La chasse n'est pas faite que pour les nobles

Enfin la région de Telbara, plus aucun mauvais regards portés sur moi, plus aucun jugement directement lié à mes yeux rouges, juste du calme et de la tranquillité c'est bien ce que j'aime dans ce royaume, voilà trop longtemps que je voyageais dans les royaumes du nord évitant les villes et villages et encore les esclavagistes et personnes malsaines pullulaient dans ces régions, comme si j'étais une mauvaise herbe cherchant à me frayer un chemin à travers les roses en évitant leurs épines.

La grande région de Ganavarelles n'était pas que composer de plaines qui s'étendait à pertes de vue, la forêt de Virelinge me permettrais de trouver un village pour me reposer et avoir également assez de vivre pour tenir jusqu'à Minestour, de là bas je pourrais commencer à remonter le Phuolocht pour rejoindre les régions presque inhabités du sud de continent, j'ai entendu un homme dans la région de Tacommal qui as dit avoir découvert un oracle qui lui as révéler son avenir, ça pourrait être un vulgaire mensonge mais mieux vaut tenter le coup étant donner que je ne sais pas ou je vais.

Je commençais mon avancée dans la forêt de Virelinge qui était pour le moment extrêmement calme, j'espère bien trouver un village par ici pour continuer la route dans de meilleur circonstance, je commençais à avoir faim, il est vrai que j'ai manger peu lors de mon voyage, cette forêt était parfaite pour une partie de chasse, je pris mon arc en main et commença à scruter les moindres environs pour y trouver quelconque animal comestible et j'espère gros animal comestible.

De loin entre les bois j’aperçois un vrot qui m'as l'air pour mon plus grand bonheur seul, c'était parfait ce vrot solitaire surement chassé de sa meute allais grandement me satisfaire, j'encochais une flèche à mon arc et pris tous mon temps pour viser l'animal solitaire jusqu'à lâcher la corde, la flèche arriva à toute vitesse dans la cuisse de l'animal qui couinais et grognais, j'encochais une seconde flèche au plus vite avant que ce dernier ne me repère, trop tard le vrot court dans ma direction à toute vitesse ce qui m'assurait de ne pas le louper en décochant une seconde flèche qui vient se loger dans la tête de l'animal.

je m'approchais alors de la bête qui était partis pour un voyage dans l'au delà, je m'accroupis face au corps sans vie du vrot et extirpa les flèches de la chair, rangea mon arc et sortis ma dague, il était assez maigre en même temps les vrots chasse en meute celui ci allait surement mourir de faim face à son incapacité à chasser les animaux dont il se nourris d'habitude, je commençais alors à dépecer le vrot en récupérant avec le plus grand soin, la chair comestible et enlevant la peau solidement rattaché à une couche de poils blanc.

Après avoir récupérer ce que je voulais une grande fatigue s'en pris à mes jambes me donnant aucune envie de me lever, mon regard se posas sur l'animal et plus particulièrement sa tête, mis à part le trou qu'avait causer ma flèche en rentrant dans son crâne celui ci avait une belle rangée de dents, je n'ai jamais compris pourquoi certaine noble humaine se parait d'innombrables bijoux surtout que cette rivière d'or et de diamants ne voulait en aucun cas signifier quelque chose.

Je pris ma dague et commenças à retirer soigneusement les dents du vrots sa mâchoire, peut être que je serais ridicule avec ça mais je compte bien me faire un collier comme récompense pour avoir tuer et dépecer mon premier animal carnivore, j'avais maintenant les dents du vrots en main mais il me manquait un fil pour pouvoir faire un collier, ma concentration s'éleva au maximum pour trouver le moyen de me procuré un fil pour pouvoir faire mon collier, je réfléchissais profondément tout en me disant que c'était vraiment stupide de s'attarder sur ça.

Dans mon sac il y'avait bien une seconde corde pour mon arc mais une partie de moi très sérieuse me disait que c'était du gâchis de se servir d'un élément des plus important pour mon arc pour des bêtises, mais je me dis que au moins j'aurais toujours cette corde sur moi donc ce n'était pas trop grave, je saisit ma dague et commença une lente incision dans la partie la plus épaisse de la dent jusqu'à la percer pour pouvoir insérer le fil, je fis de même avec toutes les autres avant de passer la corde dans toutes les dents avant de brandir face à moi mon premier bijoux.

La dernière “chasse au trésor” de Kihuctaelc avait été plus dangereuse que prévu, mais au moins, il ne pouvait pas dire qu'elle n'avait pas été stimulante, du coup. Cependant, il n'avait pas vraiment tissé de lien avec aucune des trois personnes qui l'avaient entouré. Il avait la sensation que le courant ne passait pas avec Fleur, il avait aussi du mal avec l'humour d'Yvël. Quant à Nälian, il était resté sur la frustration de n'avoir pas eu l'occasion de l'affronter en duel, et bien qu'il l'estimât comme quelqu'un de valeureux, il l'avait également trouvé un peu froid et trop pragmatique. Kihuctaelc n'était donc pas resté dans ce groupe après leur petite aventure.

Une aventure qui avait eu lieu un peu à l'écart de la civilisation, hormis quelques petits villages eux-mêmes paumés au milieu du continent. Après avoir passé du temps dans une grotte profonde aux couloirs parfois trop étroits pour un Centaure, Kihuctaelc avait besoin de changer d'air. Trop loin des grandes villes du Royaume de Telbara, il lui restait la possibilité de vagabonder en forêt. Il galopa sur des kilomètres dans une direction un peu aléatoire, comme s'il se laissait guider par le vent.

Et le vent le conduisit jusqu'à la forêt de Virelinge. En fait, Kihuctaelc ne savait même pas où il se trouvait. Il voyait juste une immense forêt se dresser devant lui. Au risque de se perdre, il décida de s'y aventurer. Les deux premiers jours, il mesura sa bêtise. S'enfoncer comme ça, sans carte, dans une vaste forêt inconnue, c'était n'importe quoi. Heureusement, le Centaure, bien qu'ayant plus l'habitude de vivre en ville, n'avait pas tout perdu de ses quinze premières années de vie en tribu, loin de là. C'était un bon chasseur, armé de sa lance. Il trouva ses repères dans cette forêt, réussit à se nourrir et à s'orienter. Il n'était plus perdu. Il était un Centaure dans une forêt : il était dans son élément, en fait.

A force de vivre de ville en ville, Kihuctaelc avait presque oublié qu'il était parfaitement capable de survivre en forêt et qu'il n'avait rien perdu de sa prédilection raciale pour ce type de terrain. Au cinquième jour passé à errer en Virelinge, Kihuctaelc trouvait ça même chouette, cette petite aventure solitaire sans but précis, à vivre de sa propre chasse, survivant par ses propres moyens en redécouvrant ses talents issus de son éducation au sein de sa tribu.
Seulement, le Centaure citadin fit vite face à la solitude. Au sixième jour, cela finit par l'ennuyer, d'autant plus qu'il n'avait aucun objectif. Il avait pu observer que des villages existaient dans cette forêt, mais pendant les cinq premiers jours, grisés par le plaisir de cette nature sauvage, il s'était refusé d'approcher. Maintenant, il en eut envie.

Il apprit donc dans un village qu'il était en Virelinge. Les villageois lui conseillèrent de ne plus s'égarer des chemins car la forêt pouvait être dangereuse pour les âmes perdues. Kihuctaelc quitta le village, et se dirigea vers la lisière mais sans suivre les routes. Par fierté, le Centaure ne voulut pas suivre les conseils d'Humains dans une forêt, estimant qu'il savait mieux se débrouiller qu'eux.

