Dans ton esprit
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Re: Dans ton esprit
« Mon ami était quelqu’un de bien. Mais comme il n’était pas tout à fait humain, ces hommes l’ont tué. Le naga était leur complice. »
Aïe ! Je me doutais que ces personnes étaient très louche, mais à se point… Cette histoire était trop bizarre. Et que voulait-elle dire part : « Il n’était pas tout à fait humain » ? Était-il un hybride ou quelque chose du genre ? Ces hommes devaient donc être un de ces nombreux chasseurs de monstres, si tel était le cas, que faisaient-ils à Telbara ? Un tel groupuscule serait interdit. Après la vie dans ce royaume était loin d’être rose. Corruption et xénophobie étaient présente ici, moins que dans les deux autres royaumes humains, mais présents aussi. Je l’avais constaté durant mes études ici. Quelle que soit la race, tous pouvaient se montrer aussi cruel les uns que les autres. C’était ce que je croyais, jusqu’à ce que Mious m’en dise plus.
« C’était un vampire, c’est pour ça qu’ils l’ont tué. Et j’en suis une également. Qu’est-ce que tu en penses ? »
Je comprenais mieux les choses et, je me sentis mal aussi. Des vampires ? Beurk ! Ils faisaient partie de mes créatures détestées. Je n’en avais jamais rencontré, mais de ce que je savais, cela ne donnait pas envie de les aimer. De nombreuses idées se bousculèrent dans ma tête pour le comportement à suivre. Trois revenaient le plus, premièrement, je pourrais la brûler. Les sangsues n’aimaient pas le feu et tous ceux qui est lumineux. En peu de temps, elle ne serait plus qu’un tas de cendres. Un tas de cendres ? Je me souviens du tas de cendres que j’avais piétiné. Et si c’était… Oups. Et puis elle semblait être forte, avec son sabre, elle pourrait me tuer rapidement, je la soupçonnais compétente dans le combat à un haut niveau, au moins une experte.
Deuxième idée, la disséquer. Comme je l’avais dit, je n’avais rencontré de sangsues sur patte. Je n’en avais qu’une connaissance livresque. Pouvoir étudier directement sur un corps pourrait m’en apprendre plus. L’inconvénient était ce que je risquais d’apprendre. D’après les livres justement, il y avait plus d’inconvénients à être vampire que d’avantages. Certes, ils sont éternels, mais deviennent plus sensible à tellement de choses banales. C’était comme si d’un rhume, un humain mourrait de suite. Étudier ces choses ne m’avancerait pas plus dans mes recherches.
Troisième idée, l’aidé dans sa vengeance. Je ne risquais pas d’être transpercé par son sabre, ni faire une erreur en manipulant ses tripes. On ferait tous les deux un duo puissant. Mais faire équiper avec une vampire ne me serait pas favorable. On le saurait, on me ralentirait D'AVANTAGE dans mes recherches. Et ce serait un peu m’associer aux forces du mal non ? Après, j’avais remarqué quelle n’était pas si monstrueuse et assoiffé de sang que ça. Depuis le début, elle était inquiète pour son ami et elle avait aussi voulu m’aider. Je devais choisir quoi faire et… Je pris mon choix. Il me semblait être le plus judicieux.
« Je suis navré pour ce qui vous arrive madame. Je ne sais pas vraiment ce que c’est que de perdre un proche. Ça m'a failli arriver. En tout cas, je mis connais un peu en terme de vengeance. Si vous me permettez un conseil, éviter de frapper maintenant. La vengeance et un plat qui se mange froid, vous savez. Si vous les attaquer maintenant, la situation ne ferait que s’aggraver. Il est évident que ces gens ne sont que quelques-uns d’un groupe plus important. Le naga en est la preuve. Le mieux et d’attaquer plus tard après en savoir plus. En tuant ces idiots maintenant, vous vous démasquerez de suite et, vous serez traqué à vie. Alors qu’en remontant leur piste, après avoir pris du recul et bien réfléchis, vous saurez frappez là où cela fait mal et de façon fatal. Et si cela peut vous aider dans cette tâche, j’ai noté que l’un des crétins qui me questionner, portait un tatouage à moitié caché. Un corbeau avec une lune dans son bec. Une bonne piste selon moi. »
Aïe ! Je me doutais que ces personnes étaient très louche, mais à se point… Cette histoire était trop bizarre. Et que voulait-elle dire part : « Il n’était pas tout à fait humain » ? Était-il un hybride ou quelque chose du genre ? Ces hommes devaient donc être un de ces nombreux chasseurs de monstres, si tel était le cas, que faisaient-ils à Telbara ? Un tel groupuscule serait interdit. Après la vie dans ce royaume était loin d’être rose. Corruption et xénophobie étaient présente ici, moins que dans les deux autres royaumes humains, mais présents aussi. Je l’avais constaté durant mes études ici. Quelle que soit la race, tous pouvaient se montrer aussi cruel les uns que les autres. C’était ce que je croyais, jusqu’à ce que Mious m’en dise plus.
« C’était un vampire, c’est pour ça qu’ils l’ont tué. Et j’en suis une également. Qu’est-ce que tu en penses ? »
Je comprenais mieux les choses et, je me sentis mal aussi. Des vampires ? Beurk ! Ils faisaient partie de mes créatures détestées. Je n’en avais jamais rencontré, mais de ce que je savais, cela ne donnait pas envie de les aimer. De nombreuses idées se bousculèrent dans ma tête pour le comportement à suivre. Trois revenaient le plus, premièrement, je pourrais la brûler. Les sangsues n’aimaient pas le feu et tous ceux qui est lumineux. En peu de temps, elle ne serait plus qu’un tas de cendres. Un tas de cendres ? Je me souviens du tas de cendres que j’avais piétiné. Et si c’était… Oups. Et puis elle semblait être forte, avec son sabre, elle pourrait me tuer rapidement, je la soupçonnais compétente dans le combat à un haut niveau, au moins une experte.
Deuxième idée, la disséquer. Comme je l’avais dit, je n’avais rencontré de sangsues sur patte. Je n’en avais qu’une connaissance livresque. Pouvoir étudier directement sur un corps pourrait m’en apprendre plus. L’inconvénient était ce que je risquais d’apprendre. D’après les livres justement, il y avait plus d’inconvénients à être vampire que d’avantages. Certes, ils sont éternels, mais deviennent plus sensible à tellement de choses banales. C’était comme si d’un rhume, un humain mourrait de suite. Étudier ces choses ne m’avancerait pas plus dans mes recherches.
Troisième idée, l’aidé dans sa vengeance. Je ne risquais pas d’être transpercé par son sabre, ni faire une erreur en manipulant ses tripes. On ferait tous les deux un duo puissant. Mais faire équiper avec une vampire ne me serait pas favorable. On le saurait, on me ralentirait D'AVANTAGE dans mes recherches. Et ce serait un peu m’associer aux forces du mal non ? Après, j’avais remarqué quelle n’était pas si monstrueuse et assoiffé de sang que ça. Depuis le début, elle était inquiète pour son ami et elle avait aussi voulu m’aider. Je devais choisir quoi faire et… Je pris mon choix. Il me semblait être le plus judicieux.
« Je suis navré pour ce qui vous arrive madame. Je ne sais pas vraiment ce que c’est que de perdre un proche. Ça m'a failli arriver. En tout cas, je mis connais un peu en terme de vengeance. Si vous me permettez un conseil, éviter de frapper maintenant. La vengeance et un plat qui se mange froid, vous savez. Si vous les attaquer maintenant, la situation ne ferait que s’aggraver. Il est évident que ces gens ne sont que quelques-uns d’un groupe plus important. Le naga en est la preuve. Le mieux et d’attaquer plus tard après en savoir plus. En tuant ces idiots maintenant, vous vous démasquerez de suite et, vous serez traqué à vie. Alors qu’en remontant leur piste, après avoir pris du recul et bien réfléchis, vous saurez frappez là où cela fait mal et de façon fatal. Et si cela peut vous aider dans cette tâche, j’ai noté que l’un des crétins qui me questionner, portait un tatouage à moitié caché. Un corbeau avec une lune dans son bec. Une bonne piste selon moi. »
Dovamun- (personnage abandonné)
Re: Dans ton esprit
L’aristocrate me dévisagea étrangement. Pendant une seconde, je m’apprêtai à sonder ses pensées avant de me souvenir que la télépathie ne fonctionnait qu’avec Mirko. J’ignorais donc totalement les idées qui pouvaient galoper derrière son front soucieux. J’attendais, prête à l’achever au moindre mouvement suspect. Puis il prit la parole. Il commença par se dire navré, puis aborda l’idée de la vengeance. Il avait deviné mes intentions. Il affirmait qu’il valait mieux ne pas les attaquer immédiatement, mais se contenter de les suivre pour trouver leur repère. Il avait aperçu un corbeau volant la lune tatoué sur l'une de mes proies. Selon lui, cela pourrait être une piste intéressante. Il parlait de frapper là où cela faisait mal, de façon fatale. Voilà qui me plaisait.
« La vengeance est un plat qui se mange froid », disait-il.
« Je ne mange jamais froid. Allons y maintenant… si vous voulez me suivre ? »
C'était une simple invitation. Il ne s'était pas montré agressif, alors je le laissais vivre. Il avait tué un naga alors que j'avais été incapable de m'en défendre. Je voulais l'avoir pour allié. Mais s'il le désirait, il pouvait partir. Il était même libre de me dénoncer. Que m'importais de me faire attraper et tuer !
Dans tous les cas, il avait raison, il fallait les suivre pour qu'ils nous mènent à leur ruche. Mais l’un d’entre eux mourrait cette nuit. Dévoré par son propre frère. Ce serait mon avertissement : "la chasse est ouverte et désormais vous ne serez plus jamais en sécurité nulle part !" Eux qui haïssaient les vampires deviendraient leurs propres proies, leurs propres cauchemars. Ils comprendraient leur erreur.
Toutes ces idées violentes me permettaient de canaliser mes pensées sur autre chose que ma perte récente.
Mirko, mon frère de « sang », tu voyais quelque chose de beau en moi, mais cette beauté est partie avec toi. J’étais un monstre avant de te connaître, et maintenant que tu es parti, je redeviens ce que j’ai toujours été…
« La vengeance est un plat qui se mange froid », disait-il.
« Je ne mange jamais froid. Allons y maintenant… si vous voulez me suivre ? »
C'était une simple invitation. Il ne s'était pas montré agressif, alors je le laissais vivre. Il avait tué un naga alors que j'avais été incapable de m'en défendre. Je voulais l'avoir pour allié. Mais s'il le désirait, il pouvait partir. Il était même libre de me dénoncer. Que m'importais de me faire attraper et tuer !
Dans tous les cas, il avait raison, il fallait les suivre pour qu'ils nous mènent à leur ruche. Mais l’un d’entre eux mourrait cette nuit. Dévoré par son propre frère. Ce serait mon avertissement : "la chasse est ouverte et désormais vous ne serez plus jamais en sécurité nulle part !" Eux qui haïssaient les vampires deviendraient leurs propres proies, leurs propres cauchemars. Ils comprendraient leur erreur.
Toutes ces idées violentes me permettaient de canaliser mes pensées sur autre chose que ma perte récente.
Mirko, mon frère de « sang », tu voyais quelque chose de beau en moi, mais cette beauté est partie avec toi. J’étais un monstre avant de te connaître, et maintenant que tu es parti, je redeviens ce que j’ai toujours été…
Müss- Elite
Re: Dans ton esprit
« Je ne mange jamais froid. Allons y maintenant… si vous voulez me suivre ? »
Une vampire au sang-chaud, quelle ironie. Elle semble adulte, mais on dirait qu’elle possédait un esprit d’une enfant. J’avais appris, sans pouvoir le vérifier qu’un vampire ne vieillissait plus à partir du jour où il était mordu. La mentalité devait ralentir de croitre peut-être. Courir maintenant après ces gens serait du suicide, et je n’étais de cœur à mourir si vite. J’avais temps de projets en cours. Une part en moi disait « Va aider et protéger le faon » et une autre « Non mais ça ne va pas la tête ? Tu ne vas pas crever pour ça. » Si je devais aider dans ce cas, ce serait à ma manière et non foncer dans le tas. Je ne suis pas un berserk ou un bandit qui ne se fit qu’à sa force. Peut-être devrais-je agir dans l’ombre, ou ne rien faire du tout.
« Je ne peux vous suivre sur cette voie ainsi, dame Mious. J’en suis désolé. Si vous désirez les massacrer de suite, je ne peux vous aidez. (Silence). Je vous souhaite bonne chance et mes condoléances pour votre ami. »
Je m’efforçais de sourire pour la rassurer et la réconforter. Mais ce n’était pas facile, je devais l’avouer que cette situation me mettait mal à l’aise. J’avais peur qu’elle ne se vexe et veuille tenter cette fois-ci de me mettre en pièces. Si tel était le cas, je serais obligé de la brûler. De plus, la nuit était tombée, ce qui rendait la scène lugubre et angoissante.
« Je ne ferais rien pour vous empêcher de vous venger. Je ne dirais rien à personne. J’espère que vous vous en sortiriez. En tout cas, il fait nuit et je vais être obligé de prendre une chambre à une auberge pas loin. Celle au coin de la rue me semble idéale. Si vous avez besoin d’autre chose, venez e voir pour demander. »
Une vampire au sang-chaud, quelle ironie. Elle semble adulte, mais on dirait qu’elle possédait un esprit d’une enfant. J’avais appris, sans pouvoir le vérifier qu’un vampire ne vieillissait plus à partir du jour où il était mordu. La mentalité devait ralentir de croitre peut-être. Courir maintenant après ces gens serait du suicide, et je n’étais de cœur à mourir si vite. J’avais temps de projets en cours. Une part en moi disait « Va aider et protéger le faon » et une autre « Non mais ça ne va pas la tête ? Tu ne vas pas crever pour ça. » Si je devais aider dans ce cas, ce serait à ma manière et non foncer dans le tas. Je ne suis pas un berserk ou un bandit qui ne se fit qu’à sa force. Peut-être devrais-je agir dans l’ombre, ou ne rien faire du tout.
« Je ne peux vous suivre sur cette voie ainsi, dame Mious. J’en suis désolé. Si vous désirez les massacrer de suite, je ne peux vous aidez. (Silence). Je vous souhaite bonne chance et mes condoléances pour votre ami. »
Je m’efforçais de sourire pour la rassurer et la réconforter. Mais ce n’était pas facile, je devais l’avouer que cette situation me mettait mal à l’aise. J’avais peur qu’elle ne se vexe et veuille tenter cette fois-ci de me mettre en pièces. Si tel était le cas, je serais obligé de la brûler. De plus, la nuit était tombée, ce qui rendait la scène lugubre et angoissante.
