L'admission à la Guilde
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L'admission à la Guilde
Baldrisson n'avait guère apprécié que le Tigrain lui en veuille pour un coup dans les noix. Après tut, lui-même était blessé et on l'avait fait combattre, il était parti avec un désavantage net. Les blessures sur son épaule s'étaient rouvertes et saignaient à nouveau. Il soupira. Que L'kerrir feule et peste autant qu'il veuille, le combat était terminé. Ils parvinrent devant Butral, l'Humain ayant accueilli le Barbare dans la Guilde. A la manière dont le Tigrain se comportait envers lui, il semblait que cet Humain était bien placé dans la hiérarchie. Il envoya la -presque - nouvelle recrue en mission, en compagnie de L'kerrir qui évaluerait son comportement sur le terrain.
Il était envoyé dans un petit village fermier, non loin de Telbara, Lonchale. Un des fermiers avait vu l'un de ses deux boeufs être emmené par des Harpies et espérait que quelqu'un fasse payer leurs exactions auxdites Harpies.
Le duo alla aux écuries et Baldrisson se choisit un cheval robuste, avant de se diriger vers Lonchale.
Le voyage se déroula relativement bien, entendez par là que le Barbare ne céda pas aux diverses provocations de son compagnon de route, qui passait son temps à se moquer de lui et à le rabrouer. Il était bien plus occupé à regarder la ville de Telbara de ses yeux ébaubis. Il s'agissait de la première fois qu'il voyait un tel mélange de races. Il aperçut même des Xolons. Jusqu'à aujourd'hui, il n'en n'avait jamais vu de sa vie et s'étonnait de la morphologie de ces étranges créatures.
Ils parvinrent à Lonchale une heure et demie après avoir franchi les portes de la ville.
Le duo alla voir le fermier et Baldrisson l'interrogea, avec tout le tact possible. Ce dernier sortait de déjeuner et, en compagnie de ses fils, il entretenait son champ.
"Bien le bonjour, Maître Hessan. Nous avons été mandatés par la Guilde des Guerriers, pour mettre fin aux agissements de ces Harpies. Pourriez-vous nous en dire plus ?"
"Bien, mon gars ! Content que la Guilde ai décidé de se bouger le derrière, tiens !"
De son bras bronzé, il désigna l'Ouest, tandis que L'kerrir marmonnait quelque chose quand à la reconnaissance du fermier.
"Elles vont vers les bois, là-bas... A cheval, vous y serez en une bonne heure."
Il s'agissait de l'orée de la Forêt du Calme et Baldrisson haussa un sourcil, sans pour autant dire quelle en était la raison. Il remercia le fermier et remonta à cheval, après avoir fait signe à L'kerrir de le suivre.
"Autant pour le vieux fou. Je connais les Harpies. Beaucoup vivent dans les montagnes."
Il rassembla ses idées, avant de faire son exposé. Que son compagnon de route sache quelque chose au sujet des Harpies, il n'en n'avait cure.
"Elles vivent généralement par groupe de huit... Et il y a beaucoup plus de femelles que de gardes, mais prends garde, elles sont pis encore que les mâles. Une d'entre elle peut soulever un homme de ma carrure et le déplacer sur un à deux miles, avant de faire une pause. Je doute que celles que nous recherchons aillent jusqu'aux montagnes, mais c'est bien la première fois que j'entends parler d'un nid de Harpies dans les bois... Certaines sont assez intelligentes pour se servir d'arcs, mais pas assez pour s'en confectionner elles-même."
Un boeuf pesait bien plus lourd que lui, et deux Harpies ne seraient pas de trop pour transporter un. Elles devaient s'arrêter assez souvent, mais entre l'orée des bois et Lonchale, il n'y avait qu'un terrain vaguement plat, parsemé ça et là de collines. Si elles souhaitaient faire une pause, elles n'avaient qu'à lâcher le bœuf. Ses pattes se briseraient à l'impact et il ne pourrait donc s'enfuir.
Ils parvinrent à l'orée de la forêt pratiquement une heure et demie après avoir quitté Hessan.
Le Barbare haussa un sourcil. Vu la taille de la forêt, ils mettraient du temps à trouver leurs proies.