Il marcha parmi les arbres, les buissons et les animaux en chantonnant dans sa langue. Maintenant, il savait où il était, et son aventure dans cette forêt avait assez duré. Il était de bonne humeur et son pas était léger. Il ne s'attendait pas à rencontrer quelqu'un hors des routes, et pourtant...
Il dressa les oreilles en entendant un petit bruit, comme un grattement. Il arrêta de chantonner, et s'approcha lentement, se faisant aussi discret que possible. Il vit à une quinzaine de mètres, une silhouette accroupie près du cadavre ensanglanté d'un animal. Kihuctaelc tint fermement sa lance en main et continua à s'approcher, posant délicatement ses sabots dans l'herbe sauvage à chaque pas.

La personne était une Humaine, avec de longs cheveux soyeux d'un blond très clair. La couleur de sa peau était étrange, comme cendrée. Elle portait une tunique de voyage rouge foncé, à longue cape, surmontée de quelques petites plaques de métal à quelques endroits, servant d'armure. Le cadavre était celui d'un vrot. Vu la scène, la femme venait de le tuer, et elle... lui avait arraché ses crocs ? Pourquoi ? Kihuctaelc réalisa que le bruit de grattement, était en fait celui de sa dague qu'elle utilisait pour percer la base des dents et y insérer une ficelle. Elle se faisait un collier avec les dents du vrot ?

KIHUCTAELC – Hey !

Le Centaure bondit en avant et s'arrêta à deux mètres, révolté. Sans s'en rendre compte, il agitait la queue. Les sourcils froncés, il toisa l'Humaine à la drôle de peau.

KIHUCTAELC – N'as-tu pas honte ? Il me semble que ce vrot ne méritait pas de mourir pour un collier !

Je venais de finir mon collier et le brandissait face à moi fière de mon bijou, quoi que le collier était loin d'être réussi, j'avais déjà vue des colliers avec des dents d'animaux mais ces derniers était bien fait, les dents étaient symétriques alors que le mien n'avait rien de jolie et je suis sur qu'un enfant aurait fait un bien plus beau collier, mais cela ne me décourageais pas il suffirait d'enlever les dents et de recommencer, j'allais remettre si on peut appeler ça le collier dans le sac avec la viande mais je fut interrompu par quelqu'un d'autres.


Je sursautais et pris fermement ma dague essayant de trouver la personne qui m'avais appeler, je vis un centaure bondir face à moi agitant la queue par un mécontentement vue l'expression de son visage, qu'avais je fait ? N'ais je pas le droit de me nourrir ? Qu'espère t-il ? Que je vais aller manger de la paille comme un cheval, ce centaure ce trompe lourdement.


J'étais en mauvaise posture, j'étais encore accroupi avec une dague pour me défendre alors que le centaure tenait une lance dans sa main, si j'armais mon arc je risque de paraître bien trop agressive et surtout que je ne pourrais pas décocher une flèche sans être embrocher avant, je le fixais de mes deux yeux rouge sang qui devait ressortir sous l'ombre de ma capuche, peut être que ce centaure est un druide qui donnerait sa vie pour la nature mais moi j'ai autre chose à faire que de chercher des noises à un amoureux de la nature armer.

Kihuctaelc fit sursauter la femme, qui s'arma d'une dague, prête à se défendre contre le Centaure qui bondissait vers elle sans s'être annoncé plus tôt. Etre discret avait été le but de Kihuctaelc, et il ne fut pas surpris de voir l'Humaine sortir une dague. Si c'était une voyageuse, voire une aventurière, elle devait avoir de quoi se battre au corps-à-corps. Elle avait déjà un arc dans le dos, normal pour une chasseuse – Kihuctaelc chassait à la lance et n'avait pas d'arc, mais l'arc restait l'arme la plus courante pour cette pratique. Elle avait aussi son couteau de chasse, Kihuctaelc n'avait pas vu cette dague dans son équipement mais il ne prit pas ce geste de défense comme une agression.

TYRENIE – Le collier est secondaire, j'ai chasser ce vrot en priorité pour manger et non pour me faire un bijou !

Kihuctaelc se trouva un peu bête sur le coup. Le corps du vrot avait été bien entamé, pas seulement les dents. Cette Humaine disait vrai, elle s'était nourrie sur l'animal. Il fut un court instant à court d'argument, mais continua nerveusement d'agiter la queue. Il cherchait quelque chose à répondre, pour ne pas laisser le dernier mot à l'Humaine, car il ne voulait pas avoir l'air bête. Il venait de surgir de nulle part avec une leçon de morale qui venait de tomber à l'eau.

KIHUCTAELC – Eh bien pourquoi te faire un collier, alors ?

En fait, si Kihuctaelc n'avait pas été un Centaure des villes, mais un Centaure tribal sauvage, il n'aurait pas eu la chique coupée par la réponse de l'Humaine. Il aurait tout de suite parlé du respect de l'animal même après la mort. Les Centaures, lorsqu'ils chassent, adressent parfois une prière pour remercier la Nature et l'âme de l'animal qu'ils viennent de tuer. Kihuctaelc avait un reste de cette culture, mais cela lui demanda un effort de la faire ressurgir. Cette femme traitait le vrot comme un morceau de viande ambulant, et comme un trophée. Le fait qu'elle eût chassé ce vrot avant tout pour se nourrir ne lui donnait pour autant pas le droit de lui arracher les dents pour s'en faire un collier.
Voilà en substance ce que Kihuctaelc avait du mal à formuler.

Kihuctaelc regarda donc son interlocutrice dans les yeux... Des yeux rouges... Hein, rouges ?! Depuis quand un Humain pouvait avoir les yeux rouges ? Kihuctaelc plissa les yeux, une expression de perplexité dans le regard.

KIHUCTAELC – Tu... Tu n'es pas une Humaine ?

Le centaure battait sa queue et ses sabots nerveusement, je savais que les tribus centaures ont un grand respect pour la nature et les animaux et j'espérais ne pas être tomber sur un de ses centaures amoureux de sa forêt, ce vrot était pour moi un genre de victoire les animaux carnivore sont beaucoup plus dangereux à chasser que les autres j'ai d'ailleurs bien faillit dégainer ma dague face au vrot si celui ci n'avait pas pris ma flèche de pleins fouet, je serrais ma dague entre ma main et analysais chacun de ses mouvements par malheur le soleil commençait à se coucher au loin et ma capuche ne suffit plus à cacher mes yeux des rayons douloureux du soleil.


Étrange question, n'avait il pas remarquer ma différence ? Quoi que ma capuche était assez grande et pouvais me rendre très discrète mais j'aurais penser que la couleur de ma peau l'aurait interpellé sur le sujet, j'enlevais alors ma capuche laissant mes cheveux pâle apparaître ainsi que mes oreilles pointues même si ces dernières dépassaient de ma capuche, je plissais légèrement les yeux face aux soleils qui me harcelaient de ses rayons.


Je baissait ma dague de la position du centaure et pris fermement de mon autre main le sac de cuir contenant la viande et l'ébauche de mon collier.

