A l'aide de son prochain
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Re: A l'aide de son prochain
Sa réponse me surprit au plus au point. Voilà qui démontrait la nature bien curieuse des dryades. Si proche de la création et du divin, et pourtant, ignorant ce domaine. En était-il le seul ainsi ? Là, il me fit penser à un jeune homme qui fut transformé en dryade, découvrant tout juste le monde. Oh et puis je ne savais pas trop quoi penser, j’étais si fatigué que ma capacité de réflexion n’était disponible. J’étais pressé d’aller me coucher et profiter d’un repos bien mérité. Toutefois, je me devais d’apporter quelques explications à mon jeune invité :
Euryssa – C’est le dieu des éléments, dont le feu qui vous est familier. Sss. Bonne nuit à vous jeune dryade et peut-être à tout à l’heure. Sssss.
Je partis ainsi rejoindre ma chambre. Je ne croisai personne dans les couloirs, le temple fut plus calme qu’à son habitude. J’entrai dans ma petite chambre, allumant au passage une bougie se trouvant sur ma commode. La faible lueur de la flamme éclairait la moitié de la pièce, projetant sur la surface des murs les ombres de tout objet, ainsi que la mienne, créant un tableau simpliste, mais effrayant. Je m’allongeai sur le lit douillet en y prenant le plus de place possible. Ma longue queue reptilienne fut étalée sur toute la superficie inférieure du lit. Je pus ainsi allonger mon corps contre le matelas pour sentir la douceur des tissus. Mais, ce n’était pas parce que j’étais fatigué un peu fatigué que je devais oublier ma prière. Bien entendu, la prière du soir avant de dormir, j’en fis une courte et simple pour remercier les dieux avant de souffler sur la flamme pour l’éteindre. Plongé dans les ténèbres, je pus me laisser emporter par le sommeil.
Cela me rappela un conte naga, racontant l’existence d’une créature reptilienne ailé qui venait du ciel. Toutes les nuits, elle chantait pour aider à dormir et elle souffla une brise légère pour emporter tout le monde au royaume des rêves. Je ne sus jamais l’origine exacte de ce conte. Certains parlèrent d’une adaptation d’une légende humaine, d’autres disant qu’elle serait, à l'origine, issue d’un culte naga ancien, perdu à présent. Mais on n’en savait rien. Et de toute façon, je ne voulais pas résoudre cette affaire, je voulais dormir. Alors je pensais à ce conte, m’imaginant avec des ailes, pouvoir voler et explorer le monde par les airs pour voir des merveilles inconnu. Pouvoir franchir les nuages, se posait sur les plus hautes montagnes, rejoindre des destinations en un rien de temps, et même allez dans des endroits fantastiques… Ça y est, le sommeil m’a pris.
Euryssa – C’est le dieu des éléments, dont le feu qui vous est familier. Sss. Bonne nuit à vous jeune dryade et peut-être à tout à l’heure. Sssss.
Je partis ainsi rejoindre ma chambre. Je ne croisai personne dans les couloirs, le temple fut plus calme qu’à son habitude. J’entrai dans ma petite chambre, allumant au passage une bougie se trouvant sur ma commode. La faible lueur de la flamme éclairait la moitié de la pièce, projetant sur la surface des murs les ombres de tout objet, ainsi que la mienne, créant un tableau simpliste, mais effrayant. Je m’allongeai sur le lit douillet en y prenant le plus de place possible. Ma longue queue reptilienne fut étalée sur toute la superficie inférieure du lit. Je pus ainsi allonger mon corps contre le matelas pour sentir la douceur des tissus. Mais, ce n’était pas parce que j’étais fatigué un peu fatigué que je devais oublier ma prière. Bien entendu, la prière du soir avant de dormir, j’en fis une courte et simple pour remercier les dieux avant de souffler sur la flamme pour l’éteindre. Plongé dans les ténèbres, je pus me laisser emporter par le sommeil.
Cela me rappela un conte naga, racontant l’existence d’une créature reptilienne ailé qui venait du ciel. Toutes les nuits, elle chantait pour aider à dormir et elle souffla une brise légère pour emporter tout le monde au royaume des rêves. Je ne sus jamais l’origine exacte de ce conte. Certains parlèrent d’une adaptation d’une légende humaine, d’autres disant qu’elle serait, à l'origine, issue d’un culte naga ancien, perdu à présent. Mais on n’en savait rien. Et de toute façon, je ne voulais pas résoudre cette affaire, je voulais dormir. Alors je pensais à ce conte, m’imaginant avec des ailes, pouvoir voler et explorer le monde par les airs pour voir des merveilles inconnu. Pouvoir franchir les nuages, se posait sur les plus hautes montagnes, rejoindre des destinations en un rien de temps, et même allez dans des endroits fantastiques… Ça y est, le sommeil m’a pris.
Euryssa- (personnage abandonné)
Re: A l'aide de son prochain
Ma réponse avait dû la choquer, elle me regardait d'un air étonné. Cela devait sans aucun doute être quelqu'un de très important vu sa réaction. Bien que ce nom là me disait quelque chose, je n'arrivais pas à me souvenir ou est-ce que je l'avais entendu auparavant. J'avais appris à lire une fois arrivé à Elegar'a, cela devait donc être là-bas que j'en avais entendu parler.
Euryssa – C’est le dieu des éléments, dont le feu qui vous est familier. Sss. Bonne nuit à vous jeune dryade et peut-être à tout à l’heure. Sssss.
Elle m'avait répondu assez brièvement, peut-être surpris par mon ignorance vis-à-vis des croyances chez les humains. Les hommes priaient les dieux qu'ils ne pouvaient ni voir, ni toucher, alors que nous autres, Dryades, vénérions la nature. Celle-ci est bien réel, nous la protégeons au péril de notre vie et mère nature savait comment nous remercier. Il n'y a rien de plus précieux que ce que nous offre la nature, que ce soit des habitats pour les créatures en tout genre, les plantes pour les alchimistes et les cuisinier, ou encore du bois pour le feu.
Euryssa passa la porte pour aller se coucher. Elle devait être bien fatiguée avec la dure journée qui venait de se terminer. Il y avait de moins en moins de monde dans le réfectoire. Le temple était devenu encore plus calme qu'à mon arrivée, quelques personnes mangeaient encore leur souper.
Je revenais sur la réponse d'Euryssa. La partie religion et croyance était bien plus prononcée qu'à Elegar'a, ou que dans n'importe quelle autre ville que j'avais pu visiter jusqu'à aujourd'hui. Il était peut-être préférable que je profite de mon temps libre, cette nuit, pour étudier un peu tout ce qui tournait autour des Hommes. Je sortis à mon tour du réfectoire pour me mettre à chercher une bibliothèque dans le temple. Il devait certainement y en avoir si ce temple était le refuge des prêtres. Mais à peine sortis du réfectoire que je me perdis dans le labyrinthe de couloirs du temple. Cela faisait maintenant un petit moment que je cherchais le hall d'entrer. Je croisais un prêtre qui avait l'air d'être bien fatigué aussi. Je lui demandais ou je pouvais trouver une bibliothèque ici. Il me répondit gentiment qu'il allait m'y accompagner. Je le suivis d'un pas pressé, je ne voulais pas le perdre de vu. Nous étions sortis des méandres de couloirs pour atterrir dans le hall d'entré. Il me montra du doigt la porte en face de nous en m'expliquant que la bibliothèque était située près de l'entré de fessons à ce que les gens viennent profiter des savoirs et connaissances dont elle regorgeait.
Je remerciais le prêtre puis entrais. Les étagères au centre de la salle étaient placés en rangés de cinq, Alors que les murs étaient recouverts d'étagère. La pièce était tout aussi spacieuse en hauteur que le réfectoire, de quoi y installer un second étage. Les étagères débordaient de livres. Je sentais que j'allais passer la nuit à lire. J'avançais vers une étagère où la lettre T trônait sur celle-ci. Je fis défilé les livres un à un jusqu'à trouver celui que je cherchais. Une couverture en cuir dont les pages avaient légèrement jaunit. Les nerfs du livre étaient dorés et les coins étaient ornés de motif doré également. Je me plongeais dans la lecture de mon premier livre de la nuit, intitulé "Théno".
Euryssa – C’est le dieu des éléments, dont le feu qui vous est familier. Sss. Bonne nuit à vous jeune dryade et peut-être à tout à l’heure. Sssss.
Elle m'avait répondu assez brièvement, peut-être surpris par mon ignorance vis-à-vis des croyances chez les humains. Les hommes priaient les dieux qu'ils ne pouvaient ni voir, ni toucher, alors que nous autres, Dryades, vénérions la nature. Celle-ci est bien réel, nous la protégeons au péril de notre vie et mère nature savait comment nous remercier. Il n'y a rien de plus précieux que ce que nous offre la nature, que ce soit des habitats pour les créatures en tout genre, les plantes pour les alchimistes et les cuisinier, ou encore du bois pour le feu.
Euryssa passa la porte pour aller se coucher. Elle devait être bien fatiguée avec la dure journée qui venait de se terminer. Il y avait de moins en moins de monde dans le réfectoire. Le temple était devenu encore plus calme qu'à mon arrivée, quelques personnes mangeaient encore leur souper.
Je revenais sur la réponse d'Euryssa. La partie religion et croyance était bien plus prononcée qu'à Elegar'a, ou que dans n'importe quelle autre ville que j'avais pu visiter jusqu'à aujourd'hui. Il était peut-être préférable que je profite de mon temps libre, cette nuit, pour étudier un peu tout ce qui tournait autour des Hommes. Je sortis à mon tour du réfectoire pour me mettre à chercher une bibliothèque dans le temple. Il devait certainement y en avoir si ce temple était le refuge des prêtres. Mais à peine sortis du réfectoire que je me perdis dans le labyrinthe de couloirs du temple. Cela faisait maintenant un petit moment que je cherchais le hall d'entrer. Je croisais un prêtre qui avait l'air d'être bien fatigué aussi. Je lui demandais ou je pouvais trouver une bibliothèque ici. Il me répondit gentiment qu'il allait m'y accompagner. Je le suivis d'un pas pressé, je ne voulais pas le perdre de vu. Nous étions sortis des méandres de couloirs pour atterrir dans le hall d'entré. Il me montra du doigt la porte en face de nous en m'expliquant que la bibliothèque était située près de l'entré de fessons à ce que les gens viennent profiter des savoirs et connaissances dont elle regorgeait.
Je remerciais le prêtre puis entrais. Les étagères au centre de la salle étaient placés en rangés de cinq, Alors que les murs étaient recouverts d'étagère. La pièce était tout aussi spacieuse en hauteur que le réfectoire, de quoi y installer un second étage. Les étagères débordaient de livres. Je sentais que j'allais passer la nuit à lire. J'avançais vers une étagère où la lettre T trônait sur celle-ci. Je fis défilé les livres un à un jusqu'à trouver celui que je cherchais. Une couverture en cuir dont les pages avaient légèrement jaunit. Les nerfs du livre étaient dorés et les coins étaient ornés de motif doré également. Je me plongeais dans la lecture de mon premier livre de la nuit, intitulé "Théno".
Garràn- Expert
Re: A l'aide de son prochain
Mon sommeil fut bien agréable. Je rêvais de ma cité natale, plus ou moins modifié, elle changeait de configuration à chaque instant. Tout était paisible, même une fête était organiser en plein cœur de la ville. J’y assistais avec mes deux parents ainsi que quelques amis. J’étais en pleine adolescence. Par contre, le déroulement des festivités était difficile à décrire, on aurait dit un mélange de toute sorte de spectacle, avec des jongleurs, des acrobates et je ne sais plus trop quoi. Pourtant, l’atmosphère qui s’en dégageait était agréable et chaleureuse. On s’y sentait bien, en sécurité. D’étranges boules colorées dansaient au tour de nous. Je voulais m’éloigner un peu pour chercher quelque chose de bien particulier, sans trop savoir ce que c’était. Les rêves, un univers des plus étranges où tout était possible où les contraires pouvaient se côtoyer sans difficulté. Nullement besoin de se soucier du logique ou des conséquences, tout se passer selon des règles abstraites qui rendaient n’importe quoi possible. En continuant mon voyage, je me trouvais en quelques seconds dehors, au milieu d’une plaine recouverte d’une herbe verdoyante qui ondulait sous le vent. Le ciel au-dessus de ma tête était l’océan d’un bleu clair où vivaient toutes les créatures des eaux, nous séparant d’un autre monde inconnu. Ce qui suivit était beaucoup moins merveilleux.
Dans un bruit sourd, comme si on soufflait dans un immense cor de guerre, un abominable sondeur du Styx apparu. Il était immense, plus grand qu’une montagne. Il avançait lentement sur ses longues pattes visqueuses pour s’arrêter au-dessus de la ville. Je pouvais entendre les cris des habitants qui profitaient encore de la fête, sans avoir remarqué l’horrible bête se tenir au-dessus d’eux. Le monstre ouvrit sa grosse gueule donnant sur un néant de couleur bleu sombre. Elle en libéra une cascade de matière noire, du Styx probablement, sur la ville, la recouvrant totalement. La cité disparue sous cette corruption qui s’enfonça dans le sol. Quant à moi, je ne faisais que regarder, sans pouvoir crier ou bouger. Je n’étais qu’une spectatrice regardant une créature du mal détruire de pauvres gens. Quand le verre arachnide tourna sa tête vers moi, me transperçant de son rayon bleu, je me réveillai en sursaut.
Pourquoi de si jolis rêves pouvaient se transformer en cauchemar ? Sur le coup, je me crus mal chanceuse, mon esprit voulu trouver une interprétation à ce que je venais de voir. Mon cœur battait si fort et ma respiration était très prononcer. Me levant, je voulais aller boire un peu d’eau et me rafraîchir pour me détendre. Je retournais donc vers le réfectoire, espérant trouver une cruche d’eau encore remplis. Il faisait nuit noir, tout le temple était plonger dans les ténèbres. Pour éclairer mon chemin, je me fis une petite lumière blanchâtre qui tourna autour de ma tête pour éclairer mon chemin. De jour ou de nuit, le temple était silencieux. Mais là, c’était assez angoissant. Mon rêve sur un monstre des ténèbres y était pour quelque chose, cela avait donné une peur de l’obscurité.
J’arrivai dans ma salle. Tout avait été débarrassé sans exception, des ustensiles aux pichets. Même les cuisines furent verrouillées. Quel dommage. Mais je me souvins que parfois, on laissé à boire près de la bibliothèque pour les érudits. Pourvu qu’il y en eût encore. Pour cela, je traversais quelque couloir et dus passer par le hall pour y accéder plus vite. Mais passant devant la grande porte, bien ouverte un homme et une femme vinrent m’interpeller. Ils avaient le visage grave et visiblement, ils ne cherchaient à un quelconque réconfort.
Homme – Eh ! Il y a d’autres prêtresses serpent ici ?
Il était dur sur ses paroles et manquait de tact. Je lui répondis de façon aimable pour ne pas provoquer la moindre hostilité.
Euryssa – Pas à ma connaisssance. Que puis-je pour vous ?
Femme – Bougre ! Vous causez mal avec votre l’ngue. Ca fait un m’ment qu’on attend ici.
Ils me critiquaient sur mon accent ? Et eux alors ? Venaient-ils d’Estanol ou d’Estandre ? Ils n’en avaient pas trop l’accent. Je continuais de leur parler avec respect, mais faisant preuve d’autorité.
Euryssa – Je suis prêtresse de Kaluni, si je peux vous aider, dites le moi.
Homme – Vous avez guéri Hurly l’autre jour. Où est-il ?
Euryssa – Je ne vois pas de qui vous parlez.
Femme – Ne ment pas le reptile ! Tu nous aides ou tu dégages !
La je vis rouges. Frappant violement sur le sol avec mon sceptre, je me mis à leur crier :
Euryssa – Comment osez-vous menacer une prêtresse dans un temple !
Là, les deux personnes furent surprises par ma réaction. Ils ne devaient pas s’attendre à voir une prêtresse, même une nagi pouvoir tenir tête et se montrer guerrière. L’homme recula d’un pas, mais la femme voulu me donner un coup de poing. Je l’esquiva et la fit trébucher avec mon bâton.
Dans un bruit sourd, comme si on soufflait dans un immense cor de guerre, un abominable sondeur du Styx apparu. Il était immense, plus grand qu’une montagne. Il avançait lentement sur ses longues pattes visqueuses pour s’arrêter au-dessus de la ville. Je pouvais entendre les cris des habitants qui profitaient encore de la fête, sans avoir remarqué l’horrible bête se tenir au-dessus d’eux. Le monstre ouvrit sa grosse gueule donnant sur un néant de couleur bleu sombre. Elle en libéra une cascade de matière noire, du Styx probablement, sur la ville, la recouvrant totalement. La cité disparue sous cette corruption qui s’enfonça dans le sol. Quant à moi, je ne faisais que regarder, sans pouvoir crier ou bouger. Je n’étais qu’une spectatrice regardant une créature du mal détruire de pauvres gens. Quand le verre arachnide tourna sa tête vers moi, me transperçant de son rayon bleu, je me réveillai en sursaut.
