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Vaqhi [Homme-lézard / Chevalier noir]

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Vaqhi [Homme-lézard / Chevalier noir] Empty Vaqhi [Homme-lézard / Chevalier noir]

Message  Athyl Ven 7 Oct 2016 - 18:07

Nom de votre personnage : Vaqhi, V le ténébreux

Age de votre personnage : 25 hivers

Race : Homme-Lézard

Classe : Chevalier noir

Arme : Une longue Hallebarde sur laquelle la couronne Estanol est présente de couleur d’or. Une gemme orangée y est incrusté.

Armure : Une armure lourde de couleur sombre à bordure de bronze, un topaze est incrustée au niveau du Thorax. Des épaulières noires à pointes en bronze. Des manches et des genouillères de la même composition que les épaulières. Il porte tout de même un pagne violet avec le symbole de la légion.

Capacité spéciale : Caractéristique physique surdéveloppée : Résistance.
L’écaille de Vaqhi est extrêmement résistante, agissant comme une armure lourde de guerrier.


Compétence raciale :

- Maniement de la hallebarde

Sorts ou compétences de votre personnage :

- Grande résistance
- Grande résistance ×2
- Magie de l’ombre
- Magie de l’ombre : Entrave des ténèbres (2 fois maxi par combat, dure 2 posts)
Le lanceur est capable, tout en se mouvant, de projeter plusieurs mains noirs, légèrement translucide,  capable de s’allonge sur l’ennemi, l’agrippant fermement et l’empêchant de bouger. Les ombres sont projetées à partir de l’ombre du lanceur, s’il n’y a pas d’ombre, cette magie est inefficace et s’il y a que peu d’ombre, les mains s’étendront moins loin et seront moins fortes.
- Magie de l’invocation
- Magie de l’invocation : Noctera (2 fois maxi par combat)

Compétences secondaires de votre personnage :

- Lecture et écriture
- Lecture des textes anciens
- Maîtrise de l’équitation

Histoire de votre personnage :

Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas raconté d’histoire à quelqu’un…

Mais celle que je vais vous compter n’est pas une histoire pour enfant. Je vais vous raconter l’histoire d’un homme-lézard. Cela n’a rien de terrible en soit. Mais je m’adresse à vous humain et non-humain qui appréciez l’esclavage, mettez-vous à notre place ! A la place d’un jeune reptilien, arraché de son territoire, privé de toute la liberté que pouvais offrir les terres du Nord. Mais, commençons par le commencement je vous prie.

Je suis … plutôt j’étais un homme-lézard provenant, non pas du marais des séladiens comme la plupart des Homme-lézard, mais des îles Maléniennes. Je faisais partie d’une famille de pêcheur. Nous vivions dans des carbets au-dessus des flots, relié les unes entre les autres par des chemins en bois de frêne. Certaine de ces îles sont habitées par les Humains, mais pas la nôtre, qui était plutôt isolé, à l’écart des autres îles. Nous vivions sereinement. Rien de plus à ajouter. Je devais certainement avoir six ou sept hivers quand les Humains ont débarqué et mis le feu au village. Il n’y a eu que peu de rescapé et les miraculé de l’incendie et de la tuerie se sont faits capturé pour devenir esclaves par la suite dans le grand royaume Humain qu’est Estandre.

Je faisais donc partie de ces esclaves-là. Nous avions été emmenés dans de grandes cages en fer. Nous nous trouvions sous-terre, j’arrivais à sentir les humains marcher au-dessus de nos têtes. Deux gardes faisaient la ronde dans les sous sols, qui avaient l’air immense. Je partageai ma cellule avec d’autres prisonniers de différentes races : Une femme serpent, un Humain, un humain tout petit et une séladienne. Tous les cinq, nous venions d’horizon différent, avions des caractères et physiques différent, nous n’étions pas de la même race et pourtant nous étions tous esclaves. Nous avons passé passés beaucoup de temps dans les prisons sous-terraine. Parfois, des humains venaient nous voir, nous regardaient sous toutes les coutures et demandaient un prix. Petit à petit, notre prison se vidait. La serpente avait été achetée par une enfant humaine et le petit homme avait été récupéré par un viel homme pour travailler avec lui dans un atelier de je ne sais plus trop quoi. Voilà la destiné d’un esclave : servir de jouet aux enfants, travailler pour un riche noble, servir de main d’œuvre, ou encore servir divertissement dans l’arène. S’il y avait un endroit où j’aimerais aller en tant qu’esclave, c’est bien dans l’arène.