Comment ça, elle « avait le droit » de porter un collier ?! Oui, elle avait le droit de porter un collier, mais pas de se le confectionner à partir d'un vrot qu'elle venait de tuer ! Kihuctaelc était un peu à court d'arguments face aux répliques simplistes de son interlocutrice, mais il n'en pensait pas moins : il trouvait que cela ne se faisait pas, d'arracher les dents d'un animal mort pour s'en faire un collier. C'était une offense à l'âme de l'animal, un peu comme ces nécromanciens qui utilisaient les cadavres en se moquant bien du fait qu'ils souillaient la mémoire des défunts. Kihuctaelc ne savait pas comment expliquer cela, il parlait à une oreille qui ne voulait rien entendre. De toute façon, il venait de changer de sujet, quoiqu'il comptait y revenir : le teint de peau de la femme pouvait passer pour une étrangeté physique, mais la couleur de ses yeux relevait d'un indice de plus sur sa nature non Humaine.

TYRENIE – Je ne le suis qu'à moitié, ma mère est Humaine et mon père est un Drow, ce qui fais de moi une Demi-Drow malheureusement.

Voilà qui expliquait son physique : cette femme était une bâtarde. Kihuctaelc n'avait jamais rencontré de Drows, et compte tenu de ce que l'on disait sur eux, il s'en estimait heureux. D'un autre côte, qui dans sa vie avait déjà vu un Drow de ses propres yeux ? Hormis les Demi-sangs, pratiquement personne.
Et cette femme avait un Drow pour père. Sa mère était une Humaine, mais lequel des deux s'était occupé de son éducation ? Si ça avait été sa mère, alors tout allait bien.

Cela n'aida cependant pas Kihuctaelc à se détendre. Pourtant, la Demi-Drow revint d'elle-même sur le sujet du vrot, d'un ton plus conciliant :

TYRENIE – Je suis désolée pour ce vrot mais ça fait depuis un petit moment que je ne mange plus que des lapins minuscules et j'avais vraiment besoin d'un bon repas pour me remettre en route, j'espère que toi et ta tribu saurez me pardonner pour avoir tué un animal de votre forêt.

Mais qu'est-ce qu'elle racontait ? Elle voyait un Centaure, alors forcément c'était un aborigène tribal qui estimait que tous les animaux vivant sur son territoire ne pouvaient servir qu'à le nourrir ! Cette réaction objectivement exagérée fut celle de Kihuctaelc qui trouva les propos de la Demi-Drow d'une certaine façon racistes.

KIHUCTAELC – Alors, premièrement, tu apprendras que tous les Centaures ne vivent pas en tribus et ne se réservent pas l'exclusivité sur les animaux qui vivent au même endroit.

Son ton fut sec.

KIHUCTAELC – J'ai vécu en tribu, mais ce n'est plus le cas.

Pourquoi apporter cette précision ?...

KIHUCTAELC – Deuxièmement, tu peux tuer ce vrot pour te nourrir, mais ça ne doit pas t'empêcher de le respecter ! Imagine qu'après ta mort, quelqu'un vienne t'arracher les dents, ou imagine qu'un nécromancien vienne utiliser ton corps... Quoique si ton père est un Drow, à tous les coups tu ne vois rien de mal à la nécromancie...

La queue du Centaure était toujours agitée, battant sa croupe de temps en temps.

Il parlais sur un ton sec et mécontent, il est vrai que j'avais surement du parler trop vite, et cette petite erreur tendit l’atmosphère, j'étais à l'heure actuelle dans une mauvaise posture si je continue à le provoquer il risque d'écouter sa colère et de me faire passer un sale quart d'heure


Cela confirme qu'il est seul ce qui est une bonne nouvelle je pouvais me défendre face à un centaure que ce soit physiquement ou verbalement mais si il aurait appeler toute sa tribu c'était sur que je ne serais pas sortie de la forêt vivante


Je n'aurais surement jamais du m'excuser pour ce vrot, le voilà qui repartait dans son débat sur cet animal mais cette fois-ci il parlais d'un certains respect que je devais avoir pour le vrot, croyait t-il vraiment qu'après avoir tuer un animal j'allais m'excuser auprès de son cadavre ? Il as également parler de mon père que je n'ai jamais connu et après le pique que je lui ai envoyer sur le fait que ce soit un centaure je ne m'attarderais pas plus sur ça.

La Demi-Drow avait pourtant baissé sa dague, mais ce n'était qu'un détail à côté de ce qu'elle disait. Au demeurant, Kihuctaelc avait abordé la Demi-Drow qui n'avait sorti sa dague que sous l'effet de surprise, pour se défendre d'un éventuel danger. Celui qui avait donc à assurer à l'autre qu'il n'était pas hostile, c'est Kihuctaelc. Pour l'instant, ce n'était pas le cas : il tenait toujours sa lance en main et crachait sèchement ses mots, en agitant la queue. Il instaurait un climat de tension dans ce dialogue. Il n'attendait pas de la Demi-Drow qu'elle montre patte blanche. Elle pouvait baisser sa dague : ce n'était pas à elle de le faire et cela n'influença pas l'attitude du Centaure.

TYRENIE – Donner du respect à un vrot ? Tu donnerais du respect à un cyclope toi ?

Venait-elle vraiment de comparer un vrot à un cyclope ? Ne voyait-elle aucune différence entre un animal et un monstre ? Pourquoi pas dire qu'une liche méritait la même considération qu'une licorne, tant qu'elle y était !

TYRENIE – Je lui en ai déjà assez accordé en le tuant pour manger et non uniquement pour me faire un collier...

C'est ça qu'elle appelait le respect ?! Mais elle était vraiment idiote, cette Demi-Drow, ou elle le faisait exprès ? Elle n'avait qu'à graver des injures sur son pelage, tant qu'elle y était, puisque ça ne pouvait pas être un manque de respect à partir du moment où elle l'avait tué d'abord pour sa viande ! Bon, elle l'avait déjà dépecé, mais c'était pour dire...

TYRENIE – … tu parles de nécromancie mais tu n'as pas conscience du bonheur que ça peut apporter, une fois mort nous appartenons au passé et notre corps n'est plus que de la chair, des os et du sang.

Le bonheur que pouvait apporter la nécromancie ? A qui ? Là, Kihuctaelc ne comprenait plus du tout où cette Demi-Drow voulait en venir. Il se sentait peut-être à court d'arguments, mais ceux de son interlocutrice n'avaient ni queue ni tête.

KIHUCTAELC – Attends, tu compares un vrot à un cyclope... Ce que tu dis n'a aucun sens. Le vrot, c'est un animal, il mérite le même respect que toi. Le cyclope... On s'en moque du cyclope !

Kihuctaelc ne savait vraiment plus argumenter. Les choses lui paraissaient tellement évidentes qu'il ne voyait même pas comment les expliquer. Et pourtant, les puristes du druidismes et autres antispécistes ne seraient pas d'accord avec son énoncé : les cyclopes étaient des êtres vivants, ils naissaient, grandissaient, se reproduisaient et mouraient naturellement, ils avaient une âme qui ne valait pas moins que celle d'un Humain ou d'un Centaure... ou d'un vrot.

KIHUCTAELC – Tu l'aurais respecté si tu ne l'avais tué que pour sa viande. A partir du moment où tu lui arraches des dents pour te faire un bijou, tu ne le respectes plus. Je devrais peut-être moi aussi t'arracher les dents pour m'en faire un collier, tiens, d'autant que pour toi la nécromancie apporte du bonheur ! Tu seras heureuse si j'utilise ton corps sans implorer ton âme, n'est-ce pas ?

