Lumière et Ténébres

Voilà quelques jours que je venais de quitter ce sorcier pyromane. Notre accord avait pris fin et j’espérais de tout mon cœur noir qu’il se fasse dévorer par les volailles. Parlant de volaille, j’étais justement en chemin avec Sélaéna, l’ancienne mage ou prêtresse, je ne savais plus, du poulailler. Elle était la moins moche du reste du clan et elle décrivait des cercles au-dessus de moi avant d’atterrir pour attraper une bestiole au sol et en faire son repas. Elle m’était précieuse déjà, car de haut elle pouvait repérer les éventuels ennemis, et sa magie, bien que limiter m’avantageait dans les combats. Et c’était justement cette magie qui nous unissait. Car même si elle me traitait de vachette et moi de pigeonne, ce lien entre nous empêcher toute violence, du moins physique. Un peu comme un lien du sang, mais mieux.

Sélaéna – Donc, c’est ainsi que tu as découvert ton don. Un peu comme si elle était née de toi.
Garkar – On va dire ça.
Sélaéna – C’est étrange que nos histoires soient si proche tu ne trouves pas ?
Garkar – Aucune idée. Ça m’arrive c’est tout, je prends. Retournes-en haut pour surveiller.

La harpie reprit son envol l’air bien déçu de n’avoir pas réussi à en apprendre davantage. Je n’étais pas fait pour ménager la susceptibilité des autres, et d’ailleurs, je ne désirais pas me montrer gentil et faible avec qui que ce soit. On ne l’a pas était avec moi, je ne le serais pas pour les autres. Avant, j’étais faible, mais cette colère et cette magie noire à révéler ma force et m'a montré la voie. Plus je me montrais dur et cruel, plus je me sentais puissant, contre une immense douleur qui ne guérissait pas, mais je restais fort.

J’espérais trouver quelque chose sur quoi taper. Un paysan, une caravane, une patrouille ou des bandits… N’importe quoi pour me défouler, car je m’ennuyais rapidement et mon envi de frapper du marteau me démangeait les poignets. On était en marche pour retourner vers les royaumes humains, passant avant par celui des demi-portions. Il devait y avoir quelque chose à massacrer. Je revoyais mon rêve, d’une terre morte, d’un ciel gris et de ténèbres recouvrant le monde, me laissant trôner au centre sur un tas d’ossements, fier d’avoir accompli ma vengeance. Un jour, cela arrivera, j’aurais fait comprendre à tous les peuples leur erreur.

Sélaéna se mit à pousser des cris comme une corneille. Elle vola en cercle devant moi et revint vers ma direction. Elle descendit un peu et se mit à battre des ails pour se maintenir en l’air, me regardant de haut. Elle semblait avoir trouver quelque chose qui l’émoustillait et j’espérais que cela valait la peine.

Sélaéna – De l’autre côté de la colline, il y a de l’agitation, et tu devrais aimer.

Je me mis à souffler bruyamment et la suivit jusqu’au sommet du tas de terre et de roche. Plus bas, nous pouvions voir deux personnes en train de se battre. Ils portaient de bonnes armures et leurs armes n’étaient pas ceux d’un malandrin pourrissant dans un bois. Deux grands guerriers qui se battaient, de quoi divertir. Je me mis à sourire. Enfin de quoi se défouler, bien mieux qu’un groupe de paysan faible et pleurnichard.

Garkar – Bien joué. On va pouvoir s’amuser.
Sélaéna – Oh oui ! S’amuser !

Je dégainais mon marteau et entama mon approche des deux guerriers, comptant leur exploser le crâne avec mon arme. La harpie prit de l’altitude et me suivit, se préparant p frappant également. Elle était mon attaque à distance, elle me couvrait si jamais l’un de nos ennemis utilisait un sort ou une arme à distance. Et comme elle était mobile et agile, il était difficile de l’atteindre.

Il y'a bien deux semaines j'avais fait escale dans un village profitant d'une auberge pour me revigorer et faire le plein de vivres pour mon voyage, j'avais pu légèrement parler à un vieil homme qui possédait des livres sur la nécromancie, quelque chose d'extrêmement intéressant pour ma quête, j'avais même penser rester plus longtemps pour le convaincre de faire route vers les terres orques, j'aurait pu si un imbécile de paladin et son ami prêtre n'était pas venu le capturer pour "utilisation de magie noire", je hais ces paladins obéissant aveuglément à une idéologie de justice et d'éclairer le chemin des âmes perdues, pour moi ce sont juste des guerriers idiots faisant de la lumière.

Mais un malheur ne vient jamais tous seul, le vieil homme avait dit mon nom au paladin et prêtre et ces derniers c'étaient lancés à ma poursuite pour m'arrêter, j'ai du abandonner mon cheval en espérant que ces idiots cherchent dans tous le village pour me trouver, malheureusement je fus rattraper par ces deux hommes, le prêtre portaient une grande robe blanche et un sceptre court son allié paladin portait une armure de métal ainsi qu'une épée plutôt courte par rapport à la mienne, ils m'encerclaient tous les deux à cheval avant de descendre de leurs montures pour me provoquer.


Je dégainait mon épée comprenant que pour m'en sortir j'allais devoir me débarrasser de ces deux chiens pour continuer mon voyage paisiblement, le paladin s'avançait rapidement face à moi, à mon plus grand bonheur il fis une erreur dès le début du duel, il avait lever les bras pour me porter un coup mais bien trop tôt ce qui me permis de lancer un estoc qui le fis tomber sans gravement le blesser, mon adversaire à terre m'envoya un flash de lumière qui m'aveugla sur l'instant et lui laissa le temps de se relever pour enchaîner sur un coup violent que je réussis à parer avec beaucoup de mal.

Le duel faisait rage, les coups se faisaient toujours plus nombreux et aucun de nous deux n'arrivait à trouver un point faible chez l'autre, je réussis grâce à un pas rapide de prendre avantage sur l'allonge de mon épée pour garder une certaine distance entre moi et la lame de mon ennemi, mais cela ne changeas pas grand chose, sa courte épée lui offrait une grande vitesse d'attaque et m'empêchait de lui porter un coup assez fort pour le blesser, je contrais alors sa prochaine attaque et le poussa de toutes mes forces pour le faire tomber, maintenant à terre je pouvais l'achever comme il se doit.

