Une arrivée en catastrophe

La pluie continuait à se défouler sur la ville d'Azgalban, mais peut-être est-ce par habitude que les habitants continuaient à faire leur jardinage quotidien, ou même certain allait s'entrainer à taper sur des mannequins en bois, pour devenir plus fort et avoir des meilleurs réflexes. Cependant, l'arrivée curieuse d'un cheval blanc, salit par la boue et en sang intéressait particulièrement quelque personne, le cheval hurlait comme si on lui avait fait du mal, il fit le tour du village et sortit, ce n'était pas une scène banale, prenant leur courage à deux mains un groupe de personnes allait voir ce qu'il se passe. Mais le cheval revient, avec ses côtés un homme en armure de plate. Le visage baissé et se tenai le bras qui, manquais un bout de son armure, avais une grosse blessure. L'homme marchait d'un pas si lentement que le cheval ne bougeait qu'à peine. Avec la pluie, l'homme glissa sur la terre boueuse. Il tente de se relever, mais il pousse un petit :"Aidez-moi" avant de tomber dans l'inconscience. À la merci de ceux qui sont devant lui. Qui sait ce qu'il va se passer pour cet homme.

Bremig était allé assassiner un déserteur estanol dans un village tacoman. Puis, revenu dans le Royaume d'Estandre, à Ventraque, il s'était joint à un Inquisiteur pour débusquer un nécromancien, avec ce qu'il attendait comme combats contre des morts-vivants. Et aujourd'hui, il devait acheter des esclaves.
Le même baron qui l'avait employé pour tuer le déserteur à Leyda-Saline, l'avait envoyé à Azgalban pour y faire l'achat de deux Hommes-lézards. Malgré la guerre ancestrale entre les deux royaumes, il n'était pas rare que des nobles et des seigneurs estanols se fournissent en esclaves Hommes-lézards dans le Royaume de Tacomnal qui faisait de ce commerce sa spécialité – avec le vin, son autre spécialité. En théorie, il ne devrait pas exister d'échanges commerciaux entre les deux royaumes en guerre ; mais cette guerre durait depuis tant de générations, que le commerce d'esclave battait son plein, les Estanols achetaient des Hommes-lézards aux Tacomans qui achetaient des Centaures aux Estanols. Tout le monde le savait, et fermait les yeux. Malgré la guerre, chacun y trouvait son compte. Même si, officiellement, de tels échanges commercieux entre les deux royaumes en guerre étaient interdits et punissables, aujourd'hui rien n'était réellement fait pour lutter contre.

Néanmoins, par prudence, le baron avait prévu une couverture pour Bremig afin de franchir les frontières sans trop d'ennuis de la part de la maréchaussée. Ainsi, Bremig avait dû se joindre à la caravane de marchands d'armes Nains. La cohabitation n'avait pas été facile du tout, et l'ambiance pour le moins électrique entre les Nains et l'Orc. Bon gré mal gré, ils avaient voyagé ensemble en faisant un détour par la capitale pour arriver finalement à Azgalban, la ville sur pilotis, sous une pluie soutenue.

Bremig fut ravi et soulagé de pouvoir se séparer enfin de ces Nains dont il ne pouvait plus se payer la barbe en peinture. Il marcha pour se rapprocher de l'auberge la plus proche, ses pieds s'enfonçant dans la boue. Sentir la terre imbibée d'eau s'infiltrer entre ses gros orteils étaient une sensation plaisante pour l'Orc, presque relaxante. La boue était sa mère et il aimait la sentir sous ses pieds nus.

L'Orc s'arrêta au cri affolé d'un cheval gris et sale qui fit une soudaine apparition avant de repartir. Quelle mouche avait donc piqué l'animal ? N'avait-il pas de cavalier, qui plus est ? Si, en fait : le cheval revint au pas quelques instants après, le licol tenu par un homme qui marchait péniblement contre son flanc. Il portait d'une armure lourde dont une partie manquait à son bras, exposant une entaille saignante. L'homme glissa dans la boue et tomba à genoux. « Aidez-moi !... », lâcha-t-il avant de s'effondrer. Le cheval s'arrêta et renâcla en trépignant nerveusement.

La scène se déroulait en bordure de ville. Deux paysans s'approchaient en même temps que l'Orc, mais à la vue de ce dernier, ils hésitèrent. Un grognement à sonorité porcine de la part du peau-verte les dissuada définitivement de chercher à porter assistance à l'homme blessé, face à qui Bremig se trouva seul. Il tapota l'encolure du cheval.

BREMIG – Tout doux, tout doux...

Mais le cheval ne fit que s'affoler encore plus.

BREMIG – Brâa, sale bête ! Tiens-toi tranquille !

Bremig saisit la bride du cheval tout près du mors pour l'empêcher de secouer la tête. Le cheval plia les oreilles en arrière et essaya de le mordre ; il récolta une gifle sur le bout du museau, au-dessus des naseaux, et piaffa plus violemment.

BREMIG – Bordel mais tu vas te calmer, oui ! Sale canasson !

Bremig avisa un arbre tout près, au tronc assez fin mais aux longues racines noueuses. Il y attacha le cheval de force. Il put ensuite se pencher sur l'homme qui était tombé la tête dans la boue. Pendant que celui-ci était inconscient, il lui retira ses spallières et son plastron. Il lui arracha la manche entière de son vêtement et s'en servit pour panser la plaie au bras. Puis il se redressa, se disant qu'il fallait quand même prodiguer des soins plus importants, ce en quoi l'Orc n'avait aucune compétence. De plus, l'Humain pouvait risquer l'infection, chose qu'un Orc n'avait jamais à craindre. Un Orc pouvait traîner avec une plaie béante dans les eaux les plus sales du monde sans rien craindre ; mais les Humains étaient une race sensible. Bremig allait-il devoir porter cet homme, ou ce dernier pouvait-il reprendre conscience ? Bremig se remit debout et lui secoua les épaules avec son gros pied monstrueux.

BREMIG – Hé ! Ho ! Vous m'entendez ? On se réveille !

Pour Kylian, tout était sourd et lourd, il entendait son cheval qui hurlait de peur à la vue de l'Orc, il était affolé et bougeait dans tous les sens. Malgré que Kylian pense qu'un cheval est un moyen de transport, pour son cheval, c'est un autre style de pensée, en effet, le cheval lui s'est attaché à son cavalier. C'est donc pour cela que le cheval est si en panique, voir cette montagne de muscle le faisait déjà peur, puis quand il s'approcha de Kylian, ce fut plus qu'une panique.

Le cheval criais pour espérer réveiller son maitre, mais ce qu'entendais Kylian c'est un bruit sourd et vague, plonger dans l'inconscience, son bras saignait encore. Une fois que son cheval fut immobilisé et que ce dernier voyait qu'on s'occupe de son cavalier, il siffla doucement et se calmait en voyant l'Orc enlever sa cuirasse pour le soigner. Malgré tout, le teint de Kylian était devenue de plus en plus pâle, s'il n'avait aucun soin pour cicatriser et désinfecter sa plaie, ce seras finis pour lui. Kylian lui, sentait qu'on le touchait, il se crispe même quand il sentit que son bras lui faisait très mal à cause du bout de tissus sur son bras. Grâce à cela, il a repris conscience, mais à moitié, sa vue était trop floue pour distinguer quoi que ce soit.

Hé ! Ho ! Vous m'entendez ? On se réveille !

L'homme ouvre les yeux et regarde l'Orc, il avait une expression interrogateur, il ne savait pas qui il est, car sa vision ne pouvait pas distinguer les formes.  

Kylian : qu'est ce qu'il s'est passer, disait-il faiblement, le teint toujours aussi pâle et les yeux rougis, il se redresse doucement.ma sacoche, ramenez là moi, s'il vous plais.

En se redressant il avait puisé trop de force, il s'écroule à nouveau, mais sans perdre connaissance cette fois. Un fermier du village le prend avec l'aide de l'autre homme et le fait rentrer dans une maison. Les deux fermiers regardent l'Orc, il était bien trop grand et trop...imposant pour leurs maisons, s'il entrait, il allait tout casser. Les deux fermiers lui demandèrent donc d'attendre dehors le temps que les soins se fassent.

KYLIAN – Qu'est-ce qu'il s'est passé ?...

Sa vois était faiblarde. Il avait tout juste ouvert les yeux. Il ne regardait même pas directement Bremig, signe qu'il y voyait à peine. A tous les coups, il ne savait même pas que c'est un Orc qui était penché sur lui.

