Gilgamesh [Xolon / Berserk]
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Gilgamesh [Xolon / Berserk]
Nom de votre personnage : Gilgamesh
Age de votre personnage : 41
Race : Xolon
Classe : Berserk
Arme : Fléau
Armure : Plaques légères et souples sur l'abdomen, le visage, la trompe, les épaules et les genoux, pour ne pas entraver la capacité de mouvement. Tissu blanc pour couvrir sa nuque et son dos par décence et pour rappeler son statut social.
Capacité spéciale : Résistance à la magie de l'illusion
Compétence raciale : Maniement du Fléau
Sorts ou compétences de votre personnage :
- Combat à mains nues
- Grande Force
- Grande Endurance
- Grande Résistance
- Rage berserk
Compétences secondaires de votre personnage :
- Lecture / écriture
- Orientation naturelle
- Maîtrise de l'étiquette
- Métier : Sentinelle
Histoire de votre personnage :
Age de votre personnage : 41
Race : Xolon
Classe : Berserk
Arme : Fléau
Armure : Plaques légères et souples sur l'abdomen, le visage, la trompe, les épaules et les genoux, pour ne pas entraver la capacité de mouvement. Tissu blanc pour couvrir sa nuque et son dos par décence et pour rappeler son statut social.
Capacité spéciale : Résistance à la magie de l'illusion
Compétence raciale : Maniement du Fléau
Sorts ou compétences de votre personnage :
- Combat à mains nues
- Grande Force
- Grande Endurance
- Grande Résistance
- Rage berserk
Compétences secondaires de votre personnage :
- Lecture / écriture
- Orientation naturelle
- Maîtrise de l'étiquette
- Métier : Sentinelle
Histoire de votre personnage :
Gilgamesh, patronyme issu de mythes anciens et oubliés, fut affecté au Xolon pour rendre hommage à sa taille et à sa carrure impressionnante, même selon les standards de sa race.
Dès lors qu'il oublia son nom d'origine, qui il était, et d'où il venait, Gilgamesh endossa le rôle de machine de guerre, plus par soif de violence extrême que malgré lui. Pendant de nombreuses années, son arrivée sur le continent d'Orcande transforma son véritable don de la nature en une arme ultime et brutale, utilisé tantôt comme fer de lance lors des offensives, tantôt comme dernier recours pour prévenir des débâcles fatidiques.
Si Gilgamesh n'avait pas choisi son destin, il n'allait en revanche pas se prononcer en la défaveur de celui-ci. Cette violence, ce respect mêlé de crainte et d'effroi, tant parmi ses camarades que parmi ses adversaires, il en avait besoin. Elle constituait un exutoire, mais également une ressource inépuisable pour donner un sens à son existence. Sans elle, il n'était plus rien : Déraciné de sa culture, loin des siens, illettré et sans compétences particulières, sociable mais différent. Ainsi, il assimilait volontiers sa rage du combat à une ancre incrustant fermement sa tête sur ses épaules et lui permettant de garder les pieds sur terre.
Sa passion pour le combat et les champs de batailles, il n'avait eu guère besoin de la cultiver : Elle était incrustée en lui, intrinsèque et nécessaire. C'était à la fois les seuls instants où les différences raciales se retrouvaient totalement gommées, et les autres soldats voyaient en lui un symbole d'espoir, un modèle exemplaire, un guerrier irascible, ne connaissant ni la peur, ni l'appréhension. Il n'était plus Gilgamesh le Xolon apatride, mais Gilgamesh le Sauveur, ou Gilgamesh le Faucheur, selon le camp qui observait son entrée en jeu. Nulles attentes n'étaient trop lourde pour les épaules massives et volumineuses du Xolon, et porter à lui tout seul le poids des inquiétudes et des espoirs d'un plan de bataille entier ou de ses alliés n'était en aucun cas un facteur rédhibitoire. Être le pilier central sur lequel reposait une stratégie militaire, il en avait l'habitude et en avait même fait sa fierté.
Semant la mort à l'aide d'un fléau colossal, Gilgamesh pouvait, lorsqu'il entrait dans une folie sanguinaire berserk, décimer à lui seul des colonnes entières de fantassins, dissociant à peine amis et ennemis. Cette puissance prodigieuse, lorsqu'elle était mise à profit dans une armée soigneusement organisée pour éviter tout dommages alliés, permettait de creuser les rangs adverses afin d'ouvrir une voie pour que le gros des troupes puisse s'y engouffrer. Il était néanmoins sage d'éviter tout contact entre le Xolon et les troupes d'élites, car si les soldats moins chevronnés étaient souvent en proie à une peur toute rationnelle face à la rage du berserk, les unités plus expérimentées pouvaient observer quelques manœuvres pour mettre assez facilement Gilgamesh en déroute, notamment par le biais d'armes à distances ou par une mobilité efficiente. De telles manœuvres signifiaient en général l'arrêt de mort du Xolon, et c'est pour cela que l'utilité principale de Gilgamesh résidait dans l'effet de surprise qu'il produisait. Son rôle était de semer le chaos, afin d'éviter de pâtir de toute forme de coordination ennemie.