L’Humain qui me tenait compagnie dans ma cellule était plutôt vieux, tout ridé, tout ratatiné, les cheveux blancs lui tombant sur les épaules et toujours sa canne à la main. Il nous racontait plein d’histoire chevaleresque à dormir debout. C’est à cause/grâce à lui que je suis devenu ce que je suis aujourd’hui je pense. Ces histoires me permettaient de m’évader, de me libérer de cette prison. J’arrivais à fermer les yeux la nuit et à rêver d’aventure. Petit à petit, la prison se vidait. Comme je vous l’ai expliqué un peu plus tôt, nos chemins se comptaient aux nombres de trois : soit servir de passe-temps pour les jeunes esclaves, soit servir de main d’œuvre au travail, soit servir de divertissement au colisée et se livrer à des combats à mort. Il était temps que je me sépare de la séladienne et du vieil humain, mon chemin était choisi : ma destiné m’emmena vers le colisée.

A 13 hivers on m’envoya dans le colisée, bien que physiquement j’en faisais bien plus. Si personne ne m’avait choisi comme esclaves jusqu’à maintenant, c’était à cause de mon physique impressionnant et de mon aire menaçant selon eux, ce qui n’attirait point les clients. Du coup, il n’y avait qu’un endroit qui pouvait m’accepter. De toute manière, j’avais bien plus la carrure d’un guerrier que d’un vulgaire valet de chambre… Et de fil en aiguille, je développais de nouvelles techniques de combat, je progressais rapidement, devenant un guerrier aguerri et accompli. Je terrassais mes ennemis un à un, enchaînais les combats les uns après les autres avec pour seul objectif : survivre. Tuer était devenu une seconde nature chez moi. Cela devenait plaisant de pouvoir achever ma victime après chaque combat, lui ôter la vie, abréger ses souffrances. J’en ai tué des gens, de toute race : des Tigrains, des Humains, des Nagas, des Nains et même des Séladiens. Exterminé sans une once de regret, sans aucune vergogne. J’étais devenu une machine à tuer, ni plus, ni moins.

Après plusieurs saisons passées au colisée à répandre de la chair fraîche, je quittais l’arène pour rentrer dans la garde. J’étais toujours un esclave, mais je servais le royaume. Toujours rejeté par les humains, inspirant uniquement le dégoût et le mépris, je continuais mon chemin sans trop y faire attention et pour cause, ces humains ne me faisaient pas peur, ils étaient faibles, sans défenses et ils n’osaient pas trop m’approcher. Et oui, le temps a passé et je me suis encore endurcie physiquement. Le royaume m’avait confié sa sécurité en m’engageant dans l’armée Estanol, au front. Même si je savais pertinemment qu’il s’agissait là de ne pas envoyer les humains protéger leur propre terre et ainsi éviter les pertes humaines, me battre en première ligne ne me dérangeait absolument pas, au contraire, j’étais plutôt satisfait, car je pouvais exercer tout mon savoir faire en terme de charcutage et découpage d’être vivant. J’avais à la fois le droit de sortir du colisée, je dirais même plus, sortir du royaume et à la fois tuer sans aucun scrupule, ce qui n’était pas donné à tout le monde quand même. Un parcours dont je suis fier et je le suis encore aujourd’hui. Je ne faisais plus qu’un avec l’art de la guerre.

Les saisons passèrent et mes camarades trépassaient les uns après les autres. Les plus solides arrivaient à rentrer au royaume estropié, gardant leur séquelle à vie. Certains continuaient à se battre. Pendant de longues années j’ai défendu les couleurs du royaume qui, jadis, avait fait de moi leur esclave. Je ne vivais que pour le présent et l’avenir, le passé n’avait aucune importance, c’est pour cela que je ne gardais aucune rancœur pour avoir été réduit en esclaves, car en contre parti, j’ai appris à me défendre, à me battre avec toute sorte d’arme, j’étais libre de tuer et de voyager avec le corps d’armée. Je les ai servis le plus fièrement et loyalement possible.

