La louve et la flamme

Nienor était à nouveau sur la route. Après s'être sortie de sa transe animale, la jeune brune avait passé du temps à errer plusieurs jours, sous forme humaine, loin des routes, nue, souillée par divers fluides corporels, couverte de crasse, avant de s'endormir aux abords d'une ferme. Les aides l'avaient amené à la fermière, qui avait prit soin d'elle, l'avait longuement réconforté alors que la jeune femme pleurait et tremblait, ne sachant si elle avait ou non tué Javba.
Quand elle commença à aller mieux, elle aida la fermière aux diverses tâches qui l'occupait quotidiennement et notamment dans la cuisine, pour rembourser sa dette envers elle, pour le temps qu'elle avait consacré à la jeune femme.

Puis, Nienor partit. Elle n'avait pas l'esprit sédentaire, même si elle planifiait tout de même de s'installer quelque part, un jour et, pourquoi pas ? Fonder une famille, même si elle devrait se trouver un mari qui accepte d'enfermer son épouse quelque part, dans un lieux solide et entouré d'argent. Hors, cela ne devait pas courir les rues.
Elle ruminait ce genre de pensée, le soir, alors qu'elle s'allongeait au sol, enroulée dans une couverture. Ironiquement, la vie à la ferme lui avait fait apprécier les enfants. Le fermier et sa famille, ainsi que les aides, tous vivaient dans la ferme et ses dépendances et de nombreux enfants, encore trop jeunes pour aider aux champs, s'amusaient en courant en tout sens et l'une des nombreuses tâches de Nienor avait été de garder un œil sur eux. Ils avaient vite cessés de se cacher d'elle, car, pour une raison qui leur était inconnue, elle était capable de les retrouver, même cachés dans les lieux les plus inaccessibles.

Nienor était à présent à quatre jours de marche de ladite ferme, non loin de la forêt de Virelinge. Elle avançait à pied, non sous sa forme de louve, car la fermière lui avait offert une de ses vieilles robes, d'une couleur bleu ciel et la jeune brune l'appréciait trop pour se résoudre à l'abandonner quelque part juste pour aller plus vite.
Elle s'était assise et mangeait un morceau de pain qui commençait à rassir, regardant au loin, à trois ou quatre miles vers l'Est, les frondaisons de Virelinge.

Elle venait pour la première fois de parler avec un humain, elle était heureuse et se baladait dans la forêt de Virelinge en tenant sa mère dans les mains. Elle regardait autour d'elle, la forêt semblait bien se porter et Flammazelle était encore plus heureuse qu'avant tellement qu'elle sautillait sans se préoccuper du reste, puis elle arrive à la lisière de la forêt, elle avait encore un peut peur de sortir d'une forêt seule sans personne pour la rassurer et c'est là qu'elle voit une humaine qui mangeait, une vraie obsession chez eux de manger, en plus c'est bizarre de manger car cela ne servait à rien, c'est ce que se dit Flammazelle en s'approchant de cette humaine. Elle la regarda un moment puis elle dit en serrant sa mère:

- Bon...bonjour, je suis perdue, enfin pas vraiment disons que je n'ai presque jamais quitté la forêt et maintenant avec ma mère on a décidé de quitter la forêt mais j'ai peur que les humains comme vous n'essayait de me capturer pour faire des choses bizarres comme il m'a dit Baldrisson, vous pourriez m'aider?

Flammazelle semblait nerveuse, elle regardait autour d'elle en serrant plus fort la torche enflammé.

Nienor vit une personne tenir une torche sortir des bois et s'approcher. La personne en elle-même avait une peau légèrement rougeoyante et ses cheveux semblaient être fais de flammes.

"Comme cela est fascinant", pensa la jeune femme, avec ce mode de pensée caractéristique des loups, en haussant un sourcil.

L'étrange personne ne semblait pas alarmée par le fait que ses cheveux soient actuellement en train de brûler, donc Nienor en finit par conclure qu'il s'agissait là d'un phénomène des plus intéressants, sans doute à éclaircir plus tard, quand elle en aurait le temps. L'étranger, ou plutot l'étrangère, comme son timbre de voix l'indiquait, lui adressa un "bonjour" et lui demanda si il était dans ses intentions de la capturer pour faire... Pour faire quoi ? Car "des choses bizarres" peuvent englober bien des actes, Nienor en savait un petit rayon là-dessus. La personne qui avait expliqué cela à la nouvelle arrivante se nommait "Baldrisson", nom étrange, du moins, aux oreilles de Nienor. Ce n'était pas un nom estanol, tacoman ou telbaran, elle en était sûre. Enfin, l'arrivante lui demanda son aide.
Nienor changea de position, se plaçant en scribe pour répondre.

"Bonjour, à mon tour. Je ne connais pas ce... Ce "Baldrisson", quel qu'il soit, mais il semble être de bons conseils. Tu cherches de l'aide ? Pourquoi pas, je veux bien mais... J'aurais deux questions. Quel genre d'aide puis-je t'apporter ? Et quelle genre de créature es-tu ?"

Elle avait entendu parler d'esprits élémentaires prenant vie et une forme approximativement humaine, se déplaçant dans tout Orcande, restant généralement éloignés des cités. Avait-elle affaire avec l'un d'entre eux ?

