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Rrokir [Tigrain / Berserk]

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Rrokir [Tigrain / Berserk] Empty Rrokir [Tigrain / Berserk]

Message  Athyl Lun 5 Sep 2016 - 9:20

Nom de votre personnage : Rrokir

Age de votre personnage : 22 ans

Race : Tigrain typé tigre

Classe : Berserker

Arme : Epée et Bouclier

Armure : Aucune

Capacité spéciale : Régénération de la personne

Compétence raciale : Combat à mains nues

Sorts ou compétences de votre personnage :

- Rage Berserk
- Maniement de l'épée
- Maniement du bouclier
- Ambidextrie
- Grande Résistance

Compétences secondaires de votre personnage :

Histoire de votre personnage :

La naissance d’un bébé Tigrain peut se faire dans la bonne humeur, sous bonne augure, il n’empêche que son enfance ne sera pas des plus simples. Comme vous le savez, les Tigrains sont sont protecteurs envers leurs petits, et enseignent tout ce qu’ils savent à leur progéniture, avant de les laisser vivre leurs propres expériences, comme beaucoup d’autres races font. Sauf que vu la longévité des Tigrains, leurs parents les abandonnent assez rapidement, assez jeunes, ce qui n’est pas des plus pratiques.

Rrokir est néé de deux parents Tigrains croisés Tigre, et comme eux, avait hérité d’un pelage jaune-orangé, accompagné de longues et sombres rayures noires, caractérisant les tigres en général. Ses parents étaient deux shaman, ou guérisseurs, selon les races le nom changeait. Ils vivaient en retrait, dans la nature, et quand ils croisaient d’autres familles ou tribus, ils faisaient leur possible pour les aider. Tendres et généreux, ils utilisaient leur magie pour soigner qui en avait besoin, qu’importe si sa nature était bonne ou mauvaise. Loins de tous conflits, ils avaient une existence tranquille.

Il avait deux frères et deux sœurs, Groa, Fra, Kroan et Broh, mais Rrokir n’était pas pareil, il n’était pas comme eux. Joueur, puis bagarreur, il aimait se confronter aux obstacles que la nature lui offrait. Mesurant sa force contre une souche d’arbre, un petit rocher, il n’était pas là pour écouter la nature et être en symbiose avec elle. Ses parents, comme ses frères et sœurs, s’en inquiétèrent au début, mais ils acceptèrent rapidement son comportement, résignés à ce qu’il devienne autre chose qu’un shaman.

Quand je parle de ses différentes phases, l’enfance, l’adolescence, rappelez-vous que cela ne se passe pas sur une quinzaine ou une vingtaine d’années comme les humains, mais sur une poignée d’années seulement. Ainsi lorsqu’il atteignit les dix-neuf ans, ses parents décidèrent de le laisser vivre sa vie. Non pas avant de l’avoir testé, pour savoir s’il pourrait survivre seul.

Au fil du temps, ils avaient pris l’habitude de le soigner, ou nettoyer ses blessures à chaque fois qu’il revenait de ses petites escapades, cela ne les étonnait plus de le retrouver couvert de petites entailles. Ils se demandaient s’il ne passait pas son temps dans des bancs de ronces, mais préféraient taire leurs questions, et se concentrer sur leurs soins et l’apprentissage. Ses accès de rage occasionnels les concernaient, dans le sens qu’il ne se rendait pas compte du mal qu’il s’infligeait, et que ses parents faisaient attention à régénérer son corps, enfin à le soigner quoi ! Il était d’ailleurs un bon sujet pour entraîner ses frères et sœurs aux sorts de soins, ou pour Groa surtout, essayer ses onguents.

Ils s’entendaient tous bien, mais Rrokir ne pouvait pas s’amuser avec ses frères et sœurs comme il l’aurait voulu : pendant que lui souhaitait se bagarrer, se chamailler avec eux, les autres préféraient visiter la forêt et apprendre d’avantage, en scrutant et ressentant les vibrations de la nature. Sa grande sœur Groa, de par son âge plus mûr et et donc son corps plus développé, pouvait quelque fois accorder un duel avec Rrokir, mais elle préfèrait perdre que de le faire entrer dans une rage qui pouvait être dangereuse pour tout le monde. Elle savait qu’il n’avait pas un mauvais fond, et qu’il n’y pouvait rien, alors elle ne gagnait jamais.

Et c’est donc naturel qu’un jour, ils lui firent passer différentes épreuves afin de savoir s’ils pouvaient le laisser vivre sa propre vie … Et quelle déception ce fut … Il ne savait pas bien se repérer dans la nature comme ses parents le faisaient, sa connaissance des plantes se limitait à savoir lesquelles avaient des ronces ou des épines. Par contre, concernant la faune, il savait …. Il savait quelles créatures il pouvait battre, lesquelles il devait prendre par surprise, et lesquelles il prendrait sa revanche un jour … Ils étaient consternés de voir leur fils, si différent d’eux, mais leur tempérament tranquille les empêcha de pousser des cris d’énervement ou de s’indigner. Ses sœurs, qui avaient déjà passé les épreuves, l’encourageaient et le réconfortaient même dans sa défaite.

