Envie de nouveauté
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Envie de nouveauté
Un doux rayon, passant sur mes yeux, me tira du sommeil. Clignant des paupières, je me rendis compte que le soleil était levé, et que sa lumière traversait les branches de l'arbre dans lequel je m'étais endormie, et répandant sur le sol une pénombre mouchetée. Je baillai, m'étirai, puis sautai à bas de l'arbre. Avant de partir, je m'adressai à lui:
Maïlinya: Merci, mon ami, de m'avoir abritée cette nuit.
Les branches de l'arbre s'agitèrent doucement.
Je m'éloignai, goûtant pour un moment le calme de la forêt. Il y faisait décidément bon vivre. Toutefois, j'avais pris la décision de la quitter sous peu. En effet, je n'aimais pas demeurer trop longtemps au même endroit. Bien sûr, la compagnie de la nature m'étais très agréable... Mais, toujours, ma soif d'apprendre me taraudait. J'avais envie de découvrir de nouvelles choses. D'apprendre de nouvelles compétences. Après tout, ne m'étais-je pas juré de vouer ma vie à l'apprentissage, afin de ne jamais plus me sentir aussi inutile qu'après la mort de mon père? A cette pensée, mon coeur se serra, et je dû lutter quelques instants pour ne pas laisser l'autre s'approcher de ma conscience. Ce n'était pas le moment de la laisser faire de nouvelles bêtises. De plus, lorsque je serais en ville, il allait bien falloir que je la contrôle. Je comptais en effet partir pour Telbara. Là bas, les gens étaient très ouverts aux races étrangères. Et, la ville attirant du monde, sans doute y trouverais-je des personnes pouvant m'enseigner de nouveaux savoirs! Et puis, toutes ces races mélangées, cela m'attirait énormément, j'adorais la diversité.
Je me mis à marcher entre les arbres, me laissant guider par mon instinct. Je ne savais pas vraiment où se situait la ville, ni à quelle distance d'elle je me trouvais... Je m'étais enfoncée assez profondément dans la forêt. Déjà, la première chose à faire était de trouver un sentier. A partir de là, je rencontrerais dans doute des voyageurs pouvant m'indiquer le chemin. Les risques du voyage effleurèrent un instant ma conscience, mais je secouai la tête. Je ne courais pas un grand danger, puisque je voyageais sans rien. Ni bourse, ni monture, ni nourriture ne pouvait intéresser un possible voleur. Et puis, tant que j'étais au milieu des arbres, je bénéficiais de leur regard bienveillant et de la possible aide des animaux de passage. Et, au cas où, je pouvais toujours devenir loup - ou laisser l'autre prendre le dessus, me chuchota une voix dans ma tête. Je tâchai de l'ignorer. L'autre était incontrôlable. Je ne savais jamais quand elle me laisserait revenir à moi. Et puis, surtout, elle avait en elle quelque-chose de mauvais qui m'effrayait terriblement.
Dans l'après midi, après avoir manger quelques délicieuses baies que m'avait offert un gentil buisson, je m'accordai une petite sieste dans une clairière qui embaumait du doux parfum des fleurs. Je m'endormis, paisible, en songeant aux découvertes qu'allait m'apporter mon voyage.
Maïlinya: Merci, mon ami, de m'avoir abritée cette nuit.
Les branches de l'arbre s'agitèrent doucement.
Je m'éloignai, goûtant pour un moment le calme de la forêt. Il y faisait décidément bon vivre. Toutefois, j'avais pris la décision de la quitter sous peu. En effet, je n'aimais pas demeurer trop longtemps au même endroit. Bien sûr, la compagnie de la nature m'étais très agréable... Mais, toujours, ma soif d'apprendre me taraudait. J'avais envie de découvrir de nouvelles choses. D'apprendre de nouvelles compétences. Après tout, ne m'étais-je pas juré de vouer ma vie à l'apprentissage, afin de ne jamais plus me sentir aussi inutile qu'après la mort de mon père? A cette pensée, mon coeur se serra, et je dû lutter quelques instants pour ne pas laisser l'autre s'approcher de ma conscience. Ce n'était pas le moment de la laisser faire de nouvelles bêtises. De plus, lorsque je serais en ville, il allait bien falloir que je la contrôle. Je comptais en effet partir pour Telbara. Là bas, les gens étaient très ouverts aux races étrangères. Et, la ville attirant du monde, sans doute y trouverais-je des personnes pouvant m'enseigner de nouveaux savoirs! Et puis, toutes ces races mélangées, cela m'attirait énormément, j'adorais la diversité.
Je me mis à marcher entre les arbres, me laissant guider par mon instinct. Je ne savais pas vraiment où se situait la ville, ni à quelle distance d'elle je me trouvais... Je m'étais enfoncée assez profondément dans la forêt. Déjà, la première chose à faire était de trouver un sentier. A partir de là, je rencontrerais dans doute des voyageurs pouvant m'indiquer le chemin. Les risques du voyage effleurèrent un instant ma conscience, mais je secouai la tête. Je ne courais pas un grand danger, puisque je voyageais sans rien. Ni bourse, ni monture, ni nourriture ne pouvait intéresser un possible voleur. Et puis, tant que j'étais au milieu des arbres, je bénéficiais de leur regard bienveillant et de la possible aide des animaux de passage. Et, au cas où, je pouvais toujours devenir loup - ou laisser l'autre prendre le dessus, me chuchota une voix dans ma tête. Je tâchai de l'ignorer. L'autre était incontrôlable. Je ne savais jamais quand elle me laisserait revenir à moi. Et puis, surtout, elle avait en elle quelque-chose de mauvais qui m'effrayait terriblement.
Dans l'après midi, après avoir manger quelques délicieuses baies que m'avait offert un gentil buisson, je m'accordai une petite sieste dans une clairière qui embaumait du doux parfum des fleurs. Je m'endormis, paisible, en songeant aux découvertes qu'allait m'apporter mon voyage.
Maïlinya- Elite
- Race : Dryade des bois
Re: Envie de nouveauté
Il marchait depuis un long moment, depuis ce matin en fait. Il faisait route vers Telbara après avoir quitté Tacomnal, un long périple, mais nécessaire. Telbara était un royaume bien plus tolérant que Tacomnal, mais pas moins dépourvu d’assassins et de meurtriers, c’est cela qui l’intéressait. Ce n’était pas tant l’appât du gain qu’il recherchait dans ses meurtres, même si cela constituait un bonus non négligeable, il recherchait le frisson de la tuerie. Tuer avait toujours fait naître chez lui des sensations exceptionnelles.
Il marchait dans un sous-bois, qui d’après lui n’était plus loin de Telbara. Il voyageait toujours seul, préférant une solitude simple à une inutile compagnie. Lorsqu’il avançait, rien ne pouvait laisser penser qu’il était un tueur, ses armes étaient bien cachées sous sa cape, et il avançait tel un homme du commun. Seul un œil aguerri verrait qu’il était dangereux, que sa démarche n’était pas si nonchalante que cela, et que ses mains cachées n’étaient pas bon signe.
Malheureusement pour le bandit qui avait cru pouvoir l’extorquer quelques jours auparavant, celui-ci n’avait rien constaté de cela. Son cadavre, s’il n’avait pas été retrouvé, pourrissait toujours dans un buisson. Il ne laissait jamais aucune trace quand il tuait quelqu’un.
Aujourd’hui, il marchait sous le soleil. Il haïssait le soleil, préférant les ombres dans lesquelles il se sentait plus à l’aise. Mais cela n’entravait pas sa progression, et il fut plus qu’heureux d’entrer dans l’ombre des arbres du sous-bois. Mais quelque chose lui parut étrange quand il se retrouva dans un bois bien plus dense que prévu. Non pas que ce décor lui déplaisait, loin de là, mais simplement qu’il croyait se souvenir ne pas avoir à traverser de bois si vaste. Il était perdu. Cette situation pesa sur ses nerfs, l’énervait, car il savait ne plus être loin de la ville la plus proche du royaume de Telbara. Il marchait en tentant de conserver son calme, tâchant de retrouver sa route. Il atterrit dans une clairière, mais toujours pas ce qu’il cherchait. Il allait la traverser sans s’arrêter quand un détail attira son attention. Il y avait une femme allongée au sol. Non… pas une femme. Un mélange entre une femme et… Une plante ? Habillée d’une simple tenue blanche, sa peau était verte et ses cheveux fins dorés faisaient comme un soleil autour de sa tête.
Il s’approcha discrètement pour observer cette femme, intrigué que quelqu’un se trouve ici. Il tira doucement une lame de son fourreau, il pouvait aussi s’agir d’un piège. Il la plaça au-dessus du cou de la femme qui n’était pas réveillée. Elle avait un beau visage, mais pas un visage humain, de même que le reste de son corps, ressemblant à celui d’une belle femme sans en être une. Il avait la situation en main, il en était certain.
"Qu’est-ce que tu fais la ? Tu es perdue ?"
Il marchait dans un sous-bois, qui d’après lui n’était plus loin de Telbara. Il voyageait toujours seul, préférant une solitude simple à une inutile compagnie. Lorsqu’il avançait, rien ne pouvait laisser penser qu’il était un tueur, ses armes étaient bien cachées sous sa cape, et il avançait tel un homme du commun. Seul un œil aguerri verrait qu’il était dangereux, que sa démarche n’était pas si nonchalante que cela, et que ses mains cachées n’étaient pas bon signe.
Malheureusement pour le bandit qui avait cru pouvoir l’extorquer quelques jours auparavant, celui-ci n’avait rien constaté de cela. Son cadavre, s’il n’avait pas été retrouvé, pourrissait toujours dans un buisson. Il ne laissait jamais aucune trace quand il tuait quelqu’un.
Aujourd’hui, il marchait sous le soleil. Il haïssait le soleil, préférant les ombres dans lesquelles il se sentait plus à l’aise. Mais cela n’entravait pas sa progression, et il fut plus qu’heureux d’entrer dans l’ombre des arbres du sous-bois. Mais quelque chose lui parut étrange quand il se retrouva dans un bois bien plus dense que prévu. Non pas que ce décor lui déplaisait, loin de là, mais simplement qu’il croyait se souvenir ne pas avoir à traverser de bois si vaste. Il était perdu. Cette situation pesa sur ses nerfs, l’énervait, car il savait ne plus être loin de la ville la plus proche du royaume de Telbara. Il marchait en tentant de conserver son calme, tâchant de retrouver sa route. Il atterrit dans une clairière, mais toujours pas ce qu’il cherchait. Il allait la traverser sans s’arrêter quand un détail attira son attention. Il y avait une femme allongée au sol. Non… pas une femme. Un mélange entre une femme et… Une plante ? Habillée d’une simple tenue blanche, sa peau était verte et ses cheveux fins dorés faisaient comme un soleil autour de sa tête.
Il s’approcha discrètement pour observer cette femme, intrigué que quelqu’un se trouve ici. Il tira doucement une lame de son fourreau, il pouvait aussi s’agir d’un piège. Il la plaça au-dessus du cou de la femme qui n’était pas réveillée. Elle avait un beau visage, mais pas un visage humain, de même que le reste de son corps, ressemblant à celui d’une belle femme sans en être une. Il avait la situation en main, il en était certain.
"Qu’est-ce que tu fais la ? Tu es perdue ?"
Harzhan- Champion
- Race : Humain
Re: Envie de nouveauté
J'étais plongée dans un agréable rêve, à base de courses dans les bois et de cueillette de baies, lorsqu'une voix étrangère me tira du sommeil. D'après ce que je perçu, on me demandait si j'étais perdue.
J'ouvris les yeux... sursautai. Un homme se tenait penché vers moi. Par réflexe, je tentai de m'éloigner de lui, mais m'immobilisai aussitôt : il tenait un couteau plaqué sur ma gorge.
Je sentis mon coeur accélérer... que me voulait cet homme? Pourquoi me menaçait-il? Sentant l'autre se débattre en moi, je tentai de réfléchir calmement. Sans doute ne me voulait-il pas tant de mal que cela... ou il aurait pu tout simplement me tuer tandis que je dormais. Il était peut être tout simplement prudent... Je tâchai de ne pas afficher ma peur et lui répondis, le plus calmement possible:
Maïlinya : Non, je ne suis pas perdue... En fait, je faisais simplement une sieste.
Je ne lui précisai pas que je n'avais nullement besoin de cette sieste mais avais simplement été inspirée par l'atmosphère paisible de l'endroit. Je demandai:
Maïlinya : Que me voulez-vous? Si vous êtes un bandit, je n'ai nul argent à vous donner... ni aucune possession.
J'espérais ainsi qu'il cesserait de me menacer.
J'ouvris les yeux... sursautai. Un homme se tenait penché vers moi. Par réflexe, je tentai de m'éloigner de lui, mais m'immobilisai aussitôt : il tenait un couteau plaqué sur ma gorge.