Il était envoyé dans un petit village fermier, non loin de Telbara, Lonchale. Un des fermiers avait vu l'un de ses deux boeufs être emmené par des Harpies et espérait que quelqu'un fasse payer leurs exactions auxdites Harpies.
Le duo alla aux écuries et Baldrisson se choisit un cheval robuste, avant de se diriger vers Lonchale.
Le voyage se déroula relativement bien, entendez par là que le Barbare ne céda pas aux diverses provocations de son compagnon de route, qui passait son temps à se moquer de lui et à le rabrouer. Il était bien plus occupé à regarder la ville de Telbara de ses yeux ébaubis. Il s'agissait de la première fois qu'il voyait un tel mélange de races. Il aperçut même des Xolons. Jusqu'à aujourd'hui, il n'en n'avait jamais vu de sa vie et s'étonnait de la morphologie de ces étranges créatures.
Ils parvinrent à Lonchale une heure et demie après avoir franchi les portes de la ville.
Le duo alla voir le fermier et Baldrisson l'interrogea, avec tout le tact possible. Ce dernier sortait de déjeuner et, en compagnie de ses fils, il entretenait son champ.
"Bien le bonjour, Maître Hessan. Nous avons été mandatés par la Guilde des Guerriers, pour mettre fin aux agissements de ces Harpies. Pourriez-vous nous en dire plus ?"
"Bien, mon gars ! Content que la Guilde ai décidé de se bouger le derrière, tiens !"
De son bras bronzé, il désigna l'Ouest, tandis que L'kerrir marmonnait quelque chose quand à la reconnaissance du fermier.
"Elles vont vers les bois, là-bas... A cheval, vous y serez en une bonne heure."
Il s'agissait de l'orée de la Forêt du Calme et Baldrisson haussa un sourcil, sans pour autant dire quelle en était la raison. Il remercia le fermier et remonta à cheval, après avoir fait signe à L'kerrir de le suivre.
"Autant pour le vieux fou. Je connais les Harpies. Beaucoup vivent dans les montagnes."
Il rassembla ses idées, avant de faire son exposé. Que son compagnon de route sache quelque chose au sujet des Harpies, il n'en n'avait cure.
"Elles vivent généralement par groupe de huit... Et il y a beaucoup plus de femelles que de gardes, mais prends garde, elles sont pis encore que les mâles. Une d'entre elle peut soulever un homme de ma carrure et le déplacer sur un à deux miles, avant de faire une pause. Je doute que celles que nous recherchons aillent jusqu'aux montagnes, mais c'est bien la première fois que j'entends parler d'un nid de Harpies dans les bois... Certaines sont assez intelligentes pour se servir d'arcs, mais pas assez pour s'en confectionner elles-même."
Un boeuf pesait bien plus lourd que lui, et deux Harpies ne seraient pas de trop pour transporter un. Elles devaient s'arrêter assez souvent, mais entre l'orée des bois et Lonchale, il n'y avait qu'un terrain vaguement plat, parsemé ça et là de collines. Si elles souhaitaient faire une pause, elles n'avaient qu'à lâcher le bœuf. Ses pattes se briseraient à l'impact et il ne pourrait donc s'enfuir.
Ils parvinrent à l'orée de la forêt pratiquement une heure et demie après avoir quitté Hessan.
Le Barbare haussa un sourcil. Vu la taille de la forêt, ils mettraient du temps à trouver leurs proies.
Baldrisson- Elite
- Race : Humain
Re: L'admission à la Guilde
"Beaucoup trop d'arbres", c'est ce que pensait le Barbare. Il était habitué aux montagnes, avec leurs forêts de conifères, leurs terrains accidentés, voire aux plaines et leurs grands espaces. Ici... Certes, c'était une forêt, mais... Cela ne ressemblait guère à celles qu'il connaissait. Quand il protégeait les caravanes Naines, ses employeurs passaient systématiquement par les routes ne traversant pas les bois, par crainte des bandits et, selon les soupçons du colosse, une peur des arbres, allez savoir pourquoi.