« Je ne ferais rien pour vous empêcher de vous venger. Je ne dirais rien à personne. J’espère que vous vous en sortiriez. En tout cas, il fait nuit et je vais être obligé de prendre une chambre à une auberge pas loin. Celle au coin de la rue me semble idéale. Si vous avez besoin d’autre chose, venez e voir pour demander. »
Dovamun- (personnage abandonné)
- Race : Humain
Re: Dans ton esprit
« Je ne peux vous suivre sur cette voie ainsi, dame Mious. »
Avec une étonnante gentillesse, il refusa ma demande en me souhaitant bonne chance. Il finit par présenter ses condoléances pour Mirko. Il ne voulait ni me retenir, ni me dénoncer. Il s’arrêta un instant avant d’annoncer qu’il allait se coucher. J’haussais un sourcil. Il me dit l’endroit où il passerait la nuit, au cas où j’aurais besoin de lui. Et ce fut tout.
Je m’avançais vers la sortie quand un second groupe d’hommes armés fit son apparition sur le seuil de la porte principale. La garde. Ils demandèrent aux gens de ne pas bouger et le prêtre chauve s’avança vers eux, étonné de les voir. Je m’appuyais contre le mur, dans l’ombre.
« Vous avez demandé qu’on appelle la garde, pourquoi êtes vous surpris ? »
« C’est que… vos collègues ont déjà interrogé tout le monde, et ils ont emmené le corps avec eux… », expliqua le prêtre avec nervosité.
Celui qui semblait être le capitaine poussa un juron. Il demanda à ses hommes d’interroger les gens, et tous avancèrent plus en profondeur dans la bibliothèque. Je retins mon souffle et m’immobilisai. Quand ça m’arrangeais, je pouvais passer inaperçue aux yeux de certaines personnes. Il suffisait de cesser de respirer. L’un des gardes passa devant moi sans me voir. Je le regardais s’éloigner en fronçant les sourcils. L'imbécile.
Une fois seule, je disparu dans la nuit à la recherche de mes proies. Comme prévu, je n’eus pas de mal à les rattraper. Ils essayaient d’être discrets, mais ils ne pouvaient tromper les oreilles d’un vampire. A un moment, l’un des hommes se sépara du groupe. Un autre s’éloigna à son tour. Puis les deux derniers prirent chacun une direction différente. J’hésitai un instant avant d’opter pour le chef. Je me focalisais sur l’homme de métal. Il foula les pavés encore un moment avant d’entrer dans une maison. J’enregistrais l’information, cherchant à me repérer au mieux. Ce n’était pas évident étant donné que je ne connaissais pas du tout Telbara. Je restai là à regarder les alentours, puis allai visiter sa maison quand la porte s’ouvrit à nouveau sur un jeune homme aux cheveux et à la barbe blonds. Dans l’urgence, je n’eus pas le temps d’aller me cacher, et encore une fois, je retins ma respiration en tentant de disparaître de son champ de vision. L’homme avait beau ne plus porter son armure, je le reconnu à sa démarche. Il était musclé, mais au corps à corps, je pouvais tout de même espérer rivaliser avec lui. Quand à un duel armé, sans même y réfléchir, j’étais certaine que j’aurais l’avantage (oui, l’arrogance faisait partie de mes nombreux défauts). Il devait avoir une quarantaine d’années. Tandis qu’il s’éloignait, je cherchais à entrer dans la maison mais celle-ci était fermée. Je suivis donc l’homme qui continuait à marcher durant un long moment. Au croisement de deux ruelles, il regarda autour de lui avant de s’engager dans celle qui était la plus éclairée. L’humain se fit interpeller par une femme peu couverte pour la saison, et entra dans une… (je m’approchais pour vérifier) maison close.
Je m’installais non loin, attendant qu’il ait fini. D’autres hommes allaient et venaient. La plupart restaient une demi-heure à une heure dans la maison avant de repartir et disparaitre au coin de la rue. Ma cible, elle, mettait plus de temps. Je l’attendais en sentant grandir ma soif. J’allais le suivre jusque chez lui, et cette fois-ci, je l’attaquerais avant qu’il ne ferme la porte. Je laissais mon imagination dévier sur les suites possibles. Je m’empêchais de penser à autre chose qu’au meurtre à venir. Je savais que si je laissais mes pensées aller dans n’importe quelle direction, elles prendraient celle de Mirko. Je me focalisais donc sur ma faim qui n’allait pas tarder à être soulagée. Les heures s’égrenaient. Je ne comprenais pas. Bientôt, plus aucun homme ne vint. Tous étaient sortis de la maison close. Sauf celui que j'attendais. La nuit tirait à sa fin. Je devais rentrer.
La haine !
Je me levais et pris le chemin inverse. Je ne pouvais plus retourner à l’auberge où nous avions laissé nos maigres affaires. La fille y avait été retrouvée et j’ignorais ce que mes proies y avaient fait. Il restait Elazi. Je ris toute seule (une histoire de monstre qui n'était vraiment pas drôle). Je n’allais pas retourner vers ce foutu Jawbol et son stupide « vous êtes quelqu’un de bien ». Il se trompait. Quand à l’arachnéen… non, je ne voulais pas penser à lui. Pas maintenant, alors que j’étais en train de chercher le meilleur moyen de les égorger tous.
Sans vraiment savoir ce que cela allait donner, je me dirigeais vers l’auberge que l’aristocrate m’avait désignée. N'avait-il pas dit qu'il était prêt à m'aider ? Pas vraiment, mais il n'avait pas non plus refusé en bloc. Il parlait d'une autre méthode. La mienne lui avait paru mauvaise. Il avait raison. Tch !
Quand on ne peut se déplacer que de nuits, les possibilités restent restreintes. Je n'avais rien à perdre à revenir vers lui, la queue entre les pattes et la veste retournée. Il avait dû se faire interroger par les gardes. Peut-être avait-il eu plus d'informations. Je me fichais pas mal de ce qu'il penserait de ma venue. Je me fichais du monde. Je voulais juste tuer et ne plus penser à rien d'autre.
J’entrais. Tout était noir, les gens devaient dormir. Un halfelin était déjà levé et préparait du pain pour le matin. Je lui dis avoir rendez-vous avec ce… que je me rappelle du nom… Baron Dovamun. L’autre grommela un « on ne se prive de rien chez les nobles » et commençait déjà à refuser, arguant qu’il y avait d’autres lieux pour ça et que l’établissement refusait la présence des filles comme moi. J'avais les crocs. Je retins mon agressivité et tentais de discuter calmement. Je n’eus pas trop de mal à le faire changer d’avis, les aristocrates étant des clients qu’il valait mieux ne pas contrarier. Il précisa qu’il outrepassait certaines règles en m’acceptant, et me demanda de le faire remarquer à mon « client ». Il s’attendait sûrement à recevoir une compensation en échange.
Je montais les escaliers et m’arrêtais devant la porte.
Il était l'heure d'annoncer l'insuccès total de la méthode du "moi je mange chaud".
Avec une étonnante gentillesse, il refusa ma demande en me souhaitant bonne chance. Il finit par présenter ses condoléances pour Mirko. Il ne voulait ni me retenir, ni me dénoncer. Il s’arrêta un instant avant d’annoncer qu’il allait se coucher. J’haussais un sourcil. Il me dit l’endroit où il passerait la nuit, au cas où j’aurais besoin de lui. Et ce fut tout.
Je m’avançais vers la sortie quand un second groupe d’hommes armés fit son apparition sur le seuil de la porte principale. La garde. Ils demandèrent aux gens de ne pas bouger et le prêtre chauve s’avança vers eux, étonné de les voir. Je m’appuyais contre le mur, dans l’ombre.
« Vous avez demandé qu’on appelle la garde, pourquoi êtes vous surpris ? »
« C’est que… vos collègues ont déjà interrogé tout le monde, et ils ont emmené le corps avec eux… », expliqua le prêtre avec nervosité.
Celui qui semblait être le capitaine poussa un juron. Il demanda à ses hommes d’interroger les gens, et tous avancèrent plus en profondeur dans la bibliothèque. Je retins mon souffle et m’immobilisai. Quand ça m’arrangeais, je pouvais passer inaperçue aux yeux de certaines personnes. Il suffisait de cesser de respirer. L’un des gardes passa devant moi sans me voir. Je le regardais s’éloigner en fronçant les sourcils. L'imbécile.
Une fois seule, je disparu dans la nuit à la recherche de mes proies. Comme prévu, je n’eus pas de mal à les rattraper. Ils essayaient d’être discrets, mais ils ne pouvaient tromper les oreilles d’un vampire. A un moment, l’un des hommes se sépara du groupe. Un autre s’éloigna à son tour. Puis les deux derniers prirent chacun une direction différente. J’hésitai un instant avant d’opter pour le chef. Je me focalisais sur l’homme de métal. Il foula les pavés encore un moment avant d’entrer dans une maison. J’enregistrais l’information, cherchant à me repérer au mieux. Ce n’était pas évident étant donné que je ne connaissais pas du tout Telbara. Je restai là à regarder les alentours, puis allai visiter sa maison quand la porte s’ouvrit à nouveau sur un jeune homme aux cheveux et à la barbe blonds. Dans l’urgence, je n’eus pas le temps d’aller me cacher, et encore une fois, je retins ma respiration en tentant de disparaître de son champ de vision. L’homme avait beau ne plus porter son armure, je le reconnu à sa démarche. Il était musclé, mais au corps à corps, je pouvais tout de même espérer rivaliser avec lui. Quand à un duel armé, sans même y réfléchir, j’étais certaine que j’aurais l’avantage (oui, l’arrogance faisait partie de mes nombreux défauts). Il devait avoir une quarantaine d’années. Tandis qu’il s’éloignait, je cherchais à entrer dans la maison mais celle-ci était fermée. Je suivis donc l’homme qui continuait à marcher durant un long moment. Au croisement de deux ruelles, il regarda autour de lui avant de s’engager dans celle qui était la plus éclairée. L’humain se fit interpeller par une femme peu couverte pour la saison, et entra dans une… (je m’approchais pour vérifier) maison close.
Je m’installais non loin, attendant qu’il ait fini. D’autres hommes allaient et venaient. La plupart restaient une demi-heure à une heure dans la maison avant de repartir et disparaitre au coin de la rue. Ma cible, elle, mettait plus de temps. Je l’attendais en sentant grandir ma soif. J’allais le suivre jusque chez lui, et cette fois-ci, je l’attaquerais avant qu’il ne ferme la porte. Je laissais mon imagination dévier sur les suites possibles. Je m’empêchais de penser à autre chose qu’au meurtre à venir. Je savais que si je laissais mes pensées aller dans n’importe quelle direction, elles prendraient celle de Mirko. Je me focalisais donc sur ma faim qui n’allait pas tarder à être soulagée. Les heures s’égrenaient. Je ne comprenais pas. Bientôt, plus aucun homme ne vint. Tous étaient sortis de la maison close. Sauf celui que j'attendais. La nuit tirait à sa fin. Je devais rentrer.
La haine !
Je me levais et pris le chemin inverse. Je ne pouvais plus retourner à l’auberge où nous avions laissé nos maigres affaires. La fille y avait été retrouvée et j’ignorais ce que mes proies y avaient fait. Il restait Elazi. Je ris toute seule (une histoire de monstre qui n'était vraiment pas drôle). Je n’allais pas retourner vers ce foutu Jawbol et son stupide « vous êtes quelqu’un de bien ». Il se trompait. Quand à l’arachnéen… non, je ne voulais pas penser à lui. Pas maintenant, alors que j’étais en train de chercher le meilleur moyen de les égorger tous.
Sans vraiment savoir ce que cela allait donner, je me dirigeais vers l’auberge que l’aristocrate m’avait désignée. N'avait-il pas dit qu'il était prêt à m'aider ? Pas vraiment, mais il n'avait pas non plus refusé en bloc. Il parlait d'une autre méthode. La mienne lui avait paru mauvaise. Il avait raison. Tch !
Quand on ne peut se déplacer que de nuits, les possibilités restent restreintes. Je n'avais rien à perdre à revenir vers lui, la queue entre les pattes et la veste retournée. Il avait dû se faire interroger par les gardes. Peut-être avait-il eu plus d'informations. Je me fichais pas mal de ce qu'il penserait de ma venue. Je me fichais du monde. Je voulais juste tuer et ne plus penser à rien d'autre.
J’entrais. Tout était noir, les gens devaient dormir. Un halfelin était déjà levé et préparait du pain pour le matin. Je lui dis avoir rendez-vous avec ce… que je me rappelle du nom… Baron Dovamun. L’autre grommela un « on ne se prive de rien chez les nobles » et commençait déjà à refuser, arguant qu’il y avait d’autres lieux pour ça et que l’établissement refusait la présence des filles comme moi. J'avais les crocs. Je retins mon agressivité et tentais de discuter calmement. Je n’eus pas trop de mal à le faire changer d’avis, les aristocrates étant des clients qu’il valait mieux ne pas contrarier. Il précisa qu’il outrepassait certaines règles en m’acceptant, et me demanda de le faire remarquer à mon « client ». Il s’attendait sûrement à recevoir une compensation en échange.
Je montais les escaliers et m’arrêtais devant la porte.
Il était l'heure d'annoncer l'insuccès total de la méthode du "moi je mange chaud".
Müss- Elite
- Race : Vampire
Re: Dans ton esprit
Je quittais donc la bibliothèque à grand pas. Ces événements m’avaient fort épuisé et la nuit était tombée. Je ne dormais pas beaucoup en général, souvent pris par mes travaux. Et je n’en ressentais que très peu les effets, pourtant, je rêvais à cet instant d’un bon lit douillet et d’un repas chaud et délicieux. Ma camarade vampirique ne devait connaître ce genre de problème, j’imaginai. J’arrivais en quelques minutes à mon auberge. Il était d’un goût luxueux, pas au tant que ceux des princes ou de toute personne appartenant a une forme de gouvernement, mais il proposait un service de qualité qui pouvait convenir à beaucoup. Tenait, par exemple rien qu’au rez-de-chaussée, on y trouvait une décoration riche, des chandeliers, des statues et des plantes composaient de couleurs vives. Les murs étaient de pierre avec des tapisseries variant entre le dorer et le rouge. Les tables et les chaises étaient tout aussi luxueuses, on y trouvait même des coussins sur ces sièges, et mêmes sur les bancs. À cette heure-ci, plusieurs bougies étaient encore allumées, quelques clients étaient encore là à manger sur les tables. Je m’approchai du bar, fait d’un acajou doré avec des tabourets du même bois, surmonté également d’un coussin. J’appelais le patron pour lui commander à manger, juste que quelque friandise au miel et une coupe de vin.
