Une arrivée en catastrophe

J'avais tellement froid, en même temps, ma tenue ne m'aide pas à me réchauffer. Instinctivement, je me logea contre l'homme, d'ailleurs j'en suis bête, je ne sais même pas qui il est. il m'a dit qu'il est mon frère, et alors ? Rien ne le prouve, malheureusement, je ne pouvais pas lutter contre mes questions, le sommeil pris le dessus. Malgré l'odeur de l'orc, je dormais quand même vraiment trop fatiguer.

Au début du matin, je sentit une secousse et je savais qu'il était temps de se lever. Lève toi, mais sans moi chevalier ! Puis, je me sentit voler, j'ouvris les yeux de peur et quand je vis l'homme au cheveux blond cendré, je lui mis une des plus belles gifles que j'ai jamais mises. Il me reposa un peu gêné et honteux, même son "désoler" m'a fait fondre, je lui caressa la joue parce que j'ai de la peine à lui avoir fait mal.

Julith :Désoler chevalier. Je n'aime pas ses réveil. D'ailleurs j'ai beaucoup. Mais BEACOUP de question à vous posez, déjà. Qui ètes-vous ? Que me voulez vous ? Et qu'est-ce que vous en savez que je suis votre soeur ? Et surtout pourquoi m'avoir sauvée ?

J'étais sur le coup en défensif car je ne savais pas si il était ami..ou ennemi.


Julith :Pour ma part, je m'apelle Julith, j'ai à peine 18 ans, je suis une vagabonde et je tue pour de l'argent. J'ai été attrapée par un capitaine, il voulait mettre à mort un certain Raphaël. Quand j'était encore une gamine, des bandits ont tué mon protecteur. Il m'a récupérée quand j'ai été abandonné par des monstre !!
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J'avais des larmes au yeux, parler de ça, je l'ai jamais fait. Je faisais un peu confiance en l'homme, je ne sais pas pourquoi. Enfin bref, j'attendais la réponse de cet homme.

Bremig se réveilla le premier, mais ne se leva pas. En fait, peut-être que Kylian ou la jeune femme étaient déjà réveillés avant lui, et ne le montraient pas, comme lui à cet instant. Bremig resta en effet allongé, les yeux mi-clos. Il respirait lentement, profitait encore de l'aube, du soleil qui, de ses premiers rayons, lui caressait la peau. Il se mit sur le dos, la main gauche sur le ventre, l'autre au sol. Il paressa en attendant que ses deux compagnons se réveillent à leur tour.

Il garda les yeux mi-clos quand Kylian se réveilla et secoua tendrement la jeune femme qui avait dormi tout contre lui. Kylian récolta une gifle assez surprenante. En bon chevalier devant sa sœur, il ne fit que s'excuser de l'avoir réveillée. A sa place, Bremig aurait retourné la torgnole, même à sa sœur, mais la culture orque est différente. La jeune femme caressa la joue de Kylian comme pour effacer la gifle qu'elle venait de lui donner.

C'était quand même dingue, ça. Autant de tendresse envers un homme qu'elle n'avait jamais vu et dont elle n'avait jamais entendu parler, juste parce qu'il prétendait être son frère sans avancer la moindre preuve. Cette jeune femme était pour le moins insouciante. Elle était prête à tomber dans les bras de n'importe quel inconnu pour peu qu'il lui annonce être son frère, alors qu'elle n'avait jamais entendu avoir un frère. Cela n'avait juste aucun sens. Ou alors, un élément de l'histoire échappait à Bremig et expliquait le comportement de la jeune femme.

JULITH – Pour ma part, je m'appelle Julith, j'ai à peine dix-huit ans, je suis une vagabonde et je tue pour de l'argent. J'ai été attrapée par un capitaine, il voulait mettre à mort un certain Raphaël. Quand j'étais encore une gamine, des bandits ont tué mon protecteur. Il m'a récupérée quand j'ai été abandonnée par des monstres !