Son odorat, moins développé pourtant que celui de son compagnon, par exemple, capta une odeur de bois brûlé. Il orienta son cheval vers l'origine de l'odeur. Deux ou trois minutes plus tard, il vit de la fumée s'élever. L'Humain descendit de cheval et guida ce dernier par les rênes, avant de s'arrêter.
Ils étaient parvenus dans une clairière. Plusieurs dômes d'argile s'élevaient du sol et c'était d'eux que provenait la fumée. Une cabane de bois était construite, juste à proximité.
"Un camp de charbonniers."
Baldrisson confia la bride du cheval à L'kerrir, avant d'escalader un de des dômes. Inutile d'espérer sur l'aide d'une échelle, elles gisaient brisées à côté. Il pestait alors que les plaques d'argile lui brûlaient les mains. Il plaça un avant-bras sur son nez et regarda à l'intérieur d'une charbonnière, avant de redescendre d'un bond.
"Le bois a totalement brûlé, cela fera un très mauvais charbon. Normalement, les charbonniers restent à proximité pour éviter les incidents de ce genre. Si ils ont disparu..."
Il n'acheva pas sa phrase, mais sa grimace était assez évocatrice en soi. Il demanda au Tigrain de fouiller les environs, à la recherche d'un indice permettant de savoir où étaient passés les occupants du lieu, tandis que lui fouillerait le camp. Le Barbare prit sa hache et fit le tour des charbonnières, avant d'entrer dans la cabane. Cette dernière était séparée en trois parties : une salle principale, à l'entrée et deux chambres. Des haches de bûcherons étaient posées contre le mur. Une odeur entêtante de mort flottait dans l'air et l'Humain fouilla les deux chambres avant d'en trouver la source : un bébé mort, de faim sans doute.
Il prit l'enfançon dans le creux de son bras et sortit de la cabane. Après avoir fouillé dans le camp, il trouva une pelle, dont il se servit pour offrir une sépulture à l'enfant.
L'kerrir revint alors que Baldrisson finissait de prier les Dieux, après avoir rebouché le trou. Le Tigrain avait trouvé des marques de griffes, un peu plus loin.
"Ils ont dû passer inaperçu durant l'hiver. A moins que les Harpies ne soient arrivées avec le printemps. L'attaque a eu lieu il y a moins d'une semaine. Montres-moi où sont les marques dont tu m'as parlé."
Il parlait d'une voix neutre, mais aussi étrangement menaçante et le poing qui tenait le manche de sa hache était serré au point que ses phalanges soient blanches.
Son odorat, moins développé pourtant que celui de son compagnon, par exemple, capta une odeur de bois brûlé. Il orienta son cheval vers l'origine de l'odeur. Deux ou trois minutes plus tard, il vit de la fumée s'élever. L'Humain descendit de cheval et guida ce dernier par les rênes, avant de s'arrêter.
Ils étaient parvenus dans une clairière. Plusieurs dômes d'argile s'élevaient du sol et c'était d'eux que provenait la fumée. Une cabane de bois était construite, juste à proximité.
"Un camp de charbonniers."
Baldrisson confia la bride du cheval à L'kerrir, avant d'escalader un de des dômes. Inutile d'espérer sur l'aide d'une échelle, elles gisaient brisées à côté. Il pestait alors que les plaques d'argile lui brûlaient les mains. Il plaça un avant-bras sur son nez et regarda à l'intérieur d'une charbonnière, avant de redescendre d'un bond.
"Le bois a totalement brûlé, cela fera un très mauvais charbon. Normalement, les charbonniers restent à proximité pour éviter les incidents de ce genre. Si ils ont disparu..."
Il n'acheva pas sa phrase, mais sa grimace était assez évocatrice en soi. Il demanda au Tigrain de fouiller les environs, à la recherche d'un indice permettant de savoir où étaient passés les occupants du lieu, tandis que lui fouillerait le camp. Le Barbare prit sa hache et fit le tour des charbonnières, avant d'entrer dans la cabane. Cette dernière était séparée en trois parties : une salle principale, à l'entrée et deux chambres. Des haches de bûcherons étaient posées contre le mur. Une odeur entêtante de mort flottait dans l'air et l'Humain fouilla les deux chambres avant d'en trouver la source : un bébé mort, de faim sans doute.