Ce centaure commençait à m'agacer au plus haut point, même si il était un amoureux de la nature ne savait il pas faire la différence entre un être civilisé et un animal, si il fallait donner du respect à tout être vivant alors pourquoi un cyclope serait une exception ? Tout était clair dans ma tête, ce centaure n'avait qu'à retourner manger des racines et des plantes au lieu de me faire des remarques inutiles pour une histoire de collier, encore une fois je comprenais que je ne suis pas née à la bonne époque et que je n'avais pas ma place dans ce monde ou on vous dispute pour un bijou.


Sous ces mots, je lâchais ma dague et vint discrètement passer ma main vers mon arc avant de le prendre d'un geste rapide et d'encocher une flèche dans la seconde qui suit, au moment ou je visait le centaure l'espace entre nous deux s'était raccourci, il n'y avait plus qu'un mètre qui nous séparait mais maintenant que j'ai mon arc en main je prends un sérieux avantage.

Tout se passa soudain très vite. La Demi-Drow lâcha sa dague, sans même la ranger, pour avoir son bras immédiatement disponible pour le geste suivant : attraper son arc et encocher une flèche. La voyant faire ce geste, Kihuctaelc n'eut pas grand-chose de plus à faire : il n'avait pas d'arc mais il avait sa lance, et lui, il la tenait déjà en main. Il arma la hampe au-dessus de son épaule, la pointe en direction de la Demi-Drow. En un instant, les deux interlocuteurs se retrouvèrent chacun à mettre en joue l'autre ; l'un avec une lance, l'autre avec un arc. Kihuctaelc agitait toujours la queue, de façon plus saccadée et nerveuse, car tous ses muscles étaient tendus. Il trépignait légèrement, ses sabots se soulevant à peine chacun leur tour dans un rythme désordonné. Le Centaure était prêt à bondir s'il percevait le moindre mouvement des doigts de l'archère. Bondir, et lui envoyer sa lance en pleine poitrine pour riposter.

TYRENIE – Le bonheur de la nécromancie c'est celui de pouvoir repasser un moments avec ceux qu'on aime mais qui ont été malheureusement emportés par le temps, pour moi c'est ça la nécromancie, la communication avec les morts, pas une façon de se procurer des esclaves éternel.

Tous ceux qui avaient perdu un être cher avaient sans doute au moins une fois fait le rêve de lui parler à nouveau, d'entendre sa voix, de lire une expression sur son visage... Kihuctaelc n'était pas dans ce cas-là mais il pouvait facilement l'imaginer. Lui, ses proches, il les avait simplement délaissés. Sa tribu l'avait exilé alors qu'il n'était pas tout à fait adulte. Il n'avait jamais repris de nouvelles de Dan, il n'était jamais retourné à Frisseval. Il ne savait même pas s'il réussirait à retrouver ce village s'il le voulait. Ce n'était pas la question, il pourrait toujours le retrouver, en demandant à d'autres villages dans la région. Son passé était derrière lui. Retourner à Frisseval, ce serait comme vouloir retourner dans le passé... et il ne voyait rien qui ne lui en donnait envie. Ou peut-être avait-il peur.

Peu importe. Ce n'était pas le moment de réfléchir à tout ça. La Demi-Drow était agacée par ses propos et le tenait en joue maintenant, tout comme il la tenait en joue avec sa lance. Si elle tirait, il tirerait.

TYRENIE – Tu peux toujours essayer de faire de m'arracher les dents mais ce ne sera pas aussi facile que tu le penses, j'ai toujours mon esprit à l'inverse du vrot.

Kihuctaelc ne voyait pas du tout pourquoi il arracherait les dents de cette Drow, vivante ou morte. Il avait juste essayé de lui faire comprendre en quoi c'était odieux, mais cette fichue bâtarde en était incapable. S'il fallait en passer par un combat, en réalité cela réjouissait Kihuctaelc.

KIHUCTAELC – Puisque tu es incapable de comprendre, alors plutôt que de rester dans cette impasse, faisons les choses dans les règles. Baissons nos armes et battons-nous comme il se doit. Tu m'as pris pour un membre de tribu, alors déterminons par une reiko celui de nous deux qui a raison. Réglons notre discussion par un combat. Je ne vois que ça.

Une reiko ? Je n'avais aucune idée de ce que c'était mais si c'était un combat alors je compte bien lui fermer son clapet pour de bon, j'avais vraiment les nerfs contre ce centaure et le fait qu'il propose un duel pour me défouler me plaisais beaucoup, je voulais remettre ma capuche pour mettre fin à l'insupportable lumière du soleil qui me brûlait les yeux, mais mes deux mains restait bien sur mon arc à l'affût de quelconque menace, la corde de mon arc tendu, la pointe de la flèche toujours pointer sur le centaure.


L'agacement et la colère se faisait entendre dans ma voix, je ne baissais pas mon arc de peur de recevoir un coup alors que ma garde est baissée, j'avais un peu peur que sa reiko soit un duel à mort car mes capacités physiques bien que plus développés qu'un humain grâce à mon père ne serait surement pas à la hauteur d'un combat contre un centaure surtout si il est à mort.

La Demi-Drow ne baissa pas son arc après la proposition de Kihuctaelc. Une proposition qui était plus un défi qu'autre chose, en fait. Le Centaure priait intérieurement pour que la Demi-Drow accepte. Ces quelques secondes de flottements lui parurent des heures. La dernière fois qu'il avait provoqué quelqu'un en duel, cela n'avait pas pu se faire : il se rappelait la passivité de Naliän et l'intervention inopinée de Violette. Ca l'avait mis en rogne sur le coup. Cette fois-ci, il n'y avait personne pour contester l'utilité d'un combat, ça ne tenait qu'à la Demi-Drow.

TYRENIE – C'est quoi une reiko ? Si c'est un duel à ce que je comprends, je compte bien te la faire fermer une bonne fois pour toutes !

Kihuctaelc sourit. Non seulement il fut amusé par la pique de sa future adversaire qui se croyait capable de lui faire fermer son clapet, mais surtout il était vraiment ravi qu'elle accepte. Génial !

KIHUCTAELC – C'est exactement ça ! La reiko est un duel sans mise à mort et sans blessure grave qui permet de régler un conflit dans une tribu, ou même entre deux tribus. Celui qui pousse l'autre à se soumettre fait valoir son parti.

Maintenant, pour que la reiko puisse avoir lieu, il fallait que la Demi-Drow baisse son arc. Kihuctaelc n'était pas trop rassuré encore, car il se méfiait d'un coup fourré : quand on a un père Drow, on est sûrement prêt à toutes les fourberies. Cette femme prétendait peut-être être tentée juste pour faire baisser son attention à Kihuctaelc et lui planter une flèche meurtrière. Et puis, c'est bien elle qui avait levé son arme la première, c'était donc à elle de la baisser.

KIHUCTAELC – Maintenant, baisse ton arc. Ce sera un combat au corps-à-corps.

La bonne nouvelle c'est que ce n'était pas un duel à mort et également sans blessures graves une moins bonne mais qui me fait assez peur ait le sourire du centaure qu'il me lançait, si c'est un adepte de ce genre de duel alors j'ai encore moins de chance d'arriver à le battre surtout que je ne suis pas du tout équipé contre un adversaire possédant une lance, avec mon arc j'ai certes une plus grande allonge mais ce centaure est comme tous les autres aussi rapide qu'un cheval, j'étais dans une terrible impasse et me demandais si j'allais m'en sortir.