Quel genre d'aide pourrait avoir besoin Flammazelle, elle ne le savait pas trop elle même, elle ne sait pas trop quoi faire de sa vie maintenant, elle avait côtoyé pendant un petit moment un barbare comme il disait fort sympas, ce qui différé beaucoup avec ceux qu'elle avait vu dans sa forêt natale alors elle dit:

-Je suis, comme m'a dit une personne courbée, une Dryade de feu, c'est ce qu'il m'a dit après je n'en suis pas sûr et ma mère ne le sait pas non plus. Je ne sait pas quoi faire maintenant donc j'aimerais un peut d'aide, pour je ne sait pas vivre en dehors des forêts mais sans être dans une ville pleine de personnes des villes.

Elle s'assit pour ne pas faire peur à cette humaine, en jouant avec la torche allumée, en décrivant des cercles et elle finit par dire en étant un peut gênée et en se tenant assise et en la regardant dans les yeux:

-Désoler je me suis même pas présenté, ma mère vient de me disputer, je me prénomme Flammazelle et vous comment vous nommez vous?

Elle posa sa mère à terre et commença à toucher le sol de ses mains, elle semblait aimée ce contact avec la nature, car un sourire commença à se former sur son visage et elle commença à s'allonger à terre et elle semblait renifler comme un animal le sol, on aurait dit une enfant qui faisait un câlin à quelqu'un qu'elle aimait tellement elle avait l'air heureuse, la torche à côté d'elle semblait briller plus puissamment, comme si elle accompagné Flammazelle et sa gaieté de la puissance de sa flamme, bien sûr cela n'éclaira pas grand chose vu que c'était en pleine journée mais la chaleur qui s'en dégageait semblait comme réchauffait directement les coeurs.

L'étranger, ou plutôt, l'étrangère, s'avérait être une Dryade de Feu, du moins, c'était ainsi que l'avait qualifié une personne voutée. La jeune brune se demanda ce que "vouté" signifiait. Qu'elle était bossue ? Ou bien que les affres de l'âges l'avaient tant affligé que la personne en question en était réduit à se courber continuellement ? Etait-ce le dénommé "Baldrisson" ? La Dryade s'assit et posa doucement sa torche au sol, avant de s'excuser de ne pas s'être présentée, sa mère l'ayant disputé à ce sujet. Elle annonça s'appeler Flamazelle.

"Comme cela est réellement fascinant." pensa Nienor. Sa mère ? Mais il n'y avait qu'elle et la torche, pourtant. A moins qu'il ne s'agisse de sa mère, mais en ce cas, c'était d'autant plus étrange et fascinant. Pour autant qu'elle sache, le feu ne parle pas. Le vent hurle, la terre gronde, l'eau murmure, mais le feu dévore, rien de plus...

"Enchantée, Flamazelle. Je me nomme Nienor."

D'après ce qu'elle avait comprit, Flamazelle était habituée à vivre en forêt et souhaitait s'ouvrir à la civilisation, sans pour autant se retrouver dans une grande ville. Ce qui posait toute de même un léger problème à Nienor. En effet, cette dernière allait sans réel but, se dirigeant vers l'Est sans destination définie.
Jusqu'à maintenant, elle se l'avouait. Elle avait voyagé de long en large et en travers dans les Royaumes Humains, "trainée" par les bandits qui la séquestrait. Elle était d'origine estanole, puisque qu'elle avait longuement vécu dans la Forêt de la Vanille, mais ne se sentait pas le courage de retourner dans cette forêt pour affronter en partie son passé. Elle craignait en plus que certains bandits ne se soient mis à sa poursuite, même s'ils avaient sûrement dû perdre sa trace depuis le temps.

"Tu sais... Je veux bien t'aider. Je pensais me diriger vers l'Est, mais si cette destination ne te conviens pas, je n'ai pas de problèmes à changer de direction."

Nienor, quel nom étrange mais étant donné que c'est une humaine Flammazelle se dit que c'est un nom qui doit être courant chez eux. Flammazelle prît un moment à réfléchir à ce qu'elle lui dirait pour continuer la conversation mais c'est Nienor qui lui donna la suite de la conversation en l'invitant à la suivre à l'Est ou dans une autre destination, elle semblait être aussi perdue qu'elle, alors Flammazelle lui dit:

-L'Est? C'est par où, je n'ai pas trop le sens de l'orientation et c'est normal car je n'en ai pas vraiment besoin vu que je vivais dans une forêt c'était purement instinctif.

Flammazelle se lève d'un coup en prenant la torche et elle regarda autour de lui, derrière elle une forêt, devant une plaine et tout autour une plaine aussi, elle aurait aimé vivre ici avant car tout semble calme, il ne semble pas que des gens des villes viendraient l'ennuyer ou même l'énerver mais en même temps elle en a un peut marre de vivre recluse dans une forêt alors que dehors le monde s'agite, des gens se battent et vu comment Baldrisson avait le sourire ce devait être quelque chose de marrant, d'un ton jovial elle dit:

-Excusez-moi Nienor, j'aimerais savoir hormis la destination qui me plaît beaucoup, en faite je m'en fiche, je ne sait pas vraiment où aller, j'aimerais savoir si ce battre est quelque chose de marrant car Baldrisson qui m'a dit qu'il n'était pas une personne des villes mais un Barbare, drôle de nom d'ailleurs je ne savais pas qu'il y avait des variantes des gens comme vous, quand je l'ai vu se battre pour moi il avait l'air heureux, donc c'est bien les combats ou pas?

Elle semblait vraiment sérieuse en posant cette question même si elle semblait heureuse comme si c'était une question tout à fait normal qu'on pouvais poser à n'importe qui sans avoir de problème quelconque. Elle est restée debout avec la torche dans ses mains en touchant un arbre des mains, elle commençait à ressentir une sorte de douleur, elle dû serrer la torche pour ne pas hurler de douleur, elle avait tournée son visage de sorte que son interlocutrice ne puisse voir son visage.