Il prit l'enfançon dans le creux de son bras et sortit de la cabane. Après avoir fouillé dans le camp, il trouva une pelle, dont il se servit pour offrir une sépulture à l'enfant.
L'kerrir revint alors que Baldrisson finissait de prier les Dieux, après avoir rebouché le trou. Le Tigrain avait trouvé des marques de griffes, un peu plus loin.
"Ils ont dû passer inaperçu durant l'hiver. A moins que les Harpies ne soient arrivées avec le printemps. L'attaque a eu lieu il y a moins d'une semaine. Montres-moi où sont les marques dont tu m'as parlé."
Il parlait d'une voix neutre, mais aussi étrangement menaçante et le poing qui tenait le manche de sa hache était serré au point que ses phalanges soient blanches.
Baldrisson- Elite
- Race : Humain
Re: L'admission à la Guilde
L'kerrir mena le Barbare auxdites marques de griffes.
Ces dernières se trouvaient en hauteur, sur les branches d'un arbres et l'Humain dû l'escalader pour les voir précisément. A califourchon sur la branche, il passa son doigt dans les marques en creux. Il était capable d'y mettre la moitié de sa première phalange. Tanguant quelque peu, le colosse continua à les observer dans la pénombre, plissant les yeux pour tenter de voir un maximum de détails.
Il se pencha de trop et se sentit glisser sur le côté, avant de tomber au sol en jurant comme un charretier Nain, brisant quelques branches sous son poids durant sa chute.
Baldrisson se massa le dos en continuant à jurer et à exprimer le fond de sa pensée au sujet des arbres et des forêts en général. Il finit par s'étirer, avant de grogner de douleur en sentant des élancements dans son corps.
"Bordel, si je trouve l'enfant d'Elfes qui a planté ces arbres, je lui fait manger littéralement la terre... Il se tourna vers L'Kerrir. Bon... Oui, il y a des marques là-haut... Aïe... Saleté d'arbre... Il s'écarta et se massa le dos en jurant encore quelque peu, avant de reprendre son explication. Les branches étaient en hauteur, bien cachées par les autres. Les Harpies s'y trouvaient et ont dû passer du temps là-haut, vu la taille des marques... Elles devaient prévoir l'attaque depuis un petit bail. Il tourna le dos au Tigrain. Tu peux m'aider ? J'ai l'impression que c'est bloqué..."
Le Tigrain soupira et l'enlaça avant de tirer vers le haut. On entendit un craquement et le Barbare jura à nouveau, avant de remercier son compagnon de route. Il indiqua approximativement la direction supposée vers laquelle les Harpies pouvaient être allées.
Le problème était que la forêt était vaste. Fort vaste, ce qui, à nouveau, le mit en rogne. Pourquoi les Dieux avaient plantés des forêt aussi vastes en plaines ? Et pourquoi était-ce aussi difficile de s'y déplacer ? En montagne, au moins, on avait l'avantage d'avoir des espaces entre les arbres. Il soupira à nouveau. Et chercher des créatures-oiseaux dans ce genre de forêt... C'était chercher une hache en particulier chez un forgeron Nain, c'est à dire une douleur dans l'arrière-train.
Ces dernières se trouvaient en hauteur, sur les branches d'un arbres et l'Humain dû l'escalader pour les voir précisément. A califourchon sur la branche, il passa son doigt dans les marques en creux. Il était capable d'y mettre la moitié de sa première phalange. Tanguant quelque peu, le colosse continua à les observer dans la pénombre, plissant les yeux pour tenter de voir un maximum de détails.
Il se pencha de trop et se sentit glisser sur le côté, avant de tomber au sol en jurant comme un charretier Nain, brisant quelques branches sous son poids durant sa chute.
Baldrisson se massa le dos en continuant à jurer et à exprimer le fond de sa pensée au sujet des arbres et des forêts en général. Il finit par s'étirer, avant de grogner de douleur en sentant des élancements dans son corps.