Malheureusement son allié vint m'aveugler grâce à un puissant flash de lumière, m'empêchant de terminer le paladin, une fois la lumière dissipée je lançais un trait d'ombres dans sa direction qui vint le toucher à la jambe, ne pouvant alors pas s'échapper je m'avançais vers le prêtre qui envoyas un deuxième flash cette fois ci j'avançais ma main devant mes yeux essayant d'avancer dans la lumière aveuglante jusqu'à ce que cette dernière disparaisse, au moment ou je levais mon épée pour l'abattre sur la tête du prêtre je me retournas rapidement et fis tomber la lame sur le paladin qui était revenu à la charge.

Le combat n'allais pas être facile, j'enveloppais ma main d'ombres qui étais prête à être envoyer sur un de mes adversaires pour le ronger je préparas mentalement d'une attaque du paladin et attendis avec impatience la suite de ce que me préparais mes ennemis.

Le combat qui se déroula devant nous ne manqua pas d’intérêt. Deux puissances opposées qui s’affrontaient… Cela me rappelait des souvenirs. L’un des guerriers portait une armure intéressante, faite d’acier de couleur sombre avec des gravures représentant des crânes sur les épaulières. En plus, il utilisait une magie semblable à celle de la harpie et de moi-même. Il envoyait une ombre ressemblant à celle que je projetais, mais ayant une certaine différence niveau attaque. Il affrontait deux autres personnes, un prêtre et un chevalier utilisant la lumière pour se battre. J’avais vraiment une envie de rire. Tout cela me rappelait mon combat contre une humaine et son ami prêtre dans un village. Tous les deux utilisaient une magie liée à la lumière. J’aurais pu les tués si la garde ne s’était pas mêlé de nos affaires. Là, ce fut un concert de métal s’entre choquant et de flash lumineux mélanger avec des traits d’ombre. Il tenait plus ou moins le coup.

Sélaéna – On devrait faire quelque chose non ?
Garkar – A oui quoi ?Grognais-je pas plus motivé que ça.
Sélaéna – Je sais que ce n’est qu’un humain. Mais il utilise la même magie que nous. Et il doit être aussi sombre, même plus que ton ami sorcier.
Garkar – Ce n’est pas mon ami ! Mais vas y, vas t’amuser, je te rejoins.

Sélaéna prit son envole et fonça vers le combat en poussant un immense cri strident. Je me doutais déjà de ce qu’elle comptait faire. Elle ne pouvait faire grand-chose au niveau combat, mais ses attaques restaient puissantes et mortelle. Les deux gueux deviendront rapidement sa bonne pitence.

Varimathras - Je suis la nuit la plus noire du continent ! Qui êtes vous pour m'arrêtez ?

Il ne se prenait pas pour n’importe qui. La harpie arriva au-dessus du petit groupe en conflit et attaqua. Restant à bonne distance des guerriers, elle envoya en battant des ailes sa pluie de plumes noirs. Des petits traits tombèrent sur les deux serviteurs de la lumière comme des flèches tombant sur des assiégeants. Le paladin en reçu quelques une qui se plantèrent dans sa protection en métal, le blessant au bras et à la jambe. Le prêtre quant à lui, eût moins de chance. Ne portant qu’une robe, il se transforma en hérisson noir. Quand on n’a pas de résistance ou protection naturelle, faut penser à une armure. Là, c’était trop tard pour cela. Le prêtre fut transpercé de toute part. La tête, les bras, les jambes et les torses furent gravement touchés. Il tomba au sol comme une tour après avoir reçu les tirs d’une catapulte.

Il serait temps que j’entre dans la danse. Mon marteau au poing, je fonçais vers le paladin en poussant un rugissement. Ce dernier fut bien déboussoler. En un instant il vit apparaître une harpie, puis son ami tombait sous une pluie noire et il fut blessé. Il ne me vit arriver en plus. Je pouvais imaginer le désespoir sur son visage. La peur qui le prenait aux tripes. Il était seul contre trois. Il a dû comprendre rapidement que seule la mort l’attendait à la fin. Mais, ces idiots avaient ce qu’ils nommaient l’espoir. Ils ne se rendaient pas facilement et combattaient jusqu’au bout, croyant avoir une chance de gagner. D’ailleurs, sa tête évita le coup de mon marteau, mais mon sabot lui écrasa la jambe, lui arrachant par la même occasion, un cri de douleur.

Je n'avais clairement pas l'avantage dans le combat, le paladin était très habile et ne laissait aucune ouverture à ma lame quand aux prêtre même si il étais blessé il avait toujours ces pouvoirs pour contrer les ombres que j'envoyais dans sa direction, je ne pouvais pas perdre pas avant d'avoir achever ce pour quoi je me suis lancer sur le continent, nos lames d'aciers s'entrechoquaient dans un vacarme irrégulier et d'une grande violence, je ne voyais aucune faille chez le paladin et l'épuisement risque de m'affaiblir.

Au moment même ou je fis plusieurs pas en arrière pour avoir un visuel rapide de mes ennemis une pluie noire tomba sur le paladin et le prêtre, je ne savais pas d'où venait ce qui ressemblait à des flèches, en voyant mes adversaires s'affaiblir face aux projectiles j'en profitais pour jeter un coup d’œil sur la colline pour trouver les archers, je me trompais lourdement ce n'était pas des archers mais une harpie, cela venait surement d'elle étant donner qu'elle était seule, je devais rester sur mes gardes je ne savais toujours pas si elle venait de me sauver ou si elle désirait également me transpercer de flèches noires.