La pire des nouvelles est arrivée, à mains nues je vais devoir battre un centaure, j'ai déjà tuer des hommes à mains nues par le passé mais la un centaure était un tout autre défi, en plus d'être j'en suis sur très endurant il risque d'être également très fort, sa morphologie l'aide beaucoup aussi je n'ai que deux jambes et lui quatre pattes et est également plus lourd que moi, mon seul espoir serait de le chevaucher pour ensuite l'étrangler jusqu'à ce qu'il abandonne ou s'étouffe.


J'étais plutôt ridicule, ce n'est pas avec des menaces que je vais le mettre hors d'état de nuire mais pour moi chaque mot était comme un coup que je lançait en plein visage, j'avais déposer mon arc et mon carquois prêt du sac contenant la viande du vrot et me préparais à une attaque de mon adversaire.

TYRENIE – Pose également ta lance.

Cela allait de soi, sauf si la Demi-Drow préférait un duel armé. Kihuctaelc avait juste parlé d'un duel au corps-à-corps, pas nécessairement à mains nues. Il ne se doutait pas qu'il y avait eu un quiproquo. Il attendit tout de même que la Demi-Drow fasse le premier geste.
En effet, celle-ci déposa lentement son arc et son carquois à côté de ses affaires. Pour montrer sa bonne foi, Kihuctaelc se baissa en même temps, et lâcha sa lance au sol juste après que la Demi-Drow eut elle-même lâché son arc. Il se redressa en même temps qu'elle. Ainsi, ils étaient à égalité.

Du moins, presque... Le Centaure gardait un avantage physique naturel évident sur la Demi-Drow : grâce à son corps de cheval, il était à la fois plus rapide et plus fort. Il était également plus grand. Il la dominait sur tous les plans, semblait-il. Ses ruades pouvaient être dévastatrices, et même un coup de sabot antérieur avait de quoi choquer son adversaire. Comment une Demi-Drow pouvait-elle soumettre un Centaure ? Kihuctaelc ne voyait pas de solution pour son adversaire.

TYRENIE – J'ai peut-être l'air inoffensive de ton point de vue mais sache que j'ai tué beaucoup d'hommes par le passé que ce soit avec une arme ou sans ! Je ne retiendrai pas mes coups et compte bien te faire manger toute l'herbe de la forêt !

Cette denrière réflexion était tout à fait raciste, puisqu'elle faisait évidemment référence au corps de cheval du Centaure et comparait donc son régime alimentaire à celui de l'animal. Kihuctaelc se sentit piqué au vif. Sa queue s'agita d'un coup sec et nerveux.

KIHUCTAELC – Tu commences à m'insulter ?! Tu vas bientôt te retrouver à me lécher les sabots ! Voilà tout ce que tu auras gagné ! Je t'interdis de me comparer à un cheval !

Pourtant, si Tyrénie pouvait sentir une odeur de cheval dans l'air en ce moment même, cela venait bien du Centaure. La comparaison put aller plus loin encore quand, vexé par l'insulte, KIhuctaelc se cabra en poussant un cri ressemblant à s'y méprendre à un hennissement, cela dans le but d'intimider la femme bipède qui allait l'affronter.

KIHUCTAELC – Les hommes que tu as vaincus n'étaient que de faibles bipèdes, comme toi. Tu n'as aucune chance de gagner ce combat, aucun moyen de me soumettre. Maintenant bats-toi !

Sur ces mots, Kihuctaelc s'élança vers la Demi-Drow, la chargeant au galop dans le but clair de la bousculer avec son corps et de la faire s'étaler au sol. Cela lui permettrait de prendre un avantage d'entrée.

Je ne l'avais en aucun cas comparer à un cheval que voulais t-il dire par là ? Ce centaure avait le sang chaud pour s'exciter aussi vite, il remuait la queue nerveusement et taper des sabots sur la terre frénétiquement, j'avais peur qu'il me charge et me rassurais en me disant que ce sont ses nerfs qui lui font taper des sabots


Moi une faible bipède ? Ce centaure commençait réellement à m'agacer et je compte bien lui casser les quatre pattes pour lui faire regretter son geste, j'avais une chance de gagner mais elle était infime et il avait plutôt raison, sa morphologie et ses capacités physique était supérieur à moi sauf dans l'habileté ou cela restera mon seul point fort, le centaure ne perdit plus de temps à parler et fis ce que je ne souhaitais pas me foncer dessus dans le but de me faire tomber et il réussis parfaitement son corps de cheval me bouscula et me fis perdre l'équilibre.

J'étais à terre et devais me sortir de là, je fis de mon mieux pour m'éloigner le plus possible du centaure pour éviter d'être piétiner par ces sabots pour finalement me redresser rapidement, mon adversaire ne me lâchais pas et voulu me refaire tomber, je courus face à un arbre pour sauter dessus, je rebondis sur le tronc de l'arbre pour me propulser face au centaure et me retournais face à lui pendant mon saut, grâce à ce rebond je gagnais en force et en vitesse et lança mon poing de toutes mes forces face à mon adversaire quadrupède.

Selon moi j'avais mis assez de force dans ce coup de poing pour terrasser un cyclope ou assommer un éttin mais rien de tous cela n'était vrai, le coup partit sur le poitrail du centaure qui ne bronchas même pas, j'étais maintenant face à lui et devais trouver un moyen de l'empêcher de m'attraper, la seule solution était la fuite et je commençait à tourner la tête pour déguerpir rapidement pour pouvoir revenir à l'attaque d'une autre façon car ce que j'avais maintenant compris c'est que la force brute ne marchais pas sur lui.

Trop facile. La Demi-Drow resta sans réaction et fut frappée par la charge du Centaure. Elle s'étala au sol, juste comme Kihuctaelc l'avait imaginé. Le Centaure profita du choc pour freiner son galop plus facilement, et se tourna face à elle. Il souleva ses pattes antérieures, et les avança pour plaquer la Demi-Drow, mais cette dernière roula au sol à temps pour lui échapper. Certes, ce combat était trop facile mais il ne fallait pas exagérer non plus. Cela aurait été la reiko la plus courte de l'histoire... et du coup la moins stimulante.

En réalité, avoir raison sur ce que cette Demi-Drow avait le droit de faire au corps d'un vrot qu'elle venait de chasser, KIhuctaelc s'en fichait pas mal. La situation avait juste été l'occasion de lancer un défi martial. Kihuctaelc était resté sur sa frustration de n'avoir pas pu se mesurer à Naliän, il avait trouvé la parfaite occasion d'avoir enfin un combat amical. Quoique le caractère “amical” n'était pas vraiment certain. La Demi-Drow venait de sous-entendre que les Centaures broutaient comme des chevaux, et ça, ça ne plaisait pas du tout au mâle à la robe noire. Et si la Demi-Drow avait dit cela, c'est parce qu'elle-même avait été fortement agacée par Kihuctaelc. Il y avait donc, pour un combat “amical”, une bien forte tension entre les deux adversaires.

La femme aux cheveux argentés se remit prestement debout et courut en s'éloignant de Kihuctaelc. Elle fuyait, c'était mignon... Elle savait qu'elle n'avait aucune chance de remporter ce combat. Et en plus, elle espérait semer un Centaure à la course ? Kihuctaelc la suivit en trottant, sûr de lui... sans se douter que son adversaire ne fuyait pas mais préparait une attaque. Il fut ainsi pris par surprise quand la Demi-Drow sauta sur un tronc pour se propuler vers lui, utilisant ses jambes comme des ressorts ; ainsi elle frappa d'un coup de poing à la puissance renforcée... mais manqua de justesse dans son attaque. Son poing s'écrasa contre le poitrail équin du Centaure, alors qu'il aurait fait plus mal à la poitrine ou bien sûr au visage – cela dit, même avec une telle attaque, viser la tête du Centaure restait difficile pour un Humain ou Proche-Humain.