Pourquoi de si jolis rêves pouvaient se transformer en cauchemar ? Sur le coup, je me crus mal chanceuse, mon esprit voulu trouver une interprétation à ce que je venais de voir. Mon cœur battait si fort et ma respiration était très prononcer. Me levant, je voulais aller boire un peu d’eau et me rafraîchir pour me détendre. Je retournais donc vers le réfectoire, espérant trouver une cruche d’eau encore remplis. Il faisait nuit noir, tout le temple était plonger dans les ténèbres. Pour éclairer mon chemin, je me fis une petite lumière blanchâtre qui tourna autour de ma tête pour éclairer mon chemin. De jour ou de nuit, le temple était silencieux. Mais là, c’était assez angoissant. Mon rêve sur un monstre des ténèbres y était pour quelque chose, cela avait donné une peur de l’obscurité.
J’arrivai dans ma salle. Tout avait été débarrassé sans exception, des ustensiles aux pichets. Même les cuisines furent verrouillées. Quel dommage. Mais je me souvins que parfois, on laissé à boire près de la bibliothèque pour les érudits. Pourvu qu’il y en eût encore. Pour cela, je traversais quelque couloir et dus passer par le hall pour y accéder plus vite. Mais passant devant la grande porte, bien ouverte un homme et une femme vinrent m’interpeller. Ils avaient le visage grave et visiblement, ils ne cherchaient à un quelconque réconfort.
Homme – Eh ! Il y a d’autres prêtresses serpent ici ?
Il était dur sur ses paroles et manquait de tact. Je lui répondis de façon aimable pour ne pas provoquer la moindre hostilité.
Euryssa – Pas à ma connaisssance. Que puis-je pour vous ?
Femme – Bougre ! Vous causez mal avec votre l’ngue. Ca fait un m’ment qu’on attend ici.
Ils me critiquaient sur mon accent ? Et eux alors ? Venaient-ils d’Estanol ou d’Estandre ? Ils n’en avaient pas trop l’accent. Je continuais de leur parler avec respect, mais faisant preuve d’autorité.
Euryssa – Je suis prêtresse de Kaluni, si je peux vous aider, dites le moi.
Homme – Vous avez guéri Hurly l’autre jour. Où est-il ?
Euryssa – Je ne vois pas de qui vous parlez.
Femme – Ne ment pas le reptile ! Tu nous aides ou tu dégages !
La je vis rouges. Frappant violement sur le sol avec mon sceptre, je me mis à leur crier :
Euryssa – Comment osez-vous menacer une prêtresse dans un temple !
Là, les deux personnes furent surprises par ma réaction. Ils ne devaient pas s’attendre à voir une prêtresse, même une nagi pouvoir tenir tête et se montrer guerrière. L’homme recula d’un pas, mais la femme voulu me donner un coup de poing. Je l’esquiva et la fit trébucher avec mon bâton.
Dernière édition par Euryssa le Sam 30 Avr 2016 - 14:51, édité 1 fois
Euryssa- (personnage abandonné)
- Race : Naga
Re: A l'aide de son prochain
Je continuais à savourer les livres de la bibliothèque un à un, sans prendre de pose. Les bouquins que j'avais lus formaient des colonnes tout autour de moi. Il y avait beaucoup de thèse en fait, par exemple sur la théologie ecclésiastique, sur la culture antique, beaucoup sur la religion. En même temps, je me trouvais dans un temple, il était donc normal que je trouve des recueils consacré à la religion et aux diverses croyances. Le second sujet qui revenait également était la philosophie par exemple "scolastique" qui était un bouquin parlant justement de philosophie. Je l'avais mis à l'écart, je crois bien qu'il ne m'avait pas plu. Certains bouquins parlaient également de magie, surtout de magie céleste et divine. Euryssa devait peut-être maîtriser ce type de magie, qui sait?
C'est fou comme le temps passe vite quand on lit des livres à tire larigot! Kulir était à côté de moi, emmitouflé dans le sac, m'a bure par-dessus lui. Celle-ci tenait chaud, je ne l'a mettais que lorsqu'il faisait vraiment froid où quand il pleuvait, pour limiter la douleur qu'elle me provoquait. Kulir devait faire des rêves, tantôt il gigotait, tantôt il claquait des dents. Je me demandais quel genre de rêve pouvait-il avoir? Dans les ouvrages que j'avais feuilletés, certains auteur décrivait leur rêve et leur sentiment les plus profonds. Je me rendis compte que les humains, ainsi que toutes les autres races, possédaient quelque chose d'incroyable. La capacité de rêver! Cela doit être incroyable de pouvoir imaginer ce que l'on voulait autour de soit ! Ce serait comme créer un immense sentiment de bonheur ou a contrario, l'on pouvait faire des cauchemars horribles et épouvantables. Malheureusement, nous, les Dryades, ne pouvons rêver, au mieux, nous pouvions imaginer ou envisager le meilleur.
J'étais en train de lire un recueil nommé " Les spéculations hétérodoxes" quand un bruit sourd résonna dans la pièce, comme un fracas ou un objet que l'on avait cogné avec force. Il y avait quelqu'un d'autre de réveillé à une heure pareille? En même temps, si sa ce trouve, les gens commençaient à se réveiller sonnant le début de la journée. Je retournais le livre et le déposais à l'envers pour ne pas perdre la page où j'étais rendu, puis je me levais pour me rapprocher de la porte. Quelqu'un venait de crier dans le hall d'entré. Un cri autoritaire et non un cri d'effroi, on pouvait noter une légère différence au niveau de l'intonation du locuteur. Je me rapprochais encore de la porte, puis je l'entrouvris pour voir qu'est ce qu'il se passait dans la grande pièce voisine.
Je ne voyais pas grand chose, la pénombre envahissais la pièce, laissant un petit soleil de lumière tournoyer au centre du hall. Un soleil? J'avais dû lire trop de livres, où je devenais fou. Je me rapprochais discrètement de l'autel situé non loin de là. Et oui, je savais ce qu'étais cette grande plate-forme en marbre blanc au milieu du temple, je l'avais lus dans un bouquin, il s'agissait du lieu ou l'on venait accomplir divers rituels de prière ou encore ou l'on déposait des offrandes pour les divinités. De derrière l'autel, j'apercevais une ombre difforme près du petit soleil, de très grande taille d'ailleurs. En fait, il n'y avait pas qu'une seule ombre. Il y avait trois individus, ils étaient à deux contre un, en face à face. Le groupe de deux provenait sans doute de l'extérieur, la grande porte était entrouverte. Je ne voyais vraiment pas grand chose, l'individu qui était dos à moi m'obstruait la vu, si bien que je n'apercevais pas distinctement les deux autres personnes.
Les ombres se mirent à bouger! L'une d'elle s'était mise de biais tandis qu'une autre s'affaissait au sol, lâchant un petit "Chiabrena!". Ils étaient en train de se battre? Mince, je n'avais pas pris mon épée avec moi, d'un autre côté, cela ne se faisait pas de brandir son épée dans un temple. Je n'avais pas non plus mon gantelet, au pire je pouvais toujours me transformer pour déstabiliser l'adversaire et encaisser ses coups, s'il s'agissait bien d'une bagarre. Je préférai attendre un peu avant d'intervenir. Peut être que je dérangerai si c'était une affaire importante des hautes sphères. Et puis je m'étais déjà assez retrouvé dans divers situations qui m'ont bien fait comprendre qu'il ne fallait pas se mêler des affaires des autres.
C'est fou comme le temps passe vite quand on lit des livres à tire larigot! Kulir était à côté de moi, emmitouflé dans le sac, m'a bure par-dessus lui. Celle-ci tenait chaud, je ne l'a mettais que lorsqu'il faisait vraiment froid où quand il pleuvait, pour limiter la douleur qu'elle me provoquait. Kulir devait faire des rêves, tantôt il gigotait, tantôt il claquait des dents. Je me demandais quel genre de rêve pouvait-il avoir? Dans les ouvrages que j'avais feuilletés, certains auteur décrivait leur rêve et leur sentiment les plus profonds. Je me rendis compte que les humains, ainsi que toutes les autres races, possédaient quelque chose d'incroyable. La capacité de rêver! Cela doit être incroyable de pouvoir imaginer ce que l'on voulait autour de soit ! Ce serait comme créer un immense sentiment de bonheur ou a contrario, l'on pouvait faire des cauchemars horribles et épouvantables. Malheureusement, nous, les Dryades, ne pouvons rêver, au mieux, nous pouvions imaginer ou envisager le meilleur.
J'étais en train de lire un recueil nommé " Les spéculations hétérodoxes" quand un bruit sourd résonna dans la pièce, comme un fracas ou un objet que l'on avait cogné avec force. Il y avait quelqu'un d'autre de réveillé à une heure pareille? En même temps, si sa ce trouve, les gens commençaient à se réveiller sonnant le début de la journée. Je retournais le livre et le déposais à l'envers pour ne pas perdre la page où j'étais rendu, puis je me levais pour me rapprocher de la porte. Quelqu'un venait de crier dans le hall d'entré. Un cri autoritaire et non un cri d'effroi, on pouvait noter une légère différence au niveau de l'intonation du locuteur. Je me rapprochais encore de la porte, puis je l'entrouvris pour voir qu'est ce qu'il se passait dans la grande pièce voisine.
Je ne voyais pas grand chose, la pénombre envahissais la pièce, laissant un petit soleil de lumière tournoyer au centre du hall. Un soleil? J'avais dû lire trop de livres, où je devenais fou. Je me rapprochais discrètement de l'autel situé non loin de là. Et oui, je savais ce qu'étais cette grande plate-forme en marbre blanc au milieu du temple, je l'avais lus dans un bouquin, il s'agissait du lieu ou l'on venait accomplir divers rituels de prière ou encore ou l'on déposait des offrandes pour les divinités. De derrière l'autel, j'apercevais une ombre difforme près du petit soleil, de très grande taille d'ailleurs. En fait, il n'y avait pas qu'une seule ombre. Il y avait trois individus, ils étaient à deux contre un, en face à face. Le groupe de deux provenait sans doute de l'extérieur, la grande porte était entrouverte. Je ne voyais vraiment pas grand chose, l'individu qui était dos à moi m'obstruait la vu, si bien que je n'apercevais pas distinctement les deux autres personnes.
Les ombres se mirent à bouger! L'une d'elle s'était mise de biais tandis qu'une autre s'affaissait au sol, lâchant un petit "Chiabrena!". Ils étaient en train de se battre? Mince, je n'avais pas pris mon épée avec moi, d'un autre côté, cela ne se faisait pas de brandir son épée dans un temple. Je n'avais pas non plus mon gantelet, au pire je pouvais toujours me transformer pour déstabiliser l'adversaire et encaisser ses coups, s'il s'agissait bien d'une bagarre. Je préférai attendre un peu avant d'intervenir. Peut être que je dérangerai si c'était une affaire importante des hautes sphères. Et puis je m'étais déjà assez retrouvé dans divers situations qui m'ont bien fait comprendre qu'il ne fallait pas se mêler des affaires des autres.
Garràn- Expert
- Race : Dryade de feu
Re: A l'aide de son prochain
Le combat n’allait pas plus loin que ça. La femme se redressa péniblement en titubant. Elle prononça des injures en mangeant la moitié de ses mots. Quant à son compagnon, il ne bougeait pas, me visant d’un regard noir. Ils devaient jouer les gros durs pour obtenir ce qu’ils voulaient, mais cette technique barbare ne marchait pas pour tout le monde. J’avais déjà affronté plus redoutable que ces deux gredins, mal éduquer. Je leur fis face, jouant avec mon sceptre en le tendant face à moi. J’avais appris à utiliser cet objet de culte comme une arme pouvant servir de différentes façons. Soit au corps-à-corps, soit pour me donner une image remplie de présence qui pouvait impressionner. D’un ton glacial, je les mis en garde :
Euryssa – Vous vous attirez le malheur sssur vous ! Je suis la représentante de Kaluni ! Et m’attaquer, c’est sss’attaquer à la déesse même !
Les deux vandales s’écartèrent de moi. Ils n’étaient pas si idiots que ça en voulant s’en prendre à moi. L’homme me fit une petite révérence très maladroite tout en exprimant de l’animosité. Il reparla de ce Hurly dont j’aurais soigné avec plus d’amabilité. Il ne devait pas user de la manière douce très souvent, il se montrait encore brute dans ses phrases, mais plus courtois. Un effort que j’encourageais en lui rendant un respect mérité. Par sa description du mystérieux Hurly, cela me fit penser à l’homme blesser de l’autre jour où… J’avais rencontré Garràn. Étrange. En tout cas, mon pressentiment s’avérait juste sur cet homme, il ne voulait parler de suite à la garde, car, il trempait dans une affaire puante. Et en mauvaise odeur, je m’y connaissais. Tout ce que je leur répondis était que je n’avais aucune idée vers où cet homme se dirigeait après avoir était guéri. Après que les deux vauriens ‘ont gratifié d’un au revoir sec, ils disparurent dans la nuit.
Voilà que je me retrouvais dans une drôle d’histoire. Si deux brutes étaient passées me voir pour cet homme, d’autres feront leur entrée aussi. Que faire ? Leur couper l’herbe sous le pied. Si des malotrus voulaient venaient me chercher des ennuis, je leur ferais regretter. D’après mes observations, l’homme et la femme ressemblaient à des « hommes de main », violents, directs, sans détour oui et peu aimable. L’idée qui me vint était d’aller prévenir les autorités. Je pourrais parler au prêtre responsable, mais après avoir vu un garde. Qui n’aurait cru que le moment où je rencontrerais la dryade allé me mener dans une telle histoire.
Euryssa – Vous vous attirez le malheur sssur vous ! Je suis la représentante de Kaluni ! Et m’attaquer, c’est sss’attaquer à la déesse même !
Les deux vandales s’écartèrent de moi. Ils n’étaient pas si idiots que ça en voulant s’en prendre à moi. L’homme me fit une petite révérence très maladroite tout en exprimant de l’animosité. Il reparla de ce Hurly dont j’aurais soigné avec plus d’amabilité. Il ne devait pas user de la manière douce très souvent, il se montrait encore brute dans ses phrases, mais plus courtois. Un effort que j’encourageais en lui rendant un respect mérité. Par sa description du mystérieux Hurly, cela me fit penser à l’homme blesser de l’autre jour où… J’avais rencontré Garràn. Étrange. En tout cas, mon pressentiment s’avérait juste sur cet homme, il ne voulait parler de suite à la garde, car, il trempait dans une affaire puante. Et en mauvaise odeur, je m’y connaissais. Tout ce que je leur répondis était que je n’avais aucune idée vers où cet homme se dirigeait après avoir était guéri. Après que les deux vauriens ‘ont gratifié d’un au revoir sec, ils disparurent dans la nuit.
Voilà que je me retrouvais dans une drôle d’histoire. Si deux brutes étaient passées me voir pour cet homme, d’autres feront leur entrée aussi. Que faire ? Leur couper l’herbe sous le pied. Si des malotrus voulaient venaient me chercher des ennuis, je leur ferais regretter. D’après mes observations, l’homme et la femme ressemblaient à des « hommes de main », violents, directs, sans détour oui et peu aimable. L’idée qui me vint était d’aller prévenir les autorités. Je pourrais parler au prêtre responsable, mais après avoir vu un garde. Qui n’aurait cru que le moment où je rencontrerais la dryade allé me mener dans une telle histoire.
Euryssa- (personnage abandonné)
- Race : Naga
Re: A l'aide de son prochain
La personne qui était au sol se releva doucement, continuant à grogner dans sa barbe. Il n'y eu pas plus d'animation. Pendant un instant, les ombres se faisaient face sans émettre le moindre bruit, le moindre son. Une voix résonna, perçant le silence avec autorité. Puis l'une des deux ombres, commença à parler. Ils discutaient à voix basse pour ne pas que d'autre personne comme moi ne les entendent, mais même ainsi, dans un temple, on pouvait parfaitement comprendre une discussion à voix basse. Après un long moment d'écoute, je parvins à reconnaitre une voix qui m'était très familière. Euryssa se trouvait face à deux inconnus et ils conversaient de manière animée. Je n'arrivais pas à tout saisir, j'ai cru comprendre qu'ils parlaient d'un homme guéri, mais sans plus. Si ça se trouve, Euryssa travaillait pour une organisation secrète! Ces deux là devaient -être ses larbins! Ne pas émettre de conclusion hâtive, ce n'était qu'une hypothèse, mais admettons. Cela pourrait être plausible!
J'attendis encore un peu, la discussion s'était terminée et les deux larbins ... enfin les deux inconnus sortirent du temple promptement d'un pas agité. Je voulais vérifier mon hypothèse au sujet d'Euryssa. Et pour cela, je devais me renseigner auprès de ces deux larbins, si tel était leur rôle auprès d'Euryssa. De toute manière j'avais assez lu comme ça. Euryssa commença à se déplacer vers la bibliothèque ou je me trouvais précédemment. Mince! Elle allait voir mes affaires sans ma présence aux alentours! Elle s'inquièterait à mon sujet! Tempi, c'était une occasion pour sortir du temple. Je viendrai m'excuser plus tard. J'étais également désolé pour Kulir de le laisser derrière moi, sans le prévenir. Je ne partais pas longtemps de toute fessons, non?
Je me dirigeais sur la pointe des pieds vers la sortie, en faisant bien attention de ne faire aucun bruit. Je me demandais quand même qu'est-ce que je faisais, pourquoi je voulais absolument vérifier l'identité d'Euryssa. Cela n'avait aucun sens, mais bon, une fois de plus ma curiosité était plus forte que tout. Je me dirigeais instinctivement vers la taverne de Dorcos. S'ils étaient frustrés par leur conversation avec Euryssa, comme l'avait laissé pensé la manière dont ils sont sortis du temple, et s'ils agissaient de la même manière que les Orcs, le premier endroit où ils se dirigeraient sera sûrement la taverne. C'était la routine de base pour les Orcs, Ils s'engueulaient les uns les autres, ils allaient boire un coup puis ils se battaient. Peut être qu'ici, ils s'arrêteront seulement à la taverne sans pour autant se cogner dessus.