"Bordel, si je trouve l'enfant d'Elfes qui a planté ces arbres, je lui fait manger littéralement la terre... Il se tourna vers L'Kerrir. Bon... Oui, il y a des marques là-haut... Aïe... Saleté d'arbre... Il s'écarta et se massa le dos en jurant encore quelque peu, avant de reprendre son explication. Les branches étaient en hauteur, bien cachées par les autres. Les Harpies s'y trouvaient et ont dû passer du temps là-haut, vu la taille des marques... Elles devaient prévoir l'attaque depuis un petit bail. Il tourna le dos au Tigrain. Tu peux m'aider ? J'ai l'impression que c'est bloqué..."
Le Tigrain soupira et l'enlaça avant de tirer vers le haut. On entendit un craquement et le Barbare jura à nouveau, avant de remercier son compagnon de route. Il indiqua approximativement la direction supposée vers laquelle les Harpies pouvaient être allées.
Le problème était que la forêt était vaste. Fort vaste, ce qui, à nouveau, le mit en rogne. Pourquoi les Dieux avaient plantés des forêt aussi vastes en plaines ? Et pourquoi était-ce aussi difficile de s'y déplacer ? En montagne, au moins, on avait l'avantage d'avoir des espaces entre les arbres. Il soupira à nouveau. Et chercher des créatures-oiseaux dans ce genre de forêt... C'était chercher une hache en particulier chez un forgeron Nain, c'est à dire une douleur dans l'arrière-train.
Baldrisson- Elite
- Race : Humain
Re: L'admission à la Guilde
Le plus gros problème de Yezmael, quand il voyageait, était de s'approvisionner en nourriture. Il était un bien piètre chasseur, il savait à peine tirer à l'arc et visait très mal avec une javeline ; et si l'on comptait sur Slerg, c'était encore pire. Puisque son organisme n'était pas habitué à suivre un régime végétarien, Yezmael était obligé de s'approvisionner dans les villages et les auberges de voyageurs, mais il y avait un écueil : l'argent. Yezmael n'avait aucune source de revenus fixe. Le plus souvent, il se livrait donc à de petites missions pour aider tel paysan, tel artisan ou tel commerçant, en échange d'une petite récompense pécuniaire. Il n'allait jamais très loin avec ça, mais sa vie se résumait le plus souvent à cela : accomplir une tâche pour rendre service en échange de quoi se permettre de voyager. Heureusement, sa nature d'Argilite lui permettait de pouvoir voyager loin en consommant peu de vivres, et Slerg n'était pas un grand gourmand.
Ce jour, Yezmael eut la chance de tomber sur un xexerre. Le combat tourna très vite à l'avantage du duo formé par l'Argilite et le granl, face à qui le xexerre n'avait eu aucune chance de défendre sa vie. Yezmael ouvrit la carcasse de l'insecte géant et fit cuire sa chair, il partagea ainsi un repas copieux avec Slerg. Sans moyen de conserver la chair du xexerre, les deux amis durent commettre un certain gaspillage.
Yezmael alla se rincer dans un ruisseau qui coulait très paisiblement dans une clairière à quelques mètres de leur position. C'est alors qu'il vit une ombre se déplacer. Levant la tête, il aperçut une Harpie qui semblait rôder dans les parages. Slerg arriva, enchâssé dans le ventre d'un golem de pierre d'un mètre soixante de haut. Il eut tout juste le temps d'apercevoir lui aussi la Harpie avant qu'elle ne soit cachée par les arbres délimitant la clairière.
Décidant de ne pas provoquer son appétit, les deux amis revinrent sous le couvert des arbres formant ce vaste bois quelque part dans le Royaume de Telbara. L'Argilite, ne s'étant jamais chaussé une seule fois de sa vie même lors de ses voyages, ne sentait presque plus les branches piquantes et les cailloux sous ses pieds épais. Il aimait ce contact avec le sol sous ses plantes de pieds, et lorsque le temps était humide, il compensait la frustration de ne pouvoir prendre sa « vraie forme » par le bienfait de sentir la terre molle entre ses orteils.