Kihuctaelc serra les dents en encaissant le coup. Rien de bien douloureux, surtout de la part d'une femme Demi-Drow, mais ça restait un coup de poing avec élan. Puis, en réponse, il ricana. Il se cabra, et agita ses pattes devant elle, comme pour l'intimider.

KIHUCTAELC – Je t'ai dit que tu vas me lécher les sabots ! Petite prétentieuse...

Puis il frappa en lançant ses deux sabots vers l'avant, au niveau de la poitrine haute, pratiquement des clavicules.

Disait il en se cabrant sur ses pattes arrières pour agiter ses sabots face à moi, j'étais dans une fâcheuse situation, en même temps quel idée de se lancer dans un duel à mains nues face à un centaure, ce dernier lança ses sabots sur le haut de ma poitrine, les sabots me frappèrent violemment et me firent perdre l'équilibre, je ne devais pas rester à terre il risquait de me piétiner, je me relevais péniblement avec pour handicap une intense douleur au dessus de ma poitrine, je serrais les dents et faisait mon possible pour oublier la douleur.

J'analysais rapidement la situation, il fallait que je chevauche mon adversaire ce qui me permettrais de l'étrangler tout en restant à peu près protéger de ses bras mais bien hors de portée de ses sabots, je m'élanças rapidement pour lancer un coup de pied sur la patte droite du centaure, c'était assez ridicule surtout que mon adversaire n'eut pas vraiment de réaction si ce n'es que de détourner son regard, j'en profitais pour me jeter sur le côté gauche de son corps, je m’agrippas à sa crinière pour me tirer sur son dos pour ensuite passer ma tête sous son bras pour ainsi tenter de l'étrangler, j'étais mal assise mais maintenant mes pieds ne touchaient plus le sol.

Mon bras droit restait coincer vers l’aisselle du centaure mais mon autre main vient attraper sa crinière à un point plus haut me permettant de me hisser un peu plus sur mon ennemi, je suis à moitié entrain de le chevaucher il ne me reste plus qu'à prendre une meilleure assise pour ensuite l'étouffer mais ce n'es pas mince affaires mon bras est toujours bloquer sous le sien et ma deuxième main tenait fermement sa crinière pour éviter que je tombe, j'avais enfin pris un léger avantage et était prête à soumettre mon adversaire.

Encore une fois Kihuctaelc réussit à la frapper, et le coup de sabots fit même tomber la « petite prétentieuse » au sol. Cependant, encore une fois, la Demi-Drow se releva prestement, ne laissant pas le temps au Centaure de la plaquer au sol avec ses pattes. Elle fit face à l'homme-cheval qui se sentit comme analysé par son adversaire. Kihuctaelc souriait, sûr de lui, bien que le combat ne fût pas très excitant jusque là. C'était beaucoup trop facile, et à ce rythme, il allait remporter la reiko sans avoir reçu la moindre attaque.

Quand la Demi-Drow lui donna un vain coup de pied à la patte antérieure droite, il ricana. Bon, pour ce qui était de remporter la reiko sans recevoir la moindre attaque, c'était désormais raté. Mais de quelle attaque parlait-on ? La Demi-Drow avait frappé faiblement. Kihuctaelc était pourtant sûr qu'en y mettant de la bonne volonté, son adversaire aurait pu frapper plus fort et lui causer une douleur à la patte. Pourquoi ne pas l'avoir fait, alors ? C'est comme si elle avait voulu juste détourner son attention pour lui faire baisser sa garde.

Oh non... C'était exactement ça, en fait. La Demi-Drow se plaça sur le flanc du Centaure en un instant, et lui agrippa la crinière d'une poigne ferme, prenant appui sur son dos équin pour se hisser dessus. Quoi ?!
Kihuctaelc fut frappé de stupeur. Ecarquillant les yeux, il fut saisi au vif par l'action de son adversaire. Sentant qu'elle voulut passer son bras droit sous son aisselle, il eut le réflexe de serrer son bras droit contre son torse, bloquant ainsi celui de la Demi-Drow, dont il sentait qu'elle essayait de prendre place avec une bonne assiette.

KIHUCTAELC – Quoi ! Comment oses-tu...

Voilà qui avait le don de mettre un Centaure hors de lui, et Kihuctaelc ne faisait pas du tout exception. La main gauche de la Demi-Drow lui agrippa plus haut la crinière, en tirant dessus, ce qui faisait assez mal il fallait le dire.

KIHUCTAELC – Aïe... !

Le Centaure émit un grondement à la sonorité très équine, à la fois sous la douleur et sous la colère. Cette « petite prétentieuse » essayait de le chevaucher ! Elle osait ! Impensable !

KIHUCTAELC – Lâche ma crinière !

Il se cabra soudain en hennissant rageusement, dans le but évident d'empêcher la Demi-Drow de s'installer, tout en lui attrapant le bras droit pour s'assurer qu'elle ne tomberait pas lourdement et qu'elle ne se ferait pas mal.

KIHUCTAELC – Je ne suis pas un cheval ! Comment oses-tu ! Je ne suis pas ta monture !

Mon adversaire se cabra rendant alors mon ascension sur son dos beaucoup plus difficile même impossible, ma main droite tenait fermement la crinière du centaure pour éviter que je ne tombe mais je n'allais plus tenir très longtemps dans cette pose et je risque de finir à terre et cette fois ci le centaure ne se fera pas avoir deux fois je n'avais donc pas le choix que de rester accrocher à lui le plus longtemps possible, il ne resteras pas indéfiniment sur ses pattes arrières.


Le centaure finit par se remettre à quatre pattes et c'est pendant sa descente que je réussis à faire glisser mon bras de dessous son aisselle pour finalement le faire passer sous sa gorge et ainsi commencer mon étreinte, mon autre main lâcha sa crinière pour venir prendre appuis sur sa nuque pour m'aider à l'étouffer, mais au moment ou je lâchais ma main de sa crinière le centaure fis un grand bond de sorte à me déséquilibrer tout en m'attrapant au niveau de la nuque pour me faire tomber de son dos.

Mon plan échoua, le centaure me jetas au sol comme une poupée de chiffon et me voilà de nouveau à terre sans la moindre stratégie possible pour battre ce centaure, je tentais de m'enfuir mais mon adversaire eut le temps de poser son sabot sur mon épaule pour m'empêcher de bouger, je pris à pleine main la patte pour tenter quelque chose, n'importe quoi qui me permettrais de sortir de cette situation mais rien ne semblait bouger le lourd sabot de mon adversaire qui m'écrasais douloureusement.

Je cherchais alors un moyen de faire mal, une pierre, un morceaux de bois ou une ronce qui me permettrais de le faire bouger mais au lieu de ça j'aperçus une silhouette, armer d'une lance et d'un arc, par mon plus grand malheur quelqu'un étais entrain de me voler pendant que je me battais, et encore je dirais nous voler car il avait en main la lance de mon adversaire, je me sentais comme la pire des imbéciles, je me faisait voler pendant que je me battais contre un centaure pour une histoire de collier.