Un détail m'avait échappé, nous étions en pleine nuit et les humains dorment la nuit! Alors la taverne serait certainement fermée! De toute manière, je ne trouvais pas la taverne. L'obscurité s'était approprié les quartiers de la ville, ne laissant que les étoiles éclairé le ciel. Je ne verrai rien ni personne dans le noir, comment je voulais retrouver les deux individus de tout à l'heure? Et puis j'avais l'impression de m'être perdu. Je n'arrivais plus à me situer dans la ville. Il est vrai que cela faisait à peine trois jours que j'étais arrivé ici, mais mes trois précédentes nuits, je les ai passées à visiter la grande cité. Je continuais à marcher, errant dans la ville au beau milieu de la nuit, cherchant quelque chose, un signe ou une simple indication. Je repensais à la prêtresse serpent, il était fort probable qu'elle soit parti à ma recherche en découvrant mes affaires et mon compagnon laissé à l'abandon. Oh et puis zut, advienne que pourra! Je continuais tout de même à chercher. Ne sait-on jamais, je tomberai peut-être sur les deux personnes que je recherche.
J'attendis encore un peu, la discussion s'était terminée et les deux larbins ... enfin les deux inconnus sortirent du temple promptement d'un pas agité. Je voulais vérifier mon hypothèse au sujet d'Euryssa. Et pour cela, je devais me renseigner auprès de ces deux larbins, si tel était leur rôle auprès d'Euryssa. De toute manière j'avais assez lu comme ça. Euryssa commença à se déplacer vers la bibliothèque ou je me trouvais précédemment. Mince! Elle allait voir mes affaires sans ma présence aux alentours! Elle s'inquièterait à mon sujet! Tempi, c'était une occasion pour sortir du temple. Je viendrai m'excuser plus tard. J'étais également désolé pour Kulir de le laisser derrière moi, sans le prévenir. Je ne partais pas longtemps de toute fessons, non?
Je me dirigeais sur la pointe des pieds vers la sortie, en faisant bien attention de ne faire aucun bruit. Je me demandais quand même qu'est-ce que je faisais, pourquoi je voulais absolument vérifier l'identité d'Euryssa. Cela n'avait aucun sens, mais bon, une fois de plus ma curiosité était plus forte que tout. Je me dirigeais instinctivement vers la taverne de Dorcos. S'ils étaient frustrés par leur conversation avec Euryssa, comme l'avait laissé pensé la manière dont ils sont sortis du temple, et s'ils agissaient de la même manière que les Orcs, le premier endroit où ils se dirigeraient sera sûrement la taverne. C'était la routine de base pour les Orcs, Ils s'engueulaient les uns les autres, ils allaient boire un coup puis ils se battaient. Peut être qu'ici, ils s'arrêteront seulement à la taverne sans pour autant se cogner dessus.
Un détail m'avait échappé, nous étions en pleine nuit et les humains dorment la nuit! Alors la taverne serait certainement fermée! De toute manière, je ne trouvais pas la taverne. L'obscurité s'était approprié les quartiers de la ville, ne laissant que les étoiles éclairé le ciel. Je ne verrai rien ni personne dans le noir, comment je voulais retrouver les deux individus de tout à l'heure? Et puis j'avais l'impression de m'être perdu. Je n'arrivais plus à me situer dans la ville. Il est vrai que cela faisait à peine trois jours que j'étais arrivé ici, mais mes trois précédentes nuits, je les ai passées à visiter la grande cité. Je continuais à marcher, errant dans la ville au beau milieu de la nuit, cherchant quelque chose, un signe ou une simple indication. Je repensais à la prêtresse serpent, il était fort probable qu'elle soit parti à ma recherche en découvrant mes affaires et mon compagnon laissé à l'abandon. Oh et puis zut, advienne que pourra! Je continuais tout de même à chercher. Ne sait-on jamais, je tomberai peut-être sur les deux personnes que je recherche.
Garràn- Expert
- Race : Dryade de feu
Re: A l'aide de son prochain
La rencontre avec ces deux voyous m’avait bien énervé. Je contenais ma rage en moi pour éviter qu’elle ne réveille tout le quartier. Il était tard, je n’allais pas déjà réveiller le prêtre responsable pour lui faire part de l’incident. De même, il faisait trop noir dehors pour aller parler au chef de la garde. Déjà, j’en étais sûr, ils ne reviendront pas me voir de sitôt, je pourrais partir très tôt au petit matin. Je devais finir ma nuitée pour me reposer et me calmer, car je risquais de m’en prendre à n’importe qui. Soudain, un drôle de bruit se fit entendre. Tournant la tête, j’aperçus de la lumière qui s’échappait de l’interstice de la porte principal de la bibliothèque. Quelqu’un d’autre était levé à cette heure-ci. Pourvu qu’il s’agît d’un prêtre ou d’une prêtresse et non d’un autre malotru. J’ouvris donc doucement la porte pour y glisser un regard à l’intérieur et repérer la seconde personne.
Je ne vis rien de suspect, mais le bruit continuait. J’entrai donc avec prudence, me tenant prêt à frapper s’il le fallait. C’est alors que j’aperçus d’étranges affaires poser sur un banc. Ces objets mettaient familier. Je fis le tour de la table.
Euryssa – Il y a quelqu’un ? Ssss
Mon cœur manqua de me lâcher quand je vis surgir sur la table le petit rintec tout excité. Il tournait comme souvent sur lui-même sur la table comme s’il voulait attraper sa queue. Son maître Garràn devait être dans le coin, ces biens devaient donc lui appartenir. Il voulait lire pendant la nuit ? Une qualité dont je ne peux le lui reprocher. Quand la petite créature est finie son jeu, je me mis à le caresser sur la tête.
Euryssa – Et bien mon petit Kulir, où est passssé ton maître ?
Le rintec me semblait ficher une mine triste. Et là, il fit ce que je commençais déjà à connaître. Il fit des allers-retours entre moi et la porte. Visiblement, la dryade devait encore avoir des ennuis et une fois de plus, elle m’en apportait aussi.
Je ne vis rien de suspect, mais le bruit continuait. J’entrai donc avec prudence, me tenant prêt à frapper s’il le fallait. C’est alors que j’aperçus d’étranges affaires poser sur un banc. Ces objets mettaient familier. Je fis le tour de la table.
Euryssa – Il y a quelqu’un ? Ssss
Mon cœur manqua de me lâcher quand je vis surgir sur la table le petit rintec tout excité. Il tournait comme souvent sur lui-même sur la table comme s’il voulait attraper sa queue. Son maître Garràn devait être dans le coin, ces biens devaient donc lui appartenir. Il voulait lire pendant la nuit ? Une qualité dont je ne peux le lui reprocher. Quand la petite créature est finie son jeu, je me mis à le caresser sur la tête.
Euryssa – Et bien mon petit Kulir, où est passssé ton maître ?
Le rintec me semblait ficher une mine triste. Et là, il fit ce que je commençais déjà à connaître. Il fit des allers-retours entre moi et la porte. Visiblement, la dryade devait encore avoir des ennuis et une fois de plus, elle m’en apportait aussi.
Euryssa- (personnage abandonné)
- Race : Naga
Re: A l'aide de son prochain
Je continuais à errer dans les ruelles qui serpentait la ville, sans retrouver mes marques. J'avais l'impression de redécouvrir la cité, ou plutôt d'en découvrir une autre. Décidément, j'enchaînais boulette sur boulette, sans trouver quoi que ce soit d'intéressant. Plus j'avançais dans l'obscurité qu'offrait la ville, plus j'avais l'impression d'être perdu, de tourner en rond. Je me rappelais que, étant plus jeune, à chaque fois que je me perdais dans les bois, ma petite sœur venait chercher et me ramenais. Une fois de plus mon sens de l'orientation me faisait défaut.
Après avoir marché un bon moment, en cherchant un lieu qui me serait familier ou un quelconque signe pour me ramener auprès de Kulir, je tombais sur deux hommes qui discutaient au tournant d'une ruelle. Je me rapprochais d'eux, espérant qu'ils pourraient me renseigner sur la direction à prendre pour retourner au temple. Avec un peu de chance ils étaient d'ici et ils connaissaient le temple. Je restais tout de même sur mes gardes, on ne sait jamais sur qui on pouvait tomber. Des gens mauvais, il y en a partout! J'arrivais près d'eux puis je les abordais.
Garràn - Bonsoir messieurs. J'aimerais me renseigner sur la direction à prendre pour se rendre au temple. Je me suis égaré.
En les regardant de plus prêt, ils portaient tout d'eux la même tenue, la tête recouverte par une capuche, la chemise rouge foncé avec un blason sur la poitrine. L'un des deux homme avait un tatouage sur le coin de l'œil. Bizarre, j'avais l'impression de l'avoir déjà vu quelque part. J'avais beau réfléchir, je n'arrivais pas à ma souvenir. Les deux individus s'étaient retournés brusquement, surpris par mon apparition. Je leur avais sans doute fichu les chocottes. Ils devaient parler de choses sérieuses pour ne pas remarquer ma présence. L'homme tatoué me regarda avec de grand yeux:
Homme tatoué - Mais je te reconnais! Tu étais avec ce maudit brigand!!
Je n'avais pas eu le temps de me justifier ou d'éclaircir la situation qu'ils m'attrapèrent les deux bras. En même temps, je n'étais pas sûr d'avoir tout saisie également. Et une fois de plus j'étais dans le pétrin et j'avais besoin d'aide. Je n'avais ni arme ni gantelet pour me protéger cette fois ci.
Après avoir marché un bon moment, en cherchant un lieu qui me serait familier ou un quelconque signe pour me ramener auprès de Kulir, je tombais sur deux hommes qui discutaient au tournant d'une ruelle. Je me rapprochais d'eux, espérant qu'ils pourraient me renseigner sur la direction à prendre pour retourner au temple. Avec un peu de chance ils étaient d'ici et ils connaissaient le temple. Je restais tout de même sur mes gardes, on ne sait jamais sur qui on pouvait tomber. Des gens mauvais, il y en a partout! J'arrivais près d'eux puis je les abordais.
Garràn - Bonsoir messieurs. J'aimerais me renseigner sur la direction à prendre pour se rendre au temple. Je me suis égaré.
En les regardant de plus prêt, ils portaient tout d'eux la même tenue, la tête recouverte par une capuche, la chemise rouge foncé avec un blason sur la poitrine. L'un des deux homme avait un tatouage sur le coin de l'œil. Bizarre, j'avais l'impression de l'avoir déjà vu quelque part. J'avais beau réfléchir, je n'arrivais pas à ma souvenir. Les deux individus s'étaient retournés brusquement, surpris par mon apparition. Je leur avais sans doute fichu les chocottes. Ils devaient parler de choses sérieuses pour ne pas remarquer ma présence. L'homme tatoué me regarda avec de grand yeux:
Homme tatoué - Mais je te reconnais! Tu étais avec ce maudit brigand!!
Je n'avais pas eu le temps de me justifier ou d'éclaircir la situation qu'ils m'attrapèrent les deux bras. En même temps, je n'étais pas sûr d'avoir tout saisie également. Et une fois de plus j'étais dans le pétrin et j'avais besoin d'aide. Je n'avais ni arme ni gantelet pour me protéger cette fois ci.
Garràn- Expert
- Race : Dryade de feu
Re: A l'aide de son prochain
Le petit Rintec ressemblait beaucoup à un canin. Il suivait sans difficulté une piste dans la sombre cité. Il reniflait le sol et son antenne s’agitait dans tous les sens. Il avançait rapidement dans ce dédale de ruelles. J’ai dû utiliser à nouveau mon sort de lumière pour m’éclairais, car je ne voyais plus grand-chose. Je me demandais bien dans qu’elle piège était tombé Garràn cette fois-ci. Si cela se trouvait, il s’était mis à dos une armée entière de personne peu fréquentable. Au loin, je vis les lueurs de torches dansant non loin de moi. Les pas lourd qui accompagnaient en rythme ce ballet lumineux, indiqua qu’il s’agissait d’une patrouille qui passait par là. Enfin un sentiment de sécurité dans ce lieu effrayant. Je voulais les appeler pour qu’ils puissent venir en renfort. Si une dryade guerrière se trouvait en mauvaise posture, en quoi une prêtresse comme moi y changerait quoi que ce soit. Des gardes mieux armées et préparer aux conflits seraient plus adapter. Malheureusement, Kulir ne semblait pas partager mon avis. Il fit quelque bon en l’air avant de disparaître dans l’obscurité. J’allais le perdre, il ne voulait pas me laisser le temps d’aller chercher de l’aide. Le temps devait presser, son maître devait être à deux doigts d’y passer. Ou bien l’animal n’aimait pas la garde allait savoir. J’ai dû donc le suivre, armé de l’arme la plus puissante que j’avais en moi, la foi.
Je me demande si j’arrivais à retrouver mon chemin par la suite. Tout était noir, et chaque chemin se ressemblait entre eux. Mais Kulir savait où il allait et au fur et à mesure que nous avancions, il était de plus en plus nerveux. Nous devions ne plus en être très loin. J’espérais de tout cœur ne pas arriver trop tard et retrouver un corps inerte au milieu d’une rue ou d’une place, laisser à l’abandon. Les dryades, qu’elles soit de feu, de nature ou d’eau n’avaient pas le même sang que nous. Je ne risquais pas de le voir barbouillait de son propre liquide de vie sur lui, non, je ne le désirais pas. Si quoique ce soit de mauvais arrivé, j’avais peur de ne le supporter, et donc je me mis à prier dans mon fort intérieur pour son bien-être et que nous puissions être protégés des dieux et nous en sortir indemne.
Je me demande si j’arrivais à retrouver mon chemin par la suite. Tout était noir, et chaque chemin se ressemblait entre eux. Mais Kulir savait où il allait et au fur et à mesure que nous avancions, il était de plus en plus nerveux. Nous devions ne plus en être très loin. J’espérais de tout cœur ne pas arriver trop tard et retrouver un corps inerte au milieu d’une rue ou d’une place, laisser à l’abandon. Les dryades, qu’elles soit de feu, de nature ou d’eau n’avaient pas le même sang que nous. Je ne risquais pas de le voir barbouillait de son propre liquide de vie sur lui, non, je ne le désirais pas. Si quoique ce soit de mauvais arrivé, j’avais peur de ne le supporter, et donc je me mis à prier dans mon fort intérieur pour son bien-être et que nous puissions être protégés des dieux et nous en sortir indemne.
Euryssa- (personnage abandonné)
- Race : Naga
Re: A l'aide de son prochain
Je me débattais tant bien que mal contre ces deux voyous. Je ne leur avais pourtant rien fait. L'un d'eux s'était souvenu de moi pour une raison qui m'était encore inconnu. Je décidais de me laisser faire pour le moment, je voulais en savoir un peu plus sur eux puisqu'ils avaient l'air de me connaître. Et puis cet homme au tatouage me disait quelque chose, j'avais l'impression de l'avoir déjà vu, mais où? L'un d'eux me chuchota de rester calme et de les suivre gentiment sans faire d'histoire tout en me menaçant avec un couteaux sous la gorge. Ils m'emmenèrent dans une sorte de grange après avoir marché pendant un bon moment. Impossible de savoir si nous étions sortis de la ville, les ténèbres de la nuit m'empêchaient de me repérer. Une fois rentée, je regrettais déjà de mettre laissé emmener ici. Ils m'avaient conduit à leur cachette, ou tout leurs copains les attendaient. J'en comptais au moins sept ou huit, même s'ils n'avaient pas l'air bien fort physiquement, ils avaient l'avantage du nombre. D'ailleurs en regardant de plus prêt, ils avaient tous la même tenue. Chemise rouge foncé avec un blason sur la poitrine et une braie noire, moitié paysan, moitié membre d'une confrérie. L'un d'eux se rapprocha de moi.
Apparemment le leader du groupe - Qui es-tu?
Garràn - Un simple voyageur. Je lui répondis sèchement pour lui montrer que je n'avais pas peur d'eux.
Apparemment le leader du groupe - Pourquoi t'es-tu mêlé de nos affaires?
Garràn - J'ai agi parce qu'un homme était blessé. N'importe quel homme aurait agis de la sorte, je me trompe?
Apparemment le leader du groupe - Tu en sais plus que ce que tu essayes de nous faire penser. Parle!
J'étais plutôt en mauvaise posture, les mains liées derrière le dos, assis contre une poutre au milieu de la grange. Les hommes s'étaient assis autour d'une lanterne posé sur une caisse, comme ferait les voyageurs autour d'un feu de camp, il ne manquait plus qu'une petite chanson et un peu de musique. J'avais dit à Euryssa que je ne me battrai plus et que je ne causerais plus d'ennui, mais j'avais bien l'impression que, sans le vouloir vraiment, j'attirais les problèmes. Mais pour quelle raison j'étais sortis du temple? Simplement pour m'assurer de l'identité de deux inconnus que je n'avais jamais croisés et que je ne reverrais probablement jamais? J'espérais vraiment que Kulir reviennent me chercher avec de l'aide. Et pourquoi pas avec mon équipement pendant que j'y suis? En attendant, j'étais coincé ici, je pourrais en profiter pour en savoir plus sur eux.