On ne tarda pas à m’apporter dans un bol ces friandises. Je commençais à peine à les déguster lorsque tout à coup, un homme entra dans l’auberge. Je sais, on pourrait croire que ce genre de détail m’importait peu, voir pas du tout. Et bien, vous aviez raison. Mais il s’agissait de quelqu’un que je connaissais très bien. Un idiot qui m’avait interrogé à la bibliothèque, il n’y avait même pas une heure. D’ailleurs, n’était-il pas celui qui possédait la marque du corbeau avec une étoile ? Que faisait-il ici ? Il avait franchi directement la porte pour se diriger vers le fond de la salle, où étaient disposer les tables avec les bancs. Visiblement, il ne m’avait pas remarqué. Pourquoi était-il seul ? Miaous était-elle en danger, avait-elle survécu ? J’étais curieux de le savoir, un sourire d’amusement se dessina sur mon visage. Je suivis du regard le faux garde. Il s’asseya à côté d’un homme vêtue d’une cape. D’ailleurs, le même symbole figurait sur le flanc. En y faisant attention, le visage de cet homme ne m’était pas inconnu. Je cherchais mentalement le visage de cet homme dans mes souvenirs.
Le faux garde était nerveux. Après avoir fini de discuter au bout d’une demi-heure, il partit l’air perturber. Il quitta l’auberge. Je pris mon bâton et me dirigeai vers l’homme mystérieux. De plus près, j’allais surement le reconnaître. En réalité, c’était lui qui m’avait reconnu en premier. En levant la tête, il fit un sourire glacial. Son visage fin, ses petits yeux de fouine, sa barbe blonde… La mémoire me revint à mon tour.
« Baron Dovamun. Quelle bonne surprise. Venez donc vous asseoir.
- Grolof. Si je m’y attendais. Avec plaisir. (je m’asseyais en face de lui en prenant un siège.)
-Alors, mon vieille ami. Toujours obséder par les dragons ? (il rit).
Pour expliquer rapidement, Grolof était un ancien camarade de la Tour de l’Aurore. Un sorcier, pas des plus doué à mon avis. Il était très très très riche. Pas un baron, il avait un lien avec un membre du conseil, je ne savais plus le quel. Populaire de toute l’école, flattée par beaucoup, jouant les adonis, etc. Bon sang que je le détestais à cette époque, et même aujourd’hui. Inutile d’en dire plus dans ce cas. Je m’efforçais de garder mon sang-froid et d’avoir des infos sur ce symbole.
-Cela faisait longtemps. Grolof. Je pensais ne plus jamais te revoir. (Oui, j’étais sarcastique).
-Oui. Qu’es-tu devenu depuis ton départ brutal de la Tour ? Toujours chasser des lézards volant ? On ma dit que tu restais enfermer dans ton châteaux campagnard et que tu étais devenu un chercheur fou.
Que j’avais envie de le cramer celui là.
-Et bien non. Je fais de la recherche. J’étudie tous ceux qui peut l’être comme les sciences, les lettres, l’anatomie… Plusieurs de mes travaux on aidé à faire avancer les connaissances.
-Je suis un peu partout en ce moment et je n’en ai jamais entendu parler. Vivement la postérité dans ce cas non ? (Disait-il avec un gros sourire d’idiot !).
-Et toi l’idole de la Tour de la sagesse, qu’es-tu devenu ?
-Moi et bien, je suis dans les affaires. Depuis que j’ai fini brillamment mes études, (sans blagues) je me suis mis dans le commerce. J’ai mis en place différents systèmes d’échanges qui ont permis… (Je suis quelqu’un de très gentil, je vais abréger tout son long discours de vantard. De plus cela n’avait ni queue ni tête, il devait mentir sans aucun doute. Je vais allez directement au plus intéressant, quand il avait finit).
-Et bien… Ce n’est pas mal. Au et dis moi, je suis intriguer par le symbole sur ta cape. Un corbeau attrapant une étoile. C’est loufoque non ?
-Loufoque ? Tu plaisantes j’espère. En réalité j’ai rejoins un groupe de puissant riche.
-Disant puissant, cela aurait suffit.
-Ils ont fort dans le commerce et pour suivre, ont doit les suivre. Tu me suis ?
-Donc, tu n’as pas vraiment apporté quelque chose dans les affaires j’imagine. Je plaisante ne t’inquiètes pas. Et pourquoi ce symbole ?
-J’y viens. Ils aiment chasser les créatures dites des ténèbres. Apparemment, leurs corps peuvent rapporter gros. Pour ça ils emplois des chasseurs et des bandits.
-Et où se tient leur trône ?
-Ca ne va pas la tête ? C’est un groupe fermé de Tacomnal. En plus en plein cœur de la ville. On ne peut leur parler et les trouver facilement.
J’avais oublié à quel point il était idiot. En plus, il fallait l’avouer, il n’avait pas rejoint la Tour pour son intelligence. Visiblement, il n’était qu’un larbin. Je ne pouvais que m’en réjouir. Sur ce, comme il était déjà très tard et que je ne pouvais plus supporter de voir sa tête, je m’en allai en disant au revoir de façon polie et montai me coucher. Ma chambre n’était pas très grande, mais confortable. Un grand lit pour deux, une armoire avec en plus un coffre et un bureau avec chaise, une fenêtre et un coin d’eau. Inutile de préciser la qualité des mâtereaux et la décoration des lieux. Verrouillant la porte, je me laissai tomber sur le lit. Je fermais les yeux.
Je ne savais pas combien de temps je dormais, cela pouvait être aussi bien dix heures que dix minutes, je n’en avais pas la moindre idée, j’étais mort. Quelqu’un frappait à la porte de ma chambre. Les petits toc tocs contre le bois suffirent à me tirer de mon sommeil. Me levant péniblement, je m’arrangeais le mieux possible et allai ouvrir. Je fus surpris en voyant Miaous se tenir au seuil de ma porte.
« Dame Miaous. Quelle surprise. Je vous en pris, entrer donc. »
On ne tarda pas à m’apporter dans un bol ces friandises. Je commençais à peine à les déguster lorsque tout à coup, un homme entra dans l’auberge. Je sais, on pourrait croire que ce genre de détail m’importait peu, voir pas du tout. Et bien, vous aviez raison. Mais il s’agissait de quelqu’un que je connaissais très bien. Un idiot qui m’avait interrogé à la bibliothèque, il n’y avait même pas une heure. D’ailleurs, n’était-il pas celui qui possédait la marque du corbeau avec une étoile ? Que faisait-il ici ? Il avait franchi directement la porte pour se diriger vers le fond de la salle, où étaient disposer les tables avec les bancs. Visiblement, il ne m’avait pas remarqué. Pourquoi était-il seul ? Miaous était-elle en danger, avait-elle survécu ? J’étais curieux de le savoir, un sourire d’amusement se dessina sur mon visage. Je suivis du regard le faux garde. Il s’asseya à côté d’un homme vêtue d’une cape. D’ailleurs, le même symbole figurait sur le flanc. En y faisant attention, le visage de cet homme ne m’était pas inconnu. Je cherchais mentalement le visage de cet homme dans mes souvenirs.
Le faux garde était nerveux. Après avoir fini de discuter au bout d’une demi-heure, il partit l’air perturber. Il quitta l’auberge. Je pris mon bâton et me dirigeai vers l’homme mystérieux. De plus près, j’allais surement le reconnaître. En réalité, c’était lui qui m’avait reconnu en premier. En levant la tête, il fit un sourire glacial. Son visage fin, ses petits yeux de fouine, sa barbe blonde… La mémoire me revint à mon tour.
« Baron Dovamun. Quelle bonne surprise. Venez donc vous asseoir.
- Grolof. Si je m’y attendais. Avec plaisir. (je m’asseyais en face de lui en prenant un siège.)
-Alors, mon vieille ami. Toujours obséder par les dragons ? (il rit).
Pour expliquer rapidement, Grolof était un ancien camarade de la Tour de l’Aurore. Un sorcier, pas des plus doué à mon avis. Il était très très très riche. Pas un baron, il avait un lien avec un membre du conseil, je ne savais plus le quel. Populaire de toute l’école, flattée par beaucoup, jouant les adonis, etc. Bon sang que je le détestais à cette époque, et même aujourd’hui. Inutile d’en dire plus dans ce cas. Je m’efforçais de garder mon sang-froid et d’avoir des infos sur ce symbole.
-Cela faisait longtemps. Grolof. Je pensais ne plus jamais te revoir. (Oui, j’étais sarcastique).
-Oui. Qu’es-tu devenu depuis ton départ brutal de la Tour ? Toujours chasser des lézards volant ? On ma dit que tu restais enfermer dans ton châteaux campagnard et que tu étais devenu un chercheur fou.
Que j’avais envie de le cramer celui là.
-Et bien non. Je fais de la recherche. J’étudie tous ceux qui peut l’être comme les sciences, les lettres, l’anatomie… Plusieurs de mes travaux on aidé à faire avancer les connaissances.
-Je suis un peu partout en ce moment et je n’en ai jamais entendu parler. Vivement la postérité dans ce cas non ? (Disait-il avec un gros sourire d’idiot !).
-Et toi l’idole de la Tour de la sagesse, qu’es-tu devenu ?
-Moi et bien, je suis dans les affaires. Depuis que j’ai fini brillamment mes études, (sans blagues) je me suis mis dans le commerce. J’ai mis en place différents systèmes d’échanges qui ont permis… (Je suis quelqu’un de très gentil, je vais abréger tout son long discours de vantard. De plus cela n’avait ni queue ni tête, il devait mentir sans aucun doute. Je vais allez directement au plus intéressant, quand il avait finit).
-Et bien… Ce n’est pas mal. Au et dis moi, je suis intriguer par le symbole sur ta cape. Un corbeau attrapant une étoile. C’est loufoque non ?
-Loufoque ? Tu plaisantes j’espère. En réalité j’ai rejoins un groupe de puissant riche.
-Disant puissant, cela aurait suffit.
-Ils ont fort dans le commerce et pour suivre, ont doit les suivre. Tu me suis ?
-Donc, tu n’as pas vraiment apporté quelque chose dans les affaires j’imagine. Je plaisante ne t’inquiètes pas. Et pourquoi ce symbole ?
-J’y viens. Ils aiment chasser les créatures dites des ténèbres. Apparemment, leurs corps peuvent rapporter gros. Pour ça ils emplois des chasseurs et des bandits.
-Et où se tient leur trône ?
-Ca ne va pas la tête ? C’est un groupe fermé de Tacomnal. En plus en plein cœur de la ville. On ne peut leur parler et les trouver facilement.
J’avais oublié à quel point il était idiot. En plus, il fallait l’avouer, il n’avait pas rejoint la Tour pour son intelligence. Visiblement, il n’était qu’un larbin. Je ne pouvais que m’en réjouir. Sur ce, comme il était déjà très tard et que je ne pouvais plus supporter de voir sa tête, je m’en allai en disant au revoir de façon polie et montai me coucher. Ma chambre n’était pas très grande, mais confortable. Un grand lit pour deux, une armoire avec en plus un coffre et un bureau avec chaise, une fenêtre et un coin d’eau. Inutile de préciser la qualité des mâtereaux et la décoration des lieux. Verrouillant la porte, je me laissai tomber sur le lit. Je fermais les yeux.
Je ne savais pas combien de temps je dormais, cela pouvait être aussi bien dix heures que dix minutes, je n’en avais pas la moindre idée, j’étais mort. Quelqu’un frappait à la porte de ma chambre. Les petits toc tocs contre le bois suffirent à me tirer de mon sommeil. Me levant péniblement, je m’arrangeais le mieux possible et allai ouvrir. Je fus surpris en voyant Miaous se tenir au seuil de ma porte.
« Dame Miaous. Quelle surprise. Je vous en pris, entrer donc. »
Dovamun- (personnage abandonné)
- Race : Humain
Re: Dans ton esprit
« Dame Miaous. Quelle surprise. Je vous en prie, entrer donc. »
Il avait les cheveux en batailles et les yeux cernés. Je devais l’avoir tiré du lit… Avec une grimace désolée, je me glissais dans l’entrebâillement de la porte.
La chambre paraissait confortable. Un lit, une armoire, un bureau… Rien d’extraordinaire. A quoi m’attendais-je ? Je me retournais pour faire face à l’aristocrate. Il avait l’air encore endormi, mais souriait poliment. Je ne savais pas exactement ce que je faisais ici. Pour cacher ma gêne, je me mis à parler. Je lui expliquais avoir rencontré un second groupe d’hommes affirmant être de la garde.
« Je suppose que ceux qui nous ont interrogé mentaient sur leur statut », précisais-je inutilement.
Je continuais, lui décrivant ma filature, la façon dont les hommes s’étaient séparés les uns après les autres, la résidence de leur chef et la maison close.
« C’est étrange, il est le seul à ne jamais en être ressorti. »
Plus je parlais, et plus je sentais l’inutilité de mes propos. Au final, je n’avais rien de concret, et j’avais laissé s’envoler les meurtriers. Je n’avais qu’une adresse et n’étais même pas certaine qu’elle appartenait vraiment au chef. J’étais trop stupide! Plus j’avançais dans mon monologue, plus je sentais la colère monter en moi. Ma soif ne faisais qu’augmenter mon sentiment de frustration, mais le soleil n’allait pas tarder à se montrer, il faudrait attendre encore une journée complète avant d’obtenir mon prochain repas. De plus, j’étais coincée dans cette auberge jusqu’à la nuit prochaine. Rien qu’un petit contretemps, mais cela suffisait à m'irriter encore plus.
Pour ne pas m'effondrer, je m'étais fixé l'objectif de tuer tous ceux qui s'opposeraient aux gens comme moi. J’observais l’humain sans trop savoir à quoi m'attendre. Il m’avait donné l’adresse de sa chambre, si jamais j'avais besoin de quelque chose d'autre. De quoi avais-je besoin exactement ? Son aide ?
Il avait les cheveux en batailles et les yeux cernés. Je devais l’avoir tiré du lit… Avec une grimace désolée, je me glissais dans l’entrebâillement de la porte.
La chambre paraissait confortable. Un lit, une armoire, un bureau… Rien d’extraordinaire. A quoi m’attendais-je ? Je me retournais pour faire face à l’aristocrate. Il avait l’air encore endormi, mais souriait poliment. Je ne savais pas exactement ce que je faisais ici. Pour cacher ma gêne, je me mis à parler. Je lui expliquais avoir rencontré un second groupe d’hommes affirmant être de la garde.
« Je suppose que ceux qui nous ont interrogé mentaient sur leur statut », précisais-je inutilement.
Je continuais, lui décrivant ma filature, la façon dont les hommes s’étaient séparés les uns après les autres, la résidence de leur chef et la maison close.