Flamazelle lui demanda où se trouvait l'Est, n'ayant apparemment pas un grand sens de l'orientation. Elle se leva et regarda alentour, comme pour tenter de se repérer, alors que Nienor lui indiquait que l'Est se trouvait vaguement du côté de la forêt. Ensuite, elle lui demanda si se battre était quelque chose d'amusant. Le dénommé "Baldrisson", qui ne se définissait pas comme un habitant des cités, mais comme un Barbare, appréciait le combat et le trouvait même amusant.

"Mmmmh. Non, pour moi, ce n'est pas quelque chose d'amusant. Je n'aime pas me battre. Si Baldrisson est un Barbare, cela ne m'étonne pas. La violence fait partie de leur culture et de leur quotidien."

Du moins, c'était ce qu'elle avait pu voir. Il s'en trouvait un couple, parmi les bandits qui avaient séquestré la jeune femme durant tant d'années. Ils se battaient dès qu'ils en avaient l'occasion, toutes les raisons semblant bonnes à prendre. Violents, que ce soit dans leurs manières ou dans leurs façons de se battre, Nienor les craignaient, eux autant que leurs brusques accès de colère.
De façon assez ironique, elle devait admettre qu'elle-même usait de la violence, en essayant d'y avoir recours le moins souvent possible.

"Mais... Et toi ? Que penses-tu de la violence ?"

Pourquoi cela ne l'étonne pas que Baldrisson aime combattre si c'est un Barbare, telle est la première question que se posa Flammazelle mais elle ne pu le demander tout de suite car de suite elle lui posa une question sur le combat et son amour du combat ou pas. Flammazelle sembla réfléchir car elle avait perdu son visage jovial pour revêtir un visage sérieux, presque trop sérieux pour elle et elle dit:

-La violence c'est, comment dire, je m'en fiche, si je voit que la nature est en danger ou que ma mère ou moi-même le sommes j'utiliserais la violence mais pour le reste je n'utiliserais pas la violence même si je voit quelqu'un se faire attaquer par plus fort que lui je n'interviendrais pas car cela ne me concerne pas et de toute façon je ne suis pas faîte pour le combat mais plutôt pour une vie tranquille.

Son visage s'assombrit encore plus et elle posa une question qui lui brûle les lèvres, elle regarda dans les yeux Nienor et elle finit par lui dire:

-Tu pourrait me dire la différence entre un homme des villes et un Barbare comme Baldrisson?

Elle attendit un instant, surement pour reprendre son souffle ou pour ce concentrer pour ne pas frapper son interlocutrice et finit par dire:

-Au final, ne connaissant pas trop les autres espèces humanoïde j'aimerais savoir leurs particularités et bien sûr les gentilles personnes car cela me fait peur l'inconnu.

Elle tourna autour de l'arbre pour éviter de croiser le regard de Nienor car elle semblait effrayée alors que pour le moment elle était souriante, elle est devenue furieuse puis au final elle a peur mais de quoi, rien autour ne devrait lui faire peur car il n'y a qu'une seule humaine et il y a de la nature autour d'elle donc si elle veut fuir elle le pourrait.

Nienor regarda Flamazelle avec un nouvel intérêt. L'attitude de cette dernière s'était modifié, elle semblait... Différente, plus aggressive, semblait-il. Apparemment, elle n'appréciait pas la violence, pourtant la couleur de sa peau s'assombrit, petit à petit. La jeune brune n'était pas une spécialiste du comportement des Dryades, mais elle supposait que cela ne signifiait rien de bon pour elle. Puis, son interlocutrice lui demanda quelle était la différence entre un Humain vivant dans les villes et un Barbare.
Cela étonna Nienor. Elle avait sûrement dû croiser, même de loin, d'autres Humains, non ? Enfin... Il devait y avoir une grande différence de taille, sûrement pour voir au-dessus de la neige en hiver, et une sacré différence de carrure et de poids. Ensuite, les Barbares étaient généralement chaudement vêtus et portaient des pièces d'armures disparates, du moins, si le couple qu'elle avait connu était un échantillon représentatif des peuplades Barbares.
C'est ce qu'elle expliqua à Flamazelle, tout en se préparant à se défendre au cas où.
Ensuite, cette dernière lui demanda ce qu'elle savait des autres races humanoïdes, et lesquelles étaient "gentilles" en particulier.

"Et bien... Il existe les Xolons, les Minotaures, les Centaures, les Nains, les sang-mêlés... Après... Tout dépend de chacun."

Nienor était bien placée pour le dire. Elle avait rencontré bien du monde et savait qu'un Xolon à l'apparence placide était capable du pire. Et qu'un Humain au visage de brute pouvait aussi être capable du pire, sans aucune distinction. Elle se demandait comment affronter la Dryade en usant de la Nature, ou même sous forme de louve. Non pas qu'elle souhaitait l'affronter, mais elle ne lui inspirait pas réellement confiance. Et qui était cette mère dont elle lui parlait ?

Flammazelle se retourna puis elle regarda autour d'elle, elle semblait grelotter et on pouvait voir qu'elle ne marchait plus très droit comme au début. Quand Nienor parla de la différence entre un homme des villes et un Barbare, Flammazelle réussit à s’asseoir avec un peut de fracas car elle tomba puis se mît les jambes croisées tout en regardant Nienor, puis une expression se dessina sur son visage qui s'était assombris, une expression mêlant la joie, la stupéfaction et une grande lassitude. Elle attendit que Nienor finissent de parler pour finalement dire en se tenant la tête:

-Cen...centaure, si je me souvient bien je connaît cette langue et c'est une belle langue donc cela doit être que ceux qui parlent cette langue doivent être gentils.

