La louve et la flamme

Flammazelle n'avait pas réussit à convaincre cet être, elle savait qu'elle devait recourir à la méthode forte, elle sentait Keren qui s'agitait de plus en plus, Flammazelle allait le laisser attaquer quand d'un coup l'être embrassa Nienor ce qui provoqua sa métamorphose en louve, Keren s'avança un peut et il se mît en position pour défendre sa reine de sa vie. Le combat commença et il finit par arriver au pied de Flammazelle, elle pu admirer de plus près la tête de Nienor en louve pleine de sang ennemi et le sien qui se sont mélangés et a commençait à se répandre sur les poils de la louve, à cette vue Keren essaya de tirer vers lui la louve tout en crachant son venin à la tête de l'être et en gardant un oeil sur Flammazelle qui elle était restée de marbre, elle trouvait cette situation tellement étrange, tellement belle et à la fois tellement sauvage pour une humaine qui trouvé que Baldrisson était un type un peut mauvais, enfin que son espèce était mauvaise, elle en rit pendant que le combat continuait puis d'un coup comme si elle serait sortit d'une sorte de maladie elle dit:

-Bon, je l'avait dit à elle seule, la princesse est une armée, cela va être dur de ne pas la laisser finir le travail à moins que tu ai des informations pour nous et là je veut bien tenter quelque chose.

Flammazelle montrait une tête comme la dernière fois, une tête de folle avant qu'elle ne tomba malade mais là quelque chose montra à Nienor que cette fois-ci elle ne tomberais pas malade car sa peau n'était pas devenue noire, bien au contraire on aurait dit qu'elle s’illuminait de mille feux.

Le Keren que Flamazelle avait créé s'attaqua au Centaure, alors que Nienor, mi-Lycan, mi-Humaine le regardait sous tous les angles, cherchant un point faible à exploiter. Voutée, marchant sur les pointes de ses pieds, ses maisn étaient légèrement crochues, accentuant l'impression monstrueuse qui se dégageait d'elle. Flamazelle, de son côté, semblait surexcitée par la situation.
Le Centaure se débarrassa du Keren et le piétina, tournant ainsi le dos à Nienor. Cette dernière leva une main, alors que le Centaure chargeait en direction de la Dryade. Avant qu'il ne puisse l'atteindre, un véritable mur de plantes s'éleva entre lui et la créature de flammes. Hennissant de dépit, il se cabra et se tourna vers la louve.

En grondant, cette dernière s'était tassée sur elle-même, s'était ramassée, prête à bondir. Elle se porta, d'un bond rapide et puissant, à la rencontre de son adversaire et les deux adversaires se heurtèrent. Elle s'aggripa au corps de son adversaire et enfouit son visage dans le creux de son cou, avant de le mordre. Le sang jaillit des artères sectionnées en gros bouillon, alors que les griffes de la jeune femme labouraient les flancs du Centaure.
A plusieurs reprises, elle mordit, sans tenir compte des horions que lui infligeait son adversaire, arrachant des morceaux de chairs et souillant son corps et ses vêtements de sang. Elle sauta enfin en arrière et haleta longuement, alors que le Centaure s'écroulait, raide mort, dans une mare de sang.

Elle se concentra et gémit de douleur, alors qu'elle se calmait et refoulait au fond d'elle-même sa forme de Lycan. Finalement, Nienor se retrouva à genoux, tremblante, en sueur, couverte du sang du Centaure.