En plus de sa mauvaise vue, handicapante dans un contexte où son odorat ne lui est que peu utile en raison des nombreux cadavres fétides qui jonchent le sol, c'est la raison pour laquelle Gilgamesh se bat rarement seul : Il a besoin qu'on le guide car il n'est lui même qu'un piètre stratège. En cela, il ressemblait à ces golems titanesques, dont l'utilité était toute similaire lors des affrontements. Subsistait le fait que Gilgamesh possédait une résistance peu commune à la magie de l'illusion, ce qui lui permis sans nulle doute de survivre à de nombreux affrontements qui auraient du voir son trépas.
Mais avant d'être une formidable machine de guerre des champs de batailles, Gilgamesh est un esclave du royaume de Tacomnal. C'est par ailleurs en vertu de cette condition qu'il doit sa maîtrise du fléau, l'oubli de ses origines, de sa culture, et le rejet de sa liberté. Sans cela, il n'aurait pas été le tiers du guerrier qu'il était, son esprit étant alors accaparé par des considérations non militaires.
L'échange, la vente, ou les cadeaux d'esclaves n'était pas rare en Tacomnal. Il s'agissait d'une forme de diplomatie, d'un moyen sûr de s'attirer des faveurs mutuelles, ou de consolider durablement des accords tactiques entre les commerçants, les aristocrates, ou même les villes et les royaumes. Et c'est ainsi que Gilgamesh, rompu au combat, exténué, las, trépidant, fut offert en guise de présent diplomatique à Telbara.
La politique des deux royaumes étant différente sur ce plan, le Xolon ne demeura bien longtemps un esclave et devint garde du corps. Sa carrure éléphantesque et ses attributs physiques aux effets dissuasifs ne manquèrent pas d'intéresser les hautes sphères de la ville. Si bien qu'il se retrouva bientôt au poste de sentinelle de l'un des membres du conseil des Huit : L'humain Cervert.
Évidemment, la confiance qui lui fut attribuée était toute relative, et s'accorda au fil de longues années de loyaux services dans des sphères inférieures. Il allait de soi que Gilgamesh n'était pas le bienvenu dans la salle du Conseil des Huit, et que son rôle se résumait à en garder l'entrée, lorsque le conseil s'y tenait. Irascible, impassible et taciturne, le Xolon avait le profil parfait pour l'emploi, et il pu, passivement, apprendre les us et coutumes des différentes races siégeant au conseil, aboutissant à une certaine maîtrise de l'étiquette -comme renoncer à sa trompe au profit de ses mains et de sa bouche-, ce qui lui apportait la bienveillance desdits représentants.
Sa curiosité naturelle confrontée à une proximité intellectuelle le mena à l'apprentissage de la lecture et de l'écriture. Il y trouva là un autre catharsis, son désir de violence pouvait sommeiller en lui tant qu'il substituait l'apprentissage de la connaissance et de la culture à ce besoin primitif de fureur. Les assauts et attentats contre le Conseil, ou plus généralement dans la ville de Telbara, étaient rares, et Gilgamesh dompta peu à peu ses passions guerrières au profit d'une sérénité disciplinée.
Malheureusement, Gilgamesh était un Xolon, et si la présence de ses frères en Telbara apaisait sa conscience, il pouvait sentir en eux cette colère sourde, vrombissante, asphyxiée par leur impuissance latente vis à vis de la condition des leurs au sein d'Orcande.
Le fruit des lectures de Gilgamesh empêchèrent tout espoir de mener une vie heureuse. Les parchemins, sources de savoir, le firent voyager aux travers des contrées et des royaumes du continent. Ainsi, il apprit la situation sur sa terre d'origine, en Khella Rmeddi, sur le continent d'Hunil, terre où les siens étaient forcés à l'exode par des motivations bellicistes humaines. Son arrivée en Orcande ne représentait désormais plus un mystère pour lui, ni les circonstances dans lesquelles se trouvaient ses semblables dans le royaume d'Estandre et dans le royaume de Tacomnal, souvent tués, méprisés, réduit en esclavages et traînés dans la boue.