Elle attendit un moment, elle fermait les yeux tout en gardant la torche dans ses mains, elle semblait endormie, sa couleur qui au début était flamboyante a commencé à se ternir, à presque devenir une flamme noire, d'un coup les yeux de Flammazelle s'ouvrirent et là ses deux mains serrèrent la torche et d'une faible voie elle dit:

-Tu pourrait faire un feu, je me sent pas très bien, ma mère à peur que je m'éteigne si je ne reste pas près d'un feu, même à ce moment elle me le crie de trouver un feu, d'y être.

Flammazelle commençait à délirer, elle commençait à débiter des phrases dans sa langue, des mots incompréhensibles, on aurait dit une prière qu'elle adressé à un de ses dieux, elle commençait à avoir du mal à rester assise alors elle s'allongea puis elle dit:

-En faite tu est quoi comme espèce, tu à l'air d'être proche de la nature, comme si tu vivait dans la forêt, toute la nature me le murmure, cela me fait frissonner.

Elle était allongée, sa torche était près de son ventre, même la flamme de la torche semblait comme être sur le point de s'éteinde, comme si d'un moyen ou d'un autre la torche et Flammazelle était connectée ensemble par un lien invisible.

A la surprise de Nienor, Flamazelle lui annonça qu'elle connaissait le langage des Centaures, ce qui signifiait, selon elle, qu'ils doivent être bienveillants. La jeune brune se permettait d'en douter. Toutefois, un autre sujet d'inquiétude pointait : la couleur de la peau de son interlocutirce s'était considérablement assombrie et elle demanda à la jeune femme si elle pouvait allumer un feu, avant de délirer et de baragouiner dans une langue incompréhensible.
Nienor se leva et courut amasser du bois mort, avant de l'entasser rapidement et de mettre de la mousse sèche en-dessous. Tremblotante, elle battit le briquet, pestant et jurant, fait rare chez elle, alors que les étincelles jaillissaient sans embraser le bois. Elle repoussa une mèche derrière son oreille et battit à nouveau le briquet, avant de pousser un cri de joie involontaire en voyant l'écorce commencer à brûler. Elle se mit à quatre pattes et souffla doucement sur la petite braise, avant de voir les flammes s'élever.

"C'est bon, Flamazelle, tu peux te mettre dans le feu !"

Nienor n'osait pas la toucher, ne sachant pas si sa peau la brûlerait ou non. Elle se leva et tourna en rond, un air apeuré sur le visage, se tordant les mains, ne sachant que faire. Elle ne pouvait même pas hurler pour demander de l'aide, se trouvant bien trop loin des potentielles fermes ou villages susceptibles de l'aider.
Elle n'était pas une spécialiste des Dryades, loin de là et ne savait comment réagir à ce brusque changement : tout d'abord calme, puis agressive et enfin malade, ou semblait l'être.

Flammazelle regarda Nienor avec un regard de femme fatiguée par l'âge, elle semblait cherchait un moyen de faire du feu, elle trouva un peut de bois mort, elle battit un briquet pour essayer de faire un feu mais déjà la vue de Flammazelle se brouilla, elle commença à se tortiller dans tout les sens avec le peut de force qu'il lui reste. Le feu semblait enfin allumé car Flammazelle commençait à se tortiller un peut plus, elle essaya de se mouvoir en rampant vers le feu en laissant pour la première fois la torche qu'elle avait avec elle près de là où elle était tombée. Nienor cria quelque chose que Flammazelle ne comprit pas, elle se dit qu'elle lui avait demandé de survivre. Flammazelle tomba lourdement sur le feu ce qui provoqua presque la disparition de la flamme, puis le feu commença à se faire plus vive. Flammazelle commençait à rependre de la couleur, comme la flamme de la torche. Flammazelle ria un moment comme reprise par la folie puis elle s'arrêta un instant et elle dit:

-Tu...tu m'a sauvée la vie, je voyait déjà l'épaisseur des ténèbres m'envahirent, je sentait ma mère périr à mes côtés, je n'entendais presque plus, je commençait à perdre mes sens, pourquoi m'avoir sauvée alors que tu aurait pu tout simplement partir, d'ailleurs je ne t'ai même pas demandée tu était quoi comme type d'humaine, tu semble proche de la nature, je le sent.

Elle s'allongea un instant prise par des vertiges, puis elle sembla se rappeler de quelque chose et s'empressa de prendre la torche et d'y déposer un baiser dans la flamme, puis son sourire qui avait disparu depuis sa "maladie" réapparu par le simple contact avec la torche et elle dit enfin:

-On peut partir, par contre plus jamais je ne me baladerais sans avoir du bois mort et quelque chose pour allumer le bois, j'ai plus jamais envie de vivre ce cauchemar, je vais devoir attendre encore un moment avant de pouvoir parler à ma mère elle était plus proche de la mort que moi-même.

Elle venait de se remettre debout avec un peut de difficulté, elle semblait encore prise de vertige mais elle semblait aussi obstinée à partir, à découvrir l'Est, comme le disait Nienor.

Flamazelle s'approcha du feu et rit, avant de se tourner vers Nienor. Cette dernière regarda la Dryade reprendre petit à petit des couleurs et elle poussa un soupir de soulagement. Au moins, la Dryade n'allait pas mourir bêtement devant elle. Cette dernière la remercia et lui demanda ce qu'elle était, comme genre d'Humaine, puisqu'elle la sentait proche de la nature.
La jeune brune se mordilla les lèvres. Proche de la nature, elle ? Certes, mais jusqu'à un certain point. Elle n'avait pas apprécié d'envoyer le loup solitaire à la mort, mais cela ne l'avait pas dérangé outre mesure que de se battre face à des tactacs. Qui plus est, une fois sous l'influence de la Lune, elle n'avait cure de la nature ou de quoi que ce soit.