Je sentis mon coeur accélérer... que me voulait cet homme? Pourquoi me menaçait-il? Sentant l'autre se débattre en moi, je tentai de réfléchir calmement. Sans doute ne me voulait-il pas tant de mal que cela... ou il aurait pu tout simplement me tuer tandis que je dormais. Il était peut être tout simplement prudent... Je tâchai de ne pas afficher ma peur et lui répondis, le plus calmement possible:
Maïlinya : Non, je ne suis pas perdue... En fait, je faisais simplement une sieste.
Je ne lui précisai pas que je n'avais nullement besoin de cette sieste mais avais simplement été inspirée par l'atmosphère paisible de l'endroit. Je demandai:
Maïlinya : Que me voulez-vous? Si vous êtes un bandit, je n'ai nul argent à vous donner... ni aucune possession.
J'espérais ainsi qu'il cesserait de me menacer.
Maïlinya- Elite
- Race : Dryade des bois
Re: Envie de nouveauté
La jeune femme se réveilla, elle semblait d’abord paniquée, réaction naturelle, puis se calma. Harzhan la tenait toujours sous la menace de sa lame, pour ne pas qu’elle bouge de place. Il affichait un regard froid, son regard habituel en fait. Il avait toujours cet air froid et concentré, assez effrayant, et il en profitait bien, que ses cibles sachent qu’elles étaient en danger en le voyant. Mais cette jeune femme semblait vraiment n’être qu’une promeneuse assoupie. Mais qui se promenait dans un bois en fin d’après-midi ?
"Non, je ne suis pas perdue... En fait, je faisais simplement une sieste. Que me voulez-vous? Si vous êtes un bandit, je n'ai nul argent à vous donner... ni aucune possession."
Simplement une sieste… Il avait du mal à y croire, et pourtant elle semblait sincère. Ce n’était pas après de l’argent ou quoi que ce soit qu’il en avait, mais il voulait simplement des réponses. Harzhan avait beau être un assassin sans cœur, il était toujours curieux. Il rangea son couteau dans la lanière prévue à cet effet et se releva sans lâcher la femme du regard.
"Je me fiche de votre argent. Vous n’êtes pas humaine n’est-ce pas ? Je n’ai jamais vu quelqu’un comme vous."
Sa curiosité était piquée au vif, il voulait savoir qui elle était, puis il déciderait ce qu’il ferait d’elle. Il gardait ses mains proches de ses épées, sans qu’elle puisse le voir sous sa cape. Il se plaçait déjà dans une situation chasseur-proie qu’il contrôlait. Il attendait patiemment la réponse de la personne qui le regardait toujours. Le savoir, c’est le pouvoir, il avait entendu cette phrase une fois et l’avait retenue. Elle sonnait si juste, et actuellement, il voulait savoir ce que cette femme pourrait lui apprendre avant de décider de son sort. Dans le pire des cas, une mort dans une forêt si dense ne serait sans doute jamais découverte.
"Non, je ne suis pas perdue... En fait, je faisais simplement une sieste. Que me voulez-vous? Si vous êtes un bandit, je n'ai nul argent à vous donner... ni aucune possession."
Simplement une sieste… Il avait du mal à y croire, et pourtant elle semblait sincère. Ce n’était pas après de l’argent ou quoi que ce soit qu’il en avait, mais il voulait simplement des réponses. Harzhan avait beau être un assassin sans cœur, il était toujours curieux. Il rangea son couteau dans la lanière prévue à cet effet et se releva sans lâcher la femme du regard.
"Je me fiche de votre argent. Vous n’êtes pas humaine n’est-ce pas ? Je n’ai jamais vu quelqu’un comme vous."
Sa curiosité était piquée au vif, il voulait savoir qui elle était, puis il déciderait ce qu’il ferait d’elle. Il gardait ses mains proches de ses épées, sans qu’elle puisse le voir sous sa cape. Il se plaçait déjà dans une situation chasseur-proie qu’il contrôlait. Il attendait patiemment la réponse de la personne qui le regardait toujours. Le savoir, c’est le pouvoir, il avait entendu cette phrase une fois et l’avait retenue. Elle sonnait si juste, et actuellement, il voulait savoir ce que cette femme pourrait lui apprendre avant de décider de son sort. Dans le pire des cas, une mort dans une forêt si dense ne serait sans doute jamais découverte.
Harzhan- Champion
- Race : Humain
Re: Envie de nouveauté
Après ma réponse, l'homme ne laissa pas échapper la moindre émotion. Il se contenta de demeurer immobile quelques secondes, puis de ranger sa lame et de se reculer légèrement, sans toutefois me lâcher des yeux. Des yeux qui, maintenant que ma panique première était passée, m'interpellèrent. En effet, ils étaient d'une froideur de glace, comme si rien ne s'était trouvé derrière. Un peu comme le regard dénué de sentiment d'un loup, qui ne laisse rien deviner de ses intentions. Le regard d'un prédateur.
Il prit la parole, d'une voix aussi glaciale que son regard:
"Je me fiche de votre argent. Vous n’êtes pas humaine n’est-ce pas ? Je n’ai jamais vu quelqu’un comme vous."
Tout en cherchant mes mots, j'analysai sa posture. J'avais l'impression qu'il était sur le qui-vive. Il était semblable à un animal qui resterait sur ses gardes. L'autre s'agita de nouveau. Elle semblait sentir un danger, et j'avais appris à lui faire confiance pour cela. Toutefois, je ne la laissai pas émerger. Elle avait le don de m'entraîner dans des situations impossibles. Et puis, après tout, l'homme ne m'avait pas tuée. De plus, je pouvais toujours me transformer en loup, s'il se remettait à me menacer.
Maïlinya: Non, je ne suis pas humaine. Je suis une dryade des bois... Une soeur des arbres et des plantes, une enfant de la forêt.
Je lui souris, espérant dissiper la froideur qu'il dégageait et qui me mettais mal à l'aise, puis lui demandai:
Maïlinya: Et vous, que faites-vous ici? Il est rare de croiser des humains en pleine forêt, en dehors des sentiers...
En effet, on croisait plutôt des animaux et des êtres des bois, dans les environs. Sa présence était d'autant plus suspecte. Mais peut-être s'était-il simplement perdu.
L'autre s'agita, visiblement agacée par cette pensée qu'elle jugeait sans doute naïve. Je l'ignorai.
Il prit la parole, d'une voix aussi glaciale que son regard:
"Je me fiche de votre argent. Vous n’êtes pas humaine n’est-ce pas ? Je n’ai jamais vu quelqu’un comme vous."
Tout en cherchant mes mots, j'analysai sa posture. J'avais l'impression qu'il était sur le qui-vive. Il était semblable à un animal qui resterait sur ses gardes. L'autre s'agita de nouveau. Elle semblait sentir un danger, et j'avais appris à lui faire confiance pour cela. Toutefois, je ne la laissai pas émerger. Elle avait le don de m'entraîner dans des situations impossibles. Et puis, après tout, l'homme ne m'avait pas tuée. De plus, je pouvais toujours me transformer en loup, s'il se remettait à me menacer.
Maïlinya: Non, je ne suis pas humaine. Je suis une dryade des bois... Une soeur des arbres et des plantes, une enfant de la forêt.
Je lui souris, espérant dissiper la froideur qu'il dégageait et qui me mettais mal à l'aise, puis lui demandai:
Maïlinya: Et vous, que faites-vous ici? Il est rare de croiser des humains en pleine forêt, en dehors des sentiers...
En effet, on croisait plutôt des animaux et des êtres des bois, dans les environs. Sa présence était d'autant plus suspecte. Mais peut-être s'était-il simplement perdu.
L'autre s'agita, visiblement agacée par cette pensée qu'elle jugeait sans doute naïve. Je l'ignorai.
Maïlinya- Elite
- Race : Dryade des bois
Re: Envie de nouveauté
Avant de répondre, la femme sembla réfléchir. Ou bien son hésitation cachait-elle autre chose ? Elle semblait confiante devant la froideur de l’assassin, une froideur qui ne le quittait jamais, car elle faisait partie de lui. La femme sourit, comme pour trancher avec cette froideur, mais Harzhan ne réagit pas à ce sourire, et son visage resta impassible.
"Non, je ne suis pas humaine. Je suis une dryade des bois... Une soeur des arbres et des plantes, une enfant de la forêt. Et vous, que faites-vous ici? Il est rare de croiser des humains en pleine forêt, en dehors des sentiers..."
Harzhan prit un instant pour réfléchir, allait-il lui dire la vérité ? Celle-ci n’était pas bien intéressante, nul besoin de la cacher. Il plongea son regard dans celui de la dryade donc il ignorait le nom. Son nom lui importait peu, il ne s’encombrait pas d’amis, il n’en avait pas, d’une part parce qu’il n’en voulait pas, et d’autre part parce que personne n’était assez fou, ou assez inconscient, pour lui accorder son amitié.
"Je me suis perdu sur ma route pour Telbara. Une dryade des bois ? Je n’en ai jamais entendu parler."
Il commençait à s’impatienter. Quelle que soit la race de cette personne, il commençait à envisager l’idée de la tuer. L’amie des plantes hein ? Il était presque curieux de savoir si ses précieuses plantes sauraient la défendre contre lui. Mais aussi noir que soit son cœur, il ne tuait pas gratuitement, sur un coup de tête. Il savait laisser leur chance aux gens qui n’étaient pas ses cibles de lui prouver qu’elles méritaient de vivre. Il se contentait d’observer la dryade. Quelque chose semblait étrange chez elle, son instinct le lui assurait. Pourtant, en voyant cette femme au visage amical, au sourire désarmant, et à la posture détendue, il avait du mal à croire qu’elle puisse représenter une quelconque menace.
"Non, je ne suis pas humaine. Je suis une dryade des bois... Une soeur des arbres et des plantes, une enfant de la forêt. Et vous, que faites-vous ici? Il est rare de croiser des humains en pleine forêt, en dehors des sentiers..."
Harzhan prit un instant pour réfléchir, allait-il lui dire la vérité ? Celle-ci n’était pas bien intéressante, nul besoin de la cacher. Il plongea son regard dans celui de la dryade donc il ignorait le nom. Son nom lui importait peu, il ne s’encombrait pas d’amis, il n’en avait pas, d’une part parce qu’il n’en voulait pas, et d’autre part parce que personne n’était assez fou, ou assez inconscient, pour lui accorder son amitié.
"Je me suis perdu sur ma route pour Telbara. Une dryade des bois ? Je n’en ai jamais entendu parler."
Il commençait à s’impatienter. Quelle que soit la race de cette personne, il commençait à envisager l’idée de la tuer. L’amie des plantes hein ? Il était presque curieux de savoir si ses précieuses plantes sauraient la défendre contre lui. Mais aussi noir que soit son cœur, il ne tuait pas gratuitement, sur un coup de tête. Il savait laisser leur chance aux gens qui n’étaient pas ses cibles de lui prouver qu’elles méritaient de vivre. Il se contentait d’observer la dryade. Quelque chose semblait étrange chez elle, son instinct le lui assurait. Pourtant, en voyant cette femme au visage amical, au sourire désarmant, et à la posture détendue, il avait du mal à croire qu’elle puisse représenter une quelconque menace.
Harzhan- Champion
- Race : Humain
Re: Envie de nouveauté
L'homme continuait de me fixer. Son regard me mettait mal à l'aise et, en réponse à cela, j'essayais de me montrer le plus calme possible, histoire de détendre l'atmosphère.
"Je me suis perdu sur ma route pour Telbara. Une dryade des bois ? Je n’en ai jamais entendu parler."
Ainsi, il était bien perdu. Intérieurement satisfaite d'avoir eu raison à ce sujet, je m'attendis à ce que la tension que faisait peser l'autre sur ma conscience reflue. Mais il n'en fut rien. Elle était toujours aux aguets. Peut-être était-ce son étrange regard qui la dérangeait... Je préférai ne pas m'attarder sur elle, et ramenai mon attention sur mon interlocuteur. Ainsi, lui aussi désirait rejoindre Telbara. Sachant cela, et ma méfiance dissipée sur sa présence en plein milieu des bois, je lui répondis:
Maïlinya: Je voulais également me diriger vers Telbara! En fait, ici, nous sommes dans la Forêt du Calme. C'est dans le royaume de Telbara. La ville n'est plus très loin. Je ne saurais pas dire à combien de temps exactement, mais il sera aisé de l'atteindre, en prenant cette direction, puis en suivant ensuite les chemins qui vont vers la ville. Et pour ce qui est des dryades des bois, en fait, nous sommes en quelque sorte des esprits de la Nature. Nous naissons de la forêt. Moi, mon père était un arbre, et...
Je me coupai soudain dans ma lancée, d'une part parce-que, devant son expression glaciale, j'avais l'impression de l'ennuyer et, d'autre part, parce-que l'autre ne semblait pas du tout apprécier. Ma mâchoire commençait à se crisper, et tout mon corps était en tension. Des accès d'énervement atteignaient mon esprit. J'allais lâcher prise...