Avant même d'avoir compris pourquoi cette harpie venait d'attaquer mes adversaires, j'entendit un rugissement venant de cette même colline, ce rugissement c'était celui d'un minotaure massif, armer d'un marteau de guerre et qui fonçais sur le paladin encore debout grâce à la protection de son armure, le voyant charger à toute vitesse je le laissait s'occuper du paladin et verrais par la suite si c'est une entre aide ou juste une envie de tuer, ma main serrais fort mon épée et mes yeux analysais la scène de massacre.

Le minotaure mis toute sa force dans sa charge et écrasas le paladin qui désormais gisait au sol, la harpie avait lancer d'autres projectiles noirs qui s'avérait être ses plumes sur le prêtre qui fut transformer en pelote d'épingles ébènes, j'avançais l'esprit prudent et mon épée toujours en main face à la harpie et au minotaure, je voulais savoir pourquoi il m'avais épargner et saurait également si il m'ont aider ou non.


Je ne voulais pas paraître sympathique je restait sur mes gardes et me préparais à tous moments à une attaque même si il était normal de les remercier pour leurs aide.

Varimathras - Salutations voyageurs, je vous remercie de m'avoir aider à me débarrasser de ces deux chiens sans vous je serais encore entrain de me battre vous m'avez éviter cette trop grosse perte de temps.

Je déposais mon lourd marteau sur mon épaule, faisant face à l’humain que nous venions de sauver.

Garkar- Et maintenant ? Pourquoi on te laisserait vivre humain ?

Sélaéna se posa juste à côté de moi pour intervenir avec sa douce voix, plus agréable à entendre que celles, saccadaient par ses semblables.

Sélaéna – Ne soit pas idiot. Tu as bien vu de quoi il est capable non ?
Garkar – J’ai vue oui.
Sélaéna – Son cœur est aussi noir que le nôtre.

J’avais toujours une envie de frapper du marteau tout le monde. Et je commençais à regretter de ne pas l’avoir fait au précédent sorcier. Frapper celui-ci serait un bon moyen de rattraper l’erreur, mais il possédait une magie si proche de la mienne que cela me bloquait. Je me sentais coincé. J’avais vraiment envie de frapper, mais je n’avais personne sur qui le faire. Il y avait un lien entre lui et moi, tout comme avec la volaille. Et c’était ce lien qui réfrénait ma colère. Mais c’était difficile à expliquer, c’était comme si un mur invisible le protégé de moi. Mais pourquoi un humain ? S’il était d’une autre race, même si je les détestais toutes, je comprendrais mieux.

Garkar – Tu maitrise une puissance bien sombre, on a vue.

Je ne savais pas trop quoi dire. Je pouvais en savoir un peu plus sur son art magique. Et aussi, en savoir plus sur lui, car j’espérais vraiment qu’il soit différent des autres de son espèce, sinon j’avais peur de finir par ne plus vouloir me venger des humains et que je finirais faible, e laissant à nouveau dévorer par eux. De toute façon, il se battait contre ses semblables. S’il était un genre de pariât, ça serait intéressant. Le renier des siens qui agirait à son propre compte et même, criait vengeance.

J'étais prêt à faire taire ce minotaure à tous jamais jusqu'à ce que sa harpie vienne se poser à côtés de lui pour l'interrompre


Étais-je tomber face à des fanatiques de la magie noire ? Si cette harpie et ce minotaure adorait tant que ça les arcanes sombres alors je me ferais un plaisir de les présenter au clan et vue la rage que semble contenir ce minotaure cela ne pourrait que faire plaisir au chef et également me faire de bons compagnons de voyages ils me feraient une sorte d'escorte et m'aideraient à rallier nécromanciens, sombres mages et guerriers pour ma quête, je baissait mon épée mais ne la rangeais pas dans son fourreau seul la harpie semblait calme et sérieuse alors que le minotaure était impulsif et enrager.

En réponse, il nous montra un voile noir qui enveloppa sa main. Ce fut incroyable à voir, j’avais l’impression de voir ma propre puissance. L’ombre qui venait de nous et qui représentait toute une vie de souffrance et d’une volonté qui nourrissait le cœur.

Varimathras - Effectivement, plutôt que de choisir la stupide voie de la lumière j'ai préférer prendre un chemin plus sombre mais qui me correspondait.

Il tourna sa tête vers la volaille pour la complimenter.

Varimathras - J'ai également était admirablement stupéfait de la façon dont vous vous êtes débarrassez de ces deux stupides serviteurs de la justice, vos plumes noires sont très efficace à ce que je vois.

Sélanéa se mit presque à roucouler en entendant un si beau compliment. Elle pouvait bien venir d’une autre espèce, mais toutes les femelles aimaient entendre des compliments sur leur physique et leurs talents. Elle se montra toucher par le charme de l’humain. Mais à ne pas s’y méprendre, elle pourrait très bien se montrer flatter et de suite après, vous arrachez les yeux et dévorer votre cadavre. Mais j’étais d’accord avec lui, le pouvoir de la harpie était fort efficace, une alliée de taille pouvant aider dans pas mal de situation difficile. La preuve en faisant tomber à distance ces deux individus. J’étais par contre curieux de savoir comment il s’était retrouvé là, et surtout, ce qu’il mijotait dans sa tête. Ne pouvant le massacrer, je pouvais au moins savoir à qui nous avions à faire.

Garkar – Et que fais-tu par ici ? Tu prenais l’air ?

Il allait de soi que je gardais une certaine méfiance envers lui. Déjà, c’était un humain, il en pestait, et donc je ne pouvais pas lui faire confiance, du moins tout de suite. Et puis son cœur était habité par les ténèbres, il pouvait se montrer tordu et nous causer pas mal de tort. Mais en même temps, c’était cette part d’ombre qui lui accorda un début de confiance quoi qu’encore faible. Mais ce qui était sûr, c’était que je lui accordais bien plus de crédit que le sorcier d’avant. Un lien existait et qui pouvait servir de protection pour nous trois. Sélanéa se pencha vers nous, toute aussi curieuse de connaître sa réponse. Contrairement à moi, elle était la plus douce du groupe, son regard semblait plus chaleureux que le mien, qui était rempli de colère et de mépris. La harpie elle, inspirait une certaine confiance, mais cela pouvait être aussi une forme de perfidie, comme une sirène cannibale, voulant attirer sa proie pour la dévorer juste après.