Garràn - Pourrais-je savoir à qui ai-je l'honneur? Vous avez l'air de me connaître, pourtant je ne me souviens pas de vous avoir croisé auparavant.
Homme tatoué - Nous nous sommes croisés du regard il y a deux jours maintenant, sur la place du marché. Tu ne vois toujours pas?
Enfin! Ma mémoire était revenue! Cet homme était l'agresseur du marchand sur la grande place! Ou plutôt je supposais que c'était lui. Déjà, on avait fait un pas en avant. Maintenant, il ne restait plus qu'à savoir ce qu'il avait derrière la tête!
Apparemment le leader du groupe - Qui es-tu?
Garràn - Un simple voyageur. Je lui répondis sèchement pour lui montrer que je n'avais pas peur d'eux.
Apparemment le leader du groupe - Pourquoi t'es-tu mêlé de nos affaires?
Garràn - J'ai agi parce qu'un homme était blessé. N'importe quel homme aurait agis de la sorte, je me trompe?
Apparemment le leader du groupe - Tu en sais plus que ce que tu essayes de nous faire penser. Parle!
J'étais plutôt en mauvaise posture, les mains liées derrière le dos, assis contre une poutre au milieu de la grange. Les hommes s'étaient assis autour d'une lanterne posé sur une caisse, comme ferait les voyageurs autour d'un feu de camp, il ne manquait plus qu'une petite chanson et un peu de musique. J'avais dit à Euryssa que je ne me battrai plus et que je ne causerais plus d'ennui, mais j'avais bien l'impression que, sans le vouloir vraiment, j'attirais les problèmes. Mais pour quelle raison j'étais sortis du temple? Simplement pour m'assurer de l'identité de deux inconnus que je n'avais jamais croisés et que je ne reverrais probablement jamais? J'espérais vraiment que Kulir reviennent me chercher avec de l'aide. Et pourquoi pas avec mon équipement pendant que j'y suis? En attendant, j'étais coincé ici, je pourrais en profiter pour en savoir plus sur eux.
Garràn - Pourrais-je savoir à qui ai-je l'honneur? Vous avez l'air de me connaître, pourtant je ne me souviens pas de vous avoir croisé auparavant.
Homme tatoué - Nous nous sommes croisés du regard il y a deux jours maintenant, sur la place du marché. Tu ne vois toujours pas?
Enfin! Ma mémoire était revenue! Cet homme était l'agresseur du marchand sur la grande place! Ou plutôt je supposais que c'était lui. Déjà, on avait fait un pas en avant. Maintenant, il ne restait plus qu'à savoir ce qu'il avait derrière la tête!
Garràn- Expert
- Race : Dryade de feu
Re: A l'aide de son prochain
Ce petit animal allait m’épuiser. Je ne voyais pas la fin de ce périple. Et mon espoir de trouver une autre patrouille sur ma route s’évanouissait quand je vis que nous pénétrions dans les bas-fonds de la cité. Cet endroit me donnait la… Chaire de poule comme diraient les humains. Plus aucune lumière n’était visible, une cité plongée entièrement dans les ténèbres. Qu’est-ce qu’une dryade faisait dans un endroit aussi malfamé ? Ah moins d’être un bandit ou un malandrin, cet endroit avait tout d’un coupe gorge… J’espérais que cet endroit n’était pas épargné par les gardes pour leurs patrouilles car laisser une seule parcelle de territoire sans surveillance devint rapidement le repère de tous les maux de la terre.
Kulir m’emmena de plus en plus loin pour finir sur une sorte de petite place, plus un carrefour entre quatre rues. Heureusement que je possédais ma lumière pour me guider. Ici, Kulir renifla le sol en tournant en rond, museau collé sur les dalles en pierre usé par le temps et les nombreux passages des habitants, comme un petit chien cherchant un os. Puis, il se redressa, plongea son petit regard dans le noir et prit une direction. Si je devais me baser sur mon analyse, j’aurais dit que Garràn se trouvait là quand Kulir a dut le laisser et que le guerrier, à dû partir dans le sens opposé, soit pour suivre quelqu’un ou quelque chose de son plein grès ou non.
Nous arrivâmes près d’une structure en bois. Je me rendis compte de la distance parcourue et que nous nous trouvions plus très loin du mur d’enceinte. De l’eau coulait tout près, j’entendis à peine le bruit des flots qui s’écoulait et de faible vibration. Kulir disparus par une ouverture par l’une des petites ouvertures dans le bois. Quant à moi, je fis lentement le tour pour bien examiner ce que j’avais devant moi. Une faible lueur de couleur jaune émanait de l’intérieur. J’approchai mon œil d’une des interstices pour voir ce qui se passait, mais je vis que quelques ombres murmurantes qui s’agitaient devant moi. Était-ce des gens qui dansaient au tour d’un feu de joie ? Leurs murmures pourraient bien être des chants ou incantation. Comme Kulir, je cherchai un moyen d’entrer discrètement.
Je rampais au sol, frôlant le mur. Ma lumière qui m’éclairait, mourut. Pas grave, je n’en avais plus besoin et je pourrais passer inaperçu comme ça. Je trouvai une planche en mauvais état, l’extrémité était tordue et menaçait de se rompre. Avec quelque petit coup, je parvins à faire céder la partie qui allait tomber. L’ouverture était juste pour moi, mais j’étais à moitié serpent, je pouvais me glisser dans des espaces étroits, pas trop en tout cas. Ma crête de cobra se contracta et je pus me glisser en silence à l’intérieur. Je rampai dans le noir jusqu’à un tas de tonneaux qui me servirait à me dissimuler de la lumière et donc d’être à la vue de ces ombres. Je laissai juste mon regard sortir de ma cachette pour voir ce qu’il se passait. Ces ombres étaient des gens, portant un accoutrement qui m’était inconnu, une chemise rouge avec un blason mystérieux dessus et un pantalon noir. Garràn se trouvait au milieu. Je pourrais intervenir, mais je voulais savoir ce qu’il faisait ici. Restant dans ma cachette, je voulais les écoutaient pour savoir ce qu’il se passait.
Kulir m’emmena de plus en plus loin pour finir sur une sorte de petite place, plus un carrefour entre quatre rues. Heureusement que je possédais ma lumière pour me guider. Ici, Kulir renifla le sol en tournant en rond, museau collé sur les dalles en pierre usé par le temps et les nombreux passages des habitants, comme un petit chien cherchant un os. Puis, il se redressa, plongea son petit regard dans le noir et prit une direction. Si je devais me baser sur mon analyse, j’aurais dit que Garràn se trouvait là quand Kulir a dut le laisser et que le guerrier, à dû partir dans le sens opposé, soit pour suivre quelqu’un ou quelque chose de son plein grès ou non.
Nous arrivâmes près d’une structure en bois. Je me rendis compte de la distance parcourue et que nous nous trouvions plus très loin du mur d’enceinte. De l’eau coulait tout près, j’entendis à peine le bruit des flots qui s’écoulait et de faible vibration. Kulir disparus par une ouverture par l’une des petites ouvertures dans le bois. Quant à moi, je fis lentement le tour pour bien examiner ce que j’avais devant moi. Une faible lueur de couleur jaune émanait de l’intérieur. J’approchai mon œil d’une des interstices pour voir ce qui se passait, mais je vis que quelques ombres murmurantes qui s’agitaient devant moi. Était-ce des gens qui dansaient au tour d’un feu de joie ? Leurs murmures pourraient bien être des chants ou incantation. Comme Kulir, je cherchai un moyen d’entrer discrètement.
Je rampais au sol, frôlant le mur. Ma lumière qui m’éclairait, mourut. Pas grave, je n’en avais plus besoin et je pourrais passer inaperçu comme ça. Je trouvai une planche en mauvais état, l’extrémité était tordue et menaçait de se rompre. Avec quelque petit coup, je parvins à faire céder la partie qui allait tomber. L’ouverture était juste pour moi, mais j’étais à moitié serpent, je pouvais me glisser dans des espaces étroits, pas trop en tout cas. Ma crête de cobra se contracta et je pus me glisser en silence à l’intérieur. Je rampai dans le noir jusqu’à un tas de tonneaux qui me servirait à me dissimuler de la lumière et donc d’être à la vue de ces ombres. Je laissai juste mon regard sortir de ma cachette pour voir ce qu’il se passait. Ces ombres étaient des gens, portant un accoutrement qui m’était inconnu, une chemise rouge avec un blason mystérieux dessus et un pantalon noir. Garràn se trouvait au milieu. Je pourrais intervenir, mais je voulais savoir ce qu’il faisait ici. Restant dans ma cachette, je voulais les écoutaient pour savoir ce qu’il se passait.
Euryssa- (personnage abandonné)
- Race : Naga
Re: A l'aide de son prochain
Je les regardais de plus près afin de mieux savoir à qui j’avais à faire. La petite assemblée n’était composé que de personne plus ou moins âgé, pas si vieux pour être considéré comme un vieillard et pas si jeune pour dire qu’il possède la fougue de la jeunesse. Seule personne qui possédait cette fougue était le plus jeune d’entre eux, l’homme tatoué, assis sur un gros rondin de bois près de la source de lumière. Cela expliquait son comportement intrépide et irréfléchi. Ils n’étaient pas armés comme des guerriers, simplement comme des paysans. Les deux hommes qui gardaient l’entré portaient tous les deux une faux légèrement émoussé. Je pouvais voir également que certain des hommes assis autour de la lanterne portaient une serpe à leur ceinture. Je pourrai mettre ma main à couper qu’il s’agissait bien de paysans. Il fallait que j’en ai le cœur net.
Garràn – Vous n’êtes pas des guerriers et encore moins des mercenaires, je me trompe ?
Homme tatoué – Nous sommes des p… Ses camarades l’empêchèrent de dire un mot de plus en lui couvrant la bouche de leurs mains.
Leader du groupe – Tais-toi ! Il s’apprêta à gifler son compagnon, mais il se retint au dernier moment. Tu ne vas tout de même pas lui dire qui nous sommes ! Il se tourna maintenant vers moi et me regarda d’un air bien plus sombre. Il vaudrait mieux pour toi que tu ne cherches pas en savoir davantage.
Bien qu’il me menaçait, je voulais savoir ce qu’il se tramait ici. Je regardais autour de moi afin de mieux cerner le lieu dans lequel je me trouvais. J’étais bien dans une grange, il y avait, à côté de l’entré, une pelle et plusieurs faux posé contre le bois. Il y avait également un petit atelier sur lequel était posé différent outils de travail. C’est vrai qu’en regardant leurs mains, elles étaient bien abîmées, ce qui confirmait bien mes pensées sur leur véritable identité. La grange possédait également un étage, d’autres personnes étaient là-haut, je pouvais le deviner car le bois grinçait sous leur pas. Derrière moi, des bottes de foin étaient entassées et du bois étaient empilées. Il y avait aussi des tonneaux à ma gauche, que je pouvais apercevoir du coin de l’œil. J’étais attaché à un des piliers du bâtiment, je ne pouvais donc pas me détacher en me transformant et tirant sur mes liens, je risquerai d’arracher le pilier et faire effondrer la grange. Je devais avoir une issue de secours au cas où cela tournait mal. Je m’apprêtais à faire une grosse bêtise, je le sentais.
Garràn – Vous ressemblez plus à des paysans qu’à autre chose, je me trompe ? Et j’imagine que vous n’avez pas agis comme cela sans une bonne raison, n’est ce pas ? Expliquez-moi la raison de tout ceci, si cela me semble juste, je vous aiderai et je garderai le secret de tout ceci.
Je venais d’installer le doute parmi eux, je le voyais bien, il se chuchotait à l’oreille tout en me regardant. Le leader du groupe n’arrivait pas non plus à garder la tête froide, il se mit à marcher autour de la lumière puis, il s’arrêta pour regarder ses compagnons. Il se retourna puis vint me voir.
Leader du groupe – Et qu’est-ce qui me prouve que tu dis bien la vérité ? Que tu nous aideras ? Que tu garderas ce secret pour nous, nous qui t’avons enlevé ?
Garràn – Hmm … et bien … je ne sais pas. Je lui souris un peu bêtement. Mais si vous faites tout cela pour de l’or, il est or de question que je vous aide ! Tuer pour de l’argent ne fait pas parti des choses qui me semblent juste !
Son visage s’adouci, il n’était pas sûr de lui. En fait, il ne savait pas ce qu’il devait faire. Quelqu’un se déplaçait à l’étage. Un vieillard descendait les escaliers et se plaça devant le leader comme pour lui faire face. Tous les regards étaient braqués sur lui, il était au centre de l’attention.
Vieillard – Se jeune homme dit bien la vérité, Balrem. Il n’est pas dangereux, il n’est pas corrompu pas l’argent et puis ce n’est qu’un enfant.
Balrem, leader – Mais on ne sait strictement rien de lui ! Il l’a peut-être recruté pour semer le désordre dans nos rangs, justement en intégrant notre groupe !
Vieillard – Pourtant, tu voulais croire en lui à l’instant, n’est ce pas ? Il élevé la voix comme pour lui faire comprendre qui était le plus sage. Tu espérais qu’il soit des nôtres, tu croyais en ses paroles, en sa bonne foi, tout comme moi je le crois. J’ai confiance en lui, alors ai confiance aussi. Et puis, plus nous auront d’amis, plus nous auront de chance de réussir, tu ne crois pas ?
Homme tatoué – Je ne suis pas d’accord ! Je suis sûr qu’il ment ! Il me pointait du doigt tout en me fixant d’un regard haineux.
Vieillard – Tais-toi donc Arnald ! Dois-je te rappeler que si nous en sommes là, c’est bien par ta faute ?! Le papi semblait très sévère.
J’avais l’impression d’être l’homme invisible. Ils parlaient de moi, mais ne prêtaient aucune attention à mon égard, comme si je n’étais pas à côté d’eux en ce moment. Et il me prenait pour un enfant par-dessus le marché ! Il fallait que je montre ma présence tout de même ! Et puis, qui est ce « il » dont fait allusion le prétendu Balrem ?
Garràn – Mais expliquez-vous bon sang ?! Qu’est-ce qu’ils vous arrivent ? Qui est la personne qui vous veut du mal ? Il s’agit de l’homme à qui j’ai porté secours la dernière fois, c’est ça ?
Vieillard – En effet, il s’agit bien de cette personne. Comme vous l’avez deviné, nous sommes bien des paysans, ou plus précisément, nous sommes une famille de paysan. Nous travaillons dans les champs depuis plusieurs générations. Malheureusement, on nous a retiré tout notre bien le plus précieux, notre vie, notre histoire et notre seul moyen de vivre. Mon neveu Arnald a remis « un bout de papier » à cet homme, Philip Cobham, attestant que nos terres lui appartiennent.
Arnald, l’homme tatoué – Il m’a roulé dans la farine le saligaud ! Je ne sais pas lire moi!
Vieillard – Cela fait maintenant plusieurs années qu’il nous harcèle. Il souhaitait obtenir nos terres pour construire son domaine, mais jamais nous n’avons accepté. À force d’encaisser les échecs, il s’est mis en tête de nous nuire afin d’obtenir ce qu’il veut par la force. Il détruisait nos récoltes, notre moyen de vivre, mais n’avons pas cédé. Après ce dernier échec, il a capturé mon neveu et lui a apposé cette marque sur son visage. Avant qu’il parte, il l’a menacé de recommencer s’il le répétait à quiconque lui poserait la question et lui demandant de rapporter ce fameux « bout de papier » sinon il ferait la même chose à tous les membres de notre famille qu’il croiserait. De peur que cela ne se reproduise, il lui a remis ce qu’il souhaitait. Nous avons donc été chassés de chez nous. Certains d’entre nous habite à Spéropoléos, et les autres vivent soit chez des amis, soit ici, dans cette grange. Voilà vous connaissez l’histoire.
Ce récit me laissa sur les fesses, enfin plus que je ne l’étais déjà. Ils avaient l’air de tous attendre ma réponse. Bien entendu que je les aiderais ! Je ne pouvais pas laisser une famille entière à vivre comme des misérables.
Garràn – Je vous aiderais, au péril de ma vie s’il le faut ! Je leur souriais, heureux de pouvoir les aider ! Et ce Philip Cobham, qui est-t-il vraiment ?
Garràn – Vous n’êtes pas des guerriers et encore moins des mercenaires, je me trompe ?
Homme tatoué – Nous sommes des p… Ses camarades l’empêchèrent de dire un mot de plus en lui couvrant la bouche de leurs mains.
Leader du groupe – Tais-toi ! Il s’apprêta à gifler son compagnon, mais il se retint au dernier moment. Tu ne vas tout de même pas lui dire qui nous sommes ! Il se tourna maintenant vers moi et me regarda d’un air bien plus sombre. Il vaudrait mieux pour toi que tu ne cherches pas en savoir davantage.
Bien qu’il me menaçait, je voulais savoir ce qu’il se tramait ici. Je regardais autour de moi afin de mieux cerner le lieu dans lequel je me trouvais. J’étais bien dans une grange, il y avait, à côté de l’entré, une pelle et plusieurs faux posé contre le bois. Il y avait également un petit atelier sur lequel était posé différent outils de travail. C’est vrai qu’en regardant leurs mains, elles étaient bien abîmées, ce qui confirmait bien mes pensées sur leur véritable identité. La grange possédait également un étage, d’autres personnes étaient là-haut, je pouvais le deviner car le bois grinçait sous leur pas. Derrière moi, des bottes de foin étaient entassées et du bois étaient empilées. Il y avait aussi des tonneaux à ma gauche, que je pouvais apercevoir du coin de l’œil. J’étais attaché à un des piliers du bâtiment, je ne pouvais donc pas me détacher en me transformant et tirant sur mes liens, je risquerai d’arracher le pilier et faire effondrer la grange. Je devais avoir une issue de secours au cas où cela tournait mal. Je m’apprêtais à faire une grosse bêtise, je le sentais.