Elle prit le contrôle. La situation commençait à devenir vraiment délicate. Alors qu'elle s'emparait des commandes, elle se rendit compte qu'elle était toujours assise. Vraiment, "je" n'avait rien dans le cerveau! Rester assise face à un homme armé! Et, en plus, lui dévoiler des renseignements sur elle, et lui indiquer la bonne direction... Ne pouvait-elle pas s'enfuir et le laisser errer dans les bois? Il était plus que temps qu'elle intervienne. Et le regard de cet inconnu ne lui inspirait rien de bon. Il était un prédateur, aucun doute là-dessus. Même "je" l'avait vu... Sans réagir.
Elle se leva et recula d'un pas, sur ses gardes, toisant l'homme qui lui faisait face.
L'autre : Et que vas-tu faire à Telbara? J'espère que tu n'essaies pas de nous duper...
"Je me suis perdu sur ma route pour Telbara. Une dryade des bois ? Je n’en ai jamais entendu parler."
Ainsi, il était bien perdu. Intérieurement satisfaite d'avoir eu raison à ce sujet, je m'attendis à ce que la tension que faisait peser l'autre sur ma conscience reflue. Mais il n'en fut rien. Elle était toujours aux aguets. Peut-être était-ce son étrange regard qui la dérangeait... Je préférai ne pas m'attarder sur elle, et ramenai mon attention sur mon interlocuteur. Ainsi, lui aussi désirait rejoindre Telbara. Sachant cela, et ma méfiance dissipée sur sa présence en plein milieu des bois, je lui répondis:
Maïlinya: Je voulais également me diriger vers Telbara! En fait, ici, nous sommes dans la Forêt du Calme. C'est dans le royaume de Telbara. La ville n'est plus très loin. Je ne saurais pas dire à combien de temps exactement, mais il sera aisé de l'atteindre, en prenant cette direction, puis en suivant ensuite les chemins qui vont vers la ville. Et pour ce qui est des dryades des bois, en fait, nous sommes en quelque sorte des esprits de la Nature. Nous naissons de la forêt. Moi, mon père était un arbre, et...
Je me coupai soudain dans ma lancée, d'une part parce-que, devant son expression glaciale, j'avais l'impression de l'ennuyer et, d'autre part, parce-que l'autre ne semblait pas du tout apprécier. Ma mâchoire commençait à se crisper, et tout mon corps était en tension. Des accès d'énervement atteignaient mon esprit. J'allais lâcher prise...
Elle prit le contrôle. La situation commençait à devenir vraiment délicate. Alors qu'elle s'emparait des commandes, elle se rendit compte qu'elle était toujours assise. Vraiment, "je" n'avait rien dans le cerveau! Rester assise face à un homme armé! Et, en plus, lui dévoiler des renseignements sur elle, et lui indiquer la bonne direction... Ne pouvait-elle pas s'enfuir et le laisser errer dans les bois? Il était plus que temps qu'elle intervienne. Et le regard de cet inconnu ne lui inspirait rien de bon. Il était un prédateur, aucun doute là-dessus. Même "je" l'avait vu... Sans réagir.
Elle se leva et recula d'un pas, sur ses gardes, toisant l'homme qui lui faisait face.
L'autre : Et que vas-tu faire à Telbara? J'espère que tu n'essaies pas de nous duper...
Maïlinya- Elite
- Race : Dryade des bois
Re: Envie de nouveauté
La femme paraissait trop gentille, presque trop calme et détendue. Cachait-elle son vrai visage ? Harzhan ne relâchait pas sa concentration : même si elle semblait inoffensive, son instinct lui disait que quelque chose ne tournait pas rond chez elle, qu’on ne pouvait pas être naturellement si détendu devant un tueur. Elle le regarda, joyeuse lorsqu’il lui répondit, cette discussion agaçait Harzhan.
"Je voulais également me diriger vers Telbara! En fait, ici, nous sommes dans la Forêt du Calme. C'est dans le royaume de Telbara. La ville n'est plus très loin. Je ne saurais pas dire à combien de temps exactement, mais il sera aisé de l'atteindre, en prenant cette direction, puis en suivant ensuite les chemins qui vont vers la ville. Et pour ce qui est des dryades des bois, en fait, nous sommes en quelque sorte des esprits de la Nature. Nous naissons de la forêt. Moi, mon père était un arbre, et..."
Elle commençait à lui raconter sa vie maintenant, et il commençait à vraiment perdre patience. Au moins, il en apprenait un peu plus sur les dryades des bois, mais il ne comprenait pas comment une plante pouvait donner naissance à un être de chair. A moins qu’elle ne soit pas faite de chair ? De toute façon, donner naissance à un être pensant à partir d’une plante lui semblait étrange. Il commençait à vraiment se demander si cette personne était normale tant elle semblait ignorer le danger.
Puis il y eut un changement dans son attitude, elle se leva, brusquement sur la défensive, à tel point que Harzhan faillit se retourner pour vérifier qu’il n’y ait personne derrière lui. Elle affichait soudain un regard méfiant, une attitude plus prompte à se défendre. Cette fois, Harzhan fut réellement surpris par ce soudain revirement de situation, et faillit tirer ses deux épées. Mais il n’en fit rien, gardant néanmoins ses mains proches des gardes de ses lames, sachant pouvoir dégainer à une vitesse ahurissante au besoin.
"Et que vas-tu faire à Telbara? J'espère que tu n'essaies pas de nous duper..."
"J’y vais pour des raisons personnelles, et comment voudrais-je vous duper ? Je veux juste connaitre le chemin à suivre. Et puis je suis curieux, alors rencontrer une dryade des bois me fascine."
Il n’était pas si fasciné que ça, mais il savait mentir avec une grande efficacité, utile pour son métier. La dryade semblait moins gentille, plus agressive. On aurait dit que ce n’était pas la même personne.
"Je voulais également me diriger vers Telbara! En fait, ici, nous sommes dans la Forêt du Calme. C'est dans le royaume de Telbara. La ville n'est plus très loin. Je ne saurais pas dire à combien de temps exactement, mais il sera aisé de l'atteindre, en prenant cette direction, puis en suivant ensuite les chemins qui vont vers la ville. Et pour ce qui est des dryades des bois, en fait, nous sommes en quelque sorte des esprits de la Nature. Nous naissons de la forêt. Moi, mon père était un arbre, et..."
Elle commençait à lui raconter sa vie maintenant, et il commençait à vraiment perdre patience. Au moins, il en apprenait un peu plus sur les dryades des bois, mais il ne comprenait pas comment une plante pouvait donner naissance à un être de chair. A moins qu’elle ne soit pas faite de chair ? De toute façon, donner naissance à un être pensant à partir d’une plante lui semblait étrange. Il commençait à vraiment se demander si cette personne était normale tant elle semblait ignorer le danger.
Puis il y eut un changement dans son attitude, elle se leva, brusquement sur la défensive, à tel point que Harzhan faillit se retourner pour vérifier qu’il n’y ait personne derrière lui. Elle affichait soudain un regard méfiant, une attitude plus prompte à se défendre. Cette fois, Harzhan fut réellement surpris par ce soudain revirement de situation, et faillit tirer ses deux épées. Mais il n’en fit rien, gardant néanmoins ses mains proches des gardes de ses lames, sachant pouvoir dégainer à une vitesse ahurissante au besoin.
"Et que vas-tu faire à Telbara? J'espère que tu n'essaies pas de nous duper..."
"J’y vais pour des raisons personnelles, et comment voudrais-je vous duper ? Je veux juste connaitre le chemin à suivre. Et puis je suis curieux, alors rencontrer une dryade des bois me fascine."
Il n’était pas si fasciné que ça, mais il savait mentir avec une grande efficacité, utile pour son métier. La dryade semblait moins gentille, plus agressive. On aurait dit que ce n’était pas la même personne.
Harzhan- Champion
- Race : Humain
Re: Envie de nouveauté
Sur ses gardes, elle attendit sa réponse, qui ne tarda pas.
"J’y vais pour des raisons personnelles, et comment voudrais-je vous duper ? Je veux juste connaitre le chemin à suivre. Et puis je suis curieux, alors rencontrer une dryade des bois me fascine."
Bon, le chemin à suivre, maintenant, "je" le lui avait donné. Quant à sa curiosité... Elle pouvait imaginer qu'elle lui avait donné suffisamment de réponses, désormais. Elle hésita à lui demander de son passer son chemin, mais changea d'avis. En effet, elle devait reconnaître à cet humain qu'il n'était pas ordinaire. Son attitude prédatrice avait quelque-chose qui l'interpellait. Et peut-être qu'ainsi, elle pouvait prouver à "je" qu'elle ne faisait pas que des choses lui déplaisant? Elle se décida à lui laisser reprendre la place, afin d'observer cet humain depuis son poste de spectatrice. Elle interviendrait si quelque-chose dérapait. Elle se retira.
J'émergeai, furieuse contre l'autre. Qu'avait-elle fait pendant mon absence? Étonnée, je remarquai que l'homme se tenait toujours en face de moi. Toutefois, je m'étais levée, et m'étais placée sur la défensive.
Je me raclai la gorge, gênée, et demandai:
Maïlinya: Où en étions nous? Ah, euh... Vous voulez peut-être que je vous guide jusqu'à sortir du bois?
J'espérais qu'il n'avait rien remarqué. J'étais tout de même étonnée que l'autre m'ait rendu le contrôle si vite. Avait-elle jugé qu'il n'était pas une menace? Pourtant, en général, elle méprisait les humains.
"J’y vais pour des raisons personnelles, et comment voudrais-je vous duper ? Je veux juste connaitre le chemin à suivre. Et puis je suis curieux, alors rencontrer une dryade des bois me fascine."
Bon, le chemin à suivre, maintenant, "je" le lui avait donné. Quant à sa curiosité... Elle pouvait imaginer qu'elle lui avait donné suffisamment de réponses, désormais. Elle hésita à lui demander de son passer son chemin, mais changea d'avis. En effet, elle devait reconnaître à cet humain qu'il n'était pas ordinaire. Son attitude prédatrice avait quelque-chose qui l'interpellait. Et peut-être qu'ainsi, elle pouvait prouver à "je" qu'elle ne faisait pas que des choses lui déplaisant? Elle se décida à lui laisser reprendre la place, afin d'observer cet humain depuis son poste de spectatrice. Elle interviendrait si quelque-chose dérapait. Elle se retira.
J'émergeai, furieuse contre l'autre. Qu'avait-elle fait pendant mon absence? Étonnée, je remarquai que l'homme se tenait toujours en face de moi. Toutefois, je m'étais levée, et m'étais placée sur la défensive.
Je me raclai la gorge, gênée, et demandai:
Maïlinya: Où en étions nous? Ah, euh... Vous voulez peut-être que je vous guide jusqu'à sortir du bois?
J'espérais qu'il n'avait rien remarqué. J'étais tout de même étonnée que l'autre m'ait rendu le contrôle si vite. Avait-elle jugé qu'il n'était pas une menace? Pourtant, en général, elle méprisait les humains.
Maïlinya- Elite
- Race : Dryade des bois
Re: Envie de nouveauté
Elle changea à nouveau d’attitude, comme si elle venait seulement de remarquer qu’elle était debout. Harzhan pensa qu’elle était vraiment étrange, mais il n’en savait pas assez sur les dryades pour être certain qu’il ne s’agissait pas d’un comportement normal chez cette race. Quoiqu’il en soit, elle semblait de nouveau gentille et douce. Elle se racla la gorge et semblait visiblement gênée, ce qui fit hausser un sourcil à Harzhan qui ne comprenait rien à la situation.
"Où en étions-nous? Ah, euh... Vous voulez peut-être que je vous guide jusqu'à sortir du bois?"
"Je veux bien oui, surtout si nous allons au même endroit. J’espère que cela ne vous dérange pas ?"
Bien sûr il se fichait que ça la dérange, elle connaissait la route, alors il pouvait aussi bien la menacer pour qu’elle le guide si besoin. Et certainement qu’une fois sortis des bois, il se débarrasserait d’elle d’une manière ou d’une autre. A moins qu’il la juge intéressante, auquel cas il pourrait peut-être envisager de rester avec elle jusqu’à avoir satisfait sa curiosité.
Harzhan n’aimait pas les gens qui donnaient un air si gentil, car il ne comprenait pas qu’on puisse être si sûr de la sincérité des personnes à qui l’on s’adresse. Lui-même était toujours sur ses gardes avec qui que ce soit. Une personne si gentille cachait nécessairement quelque chose. Du moins c’est ce qu’il croyait. L’attitude de la dryade l’intéressait aussi, car elle semblait avoir comme des absences et semblait toujours cacher quelque chose en elle. Quoi qu’il en soit, actuellement, il avait besoin d’elle et allait la suivre bien gentiment.
"Où en étions-nous? Ah, euh... Vous voulez peut-être que je vous guide jusqu'à sortir du bois?"
"Je veux bien oui, surtout si nous allons au même endroit. J’espère que cela ne vous dérange pas ?"
Bien sûr il se fichait que ça la dérange, elle connaissait la route, alors il pouvait aussi bien la menacer pour qu’elle le guide si besoin. Et certainement qu’une fois sortis des bois, il se débarrasserait d’elle d’une manière ou d’une autre. A moins qu’il la juge intéressante, auquel cas il pourrait peut-être envisager de rester avec elle jusqu’à avoir satisfait sa curiosité.