J'avais toujours mon épée en main signe que je n'accordais pas encore une totale confiance à ces deux individus, le minotaure avait un regard à vous glacer le sang et gardait son marteau en main, j'avais toujours la crainte qu'à tous moments il se jette sur moi pour m'écraser avec, il avait l'air terriblement colérique et impulsif, prêt à tout moment d'entrer dans une rage folle et tous détruire à coups de marteau quand à la harpie elle avait l'air beaucoup plus calme mais donnait l'impression qu'elle pouvait également user de ma confiance pour pouvoir me tuer.

Ces deux là étaient bien liés par une seule chose sure, la magie noire, ce sont surement des fanatiques de ce type d'arcanes et semblaient étrangement étonnés quand j'avais couvert ma main d'ombres et puis il y a eu les mots de la harpie "Son cœur est aussi noir que le nôtre" que voulait elle dire par là ? Je ne savais presque rien de ces deux adorateurs des arcanes sombres mais j'ai l'air d'être de leurs côté à l'inverse de mes deux assaillants qui gisent à terre sans vie.

Varimathras - Je voyage de villes en villes, j'étais parti plus tôt du dernier village à cause de ces deux idiots

Il fut pourchassé par ces deux-là. Cela me rappelait bien trop ma propre histoire. Moi-même, je fus chassé d’un village humain à cause d’une femme guerrière usant de la lumière comme arme et d’un prêtre. Ce dernier ne causera plus d’ennuis, mais la femme et ses renforts m’ont contraint à prendre la fuite. Je savais au combien, nous étions victimes de ce monde et que leur soi-disant justice et paix, ne visaient qu’à protégée les coupables de toute vraie justice et de devoir faire face à la vengeance bien méritée. Je serais étonné si son histoire, soit proche de la mienne. Nous en avions des points déjà, mais j’avais du mal, à me sentir sir proche d’un humain, c’était impossible pour moi.

Sélaéna – On peut parler de discrimination mon chère. Ils n’aiment pas ceux qui sont différent d’eux.

Je regardais une seconde la harpie. Je trouvais cela bizarre de parler comme ça. On aurait vraiment cru qu’elle cherchait à établir un lien amical, ou une alliance avec cet humain. Y’a des gens qui adoptent toutes bestioles qu’ils croisent, elle, c’était tout ceux usant de la magie de l’ombre. J’étais content aussi d’en croiser d’autres, mais je n’en faisais pas une fixette comme elle, cherchant à me faire une guilde ou je ne savais quoi. Mais je me doutais que Sélaéna eût une toute autre idée derrière la tête. Elle réfléchissait bien plus que moi, et elle mijotait toujours un plan. Peut-être voyait-elle en lui un moyen pour arriver à un quelconque objectif. Ne sachant trop quoi faire, et ne pouvant nuire à ce guerrier, je proposais de prendre congé.

Garkar – Bon, on t’a sauver, c’était sympa. Maintenant nous pouvons chacun partir dans son coin.
Sélaéna – Attends donc Garkar. Nous pourrions faire route ensemble, tous les trois.Elle se tourna vers le chevalier noir. Ce serait plus prudent, nous pourrions croisé tout un groupe de ces peronnes.

Qu’est-ce que je vous disais. Comme une mère poule, elle tenait à garder sous ses ailes tous ceux pratiquant cette magie qui nous habitait. En proposant de partir, je m’attendais à une telle réaction. Elle avait trouvé cet humain, elle voulait garder un œil sur lui, l’observer et voir ce que cela nous apportera. Une part en moi voulait aussi en savoir un peu plus sur lui. Ce lien mystérieux me poussait à en savoir plus. Mais ma fureur voulait que l’on s’en aille, que l’on bouge pour réduire en morceaux d’autres personnes. J’étais continuellement partagé en deux et je ne savais où en donner de la tête. C’était un peu pour ça que je laissais Sélaéna prendre un peu les décisions, elle qui semblait bien plus réfléchit.

Au fur et à mesure que le temps passait je me rendais compte que seul la harpie avait envie de créer une alliance et que le minotaure lui se contentait d'écouter ce qu'avais à dire sa compagne


Comme je le pensais ce minotaure colérique avait surement du mal à se faire des alliés ou à collaborer avec les autres pour arriver à son objectif, je me demande encore comment la harpie as accepter de faire route avec un compagnon comme lui


Voilà ce que j'attendais, une vraie alliance entre guerriers des ténèbres, je pourrais les emmener au clan pour en faire de puissants alliés contre les clans ennemis, si ce sont de vrais adorateurs des ombres je suis sur qu'ils seraient émerveillés à l'idée de rencontrer d'autres sorcier noir, la harpie venait d'arrêter son compagnon dans sa lancé et se tourna vers moi les ailes repliées sur son corps de femme, je n'avais vu que peu de fois des harpies dans ma vie mais celle-là était une individu des plus incroyables as observés, la pointe de ses plumes étaient sombres et semblaient immatérielles, surement imprégnées d'une sombre magie.

Varimathras - Effectivement ils étaient envoyés par un ordre de paladins et de prêtres, il n'y en as surement d'autres.
 
Cela me rappelait l’humaine qui envoyait des traits lumineux brûlant. La seule avec son ami prêtre à utiliser de tels pouvoirs que j’aie rencontrés. Mais je ne doutais pas que d’autres existaient encore et qu’après en avoir massacré deux, tous leurs copains vont vouloir nous tomber dessus et nous tuer à cause de notre différence. Mais je n’avais pas peur d’eux, ils n’étaient que les défenseurs de l’injustice, les protecteurs de mes anciens tortionnaires, alors je n’avais pas peur de les voir arriver en groupe et nous foncer dessus.
 
L’humain rangea son arme, montrant bien qu’il ne désirait pas se battre contre nous. Visiblement savoir que nous étions reliés par une magie semblable suffisait à faire un minimum confiance à n’importe qui. Et de toute façon, s’il désirait se battre, je me sentais capable de l’écraser comme un cafard avec mon marteau en un rien de temps. Même si ce lien justement, refrénait mes pulsions meurtrières. Je me demandais si c’était la même chose pour lui.
 