Yezmael et Slerg firent à peine quelques mètres, qu'ils s'arrêtèrent en entendant un bruit de fracas, comme quelque chose de lourd chutant du haut d'un arbre en brisant plusieurs branches sous son poids. Ils tendirent l'oreille et entendirent des voix. Enfin, surtout une, mais ils crurent en distinguer une seconde. Yezmael se fraya un passage entre la végétation sauvage, jusqu'à voir deux personnes à quelques mètres. Il s'agissait d'un Humain en armure et d'un Tigrain musclé typé jaguar – finalement il devait être d'une musculature moyenne pour quelqu'un de sa race. L'Humain était assez grand, musclé, et vut ses grimaces de douleur et sa position au sol, il ne faisait aucun doute qu'il était à l'origine du bruit : il venait de chuter d'un arbre comme une grosse pomme.
Sans demander l'avis du granl, Yezmael décida de se dégager de la végétation pour aller à leur rencontre. Slerg ne rouspéta même pas, et le suivit, son golem de pierre étant bien pratique pour dégager la végétation sans qu'il n'ait lui-même à fournir le moindre effort ni à se sentir gêné par les branchages parfois épineux.
Ce jour, Yezmael eut la chance de tomber sur un xexerre. Le combat tourna très vite à l'avantage du duo formé par l'Argilite et le granl, face à qui le xexerre n'avait eu aucune chance de défendre sa vie. Yezmael ouvrit la carcasse de l'insecte géant et fit cuire sa chair, il partagea ainsi un repas copieux avec Slerg. Sans moyen de conserver la chair du xexerre, les deux amis durent commettre un certain gaspillage.
Yezmael alla se rincer dans un ruisseau qui coulait très paisiblement dans une clairière à quelques mètres de leur position. C'est alors qu'il vit une ombre se déplacer. Levant la tête, il aperçut une Harpie qui semblait rôder dans les parages. Slerg arriva, enchâssé dans le ventre d'un golem de pierre d'un mètre soixante de haut. Il eut tout juste le temps d'apercevoir lui aussi la Harpie avant qu'elle ne soit cachée par les arbres délimitant la clairière.
Décidant de ne pas provoquer son appétit, les deux amis revinrent sous le couvert des arbres formant ce vaste bois quelque part dans le Royaume de Telbara. L'Argilite, ne s'étant jamais chaussé une seule fois de sa vie même lors de ses voyages, ne sentait presque plus les branches piquantes et les cailloux sous ses pieds épais. Il aimait ce contact avec le sol sous ses plantes de pieds, et lorsque le temps était humide, il compensait la frustration de ne pouvoir prendre sa « vraie forme » par le bienfait de sentir la terre molle entre ses orteils.
Yezmael et Slerg firent à peine quelques mètres, qu'ils s'arrêtèrent en entendant un bruit de fracas, comme quelque chose de lourd chutant du haut d'un arbre en brisant plusieurs branches sous son poids. Ils tendirent l'oreille et entendirent des voix. Enfin, surtout une, mais ils crurent en distinguer une seconde. Yezmael se fraya un passage entre la végétation sauvage, jusqu'à voir deux personnes à quelques mètres. Il s'agissait d'un Humain en armure et d'un Tigrain musclé typé jaguar – finalement il devait être d'une musculature moyenne pour quelqu'un de sa race. L'Humain était assez grand, musclé, et vut ses grimaces de douleur et sa position au sol, il ne faisait aucun doute qu'il était à l'origine du bruit : il venait de chuter d'un arbre comme une grosse pomme.
Sans demander l'avis du granl, Yezmael décida de se dégager de la végétation pour aller à leur rencontre. Slerg ne rouspéta même pas, et le suivit, son golem de pierre étant bien pratique pour dégager la végétation sans qu'il n'ait lui-même à fournir le moindre effort ni à se sentir gêné par les branchages parfois épineux.
Yezmael- (personnage abandonné)
- Race : Argilite
Re: L'admission à la Guilde
L'Humain était sur le point de reprendre sa route, quand L'kerrir remua une oreille, avant de lui indiquer une direction dans les bois. Le Barbare tendit l'oreille et entendit à son tour des craquements de branches, comme si... Quelque chose de massif s'approchait d'eux. Il assura sa prise sur sa hache, avant de se préparer à la rencontre.