Harzhan n’aimait pas les gens qui donnaient un air si gentil, car il ne comprenait pas qu’on puisse être si sûr de la sincérité des personnes à qui l’on s’adresse. Lui-même était toujours sur ses gardes avec qui que ce soit. Une personne si gentille cachait nécessairement quelque chose. Du moins c’est ce qu’il croyait. L’attitude de la dryade l’intéressait aussi, car elle semblait avoir comme des absences et semblait toujours cacher quelque chose en elle. Quoi qu’il en soit, actuellement, il avait besoin d’elle et allait la suivre bien gentiment.
Harzhan- Champion
- Race : Humain
Re: Envie de nouveauté
L'homme haussa un sourcil. Il devait avoir remarqué que quelque-chose ne tournait pas rond chez moi. Toutefois, il répondit:
"Je veux bien oui, surtout si nous allons au même endroit. J’espère que cela ne vous dérange pas ?"
Sa politesse tranchait étrangement avec la froideur de son être. Cela avait peut-être déstabilisé l'autre? Quoi qu'il en fût, il désirait que je l'aide à sortir de la forêt. Peut-être serait-ce pour moi l'occasion de comprendre ses attitudes prédatrices? Peut-être aurait-il des choses passionnantes à raconter? J'adorais les histoires, et chaque être vivant avait les siennes propres à conter, nourries des aventures vécues.
Maïlinya : Ça ne me dérange pas du tout, au contraire! Si voyager seul peut être plaisant, il est très enrichissant d'avoir des compagnons de route.
Je lui adressai un sourire puis, me mettant à marcher, m'exclamai:
Maïlinya : Par ici!
La forêt était calme, et le silence seulement troublé par quelques cris d'animaux et par le bruit de notre marche. Le soleil qui trouait par intermittence le feuillage était très agréable. Je profitai un moment de cette atmosphère en marchant, et demeurai coite. J'avais bien envie de me transformer en loup pour aller courir dans les bois, mais je préférais garder ma capacité à me transformer secrète, pour le cas où l'homme se serait mis à représenter un danger. L'autre était sans doute contente de moi. Le fait d'être en route me rendait joyeuse. J'avais hâte d'arriver à Telbara. Cela faisait un moment que je demeurais dans la forêt, solitaire, et, maintenant, j'avais envie de rencontres.
De temps en temps, je jetais un coup d'oeil à mon compagnon de route. Ses vêtements de cuir semblaient tout-à-fait adaptés à une longue route. Sans doute avait-il l'habitude de voyager. Il devait connaître beaucoup de choses. J'avais bien envie de le questionner, mais je n'osais pas, d'une part parce-qu'il ne semblait pas très disposé à me conter quoi que ce soit, et d'autre part parce-que j'ignorais si l'autre lui avait posé des questions durant ma courte absence. Je me résolus donc à attendre qu'il se soit un peu habitué à moi.
Au dessus du feuillage des arbres, le soleil commençait à faiblir. Le jour n'allait pas tarder à laisser la place à la nuit. Je me tournai vers l'homme, afin de lui demander:
Maïlinya: La nuit va bientôt arriver... Voulez-vous trouver un endroit où dormir, et peut-être quelque-chose pour manger? Pour ma part, je n'ai besoin ni de l'un, ni de l'autre, donc j'ignore à quelle fréquence un humain doit dormir ou manger...
En effet, les dryades n'ont pas besoin de dormir ou de manger. Moi-même, j'aimais me laisser aller au sommeil, car je le trouvais bien agréable. Mais c'était par plaisir, et non par nécessité... Tout comme j'aimais grignoter quelques baies pour leur goût sucré. Mais mon organisme n'aurait sans doute pas supporté un repas plus conséquent.
"Je veux bien oui, surtout si nous allons au même endroit. J’espère que cela ne vous dérange pas ?"
Sa politesse tranchait étrangement avec la froideur de son être. Cela avait peut-être déstabilisé l'autre? Quoi qu'il en fût, il désirait que je l'aide à sortir de la forêt. Peut-être serait-ce pour moi l'occasion de comprendre ses attitudes prédatrices? Peut-être aurait-il des choses passionnantes à raconter? J'adorais les histoires, et chaque être vivant avait les siennes propres à conter, nourries des aventures vécues.
Maïlinya : Ça ne me dérange pas du tout, au contraire! Si voyager seul peut être plaisant, il est très enrichissant d'avoir des compagnons de route.
Je lui adressai un sourire puis, me mettant à marcher, m'exclamai:
Maïlinya : Par ici!
La forêt était calme, et le silence seulement troublé par quelques cris d'animaux et par le bruit de notre marche. Le soleil qui trouait par intermittence le feuillage était très agréable. Je profitai un moment de cette atmosphère en marchant, et demeurai coite. J'avais bien envie de me transformer en loup pour aller courir dans les bois, mais je préférais garder ma capacité à me transformer secrète, pour le cas où l'homme se serait mis à représenter un danger. L'autre était sans doute contente de moi. Le fait d'être en route me rendait joyeuse. J'avais hâte d'arriver à Telbara. Cela faisait un moment que je demeurais dans la forêt, solitaire, et, maintenant, j'avais envie de rencontres.
De temps en temps, je jetais un coup d'oeil à mon compagnon de route. Ses vêtements de cuir semblaient tout-à-fait adaptés à une longue route. Sans doute avait-il l'habitude de voyager. Il devait connaître beaucoup de choses. J'avais bien envie de le questionner, mais je n'osais pas, d'une part parce-qu'il ne semblait pas très disposé à me conter quoi que ce soit, et d'autre part parce-que j'ignorais si l'autre lui avait posé des questions durant ma courte absence. Je me résolus donc à attendre qu'il se soit un peu habitué à moi.
Au dessus du feuillage des arbres, le soleil commençait à faiblir. Le jour n'allait pas tarder à laisser la place à la nuit. Je me tournai vers l'homme, afin de lui demander:
Maïlinya: La nuit va bientôt arriver... Voulez-vous trouver un endroit où dormir, et peut-être quelque-chose pour manger? Pour ma part, je n'ai besoin ni de l'un, ni de l'autre, donc j'ignore à quelle fréquence un humain doit dormir ou manger...
En effet, les dryades n'ont pas besoin de dormir ou de manger. Moi-même, j'aimais me laisser aller au sommeil, car je le trouvais bien agréable. Mais c'était par plaisir, et non par nécessité... Tout comme j'aimais grignoter quelques baies pour leur goût sucré. Mais mon organisme n'aurait sans doute pas supporté un repas plus conséquent.
Maïlinya- Elite
- Race : Dryade des bois
Re: Envie de nouveauté
La dryade lui fit un sourire alors qu’il lui avait proposé de marcher avec elle. Elle était enjouée, comme si ça lui était naturel. Harzhan ne comprenait pas ce genre de comportement, qui, pour lui, ne convenait pas à la vie dans la société des hommes. Mais peut-être chez les dryades en allait-il autrement ?
"Ça ne me dérange pas du tout, au contraire! Si voyager seul peut être plaisant, il est très enrichissant d'avoir des compagnons de route. Par ici!"
Plaisant, pour lui il n’y avait rien de plaisant au voyage. C’était nécessaire, mais pas plaisant. Et il n’aimait pas avoir de compagnons de route, il préférait agir seul. Si il la suivait sans rien dire, c’est parce qu’elle connaissait le chemin, mais rien ne l’attachait à elle. Au moins, elle ne posait pas de questions, et il n’avait pas envie de parler de lui. Il ne parlait jamais de lui, préférant garder ses secrets, et puis ses histoires d’assassins n’étaient pas bonnes à entendre. Il marchait derrière elle, qui semblait toujours aussi détendue et joviale.
La nuit commençait à tomber, mais elle ne montrait aucun signe de fatigue, ni de faim. Les dryades pouvaient-elles ne pas dormir ?
"La nuit va bientôt arriver... Voulez-vous trouver un endroit où dormir, et peut-être quelque-chose pour manger? Pour ma part, je n'ai besoin ni de l'un, ni de l'autre, donc j'ignore à quelle fréquence un humain doit dormir ou manger..."
Donc il avait sa réponse, elle ne mangeait pas, ni ne devait dormir. Il lui fit un signe de tête pour lui dire qu’elle pouvait poursuivre, la fatigue ne le gênait pas, il se trouverait à manger en route. Il ne disait toujours rien, se contentant de suivre. Un bruit l’alerta, et il projeta un de ses couteaux de lancer dans un buisson. Il s’y enfonça et en sortit avec un lièvre éventré par la lame. Il avait trouvé son repas, il ne lui restait qu’à le faire cuire.
"Je veux bien faire une halte le temps de manger ça…"
"Ça ne me dérange pas du tout, au contraire! Si voyager seul peut être plaisant, il est très enrichissant d'avoir des compagnons de route. Par ici!"
Plaisant, pour lui il n’y avait rien de plaisant au voyage. C’était nécessaire, mais pas plaisant. Et il n’aimait pas avoir de compagnons de route, il préférait agir seul. Si il la suivait sans rien dire, c’est parce qu’elle connaissait le chemin, mais rien ne l’attachait à elle. Au moins, elle ne posait pas de questions, et il n’avait pas envie de parler de lui. Il ne parlait jamais de lui, préférant garder ses secrets, et puis ses histoires d’assassins n’étaient pas bonnes à entendre. Il marchait derrière elle, qui semblait toujours aussi détendue et joviale.
La nuit commençait à tomber, mais elle ne montrait aucun signe de fatigue, ni de faim. Les dryades pouvaient-elles ne pas dormir ?
"La nuit va bientôt arriver... Voulez-vous trouver un endroit où dormir, et peut-être quelque-chose pour manger? Pour ma part, je n'ai besoin ni de l'un, ni de l'autre, donc j'ignore à quelle fréquence un humain doit dormir ou manger..."
Donc il avait sa réponse, elle ne mangeait pas, ni ne devait dormir. Il lui fit un signe de tête pour lui dire qu’elle pouvait poursuivre, la fatigue ne le gênait pas, il se trouverait à manger en route. Il ne disait toujours rien, se contentant de suivre. Un bruit l’alerta, et il projeta un de ses couteaux de lancer dans un buisson. Il s’y enfonça et en sortit avec un lièvre éventré par la lame. Il avait trouvé son repas, il ne lui restait qu’à le faire cuire.
"Je veux bien faire une halte le temps de manger ça…"
Harzhan- Champion
- Race : Humain
Re: Envie de nouveauté
L'homme ne prit même pas la peine de me répondre verbalement, m'adressant un simple signe de tête. Il était bien taciturne... Ne voyait-il pas à quel point la forêt était belle et vivante? Ne ressentait-il aucun apaisement ni aucune joie à marcher entre les arbres qui, silencieux, montaient leur longue garde? En tous cas, s'il appréciait quoi que ce soit dans la forêt, il n'en laissait rien paraître. Peut-être après tout ne s'y sentait-il pas en sécurité et préférait-il les terrains dégagés, ou les villes. Peut-être aussi que le fait de ne pas savoir où il était et de ne pouvoir retrouver son chemin seul lui déplaisait. En tous cas, cela me décourageait encore davantage de lui poser des questions. Il était possible qu'il n’appréciât pas la compagnie.
Soudain, il eut un geste brusque, qui me fit sursauter. Une lame fendit l'air et alla s'enfoncer dans un buisson, duquel le bref cri d'agonie d'un lièvre me parvint. Je me retournai vers l'homme, et le vis avancer vers le buisson, toujours sans un mot. Il en sortit le lièvre, qu'il me désigna en disant:
"Je veux bien faire une halte le temps de manger ça…"
Un élan de compassion me traversa. Le pauvre animal n'avait même pas dû voir la mort arriver sur lui. Il n'avait eu aucune chance de s'enfuir. Une certaine crainte me traversa également, à l'égard de cet homme si froid, qui venait d'abattre le lièvre d'un coup mortel et... assez impressionnant. Je ne l'avais même pas vu se saisir de son couteau! Toutefois, je dissipai rapidement ces pensées. Cet homme, en effet, avait, contrairement à moi, besoin de se nourrir. C'était ainsi. N'étais-je pas parfois moi-même tentée, sous ma forme lupine? Il agissait simplement comme un loup... En plus efficace.
Maïlinya : D'accord, vous n'avez qu'à trouver un emplacement propice pour faire un feu, je vais aller chercher du bois.
Je savais que les humains ne mangeaient pas leur viande crue, et je préférais m'occuper de cette tâche, afin qu'il ne s'attaque pas à de pauvres arbres vivants. Je disparus entre les arbres, à la recherche de bouts de bois déjà tombés. Au passage, je ne pus m'empêcher de prévenir quelques animaux de ne pas traîner dans les parages. Je tombai également sur des buissons présentant des baies comestibles. Je les prélevai en remerciant leurs propriétaires. Lorsque j'eus amassé un tas de bois conséquents, je retournai vers l'endroit où je m'étais séparée de l'homme, puis utilisai mes talents de pistage pour le retrouver. L'avisant, je déposai mon tas de bois devant lui en lui demandant:
Maïlinya : Cela suffira-t-il?