Varimathras - Je vous suis, avant de partir je voudrais bien savoir vos noms, moi c'est Varimathras.
 
Je me mis à grogner. Savoir son nom m’importait peu. Mais cela me sera plus facile de le désignais qu’humain. Je pourrais également le dénommait de diverses façons insultantes, mais comme pour la bagarre, le lien mystique m’en empêchait. Je désirais tant me venger et massacrer tout le monde avec ma puissance. Cette dernière semblait si remplit de promesse, mais elle me mit bien des obstacles sur ma route, m’interdisant tant de plaisirs. Bien que je ne pusse l’insultée, je ne répondis pas. Je laissais la volaille s’en charger, elle était plus douée que moi pour parler.
 
Sélaéna – Bien enchanté Varimathras. Je suis l’ancienne prêtresse Sélaéna. Et la tête de veau à côté de moi se nomme Garkar.
 
Je me remis à grogner. Elle aussi elle s’amusait à me provoquer et montra qu’elle n’était pas naïve à mes pensées. Je ne pouvais le lui en vouloir.
 
Sélaéna – Ce sera un plaisir de voyager avec toi.
 
Aussitôt dit, aussitôt fait. La harpie prit rapidement de l’altitude et nous survola, servant de vigie pour les éventuels problèmes à venir. Quant à moi, je devais me contenter de marcher à côté de Varimathras. Jusqu’ici, je ne le cherchais pas et ne voulus le distancer. Je me contentais d’avancer jusqu’à ce que cet humain brise le silence. Qu’ils soient oui ou non soumis à une magie des ténèbres, les humains restaient curieux. Contrairement aux minotaures qui ne se prenaient pas généralement la tête et ne voulurent se la remplir inutilement.
 

Varimathras - Vous avez l'air de vrais adorateurs de la magie noire à ce que je vois.
Garkar – C’est vite dit. On la pas choisit.
 
Je me permis de lui répondre cette fois-ci. Il parlait des ombres, ce qui restait encore un mystère pour moi. Et bien que je voulusse en savoir plus sur ce qui venait de me toucher, je ne posais pas des questions dessus, je prenais comme cela venait. Mais pour une raison que j’ignorais, je sentais que quelque chose en moi changeait. Ma colère éternelle prenait peu à peu une nouvelle forme, et mêmes mes pensées se troublèrent pour se métamorphoser en quelque chose qui n’était pas encore défini. Cela me faisait peur, car je ne savais pas ce que j’allais devenir à la fin, si ce n’était qu’une phase ou bien une transformation à cause de ma magie et de notre rencontre avec un autre pratiquant noir.
 
Garkar – Et toi alors ? T’es quoi ? Un serviteur d’un seigneur des ténèbres ? Ou le seigneur noir même ? Ou bien un adorateur de la magie noire comme tu dis.
 
Je voulais bien poursuivre notre conversation, car cela m’aidait à penser à autre chose qu’à ce changement intérieur, ce qui montrait bien que quelque chose clochait.

Il est vrai que la majorité des personnes vouant connaître les rudiments de la magie des ombres sont souvent poussés par des événements douloureux ou une soif de pouvoir des plus grandes car même si cette magie corrompt l'esprit elle est également très puissantes



Cette harpie rusée et ce minotaure colérique pourrait être des alliés de choix dans nos guerres contre les clans ennemis, j'espère un jour pouvoir faire avancer nos armées et que rien ne puisse nous arrêter comme la nuit qui dévore le jour, chaque individu qui rejoint notre clan, chaque bataille gagnée nous rapproche un peu plus de l'heure ou nous aurons enfin atteint l'apogée de notre puissance ou enfin l'ombre pourra dominer la lumière comme la nuit qui se bat avec le jour.

Varimathras- Je sers un chef de guerre orc notre clan est lié par le fer et les ombres, j'ai pour mission de rallier des arcanistes de l'ombre à notre clan pour que nous puissions étendre notre suprématie et créer un paradis d'obscurité éternelle, et vous ? Vous n'avez pas l'air de servir qui que ce soit

Voilà quelque chose d’intéressant. Un rassemblement de maîtres en magie noire pour affronter ce prétendu monde de l’ordre et de lumière. Mon cœur dur et froid sentit une étincelle de chaleur. C’était comme entendre parler d’un trésor pouvant vous faire baver. Et à peine avais entendu cela, que j’eus l’étrange sensation que je pouvais entendre une voix me dire de m’y rendre, de les rejoindre pour devenir encore plus fort. Par contre, ce chef de guerre orc semble avoir une certaine autorité, hors j’ai du mal avec l’autorité. Pendant trop longtemps, j’étais le jouer de maîtres stupides, et depuis ce jour, je ne voulais servir qui que ce soit, hormis moi, ce qui répondait à la question du guerrier noir.

Garkar - On ne suit que nous. On obéit à notre instinct et à notre puissance. D'ailleurs, c'est à cause d'elle que l'on ne t’a pas écrasé comme un cafard. La magie de l'ombre est un immense cadeau. Elle offre une puissance suprême, c'est donc idiot de servir quelqu'un après, alors que l'on peut être servit grâce à elle.

On ne suit que nous. On obéit à notre instinct et à notre puissance. D'ailleurs, c'est à cause d'elle que l'on ne t’a pas écrasé comme un cafard. La magie de l'ombre est un immense cadeau. Elle offre une puissance suprême, c'est donc idiot de servir quelqu'un après, alors que l'on peut être servit grâce à elle.

Oui il est vrai que je sert un chef de guerre mais cette même magie me donne le droit de parcourir ce monde, il en serait de même pour vous si vous tenez à rejoindre notre ordre,
nous serons les messagers d'un règne ou la lumière sera soumise à son pire cauchemar, un règne ou les vrais dirigeants de ce monde pourront étendre leurs suprématies.