Garràn – Vous ressemblez plus à des paysans qu’à autre chose, je me trompe ? Et j’imagine que vous n’avez pas agis comme cela sans une bonne raison, n’est ce pas ? Expliquez-moi la raison de tout ceci, si cela me semble juste, je vous aiderai et je garderai le secret de tout ceci.
Je venais d’installer le doute parmi eux, je le voyais bien, il se chuchotait à l’oreille tout en me regardant. Le leader du groupe n’arrivait pas non plus à garder la tête froide, il se mit à marcher autour de la lumière puis, il s’arrêta pour regarder ses compagnons. Il se retourna puis vint me voir.
Leader du groupe – Et qu’est-ce qui me prouve que tu dis bien la vérité ? Que tu nous aideras ? Que tu garderas ce secret pour nous, nous qui t’avons enlevé ?
Garràn – Hmm … et bien … je ne sais pas. Je lui souris un peu bêtement. Mais si vous faites tout cela pour de l’or, il est or de question que je vous aide ! Tuer pour de l’argent ne fait pas parti des choses qui me semblent juste !
Son visage s’adouci, il n’était pas sûr de lui. En fait, il ne savait pas ce qu’il devait faire. Quelqu’un se déplaçait à l’étage. Un vieillard descendait les escaliers et se plaça devant le leader comme pour lui faire face. Tous les regards étaient braqués sur lui, il était au centre de l’attention.
Vieillard – Se jeune homme dit bien la vérité, Balrem. Il n’est pas dangereux, il n’est pas corrompu pas l’argent et puis ce n’est qu’un enfant.
Balrem, leader – Mais on ne sait strictement rien de lui ! Il l’a peut-être recruté pour semer le désordre dans nos rangs, justement en intégrant notre groupe !
Vieillard – Pourtant, tu voulais croire en lui à l’instant, n’est ce pas ? Il élevé la voix comme pour lui faire comprendre qui était le plus sage. Tu espérais qu’il soit des nôtres, tu croyais en ses paroles, en sa bonne foi, tout comme moi je le crois. J’ai confiance en lui, alors ai confiance aussi. Et puis, plus nous auront d’amis, plus nous auront de chance de réussir, tu ne crois pas ?
Homme tatoué – Je ne suis pas d’accord ! Je suis sûr qu’il ment ! Il me pointait du doigt tout en me fixant d’un regard haineux.
Vieillard – Tais-toi donc Arnald ! Dois-je te rappeler que si nous en sommes là, c’est bien par ta faute ?! Le papi semblait très sévère.
J’avais l’impression d’être l’homme invisible. Ils parlaient de moi, mais ne prêtaient aucune attention à mon égard, comme si je n’étais pas à côté d’eux en ce moment. Et il me prenait pour un enfant par-dessus le marché ! Il fallait que je montre ma présence tout de même ! Et puis, qui est ce « il » dont fait allusion le prétendu Balrem ?
Garràn – Mais expliquez-vous bon sang ?! Qu’est-ce qu’ils vous arrivent ? Qui est la personne qui vous veut du mal ? Il s’agit de l’homme à qui j’ai porté secours la dernière fois, c’est ça ?
Vieillard – En effet, il s’agit bien de cette personne. Comme vous l’avez deviné, nous sommes bien des paysans, ou plus précisément, nous sommes une famille de paysan. Nous travaillons dans les champs depuis plusieurs générations. Malheureusement, on nous a retiré tout notre bien le plus précieux, notre vie, notre histoire et notre seul moyen de vivre. Mon neveu Arnald a remis « un bout de papier » à cet homme, Philip Cobham, attestant que nos terres lui appartiennent.
Arnald, l’homme tatoué – Il m’a roulé dans la farine le saligaud ! Je ne sais pas lire moi!
Vieillard – Cela fait maintenant plusieurs années qu’il nous harcèle. Il souhaitait obtenir nos terres pour construire son domaine, mais jamais nous n’avons accepté. À force d’encaisser les échecs, il s’est mis en tête de nous nuire afin d’obtenir ce qu’il veut par la force. Il détruisait nos récoltes, notre moyen de vivre, mais n’avons pas cédé. Après ce dernier échec, il a capturé mon neveu et lui a apposé cette marque sur son visage. Avant qu’il parte, il l’a menacé de recommencer s’il le répétait à quiconque lui poserait la question et lui demandant de rapporter ce fameux « bout de papier » sinon il ferait la même chose à tous les membres de notre famille qu’il croiserait. De peur que cela ne se reproduise, il lui a remis ce qu’il souhaitait. Nous avons donc été chassés de chez nous. Certains d’entre nous habite à Spéropoléos, et les autres vivent soit chez des amis, soit ici, dans cette grange. Voilà vous connaissez l’histoire.
Ce récit me laissa sur les fesses, enfin plus que je ne l’étais déjà. Ils avaient l’air de tous attendre ma réponse. Bien entendu que je les aiderais ! Je ne pouvais pas laisser une famille entière à vivre comme des misérables.
Garràn – Je vous aiderais, au péril de ma vie s’il le faut ! Je leur souriais, heureux de pouvoir les aider ! Et ce Philip Cobham, qui est-t-il vraiment ?
Garràn- Expert
- Race : Dryade de feu
Re: A l'aide de son prochain
La conversation qui suivit fut des plus intéressante. Garràn était leur prisonnier. Pour cela, je pourrais intervenir pour lui venir au secours. Mais, les gens présents dans la grange ne semblaient pas si agressifs. J’étudiais la moindre de leur parole pour obtenir la moindre information sur eux. Déjà, ils étaient des paysans et en plus, ils n’avaient pas prévu de kidnapper la dryade au début. Le jeune Garràn était tombé au mauvais endroit au mauvais moment, et ils l’ont pris pour un espion ou un mercenaire engager à leur encontre. C’est alors qu’un nouveau personnage fit son entrée sur scène. Un vieillard au son de sa voix. Il semblerait être le véritable leader de ce petit groupe, car tous se turent quand il parlait et tous respectaient son autorité. C’est ainsi que j’appris leur histoire. Il s’agissait de terrain et de propriété. Un homme, celui que j’aurais soigné si j’ai bien compris les aurait chassés de chez eux par des pratiques honteuses. Depuis cette famille faite de la « résistance ». Me voilà dans une histoire sordide. Je me doutais bien que le blessé de l’autre jour trempait dans quelque chose de louche, mais pas à ce point. Maintenant, leur règlement de comptes est venu jusqu’à nous. Ces individus qui furent venus dans le temple et qui m’ont bousculé, ils devaient peut-être faire partie de cette famille de paysans. Pas sûr, je n’avais aucune preuve.
La dryade accepta de les aider, jugeant leur affaire juste. Il était bien jeune et naïf, je pouvais comprendre. Ces gens l’avaient enlevé et lui ont raconté une histoire bien triste. Il pouvait ressentir de la piété pour eux. Mais il ne semblait pas trop se méfiait de ce qu’on lui racontait, peut-être que ces gens lui racontaient des balivernes et qu’ils cachaient quelque chose de bien plus tordu, à moins que ce soit Garràn qui cachait son jeu. À ce moment, je ne savais pas quoi faire. Devais-je me manifester ? Non, si je me faisais voir, la situation risquait d’être tendue, ils seraient méfiants de voir une inconnue surgir comme ça chez eux. Je devrais user de ruse et m’assurer de leur intention. Une idée me vint, un peu risqué, mais qui m’aiderait à y voir un peu plus clair. De nouveau, je me glissais en dehors de la grange par l’ouverture que j’avais faite. Il faisait encore noir, je profiterais de l’obscurité et de l’ambiance du quartier à mon avantage. Me faufilant au tour du bâtiment en bois, j’arrivais devant la grande porte principale. Restant dissimuler dans l’ombre, je me mis à frapper sur la surface dure du bois. J’attendis dans le coin que quelqu’un vienne à ouvrir.
Au bout de quelque seconde, la porte s’entre-ouvrit et une femme en sortie.
Femme – Ouais c’est qui ça ?
J’avais reconnu la mauvaise femme du temple. Sa voix et son vocabulaire mettaient insupportable, ainsi que sa xénophobie. Je restais dans ma cachette, l’observant. Elle était armée d’un petit couteau émoussé. Elle regarda de tous les côtés avant de sortir d’avantage de la grange. Elle était à moitié dehors quand elle appela de nouveau dans le noir qui avait frappé. Constatant qu’il n’y avait personne qui faisait le moindre signe, elle s’apprêta à rentrer de nouveau. Très vite, je rampais jusqu’à elle et avec ma queue, je l’attrapai par la cheville et l’entraina dans le noir. Elle voulut pousser un cru de frayeur, mais je posai ma main sur sa bouche, l’enlaçant dans mes anneaux. Elle se débâtit de toutes ses forces sans pouvoir prendre le dessus, ni à parvenir à se dégager. Je l’assommai avec mon poing. Malgré l’image qu’elle donnait, elle n’était pas si solide que ça. Elle sombra rapidement dans l’inconscient. La laissant là, je retournai à la porte, frappant de nouveau. Cette fois-si, ce fut l’homme. Je voulais renouveler la tentative, mais cette fois, l’homme était plus rapide et parvint à esquiver mon attaque surprise. Sur ce coup, il parvint à m’éviter. Par contre, j’arrivais à le repousser grâce à mon bâton et à l’envoyer voler jusqu’au centre de la grange. Tout le reste de l’assemblée me regardait tétaniser. J’adoptai une posture puissante, poitrine redressait, sceptre en main et regard sombre. Je les fixais tous de mon regard et leur dis :
Euryssa – Tous ssseux qui osent s’en prendre à une prêtresssse doivent en payer le prix. Je vous avez prévenu !
La dryade accepta de les aider, jugeant leur affaire juste. Il était bien jeune et naïf, je pouvais comprendre. Ces gens l’avaient enlevé et lui ont raconté une histoire bien triste. Il pouvait ressentir de la piété pour eux. Mais il ne semblait pas trop se méfiait de ce qu’on lui racontait, peut-être que ces gens lui racontaient des balivernes et qu’ils cachaient quelque chose de bien plus tordu, à moins que ce soit Garràn qui cachait son jeu. À ce moment, je ne savais pas quoi faire. Devais-je me manifester ? Non, si je me faisais voir, la situation risquait d’être tendue, ils seraient méfiants de voir une inconnue surgir comme ça chez eux. Je devrais user de ruse et m’assurer de leur intention. Une idée me vint, un peu risqué, mais qui m’aiderait à y voir un peu plus clair. De nouveau, je me glissais en dehors de la grange par l’ouverture que j’avais faite. Il faisait encore noir, je profiterais de l’obscurité et de l’ambiance du quartier à mon avantage. Me faufilant au tour du bâtiment en bois, j’arrivais devant la grande porte principale. Restant dissimuler dans l’ombre, je me mis à frapper sur la surface dure du bois. J’attendis dans le coin que quelqu’un vienne à ouvrir.
Au bout de quelque seconde, la porte s’entre-ouvrit et une femme en sortie.
Femme – Ouais c’est qui ça ?
J’avais reconnu la mauvaise femme du temple. Sa voix et son vocabulaire mettaient insupportable, ainsi que sa xénophobie. Je restais dans ma cachette, l’observant. Elle était armée d’un petit couteau émoussé. Elle regarda de tous les côtés avant de sortir d’avantage de la grange. Elle était à moitié dehors quand elle appela de nouveau dans le noir qui avait frappé. Constatant qu’il n’y avait personne qui faisait le moindre signe, elle s’apprêta à rentrer de nouveau. Très vite, je rampais jusqu’à elle et avec ma queue, je l’attrapai par la cheville et l’entraina dans le noir. Elle voulut pousser un cru de frayeur, mais je posai ma main sur sa bouche, l’enlaçant dans mes anneaux. Elle se débâtit de toutes ses forces sans pouvoir prendre le dessus, ni à parvenir à se dégager. Je l’assommai avec mon poing. Malgré l’image qu’elle donnait, elle n’était pas si solide que ça. Elle sombra rapidement dans l’inconscient. La laissant là, je retournai à la porte, frappant de nouveau. Cette fois-si, ce fut l’homme. Je voulais renouveler la tentative, mais cette fois, l’homme était plus rapide et parvint à esquiver mon attaque surprise. Sur ce coup, il parvint à m’éviter. Par contre, j’arrivais à le repousser grâce à mon bâton et à l’envoyer voler jusqu’au centre de la grange. Tout le reste de l’assemblée me regardait tétaniser. J’adoptai une posture puissante, poitrine redressait, sceptre en main et regard sombre. Je les fixais tous de mon regard et leur dis :
Euryssa – Tous ssseux qui osent s’en prendre à une prêtresssse doivent en payer le prix. Je vous avez prévenu !
Euryssa- (personnage abandonné)
- Race : Naga
Re: A l'aide de son prochain
Balrem et le vieillard se regardaient, comme s'ils voulaient une autorisation pour pouvoir parler de l'individu en question. Même si j'avais déjà plus ou moins ma petite idée là-dessus. La lumière de la lampe vacilla un instant, un courant d'air venant de l'extérieur vint me caresser le visage. Le vieillard se retourna enfin pour m'adresser la parole.
Vieillard - Hmm ... Il s'agit d'une personne haut placé au royaume. Il est chargé de ...
Le vieil homme fut coupé par un bruit venant de la grande porte, quelqu'un venait de toquer. Balrem fit un signe de la tête aux deux gardes qui s'occupaient de l'entré. La porte s'ouvrit et la femme garde sorti pour inspecter les lieux. Le vieillard repris donc là où il s'était arrêté.
Vieillard - Je disais donc qu'il serait presque intouchable du fait de présence dans les hautes sphères. Il avait l'air désespéré en disant cela, les mains sur les hanches. Il s'occupe plus ou moins de la gestion de la ville, plus précisément, il s'occupe des constructions de la ville. C'est lui qui décide si oui ou non ce chantier devra être construit et où il sera situé.
Balrem - Autant dire que nous n'avons aucune chance de s'en prendre à lui et ...
La conversation fut interrompue d'un coup sec. Le second garde avait été projeté au milieu de la ronde de paysan, sur la caisse ou se tenait la lanterne. Ce dernier se tordait de douleur, le choc avait été violent. Je levais les yeux et fut surpris de voir Euryssa debout devant l'entré.
Euryssa – Tous ssseux qui osent s’en prendre à une prêtresssse doivent en payer le prix. Elle bomba le torse pour imposer sa présence. Je vous avais prévenu !
Sur ces mots, tous les paysans c'étaient écartés, de peur de subir son courroux. Il est vrai qu'elle faisait peur quand elle était en colère, je n'aimerais pas lui faire face et de toute manière je n'avais aucune raison de le faire. J'étais tout de même content qu'elle soit là, elle allait pouvoir nous aider à redonner leurs terres à ces pauvres gens.
Garde au sol - C'est elle ! C'est elle qui a soigné ce vil chacal ! Il pointait du doigt la femme serpent à l'entré. Elle nous a chassé du temple !
Tous les paysans avaient pris une position de défense, prêt à en découdre s'il le fallait. Je ne sais pas si elle était assez forte pour s'occuper de tout le monde, mais ils étaient quand même plus nombreux, ils avaient donc l'avantage du nombre. Et puis cela n'avait aucun sens, Euryssa n'était pas mauvaise, au contraire, elle de protéger et de soigner les habitants et voyageurs dans le besoin. Je pensais surtout à moi puisqu'elle m'avait aidé à trois reprise depuis mon arrivé à Telbara. On aurait dit que le destin voulait nous réunir pour une mission commune. J'aurai bien aimé m'interposer entre la serpente et les villageois, mais j'étais toujours lié à la poutre en bois.
Garràn - Attendez! Ne lui faite pas de mal! Elle n'est pas méchante! Je suis sûr qu'elle pourrait également vous aider!
J'avais pris l'initiative sans même avoir demandeé l'avis d'Euryssa, Je sentais ses yeux peser sur moi. Mais au moins, ça a eu le mérite d'avoir calmé tout le monde, ils avaient tous lâché leurs armes au sol. Arnald aida le garde à se relever, ce dernier en se levant, emprunta la faucille du jeune Arnald et chargea Euryssa!
Vieillard - Hmm ... Il s'agit d'une personne haut placé au royaume. Il est chargé de ...
Le vieil homme fut coupé par un bruit venant de la grande porte, quelqu'un venait de toquer. Balrem fit un signe de la tête aux deux gardes qui s'occupaient de l'entré. La porte s'ouvrit et la femme garde sorti pour inspecter les lieux. Le vieillard repris donc là où il s'était arrêté.
Vieillard - Je disais donc qu'il serait presque intouchable du fait de présence dans les hautes sphères. Il avait l'air désespéré en disant cela, les mains sur les hanches. Il s'occupe plus ou moins de la gestion de la ville, plus précisément, il s'occupe des constructions de la ville. C'est lui qui décide si oui ou non ce chantier devra être construit et où il sera situé.
Balrem - Autant dire que nous n'avons aucune chance de s'en prendre à lui et ...