Soudain, il eut un geste brusque, qui me fit sursauter. Une lame fendit l'air et alla s'enfoncer dans un buisson, duquel le bref cri d'agonie d'un lièvre me parvint. Je me retournai vers l'homme, et le vis avancer vers le buisson, toujours sans un mot. Il en sortit le lièvre, qu'il me désigna en disant:
"Je veux bien faire une halte le temps de manger ça…"
Un élan de compassion me traversa. Le pauvre animal n'avait même pas dû voir la mort arriver sur lui. Il n'avait eu aucune chance de s'enfuir. Une certaine crainte me traversa également, à l'égard de cet homme si froid, qui venait d'abattre le lièvre d'un coup mortel et... assez impressionnant. Je ne l'avais même pas vu se saisir de son couteau! Toutefois, je dissipai rapidement ces pensées. Cet homme, en effet, avait, contrairement à moi, besoin de se nourrir. C'était ainsi. N'étais-je pas parfois moi-même tentée, sous ma forme lupine? Il agissait simplement comme un loup... En plus efficace.
Maïlinya : D'accord, vous n'avez qu'à trouver un emplacement propice pour faire un feu, je vais aller chercher du bois.
Je savais que les humains ne mangeaient pas leur viande crue, et je préférais m'occuper de cette tâche, afin qu'il ne s'attaque pas à de pauvres arbres vivants. Je disparus entre les arbres, à la recherche de bouts de bois déjà tombés. Au passage, je ne pus m'empêcher de prévenir quelques animaux de ne pas traîner dans les parages. Je tombai également sur des buissons présentant des baies comestibles. Je les prélevai en remerciant leurs propriétaires. Lorsque j'eus amassé un tas de bois conséquents, je retournai vers l'endroit où je m'étais séparée de l'homme, puis utilisai mes talents de pistage pour le retrouver. L'avisant, je déposai mon tas de bois devant lui en lui demandant:
Maïlinya : Cela suffira-t-il?
Maïlinya- Elite
- Race : Dryade des bois
Re: Envie de nouveauté
Il tenait le lièvre par les oreilles, s’attendant à une réaction de la part de cette dryade amie de la nature. Si son geste l’avait énervé, elle n’en montrait rien. Ce tour de force lui avait aussi servi à jauger la femme et à lui montrer qu’il ne fallait pas le prendre à la légère, mais elle ne sembla pas se tenir plus sur ses gardes pour autant. Elle l’intriguait pour cela, son calme semblait naturel, et elle marchait devant lui sans se soucier de ce qu’il faisait.
"D'accord, vous n'avez qu'à trouver un emplacement propice pour faire un feu, je vais aller chercher du bois."
Elle partit et le laissa seul. Si il avait eu le temps, il aurait protesté, car elle pouvait aussi bien le laisser là avec son lapin, perdu dans la forêt du calme. Il chercha des pierres à mettre en cercle, et un endroit sans herbes au sol. Il trouva non loin un lieu parfait, sans végétation trop proche et sans herbe au sol, comme une petite clairière. Il disposa ses pierres et sortit ses silex en attendant le bois. Il fit même une broche grâce à du bois mort qu’il trouva par terre. Il attendit, jusqu’à ce que réapparaisse la dryade. Elle tenait beaucoup de bois, du bois mort et sec.
[color=#009900]"Cela suffira-t-il?"/color]
"Ça ira merci."
Il déposa le bois et frotta ses silex ensemble. Il finit au bout d’à peine deux minutes à produire des étincelles, donnant naissance à une flamme. Le feu prit et il s’assit en tenant le lapin dépecé au-dessus du feu. Puis il regarda la dryade qui était assise en face de lui et qui l’observait. De toute façon, il ne pourrait pas rester silencieux dans une occasion pareille, donc il lui parla. Son visage était toujours aussi froid même si il ne comptait pas l’intimider comme ça, c’était naturel cher lui.
"Qu’est-ce qui vous intéresse à Telbara ? Une personne vivant dans les bois comme vous ne se plaira surement pas dans une grande ville."
"D'accord, vous n'avez qu'à trouver un emplacement propice pour faire un feu, je vais aller chercher du bois."
Elle partit et le laissa seul. Si il avait eu le temps, il aurait protesté, car elle pouvait aussi bien le laisser là avec son lapin, perdu dans la forêt du calme. Il chercha des pierres à mettre en cercle, et un endroit sans herbes au sol. Il trouva non loin un lieu parfait, sans végétation trop proche et sans herbe au sol, comme une petite clairière. Il disposa ses pierres et sortit ses silex en attendant le bois. Il fit même une broche grâce à du bois mort qu’il trouva par terre. Il attendit, jusqu’à ce que réapparaisse la dryade. Elle tenait beaucoup de bois, du bois mort et sec.
[color=#009900]"Cela suffira-t-il?"/color]
"Ça ira merci."
Il déposa le bois et frotta ses silex ensemble. Il finit au bout d’à peine deux minutes à produire des étincelles, donnant naissance à une flamme. Le feu prit et il s’assit en tenant le lapin dépecé au-dessus du feu. Puis il regarda la dryade qui était assise en face de lui et qui l’observait. De toute façon, il ne pourrait pas rester silencieux dans une occasion pareille, donc il lui parla. Son visage était toujours aussi froid même si il ne comptait pas l’intimider comme ça, c’était naturel cher lui.
"Qu’est-ce qui vous intéresse à Telbara ? Une personne vivant dans les bois comme vous ne se plaira surement pas dans une grande ville."
Harzhan- Champion
- Race : Humain
Re: Envie de nouveauté
Il me remercia pour le bois puis, aidé de deux silex, entreprit d'allumer un feu dans un emplacement qu'il avait aménagé pour cela. Intriguée, je m'assis en face de lui, gardant tout de même une certaine distance - le feu n'était vraiment pas une chose qui me rassurait. Il réussit à faire jaillir des étincelles de façon assez rapide, puis le feu prit. Je dus prendre sur moi pour ne pas me réfugier entre les arbres.
Il se saisit du lièvre, qu'il avait embroché, et le plaça au dessus des flammes. Je frissonnai, mal à l'aise à l'idée de la chair qui brûlait - ou, du moins, cuisait, et fixai mon attention sur l'homme. Le fait qu'il soit capable de créer du feu m'effrayait assez. Mon père avait péri dans un incendie. Toutefois, cet homme là avait pris des précautions pour qu'une telle chose n'arrive pas. Il faisait simplement cuir son repas.
Sa voix brisa le silence:
"Qu’est-ce qui vous intéresse à Telbara ? Une personne vivant dans les bois comme vous ne se plaira surement pas dans une grande ville."
Heureuse qu'il engage la conversation, je lui répondis:
Maïlinya: Eh bien, j'ai envie de me promener, en ce moment. Je suis restée longtemps seule ici, en ne croisant que quelques centaures, et Telbara m'intéresse pour sa diversité. On doit pouvoir y voir tant de choses! Et j'ai envie d'apprendre, aussi. J'imagine qu'il y a là-bas des bibliothèques bien fournies, et des personnes savantes, aptes à m'enseigner des choses. Il faudra simplement que je trouve quelques arbres, afin de ne pas dépérir.
Me souvenant soudain de ma cueillette, je lui proposai un poignée de baies, avant de continuer:
Maïlinya: J'imagine que vous-mêmes devez avoir bien des choses à raconter! Voyagez-vous beaucoup? Et comment vous appelez-vous? Moi, je suis Maïlinya.
Je croquai dans une baie en écoutant sa réponse. Il ne s'était pas départit de son air froid et fermé. Cela devait tout simplement faire partie de lui. Je me demandais vraiment qui il pouvait être, et quelles aventures il avait pu traverser. Sa façon d'être était-elle la conséquence de son vécu? Etait-il parfois animé de chaleur, ou demeurait-il comme la glace? Avait-il une famille, quelque-part, qui attendait impatiemment qu'il rentre de voyage? Les autres êtres m'inspiraient décidément mille questions.
Il se saisit du lièvre, qu'il avait embroché, et le plaça au dessus des flammes. Je frissonnai, mal à l'aise à l'idée de la chair qui brûlait - ou, du moins, cuisait, et fixai mon attention sur l'homme. Le fait qu'il soit capable de créer du feu m'effrayait assez. Mon père avait péri dans un incendie. Toutefois, cet homme là avait pris des précautions pour qu'une telle chose n'arrive pas. Il faisait simplement cuir son repas.
Sa voix brisa le silence:
"Qu’est-ce qui vous intéresse à Telbara ? Une personne vivant dans les bois comme vous ne se plaira surement pas dans une grande ville."
Heureuse qu'il engage la conversation, je lui répondis:
Maïlinya: Eh bien, j'ai envie de me promener, en ce moment. Je suis restée longtemps seule ici, en ne croisant que quelques centaures, et Telbara m'intéresse pour sa diversité. On doit pouvoir y voir tant de choses! Et j'ai envie d'apprendre, aussi. J'imagine qu'il y a là-bas des bibliothèques bien fournies, et des personnes savantes, aptes à m'enseigner des choses. Il faudra simplement que je trouve quelques arbres, afin de ne pas dépérir.
Me souvenant soudain de ma cueillette, je lui proposai un poignée de baies, avant de continuer:
Maïlinya: J'imagine que vous-mêmes devez avoir bien des choses à raconter! Voyagez-vous beaucoup? Et comment vous appelez-vous? Moi, je suis Maïlinya.
Je croquai dans une baie en écoutant sa réponse. Il ne s'était pas départit de son air froid et fermé. Cela devait tout simplement faire partie de lui. Je me demandais vraiment qui il pouvait être, et quelles aventures il avait pu traverser. Sa façon d'être était-elle la conséquence de son vécu? Etait-il parfois animé de chaleur, ou demeurait-il comme la glace? Avait-il une famille, quelque-part, qui attendait impatiemment qu'il rentre de voyage? Les autres êtres m'inspiraient décidément mille questions.
Maïlinya- Elite
- Race : Dryade des bois
Re: Envie de nouveauté
"Eh bien, j'ai envie de me promener, en ce moment. Je suis restée longtemps seule ici, en ne croisant que quelques centaures, et Telbara m'intéresse pour sa diversité. On doit pouvoir y voir tant de choses! Et j'ai envie d'apprendre, aussi. J'imagine qu'il y a là-bas des bibliothèques bien fournies, et des personnes savantes, aptes à m'enseigner des choses. Il faudra simplement que je trouve quelques arbres, afin de ne pas dépérir."
Cette dryade était un vrai moulin à paroles, une question simple, elle la déclinait en une réponse d’une longueur invraisemblable, en prenant à peine le temps de respirer entre chaque phrase. Pour Harzhan, qui ne faisait jamais de fioritures, une réponse comme « Il y a beaucoup de choses à voir et je suis curieuse de voir la ville » aurait suffi. Mais bon, chacun sa façon de faire. Il se contenta d’attendre qu’elle ait fini de parler, hochant la tête pour lui faire comprendre qu’il l’écoutait. Au moins, il en apprenait un peu plus sur elle.
"Je pense qu’il y aura en effet beaucoup de gens pour t’apprendre, mais pour ce qui est des arbres… Je ne sais pas."
"J'imagine que vous-mêmes devez avoir bien des choses à raconter! Voyagez-vous beaucoup? Et comment vous appelez-vous? Moi, je suis Maïlinya."
Voilà le genre de questions qu’il préférait éviter. Il ne donnait que rarement son nom, mais elle venait de le faire, et puisqu’il ne la jugeait pas dangereuse, il pouvait lui répondre. Mais il n’aimait pas parler de sa vie en revanche. Une vie faite de meurtres, d’assassinats, de sang et de douleur, n’était sans doute pas ce qu’attendait la dryade comme réponse. Il n’en dirait pas trop, pour ne pas se dévoiler. Il refusa poliment la baie qui lui était tendue. Si elle voulait l’empoisonner, il ne tomberait pas dans le piège.
"Je voyage beaucoup en effet, de ville en ville, et depuis Tacomnal jusqu’ici. Disons simplement que je ne suis le bienvenu nulle part, mais que je m’invite partout. Et je me nomme Harzhan."
Il la regardait, décidément, son corps l’intriguait, car il ressemblait à celui d’une humaine mêlé à une plante. Il n’avait jamais vu d’être pareil dans ses voyages, mais il comprenait qu’il devait être rare de pouvoir en côtoyer un. Il avait une foule de questions qui lui passaient par l’esprit. Comme beaucoup d’humains, il était curieux.
Son lièvre était cuit, et il mangea la chair à pleines dents. L’autre se nourrissait de petites baies, et il tendit le lièvre vers elle.
"Tu en veux ? Et dis-moi, ton corps est fait de chair et de sang, comme le mien ?"