J'imaginais déjà ce puissant minotaure et cette harpie futée dans nos rangs, j'imaginais déjà nos batailles ou nous chargeront comme une vague de ténèbres que nul ne peut arrêter. Ceux qui feront sonner l'heure du dernier crépuscule se sera nous. Et c'est maudits serviteurs de la justice se jetteront à nos pieds leurs lames brisées, nous implorant de les achever pour qu'il n'ait plus à contempler la destruction de leurs ordres et nations ainsi que de tous ce qu'ils aiment. Un frisson de plaisir glissa dans mon dos, je devais rallier d'autres alliés à notre cause, la véritable cause. Je n'échouerais pas, j'achèverais ma mission je me le suis jurer.

Était-il sérieux ? Un monde où des gens comme nous pouvaient y vivre comme des rois ? Ce serait comme me parlait d’un monde magique et parfait, comme une histoire contée à des gosses pour les faire rêver. De toute ma vie, je n’avais connu que la souffrance, et des traitements monstrueux. Ma vie était celle d’une bête qu’on obligé à tuer pour du spectacle. Alors, me dire de passer de rang d’esclaves à roi, cela me paraissait inconcevable. Dans un premier temps, je me mis à rire à son projet. Mais dans un sens, cela sonnait plus comme une révolution. J’ai toujours été du mauvais côté de la barrière. À cause de ma naissance, on me prenait pour un monstre, une bête non-intelligente. Et quand ma magie est apparue, j’étais une abomination. Il était temps de changer tout cela. Trop longtemps, nous étions écrasés dans l‘ombre, à présent, nous allons nous révéler à la lumière et la faire disparaitre. Tout comme je le désirais dans ma quête de justice.

Garkar – Ton idée me paraissait folle, mais après réflexion, elle fait rêver.

Oui, rêver. Tout cela faisait trop beau pour être vrai. Et il faudra du temps et des renforts pour voir ce nouveau monde naître. Et il ne faudra pas compter sur ceux de l’actuel pour nous laisser faire. Bien qu’au début, nous passerions inaperçus sans doute, ne représentant qu’un groupe insignifiant, nous risquions de nous faire rapidement repérer avec une telle concentration de magie sombre. Mais cela ne me faisait pas peur d’affronter et d’écraser une bande de fous jouant avec de la lumière ou de guerrier aussi maigre qu’un poireau. Même les autres formes de magie ne me faisaient pas peur. Mais je n’étais pas encore en état d’affronter toute une armée maintenant. Je voulais leur survivre et voir leur visage se remplir de terreur quand ils constateront ma domination.

Garkar – Vous êtes combien là ? Et vous êtes caché où ?

J’étais curieux de savoir où il en était dans son entreprise. Il m’avait parler d’un maître. Un chef de guerre orc avec son clan. Dit comme ça, j’imaginais une vaste armée, mais je pouvais me tromper. Il pouvait s’agir d’un groupe réduit après des années de conflit. Je ne voulais pas partir, la joie au cœur, m’attendant à voir une immense forteresse remplit de puissant guerrier à l’âme noire, et me retrouver finalement devant un petit campement ne comptant pas plus d’une centaine de personne. Je pourrais me contenter de l’un de ces deux cas, mais je ne voulais pas partir sur une fausse idée. S’il désirait me recruter, je devais en savoir un maximum sur eux avant. Comme il l’avait dit, nous serions les maitres de ce monde, alors c’était à moi de décider d’accepter ou pas son offre. Et ma décision ne se fera pas sans réflexion.

Parfait, le minotaure semblait intrigué à l'idée de grossir nos rangs, si je pouvais le ramener au clan ce serait une avancée dans ma mission. Le problème est son caractère colérique et insoumis, si il commence à faire la loi et à contester les ordres des supérieurs, il risque fort d'y laisser la vie.


Il semblait bien plus déterminer à nous rejoindre, c'était comme si je lui parlais d'un trésor tous proche et que seul moi connaissais la route pour l'atteindre. Si le minotaure va, la harpie suivre surement, ces deux là sont très proches, il est fort probable que l'un ne parte pas sans l'autre.


Je l'attrapas par l'épaule et le regarda droit dans les yeux dans l'idée de lui faire passer un message de manière à le faire rêver un peu, ce minotaure assoiffé de sang cherche à tuer, si je lui contes ce qu'il pourrait accomplir aux sein de notre clan il sera forcément beaucoup plus intriguer.

Varimathras - Le clan se trouve au nord des terres orques, nous sommes vers le milliers d'individus qui composent le clan Sang-Noir. Je peux t'y amener, te présenter le chef ainsi que son nécromancien, tous deux serais ravis de voir un guerrier aussi puissant et impitoyable que toi désirant se joindre à notre cause.

Suis-je vraiment prêt à rejoindre un groupe ? Jusqu’ici, je vouais une haine sans limite à presque toutes les races, dont la mienne et celle des humains. Alors en rejoindre un pour intégrer un groupe plus important me faisait bizarre. Pourtant, la haine qui nous habitait et cette magie nous unissaient. Il serait sans doute judicieux de nous voir comme une nouvelle race. Nous étions détestés à cause de notre magie, alors en nous regroupant comme des parias, c’était comme si nous renaissons dans une nouvelle race pure. Il fallait savoir si je pouvais faire un sabot pour cela, et si la volaille était de tout cœur à en faire autant. Par contre, je n’appréciais pas que l’on me touche. Cet humain venait de me prendre l’épaule. Il allait un peu vite je trouve. Cela déclencha un regard noir de ma part.

Varimathras - Je t'assure qu'à nos côtés tu t'y sentiras à ta place, le clan, ils m'ont montrer ce que nous pourront accomplir, ils m'ont fait voir les montagnes de crânes et les rivières de sang dans l'avenir. Nous sommes la dernières heures du dernier crépuscule, nous sommes un cataclysme qui fera voler ces royaumes et leurs noblesses en éclats. Rejoins-nous, rejoins notre cause, la cause. Accomplis ton destin, rejoins nos rangs et je te promets que les dirigeants de se monde courberont l'échine face à toi.