Aussi, l'absence de Xolon au Conseil des Huit commença à tracasser la conscience de la sentinelle qui ne trouverait jamais le repos tant que ses frères et sœurs n'iraient pas en paix. Il lui semblait qu'il s'agissait de son devoir d'être l'élément qui ferait pencher la balance en faveur d'un neuvième membre, un Xolon, qui pourrait enfin peser dans les considérations géopolitiques du plus puissant et plus influent royaume d'Orcande, Telbara, afin de mettre un terme aux injustices insoutenables dont étaient victimes les siens.
Car qui d'autre que lui était en mesure d'influencer et de sensibiliser les membres du Conseil à sa cause ? Sa maîtrise de l'étiquette, son respect pour les différentes coutumes représentées, sa récente capacité à manier le verbe, sa discrétion, ses loyaux services, et la possibilité d'entrer en contact direct avec les délégués dépeignaient tant d'atouts pour entamer ce long processus qui pourrait aboutir à la libération des siens, en Hunil comme en Orcande.
Dès lors qu'il oublia son nom d'origine, qui il était, et d'où il venait, Gilgamesh endossa le rôle de machine de guerre, plus par soif de violence extrême que malgré lui. Pendant de nombreuses années, son arrivée sur le continent d'Orcande transforma son véritable don de la nature en une arme ultime et brutale, utilisé tantôt comme fer de lance lors des offensives, tantôt comme dernier recours pour prévenir des débâcles fatidiques.
Si Gilgamesh n'avait pas choisi son destin, il n'allait en revanche pas se prononcer en la défaveur de celui-ci. Cette violence, ce respect mêlé de crainte et d'effroi, tant parmi ses camarades que parmi ses adversaires, il en avait besoin. Elle constituait un exutoire, mais également une ressource inépuisable pour donner un sens à son existence. Sans elle, il n'était plus rien : Déraciné de sa culture, loin des siens, illettré et sans compétences particulières, sociable mais différent. Ainsi, il assimilait volontiers sa rage du combat à une ancre incrustant fermement sa tête sur ses épaules et lui permettant de garder les pieds sur terre.
Sa passion pour le combat et les champs de batailles, il n'avait eu guère besoin de la cultiver : Elle était incrustée en lui, intrinsèque et nécessaire. C'était à la fois les seuls instants où les différences raciales se retrouvaient totalement gommées, et les autres soldats voyaient en lui un symbole d'espoir, un modèle exemplaire, un guerrier irascible, ne connaissant ni la peur, ni l'appréhension. Il n'était plus Gilgamesh le Xolon apatride, mais Gilgamesh le Sauveur, ou Gilgamesh le Faucheur, selon le camp qui observait son entrée en jeu. Nulles attentes n'étaient trop lourde pour les épaules massives et volumineuses du Xolon, et porter à lui tout seul le poids des inquiétudes et des espoirs d'un plan de bataille entier ou de ses alliés n'était en aucun cas un facteur rédhibitoire. Être le pilier central sur lequel reposait une stratégie militaire, il en avait l'habitude et en avait même fait sa fierté.
Semant la mort à l'aide d'un fléau colossal, Gilgamesh pouvait, lorsqu'il entrait dans une folie sanguinaire berserk, décimer à lui seul des colonnes entières de fantassins, dissociant à peine amis et ennemis. Cette puissance prodigieuse, lorsqu'elle était mise à profit dans une armée soigneusement organisée pour éviter tout dommages alliés, permettait de creuser les rangs adverses afin d'ouvrir une voie pour que le gros des troupes puisse s'y engouffrer. Il était néanmoins sage d'éviter tout contact entre le Xolon et les troupes d'élites, car si les soldats moins chevronnés étaient souvent en proie à une peur toute rationnelle face à la rage du berserk, les unités plus expérimentées pouvaient observer quelques manœuvres pour mettre assez facilement Gilgamesh en déroute, notamment par le biais d'armes à distances ou par une mobilité efficiente. De telles manœuvres signifiaient en général l'arrêt de mort du Xolon, et c'est pour cela que l'utilité principale de Gilgamesh résidait dans l'effet de surprise qu'il produisait. Son rôle était de semer le chaos, afin d'éviter de pâtir de toute forme de coordination ennemie.
En plus de sa mauvaise vue, handicapante dans un contexte où son odorat ne lui est que peu utile en raison des nombreux cadavres fétides qui jonchent le sol, c'est la raison pour laquelle Gilgamesh se bat rarement seul : Il a besoin qu'on le guide car il n'est lui même qu'un piètre stratège. En cela, il ressemblait à ces golems titanesques, dont l'utilité était toute similaire lors des affrontements. Subsistait le fait que Gilgamesh possédait une résistance peu commune à la magie de l'illusion, ce qui lui permis sans nulle doute de survivre à de nombreux affrontements qui auraient du voir son trépas.