Flammazelle commença à pleurer, Keren, son seul amie qui peut la protéger contre les autres venait d'être tué par cet être, enfin pas vraiment, il sembla encore respirait, il semblait souffrir, Flammazelle s'approcha et murmura à l'oreille de Keren pendant que le combat continuait, les deux amis sourirent puis Keren disparut dans une sorte de lumière enflammé, Flammazelle souriait un peut, le combat se terminait, Nienor venait de réussir à porter un coup à la gorge de son adversaire, elle mordait comme une folle, le sang s'écoulait, comme une rivière qui quitte son chemin habituel, l'ennemi attaquait avec la force du désespoir, il savait qu'il avait perdu mais il voulait emporté dans la mort Nienor. Après un saut périlleux, Nienor atterrit à côté de Flammazelle, son adversaire tombé raide mort, l'ennemi avait donné du fil à retordre à Nienor et avait même réussit à tuer Keren mais finalement ils avaient réussit à le tuer. Nienor semblait souffrir, elle reprenait forme humaine petit à petit, pour finalement être de nouveau elle-même, Flammazelle semblait hésiter puis finalement elle s'assit à côté de Nienor et elle dit:

-Tu est une louve ou une humaine? Mon pauvre Keren, j'espère qu'il va aller mieux, en tout cas bravo pour le combat mais c'est quoi comme espèce ce truc mi-cheval, mi-humain?

Flammazelle regarda à ses pieds en attendant la réponse de Nienor.

Nienor, calmant petit à petit ses tremblements, parvint à retrouver ses esprits. Elle vit la Dryade s'asseoir près d'elle et lui demanda ce qu'elle était réellement, avant de demander des précisions sur le Centaure, sur ce que c'était. Malgré elle, Nienor haussa un sourcil. Sa compagne connaissait leur langue, mais ne savait ce qu'ils étaient ? C'était fort étrange et fascinant à la fois. La jeune femme s'assit plus confortablement au sol, tournant délibérément le dos au cadavre du Centaure.

"Je suis ce que l'on appelle un Lycan. Un Humain se métamorphosant en une sorte d'hybride, mi-Humain, mi-loup, lors des nuits de pleine lune. Mais... Il est possible de se métamorphoser... Dans une forme entre les deux... Et c'est ce que j'ai fais."

Elle frotta doucement ses épaules en frémissant légèrement. Elle se leva et s'éloigna du cadavre, avant de se rasseoir et de regarder Flamazelle. Elle ne mentionna pas le fait qu'elle aurait pu perdre le contrôle et s'attaquer à Flamazelle dans un moment de folie sanguinaire.

"Quand à cette créature ? C'est un Centaure, pourquoi ? Tu parles leur langue, mais ne les reconnait pas ?"

La jeune femme fouilla son sac et en sortit une pomme. Il lui faudrait refaire le plein de provisions, à moins qu'elle ne parte chasser sous forme de louve... Elle verrait. Le problème, c'est qu'elle ne se contenterait pas de gibier... "Normal" et n'hésiterait sans doute pas à attaquer un mouton ou à s'introduire dans un poulailler pour chercher de quoi se nourrir, ce qui signifierait qu'elle et sans doute Flamazelle auraient à vite fuir les lieux.

Nienor haussa ses sourcils à la question de Flammazelle puis en s'asseyant un mieux, elle tourna le dos à la créature car elle aime pas se battre, elle l'a dit à Flammazelle. C'est une Lycan, une sorte d'humaine capable de se transformer en loup, Flammazelle trouvait cela trop mignon, car les loups avaient un pelage souvent soyeux et doux donc dès qu'elle le voulait Nienor pouvais affronter le froid sous forme de louve. Nienor se leva de nouveau et s'éloigna de nouveau de Flammazelle, Flammazelle cru d'abord que Nienor voulait être seule ou alors qu'elle ne voulait plus d'elle mais elle ne semblait vouloir que s'éloigner de cet être. Elle lui dit que cet être est un Centaure, quand Flammazelle entendit cela elle commença à pleurer en s'approchant de Nienor, elle semblait vouloir s'excuser, ses yeux étaient suppliants. En mettant sa tête sur les genoux de Nienor elle dit:

-Dé...désoler, je ne savait pas ce que c'était un Centaure, plus jamais je ne dirait que c'est des gens biens, plus jamais maintenant je sait que les gentils ce sont les Barbares comme Baldrisson, les Lycan comme toi et, enfin si je suis une gentille fille les Dryades, si je suis pas gentille tu me le dit et je rayerais les Dryades des personnes gentilles.

