui fis goûter le métal de mon arme pour le voir voler. J’étais possédé par un désir de destruction et de sang dont je ne pouvais calmer que par le saccage. Devant mes yeux, une pluie noire s’abattait sur quelques gardiens ayant sorti leurs armes ridicules.

À chaque fois que je me livrais à un massacre, je revoyais la vie d’esclave que je menais. Les tortures subit et l’humiliation perpétuelle. À chaque fois, cela me donnait la force de continuer, de justifier mon acte et m’aidait à me battre jusqu’au bout pour rendre ma justice. Mais là, ce fut dangereux. Alors que j’avais en tête ma captivité en fonçant vers eux, l’image disparue pour me montrer juste le monde m’entourant. J’étais pourtant toujours habité par la colère et la jouissance de la mort, mais c’était comme si j’avais oublié l’origine de tout cela. Mon passé avait disparu un laps de temps. Je ne savais plus que mon nom, mais je ne me souvenais plus du pourquoi j’agissais ainsi. Il ne me restait plus que cette rage et cette envie de vengeance sans origine. Pendant ce laps de temps, j’avais l’impression que je n’étais plus que Colère, pas seulement remplir de colère, mais que j’étais la Colère. Son incarnation. J’étais une émotion vivante, un avatar sans réelle identité. Et le fait de penser cela ne me fit ni chaud ni froid.

Garkar venait de renverser la caravane, l'impact de sa charge était incroyablement puissant, il ne restait plus qu'un tas de bois renverser avec quelques humains qui peinait à se sortir des décombres, l'un d'entre eux volas sur plusieurs mètres après s'être pris un coup du minotaure, il retomba mort le corps ensanglanté. D'autres hommes s'avancèrent vers le minotaure armer d'épées courtes, il furent stoppés et mis hors d'état de nuire par la harpie qui envoya ses plumes comme une vague de mort tuant tous sur son passage. D'autres hommes sortirent des dagues et couteaux, ils étaient courageux certes mais ne faisaient clairement pas le poids face à nous, j'étais à quelques mètres du lieu de conflit, je soulevais mon épée prête à tomber sur le premier homme qui viendrait à ma rencontre.

L'un des marchands, un homme assez jeune s'avanças vers moi le regard plein de colère, il avait deux couteaux dans les mains et les levas bien prêts à vouloir s'en servir contre moi. Le duel allait s'engager je saisit fermement mon épée d'une main et lanças une attaque circulaire que mon adversaire évita facilement, mon autre main se jetas sur l'homme et viens lui saisir le cou que je serras fort à tel point qu'il avait du mal à respirer. Il tenta de planter ces objets de cuisine dans mon bras mais ma lourde armure était bien trop solide pour lui, mon épée se levas une seconde fois avant de plonger dans le poitrail du jeune homme qui perdis la vie sous ma poigne.

J'entendis un autre hurlement de Garkar et vis un des hommes s'écrouler au sol tandis que son ami s'enfuyais lâchement, l'imbécile courait vers moi en regardant derrière si le sombre minotaure ne le poursuivais pas, il ne vis pas arriver ma lame qui tombas sur son épaule lui arrachant un cri de douleur et lui retiras la vie en même temps que cette dernière se retira de son corps.

Ma vision fut brouillée. C’était comme si j’étais entouré d’un d’une brume grise en plein soleil. Les ténèbres étaient partout et elles me guidaient. Totalement perdu, désordonner, je ne faisais plus la distinction entre qui que ce soit. Heureusement que la harpie volait. A présent, c’était bien le monde contre moi, tous étaient pareils, de vulgaires vermines rampantes bonnes qu’à se faire écraser. Jamais de ma vie, je n’avais ressenti une telle sensation, le pouvoir en moi grandissait, je pouvais le ressentir. Depuis si longtemps, j’étais en colère, et cette fureur nourrissait mes pouvoirs. A présent, cela avait gagné une telle importance en moi que je me transformais de l’intérieur. Mon esprit se changeait petit à petit et j’avais l’impression également que mon corps aussi.