Je devais prévenir mon adversaire mais allait-il me croire ? Je devais trouver un moyen d'avoir l'air crédible, je mis rapidement la paume de mes mains sur son sabot pour ne montrer aucun signe menaçant et pour lui permettre d'avoir toujours un contrôle totale sur moi même


Je priais pour que mon adversaire tourne sa tête pour qu'il fasse quelque chose car si l'on devait attendre la fin du duel alors le voleur sera déjà bien trop loin dans la forêt pour que nous puissions le retrouver.

TYRENIE – Tu n'es pas un cheval, ni même ma monture ! Tu es un adversaire comme les autres et je t'écraserai comme les autres !
KIHUCTAELC – Alors descend ! Ne me chevauche jamais !

Se cabrer ne fut pas suffisant, la Demi-Drow tint bon. Il fallait en plus que ce soit une bonne cavalière ! Un Centaure pouvait soudain devenir si vulnérable avec un bon cavalier sur le dos. Kihuctaelc devait faire quelque chose. Mais alors qu'il dut laisser retomber son avant-train, son adversaire réussit à se dégager le bras droit. Kihuctaelc avait eu le malheur de desserrer un instant sa prise sur sa main, et la Demi-Drow n'avait pas laissé passer cette chance. Le bras droit de la Demi-Drow passa alors sous sa gorge, tandis que la main gauche lâcha sa crinière pour appuyer sur sa nuque. L'action combinée résulta en une tentative d'étouffement.

Le Centaure agitait la queue rageusement tout en grimaçant. C'était douloureux, et le manque d'air l'obligerait à se soumettre. Par question de fierté, cela lui coûterait trop de se soumettre à quelqu'un qui le chevauchait. Il ne pouvait pas ! Kihuctaelc devait faire quelque chose. Plutôt que de se cabrer une seconde fois, il fit un bond différent, et réussit à surprendre sa cavalière. Il la sentit déséquilibrée, et poussa son avantage en brisant la prise d'étouffement et en faisant glisser son adversaire jusqu'à la faire tomber devant lui.

Il avait besoin de reprendre son souffle, mais c'était la troisième fois que son adversaire était au sol, il ne voulait pas que cette troisième fois soit encore une occasion manquée de la plaquer au sol. Il ne leva cependant qu'une patte et appuya un peu maladroitement sur l'épaule de la Demi-Drow. Il la plaqua au sol de façon instable. Il avait malgré tout besoin de reprendre son souffle.

Il se massa la gorge en sentant les mains de la Demi-Drow agripper sa patte et essayer de la bouger. Pourtant, en remuant plus fort, la Demi-Drow pouvait facilement faire glisser la patte sur le côté et se dégager. Au lieu de ça, elle s'exclama soudain :

TYRENIE – Ta lance ! On te vole !

Kihuctaelc tourna la tête. Si ça avait été un piège, il serait tombé en plein dedans.
Mais ce n'était pas un piège. Kihuctaelc reconnut la silhouette d'un drufac. Il avait semblait-il une meilleure vue que la Demi-Drow, au moins de jour. Et encore, le ciel était très couvert, en plus de la canopée qui formait un toit naturel, autant dire que la luminosité était très faible ici.
Le drufac avait sur lui la lance du Centaure et l'arc de la Demi-Drow. Sans réfléchir, Kihuctaelc s'élança vers lui au galop. Le drufac couina de panique en se voyant repéré et poursuivi. Arrivant à toute vitesse par derrière, Kihuctaelc dut faire attention à ne pas casser les armes en piétinant le voleur. Il lui prit donc la tête et alla la fracasser contre le tronc d'un arbre proche.
Le drufac fut assommé sur le coup. Kihuctaelc lui arracha sa lance et la lui planta dans la nuque. Entre la colère due à l'action de la Demi-Drow pendant le combat, et celle de se faire voler son arme, rien ne put le retenir de tuer la créature. Il récupéra l'arc et le carquois de la Demi-Drow, et revint au trot sur le lieu du duel, où il reposa les armes là où elles étaient au départ.

KIHUCTAELC – J'allais gagner ! Je ne vais pas laisser un drufac me voler cette victoire !

Kihuctaelc voulait reprendre la reiko, qui n'était pas finie puisque personne ne s'était encore soumis. La Demi-Drow avait essayé de le chevaucher trop tôt, sans l'affaiblir, dès le début du combat, lui laissant la possibilité de réagir. Le Centaure devait maintenant avoir conscience que si son adversaire réussissait à le chevaucher de nouveau, cela pourrait être le tournant du combat.

KIHUCTAELC – Et si tu me prends encore une seule fois pour un cheval, tu vas le regretter !

Par chance mon adversaire me crut sur parole et se lança à la poursuite du voleur, pour ma part je me relevais péniblement, le centaure as appuyer son sabot la ou il m'avais frapper, quelle idée stupide de se lancer dans un duel à mains nues face à un centaure, je vis qu'il avait récupéré sa lance et l'avait planter dans la nuque du voleur, il pris mon arc et le reposas comme il se doit à sa place, il as surement compris que cet événement était la fin de notre duel, j'étais fatigué et j'avais mal.


Si je comprenais bien il voulais continuer son duel, je soupirais me disant que ce stupide centaure devait vraiment avoir la haine contre moi pour vouloir continuer son combat, je devais trouver une nouvelle façon de le soumettre car il savait que je pouvais le chevaucher pour l'étrangler, il me fallait faire une attaque avec un effet de surprise mais laquelle ? si je n'agissais pas rapidement je risque de me faire piétiner, je n'avais aucunement envie de me soumettre à ce centaure et je ne lui laisserais pas l'occasion de m'écraser avec ses sabots.


Je pense que le fait de l'avoir chevaucher l'as particulièrement énerver, si je tente de remonter sur son dos je suis sur qu'il mettra tous ce qu'il as pour éviter que je le fasse, le temps que je prenais à m'approcher de lui servait surtout à réfléchir à une manière de le soumettre, la seule façon d'y arriver c'est de l'étouffer ou de tenter quelque chose de ce genre pour le forcer à arrêter, je devais tenter quelque chose rapidement pour l'empêcher de trop anticiper mon attaque, je me jetais vers ses pattes antérieurs et tenta d'un coup de pied de faire glisser ses deux pattes.

Le centaure tint bon et une seule des deux pattes glissas, je saisit cette dernière et commença à la soulever de manière à faire tomber le centaure sur le flanc mais mon adversaire était très lourd et je peinais à le faire tomber, si il réussissait à revenir sur ses quatre pattes je n'aurais alors plus aucun moyen de gagner mais si il venait à tomber je ne saurais pas encore si j'avais gagner puisque je doute qu'il se laisse soumettre sans rien faire.

La Demi-Drow s'était relevée entre temps. Les deux adversaires reprirent un petit peu leur souffle. Seule la Demi-Drow avait été blessée pour l'instant, mais très superficiellement, elle s'en remettrait facilement, et l'adrénaline du combat suffirait à la faire paraître en pleine forme. De plus, le duel ne durait pas depuis longtemps, il n'y avait eu que quelques échanges de coup, et il n'y avait pas de raison pour que l'un des deux adversaires soit déjà essoufflé. Kihuctaelc était donc tout excité car il savait que le meilleur de ce combat était à venir. Confiant, trop sûrement, il fut curieux de savoir quelle tactique la Demi-Drow allait mettre en œuvre pour se donner une chance de vaincre un Centaure.