BREMIG – Ca, c'est toi qui pourra me le dire !

L'homme avait le teint livide. Bremig avait fait un pansement de fortune avec les vêtements du blessé, mais ce dernier risquait encore l'infection. Il fallait mieux traiter la plaie en commençant par la désinfecter. L'homme se redressa le plus péniblement du monde. Il ne semblait toujours pas bien conscient de son environnement.

KYLIAN – Ma sacoche... Ramenez-la moi, s'il vous plaît...

Bremig tourna la tête. Il vit alors que les deux paysans avaient essayé une nouvelle fois de se rapprocher, et ils se figèrent tous deux face au regard de l'Orc. Bremig n'avait cependant aucune raison de s'en prendre à eux. Ils étaient peut-être même sa meilleure chance de soigner le blessé, et c'est sans doute ce qu'ils avaient envie de faire.

BREMIG – Approchez, je ne vais pas vous manger ! Si vous pouvez le soigner, portez-le jusqu'à chez vous !

Les deux fermiers s'exécutèrent sans un mot, se mettant à deux pour soulever et porter le corps de l'homme blessé. En même temps, Bremig trouva la sacoche et la prit. Il suivit les deux fermiers, laissant le cheval seul, attaché à son arbre. Au moins, le canasson avait fini par se calmer un peu et ne poussait plus de cri. Les deux fermiers firent entrer le blessé dans leur petite maison de bois sans fenêtre. L'intérieur était éclairé par la lumière du jour passant à travers la porte laissée ouverte. Bremig voulut entrer mais un fermier lui demanda de rester dehors.

BREMIG – C'est pas mon genre d'attendre dehors ! Pousse-toi, je veux pouvoir vous voir lui donner des soins.

Le fermier ne se sentit pas d'insister face à cet Orc qui lui faisait peur depuis le début. Bremig dut aligner les épaules en se mettant de profil pour entrer, car la porte n'était pas assez large pour sa carrure. Une fois à l'intérieur, du haut de ses deux cent un centimètres, son crâne n'était pas loin de toucher le plafond. De plus, avec ses membres épais, Bremig risquait de heurter n'importe quel meuble, de renverser un chandelier ou autre.

BREMIG – Allez-y, soignez-le, ne faites pas attention à moi.

C'était facile de dire ça...

BREMIG – Tenez, donnez-lui sa sacoche, il l'a réclamée.

Bremig tendit à l'un des deux paysans la sacoche qu'il avait ramassée. Peut-être qu'à l'intérieur, ils y trouveraient du matériel de soin.

Les deux fermiers étaient stressés de la présence de l'Orc, mais malgré tout, la vie d'un homme dépend d'eux. Alors, ils enlèvent le pansement et vide la sacoche sur la table de nuit. Il n'y avait pas grand-chose à part des bijoux, une bague tombe de la table de nuit, il y avait un rubis au centre de la bague.

Fermier 1 : il y a de l'alcool, mais c'est pas pour les soins, c'est plus à boire que...
Fermier 2 : Tait toi donc un peu, fais vite, met lui sur la plaie, c'est toujours de l'alcool

Aussitôt dit, aussitôt fait, le fermier qui tenait la bouteille d'alcool imbibe l'alcool sur un tissu blanc récupérer sur la table à manger, il dépose le tissu sur le bras de l'homme qui gémissait de douleur. Le choc de l'alcool lui remit les idées en place. Il leva la tête et vis la tête de l'Orc, bizarrement, il ne fut aucun geste de peur, peut être était-il habitué à en voir. Il se redresse et s'apprête à quitter le lit, mais les fermiers le bloque.

Fermier 2 :restez tranquille, vous avez perdu des forces

Le premier fermier qui avais déverser la sacoche remet tout dedans puis donne la sacoche à l'homme.

Fermier 1 : vous pouvez restez ici pour vous reposer, ça nous dérange pas

L'homme lui secoue la tête.

Kylian :Je dois partir, vous êtes en danger maintenant, si ils vous trouvent vous êtes mort. Il tourne la tête vers l'Orc,J'imagine que vous m'avez sauvé, je vous remercie, je m'appelle Kylian Kragan, je dois partir maintenant.

Il finit donc par se lever et remet son armure avec toujours le bout manquant de son bras. Il se rend devant son cheval et le décroche, au loin on entend un homme crier.

Cherchez le !! Il doit être par ici

Kylian soupir sur son cheval et baisse la tête.

Kylian :raaah ! Il vont jamais me laisser tranquille.

Pris d'un vertige, il manque de tomber de son cheval, la blessure étant désinfecter, elle ne fut pas cicatriser pour autant, à force de trop puiser dans son énergie, Kylian risque de tomber à nouveau dans les pommes, et le poid de son armure n'arrange pas les choses.

Les fermiers vidèrent le contenu de la sacoche sur un meuble, faisant tomber une bague ornée d'un rubis en son centre. Bremig la ramassa et l'observa, avant de la remettre parmi les quelques autres bijoux étalés sur le meuble. Les fermiers trouvèrent également quelque chose d'utile : une fiole métallique contenant de l'alcool. C'était destiné à être une boisson, mais comme dit l'un des deux fermiers, de l'alcool restait de l'alcool ; aussi s'en servirent-ils pour désinfecter la plaie, arrachant un cri de douleur au blessé lorsque le liquide brûla la plaie.

Cela eut par ailleurs l'effet de le sortir de sa torpeur. L'homme posa son regard sur l'Orc, et étonnamment, n'eut aucune expression de peur ou de dégoût. Peut-être n'avait-il pas les idées claires, en fait. Car s'il était bien conscient qu'un Orc l'observait, surtout un colosse à la carrure monstrueuse comme Bremig, comment expliquer son manque de réaction ?

L'homme voulut se lever mais les fermiers essayèrent de l'en empêcher, l'encourageant plutôt à prendre du repos, en lui offrant le gîte. Ces fermiers agissaient ainsi sûrement parce qu'ils se sentaient obligé par le statut du blessé : vu son armure, il ressemblait à un chevalier ou à un homme d'arme important. Cependant, l'homme blessé insista :

KYLIAN – Je dois partir, vous êtes en danger maintenant, s'ils vous trouvent vous êtes morts.

Il parlait sûrement de ceux qui lui avaient fait cette blessure, mais Bremig se posa quelques questions évidentes : qui étaient ces hommes qui le pourchassaient, qui était-il, lui, pour être ainsi pourchassé, et qu'avait-il commis de si grave pour que l'on veuille tuer deux fermiers qui n'avaient fait que le soigner ?
L'homme blessé s'adressa à l'Orc :

KYLIAN – J'imagine que vous m'avez sauvé, je vous remercie, je m'appelle Kylian Kragan, je dois partir maintenant.
BREMIG – Je pense que je suis aussi devenu l'ennemi de ces gens, alors je ne vais pas rester sans me défendre, Kylian Kragan.

Tous deux sortirent de la maison des deux fermiers. Kylian récupéra dehors son plastron et sa spallière et Bremig dut l'aider à se les remettre. Au moment où il alla détacher le cheval, on entendit une voix au loin :

Voix – Cherchez-le ! Il doit être par ici !

Kylian voulut monter sur son cheval, mais était encore affaibli : une fois sur sa monture, il fut visiblement pris de vertige.

BREMIG – Brâa ! Tu n'es pas en état de monter à cheval ! Descends vite !

Bremig tira Kylian avec lui. Il observa son environnement, en cherchant quelque part où se cacher provisoirement en attendant de trouver mieux. Tout en tirant Kylian avec lui, il contourna la maison des deux fermiers, arrivant dans une basse-cour. Il contourna l'enclos des porcs et allongea Kylian derrière la barrière. Bremig s'accroupit à côté de lui. L'Orc bavait beaucoup et un épais filet pendait de son menton.

BREMIG – Maintenant il faut que tu me dises vite qui sont ces gens et pourquoi ils veulent ta peau !

Tout ce que voulait Kylian c'était de fuir, fuir ses hommes qui voulaient le tuer. En se faisant tirer par l'Orc, Kylian grogna et se débat un peu, quand il fut allonger derrière la barrière des porc, Kylian vit la réaction salivante de Bremig, il ne savais pas si c'était les cochons ou l'envie de bataille qui le rendait comme ça. Plusieurs hommes fouillent la zone pour trouver le chevalier.