Soudain, le voile devant mes yeux se dissipa. Cet effet étrange, mais plaisant s’estompa comme les effets d’une bière. Au tout début, j’étais un peu perdu comme si je venais de sortir d’un rêve. Mais au bout de quelques secondes, je reconnaissais l’endroit et je me souvenais de mon passé. J’étais en train de m’acharner à piétiner et réduire en bouillit des cadavres. Il ne restait plus rien à détruire ou à tuer, nous avions déjà fini, ce n’était qu’une simple caravane. La tête me tournait un peu, le poids de mes cornes se faisant sentir et j’avais une envie de m’écrouler. La volaille vint se poser à côté de moi, me demandant ce que j’avais. D’un violent coup de main, je la chassais.

Garkar – Oui c’est bon ! Ca va !

Puis je m’éloignais un peu plus loin, me frottant le crâne, forçant mes idées à reprendre leurs places. Il fallait croire que cette impression d’être perdu n’était pas passagère, car je l’étais encore. Mais plus sur le lieu où je me trouvais, mais sur qui j’étais, ou sur quoi je devenais. La harpie en profita pour tailler bavette avec l’humain.

Sélaéna – Jamais je ne l’ai vue comme ça. On dirait que quelque chose cloche, mais je ne serais quoi dire. As-tu déjà vue quelque chose de semblable Varimathras ? Je ne serais dire si c’est lié à sa magie, ou à autre chose.

Le carnage fut terminé, le silence était revenue, je ne savais pas ce qui avais pris à Garkar de soudainement s'attaquer à cette caravane mais peu importe ce n'est pas le plus grave. Je rangeais mon épée dans son fourreau prêt à reprendre la route, je vis la harpie à une dizaine de mètres au dessus du sol qui plongeais pour atterrir, je cherchais le minotaure en contournant la caravane, cette dernière étais dans un état désastreux, Garkar n'y étais pas aller de main morte, il avais sur déployer une force considérable rien qu'en obéissant à sa rage, avec un peu d'entraînement il peut devenir une force de ténèbres capable de détruire ces ennemis armé d'une détermination capable de refaçonner le monde à son image.

Soudain j'entendis Garkar s'énerver contre la harpie prétextant qu'il allait bien, au moment ou je le retrouvais se dernier semblait étrange, son visage montrais une certaine expression de mal être, et il se grattait le front bizarrement, la harpie vient se poser juste à côtés de moi elle qui venait d'être chasser par son compagnon visiblement pas au meilleur de sa forme.


Il étais vrai que je ne savais pas d'où venait son mal-être, peut être il étais question de sa magie ou alors il avais attraper une maladie je n'en savais rien. Je m'approchais du sombre minotaure mais en restant à bonne distance pour éviter de le déranger comme on ferait avec un animal capable de nous écraser comme si nous n'étions que de vulgaires insectes.

Garkar me répondit d'une voix terriblement froide avec un peu de rage mêlée à celle-ci signe qu'il semblait agacer, je n'osais pas le déranger plus que ça et si il se sentais vraiment apte à marcher alors je n'avais pas à le contredire, après tous ce sont ces problèmes pas les miens. Je tournais les talons au minotaure qui semblait de nouveau prêt à continuer le voyage, je m'approchais de la harpie et lui parla à voix basse.


Je l'espérais fortement, je n'avais pas envie que ce puissant minotaure adepte de la magie noire ne me claque entre les doigts, j'aurais eût l'air d'un abruti à ne ramener qu'un simple harpie certes magicienne mais pas encore assez forte pour lancer de puissants sorts. Je me répétais les mêmes questions dans mon esprit, comment allait il se comporter là-bas ? Comment seront ils accueillis ? Et comment réagiront-ils face aux ordres ? La harpie semblait plus docile que le minotaure et je crains que chez dernier ce dernier cela déclenche un de ses accès de rage comme il as eut avec la caravane. Enfin bref je découvrirais tous sa là-bas. La harpie se mis à s'envoler pour scruter les horizons quand à moi je regardais aux loin prenant avec une certaine joie la route qui me mènera à mon foyer.