« C’est étrange, il est le seul à ne jamais en être ressorti. »
Plus je parlais, et plus je sentais l’inutilité de mes propos. Au final, je n’avais rien de concret, et j’avais laissé s’envoler les meurtriers. Je n’avais qu’une adresse et n’étais même pas certaine qu’elle appartenait vraiment au chef. J’étais trop stupide! Plus j’avançais dans mon monologue, plus je sentais la colère monter en moi. Ma soif ne faisais qu’augmenter mon sentiment de frustration, mais le soleil n’allait pas tarder à se montrer, il faudrait attendre encore une journée complète avant d’obtenir mon prochain repas. De plus, j’étais coincée dans cette auberge jusqu’à la nuit prochaine. Rien qu’un petit contretemps, mais cela suffisait à m'irriter encore plus.
Pour ne pas m'effondrer, je m'étais fixé l'objectif de tuer tous ceux qui s'opposeraient aux gens comme moi. J’observais l’humain sans trop savoir à quoi m'attendre. Il m’avait donné l’adresse de sa chambre, si jamais j'avais besoin de quelque chose d'autre. De quoi avais-je besoin exactement ? Son aide ?
Müss- Elite
- Race : Vampire
Re: Dans ton esprit
Elle entra tranquillement dans la chambre avec un visage grave. Je soupçonnais que sa vengeance ne s’était pas passée comme elle l’avait prévu. Un contre temps sans doute, un meurtre ou une agression ? Je refermais la porte derrière elle après avoir vérifié qu’elle n’était pas suivie. Je ne désirais pas avoir de mauvaises surprises pendant notre discussion. Il était possible que l’un de ces malfrats la suive, soupçonnant la jeune fille de sa « nature » si puis-je dire.
Miaous me raconta sa filature. Bien entendu, elle confirma que ce n’étaient pas de vrais gardes, ça on s’en doutait. Puis elle me raconta leurs mouvements, la résidence du chef jusqu’à cette maison close. J’émis un rire en attendant cela. Elle continua de parler sans s’arrêter. Et plus elle parlait, plus sa colère montait. Cela se voyait par des petits tremblements au niveau des mains, de la parole qui devient plus forte et agressive. Je ne lâchais aucune de ses paroles jusqu’à ce qu’elle ait fini.
Je me mis à me caressait me barbe pour réfléchir. J’avais obtenu des informations sur nos hommes, mais je voulais trouver le moyen de lui en parler. Déjà, j’ai voulu commenter un peu sur ce que Miaous m’avait dit :
« Une maison close. J’ai envis d’en rire. Ils se font passer pour des chasseurs du mal, mais ils vont dans une maison de plaisir. C’est le mal quand cela les arrange. Ces maisons, repère de tous les vices de notre monde. En plus, ils servent parfois de repères de malfrats, de gangs. Peut-être est-ce le cas de cet endroit. Ce qui m’amène à ce que j’ai appris justement… »
Je me mis à lui raconter ma discussion avec ce prétentieux de Grolof. Je lui parlais du groupe de vendeur d’organes de monstres et utiliser ces crétins pour les chasser. Je lui parlais de Tacomnal comme leur siège. Toutefois, je la mettais en garde contre ça. Ces informations devaient être étudiées avant. Et pour cela, il faudrait interroger quelqu’un d’autre. Me tournant vers ma fenêtre, je compris que le soleil n’allait pas tarder à se lever. Cela voulait dire que j’allais enfin pouvoir, partir rentrer chez moi. Mais Miaous serait bloqué. En plein jour, elle ne pourrait pas progresser. Peut-être que…
« Le soleil va se lever. Vous pouvez attendre ici la nuit. En attendant, je pourrais enquêtais aujourd’hui en allant voir de plus près cette maison. S’il y a quelque chose en lien avec ce groupe, je le trouverais. Si vous êtes d’accord. »
Miaous me raconta sa filature. Bien entendu, elle confirma que ce n’étaient pas de vrais gardes, ça on s’en doutait. Puis elle me raconta leurs mouvements, la résidence du chef jusqu’à cette maison close. J’émis un rire en attendant cela. Elle continua de parler sans s’arrêter. Et plus elle parlait, plus sa colère montait. Cela se voyait par des petits tremblements au niveau des mains, de la parole qui devient plus forte et agressive. Je ne lâchais aucune de ses paroles jusqu’à ce qu’elle ait fini.
Je me mis à me caressait me barbe pour réfléchir. J’avais obtenu des informations sur nos hommes, mais je voulais trouver le moyen de lui en parler. Déjà, j’ai voulu commenter un peu sur ce que Miaous m’avait dit :
« Une maison close. J’ai envis d’en rire. Ils se font passer pour des chasseurs du mal, mais ils vont dans une maison de plaisir. C’est le mal quand cela les arrange. Ces maisons, repère de tous les vices de notre monde. En plus, ils servent parfois de repères de malfrats, de gangs. Peut-être est-ce le cas de cet endroit. Ce qui m’amène à ce que j’ai appris justement… »
Je me mis à lui raconter ma discussion avec ce prétentieux de Grolof. Je lui parlais du groupe de vendeur d’organes de monstres et utiliser ces crétins pour les chasser. Je lui parlais de Tacomnal comme leur siège. Toutefois, je la mettais en garde contre ça. Ces informations devaient être étudiées avant. Et pour cela, il faudrait interroger quelqu’un d’autre. Me tournant vers ma fenêtre, je compris que le soleil n’allait pas tarder à se lever. Cela voulait dire que j’allais enfin pouvoir, partir rentrer chez moi. Mais Miaous serait bloqué. En plein jour, elle ne pourrait pas progresser. Peut-être que…
« Le soleil va se lever. Vous pouvez attendre ici la nuit. En attendant, je pourrais enquêtais aujourd’hui en allant voir de plus près cette maison. S’il y a quelque chose en lien avec ce groupe, je le trouverais. Si vous êtes d’accord. »
Dovamun- (personnage abandonné)
- Race : Humain
Re: Dans ton esprit
L’humain réfléchit avant de parler. Il était amusé à l’idée que ces défenseurs du « bien » fréquente ces repères « de tous les vices de notre monde ». J’avais rarement entendu un tel discours. La plupart des hommes que je rencontrais fréquentaient les femmes de la nuit. Ils le vivaient plutôt bien. Mais chez les nobles, cela devait présenter d’autres soucis. Je supposais qu’il s’agissait d’histoire de descendants et de bâtardise. Mes parents m’ayant vendue comme main d’œuvre au champ dès mon jeune âge, la vertu et tout le tralala n’avaient pas fait partie de mon éducation.
Baron Dovamun parla ensuite des maisons de passe comme de potentiel repères de malfrat. Celle où leur chef était resté pouvait être le leur.
Il me parla ensuite de sa journée. Il avait rencontré un ancien ami à lui qui arborait le même signe que mes proies : un corbeau dérobant la lune. Ce groupe plus ou moins secret était rattaché à Tacomnal. Ces hommes attaquaient les créatures de l’ombre pour revendre leurs corps. Ce business semblait être très rentable. Il précisa qu’il était nécessaire, avant de se lancer dans un combat à l’aveugle, d’obtenir plus d’information.
« Le soleil va se lever. Vous pouvez attendre ici la nuit. En attendant, je pourrais enquêter aujourd’hui en allant voir de plus près cette maison. S’il y a quelque chose en lien avec ce groupe, je le trouverais. Si vous êtes d’accord. »
C'était bien plus que tout ce que j'aurais pu espérer. Passer la journée dans cette auberge ne m’enchantait guère, mais le voir prêt à continuer les recherches pendant mon emprisonnement avait de quoi me remonter le moral.
« Pourquoi m’aidez-vous ? » voulu-je savoir avant de le remercier.
Baron Dovamun parla ensuite des maisons de passe comme de potentiel repères de malfrat. Celle où leur chef était resté pouvait être le leur.
Il me parla ensuite de sa journée. Il avait rencontré un ancien ami à lui qui arborait le même signe que mes proies : un corbeau dérobant la lune. Ce groupe plus ou moins secret était rattaché à Tacomnal. Ces hommes attaquaient les créatures de l’ombre pour revendre leurs corps. Ce business semblait être très rentable. Il précisa qu’il était nécessaire, avant de se lancer dans un combat à l’aveugle, d’obtenir plus d’information.
« Le soleil va se lever. Vous pouvez attendre ici la nuit. En attendant, je pourrais enquêter aujourd’hui en allant voir de plus près cette maison. S’il y a quelque chose en lien avec ce groupe, je le trouverais. Si vous êtes d’accord. »
C'était bien plus que tout ce que j'aurais pu espérer. Passer la journée dans cette auberge ne m’enchantait guère, mais le voir prêt à continuer les recherches pendant mon emprisonnement avait de quoi me remonter le moral.
« Pourquoi m’aidez-vous ? » voulu-je savoir avant de le remercier.
Müss- Elite
- Race : Vampire
Re: Dans ton esprit
Elle me posa une très bonne question, « Pourquoi m’aidez-vous ? ». Une telle question demandait une réflexion. Je ne pouvais donner une réponse toute faite, car moi-même, je ne savais pas trop. J’avais une idée, mais je devais bien la construire dans mon esprit pour être le plus clair possible, et non donner l’image de quelqu’un qui ne sait pas trop ou qu’il parait louche. De ce que j’ai observé chez elle, c’était que les paroles directes avaient plus d’impact que les beaux discours à rallonge que l’on se fait entre nobles. Tant mieux, plus vite, ce sera, plus vite, nous aurons fini non ?
DOVAMUN – Si je vous dis que ce serait par pitié ou compassion, pousser par un devoir, vous me croirez ? Moi non plus, je ne me croirais pas. En réalité, c’est le côté mystère qui m’attire. D’habitude, je ne me concentre que sur mon travail, mais cette affaire est assez tordue pour m’intriguer. J’aimerais connaître le fin mot de cette histoire. Et en plus, cela m’évite d’être venu pour rien. J’étais venu pour un livre perdu, aucune envie de rentrer chez-moi sans avoir fait quoi que ce soit.
J’avais tout dit pour que nous soyons clairs. Maintenant, il fallait se préparer. Je cogitais déjà sur un plan. Déjà, l’idée d’entrer dans une maison de débauche m’écœuré et j’avais peur de ce que j’allais voir. Je devrais être fort et arriver à trouver des informations, juste assez pour que Mious puisse poursuivre sa mission de vengeance, ou faire son deuil. D’ailleurs, les vampires font ils des deuils ? Je devrais noter ça sur mon carnet. En attendant, je laissai sur le lit un peu d’argent pour Miaous, au cas où et lui laissa la chambre. Je me mis à attendre un peu, si elle avait quelque chose à dire pouvant m’aider à débuter. Je ne pense pas que cela me prendrait la journée, ce que je me disais pour le livre.
DOVAMUN – Si je vous dis que ce serait par pitié ou compassion, pousser par un devoir, vous me croirez ? Moi non plus, je ne me croirais pas. En réalité, c’est le côté mystère qui m’attire. D’habitude, je ne me concentre que sur mon travail, mais cette affaire est assez tordue pour m’intriguer. J’aimerais connaître le fin mot de cette histoire. Et en plus, cela m’évite d’être venu pour rien. J’étais venu pour un livre perdu, aucune envie de rentrer chez-moi sans avoir fait quoi que ce soit.
J’avais tout dit pour que nous soyons clairs. Maintenant, il fallait se préparer. Je cogitais déjà sur un plan. Déjà, l’idée d’entrer dans une maison de débauche m’écœuré et j’avais peur de ce que j’allais voir. Je devrais être fort et arriver à trouver des informations, juste assez pour que Mious puisse poursuivre sa mission de vengeance, ou faire son deuil. D’ailleurs, les vampires font ils des deuils ? Je devrais noter ça sur mon carnet. En attendant, je laissai sur le lit un peu d’argent pour Miaous, au cas où et lui laissa la chambre. Je me mis à attendre un peu, si elle avait quelque chose à dire pouvant m’aider à débuter. Je ne pense pas que cela me prendrait la journée, ce que je me disais pour le livre.
Dovamun- (personnage abandonné)
- Race : Humain
Re: Dans ton esprit
Il m’expliqua être attiré par le côté mystérieux de cette affaire. Il était venu dans le but de trouver des livres et aurait été déçu de repartir les mains vides. D’ailleurs, avec toute cette histoire, j’avais oublié la pile de livre que je lui avais dénichée dans la bibliothèque… mais ils n’avaient pas l’air de lui avoir plu. Il devait chercher quelque chose de bien précis.
L’aristocrate laissa un peu d’argent pour moi sur son lit. C’était étonnant, mais je fis semblant de ne pas être touchée par son geste. Je ne le connaissais pas assez pour ça. Je le remerciais simplement, puis lui expliquais du mieux que je pouvais la localisation exacte de la résidence du chef et de la maison close. Je m’embrouillais un peu et fini par lui dessiner un plan avec les papiers se trouvant sur son bureau, un peu d’encre et une plume. C’était la première fois que j’utilisais un tel matériel, mais j’avais déjà observé travailler des écrivains publics. Je savais donc comment cela fonctionnait. Je n’aurais surement pas pu écrire, moi qui venais tout juste d’apprendre à lire, mais je fus capable de faire un dessin tout à fait convenable. Je mis une croix sur chacun des lieux à étudier.
Quand il fut parti, je m’affalais sur le lit. Je poussais un soupir. Passer une journée entière sans but précis signifiait forcément penser à Mirko. Ça allait être une sale journée. Pourvu que l’aristo revienne vite.
L’aristocrate laissa un peu d’argent pour moi sur son lit. C’était étonnant, mais je fis semblant de ne pas être touchée par son geste. Je ne le connaissais pas assez pour ça. Je le remerciais simplement, puis lui expliquais du mieux que je pouvais la localisation exacte de la résidence du chef et de la maison close. Je m’embrouillais un peu et fini par lui dessiner un plan avec les papiers se trouvant sur son bureau, un peu d’encre et une plume. C’était la première fois que j’utilisais un tel matériel, mais j’avais déjà observé travailler des écrivains publics. Je savais donc comment cela fonctionnait. Je n’aurais surement pas pu écrire, moi qui venais tout juste d’apprendre à lire, mais je fus capable de faire un dessin tout à fait convenable. Je mis une croix sur chacun des lieux à étudier.
Quand il fut parti, je m’affalais sur le lit. Je poussais un soupir. Passer une journée entière sans but précis signifiait forcément penser à Mirko. Ça allait être une sale journée. Pourvu que l’aristo revienne vite.
Müss- Elite
- Race : Vampire
Re: Dans ton esprit
Je laissai Miaous seule dans ma chambre. Elle m’avait dessiné une carte pour me montrer la maison de leur chef et la maison de… Cette chose. Le plan était bien détaillé, malgré qu’il fut d’un style un peu grossier. Visiblement, elle n’avait fréquenté aucun précepteur. Mais elle se débrouillait très bien. En quittant l’auberge, le propriétaire, un Halfelin, me parla d’une visite et fit un sous-entendu des plus déroutants. Je lui lançai un regard plein de flamme. Le petit homme se confond en excuses. Je lui dis donc que j’allais revenir très vite.