BREMIG – Maintenant il faut que tu me dises vite qui sont ces gens et pourquoi ils veulent ta peau !

Il secoue la tête n'ayant absolument pas envie de le mêler à ses affaires et surtout le mettre en danger. Il inspire un grand coup puis il le regarde en chuchotant.

Kylian : C'est une histoire de famille, un homme à endetter mes parents et au final il les à tuer, j'ai faillit mourir avec mes parents mais par chance j'ai réussit à m'en sortir, pour le moment je doit les fuir, je ne suis pas assez fort pour le vaincre et puis. J'ai un crédo, je ne peut pas le tuer par des fins personnel

Un homme passe dans le coin et Kylian arrête de parler, un cochon pris peur et le soldat voit les deux fuyard et crie, Kylian se lève prenant son épée. L'homme quand à lui, dégaine aussi.

Kylian : On peut régler cette histoire sans bain de sang
Homme : rendez-vous donc, de toute façon Raphaël te veux mort ou vif

L'homme court vers Kylian l'épée tendu vers lui. Kylian esquive le coup mais fut déstabiliser par un nouveau vertige. Sa blessure l'handicapait beaucoup trop. Prenant son courage à deux mains, Kylian se reprend et tourne sur lui même pour éviter un nouveau coup d'épée, il réussit à toucher l'home sur les jambes qui le fit saigner énormément, il cria de douleur que toute la ville pourrais l'entendre. Kylian rengaine son épée dans son fourreaux puis commence à courir toujours aussi faible ne sachant pas si l'Orc l'a suivit ou non.

Kylian : On doit fuir, ils sont trop nombreux !

Il courait vers la sortie de la ville mais un carrosse et plein d'homme habiller en armure de cuir, certains avaient des arcs et des arbalètes. Un homme, bon vivant, envelopper, en tenue de noble ricanait en voyant Kylian. Pleins de soldats encerclent le chevalier prêt à le tuer si nécessaire.

Kylian : Raphaël...

Raphaël : comme on se retrouve petite merde ! J'ai eu du mal à retrouver t'a trace, mais maintenant t'es finis !

L'homme qui l'insultait avais dans la quarentaine, il frappe le soldat blesser par la lame de Kylian


Raphaël : Quand à toi soldat, je n'ai pas payer des cours d'armement pour rien, avec MON argent !

Le soldat tremblait de peur et se mit a pleurer doucement, les autres soldats le regarde sans aucune autre émotions. Raphaël prend l'épée du soldat et lui tranche la gorge, son sang gicle de partout et arrive même sur le visage de Kylian, les soldats ne réagissent même pas à cette scène.

Kylian : Je te déteste, tu as ruiner ma vie et ma famille, tout ce qui t'intéresse c'est de l'argent et la gloire ! Je te tuerais pour toute les familles briser et tué par t'a faute !!

Il court vers Raphaël mais un homme en armure doré lui donne un violant coup de masse dans la tête, Raphaël rigola et met la main sur l'épaule de l'homme en armure dorée, il était plus costaud et plus...barbare, Raphaël remerciait l'homme en disant "Capitaine". Ensuite, il ordonna au autre soldat d'amener Kylian au château pour l'exécution.

KYLIAN – C'est une histoire de famille, un homme a endetté mes parents et, au final, il les a tués. J'ai failli mourir avec mes parents, mais par chance j'ai réussi à m'en sortir. Pour le moment, je dois les fuir, je ne suis pas assez fort pour le vaincre, et puis j'ai un credo : je ne peux pas le tuer à des fins personnelles.

C'était un vrai credo, ça ? Ou une plaisanterie ? L'homme dont parlait Kylian avait endetté puis tué ses parents et aurait pu le tuer également ; et Kylian se refusait à le tuer par vengeance ? Voilà bien quelque chose que Bremig était incapable de comprendre. Au moins, cette histoire apportait de l'action à Bremig : si Kylian ne voulait pas se battre et ne voulait pas tuer l'homme qui le pourchassait, Bremig le ferait. Et puis Kylian n'avait pas l'air d'être un sans-le-sou, donc il aurait certainement une récompense à offrir à Bremig pour lui avoir sauvé la vie. Si l'on pouvait mêler l'utile à l'agréable...

Un soldat ne tarda pas à repérer les deux hommes qui essayaient vainement de se cacher. Ce n'était pas difficile : l'un portait une armure lourde de métal, l'autre était un Orc monstrueusement épais. Ni l'un ni l'autre n'était doué pour se cacher. Maintenant que le combat était inévitable, Kylian se leva et dégaina son épée. Il essaya une dernière fois d'éviter le combat en parlementant, mais le soldat insista : un certain Raphaël le voulait mort ou vif.

Le combat s'engagea alors à côté de Bremig qui ne trouva pas de fenêtre pour intervenir. Kylian réussit de toute façon à prendre rapidement un avantage sérieux avant d'avoir un nouveau vertige à cause de sa blessure : il venait d'entailler profondément les jambes de l'ennemi qui s'effondra à genoux, hors combat.

KYLIAN – On doit fuir, ils sont trop nombreux !

Kylian essaya de courir à l'opposé de la ville mais fut arrêté par un carosse dont descendirent plusieurs soldats qui encerclèrent le fuyard blessé. Plus personne ne prêtait attention à l'Orc, qui escompta bien en tirer avantage. Un homme ventripotent descendit en dernier du carosse : il s'agissait du dénommé Raphaël, celui qui payait ces mercenaires pour traquer Kylian. En réalité, il ressemblait plus à un baron. Ces hommes armés étaient des soldats, non des mercenaires, à la solde de ce baron.

Vexé par l'échec du soldat aux jambes entaillées, Raphaël traîna ce dernier pour le réprimander en public. Et quelle réprimande ! Un égorgement, pur et simple. Une partie de l'éruption de sang aspergea le visage de Kylian. Bremig eut un léger sourire sans lui-même savoir pourquoi exactement.
Quant à Kylian, il hurla sa rage après Raphaël et voulut se jeter sur lui, mais fut mis à terre par le capitaine des gardes. Raphaël ordonna que l'homme soit emmené au château pour exécution. Cela confirmait que Raphaël était un seigneur.
Bremig devait agir maintenant. Aucun des paysans témoins de la scène n'allait s'interposer, de toute façon.

Tant qu'il était hors de vue, Bremig se métamorphosa en chien de styx. Il courut ensuite vers les gardes. L'un d'entre eux l'entendit arriver, mais trop tard : le chien de styx se jeta sur sa poitrine et le mordit léthalement à la gorge. Le soldat le plus proche amoràa un geste du bras pour donner un coup d'épée. Le chien de styx bondit sur le bras et planta ses crocs dans la main, désarmant le soldat qui hurla de douleur. Il restait quatre soldats dont le capitaine, et Bremig ne voulut pas prendre le risque : en chien de styx, il avait certes l'agilité avec lui, mais seul contre quatre soldats, il craignait de ne pas faire le poids. Il avait bénéficié de l'effet de surprise, mais maintenant, il devait reprendre forme normale. Le chien de styx repartit donc en courant vers la maison des fermiers d'où il était venu, poursuivi par deux soldats tandis qu'un troisième essaya de lui tirer dessus à l'arbalète, le manquant de peu heureusement. Le quatrième soldat resta hésitant.

Le chien de styx contourna la maison. Les soldats arrivèrent un instant plus tard, pour voir la fin de la métamorphose qui les frappa de stupeur. Bremig s'avança vers le soldat le plus proche. Ce dernier brandit son épée pour donner un coup un peu trop prévisible et rendu imparfait à cause de la surprise. Bremig stoppa le bras en l'empoignant, et contre-attaqua d'un coup de poing aussi violent que celui d'un Minotaure. Le soldat fut littéralement sonné, les mâchoires en sang. Il tomba à genoux en prenant appui sur le mur de la maison. Bremig s'occupa de l'autre soldat, le frappant au ventre, l'armure de cuir étant insuffisante pour absorber la puissance de ses coups. Le colosse à peau verte enchaîna avec un uppercut. Il se retourna face au premier soldat à genoux, et lui envoya un coup de pied en plein visage.