"Disons que... Je suis une vagabonde, sans plus."

La Dryade se prélassait dans le feu et lui annonça que, quand elles partiraient, elle n'oublierait pas de prendre du bois mort, pour ne pas avoir à revivre la même expérience une seconde fois. Qu'est-ce que cela signifiait ? Qu'elle avait littéralement besoin du feu pour survivre ?

"Voilà qui est réellement fascinant", se dit la jeune femme.
En effet, voir une créature qui ne semblait ne ressentir aucun besoin autre que celui d'être proche d'un feu... C'était réellement fascinant. Toutefois, en la voyant se mettre debout, prête à partir, Nienor jugea préférable de refroidir quelque peu ses ardeurs.

"Un instant. Contrairement à toi... J'ai besoin de dormir. Je suis épuisée après avoir longuement marché toute la journée. Nous prendrons la route demain."

Pour marquer sa déclaration, elle se coucha en chien de fusil près du feu et s'endormit promptement.

Une vagabonde, quelle est cette espèce, Flammazelle eu un air un peut surprit, une vagabonde, un homme des villes et un Barbare, ces trois choses sont des sous-espèces de l'Humain, Flammazelle commençait à accumuler du savoir, un nouveau comportement face aux autres, jamais plus elle ne fera peur aux autres, à part si cela est nécessaire, Nienor la trouvait intéressante, cela rendit nerveuse Flammazelle et la fît rougir enfin intérieurement et elle n'osa piper mots puis à un moment la jeune femme débita un petit moment un discours pour lui dire qu'elle devait dormir, ce discours qui se rapprochait beaucoup de celui de Baldrisson cela la fît rire alors en s'approchant doucement de la jeune femme comme elle avait vu faire par des femmes à leurs progénitures, elle embrassa le front de Nienor tendrement avec un baiser un peut tiède. Puis elle s'allongea dans le feu et se dit qu'elle allait devoir encore affronter une nuit seule sans personne à qui parler.

Quand Flammazelle remarqua les premières lueurs du jour, elle se prépara à saluer la jeune femme avec un petit déjeuner fait de diverse plante comestible que certains animaux mangeaient goulûment, elle le termina avant qu'elle ne se réveille et le tenant dans ses mains avec la torche se contenta de la regarder en attendant son réveil et bien sûr leur voyage à l'Est.

La jeune femme, plongeant peu à peu dans le sommeil, sentit de chaudes lèvres déposer un baiser sur son front. Inconsciemment, elle sourit et se pelotonna un peu plus confortablement. Sa nuit ne fut guère troublée, loin de là, et elle s'éveilla le lendemain aussi fraiche et disponible qu'elle pouvait l'être après une nuit à dormir sur le sol.
Flamazelle avait disposé près d'elle quelques petites plantes, que Nienor reconnut comme étant comestibles. La jeune femme remercia sa compagne de route d'un mouvement de tête et grignota les plantes. Elles étaient amères, mais calmeraient sa faim assez longtemps pour lui permettre de parcourir au moins deux ou trois miles.

"Très bien. Allons-y."

Elle pouvait avoir la possibilité de changer de peau en laissant ses vêtements à la garde de Flamazelle, mais elle pressentait que cela allait nécéssiter bien des explications supplémentaire et inutiles. Qui plus est, elle ignorait quelle serait la réaction de la Dryade à la vue d'une louve se débarassant d'une robe et totalement incapable de s'exprimer d'une façon autre que par grognements.
Nienor se leva et épousseta sa robe, avant de s'assurer que le feu était éteint en jetant des poignées de terre dessus. Elle cala sa besace sur son épaule et se mit en route, suivie de la Dryade.
Un vent chaud venant de l'Est balayait les immensités des Ganavarelles, fouettant le visage de Nienor qui déchira une de ses manches, avec un petit regret, pour se faire un bandeau qu'elle plaça sur ses yeux et son nez, afin de les protéger de la poussière soulevée par le vent.
Deux bonnes heures après avoir commencé à marcher, le duo s'arrêta, Nienor se sentant épuisée.

Alors qu'elle étanchait sa soif à sa gourde et espérait trouver au plus vite un puits, ou une rivière, elle demanda à Flamazelle ce qu'elle avait pu vivre avec Baldrisson pour qu'il lui laisse une telle impression.

Nienor sembla appréciée ce qu'elle avait fait, elle en était heureuse, c'était sa seconde soupe et elle avait l'air bien meilleur que la première, surement qu'elle a le même goût que l'autre mais que Baldrisson avait un sens du goûter plus développé que Nienor. Après ces pensées que Flammazelle eût et que Nienor termina le grignotage des plantes, Nienor fît signe de partir en même temps de lui dire, comme cela Flammazelle était sûr d'avoir comprit. Ils marchaient un long moment accompagné par le sable qui déplaçait de l'Est vers l'Ouest, Nienor ne sembla pas apprécié ce contact avec le sable et décida de déchirer un bout de sa robe pour faire un bandeau pour se protéger les yeux du sable, il faudrait que Flammazelle lui demande pourquoi elle n'aime pas le sable. Un long moment sans se parler, surement car Nienor n'avait pas envie de s'épuiser aucune parole puis d'un coup Nienor s'arrêta ce qui voulait pour Flammazelle le temps de pouvoir poser quelques questions qui lui brûler les lèvres mais avant qu'elle ne dise quelque chose, Nienor lui demanda ce qu'elle avait vécu avec Baldrisson pour qu'il lui reste en tête à ce point ce à quoi Flammazelle répondit:

-Bah...euh...comment dire, c'est la première personne à m'avoir parlée, il m'a protéger face à comment il avait dit déjà, ah oui à une sorte de fantôme d'un guerrier errant ou quelque chose comme cela et il a, je croit que cela se dit comme cela chez vous défendu mon honneur face à une auberge entière et il m'a indiqué pour partir de son côté, cela se trouve notre route va encore ce rencontrer.