Pour commencer, j’allais directement à la maison du chef. Je voulais refaire le même chemin que la vampire. Déjà au petit matin, la vie était animée dans les rues. Elles étaient larges pour accueillir les différentes races peuplant Telbara. Je vis en général des humains, mais je croisai parfois quelque centaure, et même un Xolon avançait doucement dans les rues. Plusieurs étables étaient ouvertes, pas beaucoup non plus, mais un marchand devait sûrement être ouvert le plus possible pour avoir plus de chance de faire des bénéficies. Je ne m’attardai pas sur leurs marchandises. Je devais rejoindre la maison le plus vite possible, moi aussi, je devais user de mon temps pour l’enquête et non en perdre.
Après avoir remonté plusieurs rues franchit un ou deux quartiers, je devais être arrivé devant la fameuse maison du chef. Je me mis de l’autre côté de la route. Il y avait une ruelle étroite par là quelle, je me glissais et, m’enveloppant d’une aura rougeâtre, je me transformai en vipère. Même mon sceptre fusionna avec mon corps pour la transformation. J’utilisais ce pouvoir que très rarement, et c’était encore plus rare qu’il me servait à quelque chose. Je me glissais dans les recoins et éviter les gens. Je savais que la vue d’un serpent ne devait ravir beaucoup. Je me mis à observer la maison ainsi que celles des voisins. Elles se ressemblaient toute. Elles étaient à étages, suivaient la même architecture et la même décoration, c'est-à-dire rien du tout. Par contre, celle du chef était entièrement close. Je glissais jusqu’à la porte et cherchai une ouverture. Une des fenêtres du rez-de-chaussée avait perdu un carreau. Je n’avais aucun mal à y grimper et m’engouffra dans la demeure. Il faisait sombrer, je ne repérer pas beaucoup de sources de chaleur. Cela donnait l’apparence d’une maison abandonné. En glissant par-ci par-là, je tombais sur un homme en train de boire. Il écrivait quelque chose sur une table. Après quelques minutes, il remarqua que sa cruche était vide. Il s’en alla avec pour sûrement la remplir.
Pendant son absence, je montais sur le Tabouret pour ensuite grimper sur la table. Je voulais lire ce qu’il avait écrit. Quelle écriture grossière. J’avais un peu de mal à lire. Toutefois, je parvenais à lire les mots « Vampire mâle, récupéré – rien, introuvable, cadavre agent… » Il s’agissait d’un rapport de mission. J’aurais voulu m’en emparer pour le ramener, mais je devrais reprendre mon apparence puis redevenir une vipère et cela produirait du bruit. De plus, je n’avais pas le temps, je sentis déjà les vibrations des pas de l’homme qui revenait. Ses pas étaient lourds et faisaient trembler la table. Je pouvais le ralentir dans son travail. Je rampais près du flacon d’encre et le fis renverser sur la feuille avant de disparaître dans l’ombre. En approchant de la fenêtre, je pouvais imaginer l’homme râlé en voyant sa feuille noircie. Une fois dehors, je retournai dans la même ruelle pour reprendre mon apparence humaine. Je n’avais pas tiré grand-chose ici, mais il me restait un endroit à voir. En sortant de la ruelle, je regardais dans toutes les directions pour être sur de ne pas être surveillé avant de reprendre ma route.
Pour arriver à ce repère de malfrat, j’avais mis deux fois plus de temps. La vue d’un tel établissement me répugnait. Au début, je pensais rentrer en force, mais j’allais opter pour la même manière que chez le chef. Sans me faire remarquer, je me glissais derrière la bâtisse dans un recoin avant de reprendre mon apparence de serpent. J’évitais l’entrée principale en passant par une porte de service derrière, mal fermer. À ce moment, j’étais loin d’imaginer ce que j’allais vraiment voir.
Pour commencer, j’allais directement à la maison du chef. Je voulais refaire le même chemin que la vampire. Déjà au petit matin, la vie était animée dans les rues. Elles étaient larges pour accueillir les différentes races peuplant Telbara. Je vis en général des humains, mais je croisai parfois quelque centaure, et même un Xolon avançait doucement dans les rues. Plusieurs étables étaient ouvertes, pas beaucoup non plus, mais un marchand devait sûrement être ouvert le plus possible pour avoir plus de chance de faire des bénéficies. Je ne m’attardai pas sur leurs marchandises. Je devais rejoindre la maison le plus vite possible, moi aussi, je devais user de mon temps pour l’enquête et non en perdre.
Après avoir remonté plusieurs rues franchit un ou deux quartiers, je devais être arrivé devant la fameuse maison du chef. Je me mis de l’autre côté de la route. Il y avait une ruelle étroite par là quelle, je me glissais et, m’enveloppant d’une aura rougeâtre, je me transformai en vipère. Même mon sceptre fusionna avec mon corps pour la transformation. J’utilisais ce pouvoir que très rarement, et c’était encore plus rare qu’il me servait à quelque chose. Je me glissais dans les recoins et éviter les gens. Je savais que la vue d’un serpent ne devait ravir beaucoup. Je me mis à observer la maison ainsi que celles des voisins. Elles se ressemblaient toute. Elles étaient à étages, suivaient la même architecture et la même décoration, c'est-à-dire rien du tout. Par contre, celle du chef était entièrement close. Je glissais jusqu’à la porte et cherchai une ouverture. Une des fenêtres du rez-de-chaussée avait perdu un carreau. Je n’avais aucun mal à y grimper et m’engouffra dans la demeure. Il faisait sombrer, je ne repérer pas beaucoup de sources de chaleur. Cela donnait l’apparence d’une maison abandonné. En glissant par-ci par-là, je tombais sur un homme en train de boire. Il écrivait quelque chose sur une table. Après quelques minutes, il remarqua que sa cruche était vide. Il s’en alla avec pour sûrement la remplir.
Pendant son absence, je montais sur le Tabouret pour ensuite grimper sur la table. Je voulais lire ce qu’il avait écrit. Quelle écriture grossière. J’avais un peu de mal à lire. Toutefois, je parvenais à lire les mots « Vampire mâle, récupéré – rien, introuvable, cadavre agent… » Il s’agissait d’un rapport de mission. J’aurais voulu m’en emparer pour le ramener, mais je devrais reprendre mon apparence puis redevenir une vipère et cela produirait du bruit. De plus, je n’avais pas le temps, je sentis déjà les vibrations des pas de l’homme qui revenait. Ses pas étaient lourds et faisaient trembler la table. Je pouvais le ralentir dans son travail. Je rampais près du flacon d’encre et le fis renverser sur la feuille avant de disparaître dans l’ombre. En approchant de la fenêtre, je pouvais imaginer l’homme râlé en voyant sa feuille noircie. Une fois dehors, je retournai dans la même ruelle pour reprendre mon apparence humaine. Je n’avais pas tiré grand-chose ici, mais il me restait un endroit à voir. En sortant de la ruelle, je regardais dans toutes les directions pour être sur de ne pas être surveillé avant de reprendre ma route.
Pour arriver à ce repère de malfrat, j’avais mis deux fois plus de temps. La vue d’un tel établissement me répugnait. Au début, je pensais rentrer en force, mais j’allais opter pour la même manière que chez le chef. Sans me faire remarquer, je me glissais derrière la bâtisse dans un recoin avant de reprendre mon apparence de serpent. J’évitais l’entrée principale en passant par une porte de service derrière, mal fermer. À ce moment, j’étais loin d’imaginer ce que j’allais vraiment voir.
Dovamun- (personnage abandonné)
- Race : Humain
Re: Dans ton esprit
Ça faisait quoi… ? Trois minutes qu’il était parti. Trois minutes et trente secondes, à tout casser. Je n'en pouvais déjà plus. Je me retournais dans le lit. Je finis par me redresser et aller vers le bureau. Des papiers, beaucoup d’écriture… Rien de bien intéressant. Un livre sur les dragons, avec quelques illustrations. Un autre ouvrage au titre incompréhensible. Des lettres tout aussi incompréhensibles. Un verre d’eau. Un quignon de pain. Je repoussais tout sur le côté et attrapais une feuille vierge. Je trempais la plume dans l’encrier et commençais à tracer quelques traits grossiers. Je fis un trou dans la feuille. Ce n’était pas évident. J’avais déjà fait de rapides croquis au charbon sur des morceaux de bois, rien de mieux. Je recommençais, encore et encore. Je dessinais l’Autre, celui qui m’avait transformé. Schématiquement. Ça ne ressemblait à rien. Nouvelle feuille, nouveau dessin. Le paysan qui m’avait hébergé durant ma jeunesse. Un peu mieux… Ensuite, ce fut le tour de Slimag, le gupile. Puis je tentais de dessiner un minotaure. Je le gribouillais pour le faire disparaître de ma vue. Je détestais les minotaures. Je m’essayais au dessin d’arachnéen. Il n'était pas bien réussi. C'est dur de dessiner ces espèces d'araignées. On n'arrive pas à capturer leur essence. Vint le tour de Mirko. Pas mal. Maintenant, Nahak. D’ailleurs… où était-il passé lui ? Je l’avais complètement oublié. Le kult’ak de Mirko devait encore être dans l’écurie. Je me promis d’aller le chercher la nuit suivante.
Penser à l’animal me tira de ma tache. Je perdais mon temps. Je sortis de la chambre avec l’argent de Baron Dovamun. En bas, l’ambiance de la salle à manger était animée. Plusieurs groupes s’étaient formés autour des tables. Ils buvaient. La journée avait bien avancée pendant que je traînais dans la chambre. Ils avaient déjà tous déjeuné et buvaient bière sur bière.
Je m’assis à une table, légèrement à l’écart, et me mis à les observer. On vint me proposer à boire, je commandais une bière, histoire de faire comme tout le monde. Un nain se posa à côté de moi. Il sentait l’alcool et riait à gorge déployée. Je finis par lui offrir ma choppe, devenant ainsi sa meilleure amie. Au moins pour aujourd'hui. Nous parlâmes. Un peu de tout, mais surtout de rien. Il me raconta sa dure vie de nain tandis que je m’inventais une vie fort sympathique de jeune mariée accompagnant son homme dans un de ses voyages.
J’observais les gens entrer, boire, parler et partir. Certains venaient seuls, d’autres en groupe. Je cherchais sans relâche un signe. Un corbeau, même tout petit, qui tiendrait une lune dans son bec. A force d’attendre, il en viendrait peut-être un.
Mais finalement, ce fut l'halfelin de la veille (ou était-ce du matin ?) qui vint vers moi. Il avait l'air furieux. Mon hôte ne lui avait apparemment pas laissé voir la couleur de son or. Il faut dire que j'avais un peu omis de lui en parler.
Penser à l’animal me tira de ma tache. Je perdais mon temps. Je sortis de la chambre avec l’argent de Baron Dovamun. En bas, l’ambiance de la salle à manger était animée. Plusieurs groupes s’étaient formés autour des tables. Ils buvaient. La journée avait bien avancée pendant que je traînais dans la chambre. Ils avaient déjà tous déjeuné et buvaient bière sur bière.
Je m’assis à une table, légèrement à l’écart, et me mis à les observer. On vint me proposer à boire, je commandais une bière, histoire de faire comme tout le monde. Un nain se posa à côté de moi. Il sentait l’alcool et riait à gorge déployée. Je finis par lui offrir ma choppe, devenant ainsi sa meilleure amie. Au moins pour aujourd'hui. Nous parlâmes. Un peu de tout, mais surtout de rien. Il me raconta sa dure vie de nain tandis que je m’inventais une vie fort sympathique de jeune mariée accompagnant son homme dans un de ses voyages.
J’observais les gens entrer, boire, parler et partir. Certains venaient seuls, d’autres en groupe. Je cherchais sans relâche un signe. Un corbeau, même tout petit, qui tiendrait une lune dans son bec. A force d’attendre, il en viendrait peut-être un.
Mais finalement, ce fut l'halfelin de la veille (ou était-ce du matin ?) qui vint vers moi. Il avait l'air furieux. Mon hôte ne lui avait apparemment pas laissé voir la couleur de son or. Il faut dire que j'avais un peu omis de lui en parler.
Müss- Elite
- Race : Vampire
Re: Dans ton esprit
L’intérieur n’était pas très plaisant à regarder. La décoration était d’un luxe exagéré avec des lampes, des tables lourdement décorées avec de l’or et du bois peint par exemple. Les fauteuils et les divans étaient recouverts d’épais coussins rouges, les chandeliers et les lustres ressemblaient à des toiles d’araignée d’or avec des pierres incrusté. Et le plus déroutant, était les statuettes disposaient un peu partout représentant à chaque fois deux personnes… Inutile d’aller plus loin. Je me sentais gêner et je n’avais qu’une envi, de reprendre mon apparence et tout faire cramer. Ce serait évidemment une mauvaise idée. Le fait d’être vue ici et qu’on chuchotait sur moi ne me faisait pas peur, même si je détruisais tout, mais je risquais d’être repéré par les faux gardes, s’ils étaient encore là.
L’espace était assez large, en plus des étages supplémentaires, pouvant accueillir une grande quantité de client ou des clients de d’autres espèces. D’ailleurs, je vis plusieurs hommes-chats et de Séladiens et des demi-sang, je crois, allongé sur les divans dans les bras de sirènes mortelles. Je n’en fis plus attention pour continuer mes recherches. Je m’étais dirigé vers le grand escalier qui menait à l’étage. S’il devait avoir une cachette de bandit, il devait y avoir une porte secrète en bas. Je ne repérer rien du tout pourtant, aucune interstice ou autre ouverture dans le bois. Je continuais donc de ramper contre le mur. J’entrai dans un couloir qui menait à plusieurs portes fermées. Surement des chambres où certains gloussaient derrière. Il n’y avait pas beaucoup de monde, la masse de débauchés devaient préférer venir la nuit sans doute.
J’arrivais au pied de la dernière porte. Arrivant au bout, je voulus faire demi-tour pour tenter ma chance à l’étage supérieur. Soudain, je ressentis des vibrations. Je me recroquevillai dans l’ombre, bien dans le coin du couloir. Je vis une des portes s’ouvrir et une femme, bien vêtue pour quelqu’un travaillant ici, accompagné d’un homme en sortir. J’aurais pensé à une fin de session, mais je vis dans le dos de la femme, le fameux symbole. Je me faufilai rapidement dans la chambre avant qu’elle ne se refermât. Une fois à l’intérieur, j’attendis un peu pour être sûr qu’ils soient bien loin. Fouiller cette chambre ne serait pas facile, cela me prendrait du temps. Je repris donc à travers mon aura rouge ma forme humaine. Ainsi, ce sera plus facile de chercher.