Que ce soit Groa l’aînée, Fra la seconde, ou ses deux petits frères Kroan et Broh le dernier, ils semblaient tous plus aptes que lui à suivre le chemin de leurs parents et devenir shaman. Et tous étaient disciplinés, concentrés sur les apprentissages de leurs parents, et avaient retenus les leçons dispensées. Ils n’avaient pas pour autant moins de considération pour Rrokir, seulement ils savaient que leur chemin se séparerait une fois que Rrokir serait adulte. C’est pourquoi le jour de son départ, ils ne lui proposèrent pas de rester vivre dans la forêt.

A la place, ils lui indiquèrent la ville humaine la plus proche, priant pour qu’il survive là-dedans, n’ayant dans tous les cas peu de chances de vivre seul dans la nature. Il finirait tué par une créature trop forte pour lui … Mais ceci n’est qu’une partie de son histoire.

Sur des embrassades courtes, mais pleines d’émotions, il quitta ses parents et sa fratrie d’un pas décidé, prêt à vivre sa vie, et à enfin se rendre utile pour quelqu’un ! Il partit donc dans la direction qu’on lui avait indiquée, sans réellement savoir ce qu’il trouverait, qui il rencontrerait ni si ça lui plairait. Mais il n’avait pas le choix : ses parents lui avaient dit au revoir, et il ne pouvait donc pas continuer de vivre avec eux. Sa fratrie l’aurait acceptée avec eux, mais il savait qu’il n’était pas dans son élément dans la nature.

C’est au bout d’une demi-journée de marche à peine, que son chemin quitta la forêt pour rencontrer une route, et il décida de la suivre. Il faut avouer qu’avec son sens de l’orientation, il était plus simple pour lui de suivre un chemin tracé sur le sol que d’essayer de se rappeler des leçons de ses parents sur la position du soleil. Et c’est à cause de ce choix-là que sa vie va avoir un tournant inattendu pour lui.

Il rencontra des chevaux, et des humains sur leur dos. Ses parents lui avaient déjà raconté des choses, des histoires, des anecdotes, sur chacune des races, en plus de leur description physique. Malheureusement, ses parents n’avaient connu que peu d’humains, et ceux-ci n’étaient pas le même genre que les esclavagistes que rencontra Rrokir. Aussitôt arrêtés, les humains mirent pied à terre pour commencer à l’approcher. La plupart était armés, mais vu leur faible corpulence, Rrokir ne sentit aucun besoin de se mettre sur ses gardes ou se défendre.

C’est alors qu’un filet lui fut lancé dessus. Là, ses instincts primaires surgirent, et il se mit à se débattre, pendant que les humains autour de lui commençaient à lancer d’autres filets, à tirer dessus pour l’empêcher de bouger, et à le frapper avec des armes contondantes afin de l’assommer. Même si un Tigrain typé tigre était résistant, les humains semblaient préférer risquer de lui briser un os que de lui couper un membre. Ils hurlaient des ordres, certains se bousculaient pour se mettre dans un des angles morts du Tigrain, d’autres reculaient devant les feulements du Tigrain.

Vous vous rappelez des accès de colère dont pouvait faire preuve Rrokir quand il était petit ? Disons qu’il lui arrivait de sombrer dans un état second, dans lequel la colère prime, son jugement et son intelligence sont mises de côté, et où la douleur ne semble pas l’atteindre. Et c’est ce qui arriva pendant qu’il était roué de coups et emprisonné dans des mailles dont il avait du mal à se défaire. A partir de là, il tira sur les filets jusqu’à ce qu’ils craquent, ignorant les coups qu’il prenait, ni la douleur que cela pouvait engendrer. Même s’il était résistant, et qu’il ne semblait ignorer la douleur, il n’était pas immunisé aux dégats, et sans s’en rendre compte, il n’avançait pas de manière naturelle.

Une de ses pattes arrière était cassée, mais cela ne l’empêcha pas de s’approcher de ses assaillants, un à un, de saisir leurs armes pour les jeter au sol, pour ensuite les bagarrer jusqu’à ce que l’envie de changer de cible le prenne. Un à un, il les blessa grièvement, s’il ne les tua pas, le chaos créé par sa grande tolérance à la douleur les empêchant d’être coordonnés. Les humains restants s’enfuirent, et au bout de quelques minutes, toute la rage de Rrokir disparut, mais en échange elle fit remonter toutes les douleurs qui avaient été passées sous silence.
Sous le choc de cette accumulation, Rrokir en perdit connaissance.