Les deux derniers soldats sur le carrosse attendaient avec Raphaël, espérant voir revenir leurs camarades. Ils ne pouvaient pas aller voir par eux-mêmes car ils devaient surveiller Kylian qui était toujours conscient et pouvait essayer de s'échapper et de se cacher à nouveau. En voyant l'Orc revenir sans les deux soldats qui l'avaient poursuivi, ils ne comprirent pas. Ils n'avaient pas encore vu l'Orc, ils avaient juste vu un chien de styx. Alors d'où débarquait cet Orc ? Que faisait-il là ? Le seul soldat qui aurait pu expliquer ce que cet Orc faisait là, avait été égorgé par Raphaël quelques instants plus tôt.

L'un avait un arc, l'autre une arbalète : tous deux armèrent un projectile et visèrent, mais au même moment, Bremig matérialisa un bouclier de roche à son avant-bras droit, dont il se servit pour parer les deux tirs. Le colosse était lent mais essaya de presser le pas. Arrivé au niveau du carosse, il leva une jambe, avant d'écraser son énorme pied nu au sol, provoquant magiquement une secousse qui ébranla le carosse et déstabilisa les deux soldats et Raphaël. Bremig saisit l'un des soldats par la jambe et le tira hors du carosse, le faisant tomber au sol sur le dos. Il écrasa son pied sur le front du soldat avec puissance, lui broyant le crâne au sol. Il s'agissait du capitaine.

Le dernier soldat reçut une série de trois coups de poings et fut achevé en se faisant briser la nuque. Raphaël était en panique. Kylian était libre. Bremig venait de commettre un carnage en jouant tactiquement.

BREMIG – Kylian Kragan, à toi de décider maintenant du sort de cet homme. Je te le laisse.

Kylian fut désespérer, il à fuit ce monstre et au final, il sera quand même tué par son ennemi de toujours. Mais il ne mourras pas aujourd'hui, Kylian ne le sais pas, mais Breming, son "allié" à réussit a isoler quelque soldats, il réussit a se transformer en chien et tuer les autres? Puis viens au capitaine, Breming reprend sa forme après et fait sortir Raphaël de la carosse.

Raphaël regarde Kylian les yeux en larmes, il se mit même a genoux, Kylian se tenais les poignets car il avait été serrer au points de plus avoir de sang dans les veines. Il reprenait ses affaires et marchait de nouveau vers la ville, sauf que l'orc l'interpelle :

BREMIG – Kylian Kragan, à toi de décider maintenant du sort de cet homme. Je te le laisse.

Il se stoppe d'un coup et marche vers Raphaël toujours en pleur, Kylian dégaine son épée et la met sur le cou de Raphaël.

Kylian : tu sais qui l'a forger ? C'est mon père, celui que tu a fait tué avec ma mère. Le destin a peut être fait que je survis pour venger toute les familles que tu as tué ou briser. C'est finit Raphaël, de toute façon tu allais mourir d'une manière ou d'une autre. Ton rôle de baron n'a jamais existé, je suppose que tu a menacé une famille et violer la fille de la famille, je me trompe ? Enfin bref. Il regarde l'orc et continua la tirade.

Kylian :Breming, je ne te remercierais jamais assez, grâce à toi, je peut enfin arrêter ce porc sans foi, mais promet moi de ne dire à personne que j'ai tué par mes fin personnel, sinon ma réputation vas en prendre un coup .

Raphaël sourit en regardant Kylian.

Raphaël : mais oui, à tu déjà oublier ce que c'est d'être un chevalier ? Ou alors tu as fait comme moi, tu t'es mis dans un rôle pour pouvoir me tuer, tu n'es pas mieux que moi sale ordure. Mes soldats auraient du te tuer d'une épée à la gorge. TUE MOI !! et on verras qui seras le mieux dans cette histoire.

Kylian était perdu, il avait des règles à tenir, et le tuer pourras lui retirer son statut de chevalier.


Kylian :Breming, je te fait confiance, tu es comme...un ami pour moi, personne à voulu m'aider par peur, je sais pas comment te remercier, à part te proposer mes muscles, mais tu es bien plus fort que moi, de l'or j'en ai plein, enfin bref. Je vais le faire. Ne le dit à personne .

Kylian soulève son épée d'un coup, et l'abat sur la tête de Raphaël. Est-ce à cause de la force rageante de Kylian que ce dernier à pu décapiter le "baron" ?

Kylian se met à genoux sur le sol fatigué, il regarde le ciel qui était gris, puis de la pluie commençais a couler sur son visage, le nettoyant de al boue qu'il avait. Il retire son casque, sa chevelure cendré fut aussi nettoyer avec l'eau qui tombait du ciel. Le vent accompagnait aussi la fin du cauchemars. Kylian se leva et serras le bras à la façon des chevaliers celui de Breming, Kylian se retenait de pleurer par honte.

Kylian :M...Merci

Malheureusement pour kylian il n'arrive pas à se retenir et se mit à pleurer, le seul reflèxe qu'il avais étaitr de prendre dans ses bras l'orc, sans aucun dégout et sans peur de la réaction de Breming, peut être qu'il comprendrais la situation.

L'homme que Bremig supposait être un baron, fondit en larmes en pensant sa dernière heure être venue. Kylian l'avait à sa merci. Bremig ne savait encore rien de l'Humain à qui il venait de prêter main forte pour le plaisir de se battre contre des soldats à la botte d'un nobliau, et il l'imaginait du genre “chevalier au grand cœur”, un de ceux que l'on ne rencontre en général que dans les contes de fées, car Bremig savait très bien que les Humains, une fois qu'ils avaient accédé à un statut qui leur conférait pouvoir et reconnaissance, avaient tendance à bien vite oublier leurs valeurs. Il pensait donc, à cet instant, que Kylian allait épargner la vie de Raphaël. Il envisageait déjà de le tuer lui-même si Kylian n'avait pas le cran de le faire. Il avait envie que cet homme ventripotent meure, que ce désir soit partagé ou non par Kylian.

Ce dernier vida son sac, avec tout ce dont il pouvait accuser Raphaël, c'est-à-dire deux choses : le meurtre de sa famille, et l'usurpation de son titre de noblesse. Allons, Raphaël n'était pas un vrai baron ? Bremig n'aimait déjà pas les nobles, il n'aimait pas plus ceux qui prétendaient l'être. Comme s'il y avait de quoi être fier de mener une vie de château...
En seconde partie de sa tirade, Kylian s'adressa à Bremig, tout en maintenant Raphaël sous la pointe de son épée :

KYLIAN – Bremig, je ne te remercierai jamais assez. Grâce à toi, je peux enfin arrêter ce porc sans foi, mais promets-moi de ne dire à personne que j'ai tué à des fins personnelles, sinon ma réputation va en prendre un coup.

Alors Kylian allait donc avoir le cran de tuer Raphaël lui-même, ici et maintenant ? Bremig s'était donc fait une fausse idée de lui, et il fut ravi de s'en apercevoir. Après tout, il avait basé cette fausse idée de Kylian sur pas grand-chose, presque rien en fait.

BREMIG – Tu as toutes les bonnes raisons de tuer cet homme, alors je vois pas pourquoi je chercherais à te causer du tort pour cela.

Les mots de Bremig furent sincères : pourquoi irait-il raconter sur tous les toits que Kylian avait trahi son code d'honneur en commettant un acte que n'importe qui aurait fait à sa place ?
Raphaël tenta de faire changer d'avis Kylian en jouant sur cette culpabilité que ressentait le « chevalier ».

KYLIAN – Bremig, je te fais confiance, tu es comme... un ami pour moi, personne n'a voulu m'aider par peur. Je ne sais pas comment te remercier, à part te proposer mes muscles, mais tu es bien plus fort que moi ; de l'or, j'en ai plein, enfin bref... Je vais le faire. Ne le dis à personne.

Kylian était riche. Bremig s'était fait un allié intéressant. L'Orc était surpris de recevoir déjà autant de considération d'amitié de la part de Kylian, mais cela l'accommodait bien.
Le « chevalier » acheva le faux baron d'un coup d'épée dans le cou. Puis, épuisé par toutes les émotions ressenties, il se laissa tomber à genoux et retira son casque. Une pluie fine tombait à un rythme continu sur l'Humain et l'Orc qui n'avaient pas bougé des premières fermes jouxtant la ville d'Azgalban. Kylian se releva, et serra l'avant-bras de Bremig. L'Orc regarda Kylian droit dans les yeux pendant la poignée.