Elle attendit un moment pour que Nienor assimile ce qu'elle venait de dire et finit par dire ne pouvant plus se retenir:

-Je commence à vous comprendre de mieux en mieux mais pourquoi vous vous cachez les yeux du sable cela je ne le comprend pas, tu pourrait élargir mes connaissances, je t'en prie.

Nienor usa du restant d'eau de sa gourde pour s'en passer sur le visage. Flamazelle lui conta pendant ce temps quelles aventures elle avait vécu en compagnie de Baldrisson. Il avait apparemment combattu un spectre, ce qui était impressionnant puisqu'elle pensait qu'ils étaient immatériels. A moins que le Barbare ne possède une arme en argent, elle avait ouïe dire que c'était extrêmement efficace faces à ce genre de monstruosité. Ensuite, il avait apparemment combattu une auberge entière pour défendre l'honneur de la Dryade, ce qui était d'autant plus impressionnant. Ou bien cet Humain était fou, ou il était sûr de lui. Ensuite, la Dryade demanda à Nienor pourquoi cachait-elle ses yeux.

"C'est le vent et le sable, je trouve cela irritant, à la fois pour les yeux et pour le nez."

"Surtout le nez, dans mon cas", pensa-t'elle.

"Nous devrions reprendre la route. Nienor se releva. J'espère que nous parviendrons à trouver un puits en route."

Alors que les deux jeunes femmes se remettaient en route, la jeune brune chercha, à l'aide de son flair, une source d'eau. Une odeur de terre et de pierres humide attira son attention et elle se dirigea, suivie de Flamazelle. Enfin, le duo parvint à un puit. Il s'agissait d'une margelle de pierres s'élevant du sol à côté de laquelle se trouvait un seau, attaché à la margelle.
Nienor se pencha pour voir l'état de l'eau et poussa un soupir de soulagement en constatant que le puits n'était pas tari. Elle lança le seau dans le puit et le remonta, satisfaite de sentir un certain poids au bout de la corde. Elle hissa le seau, le prit à deux mains et le renversa au-dessus de sa tête, appréciant la sensation de l'eau se déversant sur son corps. Puis, elle remit le seau dans l'eau, pour remplir sa gourde. Elle s'assit à l'ombre du puits et sorti une pomme, qu'elle croqua en attendant que ses vêtements sèchent.

"Que c'est bon, de l'eau fraîche... Un véritable délice. Enfin... Sans offense.", ajouta-t'elle précipitamment à l'intention de Flamazelle.
Il faisait bien trop chaud à son goût et Nienor avait hâte de trouver ne serait-ce qu'une rivière pour se baigner et se laver de la crasse accumulée par le voyage.

Nienor utilisa l'eau surement pour enlever le sable qui avait réussit à passer à travers son bandeau car elle expliqua que le sable est irritant pour elle donc pour ceux de son espèce, grâce à cela Flammazelle enrichi ses connaissances pour pouvoir améliorer son intégration et l'intégration des autres Dryades comme elle qui voudront vivre avec les gens des villes. Nienor reprît la route suivie par une Flammazelle qui en marchant ramassa des fleurs pour confectionner un bouquet assez coloré, elle chantonna un petit air, en frappant doucement avec ses jambes sur le sol, c'est une Flammazelle un peut fatigué qui arriva au puit un peut après avec un bouquet, une torche et du bois encore accrochée sur elle, elle posa tout sauf la torche qu'elle garda un long moment pendant que Nienor remplit le seau pour remplir sa gourde et sa gorge, ce qui fît sourire Flammazelle. Puis elle se laissa glisser le long du puit pour s'asseoir et elle sortît une pomme de sa poche pour croquer dedans et trouva cela à son goût ce qui fît un peut saliver Flammazelle qui des fois trouvait cela pesant de ne pas manger comme eux de la nourriture, à la place elle mange du feu qui n'a pas souvent bon goût cela dépend fortement du bois alors elle dit:

-Non, non ne t'excuse pas le feu n'a pas le même goût tout le temps donc c'est comme si j'avais déjà mangeais le même goût donc ce n'est pas grave, j'ai une idée qui pourrait te paraître folle mais pour qu'on comprenne mieux l'autre il faudrait qu'on mange l'aliment de l'autre donc tu pourra manger un peut du feu et moi de la pomme, qu'en dit tu?

Elle sembla réfléchir et elle se dit qu'en mettant quelques fleurs cela permettra d'avoir une meilleure qualité et ainsi que le feu puisse bien nourrir Nienor pour son premier baptême du feu.

Ce fut quand Flamazelle lui proposa de littéralement goûter au feu que Nienor s'étrangla avec sa pomme. La Dryade semblait on ne peut plus sérieuse quand à cette idée et la jeune brune cherchait à présent des arguments compréhensibles par son interlocutrice pour refuser cette offre des plus extravagantes.

"J'aimerais bien, mais... Nous autres, Humains, ne pouvons manger de feu. Notre corps ne pourrait pas le supporter et nous nous brûlerions en l'approchant de notre bouche."