Contrairement à ce que je m’attendais, la chambre n’avait pas l’air très érotique. Le lit était banal, un bois standard avec un matelas de paille et une couverture verte, sans oreiller. L’autre meuble n’était qu’une armoire affreuse d’un bois noir comme du charbon. Les seules décorations étaient un tapis bleu usé au sol et une tapisserie d’une licorne à moitié pourri au mur. Une seule fenêtre au-dessus du lit pour éclairer la pièce. En réalité, cette chambre faisait penser à celle d’un manoir abandonné. Je commençai mon investigation. Avant de m’attaquer à l’armoire, je vérifiais le lit. Je soulevais le drap avec ma télékinésie, ne voulant la toucher directement. Rien, que de la paille. Je regardai alors sous le lit. Rien non plus. Je vérifiai enfin l’armoire.
Elle était presque vide. Ses cinq étagères ne contenaient presque rien, sauf des vêtements décorés d’animaux avec du fil bleu. Étrange de trouver des vêtements d’une telle qualité dans une chambre aussi… Modeste. Je me mis à soulever tous les vêtements jusqu’à ce que je tombe sur un petit interrupteur incrusté dans le bois. « Gagné ! » Me dis-je. Au bout de cinq minutes, je parvins à trouver le moyen de le faire actionner. Un déclic se fit entendre. En me retournant, je vis le lit se redressait contre le mur, cachant la fenêtre suivie d’une trappe qui se dérobait en dessous. C’était un système ingénieux qui n’avait pas fait beaucoup de bruit. En réalité, le lit était bien une façade, on pouvait croire que cela provoquerait un bouquant quand ça se déplace, mais en fait, cela a glisser comme du papier. Toutefois, le lit me faisait peur, il se tenait droit grâce à un système d’engrenage situé au niveau des pieds. On pourrait penser que cela lâcherait à tout instant.
Je m’approchais de l’ouverture et vis une échelle qui descendait sous terre. Sans attendre voir si le lit allait tenir ou non, je descendis dans le tunnel. Une fois en bas, je vis une chaîne. En tirant dessus, le lit redescendit sur moi avec la trappe qui recouvrit l’entrée. Des lampes étaient disposées dans le passage. Ils devaient veiller à ce qu’elles restent allumées constamment. Je suivis le chemin creusé dans la roche qui comportait de nombreux tournant avant d’arriver à une porte en bois. Bien entendu, elle n’était pas fermée à clef. Ils ne devaient pas penser que quelqu’un découvrirait leur cachette. La porte secrète devait être leur seule sécurité. Grossière erreur de leur part ! La pièce souterraine dans là quelle, j’entrai était remplis de coffres et d’étagères remplis de documents. Il y avait même un bureau recouvert de feuilles. Je me mis à les étudier rapidement. Apparemment ici était-ce que l’on pouvait appeler leur salle d’archive. Ils avaient une autre planque où ils entreposaient leurs « marchandises » à l’extérieur de la ville. Il y avait des noms de personnes tuées, de client et… Miaous sera heureuse, une liste des membres du « Corbeau du crépuscule ». Pourri comme nom. Je trouvais dans le bazar un petit coffret en métal que je vidais et le rempli de tous les papiers que je pouvais avant de le dissimuler dans une poche intérieure de ma robe. Il ne me restait plus qu’une chose à faire, retourner à l’auberge et tout donner à Miaous.
Je fis le chemin inverse, mais des pas se firent entendre près de l’entrée du tunnel. Je ne voulais pas prendre le risque de me faire repérer, pas si près du but. Je me mis à réfléchir. Une pièce sous la terre, avec de la roche devait avoir besoin d’une arrivée d’air. Il devait avoir une voie pour le renouvellement de l’air s’ils ne voulaient pas mourir étouffer. Je me mis à examiner le plus rapidement possible les murs. Le déclic et le coulissement de la trappe se firent entendre. Je me dépêchais encore plus vite, jusqu’à trouver une ouverture. On dirait plus une formation accidentelle qu’artificielle. Je m’attendais à un tuyau ou quelque chose comme ça. Tampis. Je repris mon apparence de serpent et me glissai dans l’ouverture. La suite de l’évasion fut plus dure. C’était étroit et tordu, plus d’une fois, j’avais cru finir coincé avant d’arriver à me dégager. Au final, avec beaucoup d’effort, je me retrouvais dans une nouvelle chambre, plus décoré que la première. Je filais vers la porte, passant juste en dessous avant de me diriger vers la sortie. J’allais si vite que je ne faisais pas attention à tous ceux qui paniquaient en me voyant. Je parvins sains et sauf dehors et retourna dans la même ruelle à mon arrivé pour reprendre mon apparence. Une fois que ce fut chose faite, je me permis de faire une petite danse de la victoire avant de reprendre mon sérieux.
DOVAMUN – Bon, maintenant que cela est fait, retournons voir Miaous. Elle sera contente du cadeau qui l’attend.
L’espace était assez large, en plus des étages supplémentaires, pouvant accueillir une grande quantité de client ou des clients de d’autres espèces. D’ailleurs, je vis plusieurs hommes-chats et de Séladiens et des demi-sang, je crois, allongé sur les divans dans les bras de sirènes mortelles. Je n’en fis plus attention pour continuer mes recherches. Je m’étais dirigé vers le grand escalier qui menait à l’étage. S’il devait avoir une cachette de bandit, il devait y avoir une porte secrète en bas. Je ne repérer rien du tout pourtant, aucune interstice ou autre ouverture dans le bois. Je continuais donc de ramper contre le mur. J’entrai dans un couloir qui menait à plusieurs portes fermées. Surement des chambres où certains gloussaient derrière. Il n’y avait pas beaucoup de monde, la masse de débauchés devaient préférer venir la nuit sans doute.
J’arrivais au pied de la dernière porte. Arrivant au bout, je voulus faire demi-tour pour tenter ma chance à l’étage supérieur. Soudain, je ressentis des vibrations. Je me recroquevillai dans l’ombre, bien dans le coin du couloir. Je vis une des portes s’ouvrir et une femme, bien vêtue pour quelqu’un travaillant ici, accompagné d’un homme en sortir. J’aurais pensé à une fin de session, mais je vis dans le dos de la femme, le fameux symbole. Je me faufilai rapidement dans la chambre avant qu’elle ne se refermât. Une fois à l’intérieur, j’attendis un peu pour être sûr qu’ils soient bien loin. Fouiller cette chambre ne serait pas facile, cela me prendrait du temps. Je repris donc à travers mon aura rouge ma forme humaine. Ainsi, ce sera plus facile de chercher.
Contrairement à ce que je m’attendais, la chambre n’avait pas l’air très érotique. Le lit était banal, un bois standard avec un matelas de paille et une couverture verte, sans oreiller. L’autre meuble n’était qu’une armoire affreuse d’un bois noir comme du charbon. Les seules décorations étaient un tapis bleu usé au sol et une tapisserie d’une licorne à moitié pourri au mur. Une seule fenêtre au-dessus du lit pour éclairer la pièce. En réalité, cette chambre faisait penser à celle d’un manoir abandonné. Je commençai mon investigation. Avant de m’attaquer à l’armoire, je vérifiais le lit. Je soulevais le drap avec ma télékinésie, ne voulant la toucher directement. Rien, que de la paille. Je regardai alors sous le lit. Rien non plus. Je vérifiai enfin l’armoire.
Elle était presque vide. Ses cinq étagères ne contenaient presque rien, sauf des vêtements décorés d’animaux avec du fil bleu. Étrange de trouver des vêtements d’une telle qualité dans une chambre aussi… Modeste. Je me mis à soulever tous les vêtements jusqu’à ce que je tombe sur un petit interrupteur incrusté dans le bois. « Gagné ! » Me dis-je. Au bout de cinq minutes, je parvins à trouver le moyen de le faire actionner. Un déclic se fit entendre. En me retournant, je vis le lit se redressait contre le mur, cachant la fenêtre suivie d’une trappe qui se dérobait en dessous. C’était un système ingénieux qui n’avait pas fait beaucoup de bruit. En réalité, le lit était bien une façade, on pouvait croire que cela provoquerait un bouquant quand ça se déplace, mais en fait, cela a glisser comme du papier. Toutefois, le lit me faisait peur, il se tenait droit grâce à un système d’engrenage situé au niveau des pieds. On pourrait penser que cela lâcherait à tout instant.
Je m’approchais de l’ouverture et vis une échelle qui descendait sous terre. Sans attendre voir si le lit allait tenir ou non, je descendis dans le tunnel. Une fois en bas, je vis une chaîne. En tirant dessus, le lit redescendit sur moi avec la trappe qui recouvrit l’entrée. Des lampes étaient disposées dans le passage. Ils devaient veiller à ce qu’elles restent allumées constamment. Je suivis le chemin creusé dans la roche qui comportait de nombreux tournant avant d’arriver à une porte en bois. Bien entendu, elle n’était pas fermée à clef. Ils ne devaient pas penser que quelqu’un découvrirait leur cachette. La porte secrète devait être leur seule sécurité. Grossière erreur de leur part ! La pièce souterraine dans là quelle, j’entrai était remplis de coffres et d’étagères remplis de documents. Il y avait même un bureau recouvert de feuilles. Je me mis à les étudier rapidement. Apparemment ici était-ce que l’on pouvait appeler leur salle d’archive. Ils avaient une autre planque où ils entreposaient leurs « marchandises » à l’extérieur de la ville. Il y avait des noms de personnes tuées, de client et… Miaous sera heureuse, une liste des membres du « Corbeau du crépuscule ». Pourri comme nom. Je trouvais dans le bazar un petit coffret en métal que je vidais et le rempli de tous les papiers que je pouvais avant de le dissimuler dans une poche intérieure de ma robe. Il ne me restait plus qu’une chose à faire, retourner à l’auberge et tout donner à Miaous.
Je fis le chemin inverse, mais des pas se firent entendre près de l’entrée du tunnel. Je ne voulais pas prendre le risque de me faire repérer, pas si près du but. Je me mis à réfléchir. Une pièce sous la terre, avec de la roche devait avoir besoin d’une arrivée d’air. Il devait avoir une voie pour le renouvellement de l’air s’ils ne voulaient pas mourir étouffer. Je me mis à examiner le plus rapidement possible les murs. Le déclic et le coulissement de la trappe se firent entendre. Je me dépêchais encore plus vite, jusqu’à trouver une ouverture. On dirait plus une formation accidentelle qu’artificielle. Je m’attendais à un tuyau ou quelque chose comme ça. Tampis. Je repris mon apparence de serpent et me glissai dans l’ouverture. La suite de l’évasion fut plus dure. C’était étroit et tordu, plus d’une fois, j’avais cru finir coincé avant d’arriver à me dégager. Au final, avec beaucoup d’effort, je me retrouvais dans une nouvelle chambre, plus décoré que la première. Je filais vers la porte, passant juste en dessous avant de me diriger vers la sortie. J’allais si vite que je ne faisais pas attention à tous ceux qui paniquaient en me voyant. Je parvins sains et sauf dehors et retourna dans la même ruelle à mon arrivé pour reprendre mon apparence. Une fois que ce fut chose faite, je me permis de faire une petite danse de la victoire avant de reprendre mon sérieux.
DOVAMUN – Bon, maintenant que cela est fait, retournons voir Miaous. Elle sera contente du cadeau qui l’attend.
Dovamun- (personnage abandonné)
- Race : Humain
Re: Dans ton esprit
L’halfelin se plaça entre le nain et moi. Il avait beau ne pas prendre beaucoup de place, nous dûmes nous décaler sur le côté. Il me foudroya du regard avant de me raconter la façon dont son noble client l’avait traité par ma faute. De l’autre côté du banc, le nain me dévisagea avec un sourire grivois. Je fini par donner à l’halfelin l’argent de Baron Dovanum, somme à laquelle j’avais déjà soustraie le prix de ma consommation. La petite personne s'en alla en maugréant, et le nain m’interrogea sur ces histoires de visites nocturnes. Pour détourner la conversation, je lançai un nouveau sujet : la démographie Telbarane. Nous parlâmes des différentes races qui se côtoyaient joyeusement sur le royaume, et je déviais progressivement le fil de notre discussion vers les créatures malfaisantes, glissant au passage qu’on m’avait parlé de remèdes magiques aidant les femmes à tomber enceinte plus rapidement. Il était courant de dire que les larmes des sirènes et autres remèdes de sorcières avaient des pouvoirs intéressants. Le nain parla de lui-même de poudre faite à base de dent d’hommes-loups. Certains semblaient penser qu’elle rendait les hommes plus performants et plus fertiles. Je continuais dans son sens, cherchant à savoir si ces méthodes étaient efficaces et, surtout, à découvrir les moyens de se procurer de tels produits. Y avait-il un marché, des vendeurs, un réseau ou autre chose ? N'importe quelle information pouvait se révéler utile. Mais je n’obtins rien de plus que des plaisanteries salaces.
J’avais observé tous les clients les uns après les autres sans rien trouver de suspect, pas l’ombre de la plume d’un corbeau. J’abandonnais mon poste et retournais dans la chambre. Je pris le livre sur les dragons et m’affalais sur le lit pour y admirer les illustrations.
J’avais observé tous les clients les uns après les autres sans rien trouver de suspect, pas l’ombre de la plume d’un corbeau. J’abandonnais mon poste et retournais dans la chambre. Je pris le livre sur les dragons et m’affalais sur le lit pour y admirer les illustrations.
Müss- Elite
- Race : Vampire
Re: Dans ton esprit
Le parcours me semblait long. J’avais beau accélérait le pas, j’avais l’impression que l’auberge était à l’autre bout de la ville, alors qu’il n’en était rien. Le petit coffret dissimiler dans ma poche me donnait une allure absurde. Le petit coffret dissimiler dans ma poche me donnait une allure absurde. J’étais loin de la maison close, plus aucune chance que qui que ce soit ne me repère, à l’exception des gens qui me regardaient bizarrement quand j’avais le coffre dans la poche. C’était trop juste en plus, la couture avait déjà commencé à se déchirer à l’intérieur. J’ai dû le retirer et le laisser sous le bras. Je me mis à ralentir le pas pour reprendre un peu mon souffle.
Au moment où j’allais enfin franchir le seuil de la porte, deux étranges humains m’interpelèrent. Je tournai la tête vers eux. Ils étaient vêtus comme des chasseurs et leur cheveu était coloré de façon bizarre. Surement dut à un mélange de plantes. Il s’agissait d’un homme et d’une femme.
DOVAMUN – Oui, que désire-vous au point de me déranger ?
HOMME – Milles excuses, mon amie et moi sommes à la recherche de notre animal de compagnie et de chasse.
DOVAMUN – Quel animal au juste ? Il faut être précis.
FEMME – C’est un gros Celion qui répond au nom de Miaous.