Kylian adressa un ultime remerciement à Bremig, avant de littéralement tomber dans les bras de Bremig en pleurant, cherchant du réconfort auprès de l'Orc qu'il considérait comme un ami et qu'il embrassait maintenant sans aucune crainte et surtout sans aucun dégoût. Bremig, en bon (Demi-)Orc, ne manquait pourtant pas de baver continuellement, à en avoir plein le menton. La pluie cependant rinçait sa bave épaisse, mais avec ou sans ce détail, Kylian ne le trouvait pas répugnant. C'était si rare que Bremig sut le savourer : être considéré comme un Orc mais pas comme un monstre.

BREMIG – Allez, s'il te plaît, ne pleure pas comme une fillette, ou tu vas me faire regretter notre amitié...

Bremig employa le ton de l'humour bien que ce n'en fût qu'à moitié.

BREMIG – Allez, s'il te plaît, ne pleure pas comme une fillette, ou tu vas me faire regretter notre amitié...amitié...amitié...amitié...amitié.

Ses mots ont eu comme un coup d'éclair dans sa tête, Kylian est donc nouer d'amitié avec un orc, ça lui faisait tout drôle car il n'avais jamais eu d'ami de confiance, et encore moins un "non-humain". La pluie se calma et Kylian se détacha de son nouvel ami. Il remet son casque et monte sur le cheval qui est seul puisque ses maître son mort.

Kylian : Il faut que je te montre le "château" de cet enflure. Et puis je doit y aller pour rendre ce qui à été voler, et si jamais se qui à été voler n'appartient plus a quelqu'un, je t'en ferais grâce, car si je peut commencer une nouvelle vie. C'est bien grâce à toi. Autre chose, je te dois donc la vie, si tu as besoin d'aide, je te protègerais à mes risques et péril, il te suffira de m'envoyer un pigeon voyageur, je reste souvent vers Telbara, donc si tu as besoin d'un chevalier mercenaire ou juste une compagnie pour passer le temps n'hésite pas.

Kylian fit partir son cheval au galop, comme si il prenait de l'avance pour une courses entre lui et son ami. Il était heureux de se sentir libre, sans personne derrière lui pour le tuer, mais avec quelqu'un devant lui pour lui faire tourner la page, une larme de joie traina sur la joue de Kylian, mais son casque la cacha. Il se retourne pour voir si son ami Orc le suit et ne le voyant pas, il ralentit histoire qu'il le rattrape un peu.

Bremig sentit Kylian se figer un instant dans son étreinte. Sur le coup, il pensa l'avoir heurté en parlant de pleurer comme une fillette et de regretter leur amitié. Il ne devina pas qu'en fait, c'est le seul mot “amitié” qui venait de sonner très fort aux oreilles de Kylian. Ce dernier finit par se détacher de l'Orc, alors que la pluie se calmait. Bremig avait des cheveux courts qui courait du sommet de son crâne jusqu'à sa nuque, lui laissant le front nu, mais Kylian avait les cheveux longs, séparés par une raie de milieu, et que la pluie avait à la fois lissés et mis en désordre. Il avait la mine de quelqu'un qui venait de subir une succession d'émotions. Peur, colère, hésitation, soulagement, euphorie... Et un tel ascenceur émotionel, ça fatigue.

Kylian remit son casque, se moquant bien d'arranger sa coiffure, et monta en selle de l'un des chevaux du convoi de Raphaël. Il invita Bremig à partir avec lui :

KYLIAN – Il faut que je te montre le “château” de cet enflure. Et puis je dois y aller pour rendre ce qui a été volé, et si jamais ce qui a été volé n'appartient plus à quelqu'un, je t'en ferai grâce, car si je peux commencer une nouvelle vie, c'est bien grâce à toi.

Bremig ne voyait pas l'amitié que dans l'optique de ce qu'elle peut rapporter, mais il était un mercenaire dans l'âme et ne put s'empêcher de se refaire la réflexion que cette amitié avec Kylian lui serait bénéfique matériellement.

KYLIAN – Autre chose, je te dois donc la vie, si tu as besoin d'aide, je te protègerai à mes risques et péril, il te suffira de m'envoyer un pigeon voyageur, je reste souvent vers Telbara, donc si tu as besoin d'un chevalier mercenaire ou juste une compagnie pour passer le temps, n'hésite pas.

Bremig hocha la tête. Bon, pour le pigeon voyageur, c'était une idée en l'air. Bremig n'avait jamais utilisé de pigeons voyageurs, mais il n'était pas idiot et voyait ce que Kylian voulait dire. Une chose intéressante, est que Kylian se décrivit comme un « chevalier mercenaire ». Ainsi, lui aussi cherchait les causes qui lui rapporteraient le plus d'argent ? C'était une bonne chose, car ainsi, ils pourraient tous deux accomplir des missions ensemble sans avoir de divergence, puisqu'ils étaient attirés par la même chose.

Kylian fit partir son cheval au galop. Bremig fut un peu surpris, se demandant si Kylian voulait partir en éclaireur pour s'assurer que Raphaël n'avait pas d'autres hommes restés en retrait plus loin de la ville. L'Orc se mit à courir, mais ce n'était pas un sprinteur du tout, il était même assez lent. Kylian finit par arrêter son cheval et attendit que Bremig le rattrape. Ce petit effort soudain refit baver l'Orc alors que la pluie avait lavé son menton.

BREMIG – Mmmh, au lieu de te courir après, j'aurais dû me prendre un cheval aussi. Ce n'est pas grave. Attends un instant, car sinon il n'y aura pas de place pour moi sur ton cheval derrière toi.

En effet, Bremig avait une carrure bien trop imposante pour monter en croupe derrière Kylian ; sans parler de son poids, à ajouter à celui de Kylian et de son armure, que le cheval aurait à supporter. Au lieu de retourner à Azgalban se chercher l'un des chevaux laissés sans maître après le massacre des soldats de Raphaël, Bremig déclencha une métamorphose. Kylian put le voir baisser de taille et de corpulence, et quand le halo magique disparut, il découvrit un coarpal à la place d'un Orc, mais c'était toujours Bremig. Ce dernier maîtrisait cette forme depuis très peu de temps. Il choisit celle-ci car, de toutes celles qu'il maîtrisait, c'était la plus convenable pour grimper à l'arrière du cheval sans gêner Kylian, tout en lui permettant de conserver l'usage de la parole.

D'une voix désormais coassante, Bremig déclara :

BREMIG – Voilà qui va me permettre de m'accrocher derrière toi sans te gêner !

La créature homme-crapaud grimpa sur la croupe du cheval. Ses doigts et ses orteils adhérèrent à la monture, lui assurant un maintien parfait. Bremig était déjà doué en équitation, alors avec ses orteils et ses doigts qui collaient littéralement à la peau du cheval, il était certain de ne pas tomber même pendant le galop le plus chaotique.

BREMIG – J'avais quelque chose à faire à Azgalban, mais cela peut attendre quelques jours.

Après avoir vu Breming changer de forme il sourit, ainsi il peut se transformer en tout ce qu'il veut. Ce fut vraiment intéressant. Kylian avait lui aussi un allié assez puissant et en plus de ça Kylian et l'Orc sont dans la même longueur d'onde. Donc pour parler affaire il devrait ne pas avoir trop de problème.

Quand le Breming miniature s'accorcha a Kylian, il se remit à galop. Avec la grande envie de voir le siège principal de son ennemi maintenant mort. Durant des heures, Kylian marche vers le sud, le soleil commençait à donner ses derniers rayons de soleil avant d'aller se coucher. Loin devant on pouvait voir une tour de garde puis un harcher de Raphaël pointe son arc vers Kylian, ce dernier descend du cheval et toque à la porte.

Kylian : Je suis celui qui à terrasser votre chef, je l'ai tuer de ma propre épée, vous n'avez plus à lui obéir, maintenant, sortez d'ici avant que je vienne tous vous tuer

Des hommes se mettent à des remparts, Kylian se trouvait proche de l'entrée du château. La porte s'ouvre avec un viel homme qui avait une cicatrice sur le visage.

Viel homme: tu as tuer notre chef tu dis ? Il avance vers Kylian en riant IL ne nous servait à rien Il jette un coup d'oeil au hommes On dégage ce trou à rats.