Cette question lui brûlait les lèvres, et il espérait qu’elle n’en serait pas vexée. En fait il voulait savoir le maximum de choses sur elle jusqu’à ce qu’ils arrivent à Telbara, puis il la laisserait partir, ou pas…
Cette dryade était un vrai moulin à paroles, une question simple, elle la déclinait en une réponse d’une longueur invraisemblable, en prenant à peine le temps de respirer entre chaque phrase. Pour Harzhan, qui ne faisait jamais de fioritures, une réponse comme « Il y a beaucoup de choses à voir et je suis curieuse de voir la ville » aurait suffi. Mais bon, chacun sa façon de faire. Il se contenta d’attendre qu’elle ait fini de parler, hochant la tête pour lui faire comprendre qu’il l’écoutait. Au moins, il en apprenait un peu plus sur elle.
"Je pense qu’il y aura en effet beaucoup de gens pour t’apprendre, mais pour ce qui est des arbres… Je ne sais pas."
"J'imagine que vous-mêmes devez avoir bien des choses à raconter! Voyagez-vous beaucoup? Et comment vous appelez-vous? Moi, je suis Maïlinya."
Voilà le genre de questions qu’il préférait éviter. Il ne donnait que rarement son nom, mais elle venait de le faire, et puisqu’il ne la jugeait pas dangereuse, il pouvait lui répondre. Mais il n’aimait pas parler de sa vie en revanche. Une vie faite de meurtres, d’assassinats, de sang et de douleur, n’était sans doute pas ce qu’attendait la dryade comme réponse. Il n’en dirait pas trop, pour ne pas se dévoiler. Il refusa poliment la baie qui lui était tendue. Si elle voulait l’empoisonner, il ne tomberait pas dans le piège.
"Je voyage beaucoup en effet, de ville en ville, et depuis Tacomnal jusqu’ici. Disons simplement que je ne suis le bienvenu nulle part, mais que je m’invite partout. Et je me nomme Harzhan."
Il la regardait, décidément, son corps l’intriguait, car il ressemblait à celui d’une humaine mêlé à une plante. Il n’avait jamais vu d’être pareil dans ses voyages, mais il comprenait qu’il devait être rare de pouvoir en côtoyer un. Il avait une foule de questions qui lui passaient par l’esprit. Comme beaucoup d’humains, il était curieux.
Son lièvre était cuit, et il mangea la chair à pleines dents. L’autre se nourrissait de petites baies, et il tendit le lièvre vers elle.
"Tu en veux ? Et dis-moi, ton corps est fait de chair et de sang, comme le mien ?"
Cette question lui brûlait les lèvres, et il espérait qu’elle n’en serait pas vexée. En fait il voulait savoir le maximum de choses sur elle jusqu’à ce qu’ils arrivent à Telbara, puis il la laisserait partir, ou pas…
Harzhan- Champion
- Race : Humain
Re: Envie de nouveauté
L'homme avait refusé les baies que je lui proposais. Après tout, peut-être n'aimait-il pas ça.
A ma grande joie, il répondit à ma question:
"Je voyage beaucoup en effet, de ville en ville, et depuis Tacomnal jusqu’ici. Disons simplement que je ne suis le bienvenu nulle part, mais que je m’invite partout. Et je me nomme Harzhan."
Ainsi, il faisait beaucoup de voyages! Dommage qu'il ne soit pas loquace... J'aurais tellement aimé en entendre plus. L'autre, qui s'était calmée depuis un moment, tiqua sur sa deuxième phrase, mais je l'ignorai. Il avait peut-être simplement du mal à se faire accepter à cause de sa froideur. Il n'y pouvait rien.
Il se mit à dévorer le lièvre, et je tentai d'ignorer qu'il était en train de se régaler d'un petit animal. Je me répétai une fois encore que c'était exactement comme les loups.
En revanche, lorsqu'il tendit soudain le lièvre vers moi, je ne pus empêcher un geste de recul.
"Tu en veux ? Et dis-moi, ton corps est fait de chair et de sang, comme le mien ?"
Je secouai vigoureusement la tête, perdant même une feuille au passage, en lui répondant:
Maïlinya: Non, non... merci... Je ne... C'est un lièvre, je...
Je m'empourprai. Et si mes paroles le vexaient?
Maïlinya : Enfin, vous, c'est normal, vous avez besoin de manger, et merci de proposer, mais moi, je n'ai pas besoin, les baies, c'est parce-qu'un buisson me les a offertes, c'est un cadeau, et elles sont délicieuses, d'ailleurs...
Je me raclai la gorge. L'autre me fit remarquer que j'avais l'air faible, et que cela pouvait pousser un prédateur à l'attaque. Je tâchai donc de me reprendre, et enchaînai sur la suite de sa question.
Maïlinya : Je ne sais pas vraiment de quoi est fait mon corps... Je ne suis pas recouverte d'écorce, mais d'autres dryades le sont. Quand je suis blessée, c'est de la sève qui coule de mes plaies... Pourtant, je peux me mouvoir comme un être de chair... Je ne sais pas de quoi je suis exactement constituée. Je dois être un peu un mélange! Regardez, j'ai des branches dans les cheveux.
Je lui désignai la branche qui avait perdu une feuille lors de mon mouvement de recul devant le lièvre. Je tus en revanche ma grande vulnérabilité au feu. L'autre devait être fière de moi.
Je renonçai à lui poser davantage de questions pour ce soir. J'avais peur de l'agacer. Lorsque l'on essaie de trop approcher un animal trop vite, celui-ci se braque ou fuit. Il risquait de faire de même. Mieux valait retenir un peu ma curiosité afin d'avoir plus de chances de l'assouvir plus tard.
J'allai m'allonger à quelques distances du feu pendant qu'il finissait son lièvre, et fixai les étoiles. Son doute concernant la présence d'arbres à Telbara me contrariait. J'espérais pouvoir au moins y trouver un arbre dans un lieu public. Sinon, il me faudrait trouver ou bien un habitant en possédant un chez lui, ou bien un lieu boisé assez proche de la ville pour pouvoir le regagner de temps à autres. La présence de végétation m'était vitale. Sans elle, ma sève risquait d'arrêter de couler.
Lorsque l'homme eut terminé de manger, je me redressai sur un coude pour lui demander:
Maïlinya: Comptez-vous reprendre la route, ou bien dormir?
A ma grande joie, il répondit à ma question:
"Je voyage beaucoup en effet, de ville en ville, et depuis Tacomnal jusqu’ici. Disons simplement que je ne suis le bienvenu nulle part, mais que je m’invite partout. Et je me nomme Harzhan."
Ainsi, il faisait beaucoup de voyages! Dommage qu'il ne soit pas loquace... J'aurais tellement aimé en entendre plus. L'autre, qui s'était calmée depuis un moment, tiqua sur sa deuxième phrase, mais je l'ignorai. Il avait peut-être simplement du mal à se faire accepter à cause de sa froideur. Il n'y pouvait rien.
Il se mit à dévorer le lièvre, et je tentai d'ignorer qu'il était en train de se régaler d'un petit animal. Je me répétai une fois encore que c'était exactement comme les loups.
En revanche, lorsqu'il tendit soudain le lièvre vers moi, je ne pus empêcher un geste de recul.
"Tu en veux ? Et dis-moi, ton corps est fait de chair et de sang, comme le mien ?"
Je secouai vigoureusement la tête, perdant même une feuille au passage, en lui répondant:
Maïlinya: Non, non... merci... Je ne... C'est un lièvre, je...
Je m'empourprai. Et si mes paroles le vexaient?
Maïlinya : Enfin, vous, c'est normal, vous avez besoin de manger, et merci de proposer, mais moi, je n'ai pas besoin, les baies, c'est parce-qu'un buisson me les a offertes, c'est un cadeau, et elles sont délicieuses, d'ailleurs...
Je me raclai la gorge. L'autre me fit remarquer que j'avais l'air faible, et que cela pouvait pousser un prédateur à l'attaque. Je tâchai donc de me reprendre, et enchaînai sur la suite de sa question.
Maïlinya : Je ne sais pas vraiment de quoi est fait mon corps... Je ne suis pas recouverte d'écorce, mais d'autres dryades le sont. Quand je suis blessée, c'est de la sève qui coule de mes plaies... Pourtant, je peux me mouvoir comme un être de chair... Je ne sais pas de quoi je suis exactement constituée. Je dois être un peu un mélange! Regardez, j'ai des branches dans les cheveux.
Je lui désignai la branche qui avait perdu une feuille lors de mon mouvement de recul devant le lièvre. Je tus en revanche ma grande vulnérabilité au feu. L'autre devait être fière de moi.
Je renonçai à lui poser davantage de questions pour ce soir. J'avais peur de l'agacer. Lorsque l'on essaie de trop approcher un animal trop vite, celui-ci se braque ou fuit. Il risquait de faire de même. Mieux valait retenir un peu ma curiosité afin d'avoir plus de chances de l'assouvir plus tard.
J'allai m'allonger à quelques distances du feu pendant qu'il finissait son lièvre, et fixai les étoiles. Son doute concernant la présence d'arbres à Telbara me contrariait. J'espérais pouvoir au moins y trouver un arbre dans un lieu public. Sinon, il me faudrait trouver ou bien un habitant en possédant un chez lui, ou bien un lieu boisé assez proche de la ville pour pouvoir le regagner de temps à autres. La présence de végétation m'était vitale. Sans elle, ma sève risquait d'arrêter de couler.
Lorsque l'homme eut terminé de manger, je me redressai sur un coude pour lui demander:
Maïlinya: Comptez-vous reprendre la route, ou bien dormir?
Maïlinya- Elite
- Race : Dryade des bois
Re: Envie de nouveauté
Il la vit reculer quand il lui présenta le lièvre, ce à quoi il s’attendait. Elle entretenait une proximité évidente avec la nature, il la testait en toute discrétion. Elle tente de se justifier, mais il n’était pas énervé ou vexé par sa réaction, il avait eu ce qu’il cherchait. Il finit donc le lapin, ne laissait que peu à manger. Puis il l’écouta parler de ce qui la composait, cela aussi l’intéressait car il voulait savoir à qui il avait à faire exactement.
"Je ne sais pas vraiment de quoi est fait mon corps... Je ne suis pas recouverte d'écorce, mais d'autres dryades le sont. Quand je suis blessée, c'est de la sève qui coule de mes plaies... Pourtant, je peux me mouvoir comme un être de chair... Je ne sais pas de quoi je suis exactement constituée. Je dois être un peu un mélange! Regardez, j'ai des branches dans les cheveux."
En effet, il y avait du bois dans ses cheveux. Il ne pouvait donc pas savoir si les blessures conventionnelles seraient efficaces sur elle au cas où il devrait disposer d’elle de manière brutale. Harzhan n’avait rien d’un homme normal, c’était un tueur, et il recherchait le moindre point faible de ses proies potentielles. Mais il ne voulait pas nécessairement la tuer si cela ne s’avérait pas nécessaire. Elle finit par se taire, ce qui n’était pas plus mal, Harzhan ne voulait pas répondre à ses questions personnelles.
Elle alla s’allonger pour regarder le ciel. Elle aimait vraiment la nature, un lien que Harzhan ne comprenait pas. Et elle semblait en proie à des doutes qui de toute façon n’intéressaient pas l’assassin. Lorsqu’il eut fini de manger, elle se redressa pour le regarder.
"Comptez-vous reprendre la route, ou bien dormir?"
"Si tu n’as pas besoin de dormir, moi non plus."
Il se fichait bien de passer une nuit blanche, il préférait arriver au plus vite à Telbara pour dormir dans un vrai lit dans une auberge que dormir encore une fois dehors à la merci des intempéries. Il se releva et éteignit le feu en jetant de la terre dessus, puis il s’apprêta à partir. Maïlinya était toujours allongée, alors il la regarda, un peu plus froidement qu’il ne l’aurait voulu.
"La sortie de la forêt est encore loin ?"
"Je ne sais pas vraiment de quoi est fait mon corps... Je ne suis pas recouverte d'écorce, mais d'autres dryades le sont. Quand je suis blessée, c'est de la sève qui coule de mes plaies... Pourtant, je peux me mouvoir comme un être de chair... Je ne sais pas de quoi je suis exactement constituée. Je dois être un peu un mélange! Regardez, j'ai des branches dans les cheveux."
En effet, il y avait du bois dans ses cheveux. Il ne pouvait donc pas savoir si les blessures conventionnelles seraient efficaces sur elle au cas où il devrait disposer d’elle de manière brutale. Harzhan n’avait rien d’un homme normal, c’était un tueur, et il recherchait le moindre point faible de ses proies potentielles. Mais il ne voulait pas nécessairement la tuer si cela ne s’avérait pas nécessaire. Elle finit par se taire, ce qui n’était pas plus mal, Harzhan ne voulait pas répondre à ses questions personnelles.
Elle alla s’allonger pour regarder le ciel. Elle aimait vraiment la nature, un lien que Harzhan ne comprenait pas. Et elle semblait en proie à des doutes qui de toute façon n’intéressaient pas l’assassin. Lorsqu’il eut fini de manger, elle se redressa pour le regarder.