Aussi, quand celle-ci se jeta vers ses pattes antérieures, Kihuctaelc ne réagit presque pas. Il reçut un coup de pied dans la gauche, et échappa un petit grondement qui, comme toujours, sonna comme celui d'un cheval. La Demi-Drow lui souleva la patte antérieure gauche, et Kihuctaelc fut assez surpris, se demandant bien ce que la bipède pouvait bien avoir en tête.
Essayait-elle vraiment de le faire tomber en lui poussant la patte vers le haut ? Avait-elle déjà essayé sur un vrai cheval ? Elle n'avait pas dû avoir beaucoup de réussite. Sur un Centaure, elle n'avait pas beaucoup plus de chance de réussir une action aussi désespérée.

Kihuctaelc garda son équilibre sur ses trois autres pattes, et ricana alors que la Demi-Drow lui tenait toujours la patte antérieure gauche en l'air. Pour montrer à quel point il était sûr de gagner, il la provoqua :

KIHUCTAELC – Ca y est, tu t'es décidée à me lécher un sabot ? Eh bien vas-y, fais-le ! Hahaha !

Je poussais de toutes mes forces la patte du centaure mais rien n'y fait, il étais bien trop lourd et avait un trop bon équilibre je ne pouvais le soulever et me trouvais alors dans une position fâcheuse et surtout ridicule


J'étais bien décider à lui faire fermer son clapet une bonne fois pour toutes, et heureusement qu'il prit plus de temps à se moquer de moi qu'à voir mon changement de stratégie ou je lâchais sa patte pour envoyer un bras sur sa crinière et ma jambe sur son dos, en me hissant grâce à une poigne ferme sur sa crinière qui me permis de monter sur son dos plus facilement que la seconde fois, j'avais à peine finit de monter sur son dos que mon adversaire commençait déjà à sautiller et à se cabrer pour tenter de me faire tomber mais j'étais bien déterminer à ne pas retomber au sol.

Je commençais à passer mon bras autour de sa gorge pour l'étouffer mais le voilà qu'il retenait mon bras à une main pour continuer de respirer, il était bien trop fort et j'avais beaucoup de mal à resserrer mon étreinte surtout sur un centaure qui ne cessait pas de gigoter et de sautiller, par réflexe je tapais mon talon contre son corps de la même manière que je dirais à un cheval de partir au galop, puis me décida de commencer à montrer de quoi je suis capable, je faisait mon possible pour garder mon bras autour de sa gorge pendant que mon autre main se referma en poing pour commencer à marteler son visage tout en gardant les jambes serrer contre son corps pour ne pas tomber.

En ricanant bêtement, Kihuctaelc ne vit pas venir l'action suivante de son adversaire. Sa crinière fut de nouveau fermement empoignée et tirée en arrière. Il lâcha un petit cri de douleur, mais un frisson d'effroi le glaça quand il sentit la Demi-Drow passer une jambe par-dessus son dos équin. Il sut très bien ce qu'elle s'apprêtait à faire pour la seconde fois. Il sut très bien également que si la Demi-Drow réussissait, cette dernière pourrait bien réussir à gagner ce défi, prenant une position dominante sur lui.

D'un geste expert, la Demi-Drow se hissa. Elle était bonne cavalière, c'était indéniable, elle n'avait pas besoin de s'y prendre à deux fois, et son mouvement fut efficace. Kihuctaelc arrêta de ricaner, et se mit à se cabrer et à donner des coups de l'arrière-train, mais c'était presque déjà trop tard. Kihuctaelc était chevauché pour la seconde fois, et cela eut le don de le mettre hors de lui.

KIHUCTAELC – Tu oses encore ! Descends maintenant, vermine ! Descends !

La première fois, la Demi-Drow avait profité de cette position pour essayer de l'étrangler. Anticipant une répétition, Kihuctaelc eut le bon réflexe de bloquer le bras droit de sa cavalière au moment où celui-ci allait se placer devant sa gorge. Bien vu. Mais sa cavalière tenait bon, quand soudain...
Le Centaure sentit sa cavalière lui donner un coup de talon sur les flancs. Exactement comme à un cheval, signifiant l'ordre d'avancer. Le pire, c'est que sous la stupeur, cela eut un peu cet effet. Le Centaure émit un petit grondement équin et fit deux pas nerveusement. Il fut choqué par ce geste.

KIHUCTAELC – Tu... Je rêve où tu viens de me talonner les flancs ?

Kihuctaelc reçut un coup de poing au visage. La Demi-Drow devenait rude maintenant ! Elle serrait les flancs du Centaure pour bien tenir en place, après son coup de talon. Elle le chevauchait vraiment bien, et le Centaure allait avoir vraiment beaucoup de peine à la désarçonner. Le défi se jouait maintenant.
Ne voulant pas recevoir un coup de poing, Kihuctaelc pencha le buste brusquement en avant, à l'horizontale, tout en tirant le bras droit qu'il avait bloqué avec les deux mains. Aussitôt après, il le lâcha pour essayer de protéger sa tête des futurs coups de poing, au cas où ce mouvement ne suffirait pas à désarçonner sa cavalière.

KIHUCTAELC – Je t'ai dit que je ne suis pas un cheval ! Je n'ai rien d'un cheval ! Si tu me donnes un autre coup de talon comme si j'étais un cheval, tu vas le regretter !

Je savais que pour lui c'était insupportable et j'en profitais, même si je perdais j'aurais eu le privilège de me moquer de lui tout en le chevauchant, le centaure se pencha brusquement m'empêchant ainsi de l'étouffer, je changeais de stratégies et pris la décision d'être plus brutale, je restait accrocher à sa crinière d'une main et l'autre vint lancer de répétitif coup de poing sur le flanc humain de mon adversaire, mes moqueries alliés au coups répétés me faisaient le plus grand bien à mon esprit qui prenait un malin plaisir à trouver du bonheur dans le mal être de mon adversaire.

Tous cela était gâché par les douleurs que m'avait infligés le centaure au niveau de la clavicule, j'avais peut être l'avantage mais je serrais les dents et manquais de souvent de tomber du dos de mon adversaire à cause de ce handicap qui me faisait terriblement souffrir, au moment même ou mon adversaire redressa son buste ce dernier vint me bousculer et accentuer la douleur je ne donnais plus aucun coup et appuyait sur le haut de ma poitrine d'une main dans l'espoir de soulager ma douleur pendant que l'autre restait bien accrocher à la crinière de mon adversaire.

Je sentis que le centaure entra dans un état de colère noire et sautais dans tous les sens dans l'espoir de me faire tomber, pour ma part j'avais perdue le duel mais avait remporter en quelque sortes l'honneur de mon adversaire, je mis deux derniers coups de talons avant de tomber sur le dos au sol, je ne tentas pas de me relever, je serrais les dents et supportais tant bien que mal la douleur qui était vive et handicapante, mon adversaire posas son sabot sur mon ventre et m'écrasais bien plus avec celui que la première fois ou il avais poser son sabot sur moi juste avant que le drufac essaye de nous voler.

En sentant la rage qui était bien présente dans la manière ou il m'écrasais avec son sabot, je ne pus m'empêcher de prendre un fou rire malgré la douleur et la domination de mon adversaire


Je ne pouvais pas ne pas me moquer de lui c'était plus fort que moi, j'avais perdue c'était sur je ne pouvais pas continuer à me battre avec une douleur pareille qui étais toujours plus intense à chaque seconde ou je riais, comme quoi même dans un duel que l'on a perdue on peut passer un bon moment.