Il sort et murmure un mot à Kylian avant de partir, Kylian se figea et ne bougea plus, il tremblait comme si il avait entendu une nouvelle qui changera ça vie.[/color]

En voyant Bremig se métamorphoser en coarpal, Kylian eut juste un sourire, mais ne posa aucune question, comme s'il avait déjà rencontré plusieurs métamorphes dans sa vie. D'un autre côté, il avait déjà vu un chien de styx qu'il avait pu deviner comme étant Bremig ; cependant il n'avait pas encore parlé de ce point à Bremig, il n'avait pas cherché à se faire confirmer que c'est bien Bremig qui s'était métamorphosé en chien de styx. Et maintenant qu'il voyait son ami Orc se métamorphoser en coarpal, il souriait, juste. Kylian ne semblait pas être quelqu'un de curieux. N'importe qui à sa place aurait déjà posé plusieurs questions à Bremig.

De même, Kylian n'eut pas la curiosité de demander à Bremig ce qu'il avait à faire à Azgalban. Peut-être qu'à défaut d'un manque de curiosité, il fallait mettre cela sur le compte de l'ascenceur émotionel qu'il venait de vivre, et sur le fait qu'il était à présent obnubilé par l'idée de se rendre au château de Raphaël. Bremig aurait peut-être droit à des questions plus tard, quand toute cette histoire serait enterrée.

Ils chevauchèrent donc pendant plusieurs heures. Il n'y eut pas beaucoup de conversation. Seulement Bremig qui demanda à quelques reprises si leur destination était encore loin, avec une voix de coarpal qui n'avait plus rien de son timbre naturel d'Orc, mais dans laquelle l'on pouvait reconnaître ses intonations. Si la voix changeait, la façon de parler restait exactement la même.

Ils arrivèrent à destination au crépuscule. Un archer pointa du haut de sa tour les deux arrivants. Il devait sûrement se demander ce que pouvait bien foutre un coarpal sur le même cheval qu'un homme, à voyager avec lui. L'image avait de quoi déconcerter. Kylian fit arrêter sa monture, descendit et se rendit à la porte de la petite muraille. Bremig, ne voulant pas changer de forme devant les soldats si ce n'était pas nécessaire, resta en coarpal, tout en surveillant que tout se passait bien pour Kylian.

Ce dernier échangea quelques mots avec l'homme qui vint lui parler à travers la porte de la muraille. L'échange fut court. Sous l'annonce de l'interlocuteur de Kylian, les archers rangèrent leurs armes, et l'ensemble des soldats se désorganisa. L'endroit allait être vidé de ses habitants. Qu'allait devenir ce château ? Bremig s'en moquait un peu à vrai dire.
Kylian, lui, resta planté là. Le coarpal descendit du cheval et alla jusqu'à lui. Il lui prit un avant-bras, dans sa main froide de gecko à peau de grenouille.

BREMIG – C'est fini. Viens. On rentre à Azgalban. Ce château appartiendra bien vite à un baron, un autre... un vrai, sûrement.

BREMIG – C'est fini. Viens. On rentre à Azgalban. Ce château appartiendra bien vite à un baron, un autre... un vrai, sûrement

Kylian se débattit et fonce à toute vitesse dans le château. Il hurlait un nom "Julith" sa voix tremblait énormément comme si il allait en pleurer, il avait des larmes et continue à foncer jusqu'à arriver dans le château. Puis plus rien, Kylian reste au moins une bonne heure dans le chateau sans donner de signe de vie, la lune se leva doucement, le chateau avec le manque de lumière baignait dans l'ombre, juste une lumière dans le château qui se baladait. c'était Kylian qui revenait, il courut avec une jeune femme dans ses bras, inconsciente et les vêtements rougit par du sang, mais aucun signe de blessure physique, le sang avait été fait il y a longtemps sur les vêtements. Kylian courut et le déposa sur le cheval devant lui, il pris Bremig et le met sur son épaule. Il galopait de tout ce qu'il pouvait, il se rendit à Azgalban très rapidement. Il déposa Bremig par terre toujours ans dire un seul mot.

Après avoir déposer son ami, il prend la jeune fille dans ses bras et la déposa contre un arbre, il planta son bouclier devant la jeune femme et s'accroupi devant elle comme pour l'observer et la protéger, son épée était sortit comme si il allais sauter sur une seule menace, il pris la main de la jeune fille et pria les dieux pour qu'elle aille bien.

Kylian se débattit vivement ? Surpris, Bremig ne chercha pas à le retenir et lui lâcha l'avant-bras. Ce n'était pas le contact froid de la main du coarpal qui venait de provoquer cette réaction. C'était autre chose. Bremig resta sur le carreau en se demandant quelle mouche venait de piquer Kylian. Il le laissa entrer dans le château.

Dans l'enceinte des murailles, les soldats pliaient bagages. Certains passèrent à côté du coarpal et ne manquèrent pas d'y aller de leur petite pique. « Qu'est-ce qu'il a à nous regarder, le crapaud ? », « Tu veux pas aller gober des mouches ailleurs ? », « Va foutre tes sales pattes ailleurs. ». Il se fit même traiter de poisson et se retint de rétorquer qu'il n'en était pas un. Bremig se garda même de toute agressivité, pour plusieurs raisons. Premièrement, il était sous la forme d'un coarpal, une forme inadaptée pour le combat, et il ne voulait pas se métamorphoser sous les yeux de tous ces soldats, sauf extrême nécessité. Deuxièmement, les soldats étaient bien une quinzaine, et même sous sa vraie forme, Bremig aurait sans doute du mal à tous les dominer si combat il devait y avoir. Troisièmement, il était surtout perplexe par le comportement de Kylian, et préférait l'attendre sans se laisser distraire.

Pour ce faire au demeurant, le coarpal grimpa en haut des murailles et observa le château. A travers des vitraux, il aperçut la lueur d'une torche mouvant, celle que tenait Kylian. Au bout de longues minutes, Kylian sortit du château avec une femme inconsciente dans les bras. Etait-ce la dénommée Julith dont il avait crié le nom avant de courir au château ?

Le coarpal descendit des murailles pendant que Kylian déposait la femme inconsciente sur son cheval. Kylian prit même le coarpal pour le poser sur la croupe de la monture, et chevaucha en direction d'Azgalban. La nuit était tombée, il était inutile d'espérer entrer en ville.

La femme ne semblait pas blessée mais ses vêtements étaient couverts de sang et de saletés diverses. Si elle n'était pas blessée, comment se faisait-il qu'elle ne se réveillait pas ? Kylian l'avait transportée jusqu'au cheval, et maintenant elle se faisait ballotter sur un cheval au galop, mais elle restait inconsciente.

BREMIG – Qui c'est ?

Kylian répondit qu'apparemment, à en croire ce que le vieil homme lui avait dit à la porte du domaine de Raphaël, ce serait sa sœur. Kylian comptait chevaucher jusqu'à se rapprocher le plus possible d'Azgalban.

BREMIG – Et comment ça se fait qu'elle ne se réveille pas ? Elle ne dort pas d'un sommeil naturel, ce n'est pas possible.

Là, par contre, Kylian n'eut aucune réponse à donner. En tout cas, il était vraiment secoué d'apprendre que cette femme pourrait être sa sœur, d'autant qu'il la trouvait inconsciente – ce n'était pas un simple sommeil, sinon elle se serait déjà réveillée – et couverte de sang. Alors, il ignora la fatigue et la nuit et força son cheval à galoper. L'animal, par contre, commençait à s'épuiser.

Quand Kylian arriva dans un village parmi les plus proches d'Azgalban, le cheval produisait de l'écume à la commissure des lèvres, signe de son harassement. L'animal avait maintenant besoin de repos, Kylian ne pourrait plus le faire galoper.
Le village était désert en cette nuit d'hiver. Bremig quitta sa métamorphose l'esprit tranquille. Kylian déposa la jeune femme au sol en l'adossant contre un arbre. Il planta son bouclier au sol et récita une prière en tenant une main de la femme entre les siennes. Bremig se tenait debout derrière lui. Il observa les environs. A la lueur de la lune, il aperçut un moulin à eau.

BREMIG – Il y a un cours d'eau. On devrait se poser près du cours d'eau et dormir à l'extérieur du village. Elle se réveillera peut-être pendant la nuit.

BREMIG – Il y a un cours d'eau. On devrait se poser près du cours d'eau et dormir à l'extérieur du village. Elle se réveillera peut-être pendant la nuit.


Kylian se leva en prenant sa "sœur" afin de la poser vers le cours d'eau, il lui épongea avec délicatesse le visage. Il demande à Bremig de se retourner car il vas la déshabiller pour laver ses vêtements. une fois ceci fait il remarque avec stupeur une blessure qui avait autour des veines noires sur la cuisse droite de Julith, mais la blessure venait d'une épée empoisonnée, voilà pourquoi Julith ne se réveillait pas. Elle est en train de mourir, il pris sa cape et appelle Bremig pour qu'il voit si il connais se genre d'empoisonnement .