DOVAMUN – Je connais une Miaous, mais ce n’est pas un gros chat désolé.
HOMME – Quel dommage nous en sommes attrister. En tout cas, si vous avez des nouvelles de notre animal, n’hésitez pas à nous contacter. Nous sommes Jeki et Jaine. Nous sommes de…
DOVAMUN – Oui oui c’est ça on verra. Si vous voulez bien m’excusez, j’ai à faire.
Je laissai donc ces cinglés derrière pour retrouver la Miaous que je connaissais. À l’intérieur, le patron me regarda avec un sourire forcer. Je le trouvais désagréable, mais avec un peu d’or, il savait se montrer très serviable… Pfff pathétique. Je traversais la salle pour rejoindre l’escalier menant aux chambres, une fois en haut, je m’arrêtai devant ma porte. J’allais entrer directement lorsqu’une pensée me traversa l’esprit. : Et si elle était occupée ? Genre déshabillé ou quelque chose comme ça ? J’étais souvent distrait ou même trop concentré pour faire attention à ce genre de détail qui pouvait être embarrassant. Je tenais fermement le coffre sous mon bras et frappai la porte avec ma main gauche.
DOVAMUN – C’est le baron Dovamun, n’ayez aucune crainte dame Miaous.
Au moment où j’allais enfin franchir le seuil de la porte, deux étranges humains m’interpelèrent. Je tournai la tête vers eux. Ils étaient vêtus comme des chasseurs et leur cheveu était coloré de façon bizarre. Surement dut à un mélange de plantes. Il s’agissait d’un homme et d’une femme.
DOVAMUN – Oui, que désire-vous au point de me déranger ?
HOMME – Milles excuses, mon amie et moi sommes à la recherche de notre animal de compagnie et de chasse.
DOVAMUN – Quel animal au juste ? Il faut être précis.
FEMME – C’est un gros Celion qui répond au nom de Miaous.
DOVAMUN – Je connais une Miaous, mais ce n’est pas un gros chat désolé.
HOMME – Quel dommage nous en sommes attrister. En tout cas, si vous avez des nouvelles de notre animal, n’hésitez pas à nous contacter. Nous sommes Jeki et Jaine. Nous sommes de…
DOVAMUN – Oui oui c’est ça on verra. Si vous voulez bien m’excusez, j’ai à faire.
Je laissai donc ces cinglés derrière pour retrouver la Miaous que je connaissais. À l’intérieur, le patron me regarda avec un sourire forcer. Je le trouvais désagréable, mais avec un peu d’or, il savait se montrer très serviable… Pfff pathétique. Je traversais la salle pour rejoindre l’escalier menant aux chambres, une fois en haut, je m’arrêtai devant ma porte. J’allais entrer directement lorsqu’une pensée me traversa l’esprit. : Et si elle était occupée ? Genre déshabillé ou quelque chose comme ça ? J’étais souvent distrait ou même trop concentré pour faire attention à ce genre de détail qui pouvait être embarrassant. Je tenais fermement le coffre sous mon bras et frappai la porte avec ma main gauche.
DOVAMUN – C’est le baron Dovamun, n’ayez aucune crainte dame Miaous.
Dovamun- (personnage abandonné)
- Race : Humain
Re: Dans ton esprit
« C’est le baron Dovamun, n’ayez aucune crainte dame Miaous. »
Je me levais précipitamment pour ranger le livre sur le bureau, me cognant à la chaise qui se renversa au sol. Je la replaçais et tombais sur les feuilles remplies de mes dessins d’enfant. Je jetais rapidement le tout dans la corbeille en vannerie, puis accouru à la porte. Je l’ouvris avec un air innocent et m’écartais pour lui laisser de la place en lui priant d'entrer : « Bonsoir, entrez donc. » Et je me maudis intérieurement en me rappelant que j’étais l’invitée et non l’inverse.
L’humain transportait quelque chose sous le bras. Il s'agissait d'un objet en bois. Une sorte de boîte, ou un coffre. Je penchais la tête sur le côté, m’interrogeant sur l’origine de l’objet. Je le désignais du doigt en interrogeant l’aristocrate : « Qu’est-ce ? » Puis, me souvenant de quelques vagues notions de politesse, je repris la parole : « Avez-vous faim ou soif ? Je peux aller vous chercher quelque chose ? »
En parlant de ça, je n’avais rien bu depuis un moment. Il faut dire que je n’étais pas d’humeur à y penser. J’avais des choses bien plus urgentes à faire que de me nourrir.
Je me levais précipitamment pour ranger le livre sur le bureau, me cognant à la chaise qui se renversa au sol. Je la replaçais et tombais sur les feuilles remplies de mes dessins d’enfant. Je jetais rapidement le tout dans la corbeille en vannerie, puis accouru à la porte. Je l’ouvris avec un air innocent et m’écartais pour lui laisser de la place en lui priant d'entrer : « Bonsoir, entrez donc. » Et je me maudis intérieurement en me rappelant que j’étais l’invitée et non l’inverse.
L’humain transportait quelque chose sous le bras. Il s'agissait d'un objet en bois. Une sorte de boîte, ou un coffre. Je penchais la tête sur le côté, m’interrogeant sur l’origine de l’objet. Je le désignais du doigt en interrogeant l’aristocrate : « Qu’est-ce ? » Puis, me souvenant de quelques vagues notions de politesse, je repris la parole : « Avez-vous faim ou soif ? Je peux aller vous chercher quelque chose ? »
En parlant de ça, je n’avais rien bu depuis un moment. Il faut dire que je n’étais pas d’humeur à y penser. J’avais des choses bien plus urgentes à faire que de me nourrir.
Müss- Elite
- Race : Vampire
Re: Dans ton esprit
J’entendis une longue de succession de bruits étranges. Cela ressemblait à des meubles et des livres qui tombaient. J’étais inquiet, j’avais peur que dame Miaous ait mit le bazar dans mes affaires, créant un désordre des plus total, si tel était le cas, cela allait chauffer. Au bout d’un moment, la porte s’ouvrit enfin. La sangsue semblait un peu désorientée. Regardant rapidement à l’intérieur, je vis que pas mal de chose avait changé de place et était mal replacer. J’ai cru voir des gribouillages sur des feuilles. Elle devait s’ennuyait pendant son attente. Personnellement, j’aurais cru qu’elle dormirait pendant le jour, comme la légende le disait.
Müss/Miaous - Bonsoir, entrez donc.
Elle avait de l’humour ce moustique. Elle m’invitait dans ma propre chambre. Je ne pus m’empêcher de rire un peu à cette phrase. Pas trop pour ne pas l’offenser. Une fois à l’intérieur, ses yeux se posèrent sur la boîte et la curiosité prit le dessus :
Müss/Miaous - Qu’est-ce ? Puis elle enchaina de suite avec une formule de politesse : Avez-vous faim ou soif ? Je peux aller vous chercher quelque chose ?
Cette jeune fille bien pâle était des plus curieuse, elle se mélangeait complètement. La condition qu’elle devait vivre doit lui faire perdre de nombreux repères. Je déclinai gentiment la nourriture et la boisson et voulu entrer au plus vite dans le vif du sujet. Pour commencer, je lui parlais de ce que j’avais découvert chez le chef. Le bout de papier, les quelques informations que j’ai pu lire avant d’aborder mon infiltration dans la « maison des vices ». Je lui parlais du passage secret et de la salle remplis de documents officiel de leur organisation. Je tendis la boîte vers elle comme un présent :
DOVAMUN – Ceci contient plusieurs de leurs documents dont j’ai pus rapporter. Il contient diverses informations sur leurs activités ainsi qu’une liste de membres du « Corbeau du crépuscule » avec leur fonction. Il y a aussi des informations sur leurs victimes, leurs échanges…. Beaucoup de choses qui pourront vous servir, j’en suis sûr.
Je tendis le contenant en bois vers elle. Je me doutais que pour Miaous, ceci représentait un trésor précieux. A présent, j’ignorais ce qu’elle allait faire. Irait-elle tuer chaque nom sur la liste ? Se contenter de trouver les chefs et les tuer ? Ou retrouver juste le groupe d’hier et s’en prendre qu’à eux. Elle pouvait aussi ne rien faire et partir, ou exécuter un autre plan possible. Je ne suis pas son père, je n’allais pas lui dire quoi faire et cela devenait trop personnel pour elle, je n’avais rien à dire.
Müss/Miaous - Bonsoir, entrez donc.
Elle avait de l’humour ce moustique. Elle m’invitait dans ma propre chambre. Je ne pus m’empêcher de rire un peu à cette phrase. Pas trop pour ne pas l’offenser. Une fois à l’intérieur, ses yeux se posèrent sur la boîte et la curiosité prit le dessus :
Müss/Miaous - Qu’est-ce ? Puis elle enchaina de suite avec une formule de politesse : Avez-vous faim ou soif ? Je peux aller vous chercher quelque chose ?
Cette jeune fille bien pâle était des plus curieuse, elle se mélangeait complètement. La condition qu’elle devait vivre doit lui faire perdre de nombreux repères. Je déclinai gentiment la nourriture et la boisson et voulu entrer au plus vite dans le vif du sujet. Pour commencer, je lui parlais de ce que j’avais découvert chez le chef. Le bout de papier, les quelques informations que j’ai pu lire avant d’aborder mon infiltration dans la « maison des vices ». Je lui parlais du passage secret et de la salle remplis de documents officiel de leur organisation. Je tendis la boîte vers elle comme un présent :
DOVAMUN – Ceci contient plusieurs de leurs documents dont j’ai pus rapporter. Il contient diverses informations sur leurs activités ainsi qu’une liste de membres du « Corbeau du crépuscule » avec leur fonction. Il y a aussi des informations sur leurs victimes, leurs échanges…. Beaucoup de choses qui pourront vous servir, j’en suis sûr.
Je tendis le contenant en bois vers elle. Je me doutais que pour Miaous, ceci représentait un trésor précieux. A présent, j’ignorais ce qu’elle allait faire. Irait-elle tuer chaque nom sur la liste ? Se contenter de trouver les chefs et les tuer ? Ou retrouver juste le groupe d’hier et s’en prendre qu’à eux. Elle pouvait aussi ne rien faire et partir, ou exécuter un autre plan possible. Je ne suis pas son père, je n’allais pas lui dire quoi faire et cela devenait trop personnel pour elle, je n’avais rien à dire.
Dovamun- (personnage abandonné)
- Race : Humain
Re: Dans ton esprit
Le petit rire qu'il émit me froissa. Quel idiot…
Cependant, j’oubliais immédiatement ces futilités quand il me raconta ce qu’il avait trouvé. Une pièce secrète, des informations sur leur guilde, une liste de noms… Dans mon estime, il passa de « agaçant » à « héros ». Il me tendit la boîte. Je la pris à deux mains. Elle était lourde. Elle n’était pas fermée. Je sortis quelques papiers, les déchiffrant mot à mot. Le premier papier était… la liste de noms. Je la plaçais à ma droite. Je me mis ainsi à trier chacune de ces feuilles, mettant de côté ce qui était inutile, plaçant ici ceux qui se recoupaient et me permettraient de localiser chaque membre, et là, ce qui pourrait m’aider à connaître le sort de Mirko.
Une fois ce travail fastidieux terminé (je lisais très très lentement), voici ce que j'obtins :
- Les noms de nombreux membres du Corbeau du Crépuscule
- Les lieux de résidence d’une grande partie d’entre eux
- Leur repère : La Lune Rouge (qui n’était autre que la maison close où Baron Dovamun avait trouvé ces informations)
- Le nom du laboratoire où ils transformaient la « matière première »
- Le nom et l’adresse de certains de leurs clients réguliers
Quand aux informations concernant Mirko, elles restaient floues. Il y avait bien quelques listes concernant leurs « produits ». Je retrouvais des « vampires mâles adulte » à plusieurs reprises, mais sans plus de détails. D’après les dates de « capture » et de revente, je compris qu’il leur fallait au maximum deux jours pour transformer leurs matières premières (les corps) et produits raffinés (« poudres, pièces complètes, pièces séchées », etc…). S'ils l'avaient capturé, mon ami devait être déjà… mort. Plus je lisais, plus la colère montait en moi.
Il faisait nuit quand mon lent déchiffrage s’acheva enfin. Je relevais la tête à la recherche de l’humain.
« Je m’en vais transformer les chasseurs en proie. Ils deviendront bientôt les monstres qu’ils traquaient. Qu’avez-vous l’intention de faire ? Je ne vous laisserais pas m’arrêter. Par contre, vous pouvez m’accompagner ». Ma proposition me paraissait quelque peu saugrenue. Après tout, pourquoi voudrait-il observer des humains se faire transformer en vampire au péril de sa propre vie ? Aussi continuais-je un peu plus logiquement : « Vous en avez fait beaucoup pour moi, peut-être voulez vous rentrer chez vous. Comment pourrais-je vous remercier ? Que désirez-vous en échange ? Je peux vous offrir la jeunesse éternelle… Je vous donnerais tout ce que vous désirez, si c’est en mon pouvoir… »
Cependant, j’oubliais immédiatement ces futilités quand il me raconta ce qu’il avait trouvé. Une pièce secrète, des informations sur leur guilde, une liste de noms… Dans mon estime, il passa de « agaçant » à « héros ». Il me tendit la boîte. Je la pris à deux mains. Elle était lourde. Elle n’était pas fermée. Je sortis quelques papiers, les déchiffrant mot à mot. Le premier papier était… la liste de noms. Je la plaçais à ma droite. Je me mis ainsi à trier chacune de ces feuilles, mettant de côté ce qui était inutile, plaçant ici ceux qui se recoupaient et me permettraient de localiser chaque membre, et là, ce qui pourrait m’aider à connaître le sort de Mirko.
Une fois ce travail fastidieux terminé (je lisais très très lentement), voici ce que j'obtins :
- Les noms de nombreux membres du Corbeau du Crépuscule
- Les lieux de résidence d’une grande partie d’entre eux
- Leur repère : La Lune Rouge (qui n’était autre que la maison close où Baron Dovamun avait trouvé ces informations)
- Le nom du laboratoire où ils transformaient la « matière première »
- Le nom et l’adresse de certains de leurs clients réguliers
Quand aux informations concernant Mirko, elles restaient floues. Il y avait bien quelques listes concernant leurs « produits ». Je retrouvais des « vampires mâles adulte » à plusieurs reprises, mais sans plus de détails. D’après les dates de « capture » et de revente, je compris qu’il leur fallait au maximum deux jours pour transformer leurs matières premières (les corps) et produits raffinés (« poudres, pièces complètes, pièces séchées », etc…). S'ils l'avaient capturé, mon ami devait être déjà… mort. Plus je lisais, plus la colère montait en moi.
Il faisait nuit quand mon lent déchiffrage s’acheva enfin. Je relevais la tête à la recherche de l’humain.