C'était la meilleure explication qu'elle pouvait fournir à la Dryade, et accessoirement la plus réaliste. Qui plus est, Nienor ignorait totalement comment l'on pouvait mâcher du feu, ce qui devait être sans aucun doute irréalisable, à moins d'être une créature née du feu. Elle se leva et rajusta le bandeau sur ses yeux, avant de se remettre en route. L'avantage, c'est qu'avec ce vent et cette chaleur, ce n'était sûrement pas Flamazelle qui allait s'affaiblir.
Le duo reprit doucement la route, Nienor ne désespérant toujours pas de trouver une rivière à fin de se baigner.
Le soir finit par tomber et elle s'apprêta pour la nuit. Les étoiles s'allumaient une par une dans le ciel qui s'assombrissait. Nienor sortit un morceau de viande et mordit dedans, avant de le mâchonner pensivement.

"Quel goût a le feu ? Je ne peux pas en manger, mais au moins, je saurais quel goût cela a."

Elle avait senti une odeur équine, non loin, mais pressentait qu'il ne s'agissait pas d'un cheval, plutôt d'un Centaure. Dans le cas où ce dernier viendrait vers elles avec des intentions hostiles, elle se prépara à se défendre.

Les Humains ne peuvent pas manger du feu, c'est bizarre cela, ils se brûleraient rien qu'en l'approchant de leurs, bouche, Flammazelle sourit à sa phrase, cela était un peut bizarre qu'ils ne le puissent pas car ils l'utilisent pour manger d'autre chose mais ils ne peuvent pas le manger. Flammazelle a une autre question qui lui brûle les lèvres mais il lui faudra attendre car déjà après avoir dit cela Nienor repartît de plus belle, avec de nouveau son bandeau pour ne pas que cela lui irrite le nez et la bouche. Ils firent un bout de chemin ensemble puis le soir arriva sans que Flammazelle s'en rende compte, ils s’arrêtèrent dans une plaine, Nienor sortit un gros morceau de viande qu'elle mangea sans même le mettre dans le feu. Puis Nienor posa une question à Flammazelle, elle voulait savoir quel goût à le feu, donc Flammazelle lui dit:

- Comment expliquer le feu, je sait qu'une fois Baldrisson m'a fait goûter de la bière d'une taverne et bah certains feux on ce goût là mais sans le côté rigolo qui fait un peut perdre l'esprit, certains on le goût de la viande et je suis sûr que d'autre on le goût d'autre de vos aliments surement.

Flammazelle était pensive, elle se demandait ce qu'il allait advenir d'elle quand Nienor allait partir, elle ne dit rien mais elle en avait peur, très peur.

Flamazelle expliqua à Nienor que le feu avait, selon elle, le goût de la bière, sans sa capacité à faire tourner l'esprit. Apparemment, en fonction du feu, le goût était différent. La jeune brune ne pouvait qu'acquiescer, n'étant pas une experte en la matière. Elle avait déjà goûté à la bière et n'avait pas apprécié son goût amer.
Son ouïe capta, au loin, des sons de sabots s'approchant de leur feu de camp. Le Centaure s'approchait. La jeune femme se tourna en sa direction, tout en la désignant à la Dryade d'un mouvement de menton. Le Centaure était de haute taille et armé d'une hallebarde. Son visage équin n'inspirait pas la confiance, non plus que la façon dont il tenait son arme, pointée alternativement vers la jeune brune et la Dryade. Il s'agissait d'un mâle esseulé, c'était... Visible. Nienor déglutit, alors que la pointe fixée au bout de la hallebarde passait à quelques centimètres de sa gorge.

"Une, deux... Oh oui... Comme cela est plaisant par une belle soirée comme celle-ci."

Il abaissa son visage équin, un sourire torve accentuant ses traits disgracieux. Nienor se leva, doucement, incitée par la pointe qui appuyait sur son menton. Elle sursauta, alors que ladite pointe laissait une petite estafilade sur son menton. La jeune femme coulait des regards sur le côté, en direction de Flamazelle, l'implorant silencieusement de ne pas s'attaquer au Centaure. Ce dernier attrapa la jeune femme et l'attira à lui, avant de plaquer ses lèvres à celles de Nienor.
En réaction, cette dernière lui mordit sauvagement la langue. Son agresseur la rejeta et lui flanqua une gifle sur la joue. Du sang coulait de sa bouche et il l'essuya d'un revers de main.

"Sale catin ! Je voulais employer la manière douce, mais tu ne me laisses pas le choix !"

Flammazelle regarda la scène, une sorte d'humain, enfin son buste et le bas d'un cheval assemblé ensemble, c'est amusant. Flammazelle sourit mais à ce moment là, cet être pointa son arme vers Nienor, Flammazelle regarda, tout en restant dans le feu et là alors que Nienor se leva un liquide rouge, qu'elle reconnu comme du sang coula à petite goutte, la jeune Dryade commença à avancer, elle s'arrêta à quelques pas quand Nienor lui demanda des yeux de s'arrêter, de ne pas attaquer le Centaure. Flammazelle déposa lentement la torche et en regardant le Centaure dans les yeux elle dit:

-Ne la touche pas, si tu ose encore la toucher, Keren te tuerais sans aucune pitié et cela se voit que tu ne connait pas la jeune femme que tu touche,.

Tout en disant cela elle s'approcha délicatement en direction de Nienor et elle se trouva à ses côtés, pour l'aider à ce relever, puis elle dit en direction de Nienor pour lui parler sans que cet être puisse entendre tout en le disant assez fort pour qu'il entende:

-Princesse, votre armée commence à entourer notre position, il ne pourra pas s'échapper vivant à moins qu'il parte maintenant donc on a gagné.