La conversation fut interrompue d'un coup sec. Le second garde avait été projeté au milieu de la ronde de paysan, sur la caisse ou se tenait la lanterne. Ce dernier se tordait de douleur, le choc avait été violent. Je levais les yeux et fut surpris de voir Euryssa debout devant l'entré.
Euryssa – Tous ssseux qui osent s’en prendre à une prêtresssse doivent en payer le prix. Elle bomba le torse pour imposer sa présence. Je vous avais prévenu !
Sur ces mots, tous les paysans c'étaient écartés, de peur de subir son courroux. Il est vrai qu'elle faisait peur quand elle était en colère, je n'aimerais pas lui faire face et de toute manière je n'avais aucune raison de le faire. J'étais tout de même content qu'elle soit là, elle allait pouvoir nous aider à redonner leurs terres à ces pauvres gens.
Garde au sol - C'est elle ! C'est elle qui a soigné ce vil chacal ! Il pointait du doigt la femme serpent à l'entré. Elle nous a chassé du temple !
Tous les paysans avaient pris une position de défense, prêt à en découdre s'il le fallait. Je ne sais pas si elle était assez forte pour s'occuper de tout le monde, mais ils étaient quand même plus nombreux, ils avaient donc l'avantage du nombre. Et puis cela n'avait aucun sens, Euryssa n'était pas mauvaise, au contraire, elle de protéger et de soigner les habitants et voyageurs dans le besoin. Je pensais surtout à moi puisqu'elle m'avait aidé à trois reprise depuis mon arrivé à Telbara. On aurait dit que le destin voulait nous réunir pour une mission commune. J'aurai bien aimé m'interposer entre la serpente et les villageois, mais j'étais toujours lié à la poutre en bois.
Garràn - Attendez! Ne lui faite pas de mal! Elle n'est pas méchante! Je suis sûr qu'elle pourrait également vous aider!
J'avais pris l'initiative sans même avoir demandeé l'avis d'Euryssa, Je sentais ses yeux peser sur moi. Mais au moins, ça a eu le mérite d'avoir calmé tout le monde, ils avaient tous lâché leurs armes au sol. Arnald aida le garde à se relever, ce dernier en se levant, emprunta la faucille du jeune Arnald et chargea Euryssa!
Garràn- Expert
- Race : Dryade de feu
Re: A l'aide de son prochain
L’homme que j’avais mis à terre se mit à grogner. Des rustres et rien de plus. Ils avaient de la chance que je sois prêtre et non nécromancienne ou paladin noir. Sinon je leur aurais lancé une malédiction pour leur apprendre les bonnes manières, mais je me remettais à Kaluni pour les juger et exprimer la vengeance.
Garde au sol - C'est elle ! C'est elle qui a soigné ce vil chacal ! Elle nous a chassés du temple !
Il ne faisait rien pour arranger son cas. Il se prenait pour qui ? Il jouait les gros durs en se croyant agir de bon droit. Malheureusement, de telles personnes existaient et ils n‘étaient pas rares. Ils sont fatiguant, têtus et insupportable. Je devais garder mon calme et ne pas me laisser emporter par la colère. Si j’obéissais à mes pulsions, je ne vaudrais pas mieux que ces vauriens et je serais aussi comme un animal. Garràn intervint dans cette situation des plus tendu pour venir à la rescousse, malgré qu’il soit ligoté contre un poteau en bois comme un saucisson :
Garràn - Attendez! Ne lui faite pas de mal! Elle n'est pas méchante! Je suis sûr qu'elle pourrait également vous aider!
S’il voulait dire aider pour leur histoire, ce ne sera facile. Voulait-il que je m’ingère dans des affaires si personnelles ? Je voulais bien aider, guérir les maux étaient déjà beaucoup, quelle que soit la personne que nous soignions, riche ou pauvre, honnête ou voleur, humain ou non, nous devions soigner tout le monde sans discrimination. Mais s’ingérer dans des histoires qui ne nous concernaient pas, été dangereux. On est étranger à ces affaires et si nous nous retrouvions à commettre des actes préjudiciables, c’était l’image de la prêtrise qui s’en retrouvera entaché pour un très long moment. Jusqu’ici, j’avais toujours suivi les ordres et accomplis des missions sacrées pour le bien du monde et pour les divins. Ici, c’était une histoire de biens matériels, de terre, de magouille et j’en passe. C’était toujours compliqué, car on ne savait jamais précisément le fin mot de l’histoire comme la raison d’une guerre sur terre. L’homme qui était au sol fut aidé par un de ses compères pour se relever. Mais, croyant que je ne l’avais pas remarqué, il avait pris une arme et se jeta sur moi. Je ne l’avais pas vue, mais je l’avais sentie, ses vibrations dans l’air et sur le sol furent fortes. Qu’est-ce que je vous avais dit ? Ces gens sont têtus et ne retiennent jamais la leçon. Je devrais donc me défendre et de manière à pouvoir le calmer.
Il était déjà sur moi, la discussion était donc impossible. Et il était si remonté que le remettre à terre ne suffira pas. J’aurais été tenté de l’aveugler, mais je n’userais pas de ma capacité la plus puissante sur lui. Je passerais par une tactique naga. J’esquivai le coup avec facilité. L’homme partit en avant, emporter par l’élan de son attaque. Je le fis en plus trébucher avec ma queue. Il s’effondra au sol, lâchant sur le coup son arme qui partit à l’autre bout de la pièce. Encore un peu sonné, j’en profitai pour le capturer en l’enlaçant dans mes anneaux écailleux. Je serais assez fort pour le priver de tout mouvement. Il lâcha un râlement de douleur, cherchant à se libérer, sans pouvoir y arriver. Il ne pouvait donc plus nuire, et ses tentatives pour se libérer le fatigueront et le feront, j’espérais, se calmer. En attendant que cela arrive, je me concentrai sur le vieillard qui semblait être le chef et me mis à lui parler :
Euryssa- Je guéris tout le monde sssans distinction. J’ai soigné votre ennemi, comme je l’aurais fais pour vous. Tel est ma misssssion ssacrée. Quel est donc votre affaire, sssi elle est juste aux yeux des dieux.
Garde au sol - C'est elle ! C'est elle qui a soigné ce vil chacal ! Elle nous a chassés du temple !
Il ne faisait rien pour arranger son cas. Il se prenait pour qui ? Il jouait les gros durs en se croyant agir de bon droit. Malheureusement, de telles personnes existaient et ils n‘étaient pas rares. Ils sont fatiguant, têtus et insupportable. Je devais garder mon calme et ne pas me laisser emporter par la colère. Si j’obéissais à mes pulsions, je ne vaudrais pas mieux que ces vauriens et je serais aussi comme un animal. Garràn intervint dans cette situation des plus tendu pour venir à la rescousse, malgré qu’il soit ligoté contre un poteau en bois comme un saucisson :
Garràn - Attendez! Ne lui faite pas de mal! Elle n'est pas méchante! Je suis sûr qu'elle pourrait également vous aider!
S’il voulait dire aider pour leur histoire, ce ne sera facile. Voulait-il que je m’ingère dans des affaires si personnelles ? Je voulais bien aider, guérir les maux étaient déjà beaucoup, quelle que soit la personne que nous soignions, riche ou pauvre, honnête ou voleur, humain ou non, nous devions soigner tout le monde sans discrimination. Mais s’ingérer dans des histoires qui ne nous concernaient pas, été dangereux. On est étranger à ces affaires et si nous nous retrouvions à commettre des actes préjudiciables, c’était l’image de la prêtrise qui s’en retrouvera entaché pour un très long moment. Jusqu’ici, j’avais toujours suivi les ordres et accomplis des missions sacrées pour le bien du monde et pour les divins. Ici, c’était une histoire de biens matériels, de terre, de magouille et j’en passe. C’était toujours compliqué, car on ne savait jamais précisément le fin mot de l’histoire comme la raison d’une guerre sur terre. L’homme qui était au sol fut aidé par un de ses compères pour se relever. Mais, croyant que je ne l’avais pas remarqué, il avait pris une arme et se jeta sur moi. Je ne l’avais pas vue, mais je l’avais sentie, ses vibrations dans l’air et sur le sol furent fortes. Qu’est-ce que je vous avais dit ? Ces gens sont têtus et ne retiennent jamais la leçon. Je devrais donc me défendre et de manière à pouvoir le calmer.
Il était déjà sur moi, la discussion était donc impossible. Et il était si remonté que le remettre à terre ne suffira pas. J’aurais été tenté de l’aveugler, mais je n’userais pas de ma capacité la plus puissante sur lui. Je passerais par une tactique naga. J’esquivai le coup avec facilité. L’homme partit en avant, emporter par l’élan de son attaque. Je le fis en plus trébucher avec ma queue. Il s’effondra au sol, lâchant sur le coup son arme qui partit à l’autre bout de la pièce. Encore un peu sonné, j’en profitai pour le capturer en l’enlaçant dans mes anneaux écailleux. Je serais assez fort pour le priver de tout mouvement. Il lâcha un râlement de douleur, cherchant à se libérer, sans pouvoir y arriver. Il ne pouvait donc plus nuire, et ses tentatives pour se libérer le fatigueront et le feront, j’espérais, se calmer. En attendant que cela arrive, je me concentrai sur le vieillard qui semblait être le chef et me mis à lui parler :
Euryssa- Je guéris tout le monde sssans distinction. J’ai soigné votre ennemi, comme je l’aurais fais pour vous. Tel est ma misssssion ssacrée. Quel est donc votre affaire, sssi elle est juste aux yeux des dieux.
Euryssa- (personnage abandonné)
- Race : Naga
Re: A l'aide de son prochain
Euryssa avait dû anticiper le coup je ne sais comment, elle arriva à esquiver sans problème, faisant trébucher son assaillant. Elle le ramassa et l'enlaça avec ça longue queue, puis elle se tourna vers le vieillard.
Euryssa- Je guéris tout le monde sssans distinction. J’ai soigné votre ennemi, comme je l’aurais fais pour vous. Tel est ma misssssion ssacrée. Quel est donc votre affaire, sssi elle est juste aux yeux des dieux.
Son intervention leur avait cloué le bec, à moi aussi d'ailleurs. Je savais à quoi m'attendre si jamais je faisais quelque chose de travers et qui lui déplairait. J'appelai mon petit compagnon qui s'était caché lors du combat entre la serpente et le paysan, celui-ci se rapprocha lentement en regardant autour de lui. La présence d'un trop grand nombre de personne le mettait mal à l'aise et je pouvais le comprendre, moi non plus je n'appréciai pas la foule, mais j'arrivais à y faire abstraction quand cela était vraiment nécessaire.
Garràn - Allez Kulir, détache-moi! Les liens commencent à me faire mal.
Il me regarda sans bouger pendant un instant et pencha la tête de côté, je n'avais pas l'impression qu'il comprenait ce que je lui racontais. Habituellement, j'accompagne mes propos avec de grands gestes pour qu'il puisse comprendre. Ne comprenant visiblement rien de ce que je lui racontais, il s'allongea sur mes genoux et commença à ronfler. Je devais avoir une mauvaise influence sur lui, plus le temps passait et plus dormait. Il ne faisait que ça de ses journées, il avait même parfois du mal à se lever pour aller manger! Et bien, vu que j'étais résigné à écouter ce qu'ils avaient à se dire, je tendis l'oreille et me contentais d'écouter.
Vieillard - Si je dois résumer notre affaire, tout ce que nous voulons, c'est reprendre les terres qui nous appartiennent des mains de ce tyran de Cobham. Son sort ne nous intéresse guère, nous voulons simplement retrouver nos biens. Est-ce suffisamment juste aux yeux de notre bon dieux?
Je sentais de mauvaises ondes, je le savais très bien, certains de ces paysans ne voulaient pas que retrouver leurs biens. Certains voudraient se venger, Arnald le premier pour ce qu'il lui avait fait au visage. Moi je trouvais ça plutôt classe, un joli tatouage bleu en forme de demi-lune, mais il valait mieux que je garde ma réflexion pour moi. Il risquerait de ne pas apprécier. Qu'allait bien pouvoir répondre Euryssa? Si elle acceptait, elle risquerait certainement d'impliquer le temple dans cette histoire. D'après ce que j'avais pu voir jusqu'ici, elle soignait, comme elle venait de l'expliquer, tout le monde suivant une mission sacré, certainement lié avec ce qu'ils appelaient dieux. Je savais que ce "dieux" était quelqu'un d'important, je l'avais lu dans les livres de la bibliothèque du temple. Mais si elle refusait, ce qui était possible et elle en avait tous les droit, je les aiderais moi-même dans cette histoire, quitte à me mettre à dos les gardes de la ville. Ma sœur m'avait toujours fait comprendre que quand on offre quelque chose, il me sera rendu plus tard quand j'en aurai besoin. En les aidant, peut-être qu'un jour ils me rendront la pareille. Mais pour l'instant, nous n'étions pas encore rendus là. Tous attendaient la réponse de la femme serpent, moi y compris.
Euryssa- Je guéris tout le monde sssans distinction. J’ai soigné votre ennemi, comme je l’aurais fais pour vous. Tel est ma misssssion ssacrée. Quel est donc votre affaire, sssi elle est juste aux yeux des dieux.
Son intervention leur avait cloué le bec, à moi aussi d'ailleurs. Je savais à quoi m'attendre si jamais je faisais quelque chose de travers et qui lui déplairait. J'appelai mon petit compagnon qui s'était caché lors du combat entre la serpente et le paysan, celui-ci se rapprocha lentement en regardant autour de lui. La présence d'un trop grand nombre de personne le mettait mal à l'aise et je pouvais le comprendre, moi non plus je n'appréciai pas la foule, mais j'arrivais à y faire abstraction quand cela était vraiment nécessaire.
Garràn - Allez Kulir, détache-moi! Les liens commencent à me faire mal.
Il me regarda sans bouger pendant un instant et pencha la tête de côté, je n'avais pas l'impression qu'il comprenait ce que je lui racontais. Habituellement, j'accompagne mes propos avec de grands gestes pour qu'il puisse comprendre. Ne comprenant visiblement rien de ce que je lui racontais, il s'allongea sur mes genoux et commença à ronfler. Je devais avoir une mauvaise influence sur lui, plus le temps passait et plus dormait. Il ne faisait que ça de ses journées, il avait même parfois du mal à se lever pour aller manger! Et bien, vu que j'étais résigné à écouter ce qu'ils avaient à se dire, je tendis l'oreille et me contentais d'écouter.
Vieillard - Si je dois résumer notre affaire, tout ce que nous voulons, c'est reprendre les terres qui nous appartiennent des mains de ce tyran de Cobham. Son sort ne nous intéresse guère, nous voulons simplement retrouver nos biens. Est-ce suffisamment juste aux yeux de notre bon dieux?
Je sentais de mauvaises ondes, je le savais très bien, certains de ces paysans ne voulaient pas que retrouver leurs biens. Certains voudraient se venger, Arnald le premier pour ce qu'il lui avait fait au visage. Moi je trouvais ça plutôt classe, un joli tatouage bleu en forme de demi-lune, mais il valait mieux que je garde ma réflexion pour moi. Il risquerait de ne pas apprécier. Qu'allait bien pouvoir répondre Euryssa? Si elle acceptait, elle risquerait certainement d'impliquer le temple dans cette histoire. D'après ce que j'avais pu voir jusqu'ici, elle soignait, comme elle venait de l'expliquer, tout le monde suivant une mission sacré, certainement lié avec ce qu'ils appelaient dieux. Je savais que ce "dieux" était quelqu'un d'important, je l'avais lu dans les livres de la bibliothèque du temple. Mais si elle refusait, ce qui était possible et elle en avait tous les droit, je les aiderais moi-même dans cette histoire, quitte à me mettre à dos les gardes de la ville. Ma sœur m'avait toujours fait comprendre que quand on offre quelque chose, il me sera rendu plus tard quand j'en aurai besoin. En les aidant, peut-être qu'un jour ils me rendront la pareille. Mais pour l'instant, nous n'étions pas encore rendus là. Tous attendaient la réponse de la femme serpent, moi y compris.
Garràn- Expert
- Race : Dryade de feu
Re: A l'aide de son prochain
J’aperçus le petit Kulir venir près de Garràn. Il alla dormir sur ses genoux alors que son pauvre maître lui demanda de le libérer. L’animal ne comprit guère ce qu’on lui demanda et dormit donc. C’était mignon et drôle à voir. Mais je n’avais le temps de rire, j’étais en pleine discussion avec ces paysans. Bien que j’avais effectué une entrée fracassante, je devais à présent faire bien attention à ce que je faisais et dirais. Ces gens étaient visiblement à cran et susceptible. Continuer l’affrontement ne serait qu’idiotie. Je commençais à avoir un peu honte de mettre emporter aussi facilement. D’habitude, je faisais toujours appel à la douceur pour un premier contact ou même pour tous. Mais ma part sombre en moi, venant de mon père était toujours présente et elle désirait plus que tout faire surface. C’était cette rage, cette colère qui poussait à user de la force pour mettre en pièces mes adversaires. Mais est-ce bien dus au sang de mon père ? Ou bien à la tristesse et à la souffrance que j’éprouvais à son encontre… Aucune idée. J’écoutais donc ce vieillard.
Vieillard - Si je dois résumer notre affaire, tout ce que nous voulons, c'est reprendre les terres qui nous appartiennent des mains de ce tyran de Cobham. Son sort ne nous intéresse guère, nous voulons simplement retrouver nos biens. Est-ce suffisamment juste aux yeux de notre bon dieux?