"Comptez-vous reprendre la route, ou bien dormir?"
"Si tu n’as pas besoin de dormir, moi non plus."
Il se fichait bien de passer une nuit blanche, il préférait arriver au plus vite à Telbara pour dormir dans un vrai lit dans une auberge que dormir encore une fois dehors à la merci des intempéries. Il se releva et éteignit le feu en jetant de la terre dessus, puis il s’apprêta à partir. Maïlinya était toujours allongée, alors il la regarda, un peu plus froidement qu’il ne l’aurait voulu.
"La sortie de la forêt est encore loin ?"
Harzhan- Champion
- Race : Humain
Re: Envie de nouveauté
"Si tu n’as pas besoin de dormir, moi non plus."
Maïlinya : Très bien, nous pouvons repartir, alors.
Je restai allongée pendant qu'il s'occupait déteindre le feu - il était hors de question que je m'approche des flammes. Je remarquai qu'il jetait de la terre dessus. Je remarquai que sa solution permettait de ne pas faire beaucoup de fumée. C'était plutôt malin, s'il désirait n'être pas repéré. Sans doute une habitude acquise pendant ses voyages. Il était vrai que de la fumée pouvait rapidement attirer des bandits désireux de s'emparer d'une bourse.
Soudain, je remarquai que ses yeux étaient fixés sur moi, glacés. Je sursautai et me relevai d'un bond. Perdue dans mes pensées, je ne m'étais pas aperçue qu'il était prêt à partir.
"La sortie de la forêt est encore loin ?"
Maïlinya : Je pense que, si nous marchons toute la nuit, nous pourrons l'atteindre en début de matinée. Peut-être assisterons-nous au lever du soleil hors de la forêt. Dès que nous sortirons, nous devrions trouver un chemin et nous avancerons alors plus rapidement. Il nous faudra sans doute jusqu'au soir pour atteindre la ville de Telbara.
Sur ces explications, je me mis en route. N'ayant pas vraiment l'air d'apprécier la forêt, il avait sans doute hâte d'en sortir, et sa volonté de ne pas dormir me renforçais dans cette idée. De nuit ou du jour, je connaissais la forêt, et avançais de ce fait d'un pas rapide, en prenant toutefois garde à ne pas le distancer.
Dans le courant de la nuit, des goûtes se mirent à tomber. La pluie était assez présente, en ce moment, ce dont je n'étais pas mécontente. Je trouvais agréable les gouttes qui rafraîchissaient mes feuilles et ruisselaient sur ma peau verte, trempant rapidement ma robe légère. Je sentais que les arbres aussi étaient heureux. J'espérais toutefois que cela n'allait pas gêner Harzhan.
Plusieurs fois, je perçus des présences animales, et espérai qu'aucun d'entre eux ne s'approcheraient trop de nous.
Vers la fin de la nuit, la forêt se fit moins dense, et les arbres se clairsemèrent. Puis, alors que la teinte pâle de l'aube s'emparait du ciel, nous émergeâmes des arbres. Je me figeai quelques instants pour contempler le paysage qui s'offrait à nos yeux.
Une plaine s'étalait devant nous, çà et là plantée de quelques arbres. Non loin de la bordure de la forêt, une piste s'étendait, longeait les bois quelques temps puis, rejointe par une autre, formait un seul chemin qui traversait la plaine.
Je la pointai du doigt et annonçai à Harzhan:
Maïlinya : Voici la route qui mène à Telbara.
Maïlinya : Très bien, nous pouvons repartir, alors.
Je restai allongée pendant qu'il s'occupait déteindre le feu - il était hors de question que je m'approche des flammes. Je remarquai qu'il jetait de la terre dessus. Je remarquai que sa solution permettait de ne pas faire beaucoup de fumée. C'était plutôt malin, s'il désirait n'être pas repéré. Sans doute une habitude acquise pendant ses voyages. Il était vrai que de la fumée pouvait rapidement attirer des bandits désireux de s'emparer d'une bourse.
Soudain, je remarquai que ses yeux étaient fixés sur moi, glacés. Je sursautai et me relevai d'un bond. Perdue dans mes pensées, je ne m'étais pas aperçue qu'il était prêt à partir.
"La sortie de la forêt est encore loin ?"
Maïlinya : Je pense que, si nous marchons toute la nuit, nous pourrons l'atteindre en début de matinée. Peut-être assisterons-nous au lever du soleil hors de la forêt. Dès que nous sortirons, nous devrions trouver un chemin et nous avancerons alors plus rapidement. Il nous faudra sans doute jusqu'au soir pour atteindre la ville de Telbara.
Sur ces explications, je me mis en route. N'ayant pas vraiment l'air d'apprécier la forêt, il avait sans doute hâte d'en sortir, et sa volonté de ne pas dormir me renforçais dans cette idée. De nuit ou du jour, je connaissais la forêt, et avançais de ce fait d'un pas rapide, en prenant toutefois garde à ne pas le distancer.
Dans le courant de la nuit, des goûtes se mirent à tomber. La pluie était assez présente, en ce moment, ce dont je n'étais pas mécontente. Je trouvais agréable les gouttes qui rafraîchissaient mes feuilles et ruisselaient sur ma peau verte, trempant rapidement ma robe légère. Je sentais que les arbres aussi étaient heureux. J'espérais toutefois que cela n'allait pas gêner Harzhan.
Plusieurs fois, je perçus des présences animales, et espérai qu'aucun d'entre eux ne s'approcheraient trop de nous.
Vers la fin de la nuit, la forêt se fit moins dense, et les arbres se clairsemèrent. Puis, alors que la teinte pâle de l'aube s'emparait du ciel, nous émergeâmes des arbres. Je me figeai quelques instants pour contempler le paysage qui s'offrait à nos yeux.
Une plaine s'étalait devant nous, çà et là plantée de quelques arbres. Non loin de la bordure de la forêt, une piste s'étendait, longeait les bois quelques temps puis, rejointe par une autre, formait un seul chemin qui traversait la plaine.
Je la pointai du doigt et annonçai à Harzhan:
Maïlinya : Voici la route qui mène à Telbara.
Maïlinya- Elite
- Race : Dryade des bois
Re: Envie de nouveauté
Harzhan écouta attentivement les explications de la dryade, puis la suivit. Elle marchait d’un pas rapide, ce qui lui convenait tout à fait. Il se fondait parfaitement dans les ombres, marchant d’un pas souple, une allure de prédateur en chasse. Allure qu’il lui semblait constater aussi chez Maïlinya, étrangement, et cela le perturba. Elle marchait d’un pas léger et aérien, un pas qu’il connaissait bien. Il se contentait de la suivre en gardant ses observations, elle lui cachait quelque chose, elle n’était pas si gentille et candide qu’elle voulait le faire croire.
Puis la pluie se mit à tomber, et Harzhan rabattit son capuchon pour ne pas être mouillé. Si il aimait les ombres, il détestait la pluie qui le trempait jusqu’aux os. Dans la forêt néanmoins, ils n’étaient pas si exposés que ça. La dryade semblait heureuse de cette météo, comme si cela la revigorait, à la manière d’une plante. Quelques fois, il voyait des yeux jaunes les scruter, des loups. Il tenait ses mains proches des gardes de ses épées, prêt à une éventuelle attaque. Mais celle-ci n’arriva jamais.
Enfin, alors que le jour allait se lever, ils émergèrent des bois, pour arriver en vue d’une plaine rase. Une route partait de là, et Maïlinya la désigna du doigt. Elle dit que c’était la piste qui menait à Telbara. Mais Harzhan avait autre chose en tête, il avait observé la dryade sans rien voir de suspect, jusqu’à ce qu’il remarque sa démarche. Elle était anormale, elle cachait une chose, son attatude au moment de leur rencontre le prouvait. Il passa derrière comme l’éclair et sortit un de ses couteaux de lancer pour le placer sous la gorge de Maïlinya tout en la tenant contre lui de l’autre bras.
"Tu vas me dire ce que tu caches, et je n’aurai pas à te faire de mal."
Puis la pluie se mit à tomber, et Harzhan rabattit son capuchon pour ne pas être mouillé. Si il aimait les ombres, il détestait la pluie qui le trempait jusqu’aux os. Dans la forêt néanmoins, ils n’étaient pas si exposés que ça. La dryade semblait heureuse de cette météo, comme si cela la revigorait, à la manière d’une plante. Quelques fois, il voyait des yeux jaunes les scruter, des loups. Il tenait ses mains proches des gardes de ses épées, prêt à une éventuelle attaque. Mais celle-ci n’arriva jamais.
Enfin, alors que le jour allait se lever, ils émergèrent des bois, pour arriver en vue d’une plaine rase. Une route partait de là, et Maïlinya la désigna du doigt. Elle dit que c’était la piste qui menait à Telbara. Mais Harzhan avait autre chose en tête, il avait observé la dryade sans rien voir de suspect, jusqu’à ce qu’il remarque sa démarche. Elle était anormale, elle cachait une chose, son attatude au moment de leur rencontre le prouvait. Il passa derrière comme l’éclair et sortit un de ses couteaux de lancer pour le placer sous la gorge de Maïlinya tout en la tenant contre lui de l’autre bras.
"Tu vas me dire ce que tu caches, et je n’aurai pas à te faire de mal."
Harzhan- Champion
- Race : Humain
Re: Envie de nouveauté
Alors que je fixais le chemin pour le montrer à mon compagnon de route, celui-ci eut soudain un geste vif. Je voulus me retourner pour voir s'il avait surpris un nouvel animal, quand je sentis un couteau se plaquer contre ma gorge, et, dans le même temps, lui-même se placer derrière moi. Mon coeur se mit à battre à toute allure dans ma poitrine, tandis qu'il demandait:
"Tu vas me dire ce que tu caches, et je n’aurai pas à te faire de mal."
Paniquée, je sentis l'autre tenter de prendre le contrôle. Je tentai de lutter contre elle. Je ne parvenais même pas à déterminer ce qui me faisait le plus peur... lui, ou elle? Je balbutiai:
Maïlinya : Non.. Non, s'il vous plaît, je... je vous en prie, il faut me... Attention!
Ne pouvant pas lutter plus longtemps, je m'étais interrompue dans ma supplique pour lui lancer ce dernier avertissement.
Elle fit surface. La situation avait dégénéré d'un seul coup. C'était bien la dernière fois qu'elle essayait de faire plaisir à "je"! A cause de cela, il lui fallait désormais faire en sorte que ce ne soit pas la dernière fois tout court. Elle tenta de calmer son coeur qui cognait horriblement fort et vite dans sa poitrine. L'homme la tenait contre lui, et lui plaquait une lame contre la gorge. Si elle faisait un mouvement, il risquait de lui sectionner le cou. Son intuition lui soufflait qu'il n'hésiterait pas un instant. Elle n'y survivrait sans doute pas, et ne voulait pas essayer.
Une idée lui vint alors à l'esprit. C'était risqué, mais elle n'avait pas beaucoup de choix. A dire vrai, elle ne voyait pas d'autre option. Se concentrant, elle laissa sa forme de loup se substituer à sa forme humanoïde, en espérant que cela surprendrait suffisamment l'humain pour qu'il relâche sa prise et qu'elle échappe à la menace directe de sa lame.
"Tu vas me dire ce que tu caches, et je n’aurai pas à te faire de mal."
Paniquée, je sentis l'autre tenter de prendre le contrôle. Je tentai de lutter contre elle. Je ne parvenais même pas à déterminer ce qui me faisait le plus peur... lui, ou elle? Je balbutiai:
Maïlinya : Non.. Non, s'il vous plaît, je... je vous en prie, il faut me... Attention!
Ne pouvant pas lutter plus longtemps, je m'étais interrompue dans ma supplique pour lui lancer ce dernier avertissement.
Elle fit surface. La situation avait dégénéré d'un seul coup. C'était bien la dernière fois qu'elle essayait de faire plaisir à "je"! A cause de cela, il lui fallait désormais faire en sorte que ce ne soit pas la dernière fois tout court. Elle tenta de calmer son coeur qui cognait horriblement fort et vite dans sa poitrine. L'homme la tenait contre lui, et lui plaquait une lame contre la gorge. Si elle faisait un mouvement, il risquait de lui sectionner le cou. Son intuition lui soufflait qu'il n'hésiterait pas un instant. Elle n'y survivrait sans doute pas, et ne voulait pas essayer.
Une idée lui vint alors à l'esprit. C'était risqué, mais elle n'avait pas beaucoup de choix. A dire vrai, elle ne voyait pas d'autre option. Se concentrant, elle laissa sa forme de loup se substituer à sa forme humanoïde, en espérant que cela surprendrait suffisamment l'humain pour qu'il relâche sa prise et qu'elle échappe à la menace directe de sa lame.
Maïlinya- Elite
- Race : Dryade des bois
Re: Envie de nouveauté
Il la tenait fermement, et la sentait se débattre. Pourtant, elle semblait le faire un peu mollement, comme si elle ne cherchait pas à se libérer, comme si elle ne se débattait pas contre lui. Elle respirait de plus en plus vite, comme si elle faisait une crise de panique. Puis elle se mit à faire ce que tous les autres faisaient, le supplier.