« Je m’en vais transformer les chasseurs en proie. Ils deviendront bientôt les monstres qu’ils traquaient. Qu’avez-vous l’intention de faire ? Je ne vous laisserais pas m’arrêter. Par contre, vous pouvez m’accompagner ». Ma proposition me paraissait quelque peu saugrenue. Après tout, pourquoi voudrait-il observer des humains se faire transformer en vampire au péril de sa propre vie ? Aussi continuais-je un peu plus logiquement : « Vous en avez fait beaucoup pour moi, peut-être voulez vous rentrer chez vous. Comment pourrais-je vous remercier ? Que désirez-vous en échange ? Je peux vous offrir la jeunesse éternelle… Je vous donnerais tout ce que vous désirez, si c’est en mon pouvoir… »
Müss- Elite
- Race : Vampire
Re: Dans ton esprit
Miaous me prit le coffret et regarda sans exception chaque document s’y trouvant. Elle en fit de tas sur le lit. Je ne savais pas ce qu’elle triait, mais ce n’était pas mes affaires. J’attendis qu’elle finisse pour savoir la suite. Elle était plongée dans toutes les feuilles. J’ai cru que celle ayant les noms des membres suffirait à lui faire plaisir, mais visiblement, elle cherchait quelque chose d’autre. Elle devait préparer un plan sans doute. Pourtant, à travers son regard, je notais une tristesse. Ce fut alors que je me souviens de l’histoire de son ami. Quel était son nom ? Mirpolp ? Miscotte ? Après avoir vu toute les feuilles, elle dirigea son regard vers moi.
« Je m’en vais transformer les chasseurs en proie. Ils deviendront bientôt les monstres qu’ils traquaient. Qu’avez-vous l’intention de faire ? Je ne vous laisserais pas m’arrêter. Par contre, vous pouvez m’accompagner »
C’était marche ou crève avec elle, c’est ça. Non mais pour qui elle se prend ? Je lui avais apporté mon aide en faisant presque tout le boulot. Je suis même allé dans un endroit infâme. Et elle veut que je l’aide ou que j’y passe. En plus, quelle raison avais-je de l’en empêcher ? Certes, je ne portais pas les sangsues bipèdes dans mon cœur. Mais je n’avais aucune envis de me mêler d’avantages à ses affaires. Ces gens, je n’avais rien à faire de leur sort, et s’ils devenaient des vampires, ils ne vivront pas longtemps. Si elle comptait me menaçais, je ne répondrais de rien.
« Vous en avez fait beaucoup pour moi, peut-être voulez vous rentrer chez vous. Comment pourrais-je vous remercier ? Que désirez-vous en échange ? Je peux vous offrir la jeunesse éternelle… Je vous donnerais tout ce que vous désirez, si c’est en mon pouvoir… »
Un sourire se dessina sur mon visage. Oui, la vie et la jeunesse éternelle était alléchante. Avec je pourrais avoir tout le temps nécessaire pour mes recherches sans craindre les faiblesses de la vieillesse. Par contre, comme pensait il y a un moment, être vampire comptait de nombreux désavantages. Je dirais adieu au soleil et le feu aussi, alors que je suis un amoureux de cet élément et des dragons avec. Ce serait contradictoire et pour assurer ma survie et donc ma jeunesse, je ne vivrais que la nuit. C’est comme ces femmes qui voulant restaient belle, se pouponnes des heures dans la journée. En plus, je n’aime pas les vampires. Non, je souriais surtout pour son idée d’accord. Si à part l’étude des dragons, il y avait quelque chose que j’aimais faire, c’était de faire des marchés. Avec habileté, on pouvait obtenir gros et se retrouver avec un bon avantage, de plus c’est amusant. Miaous n’avait pas grand-chose hormis sa maladie à offrir. J’ai voulu donc jouer la simplicité et la laissée gagnante pour cette fois-ci.
« Je ne vais pas vous accompagné. Ni même vous empêcher à tuer ces gens ou les transformer. Pour ma pars, je vais rentrer chez moi. J’ai d’autres obligations à respecter. Par contre, si vous désirez tant me remercier, il y aurait bien un moyen. Cet oiseau du crépuscule semblent très intéresser par les créatures en tout genre. Si jamais pendant votre périple vous tomber sur des informations concernant des dragons quel qui soit, envoyez les à mon château. Tout ce qui comporte le mot dragon vous me le faite parvenir. Ceci me conviendra. »
Je savais qu’il existait une chance infime qu’elle trouve quoi que ce soit, et tout aussi infime qu’elle se souvienne de ce « service », mais je voulais bien courir le risque. C’était déjà çà. De toute manière, elle n’aurait pu rien me proposer d’autre d’intéressant. Maintenant, il ne me restait plus qu’à me préparer. La nuit tombait en plus. « Peste ! » Me dis-je. Je serais donc obligé d’attendre le levé du jour avant de partir. Encore une nuit à attendre. Si seulement je pouvais déjà voler. J’imaginais donc devoir dormir encore dans cette auberge, ayant en pensé dame Miaous qui part chasser. Ce qui voudrait dire qu’au matin, on va entendre crier au vampire ou au meurtre.
« Vous allez chassez dés cette nuit dame Miaous ? »
« Je m’en vais transformer les chasseurs en proie. Ils deviendront bientôt les monstres qu’ils traquaient. Qu’avez-vous l’intention de faire ? Je ne vous laisserais pas m’arrêter. Par contre, vous pouvez m’accompagner »
C’était marche ou crève avec elle, c’est ça. Non mais pour qui elle se prend ? Je lui avais apporté mon aide en faisant presque tout le boulot. Je suis même allé dans un endroit infâme. Et elle veut que je l’aide ou que j’y passe. En plus, quelle raison avais-je de l’en empêcher ? Certes, je ne portais pas les sangsues bipèdes dans mon cœur. Mais je n’avais aucune envis de me mêler d’avantages à ses affaires. Ces gens, je n’avais rien à faire de leur sort, et s’ils devenaient des vampires, ils ne vivront pas longtemps. Si elle comptait me menaçais, je ne répondrais de rien.
« Vous en avez fait beaucoup pour moi, peut-être voulez vous rentrer chez vous. Comment pourrais-je vous remercier ? Que désirez-vous en échange ? Je peux vous offrir la jeunesse éternelle… Je vous donnerais tout ce que vous désirez, si c’est en mon pouvoir… »
Un sourire se dessina sur mon visage. Oui, la vie et la jeunesse éternelle était alléchante. Avec je pourrais avoir tout le temps nécessaire pour mes recherches sans craindre les faiblesses de la vieillesse. Par contre, comme pensait il y a un moment, être vampire comptait de nombreux désavantages. Je dirais adieu au soleil et le feu aussi, alors que je suis un amoureux de cet élément et des dragons avec. Ce serait contradictoire et pour assurer ma survie et donc ma jeunesse, je ne vivrais que la nuit. C’est comme ces femmes qui voulant restaient belle, se pouponnes des heures dans la journée. En plus, je n’aime pas les vampires. Non, je souriais surtout pour son idée d’accord. Si à part l’étude des dragons, il y avait quelque chose que j’aimais faire, c’était de faire des marchés. Avec habileté, on pouvait obtenir gros et se retrouver avec un bon avantage, de plus c’est amusant. Miaous n’avait pas grand-chose hormis sa maladie à offrir. J’ai voulu donc jouer la simplicité et la laissée gagnante pour cette fois-ci.
« Je ne vais pas vous accompagné. Ni même vous empêcher à tuer ces gens ou les transformer. Pour ma pars, je vais rentrer chez moi. J’ai d’autres obligations à respecter. Par contre, si vous désirez tant me remercier, il y aurait bien un moyen. Cet oiseau du crépuscule semblent très intéresser par les créatures en tout genre. Si jamais pendant votre périple vous tomber sur des informations concernant des dragons quel qui soit, envoyez les à mon château. Tout ce qui comporte le mot dragon vous me le faite parvenir. Ceci me conviendra. »
Je savais qu’il existait une chance infime qu’elle trouve quoi que ce soit, et tout aussi infime qu’elle se souvienne de ce « service », mais je voulais bien courir le risque. C’était déjà çà. De toute manière, elle n’aurait pu rien me proposer d’autre d’intéressant. Maintenant, il ne me restait plus qu’à me préparer. La nuit tombait en plus. « Peste ! » Me dis-je. Je serais donc obligé d’attendre le levé du jour avant de partir. Encore une nuit à attendre. Si seulement je pouvais déjà voler. J’imaginais donc devoir dormir encore dans cette auberge, ayant en pensé dame Miaous qui part chasser. Ce qui voudrait dire qu’au matin, on va entendre crier au vampire ou au meurtre.
« Vous allez chassez dés cette nuit dame Miaous ? »
Dovamun- (personnage abandonné)
- Race : Humain
Re: Dans ton esprit
Il ne voulu rien de moi. C’en était presque triste : je savais bien que je n’avais jamais rien eu à offrir, mais l’entendre de la bouche d’un autre était difficile. L’humain me demandait simplement de le prévenir si jamais j’entendais parler de dragon. J’ignorais la motivation de sa demande. Je hochais la tête en lui demandant le nom exact de l’endroit où il habitait.
Je regrettais de ne rien pouvoir lui donner en échange. J’étais quoi ? Une créature se nourrissant des autres, les utilisant, n’apportant rien de beau sur cette terre. Juste un parasite. « Tu es un monstre », avait dit Elazi. Je n’aimais pas penser à lui. Je secouais la tête, pour le faire sortir de ma tête, quand l’humain me demanda : « Vous allez chassez dès cette nuit dame Miaous ? » Il avait l’air soucieux, comme si cela le tracassait. Pourquoi cette question ? Je répondis par l’affirmative, quelque peu froidement. C’était stupide de ma part. Il m’avait aidée, bien plus que je ne le méritais, et pourtant j'étais sèche avec lui. J’aurais dû me montrer reconnaissante. Au lieu de ça, je lui en voulais de me faire sentir si misérable. Je me tournais vers la porte, prête à détruire la guilde du Corbeau du Crépuscule.
Je regrettais de ne rien pouvoir lui donner en échange. J’étais quoi ? Une créature se nourrissant des autres, les utilisant, n’apportant rien de beau sur cette terre. Juste un parasite. « Tu es un monstre », avait dit Elazi. Je n’aimais pas penser à lui. Je secouais la tête, pour le faire sortir de ma tête, quand l’humain me demanda : « Vous allez chassez dès cette nuit dame Miaous ? » Il avait l’air soucieux, comme si cela le tracassait. Pourquoi cette question ? Je répondis par l’affirmative, quelque peu froidement. C’était stupide de ma part. Il m’avait aidée, bien plus que je ne le méritais, et pourtant j'étais sèche avec lui. J’aurais dû me montrer reconnaissante. Au lieu de ça, je lui en voulais de me faire sentir si misérable. Je me tournais vers la porte, prête à détruire la guilde du Corbeau du Crépuscule.
Müss- Elite
- Race : Vampire
Re: Dans ton esprit
Elle voulut donc partir cette nuit pour commettre sa vengeance. Elle se montra trop froide et dure. Je pensais lui faire plaisir en ne demandant pas grand-chose, les gens n’aiment pas déjà devoir quelque chose, alors si en réduisant ça, cela ne convient pas… Les femmes sont compliquées, surtout si elles sont vampires. Elle s’en alla donc, je fermais la porte de ma chambre après qu’elle est quittée le couloir. Fixant l’intérieur, je me remis à penser à tout ce que j’avais vécu en ces derniers jours. La rencontre avec Miaous et cette histoire de fous. En résultat… Je n’avais pas eut mes informations sur les dragons ! Je ferais mieux de dormir et voir demain. Si elle agit discrètement, par exemple attaqué dans des ruelles sombres, on ne remarquera pas les agressions avant la mi-journée. Donc, je me lèverais au petit matin, prendrais un peu de nourriture et je monterais rapidement sur mon cheval pour rentrer le plus vite possible. Cela prendrait plus de deux semaines de routes, comme à l’aller pour arriver chez moi.
Alors que j’étais allongé sur mon lit, Miaous me revint à l’esprit. Il faisait noir, mais la lumière des étoiles et de la lune traversaient me fenêtre et illuminaient le plafond. Elle aussi en avait bavé, son ami Mirro probablement mort, seule, devant faire face à une bande de trafiquant d’organes… Et supporter sa malédiction par-dessus le marché. Une idée e vint, une seconde étude sur le moyen de guérir du vampirisme. S’il existait un moyen de s’en remettre, cela devrait aider le monde, comme supprimer la peste ou la malaria. Je pourrais étudier la question, enfin en second plan, ma quête draconique demeure ma priorité. Finalement, la douce obscurité de la nuit eut raison de moi et je finissais par m’endormir, paisiblement.
À peine le soleil fut levé, que j’étais déjà debout, près. Je descendis vite au rez-de-chaussée pour acheter des provisions pour la route. Je traversai la ville d’une traite pour rejoindre les écuries en dehors de la ville. Mon cheval que j’avais chevauché pour venir était toujours là, mangeant son foin attendant notre retour. Je donnais des pièces d’argent au responsable et put me mettre en scelle. Toutefois, avant de partir, je jetai un dernier regard vers les portes de la ville. Levant bien haut mon bâton, je me mis à dire « Bonne chance à vous madame. J’espère que vous trouverez ce que vous cherchez. » Puis à grand galop, je rentrais enfin chez-moi à Garnavelle.
Alors que j’étais allongé sur mon lit, Miaous me revint à l’esprit. Il faisait noir, mais la lumière des étoiles et de la lune traversaient me fenêtre et illuminaient le plafond. Elle aussi en avait bavé, son ami Mirro probablement mort, seule, devant faire face à une bande de trafiquant d’organes… Et supporter sa malédiction par-dessus le marché. Une idée e vint, une seconde étude sur le moyen de guérir du vampirisme. S’il existait un moyen de s’en remettre, cela devrait aider le monde, comme supprimer la peste ou la malaria. Je pourrais étudier la question, enfin en second plan, ma quête draconique demeure ma priorité. Finalement, la douce obscurité de la nuit eut raison de moi et je finissais par m’endormir, paisiblement.
À peine le soleil fut levé, que j’étais déjà debout, près. Je descendis vite au rez-de-chaussée pour acheter des provisions pour la route. Je traversai la ville d’une traite pour rejoindre les écuries en dehors de la ville. Mon cheval que j’avais chevauché pour venir était toujours là, mangeant son foin attendant notre retour. Je donnais des pièces d’argent au responsable et put me mettre en scelle. Toutefois, avant de partir, je jetai un dernier regard vers les portes de la ville. Levant bien haut mon bâton, je me mis à dire « Bonne chance à vous madame. J’espère que vous trouverez ce que vous cherchez. » Puis à grand galop, je rentrais enfin chez-moi à Garnavelle.
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