Nienor recommença à manger une pomme, une pomme bien juteuse, on aurait dit que du liquide sortait de la pomme alors Flammazelle regarda Nienor avec un regard intrigué et à la fois surprit et dit:

-Tu est une louve enfin une version améliorée mais les louves mangeant surtout de la viande, pourquoi tu en a pas?

Flammazelle essayait de ne pas trop bouger avec sa tête sur les genoux de Nienor et sa mère dans les mains pour ne pas blesser l'une des deux, avec son autre main elle toucha les cheveux de Nienor qu'elle trouvait beau malgré la saleté qui c'était immiscé dessus à cause du combat.

Flamazelle nota, à haute voix, quelles personnes étaient "gentilles" et lesquelles ne l'étaient pas, ajoutant qu'à priori, elle était aussi une "gentille", à moins que Nienor ne la voie autrement. Cette dernière lui répondit qu'en effet, c'était une bonne Dryade. Ensuite, elle demanda si, puisqu'elle était une louve, elle mangeait de la viande et pourquoi, en ce cas, elle n'en mangeait pas ?

"J'en ai. Pas beaucoup, certes, mais... Je referais mes provisions dès que possible... A moins que je ne chasse. J'ai une autre forme, mais celle-ci m'est propre, du moins, je suppose. Regarde."

Elle se leva et ôta ses vêtements rapidement, avant de se changer totalement en louve. Elle s'assit sur son derrière, vérifia qu'elle n'avait rien oublié et que sa queue touffue était de la bonne taille. Cette dernière était importante, elle servait à la fois de gouvernail et permettait à l'animal de conserver son équilibre durant sa course.
Elle s'approcha de Flamazelle, pas de trop non plus, pour ne pas se faire griller les poils par le feu qui composait son corps. Elle reprit ensuite sa forme humaine et se rhabilla en prenant son temps, expliquant en même temps pourquoi elle avait utilisé le terme de "chasse".

"Je pourrais chasser ainsi, mais j'ai besoin que quelqu'un me garde mes vêtements pendant ce temps. Pour une raison que j'ignore, ces derniers ne restent pas sur moi. C'est pour cela que je dis que je "change de peau", dans ce genre de cas."

Nienor se rassit en arrangeant sa robe. Puis, elle prit sa pomme et l'épousseta soigneusement, avant de la tendre à Flamazelle, lui indiquant qu'elle pouvait croquer dedans.

Il faut qu'elle chasse pour faire le plein mais pour cela il faut qu'elle prenne une autre forme, cela amusa Flammazelle et elle regarda la transformation de Nienor avec intérêt, Nienor retira ses vêtements assez rapidement puis elle se transforma de nouveau en louve, elle s'approcha doucement de Flammazelle, elle semblait garder une distance a priori pour pas que Flammazelle ne brûle ses poils enfin c'est ce que Flammazelle pensa. Elle se transforma de nouveau en humaine ce que trouva dommage Flammazelle car elle bien voir la version louve. Elle lui explique que quand elle se transforme, ses vêtements ne restent pas sur elle, qu'elle change de peau. Nienor reprit sa position assise et elle tend la pomme en direction de Flammazelle, qui elle la prend dans mains, fait le tour de la pomme en faisant attention à ne pas chauffer ses mains et en croqua un bout, elle semblait apprécié cela, elle dit donc:

-Tu t'en souvient du feu que tu m'avait fait en vitesse, cela fait longtemps déjà et bah il avait le même goût.

Elle tendit la pomme de sa main droite en tenant fermement sa mère de sa main gauche. Elle sourit en donnant la pomme et elle s'allongea au côté de Nienor, sans faire trop de mouvement, à certains moment, elle bouge sa mère autour de Nienor ou elle dit des nombres au harsard: " 5;7;20;13;17".