L'histoire de cette femme était un peu confuse, Bremig eut du mal à comprendre le rôle de ce capitaine et son lien avec le protecteur de Julith. Au fond, en fait, il s'en fichait pas mal.
C'est un autre détail qui interpella Bremig. La jeune femme dit « tuer pour de l'argent ». Comme si c'était une occupation normale.
Quoi ?! Elle était sérieuse ?! Elle sortait ça entre le fromage et le dessert, de la même manière qu'elle aurait pu dire être lavandière ou éleveuse de poules. Bremig n'avait aucune leçon de morale à donner, il tuait facilement et pas uniquement pour de l'argent, mais ce n'était pas le sujet. Il avait été élevé et avait grandi dans la société humaine, il connaissait les codes sociaux des Humains comme s'il en était un lui-même. Et selon les lois des villes, tuer, ce n'est pas bien. Tuer pour de l'argent, ça porte un nom : assassiner. Or, les assassins ont tout intérêt à taire leur activité hormis auprès de ceux susceptibles de louer leurs services. N'importe quel prévôt qui met la main sur un assassin, l'envoie au cachot où il sera condamné à la peine de mort par le seigneur local. Et elle, cette Julith, elle annonçait tuer pour de l'argent, comme ça, naturellement, en se présentant ! Quoi de plus normal !

En accompagnant Kylian, Bremig était tombé sur un sacré spécimen. Si l'on récapitulait : cette jeune femme se laissait aller à des gestes de tendresse complice avec un strict inconnu pour elle, qui lui avait balancé être son frère, sans aucun tact et sans même avoir présenté son nom, enfin sans aucune preuve et alors même que la jeune femme avait toujours vécu sans savoir qu'elle avait un frère, et enfin, en se présentant, elle avouait être un assassin, à deux inconnus, tout près d'un village, comme si c'était une activité normale.

C'était vraiment... surréaliste. Il n'y avait aucune cohérence dans le comportement de cette jeune femme depuis le début. Bremig, tout en restant allongé sur le dos, ouvrit grand les yeux sous la surprise, et tourna la tête vers les deux frère et sœur.

BREMIG – Tu tues pour de l'argent ?!

Kylian était deux fois plus perdu que Bremig, certe, son code lui obligeait à être gentil. Il doutait sérieusement d'avoir une soeur. Il fut surpris d'entendre le nom de Raphaël de la bouche de cette jeune femme. Il était un peu choqué car ce monstre et ça famille se faisait la guerre depuis pas mal de temps. Il ne savais plus quoi penser, surtout que cette enfant, si on peut encore l'apeller comme enfant, dit des choses qu'elle ne devrait pas dire. Soit par confiance ou soit par stupidité.

Kylian : Déjà, parle doucement je ne comprend pas tout, un des hommes en sortant du château m'a dit que tu es ma soeur. Je ne sais pas pourquoi j'ai réagit ainsi. Mais tu ne peut pas être m'a soeur, j'en ai jamais eu. Je ne sais pas qui tu es, mais déjà je peut te tuer, car t'a tête est surement mise à prix.

Kylian menaçait cette femme mais pas pour la faire peur, mais pour découvrir qui elle est vraiment.


Kylian :Ha et au fait, je peut savoir où tu as eu le mouchoir de ma mère ? Tu l'a volé dans la maison en ruine c'est ça ?

Kylian sortit un mouchoir en tissus assez sale et qui avait marquer "Kragan" en broderie dessus, Julith fouilla ses poches mais ne trouvant pas le mouchoir et grogne de rage pour foncer sur Kylian. Ce dernier met la main en avant pour freiner la jeune femme.

Kylian : Déjà, parle doucement je ne comprend pas tout, un des hommes en sortant du château m'a dit que tu es ma soeur. Je ne sais pas pourquoi j'ai réagit ainsi. Mais tu ne peut pas être m'a soeur, j'en ai jamais eu. Je ne sais pas qui tu es, mais déjà je peut te tuer, car t'a tête est surement mise à prix.

C'est vrai que j'ai fait une bêtise quand je parlais d'assassinat, j'aurais du me taire, d'autant que le changement d'humeur de cet homme me fait vraiment peur. Il m'a quand même sauvé en me soignant du poison infligé par Raphaël. J'avais un peu peur, je viens de réaliser dans quelle mouise je suis. Il y a pas moyen de s'enfuir en plus. En plus que l'orc se réveille pour me poser la question fatidique, je marchais à reculons, n'ayant pas envie de passer un sale quart d'heure.

Kylian :Ha et au fait, je peut savoir où tu as eu le mouchoir de ma mère ? Tu l'a volé dans la maison en ruine c'est ça ?

Quoi !? Mais quel voleur !! Je courus vers lui mais ça main me stoppa sur ma lancé, je me débattit et grogna.

Julith : Il est à moi !! Mon protecteur m'a trouver dans un draps avec ce mouchoir, c'est la seule chose que j'ai de mes parents qui m'ont abandonné. S'il te plais, rend le moi.

J'étais vraiment pas bien, la seule chose que j'ai de mes parents. Je voulais à tout prix le garder.