Kylian : ça suffit !! Il y a trop eu de mort aujourd'hui !! Il faut que je la sauve, au moins le poison n'a pas pris son cœur et tant mieux ça me laisse du temps à réfléchir.

Malgré la fatigue, Kylian cherche dans son sac et trouva par chance une paumade médicinal, sans doute un des fermiers qui l'avait donné au début de la journée à cause de ça blessure. En y repensant, Kylian eu le bras qui lui faisait mal, il avait un peu trop forcer aujourd'hui, un bon sommeil lui feras du bien. "Pas maintenant ! Je dois lui appliquer la paumade.".

Kylian luttait comme il peut pour appliquer la pommade à sa soeur, il réussit et une fois qu'il fut satisfait, il s'écroule sur le coté avec sa soeur qui avait la cape pour la protéger du froid, les vêtements rougit par le sang trainait sur l'autre coté de Julith.

Depuis le début je pouvais entendre ce qu'il se passait, mais rien ne faisait pour que je puisse ouvrir les yeux et parler à l'homme qui me porte. Je sentit le contact de ses mains sur mon corps, il me déshabille ! Dans mes pensées je me dit que j'allait être violer mais quand j'entendit sa voix, je me calma.

Kylian : ça suffit !! Il y a trop eu de mort aujourd'hui !! Il faut que je la sauve, au moins le poison n'a pas pris son cœur et tant mieux ça me laisse du temps à réfléchir.

Ha...j'avais oublier ce détail, avant de perdre conaissance un homme, assez gras et qui avait l'air d'un baron m'a couper avec une dague...MA Dague il l'avais empoisonné pour pouvoir que je souffre jusqu'à en mourir. Je savais que je n'aurais pas du partir dans ce château. Pour faire court à ma situation, un homme, capitaine qu'il disait m'a demander de tuer un Raphaël car il faisait de mal à trop de monde, une fois dans le chateau ce dernier m'a assomé et puis voilà.

Quand j'entendis le bruit métallique de l'armure de l'homme contre le sol, j'ouvrais les yeux en respirant d'un coup. Je me redressa et émit un cris de surprise en voyant que j'ai été vraiment déshabiller, je seras la cape qui à été mise sur moi. Puis quand je vis une montagne d emuscle, un...un orc ! J'hurlait de peur et m'adossa contre l'homme qui me protège. Je le secouait en hurlant à ses oreilles.

Julith : A l'aide !! Il vas nous tuer !!!

Sous le conseil avisé de Bremig, Kylian reprit sa présumée sœur dans ses bras et la porta jusqu'au cours d'eau, une rivière qui coulait ses jours paisiblement, d'un courant faible mais suffisant pour le moulin. Kylian et Bremig bivouaquèrent à une distance raisonnable du moulin, afin de ne pas être aperçus des villageois lorsque ceux-ci reprendraient leurs activités diurnes alors qu'eux seraient sûrement toujours en train de dormir compte tenu de leur veille tardive. Kylian épongea le visage de sa sœur, mais l'eau ne la réveilla pas mieux que les cahots sur le cheval au galop précédemment. Kylian demanda ensuite à Bremig de se retourner. Il allait déshabiller sa sœur pour examiner son corps et déceler la cause de son inconscience profonde.

Bremig obtempéra par respect pour son ami. Des Humaines nues, il en avait déjà vues de temps en temps, il savait à quoi ça ressemblait. Il se rappelait même, un jour, être allé se payer un coup dans une maison de passe à Telbara. On lui avait proposé une fille Demi-Orque mais il avait jeté son dévolu sur une Humaine. Il comprenait cependant que Kylian n'ait pas envie qu'il voie sa sœur nue. Si tant est que c'était bien sa sœur... Kylian semblait en tout cas vouloir y croire fort.

Au bout d'un moment, Kylian demanda à Bremig de venir voir. L'Orc s'approcha. Kylian avait couvert sa sœur d'une cape, mais sans un feu, ce serait insuffisant pour la protéger du froid. Les températures étaient encore douces en après-midi, mais les nuits étaient de plus en plus froides. Si la jeune femme n'avait aucun vêtement sous la cape dont l'avait couverte Kylian, elle risquait de greloter de tout son corps à son réveil.

Kylian montra à Bremig une petite blessure qui semblait infectée. En fait, il s'agissait plus véritablement d'une blessure causée par une arme empoisonnée. Voilà donc qui expliquait la léthargie de la jeune femme. Kylian demanda à Bremig s'il s'y connaissait en antidotes. L'Orc répondit par la négative. En se métamorphosant en cobra ou en coarpal, il était bien capable de sécréter du venin, mais ne savait pas comment le neutraliser. Kylian fouilla donc dans ses affaires et en tira une pommade, qu'il appliqua sur la plaie, puis s'écroula de fatigue à côté de sa sœur, dont les vêtements avaient été laissés au sol de son autre côté.

Bremig s'assit, sentant la fatigue s'emparer de lui avec lourdeur. La bave lui coulait de nouveau du menton. Il s'apprêta à s'allonger, quand la jeune femme ouvrit les yeux en prenant brusquement une inspiration. Bremig fut presque déçu par ce réveil soudain, car cela signifiait qu'il n'allait pas pouvoir se mettre à dormir tout de suite. La femme hurla de terreur en voyant l'Orc à côté d'elle et se réfugia contre Kylian.

JULITH – A l'aide ! Il va nous tuer !
BREMIG – Je ne veux pas te tuer, je ne te connais même pas ! Maintenant tais-toi, ne hurle pas, tu vas réveiller le village.

Kyklian sentit une forte contraction au niveau de son bras. Il souffrait car la jeune femme lui avait pris son bras auquel il avait été blesser, il redonne les vêtements de la femme s'étant endormis avant de pouvoir lui redonner.

BREMIG – Je ne veux pas te tuer, je ne te connais même pas ! Maintenant tais-toi, ne hurle pas, tu vas réveiller le village.

Kylian fit un signe de la tête de Bremig, il rhabilla la femme et la regarde droit dans les yeux.

Kylian : Ecoute Julith, apparemment tu es ma soeur, je suis désoler qu'on t'ai fait du mal, je ne savais même pas que tu existais, je ne sais même pas si tu es ma soeur, puisque j'en ai jamais eu, je suis fils unique.

Il regarde à nouveau la jeune femme sentant un petit air de famille sur le visage de Julith. Elle avait son nez et ses yeux. IL approcha son visage à celui de ça "soeur" et lui embrasse le front. Il sourit et lui caresse les épaules signe que tout iras bien, la jeune femme se loga dans els bras de Kylian et se rendormit paisiblement, rassurer et un peu honteuse car l'Orc avais pas si l'air méchant.

J'était vraiment apeurée, j'avais un peut trop appuyé le bras de l'homme. D'ailleurs c'est drôle de dire ça mais...il me ressemble un peu. J'était étonné quand il m'appelle par mon prénom, d'où il le connais, et lui ? Je ne sais même pas qui il est. Je fut carrément figer quand il m'annonce que je suis ça probable sœur et encore plus quand il dit qu'il fut fils unique. Je sentit ses mains me toucher pour me rhabiller, je frémit doucement car je sentait son geste protecteur et assureur. Je me sentait bien avec cet homme, si il est mon frère, c'est peut être pour ça, j'adresse un regard gêner à l'Orc, disons que ma dernière rencontre avec un Orc à faillit me coûter la vie.

Quand l'homme me fit un baiser au front, je fermit les yeux et m'endormit contre lui, quelle joie d'être sortit de ce château, si ses deux personnages savaient ce qu'il m'es arriver là-bas..

Je me laissait emporter par les rêves et passait une nuit paisible.

Kylian n'était pas encore vraiment endormi quand sa présumée sœur s'écria d'effroi. Il fit un signe de tête à Bremig. Ce dernier avait réagi promptement, et même impulsivement pour ainsi dire, d'autant qu'il avait eu peur que le cri de la jeune femme ne réveille quelques villageois. Bremig avait toujours sur lui la lettre du noble estanol qui le chargeait d'aller acheter deux esclaves à Azgalban, ce qui était censé lui assurer une protection si un soldat de garde voulait abattre ce qu'il identifiait comme un Orc, mais il n'avait pas envie d'une meute de villageois effrayés, ni d'être découvert pendant son sommeil.