Je me souviens encore de ce jour … un autre bouleversement dans ma vie … pour le moins inattendu. Cette journée avait commencé comme toutes les autres journées par un entrainement au dojo. Les petits nouveaux se dandinaient et agitaient leur arme en bois comme s’il s’agissait d’un vulgaire bâton et de l’autre côté, les plus vaillant guerrier maniaient leur arme en fer avec habileté et fermeté, ne laissant rien au hasard, une précision or du commun. C’est de ce côté-ci du dojo que le capitaine vint me retrouver. Des hauts gradés dans l’armé voulaient me voir. Je ne savais pas ce qui m’attendait, mais il n’y avait qu’un seul moyen de le savoir. Je ne pris pas la peine de me changer et me dirigeai vers la sortie du dojo pour atterrir dans un long couloir dallé. Je me dépêchais pour ne pas faire attendre. J’ouvris une grande porte en bois et me retrouva nez-à-nez avec une jeune femme encapuchonné. Ses yeux luisaient dans l’ombre de sa capuche noire. Vêtu d’une grande tunique violet et noir, aux motifs pour le moins intriguant, elle s’approcha de moi et fit le tour comme pour m’analyser de la tête aux pieds.

Femme encapuchonné – Il est vrai qu’il est impressionnant à voir de près. Une vrai brute épaisse.

Vaqhi – Excusez mon impolitesse, mais êtes-vous bien de l’armée Estanol ? Votre tenue me laisse douter sur la question.

Femme encapuchonné – Il parle notre langue et utilise un langage courant. Comment te nommes-tu ?

Vaqhi – Vaqhi, soldat guerrieros de l’armée Estanol.

Le fait qu’elle ne m’ait pas répondu et qu’elle ait enchaîné sur une autre question me laissait penser qu’il s’agissait bien là des personnes que je devais rencontrer. Ce qu’on appelle « Guerrieros » sont les soldats de la première ligne, c’est juste le rapprochement de guerrier et os, car c’est généralement ce qui reste des soldats de première ligne au retour des combats. J’adoptais une posture un peu plus respectueuse envers mes supérieurs. Ils ne paraissaient  pas venir du coin pourtant. A côté de la femme, il y avait un homme plutôt grand qui me dépassait sans trop de problèmes, pourtant je faisais bien une à deux têtes de plus que les humains du dojo. Il portait la même tunique que la demoiselle, mais en un peu plus claire et un peu trop petite pour lui. Et au fond de la salle de conférence, deux autres individus discutaient entre eux. Impossible de voir leur tête, ils étaient eux aussi encapuchonné, mais l’un d’eux paraissait tout petit. Je me demande bien quel genre de soldats ils sont.

Femme encapuchonné – Bien, Vaqhi. Aujourd’hui, je vais te laisser le choix de ce que tu souhaites devenir. Il me faut la réponse ici et maintenant. Souhaites-tu continuer à te battre en première ligne des troupes armées Estanol, avec la même guerre, les mêmes gens à tuer, avec une facilité déconcertante ou bien préfèrerais-tu travailler pour le compte Estanol dans un tout autre univers ?

Vaqhi – Je n’ai pas le droit à plus d’information ?

Grand homme encapuchonné – Tu auras le droit à un peu plus d’information seulement après que tu nous aies donné ta réponse.

Prendre une décision comme ça, sans savoir de quoi il en retourne, sans savoir qui ils sont ? C’est un pari plutôt risqué. Surtout que je n’ai pas pris de décision personnelle depuis plus d’une quinzaine d’année. Je ne savais pas quoi répondre.

Femme encapuchonné – Alors ?!

Vaqhi – heu … j’accepte.

Femme encapuchonné – Tu acceptes quoi ?

Vaqhi – Je souhaite travailler pour le royaume. Mais s’il m’est possible de faire autre chose que des croisades et des guerres gagnés d’avance, alors je veux bien travailler avec vous.

Femme encapuchonné – Bien, c’est la réponse que je voulais entendre. Dans ce cas, nous partons. Je te laisse préparer tes affaires et faire tes adieux à tes camarades et nous partirons.

Vaqhi – Bien heu … capitaine ?

Femme encapuchonné – Dorénavant, tu m’appelleras M, est-ce claire ?

Vaqhi – Oui … M.

Sur ces mots, je tournais les talons et ouvris la porte. Je retournais aux vestiaires me changer pour finalement remettre tout mon équipement à mon capitaine. Il refusa humblement et me gratifia d’un compliment que je n’oublierais jamais. Bien que les autres soldats Humains se réjouissent de me voir partir, s’en fut tout autre pour le capitaine avec qui j’ai combattu de longues années. Comme quoi, la guerre rapproche beaucoup. Je sortis de la caserne en tenu de guerrieros (plastron, épaulière, genouillère de l’armée Estanol) et rejoignis mes quatre nouveaux compagnons de route à l’entrée du royaume. Et voilà que débuta ma nouvelle vie, mon nouveau destin, en dehors du royaume.