Mais avant d'être une formidable machine de guerre des champs de batailles, Gilgamesh est un esclave du royaume de Tacomnal. C'est par ailleurs en vertu de cette condition qu'il doit sa maîtrise du fléau, l'oubli de ses origines, de sa culture, et le rejet de sa liberté. Sans cela, il n'aurait pas été le tiers du guerrier qu'il était, son esprit étant alors accaparé par des considérations non militaires.
L'échange, la vente, ou les cadeaux d'esclaves n'était pas rare en Tacomnal. Il s'agissait d'une forme de diplomatie, d'un moyen sûr de s'attirer des faveurs mutuelles, ou de consolider durablement des accords tactiques entre les commerçants, les aristocrates, ou même les villes et les royaumes. Et c'est ainsi que Gilgamesh, rompu au combat, exténué, las, trépidant, fut offert en guise de présent diplomatique à Telbara.
La politique des deux royaumes étant différente sur ce plan, le Xolon ne demeura bien longtemps un esclave et devint garde du corps. Sa carrure éléphantesque et ses attributs physiques aux effets dissuasifs ne manquèrent pas d'intéresser les hautes sphères de la ville. Si bien qu'il se retrouva bientôt au poste de sentinelle de l'un des membres du conseil des Huit : L'humain Cervert.
Évidemment, la confiance qui lui fut attribuée était toute relative, et s'accorda au fil de longues années de loyaux services dans des sphères inférieures. Il allait de soi que Gilgamesh n'était pas le bienvenu dans la salle du Conseil des Huit, et que son rôle se résumait à en garder l'entrée, lorsque le conseil s'y tenait. Irascible, impassible et taciturne, le Xolon avait le profil parfait pour l'emploi, et il pu, passivement, apprendre les us et coutumes des différentes races siégeant au conseil, aboutissant à une certaine maîtrise de l'étiquette -comme renoncer à sa trompe au profit de ses mains et de sa bouche-, ce qui lui apportait la bienveillance desdits représentants.
Sa curiosité naturelle confrontée à une proximité intellectuelle le mena à l'apprentissage de la lecture et de l'écriture. Il y trouva là un autre catharsis, son désir de violence pouvait sommeiller en lui tant qu'il substituait l'apprentissage de la connaissance et de la culture à ce besoin primitif de fureur. Les assauts et attentats contre le Conseil, ou plus généralement dans la ville de Telbara, étaient rares, et Gilgamesh dompta peu à peu ses passions guerrières au profit d'une sérénité disciplinée.
Malheureusement, Gilgamesh était un Xolon, et si la présence de ses frères en Telbara apaisait sa conscience, il pouvait sentir en eux cette colère sourde, vrombissante, asphyxiée par leur impuissance latente vis à vis de la condition des leurs au sein d'Orcande.
Le fruit des lectures de Gilgamesh empêchèrent tout espoir de mener une vie heureuse. Les parchemins, sources de savoir, le firent voyager aux travers des contrées et des royaumes du continent. Ainsi, il apprit la situation sur sa terre d'origine, en Khella Rmeddi, sur le continent d'Hunil, terre où les siens étaient forcés à l'exode par des motivations bellicistes humaines. Son arrivée en Orcande ne représentait désormais plus un mystère pour lui, ni les circonstances dans lesquelles se trouvaient ses semblables dans le royaume d'Estandre et dans le royaume de Tacomnal, souvent tués, méprisés, réduit en esclavages et traînés dans la boue.
Aussi, l'absence de Xolon au Conseil des Huit commença à tracasser la conscience de la sentinelle qui ne trouverait jamais le repos tant que ses frères et sœurs n'iraient pas en paix. Il lui semblait qu'il s'agissait de son devoir d'être l'élément qui ferait pencher la balance en faveur d'un neuvième membre, un Xolon, qui pourrait enfin peser dans les considérations géopolitiques du plus puissant et plus influent royaume d'Orcande, Telbara, afin de mettre un terme aux injustices insoutenables dont étaient victimes les siens.
Car qui d'autre que lui était en mesure d'influencer et de sensibiliser les membres du Conseil à sa cause ? Sa maîtrise de l'étiquette, son respect pour les différentes coutumes représentées, sa récente capacité à manier le verbe, sa discrétion, ses loyaux services, et la possibilité d'entrer en contact direct avec les délégués dépeignaient tant d'atouts pour entamer ce long processus qui pourrait aboutir à la libération des siens, en Hunil comme en Orcande.
Athyl- Membre du staff
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