Kylian s'expliqua plus posément avec sa sœur, mais dans le dialogue, il changea soudain d'attitude envers elle et lui balança :

KYLIAN – Je ne sais pas qui tu es, mais déjà je peux te tuer, car ta tête est sûrement mise à prix.

Lui qui avait semblé persuadé avoir affaire à sa sœur jusqu'alors, voilà qu'il lâchait froidement ne pas savoir qui elle était, et surtout qu'il pourrait la tuer pour récupérer la probable prime sur sa tête. Bremig eut un petit ricanement. C'était un retournement de situation logique après ce que venait de dire la jeune femme. Elle venait d'avouer avoir déjà commis plusieurs assassinats pour gagner sa vie. Pas étonnant que l'attitude de Kylian envers elle changeât.

Kylian montra aussi à Julith le mouchoir qu'il lui avait volé pendant qu'elle était inconsciente. Il affirma qu'il appartenait à sa mère, et réclama des explications de la part de la femme assassin. Cette dernière voulut le récupérer mais Kylian la repoussa d'une main. Cette jeune femme agissait comme une enfant, insouciante et capricieuse. Certes, elle n'avait pas encore la vingtaine, mais d'autres Humaines de son âge étaient plus matures. Elle supplia Kylian de lui rendre le mouchoir, expliquant que c'est tout ce qui lui restait de ses parents.

Un peu lassé par le petit jeu entre le frère et la sœur, Bremig conclut :

BREMIG – Eh bien voilà, ce mouchoir appartient à ta mère et aussi aux parents de Julith. Il prouve que vous êtes bien frère et sœur. Tout le monde est content... Bon, ce n'est pas tout, je dois me rendre à Azgalban, moi, maintenant. J'ai deux esclaves à acheter et à expédier dans le Royaume d'Estandre. J'y vais avec ou sans vous. Si tu veux rester avec ta sœur, Kylian, alors je te dis au revoir maintenant.

Kylian fut choqué, car ce mouchoir à été fait par sa mère, il sort aussi le mouchoir avec la même broderie, mais le nom de "Kylian" y était inscrit, ce qui prouve bien l'identité de ça soeur.

Kylian : Pour ma part Julith, je m'appelle Kylian, Kylian Kragan. Je suis devenu chevalier mercenaire après la mort de mes parents. Un dénommé Raphaël a endetté mes parents pour leurs prendre plus d'argent. C'est peut être pour ça que ma mère et mon père t'on abandonné. Mais je suis désoler pour autant, ils auraient pu te garder. Mais sache que, j'ai tué cet enflure qui à ruiner ma et t'a vie. C'est terminer, tu n'es plus obliger de tuer pour le retrouver. Viens dans mes bras sœurette.

Il pris Julith dans ses bras, malgré que son armure en plate se colla à sa soeur, il serra doucement son etreinte comme pour la protéger. Après ce câlin il se tourne vers son allié et le regarde.

Kylian : Vas-y je crois que je t'ai beaucoup retarder, et voici t'a récompense pour m'avoir sauvé la vie. Bremig si tu as besoin d'aide un jour, cherche moi.


Il chuchote à son oreille :


Kylian : Transforme toi en quelque chose qui peut voler ça sera plus simple, et le coup du chien hier, c'était magnifiquement bien joué. Bref, vas-y mon ami.

Il fouilla ses poches et en sortit une bourse de pièces d'or, il la donne à son ami, certe la bourse était pas énorme, mais c'est tout ce qu'a Kylian sur lui. Il prend le bras de sa soeur et marche du sens opposé de Bremig, il se retourne une dernière fois.


Kylian : J'espère que tu pourra avoir le but que tu t'es créer. Rien n'est impossible si on se donne les chances de réussir, au revoir mon ami, puisse Ezor te donner ce que tu recherche.

Après ce petit discours, Kylian retourne au village avec un peu de tristesse, Bremig était son premier ami "non humains" c'était fort car il est très ouvert d'esprit et quand il sait comment son traité les "non humains" il avait envie que tout change, que l'évolution fasse son geste.

Arrivé au village en fin de mâtiné, Kylian retrouve son cheval prêt à partir, il promis de revoir les deux paysans qui avaient fait leurs possible pour le maintenir en vie. Il sortit du village avec sa soeur derrière lui qui aimait pas trop la sensation d'être sur un cheval.


Kylian : Un jours Julith, je vais t'apprendre à monter à cheval, on vas bien s'amuser.

Kylian ricanait car il sentit vraiment le manque de confiance sur le cheval pour ça soeur.

Kylian souriait,
Kylian est heureux.