Nous avons voyagé pendant plus d’une vingtaine de jours à cheval vers le Nord d’Estandre. Pendant tout ce long voyage, j’ai pu en apprendre plus sur leur organisation. En réalité, il ne s’agissait pas d’un simple groupe aux services de l’armée. Non, rien à voir. La réalité était tout autre. Cette organisation était une sorte de groupe secret travaillant pour une guilde secrète de mercenaire installer à Tacomnal. Il s’agissait d’une grande entreprise  d’alchimiste défiant toutes les frontières du continent, travaillant à Tacomnal, à Estandre ainsi que partout ailleurs sur les terres Orcandiennes. Une organisation appelée « Corbeaux du crépuscule ». Nous n’en savions pas plus sur cette organisation mise à part que le groupe que je venais de rejoindre à pour but de protéger cette grande entreprise quoi qu’il en coûte. Déjà pour apprendre cela, il a fallu que j’attende d’arriver à bon port, dans leur repère, ou plutôt notre repère, à l’Ouest de la forêt Onor.

J’ai pu faire plus ample connaissance avec les membres du groupe et j’ai appris que tout le monde avait le droit à un autre nom que l’on devait porter tout le temps. Il s’agit tout simplement de la première lettre de notre prénom en somme, du coup pour moi, cela donne V. J’ai discuté avec le grand homme qui avait l’air gentil et il m’a donné quelques explications sur les membres du groupe:

-Il y avait M, une demi-Drow aux cheveux violet, excellent dans le maniement de l’arc long, agile comme personne et possédant des yeux d’aigles. Elle ait, si je puis dire, le chef de ce groupe. Toujours en train de donner des ordres, elle est d’une nature vraiment nerveuse et agité.

-Le grand homme qui était à ses côtés était un … mi-homme mi-golem en quelques sortes, un argilite pour être exact. Je ne l’ai encore jamais vu se transformer et honnêtement, je ne suis pas pressé d’assister à cela. Il est de nature très calme et très gentil. C’est également un magicien qui peut contrôler l'air, l'eau et la terre. Il se nomme T.

-Le troisième membre du groupe est un gamin à qui je donnerai à peu près 13 été et qui s’appelle K. Moitié Homme, moitié Orc, il a dû en voir de toutes les couleurs là où il vivait. Je n’ai pas beaucoup conversé avec lui. Il est plutôt timide. Apparemment, il a rejoint le groupe il y a 3 saisons. Il est doté d’une force surhumaine pour son âge et se balade avec une épée à deux mains qui fait presque sa taille. Il ne faut pas se fier aux apparences.

- Le dernier membre du groupe est une jeune fille qui s’appelle J, humaine aux premiers abords, avec de longs cheveux gris lui tombant jusque dans le bas du dos. Ses bras sont recouverts de marques bizarres. C’est une louve-garous apparemment d’après ce que ma dit T. Elle discute souvent avec les animaux quand on en croise. J’en suis arrivé à la conclusion qu’il s’agissait d’une druide.

Chacun à un rôle bien précis dans ce groupe. Chacun à sa spécialité si on peut dire. Et je viens de rejoindre ce groupe constitué aucunement d’humains normaux, vivant dans l’ombre et l’anonymat, ayant pour but d’assassiner et de tuer toutes personnes cherchant à faire défaut à la grande organisation d’alchimiste. D’ailleurs ce petit groupe porte un nom similaire à la guilde d’alchimiste : La légion de la colombe noire.

Pendant plusieurs hivers, j’ai suivi une formation très approfondie sur la magie avec T et J. Ils m’ont appris tout ce que je devais savoir. J’ai donc tout d’abord appris à lire et à écrire, j’ai lu des tonnes et des tonnes de bouquins sur la magie et plus particulièrement sur la magie noire, la magie des ténèbres ou magie interdite. C’est cette magie que je devais maîtriser et qui m’irait le mieux selon M. Du coup, pendant toutes ces saisons, j’ai pu maîtriser et parfaire cette magie nouvelle qui m’imprégnait désormais. J’étais devenu encore plus fort que lorsque je me battais dans l’arène il y a quelques années. Maintenant, je suis un membre à part entière de la légion et je ne vis que pour une chose : défendre de ma vie le « Corbeaux du crépuscule », accompagné de la légion de « La colombe noir ».
Athyl
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