J’entendis le résumer de ce que j’avais déjà entendu alors que j’étais cacher. Mais ça, il était inutile de leur préciser. Il était clair que la discussion allait durer et se transformer en négociation. Pour éviter d’envenimer les choses et faire un premier pas, je libérai le rustre de mes anneaux. Ce dernier se leva péniblement et s’éloigna en suite le plus loin possible à l’autre bout de la grange. Vouloir reprendre des terres était relatif, car qui était vraiment propriétaire des terres ? L’histoire prouvait bien que les propriétaires changeaient souvent de différentes façons et de plus, je ne les connaissais pas, je ne savais pas s’ils me mentaient ou non. Je ne pouvais mettre en jeu la réputation de l’Ordre et plonger le Temple dans un scandale. Je devais faire raisonner si possible en parlant de différentes façons d’agir.
Euryssa – Pourquoi ne pas prévenir les autorités ? Sss. Prévenir un maire, un juge ou faire appel à un défffendeur. Vous exposer l’affaire pour qu’une enquête est lieu et prouver que vous vous êtes fait voler. Ssss.
Pourvu que l’idée leur plaise. Certes, le système judiciaire n’était pas parfait, mais cela valait mieux que faire justice soi-même en impliquant des innocents pour quelque chose qui ne leur regardait même pas. Garràn et moi n’étions que de passage, et leur conflit nous est tomber dessus sans aucune raison. S’ils voulaient prouver être des victimes, qu’ils me montrent en ne jouant les agresseurs. Rien n’autorise à se comporter bestialement, même si on se sent injustement traiter. Car sinon on fait appliquer ce que l’on croit être de la justice par de l’injustice et jamais nous nous en sortons. Une belle preuve que l’homme n’est fait pour diriger son pas.
Vieillard – Non, il est trop puissant. Il peut avoir qui il veut à sa botte. Il peut s’acheter des juges ou des gardes. Ce système est corrompu, on ne peut lui faire confiance. Nous ne pouvons compter que sur nous-même.
N’exagérait-il pas ? Ce Cobham leur avait certes pris leurs terres d’une manière ou d’une autre, mais cela ne voulait pas forcément dire qu’il était aussi puissant. Telbara était grand, les responsables répondaient à des gens de plus hautes autorités qu’un propriétaire terrien, il me semblait. Après, il était possible que des gens de la campagne ne fissent pas trop confiance à ce qui venait de la ville, pouvant se sentir menaçait. Quand j’exerçais dans les villages ou hameau par exemple, il m’arrivait souvent d’entendre de l’animosité de paysans à l’encontre de ceux des villes et vice-versa. Alors que les deux structures sont en réalité dépendantes l’une de l’autre, au lieu de le voir, il existe de l’opposition. Mais ceci était un autre sujet de conversation qui sera vue une autre fois.
Euryssa – Que comptez-vous faire alors ? Sssss. Semez la confusssions et le chaos ? Continuez à vous attaquer aux innocents ?
Vieillard - Si je dois résumer notre affaire, tout ce que nous voulons, c'est reprendre les terres qui nous appartiennent des mains de ce tyran de Cobham. Son sort ne nous intéresse guère, nous voulons simplement retrouver nos biens. Est-ce suffisamment juste aux yeux de notre bon dieux?
J’entendis le résumer de ce que j’avais déjà entendu alors que j’étais cacher. Mais ça, il était inutile de leur préciser. Il était clair que la discussion allait durer et se transformer en négociation. Pour éviter d’envenimer les choses et faire un premier pas, je libérai le rustre de mes anneaux. Ce dernier se leva péniblement et s’éloigna en suite le plus loin possible à l’autre bout de la grange. Vouloir reprendre des terres était relatif, car qui était vraiment propriétaire des terres ? L’histoire prouvait bien que les propriétaires changeaient souvent de différentes façons et de plus, je ne les connaissais pas, je ne savais pas s’ils me mentaient ou non. Je ne pouvais mettre en jeu la réputation de l’Ordre et plonger le Temple dans un scandale. Je devais faire raisonner si possible en parlant de différentes façons d’agir.
Euryssa – Pourquoi ne pas prévenir les autorités ? Sss. Prévenir un maire, un juge ou faire appel à un défffendeur. Vous exposer l’affaire pour qu’une enquête est lieu et prouver que vous vous êtes fait voler. Ssss.
Pourvu que l’idée leur plaise. Certes, le système judiciaire n’était pas parfait, mais cela valait mieux que faire justice soi-même en impliquant des innocents pour quelque chose qui ne leur regardait même pas. Garràn et moi n’étions que de passage, et leur conflit nous est tomber dessus sans aucune raison. S’ils voulaient prouver être des victimes, qu’ils me montrent en ne jouant les agresseurs. Rien n’autorise à se comporter bestialement, même si on se sent injustement traiter. Car sinon on fait appliquer ce que l’on croit être de la justice par de l’injustice et jamais nous nous en sortons. Une belle preuve que l’homme n’est fait pour diriger son pas.
Vieillard – Non, il est trop puissant. Il peut avoir qui il veut à sa botte. Il peut s’acheter des juges ou des gardes. Ce système est corrompu, on ne peut lui faire confiance. Nous ne pouvons compter que sur nous-même.
N’exagérait-il pas ? Ce Cobham leur avait certes pris leurs terres d’une manière ou d’une autre, mais cela ne voulait pas forcément dire qu’il était aussi puissant. Telbara était grand, les responsables répondaient à des gens de plus hautes autorités qu’un propriétaire terrien, il me semblait. Après, il était possible que des gens de la campagne ne fissent pas trop confiance à ce qui venait de la ville, pouvant se sentir menaçait. Quand j’exerçais dans les villages ou hameau par exemple, il m’arrivait souvent d’entendre de l’animosité de paysans à l’encontre de ceux des villes et vice-versa. Alors que les deux structures sont en réalité dépendantes l’une de l’autre, au lieu de le voir, il existe de l’opposition. Mais ceci était un autre sujet de conversation qui sera vue une autre fois.
Euryssa – Que comptez-vous faire alors ? Sssss. Semez la confusssions et le chaos ? Continuez à vous attaquer aux innocents ?
Euryssa- (personnage abandonné)
- Race : Naga
Re: A l'aide de son prochain
Euryssa répondit à la question par une autre question tout en relâchant le paysan agressif, celui-ci alla se cacher au fond de la grange, hors de mon champ de vision. Il est vrai qu'ils auraient pus faire appel à la garde pour leur venir en aide, surtout que la marque au visage d'Arnald pouvait très bien servir de preuve. Mais le vieillard ne semblait pas partager cet avis, selon lui, il était tout à fait possible que toutes les personnes liés d'une quelconque manière au bon fonctionnement de la ville comme les gardes, le maire et je ne sais plus qui d'autres, pouvait très bien être acheté par ce Philip Cobham. Il était si riche que ça? Une telle emprise sur le royaume? Ils ne se sont pas mis à dos un simple homme, mais une partie de la ville si je dois résumer leur histoire. Autant dire que pour les aider, ça risque d'être compliqué.
Euryssa – Que comptez-vous faire alors ? Sssss. Semez la confusssions et le chaos ? Continuez à vous attaquer aux innocents ?
C'est vrai que pour l'instant, à pars avoir effrayé la foule sur le marché l'autre jour et m'avoir attaqué sans trop de raisons, il semait plus le désordre qu'autre chose. Cela pourrait devenir problématique d'ailleurs s"ils continuaient d'agir ainsi, cela pourrait prendre des proportions énormes, c'est comme ça que débute les guerres civiles. Je pouvais remercier l'auteur Vit'enki Veserraïev que je venais tout juste de lire avant de me retrouver embarqué dans cette histoire. Son ouvrage décrivais parfaitement un désordre à l'intérieur même du royaume qui le conduisit à sa perte. Et tout cela étaient cachés des citoyens, quelle injustice. Bref, revenons plutôt à moutons. La situation était plutôt tendue, d'un côté, les paysans souhaitaient retrouver leur territoire volé, et de l'autre, ils ne devaient pas avoir recours à une quelconque forme de violence, tout en évitant de s'en prendre à d'éventuel innocent. Y a vraiment que chez les humains que ce genre de problème arrive. Chez les Orcs le problème aurait été réglé en deux ou trois coups de cuillère à pot, une baston générale et on en parle plus. Pours les elfes, ce genre de problème n'existait pas, ou plutôt n'existe plus maintenant. Je sais qu'il y eut, dans le passé, une querelle importante entre les différentes races d'Elfes vivant sur le continent, mais maintenant qu'ils sont tous séparés, ils ont retrouvé, plus ou moins, la paix, chacun de leur côté quoi.
Vieillard - Cela ne se reproduira plus, n'est-ce pas ? Il regarda successivement Arnald et tous les hommes qui étaient présents dans la grange. Nous irons dés demain matin demander l'aide de la garde pour nos soucis et en savoir sur le traitement de ce genre de complication.
Balrem - Même si c'est perdu d'avance...
Visiblement, le fait de demander un coup de main au royaume semblait ne servir à rien. Mais qui ne tente rien n'a rien. S'ils n'essayent pas, ils ne sauront jamais. Je pense que leur donner un peu d'espoir leur ferait beaucoup de bien, mais si jamais ils n'arrivaient pas à reprendre ce qu'ils leur appartenaient, ils en auraient un plus grand coup sur le moral. Et dire qu'à la base, j'étais venu ici pour rencontrer le frère de ma formatrice. Il s'en ait passé des choses depuis que j'ai quitté Elegar'a et je sens que je ne suis pas au bout de mes surprises. En attendant, le débat semblait toucher à sa fin. Certains des paysans remontaient à l'étage, d'autres sortirent par la grande porte, contournant Euryssa en laissant une distance de sécurité. Elle avait dû leur faire sacrément peur. J'en connais un qui ne sortira pas d'ici tant que la serpente sera dans la grange. Je rigolais en repensant au paysan qui s'était jeté sans réfléchir sur Euryssa. Pour l'avoir vu calmer un Orc à la taverne, je savais plus ou moins qu'il ne fallait pas l'embêter plus que ça.
Euryssa – Que comptez-vous faire alors ? Sssss. Semez la confusssions et le chaos ? Continuez à vous attaquer aux innocents ?
C'est vrai que pour l'instant, à pars avoir effrayé la foule sur le marché l'autre jour et m'avoir attaqué sans trop de raisons, il semait plus le désordre qu'autre chose. Cela pourrait devenir problématique d'ailleurs s"ils continuaient d'agir ainsi, cela pourrait prendre des proportions énormes, c'est comme ça que débute les guerres civiles. Je pouvais remercier l'auteur Vit'enki Veserraïev que je venais tout juste de lire avant de me retrouver embarqué dans cette histoire. Son ouvrage décrivais parfaitement un désordre à l'intérieur même du royaume qui le conduisit à sa perte. Et tout cela étaient cachés des citoyens, quelle injustice. Bref, revenons plutôt à moutons. La situation était plutôt tendue, d'un côté, les paysans souhaitaient retrouver leur territoire volé, et de l'autre, ils ne devaient pas avoir recours à une quelconque forme de violence, tout en évitant de s'en prendre à d'éventuel innocent. Y a vraiment que chez les humains que ce genre de problème arrive. Chez les Orcs le problème aurait été réglé en deux ou trois coups de cuillère à pot, une baston générale et on en parle plus. Pours les elfes, ce genre de problème n'existait pas, ou plutôt n'existe plus maintenant. Je sais qu'il y eut, dans le passé, une querelle importante entre les différentes races d'Elfes vivant sur le continent, mais maintenant qu'ils sont tous séparés, ils ont retrouvé, plus ou moins, la paix, chacun de leur côté quoi.
Vieillard - Cela ne se reproduira plus, n'est-ce pas ? Il regarda successivement Arnald et tous les hommes qui étaient présents dans la grange. Nous irons dés demain matin demander l'aide de la garde pour nos soucis et en savoir sur le traitement de ce genre de complication.
Balrem - Même si c'est perdu d'avance...
Visiblement, le fait de demander un coup de main au royaume semblait ne servir à rien. Mais qui ne tente rien n'a rien. S'ils n'essayent pas, ils ne sauront jamais. Je pense que leur donner un peu d'espoir leur ferait beaucoup de bien, mais si jamais ils n'arrivaient pas à reprendre ce qu'ils leur appartenaient, ils en auraient un plus grand coup sur le moral. Et dire qu'à la base, j'étais venu ici pour rencontrer le frère de ma formatrice. Il s'en ait passé des choses depuis que j'ai quitté Elegar'a et je sens que je ne suis pas au bout de mes surprises. En attendant, le débat semblait toucher à sa fin. Certains des paysans remontaient à l'étage, d'autres sortirent par la grande porte, contournant Euryssa en laissant une distance de sécurité. Elle avait dû leur faire sacrément peur. J'en connais un qui ne sortira pas d'ici tant que la serpente sera dans la grange. Je rigolais en repensant au paysan qui s'était jeté sans réfléchir sur Euryssa. Pour l'avoir vu calmer un Orc à la taverne, je savais plus ou moins qu'il ne fallait pas l'embêter plus que ça.
Garràn- Expert
- Race : Dryade de feu
Re: A l'aide de son prochain
Vieillard - Cela ne se reproduira plus, n'est-ce pas ? Il regarda successivement Arnald et tous les hommes qui étaient présents dans la grange. Nous irons dés demain matin demander l'aide de la garde pour nos soucis et en savoir sur le traitement de ce genre de complication.
Ils voulurent bien en parler aux autorités. Je ne savais pas s’ils comptaient vraiment le faire, ou bien continuer leur vendetta. Je ne le serais sans doute pas de sitôt et je ne voulais pas le savoir. J’avais offert une chance à ces gens d’agir plus pacifiquement pour obtenir gain de cause, ma mission n’irait pas plus loin, je n’étais pas là pour les surveiller. J’espérais donc de tout cœur qu’ils agiront avec raison pour le bien de tous. Bien qu’ils se soient montrés grossiers, j’espérais que les choses s’arrangeront pour tout le monde dans une bonne entente, même si c’était peu probable. Tout le petit groupe se dispersa, chacun de son côté, évitant de me croiser de peur de recevoir un nouveau coup. Une fois tout ce petit monde partis, je me dirigeai vers Garràn pour le libérer.
Euryssa – Et bien, combien de fffois vais-je devoir vous venir en aide mon ami. Sssss.
Avec mes petites griffes, je parvins avec un peu d’effort à trancher les liens de la dryade, lui permettant ainsi de retrouver la liberté de ses mouvements. Je m’attendais à le voir courir tout heureux et tomber par accident en suite sur un nouveau groupe de malfrat. Déjà avec un blessé, un orc et maintenant des paysans. Je commençais à trouver cela amusant. C’était comme surveillé sur un enfant, mais je savais qu’un jour, cela finirait sans aucun doute mal.
Euryssa – Alors, que comptez-vous faire ? Ssss. Repartir à l’aventure à la recccherche d’un nouveau défi ?
Avec tout cela, je n’avais pas fait attention à l’heure qui s’écoulait. Déjà, de faibles lueurs émanant de l’extérieur s’infiltrèrent par les interstices et autres ouvertures dans la cloison en bois. Ne désirant rester ici plus longtemps, je fis signe de sortir. Je ne voulais pas que l’on ne nous trouve ici et que l’on nous pose toute une série de questions embarrassantes. De plus, je devrais être au temple à cette heure-ci. Je devrais sans doute partir le plutôt possible pour ne pas faire remarquer mon absence. J’avais tant de choses à accomplir avant mon retour dans ma cité, encore un bien long voyage qui m’attendait. En plus, la fête annuelle de la fondation de notre ville allait commencer dans pas longtemps. Que j’avais hâte d’y être déjà, un vrai moment de joie remplis de couleur, de costume, de musique, de danse et de jeux. Je m’y voyais déjà avec mère et les amis au beau milieu d’une foule joyeuse, regardant les divers spectacles organiser et les belles cérémonies menaient par les prêtres. D’après le grand-prêtre, je n’étais pas encore tout à fait prête pour y participer, alors j’attendais avec impatience le jour où je pourrais me tenir à leurs côtés pour effectuer les rites. Soudain, mon cauchemar refit surface. Je revis encore cette chose immonde détruire la cité pendant une fête. Je ne savais pas s’il y avait un lien, et j’espérais que ce ne soit pas un rêve prémonitoire. Je chassai cette idée de mon esprit et me concentrai de nouveau sur la dryade.
Ils voulurent bien en parler aux autorités. Je ne savais pas s’ils comptaient vraiment le faire, ou bien continuer leur vendetta. Je ne le serais sans doute pas de sitôt et je ne voulais pas le savoir. J’avais offert une chance à ces gens d’agir plus pacifiquement pour obtenir gain de cause, ma mission n’irait pas plus loin, je n’étais pas là pour les surveiller. J’espérais donc de tout cœur qu’ils agiront avec raison pour le bien de tous. Bien qu’ils se soient montrés grossiers, j’espérais que les choses s’arrangeront pour tout le monde dans une bonne entente, même si c’était peu probable. Tout le petit groupe se dispersa, chacun de son côté, évitant de me croiser de peur de recevoir un nouveau coup. Une fois tout ce petit monde partis, je me dirigeai vers Garràn pour le libérer.
Euryssa – Et bien, combien de fffois vais-je devoir vous venir en aide mon ami. Sssss.