Kylian put enfin adresser ses premiers mots à sa présumée sœur. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne tourna pas autour du pot. Il ne prit même pas la peine de dire son nom. Cette jeune femme n'avait jamais vu son visage, il n'était qu'un illustre inconnu pour elle, et voilà que sans même se présenter, sans aucun tact, alors même que la jeune femme venait de se réveiller de l'effet d'un empoisonnement, il lui annonçait être son frère.

Bremig observa la réaction de la jeune femme, que Kylian rhabilla et à qui il déposa une bise sur le front. Elle ne répondit rien du tout. Elle se blottit simplement contre lui, ferma les yeux et chercha à s'endormir. Bremig eut un rictus. Il se dit qu'à tous les coups, elle n'avait pas tous ses esprits quand Kylian lui avait dévoilé être son frère, et que ce dernier avait eu le cran de balancer cela pour rien.

De toute façon, tous les trois étaient très fatigués. Bremig se coucha au sol et se laissa aller au sommeil. Vêtu simplement d'un pagne crasseux et abîmé, il avait froid, mais il était habitué à dormir ainsi, presque nu, sous toutes températures. Après tout, un Orc ne connaît pas la maladie. Le confort d'un feu restait malgré tout quelque chose d'appréciable, mais il n'était pas envisageable d'allumer un feu si près du village. L'Orc baveux s'endormit. Il était sale, il bavait terriblement, il sentait très mauvais, mais il ne ronflait pas.

Kylian se laissait endormir par la chaleur corporelle de la demoiselle contre lui. Il murmura un "bonne nuit" à tout le monde puis s'écroula de fatigue. La nuit fut très calme malgré qu'elle fut fraiche et que le vent glaçait les veines de Kylian. Le chevalier avait froid mais une autre partie non, car Julith se colla fortement contre son torse, il ne sentait même pas se contact tellement Kylian dormait profondément.

De nombreuses heures plus tard, le soleil donna les premiers coups de rayon au visages de Kylian, il ouvre les yeux difficilement mais se redresse et secoua sa "sœur". Elle grommela encore envie de dormir, Kylian fut alors obliger de la prendre dans ses bras et de la soulever. Elle eu un sursaut et gifle par réflexe Kylian. Kylian secoue la tête et fit un petit "désoler". La jeune femme riait doucement en frottant sa main sur la joue meurtrie par la gifle qui était assez forte.

J'avais tellement froid, en même temps, ma tenue ne m'aide pas à me réchauffer. Instinctivement, je me logea contre l'homme, d'ailleurs j'en suis bête, je ne sais même pas qui il est. il m'a dit qu'il est mon frère, et alors ? Rien ne le prouve, malheureusement, je ne pouvais pas lutter contre mes questions, le sommeil pris le dessus. Malgré l'odeur de l'orc, je dormais quand même vraiment trop fatiguer.

Au début du matin, je sentit une secousse et je savais qu'il était temps de se lever. Lève toi, mais sans moi chevalier ! Puis, je me sentit voler, j'ouvris les yeux de peur et quand je vis l'homme au cheveux blond cendré, je lui mis une des plus belles gifles que j'ai jamais mises. Il me reposa un peu gêné et honteux, même son "désoler" m'a fait fondre, je lui caressa la joue parce que j'ai de la peine à lui avoir fait mal.

Julith :Désoler chevalier. Je n'aime pas ses réveil. D'ailleurs j'ai beaucoup. Mais BEACOUP de question à vous posez, déjà. Qui ètes-vous ? Que me voulez vous ? Et qu'est-ce que vous en savez que je suis votre soeur ? Et surtout pourquoi m'avoir sauvée ?

J'étais sur le coup en défensif car je ne savais pas si il était ami..ou ennemi.


Julith :Pour ma part, je m'apelle Julith, j'ai à peine 18 ans, je suis une vagabonde et je tue pour de l'argent. J'ai été attrapée par un capitaine, il voulait mettre à mort un certain Raphaël. Quand j'était encore une gamine, des bandits ont tué mon protecteur. Il m'a récupérée quand j'ai été abandonné par des monstre !!
.
J'avais des larmes au yeux, parler de ça, je l'ai jamais fait. Je faisais un peu confiance en l'homme, je ne sais pas pourquoi. Enfin bref, j'attendais la réponse de cet homme.

Bremig se réveilla le premier, mais ne se leva pas. En fait, peut-être que Kylian ou la jeune femme étaient déjà réveillés avant lui, et ne le montraient pas, comme lui à cet instant. Bremig resta en effet allongé, les yeux mi-clos. Il respirait lentement, profitait encore de l'aube, du soleil qui, de ses premiers rayons, lui caressait la peau. Il se mit sur le dos, la main gauche sur le ventre, l'autre au sol. Il paressa en attendant que ses deux compagnons se réveillent à leur tour.

Il garda les yeux mi-clos quand Kylian se réveilla et secoua tendrement la jeune femme qui avait dormi tout contre lui. Kylian récolta une gifle assez surprenante. En bon chevalier devant sa sœur, il ne fit que s'excuser de l'avoir réveillée. A sa place, Bremig aurait retourné la torgnole, même à sa sœur, mais la culture orque est différente. La jeune femme caressa la joue de Kylian comme pour effacer la gifle qu'elle venait de lui donner.

C'était quand même dingue, ça. Autant de tendresse envers un homme qu'elle n'avait jamais vu et dont elle n'avait jamais entendu parler, juste parce qu'il prétendait être son frère sans avancer la moindre preuve. Cette jeune femme était pour le moins insouciante. Elle était prête à tomber dans les bras de n'importe quel inconnu pour peu qu'il lui annonce être son frère, alors qu'elle n'avait jamais entendu avoir un frère. Cela n'avait juste aucun sens. Ou alors, un élément de l'histoire échappait à Bremig et expliquait le comportement de la jeune femme.

JULITH – Pour ma part, je m'appelle Julith, j'ai à peine dix-huit ans, je suis une vagabonde et je tue pour de l'argent. J'ai été attrapée par un capitaine, il voulait mettre à mort un certain Raphaël. Quand j'étais encore une gamine, des bandits ont tué mon protecteur. Il m'a récupérée quand j'ai été abandonnée par des monstres !

L'histoire de cette femme était un peu confuse, Bremig eut du mal à comprendre le rôle de ce capitaine et son lien avec le protecteur de Julith. Au fond, en fait, il s'en fichait pas mal.
C'est un autre détail qui interpella Bremig. La jeune femme dit « tuer pour de l'argent ». Comme si c'était une occupation normale.
Quoi ?! Elle était sérieuse ?! Elle sortait ça entre le fromage et le dessert, de la même manière qu'elle aurait pu dire être lavandière ou éleveuse de poules. Bremig n'avait aucune leçon de morale à donner, il tuait facilement et pas uniquement pour de l'argent, mais ce n'était pas le sujet. Il avait été élevé et avait grandi dans la société humaine, il connaissait les codes sociaux des Humains comme s'il en était un lui-même. Et selon les lois des villes, tuer, ce n'est pas bien. Tuer pour de l'argent, ça porte un nom : assassiner. Or, les assassins ont tout intérêt à taire leur activité hormis auprès de ceux susceptibles de louer leurs services. N'importe quel prévôt qui met la main sur un assassin, l'envoie au cachot où il sera condamné à la peine de mort par le seigneur local. Et elle, cette Julith, elle annonçait tuer pour de l'argent, comme ça, naturellement, en se présentant ! Quoi de plus normal !

En accompagnant Kylian, Bremig était tombé sur un sacré spécimen. Si l'on récapitulait : cette jeune femme se laissait aller à des gestes de tendresse complice avec un strict inconnu pour elle, qui lui avait balancé être son frère, sans aucun tact et sans même avoir présenté son nom, enfin sans aucune preuve et alors même que la jeune femme avait toujours vécu sans savoir qu'elle avait un frère, et enfin, en se présentant, elle avouait être un assassin, à deux inconnus, tout près d'un village, comme si c'était une activité normale.

C'était vraiment... surréaliste. Il n'y avait aucune cohérence dans le comportement de cette jeune femme depuis le début. Bremig, tout en restant allongé sur le dos, ouvrit grand les yeux sous la surprise, et tourna la tête vers les deux frère et sœur.

BREMIG – Tu tues pour de l'argent ?!