Je repoussais sa main avec la mienne avec force. Je devais, comme dit, nous voir comme une nouvelle race, mais pour le moment ce n’était pas le cas. J’étais encore coincé dans mon ancien état d’esprit, il fallait laisser du temps pour s’y habitué. Et qui sait, peut-être que nous nous entre tuerons à la fin si cela se trouve. Peut-être même dans le camp orc. En attendant, je voulais bien voir à quoi cela ressemblait.

Garkar -Très bien. Montre-nous.

La harpie se mit à sautillé sur place comme une puce, bien heureuse visiblement de mon choix. Elle a sans doute déjà fait de même, et devait espérer que j’en fasse autant. Au moins, cela nous évitait de passer par une longue et interminable discussion pour se convaincre l’un l’autre. On allait directement à la chose, sans se prendre la tête, ce que j’aimais.

Sélaéna - Oh oui ! Montres nous donc ce lieu si formidable. Tu nous vend du rêve, alors il faut qu'on le voit de nos yeux.
Garkar - Mais attention ! Si tu nous abuses d'une quelconque manière, je me montrerais moins sympathique à l'avenir.

Le minotaure ne sembla pas trop apprécier mon approche, il repoussa ma main avec toujours ce même regard qui abrites les plus grande ténèbres qui soit, espérons qu'il as retenu le son de ma voix et non le fait d'avoir poser ma main sur son épaule, je tenais à le ramener au clan.


Parfait, il avais l'air de vouloir en savoir un peu plus sur notre communauté, si son désir et le combat et la vue du sang alors le chef spirituelle n'aura aucun problème à l'intégrer à notre groupe, à côté la harpie sautillais, elle étais surement très contente et cela me comblait, elle serais un atout de choix dans notre expansion sur les régions aux alentours.


Je sortis ma carte du continent et m'approcha des deux individus, je leurs montrait le nord des terres orques l'endroit exact ou se trouvait la forteresse des Sang-Noir.

Ainsi, nous partions tous les trois vers ce prétendu fort de magie sombre. Une partie en moi voulait y croire, mais c’était vraiment trop beau pour être vrai. Un royaume dirigé uniquement par nos semblables était possible ? Et depuis longtemps, je m’étais considéré comme unique jusqu’à ce que je rencontre la harpie. Oh et puis assez ! J’en avais marre de radoter. Trop réfléchir sur la même chose n’était pas mon genre, moi je préférais donner la mort et créer des océans de sang. Avec des alliés orc, cette pratique devait être encore plus facile à faire. Ils devaient sans doute accomplir de nombreux raide, massacrer toute résistance et s’amuser avec les survivants dans des chasses. Alors que je pensais que ce voyage se ferait en paix, la volaille qui nous survolait ne pouvait pas s’empêcher d’ouvrir son bec.

Sélaéna - Dis nous beau guerrier de la nuit aussi noir que la mort même, comment t'es tu retrouver dans ce camp orc et à venir utiliser cette magie ? Ton début histoire m'intrigue et j'aimerais en savoir plus.

Je me mis à soupirer. Quel intérêt de savoir cela ? Il utilisait la même force que nous et par conséquent, c’était comme un renouveau, sa vie passé ne comptait plus, le plus important était de rependre sa magie sur le monde pour se faire connaître et enfin respecter. Je pouvais facilement imaginer qu’il a dut connaître une vie très dur comme tout le monde, mais qui s’est aggraver, le poussant à voir la vérité, ce monde devait être purifié de son injustice.

Nous faisons enfin route vers les terres orques, j'étais heureux de pouvoir retrouver ces régions que je considérais comme chez moi, la route vas être longue mais cela en vaut le coup. Mes deux compagnons allait montrer au chef de quoi j'étais capable et que ma loyauté envers le clan est inflexible, je pensais également à la manière dont j'allais présenter le minotaure et la harpie aux orcs, et surtout comment mes deux nouveaux compagnons vont se comporter avec eux, je n'avais rien à craindre pour la harpie, elle était sérieuse, fasciner par les arcanes sombres et à l'aise avec l'autorité, alors que le minotaure lui semble bien le genre de personnes as contester les ordres ce qui risque de poser problème.

Alors que notre voyage se continuais la harpie viens se tourner vers moi pour m'adresser la parole.



J'avais hâte d'entendre leurs histoires, en apprendre un peu plus sur eux me permettrait de mieux les intégrer et également d'être sur qu'ils nous aideront dans notre conquête.

Varimathras - J'ai été trahis par les humains, il m'ont menti et fais croire que dans la lumière je trouverais un sens à ma vie mais j'ai ouvert les yeux et après avoir rougi une lame de leurs sangs j'ai chercher ce fameux sens à ma vie que la lumière devait m'offrir.
J'ai rencontrer ce clan orc car l'idée de m'allié à d'autres humains était inconcevable, et dans ma quête de pouvoir, le chef m'as montrer qu'en adoptant une âme plus sombre qu'un millier de nuit sans lune je trouverais enfin un sens à ma vie. Et vous alors ? Vous n'avez pas découvert votre sombre puissance par hasard ?

Bien jouer la volaille. Maintenant, il va falloir qu’on raconte aussi notre vie. Quel ennui. La terre des orcs étaient-elles encore loin ? Je détestais parler, je préférais l’action. Et je ne me voyais absolument pas mentionner ma captivité, les jeux, l’esclavage et j’en passe. Ce serait une réelle perte de temps et je ne ressentais pas l’énergie de faire cela. Je me contentais donc d’avancer comme si de rien n’était, laissant Sélaéna commencer. Moi galant ? Belle plaisanterie. Juste que je n’étais pas pressé d’étaler ma vie, alors voilà. Et puis ils semblaient si bien se connaître, avec un peu de chance, ils pondront des monstres à plumes noirs. Ce serait marrant à voir, et sans doute… Délicieux.