"Non… Non, s'il vous plaît, je... je vous en prie, il faut me... Attention!"
Ces derniers mots l’alertèrent, et quand il sentit le changement dans le corps qu’il tenait, il se désengagea en reculant de deux pas. Ne sachant pas de quoi une dryade était capable, il ne voulait prendre aucun risque. Puis, sous ses yeux ébahis, elle se changea en loup, un gros loup. Cela expliquait l’attitude prédatrice, mais il ne comprenait toujours pas cette supplique étrange, comme si Maïlinya n’était pas maitresse de ses actions. Il rangea vivement sa lame et sortit ses deux épées de leurs fourreaux en un instant. Il se prépara à affronter le loup, même si il était certain de pouvoir vaincre une bête pareille.
"Maïlinya, si tu m’entends, saches que tu ne gagneras pas cet affrontement. Si j’avais voulu te tuer, j’aurai eu mille occasions sur notre route. Finalement, toi aussi tu es du côté des prédateurs, et c’est bien ce que je pensais."
Sa décision était prise, il épargnerait la dryade. Mais quel était ce curieux changement d’attitude ? Certes il l’avait menacée, mais cette supplique était étrange. Il courut vers le loup, décrivant une attaque montante d’une de ses lames, et un coup descendant de l’autre. Il arrêterait son mouvement avant de la toucher bien sûr, mais il voulait lui montrer qui était le plus fort ici. Si elle ne tentait pas de le tuer, il n’aurait pas à se défendre.
"Non… Non, s'il vous plaît, je... je vous en prie, il faut me... Attention!"
Ces derniers mots l’alertèrent, et quand il sentit le changement dans le corps qu’il tenait, il se désengagea en reculant de deux pas. Ne sachant pas de quoi une dryade était capable, il ne voulait prendre aucun risque. Puis, sous ses yeux ébahis, elle se changea en loup, un gros loup. Cela expliquait l’attitude prédatrice, mais il ne comprenait toujours pas cette supplique étrange, comme si Maïlinya n’était pas maitresse de ses actions. Il rangea vivement sa lame et sortit ses deux épées de leurs fourreaux en un instant. Il se prépara à affronter le loup, même si il était certain de pouvoir vaincre une bête pareille.
"Maïlinya, si tu m’entends, saches que tu ne gagneras pas cet affrontement. Si j’avais voulu te tuer, j’aurai eu mille occasions sur notre route. Finalement, toi aussi tu es du côté des prédateurs, et c’est bien ce que je pensais."
Sa décision était prise, il épargnerait la dryade. Mais quel était ce curieux changement d’attitude ? Certes il l’avait menacée, mais cette supplique était étrange. Il courut vers le loup, décrivant une attaque montante d’une de ses lames, et un coup descendant de l’autre. Il arrêterait son mouvement avant de la toucher bien sûr, mais il voulait lui montrer qui était le plus fort ici. Si elle ne tentait pas de le tuer, il n’aurait pas à se défendre.
Harzhan- Champion
- Race : Humain
Re: Envie de nouveauté
Comme elle l'espérait, il la lâcha, sans doute surpris par sa transformation. Elle fit volte-face, ses babines dévoilant ses crocs. L'homme avait rangé son couteau, et sorti deux épées. Il en tenait une dans chaque main. Elle les contempla quelques instants. Celle qu'il tenait dans la main droite était très grande, et l'autre un peu plus petite. Ainsi, elle avait eu raison en se méfiant de lui. Il était sans doute un combattant chevronné, s'il était capable de se battre avec deux épées à la fois.
"Maïlinya, si tu m’entends, saches que tu ne gagneras pas cet affrontement. Si j’avais voulu te tuer, j’aurai eu mille occasions sur notre route. Finalement, toi aussi tu es du côté des prédateurs, et c’est bien ce que je pensais."
Il s'adressait sans doute à "je". Elle rit intérieurement en l'entendant lui demander si elle l'entendait... Il essayait de la raisonner, tout en la menaçant. Elle recula légèrement. Allait-il l'attaquer, si elle ne faisait pas mine de se retransformer? Devait-elle essayer de parler avec lui? Cela n'était pas dans ses habitudes. Elle préférait attaquer, et raisonner n'était pas son fort. Toutefois, dans le cas présent, l'adversaire semblait très coriace. Ne risquerait-elle pas la vie de "je", si elle se décidait à le combattre? C'était quelque-chose qui était hors de question. Elle pouvait toujours fuir... Mais elle avait tout de même sa fierté. Elle serait incapable de laisser "je" la prendre pour une lâche. Peut-être valait-il mieux accepter une petite discussion, une fois n'était pas coutume...
Harzhan la tira de sa réflexion en se mettant soudain à courir, l'attaquant simultanément de ses deux épées. Elle n'eut que le temps d'utiliser sa vivacité pour faire un bond en arrière, et lâcha un grondement menaçant à l'encontre de son adversaire.
"Maïlinya, si tu m’entends, saches que tu ne gagneras pas cet affrontement. Si j’avais voulu te tuer, j’aurai eu mille occasions sur notre route. Finalement, toi aussi tu es du côté des prédateurs, et c’est bien ce que je pensais."
Il s'adressait sans doute à "je". Elle rit intérieurement en l'entendant lui demander si elle l'entendait... Il essayait de la raisonner, tout en la menaçant. Elle recula légèrement. Allait-il l'attaquer, si elle ne faisait pas mine de se retransformer? Devait-elle essayer de parler avec lui? Cela n'était pas dans ses habitudes. Elle préférait attaquer, et raisonner n'était pas son fort. Toutefois, dans le cas présent, l'adversaire semblait très coriace. Ne risquerait-elle pas la vie de "je", si elle se décidait à le combattre? C'était quelque-chose qui était hors de question. Elle pouvait toujours fuir... Mais elle avait tout de même sa fierté. Elle serait incapable de laisser "je" la prendre pour une lâche. Peut-être valait-il mieux accepter une petite discussion, une fois n'était pas coutume...
Harzhan la tira de sa réflexion en se mettant soudain à courir, l'attaquant simultanément de ses deux épées. Elle n'eut que le temps d'utiliser sa vivacité pour faire un bond en arrière, et lâcha un grondement menaçant à l'encontre de son adversaire.
Maïlinya- Elite
- Race : Dryade des bois
Re: Envie de nouveauté
Elle n’avait pas réagi après qu’il lui ait parlé, il avait donc chargé sans intention de tuer. Cet assaut l’avait seulement fait reculer, et la louve qui était Maïlinya avait alors grogné en montrant les crocs, réaction typique du prédateur essayant de menacer son interlocuteur. Mais l’assassin n’était pas impressionné le moins du monde. Il écarta les bras, laissant ses lames écartées de chaque côté de son corps. C’était une manière de montrer qu’il ne cherchait pas le combat, qu’il ne lui ferait pas de mal… Si elle ne l’y forçait pas.
"Maïlinya, je te laisse une chance d’entamer une discussion. Tu peux aussi chercher à m’attaquer si tu ne tiens pas à ta vie. Ou tu peux fuir, mais saches que je suis une personne tenace, je te retrouverai."
Il ne savait pas s’il aurait vraiment la capacité de la retrouver, mais elle n’avait pas encore pris la fuite, donc il supposait que ce n’était pas son intention. La transformation l’avait surprise sur le coup, il n’avait jamais vu de changeforme, même s’il en avait déjà entendu parler. Mais c’était encore et toujours ces soudains changements d’attitude de la dryade qui l’interpellaient. Même si cette réaction pouvait s’apparenter à une réaction défensive, il avait du mal à croire que la candide Maïlinya puisse se montrer agressive. Et la supplique était des plus étranges.
Il restait donc en position, certain d’être capable de la bloquer si elle passait à l’attaque. Il l’observait, avec une concentration parfaite. Il avait décidé de ne pas la tuer, et essaierait de s’y tenir. Il ne tuerait pas gratuitement, et pour une raison qui lui était inconnue, il savait qu’il ne ressentirait aucun plaisir à la tuer elle.
"Maïlinya, je te laisse une chance d’entamer une discussion. Tu peux aussi chercher à m’attaquer si tu ne tiens pas à ta vie. Ou tu peux fuir, mais saches que je suis une personne tenace, je te retrouverai."
Il ne savait pas s’il aurait vraiment la capacité de la retrouver, mais elle n’avait pas encore pris la fuite, donc il supposait que ce n’était pas son intention. La transformation l’avait surprise sur le coup, il n’avait jamais vu de changeforme, même s’il en avait déjà entendu parler. Mais c’était encore et toujours ces soudains changements d’attitude de la dryade qui l’interpellaient. Même si cette réaction pouvait s’apparenter à une réaction défensive, il avait du mal à croire que la candide Maïlinya puisse se montrer agressive. Et la supplique était des plus étranges.
Il restait donc en position, certain d’être capable de la bloquer si elle passait à l’attaque. Il l’observait, avec une concentration parfaite. Il avait décidé de ne pas la tuer, et essaierait de s’y tenir. Il ne tuerait pas gratuitement, et pour une raison qui lui était inconnue, il savait qu’il ne ressentirait aucun plaisir à la tuer elle.
Harzhan- Champion
- Race : Humain
Re: Envie de nouveauté
Après sa charge, Harzhan écarta les bras, dans un geste qui devait être destiné à ce qu'elle se sente moins menacée. En effet, de cette façon, les lames de son adversaire ne la menaçaient plus directement. Elle cessa de gronder, mais garda ses babines retroussées, lui signifiant ainsi qu'elle n'hésiterait pas à attaquer si nécessaire. Mais Harzhan semblait disposé à parler:
"Maïlinya, je te laisse une chance d’entamer une discussion. Tu peux aussi chercher à m’attaquer si tu ne tiens pas à ta vie. Ou tu peux fuir, mais saches que je suis une personne tenace, je te retrouverai."
Elle rit intérieurement. Si elle renonçait à se rendre à Telbara, elle lui souhaitait bien du courage pour retrouver un loup ou une dryade en pleine forêt. Toutefois, elle ne comptait pas fuir. Elle aurait été incapable de se supporter après une telle attitude. Quant à l'attaque... L'adversaire était armé, et maniait bien ses lames. Elle n'avait que ses crocs et, sous son autre forme, ses poings. Bien sûr, elle pouvait toujours tenter la technique des loups, qui portaient des attaques feintes et ne cessaient de se soustraire aux coups pour épuiser leur adversaire... Mais les loups avaient l'avantage de la meute, alors qu'elle était seule. Un seul faux pas la condamnerait immédiatement. L'homme qui lui faisait face ne semblait pas du genre à laisser passer la moindre erreur, ni à donner une deuxième chance en cas de reddition tardive. Mieux valait sans doute ne pas prendre de risque.
A contre coeur, elle reprit sa forme humanoïde. Ses traits de louve se brouillèrent, pour laisser la place à sa forme de dryade, accroupie au sol. Ses lèvres se tordaient dans un rictus, succédant aux babines retroussées de l'animal. Ses yeux verts plantés dans ceux de glace d'Harzhan, elle lança, d'un ton agressif:
L'autre : Je ne sais pas ce que tu veux savoir, exactement, mais si tu veux des informations, tu devras m'en donner en échange.
"Maïlinya, je te laisse une chance d’entamer une discussion. Tu peux aussi chercher à m’attaquer si tu ne tiens pas à ta vie. Ou tu peux fuir, mais saches que je suis une personne tenace, je te retrouverai."
Elle rit intérieurement. Si elle renonçait à se rendre à Telbara, elle lui souhaitait bien du courage pour retrouver un loup ou une dryade en pleine forêt. Toutefois, elle ne comptait pas fuir. Elle aurait été incapable de se supporter après une telle attitude. Quant à l'attaque... L'adversaire était armé, et maniait bien ses lames. Elle n'avait que ses crocs et, sous son autre forme, ses poings. Bien sûr, elle pouvait toujours tenter la technique des loups, qui portaient des attaques feintes et ne cessaient de se soustraire aux coups pour épuiser leur adversaire... Mais les loups avaient l'avantage de la meute, alors qu'elle était seule. Un seul faux pas la condamnerait immédiatement. L'homme qui lui faisait face ne semblait pas du genre à laisser passer la moindre erreur, ni à donner une deuxième chance en cas de reddition tardive. Mieux valait sans doute ne pas prendre de risque.
A contre coeur, elle reprit sa forme humanoïde. Ses traits de louve se brouillèrent, pour laisser la place à sa forme de dryade, accroupie au sol. Ses lèvres se tordaient dans un rictus, succédant aux babines retroussées de l'animal. Ses yeux verts plantés dans ceux de glace d'Harzhan, elle lança, d'un ton agressif:
L'autre : Je ne sais pas ce que tu veux savoir, exactement, mais si tu veux des informations, tu devras m'en donner en échange.
Maïlinya- Elite
- Race : Dryade des bois
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