Il se réveillera plusieurs heures plus tard, assis sur un lit de fortune, enchaîné aux poignets et chevilles, entendant vaguement deux personnes parler dans la langue humaine. Il avait la tête qui tournait, et quand il essaya de bouger, de multiples douleurs venant de tout son corps vinrent lui rappeler son combat. Il ne se rappelle plus de la suite, et sûrement plusieurs jours passèrent avant son prochain réveil.

Il était alors assis, adossé contre un mur froid de pierres rugueuses, une odeur pestilente venant lui piquer les narines, la douleur ayant quasiment disparu. C’était une chose qu’il avait remarqué au fil des années : même s’il revenait toujours blessé quand il était petit, on passait moins de temps à la guérir, son métabolisme semblant le régénérer tout seul. Ses parents ne savaient pas quoi en penser, et c’était Groa qui lui disait que c’était parce qu’une partie de chacun d’entre eux était en Rrokir. Cette pensée le faisait toujours sourire, de savoir que chaque membre de sa famille était toujours à ses côtés, d’une manière ou d’une autre.

Il avait les bras suspendus à des chaînes qui compressaient ses poignets, la gorge sèche, les yeux vitreux, la vision floue pendant quelques minutes. Quand il reprit pleinement connaissance, il fut surpris, inquiet, apeuré, étonné, et sa seule réaction fut de tirer sur ses chaînes, tout en poussant un feulement rauque. Il réveilla alors une sentinelle, postée dans une pièce voisine à la sienne, car il entendit des bruits de pas s’éloigner rapidement, pour ensuite revenir accompagné. Il était dans une cage, une cellule, une pièce entourée par trois murs en pierre, et le quatrième, devant lui, composé de barreaux allant du sol au plafond. Un homme, un humain,  surgit devant ces barreaux, et s’adressa à Rrokir :

« Tu es à moi maintenant. Je me fiche de savoir où tu vivais avant, ce que tu faisais, ni quel est ton nom. Tu as été capturé par des soldats, mais tu en as tué pas mal au passage. Tu étais blessé, et ils voulaient t’achever, mais moi non. Alors je t’ai acheté, puis fait soigner, mais il semblerait que tu ais un don pour guérir plus vite. Cela ne fera qu’augmenter l’argent que tu me feras gagner. Tu vas te battre à partir d’aujourd’hui, en mon nom, et si tu perds, tu mourras. »

Sur ce, il n’attendit aucune réponse et il partit. Rrokir, encore abasourdi par la suite des événements, ne dit mot, et encore fatigué physiquement, se résigna après plusieurs essais, à briser les chaînes. On lui apporta de maigres rations de nourriture et d’eau, qu’il ingurgita presque instantanément, mais cela ne réussit qu’à réveiller sa faim endormie.

Le jour d’après, et les autres jours qui suivirent, il fut emmené dans une arène, pour se battre, devant une foule d’humains pour la plupart. La première fois, il ne réussit à survivre que grâce à beaucoup de chance. Il resta en retrait, et la plupart des gladiateurs s’affrontèrent entre eux, laissant Rrokir comme vainqueur. Cela ne plus pas à son maître « Brimand », et le lendemain, afin de pouvoir recevoir plus à manger et à boire, il se battit. La première fois à mains nues, mais ne gagnant qu’en laissant sortir sa colère.

Plus il rencontra son maître pour que celui-ci lui donne des ordres, le menace, ou lui inflige des châtiments corporels. Au fur et à mesure, il apprit à le connaître, à reconnaître son odeur de vin mêlée à celle de la graisse, ses bruits de pas lourds à cause de son embonpoint, et même le timbre de sa voix lorsqu’il devait garder les yeux fermés à cause de blessures oculaires. Un homme chétif, atteignant le buste de Rrokir tout au plus, portant toujours des vêtements différents mais aux couleurs variées, et qui aimait ricaner devant la position de Rrokir. Cela devait être jouissif pour un simple humain comme lui de « posséder » une créature aussi grande et féroce que Rrokir, et d’en avoir tous les droits …

Les fois suivantes, il récupéra des armes –une épée rouillée ainsi qu’un bouclier trop petit pour lui protéger l’avant-bras entier- et se battit avec, essayant de ne jamais perdre le dessus sur sa rage. Il se fit un petit nom, en tant que « chaton Brimand », et réussit à survivre ainsi pendant plusieurs mois.

Aujourd’hui, Rrokir alias chaton Brimand rapporte assez d’argent pour qu’on lui accorde plus de nourriture et d’eau, ainsi qu’une cape avec le blason de son maître. Il commence à connaître les anciens combattants contre qui il s’entraîne, à appris à manier épée et bouclier, et fait de son mieux pour ne pas laisser sa rage le submerger. Brimand ne l’apprécie pas plus que le premier jour, mais les châtiments corporels ont quelque peu diminués, à moins qu’il s’y soit habitué. Quoiqu’il en soit, voilà où il en est à présent.
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