Elle désigna du doigt des yeux, elle montra à Nienor quelque chose qui était caché, tapi dans l'ombre prêt à attaquer, Flammazelle posa sa main sur l'épaule de Nienor pour la rassurer, puis elle désigna le feu et enfin elle désigna quelque chose qui pendouillait dans son dos, une sorte de long fil qui lui rentrait dans la peau sans pour autant brûler ou lui faire mal, on pouvais voir qu'elle était prête à donner sa vie pour Nienor juste pour la protéger c'est pour cela qu'elle se mît devant elle, avec la ferme attention de protéger son amie.

Flamazelle dans un élan de courage, se porta au secours de Nienor, l'appelant "Princesse", annonçant que leurs gens d'armes étaient en position, prêts à abattre le Centaure. Le mensonge ne prit pas, ce dernier se cabra en hennissant de rire. Il pointa son arme en direction de la Dryade, tournant le dos à Nienor.

"Si elle était réellement de sang noble, elle ne serait pas seule avec une Dryade en pleine nature, sans tente ni hommes d'armes ! Ha !"

Il se retourna et agrippa Nienor, laissant son arme tomber au sol. Cette-fois-ci, il lui appliqua un violent coup de boule au visage, avant de l'embrasser. Nienor se débattait vigoureusement entre ses bras, alors que son agresseur se riait d'elle. Elle sentait que le coup du Centaure avait fait saigné son arcade sourcilière, et un mince filet de sang coula près de son oeil gauche. Un grondement sourd monta de sa gorge, alors que son visage se modifiait subtilement pour devenir celui d'un loup. Ses cheveux se plaquèrent doucement sur sa peau, devenant en partie des poils.
Le Centaure cessa de rire et baissa le regard. Le sourire carnassier que lui rendit la jeune femme lui fit écarquiller les yeux. Elle se jeta sur lui, visant la gorge de ses dents. Les deux adversaires  roulèrent au sol et Nienor se releva après une roulade, près de Flamazelle. Sa... Gueule était couverte de sang et elle tenait entre ses ongles... Ou ses griffes... Un morceau de chair appartenant au Centaure.
Un grondement féroce montait de sa gorge.

Flammazelle n'avait pas réussit à convaincre cet être, elle savait qu'elle devait recourir à la méthode forte, elle sentait Keren qui s'agitait de plus en plus, Flammazelle allait le laisser attaquer quand d'un coup l'être embrassa Nienor ce qui provoqua sa métamorphose en louve, Keren s'avança un peut et il se mît en position pour défendre sa reine de sa vie. Le combat commença et il finit par arriver au pied de Flammazelle, elle pu admirer de plus près la tête de Nienor en louve pleine de sang ennemi et le sien qui se sont mélangés et a commençait à se répandre sur les poils de la louve, à cette vue Keren essaya de tirer vers lui la louve tout en crachant son venin à la tête de l'être et en gardant un oeil sur Flammazelle qui elle était restée de marbre, elle trouvait cette situation tellement étrange, tellement belle et à la fois tellement sauvage pour une humaine qui trouvé que Baldrisson était un type un peut mauvais, enfin que son espèce était mauvaise, elle en rit pendant que le combat continuait puis d'un coup comme si elle serait sortit d'une sorte de maladie elle dit:

-Bon, je l'avait dit à elle seule, la princesse est une armée, cela va être dur de ne pas la laisser finir le travail à moins que tu ai des informations pour nous et là je veut bien tenter quelque chose.

Flammazelle montrait une tête comme la dernière fois, une tête de folle avant qu'elle ne tomba malade mais là quelque chose montra à Nienor que cette fois-ci elle ne tomberais pas malade car sa peau n'était pas devenue noire, bien au contraire on aurait dit qu'elle s’illuminait de mille feux.

Le Keren que Flamazelle avait créé s'attaqua au Centaure, alors que Nienor, mi-Lycan, mi-Humaine le regardait sous tous les angles, cherchant un point faible à exploiter. Voutée, marchant sur les pointes de ses pieds, ses maisn étaient légèrement crochues, accentuant l'impression monstrueuse qui se dégageait d'elle. Flamazelle, de son côté, semblait surexcitée par la situation.
Le Centaure se débarrassa du Keren et le piétina, tournant ainsi le dos à Nienor. Cette dernière leva une main, alors que le Centaure chargeait en direction de la Dryade. Avant qu'il ne puisse l'atteindre, un véritable mur de plantes s'éleva entre lui et la créature de flammes. Hennissant de dépit, il se cabra et se tourna vers la louve.

En grondant, cette dernière s'était tassée sur elle-même, s'était ramassée, prête à bondir. Elle se porta, d'un bond rapide et puissant, à la rencontre de son adversaire et les deux adversaires se heurtèrent. Elle s'aggripa au corps de son adversaire et enfouit son visage dans le creux de son cou, avant de le mordre. Le sang jaillit des artères sectionnées en gros bouillon, alors que les griffes de la jeune femme labouraient les flancs du Centaure.
A plusieurs reprises, elle mordit, sans tenir compte des horions que lui infligeait son adversaire, arrachant des morceaux de chairs et souillant son corps et ses vêtements de sang. Elle sauta enfin en arrière et haleta longuement, alors que le Centaure s'écroulait, raide mort, dans une mare de sang.

Elle se concentra et gémit de douleur, alors qu'elle se calmait et refoulait au fond d'elle-même sa forme de Lycan. Finalement, Nienor se retrouva à genoux, tremblante, en sueur, couverte du sang du Centaure.