Avec mes petites griffes, je parvins avec un peu d’effort à trancher les liens de la dryade, lui permettant ainsi de retrouver la liberté de ses mouvements. Je m’attendais à le voir courir tout heureux et tomber par accident en suite sur un nouveau groupe de malfrat. Déjà avec un blessé, un orc et maintenant des paysans. Je commençais à trouver cela amusant. C’était comme surveillé sur un enfant, mais je savais qu’un jour, cela finirait sans aucun doute mal.
Euryssa – Alors, que comptez-vous faire ? Ssss. Repartir à l’aventure à la recccherche d’un nouveau défi ?
Avec tout cela, je n’avais pas fait attention à l’heure qui s’écoulait. Déjà, de faibles lueurs émanant de l’extérieur s’infiltrèrent par les interstices et autres ouvertures dans la cloison en bois. Ne désirant rester ici plus longtemps, je fis signe de sortir. Je ne voulais pas que l’on ne nous trouve ici et que l’on nous pose toute une série de questions embarrassantes. De plus, je devrais être au temple à cette heure-ci. Je devrais sans doute partir le plutôt possible pour ne pas faire remarquer mon absence. J’avais tant de choses à accomplir avant mon retour dans ma cité, encore un bien long voyage qui m’attendait. En plus, la fête annuelle de la fondation de notre ville allait commencer dans pas longtemps. Que j’avais hâte d’y être déjà, un vrai moment de joie remplis de couleur, de costume, de musique, de danse et de jeux. Je m’y voyais déjà avec mère et les amis au beau milieu d’une foule joyeuse, regardant les divers spectacles organiser et les belles cérémonies menaient par les prêtres. D’après le grand-prêtre, je n’étais pas encore tout à fait prête pour y participer, alors j’attendais avec impatience le jour où je pourrais me tenir à leurs côtés pour effectuer les rites. Soudain, mon cauchemar refit surface. Je revis encore cette chose immonde détruire la cité pendant une fête. Je ne savais pas s’il y avait un lien, et j’espérais que ce ne soit pas un rêve prémonitoire. Je chassai cette idée de mon esprit et me concentrai de nouveau sur la dryade.
Euryssa- (personnage abandonné)
- Race : Naga
Re: A l'aide de son prochain
Les paysans étaient tous partis, ne restait plus que Euryssa, Kulir et moi, toujours ligoté à la poutre en bois. La serpente vint vers moi pour me libérer tout en me sermonnant gentiment. Je sentais dans ses paroles un air de bienveillance, comme ci ... comme ci elle avait pris l'habitude de me venir en aide. En même temps, je n'avais pas dû lui rendre la vie facile ces derniers temps. Je rigolais en repensant à tout cela. J'étais content de l'avoir rencontré, elle m'avait tirée à plusieurs reprises d'un mauvais pas et je lui serais reconnaissant à jamais, enfin jusqu'à ce que je lui rends la monnaie.
Euryssa – Alors, que comptez-vous faire ? Ssss. Repartir à l’aventure à la recccherche d’un nouveau défi ?
C'est une bonne question qu'elle me posait là, car je n'en savais trop rien. Son visage se tourna vers la grande porte de la grange où l'on pouvait apercevoir le soleil sortir de sa paresse quotidienne. Elle sembla s'évader quelques instants avant que son visage ne s'assombrisse et revienne sur moi. Je me contentais de répondre à sa question, poser des questions n'était pas forcement une bonne chose, mes dernières mésaventures me l'auront bien enseignés.
Garràn - Je pense que je vais pouvoir reprendre mon enquête sur le frère de mon maître. J'ai laissé mes recherches de côtés à plusieurs reprises si bien que je n'ai pas avancé d'un pouce. Je me tournai à mon tour vers la lumière. Accepteriez-vous que je vous raccompagne? Je dois retourner au temple récupérer mes affaires qui sont restées là-bas.
Il y avait du vrai dans ce que je disais, mais je ne savais surtout pas quel chemin prendre pour retourner au temple. Je me serai dirigé seul vers le temple, je ne serais pas arrivé au bot 5 jours. J'exagérais, mais je n'étais pas si loin de la vérité. De toute manière, je risque de rester en ville pendant un petit moment encore, il y a plein de choses que j'aimerais découvrir et apprendre. Et je n'ai pas terminé de lire les livres de la bibliothèque! J'avais de quoi m'occuper pendant un bon petit moment.
Euryssa – Alors, que comptez-vous faire ? Ssss. Repartir à l’aventure à la recccherche d’un nouveau défi ?
C'est une bonne question qu'elle me posait là, car je n'en savais trop rien. Son visage se tourna vers la grande porte de la grange où l'on pouvait apercevoir le soleil sortir de sa paresse quotidienne. Elle sembla s'évader quelques instants avant que son visage ne s'assombrisse et revienne sur moi. Je me contentais de répondre à sa question, poser des questions n'était pas forcement une bonne chose, mes dernières mésaventures me l'auront bien enseignés.
Garràn - Je pense que je vais pouvoir reprendre mon enquête sur le frère de mon maître. J'ai laissé mes recherches de côtés à plusieurs reprises si bien que je n'ai pas avancé d'un pouce. Je me tournai à mon tour vers la lumière. Accepteriez-vous que je vous raccompagne? Je dois retourner au temple récupérer mes affaires qui sont restées là-bas.
Il y avait du vrai dans ce que je disais, mais je ne savais surtout pas quel chemin prendre pour retourner au temple. Je me serai dirigé seul vers le temple, je ne serais pas arrivé au bot 5 jours. J'exagérais, mais je n'étais pas si loin de la vérité. De toute manière, je risque de rester en ville pendant un petit moment encore, il y a plein de choses que j'aimerais découvrir et apprendre. Et je n'ai pas terminé de lire les livres de la bibliothèque! J'avais de quoi m'occuper pendant un bon petit moment.
Garràn- Expert
- Race : Dryade de feu
Re: A l'aide de son prochain
Garràn - Je pense que je vais pouvoir reprendre mon enquête sur le frère de mon maître. J'ai laissé mes recherches de côtés à plusieurs reprises si bien que je n'ai pas avancé d'un pouce. Je me tournai à mon tour vers la lumière. Accepteriez-vous que je vous raccompagne ? Je dois retourner au temple récupérer mes affaires qui sont restées là-bas.
Ainsi, nous repartîmes pour le temple. Espérons qu’aucune embûche ne viendrait nous déranger sur notre chemin de retour. De plus, j’étais fatigué, c’était comme si je n’avais pas trouvé le sommeil depuis une semaine. Il fallait bien que je me repose donc. Garràn ignorait tout de cela. Une dryade ne dort pas et ne se restaure pas. Elles devaient passer leur temps à s’occuper. Cela ne devait pas être facile, trouver une occupation tout le temps, jour et nuit cela devait être ennuyeux. C’était une dimension de vie dont j’ignorais tout et dont je n’avais aucune idée, difficile pour moi d’imaginer. Mais pour eux, cela devait être naturel, notre mode de vie suivant des cycles devait sans doute leur paraître tout aussi être que leur vie à eux pour nous. Nous étions si diffèrent, il y avait tout un intérêt à ce que nous nous apprenions les uns des autres pour mieux nous comprendre, si c’était possible. Après tout, c’était un peu comme rencontré un peuple étranger. Au début, les langues sont différentes, mais nous apprenons pour savoir communiquer et échanger. En attendant, cette jeune dryade devait finir ses recherches, retrouver le frère de l’elfe. Il fallait l’avouer, quand il sera parti, j’aurais un petit pincement au cœur. Je m’étais un peu attaché à lui et à son petit ami si mignon. Mais aussi, c’était ma toute première rencontre avec une dryade, peut-être la seule car ces créatures sont difficiles à rencontrer. Ma chance d’en voir une autre était mince et donc, de pouvoir apprendre de leur culture devenait impossible.
Nous arrivions au temple en peu de temps. Le soleil était déjà levé et les rues de Telbara grouillaient de gens allant dans tous les sens. La cité avait repris vie et chacun se donnait à son activité. Pour ma part, j’étais en retard pour mes rituels traditionnel. Nous rentrions dans le temple, toujours aussi calme et silencieux que d’habitude. M’arrêtant près d’une colonne, je m’adressai à Garràn. Même en chuchotant, l’écho des mots se répercutèrent sur toutes les surfaces dures du temple, donnant l’impression que je parlais normalement. Si nous devions venir à crier, je me demanderais qu’elle effet cela donnerait. En tout cas, pour passer en toute discrétion, ce ne serait pas facile.
Euryssa – Je vous attends isssi pour que vous récupériez vos affaires. Vous me direz sssi vous avez besssoin d’autre chose.
Ainsi, nous repartîmes pour le temple. Espérons qu’aucune embûche ne viendrait nous déranger sur notre chemin de retour. De plus, j’étais fatigué, c’était comme si je n’avais pas trouvé le sommeil depuis une semaine. Il fallait bien que je me repose donc. Garràn ignorait tout de cela. Une dryade ne dort pas et ne se restaure pas. Elles devaient passer leur temps à s’occuper. Cela ne devait pas être facile, trouver une occupation tout le temps, jour et nuit cela devait être ennuyeux. C’était une dimension de vie dont j’ignorais tout et dont je n’avais aucune idée, difficile pour moi d’imaginer. Mais pour eux, cela devait être naturel, notre mode de vie suivant des cycles devait sans doute leur paraître tout aussi être que leur vie à eux pour nous. Nous étions si diffèrent, il y avait tout un intérêt à ce que nous nous apprenions les uns des autres pour mieux nous comprendre, si c’était possible. Après tout, c’était un peu comme rencontré un peuple étranger. Au début, les langues sont différentes, mais nous apprenons pour savoir communiquer et échanger. En attendant, cette jeune dryade devait finir ses recherches, retrouver le frère de l’elfe. Il fallait l’avouer, quand il sera parti, j’aurais un petit pincement au cœur. Je m’étais un peu attaché à lui et à son petit ami si mignon. Mais aussi, c’était ma toute première rencontre avec une dryade, peut-être la seule car ces créatures sont difficiles à rencontrer. Ma chance d’en voir une autre était mince et donc, de pouvoir apprendre de leur culture devenait impossible.
Nous arrivions au temple en peu de temps. Le soleil était déjà levé et les rues de Telbara grouillaient de gens allant dans tous les sens. La cité avait repris vie et chacun se donnait à son activité. Pour ma part, j’étais en retard pour mes rituels traditionnel. Nous rentrions dans le temple, toujours aussi calme et silencieux que d’habitude. M’arrêtant près d’une colonne, je m’adressai à Garràn. Même en chuchotant, l’écho des mots se répercutèrent sur toutes les surfaces dures du temple, donnant l’impression que je parlais normalement. Si nous devions venir à crier, je me demanderais qu’elle effet cela donnerait. En tout cas, pour passer en toute discrétion, ce ne serait pas facile.
Euryssa – Je vous attends isssi pour que vous récupériez vos affaires. Vous me direz sssi vous avez besssoin d’autre chose.
Euryssa- (personnage abandonné)
- Race : Naga
Re: A l'aide de son prochain
Nous avions repris notre chemin en direction du temple, tranquillement. Le soleil se levait petit à petit et la ville reprenais vie lentement, mais sûrement. Je ne pouvais pas dire le contraire, la vie était paisible ici. Rien à voir avec celle que j'avais mené de l'autre côté de la montagne. J'aimerai tant que mon frère et ma sœur découvre ce petit paradis. Je devais reprendre mon enquête, il était temps que je me sépare d'Euryssa. Je lui était redevable, elle m'avait tirée d'avoir à plusieurs reprise, m'avait fait découvrir de nouvelle chose comme la vie au temple, le comportement à adopter dans certaine situation, le respect des divinité même si je ne croyais pas particulièrement à leurs dieux, le respect doit aller dans les deux sens.
Nous avions pris peu de temps pour arriver au temple. Mine de rien, les paysans m'avaient emmenés assez loin. Pour sûr que je me serais perdu au retour sans l'aide d'Euryssa, une fois de plus. Le temple était aussi calme qu'à mon départ pendant la nuit, seul les bruits de l'extérieur étaient audibles, tout de même atténué par les grandes portes du temple. Rien n'avait bougé, la table en marbre au milieu de la salle, avec les offrandes posés dessus et le silence assourdissant qui régnait en ces lieux. Nous nous arrêtions prêt d'une colonne, Euryssa me faisait face, certainement pour démarrer la conversation. Son regard me disait qu'elle devait être légèrement pressé, je ne voulais pas la dérangé plus que ça, je l'avais suffisamment dérangé ces derniers temps.
Euryssa – Je vous attends isssi pour que vous récupériez vos affaires. Vous me direz sssi vous avez besssoin d’autre chose.
Ces paroles résonnèrent dans le temple. Elle avait beau chuchoter pour rester discrète, le silence était tellement pesant que le moindre bruit était amplifié. Le temple représentait le lieu où devait régner le calme et la paix. J’acquiesçais en hochant la tête de haut en bas, de peur de faire trop de bruit en parlant. Je me tournais vers mon compagnon d'infortune et lui demandais de rester sagement auprès d'Euryssa. Il était or de question qu'il soit sans surveillance. La premier jour ou nous étions entré en ville, il m'avait faussé compagnie à l'entré de la guilde et s'était balader tout seul jusque sur la place du marché. Il n'avait pas l'air d'être vexé, l'idée de rester près de la femme serpent de le dérangeais pas, au contraire, il grimpa sur sa queue et s'allongea presque aussitôt. Je m'excusais auprès d'Euryssa pour son comportement, mais je ne pouvais pas trop lui en vouloir, il est vrai que je m'étais beaucoup attaché à elle. Je partis donc sans plus attendre dans la bibliothèque récupérer mes affaires que j'avais laissé en plan. J'espérais que personne n'était passé par là. Visiblement non, mon épée, mon gantelet et mon sac étaient restés là, près de petite lanterne éteinte qui m'avait servi pour la lecture. Je m'équipais et revint vers Euryssa. J'étais fin prêt maintenant, je pouvais repartir tranquille. Je me rapprochais de la serpente, prêt à lui faire mes adieux. Non! ce 'étais pas des adieux, mais un simple au revoir. Nous aurons l’occasion de nous revoir bientôt, j'en étais persuadé.
Garràn - Je vous remercie pour tous ce que vous avez fait pour moi! Je ne saurais comment exprimer ma gratitude. Je m'inclinai, plus gracieusement que la première fois que je l'avais rencontré. Je ne vous dérangerai pas plus longtemps, je vous ai fait perdre suffisamment de temps je crois. Je lui souris, un sourire complice. Sans nulle doute que nos chemin se recroiseront plus tard. En attendant, que votre chemin éclaircisse les ombres et que votre lumière nous guide au loin.
Nous avions pris peu de temps pour arriver au temple. Mine de rien, les paysans m'avaient emmenés assez loin. Pour sûr que je me serais perdu au retour sans l'aide d'Euryssa, une fois de plus. Le temple était aussi calme qu'à mon départ pendant la nuit, seul les bruits de l'extérieur étaient audibles, tout de même atténué par les grandes portes du temple. Rien n'avait bougé, la table en marbre au milieu de la salle, avec les offrandes posés dessus et le silence assourdissant qui régnait en ces lieux. Nous nous arrêtions prêt d'une colonne, Euryssa me faisait face, certainement pour démarrer la conversation. Son regard me disait qu'elle devait être légèrement pressé, je ne voulais pas la dérangé plus que ça, je l'avais suffisamment dérangé ces derniers temps.
Euryssa – Je vous attends isssi pour que vous récupériez vos affaires. Vous me direz sssi vous avez besssoin d’autre chose.
Ces paroles résonnèrent dans le temple. Elle avait beau chuchoter pour rester discrète, le silence était tellement pesant que le moindre bruit était amplifié. Le temple représentait le lieu où devait régner le calme et la paix. J’acquiesçais en hochant la tête de haut en bas, de peur de faire trop de bruit en parlant. Je me tournais vers mon compagnon d'infortune et lui demandais de rester sagement auprès d'Euryssa. Il était or de question qu'il soit sans surveillance. La premier jour ou nous étions entré en ville, il m'avait faussé compagnie à l'entré de la guilde et s'était balader tout seul jusque sur la place du marché. Il n'avait pas l'air d'être vexé, l'idée de rester près de la femme serpent de le dérangeais pas, au contraire, il grimpa sur sa queue et s'allongea presque aussitôt. Je m'excusais auprès d'Euryssa pour son comportement, mais je ne pouvais pas trop lui en vouloir, il est vrai que je m'étais beaucoup attaché à elle. Je partis donc sans plus attendre dans la bibliothèque récupérer mes affaires que j'avais laissé en plan. J'espérais que personne n'était passé par là. Visiblement non, mon épée, mon gantelet et mon sac étaient restés là, près de petite lanterne éteinte qui m'avait servi pour la lecture. Je m'équipais et revint vers Euryssa. J'étais fin prêt maintenant, je pouvais repartir tranquille. Je me rapprochais de la serpente, prêt à lui faire mes adieux. Non! ce 'étais pas des adieux, mais un simple au revoir. Nous aurons l’occasion de nous revoir bientôt, j'en étais persuadé.
Garràn - Je vous remercie pour tous ce que vous avez fait pour moi! Je ne saurais comment exprimer ma gratitude. Je m'inclinai, plus gracieusement que la première fois que je l'avais rencontré. Je ne vous dérangerai pas plus longtemps, je vous ai fait perdre suffisamment de temps je crois. Je lui souris, un sourire complice. Sans nulle doute que nos chemin se recroiseront plus tard. En attendant, que votre chemin éclaircisse les ombres et que votre lumière nous guide au loin.
Garràn- Expert
- Race : Dryade de feu
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