Sélaéna - Je suis issus d'une grande tribut de Harpie. Ma mère en est la chef et moi, une ancienne prêtresse, ou druidesse selon les cultures. Disons que j'apportais soin et magie bien veillante chez les miens, celle du vent. Mais un jour, ma magie changa pour devenir aussi noir que la nuit à cause d'une tragedie. Je devins une paria rejetter de ses soeurs. Jusqu'à ce que je tombe sur la vachette.

Jetant un petit coup d’œil derrière moi, je comprenais que l’on attendait mon tour. Que pouvais-je donc faire ? Refuser et supporter leur insistance ? Même si l’humain ne forçait pas, la harpie si. Elle tenait tant à ce que l’on s’entende bien tous les trois. On pouvait faire alliance, mais pas devenir les meilleurs amis du monde, il ne fallait pas exagérait. Mais bon, je ferais la version courte.

Garkar - J'étais capturé par des humains et enfermer dans une prison. Pendant longtemps je fus torturé et forcer de tuer pour des jeux organisés. Ma colère à fait naître ma puissance et grâce à elle je suis sortie. Et grâce à elle, je répend la justice.

J'en savais déjà un peu plus sur les origines de cette harpie, la magie de cette race est très certainement différente des magies humaines tous comme la magie des orcs et différentes des autres races, j'en étais maintenant sur elle sera un atout majeur dans nos recherches sur la magie noire, mais je me demandais toujours qu'elle était cette "tragédie" dont elle parlais, pour l'instant j'avais reçu de nombreuses et excellentes informations sur elle ce qui était excellent pour un début. Le minotaure tourna la tête avec toujours se même regard enragé jusqu'à ce qu'il prenne la parole.


Ce minotaure as été un esclave, servant de gladiateurs dans une arène pour amuser les nobles. J'ai toujours haïs l'esclavagisme mais cette fois-ci j'étais bien content que ce minotaure ait été esclave, grâce à leurs cruauté ces nobles ont transformer un minotaure quelconque en un guerrier assoiffé de sang et de vengeance ne désirant que répandre le chaos sur son chemin, voilà qui étais fort intéressant, je suis sur que le chef apprécieras son côté brutal et sans pitié même si j'ai peur de la réaction du minotaure si ont lui donne des ordres.

Nous poursuivions donc notre route à travers les terres pour retrouver ce camp orc. Pendant la route, la volaille et l’humain n’avaient pas trop ouvert la bouche ce qui était plaisant. Cela me donna tout le loisir d’imaginer ma vie future une fois arriver à destination. Serais-je un chef de guerre qui avec une armée, écrasera tous les royaumes pour que les ténèbres soient reconnues comme seule vérité ? Si oui, j’essayerais d’avoir la possibilité d’être celui qui renversera le royaume humain de Tacomnal pour m’avoir réduit en esclave et je prendrais comme nouvelle tâche, d’aider les miens en les rendants plus forts par ma magie, même si la torture devait être pratiqué. Sinon, je pouvais être un simple soldat. Mais cette idée me répugnait, j’avais des années à servir un tyran, ce n’était pas pour recommencer. S’ils me voulaient dans leur rang, ils devront me prendre comme un égal. Ou alors c’était juste la mort qui nous attendait, on verra bien.

Sélaéna - Nous nous rejoingnons sur de nombreux point je trouve. Cela prouve que nous sommes sur la bonne voie. Mais dis-nous, que ferions-nous une fois arrivé là-bas ? Serons-nous juste de simple pions pour ton chef orc ?

Bien entendu, elle ne pouvait pas s’empêcher de parler celle-là. Mais ça question faisait plaisir à attendre. Un peu comme si elle avait lu mes pensées et prit les devants pour demander à notre nouvel allié. La prudence était quelque chose qui me faisait souvent défaut. Mais Sélaéna ne manquait pas d’intelligence et de ruse. Bien qu’elle semblât vouloir qu’on forme une sorte de « famille », elle restait sur ses gardes. Si jamais les choses se compliquaient, elle n’aurait qu’à s’envoler dans les airs et faire pleuvoir des plumes noirs mortels.

C'était entre partie la vérité, une fois là bas les supérieurs sauront quoi faire de nos deux nouveaux alliés, ils auront des prestiges par rapport aux autres orcs mais ne seront pas à l'égal du chef spirituelle ou du chef de guerre. Je voyais bien Sélanéa aux côtés du nécromancien, cette dernière est fasciner par les arcanes noires tous comme l'orc qui m'as appris à maîtriser ce sombre pouvoir, je les voyais déjà parler de leurs connaissances comme un échange de pouvoirs.

Quand à Garkar, il risque de rester au côtés du chef de guerre, si le maître sait lui promettre un avenir de gloire en répandant le sang et la désolation alors je suis sur que ce minotaure sera des nôtres.

Varimathras nous vendait presque du rêve. Je me demande s’il n’était pas un marchand avant de devenir ce qu’il était. Et apparemment, nous serions aussi rejoints par des magiciens noirs. Des gens préférant se battre avec leur bâton et à distance comme des lâches. De mon point de vue, qui me semblait être le bon, on prouvait notre bravoure et rependait notre justice par le sang. Ce que je voulais dire, c’était qu’il fallait foncer dans les rangs ennemis pour les écraser littéralement et leur sang, qui nous recouvrait était comme une marque de notre triomphe sur tous les plans. Enfin bref, je ne pensais pas que j’aurais à me soucier des sorciers. De toute manière, ils agiront plus comme un soutien. Ils n’étaient pas de vrais combattants.

Au loin, un épais nuage de poussière s’élevait. On ne sentait pas le vent à ce moment, alors il devait agir d’une toute autre force. Soufflant violemment par les naseaux, je sentais approcher de nous des étrangers. Dangereux ou non ? Je n’en savais rien, encore moins s’ils étaient armés ou pas. Mais il était peu probable qu’il puisse s’agir d’individu noir comme nous. Bandit ? Caravane ? De toute manière, j’avais besoin d’action et de quoi manger.

Garkar – C’est un beau petit groupe de personne qui approche. Je me sens capable de leur rentrer dedans et voir ceux qu’ils ont d’intéressant. Alors humain ? Prêt à en découdre ?