Un peu sans prévenir, une averse commence à tomber timidement, mais si Flammazelle et Nienor ne réagissent pas vite, il ne suffit que de quelques secondes pour que l'averse s'intensifie et fasse tomber un sympathique abat d'eau. Flammazelle va avoir du mal à protéger sa “mère”. Et de toute façon, averse ou pas, il faut bien réaliser une chose : les torches ne durent pas éternellement, et celle que Flammazelle considère comme sa “mère” a assez duré. Même si la torche survit à cette grosse averse qui pourrait ne pas se calmer avant une heure, elle va finir par s'éteindre d'elle-même.
Alors, la torche va-t-elle mourir sous la pluie ou s'éteindre d'elle-même un peu après cette grosse averse ? Et comment Flammazelle va-t-elle réagir à la “mort” de sa “mère” ?


Signé : Athyl

Flammazelle regarda autour d'elle, elle se savait pas où se cachait pour échapper à l'averse, elle savait que sa mère allait mourir, elle le ressentait au plus profond de son être, elle se cramponna à Nienor et finalement elle lui dit:

-Il faut qu'on parte, qu'on trouve un abri vite.

Flammazelle prît la main de Nienor et commença à courir, elle laissa sa mère par terre car telle était sa dernière volonté. Elles finirent par trouver une sorte de ferme abandonnée, Flammazelle était assez faible, la pluie lui avait fait mal, elle s'allongea par terre, elle pleurait mais était trop faible pour bouger alors elle dit à Nienor:

-J'ai besoin de feu, je me sent pas bien, ma mère vient de mourir j'en peut plus.

Elle essaya de s’asseoir mais avait beaucoup de mal à faire un seul mouvement, elle avait besoin au plus vite d'un feu sinon elle allait mourir, elle était apeurée, elle ne voulait pas mourir, quoique qu'au moi elle pourrait revoir sa mère et ainsi être heureuse, elle ne savait plus si elle devait vivre ou mourir.

La pluie tomba. Les cheveux de Nienor lui collèrent à la peau, tout comme sa robe. L'odeur de terre humide s'éleva dans les airs, une douce fragrance pour le flair de la jeune brune, bien gêné par la poussière et la chaleur. Mais l'heure n'était pas à la réjouissance. La torche que tenait Flamazelle s'éteignait et elle-même s'assombrissait. La Dryade prit la main de la jeune femme et courut. Cette dernière eut à peine le temps de ramasser ses affaires et toutes deux cherchèrent un coin où s'abriter. Elles parvinrent à une ferme abandonnée et Flamazelle s'écroula au sol, pleurant sa mère, demandant du feu.
Nienor, un peu paniquée, sortit la robe de rechange que lui avait offert la fermière et l'étala sur le corps de la Dryade, plus parce que les personnes dans cet état avaient généralement besoin d'un sentiment de chaleur et de confort que pour réellement la réchauffer. Puis, toujours sous le coup de la panique, elle chercha du bois sec. Ce ne fut pas aisé, mais elle parvint à mettre en place un petit tas de bois utilisable dans le foyer de la cuisine. Elle battit le briquet, une fois, deux fois, trois fois, avant de parvenir à allumer une petite flamme. Elle souffla dessus, doucement, pour s'assurer qu'elle ne s'éteindrait pas en son absence et revint à Flamazelle.
Nienor la souleva doucement et la porta de son mieux jusqu'au foyer, où elle l'allongea dans les flammes. Puis, elle récupéra sa robe, avant de s'asseoir sur un vieux tabouret poussiéreux.

"Hey... Ca va aller ? Tu... Tu veux parler un peu ?"

Un peu pathétique, comme réconfort, compte tenu des vies différentes qu'elles avaient toutes deux mené. Après tout, si il y avait bien une personne que l'on était susceptible de plaindre, c'était bien la jeune femme : son village massacré, elle-même séquestrée durant des années, littéralement torturée, forcée à se battre, véritable esclave aux yeux de tout une bande de brigands... Pourquoi n'y avait-il pas d'alcool dans cette cuisine, qu'elle puisse au moins se réconforter avec quelque chose ?