Emergea des bois un colosse. Selon le point de vue du Barbare. Il devait s'agir de la première fois qu'il voyait quelqu'un de sa race être plus grand que lui, ce qui était un choc. Qui plus est, le nouvel arrivant devait avoir, au bas mot, une musculature bien plus développée que la sienne. Il entendit, à côté de lui, le Tigrain ricaner. Baldrisson maugréa dans sa barbe, avant de lancer un juron qui n'aurait pas moins retenti dans un temple d'Elasgol en plein office, alors qu'il voyait ce qui suivait le colosse.
Il s'agissait d'une sorte de golem de pierre, un peu moins grand que le Barbare, qui avait la particularité d'avoir une tête franchement hideuse située au niveau du ventre. "Hideuse", en effet. Les rares fois où Baldrisson voyait ce genre de morceau de chair, c'etait quand il délogeait sa hache du crâne d'un adversaire, avant de retirer les morceaux de cervelles et les esquilles d'os qui étaient inévitablement collées au fer de son arme.
"Qui êtes-vous ?" dit-il d'un ton un peu brusque.
Il tenait à présent sa hache de façon détendue, mais son attitude montrait qu'en cas de risques, il était prêt à se défendre.
Pour tout dire, il se trouvait à présent mal à l'aise : il était dans une forêt non-montagneuse, en face d'un Humain plus haut que lui d'une bonne tête et ce même Humain était accompagné par une créature des plus disgracieuses.
C'est alors que L'kerrir posa sa patte sur son épaule, en un geste d'apaisement, avant de s'avancer vers les deux nouveaux arrivants, les bras tendus devant lui, les paumes écartées après avoir planté son bâton au sol.
"Paix, paix... Excusez mon compagnon, il est quelque peu... En rogne suite à une mauvaise découverte. Je suis L'kerrir, de la Guilde des Guerriers de Telbara et l'espèce d'ours mal léché qui tient une hache derrière moi - le Tigrain ne tint pas compte du geste obscène que lui adressa le Barbare - est un nouveau qui passe un test d'admission. Nous sommes à la recherche de Harpies, en auriez-vous vu ?"
Derrière lui, Baldrisson bougonna quelque chose au sujet d'un ours mal léché et d'une future carpette de cheminée. L'Humain blond se retourna et fit mine de s'intéresser à sa monture, tandis que le Tigrain demandait des informations aux nouveaux arrivants.
Emergea des bois un colosse. Selon le point de vue du Barbare. Il devait s'agir de la première fois qu'il voyait quelqu'un de sa race être plus grand que lui, ce qui était un choc. Qui plus est, le nouvel arrivant devait avoir, au bas mot, une musculature bien plus développée que la sienne. Il entendit, à côté de lui, le Tigrain ricaner. Baldrisson maugréa dans sa barbe, avant de lancer un juron qui n'aurait pas moins retenti dans un temple d'Elasgol en plein office, alors qu'il voyait ce qui suivait le colosse.
Il s'agissait d'une sorte de golem de pierre, un peu moins grand que le Barbare, qui avait la particularité d'avoir une tête franchement hideuse située au niveau du ventre. "Hideuse", en effet. Les rares fois où Baldrisson voyait ce genre de morceau de chair, c'etait quand il délogeait sa hache du crâne d'un adversaire, avant de retirer les morceaux de cervelles et les esquilles d'os qui étaient inévitablement collées au fer de son arme.
"Qui êtes-vous ?" dit-il d'un ton un peu brusque.
Il tenait à présent sa hache de façon détendue, mais son attitude montrait qu'en cas de risques, il était prêt à se défendre.
Pour tout dire, il se trouvait à présent mal à l'aise : il était dans une forêt non-montagneuse, en face d'un Humain plus haut que lui d'une bonne tête et ce même Humain était accompagné par une créature des plus disgracieuses.
C'est alors que L'kerrir posa sa patte sur son épaule, en un geste d'apaisement, avant de s'avancer vers les deux nouveaux arrivants, les bras tendus devant lui, les paumes écartées après avoir planté son bâton au sol.
"Paix, paix... Excusez mon compagnon, il est quelque peu... En rogne suite à une mauvaise découverte. Je suis L'kerrir, de la Guilde des Guerriers de Telbara et l'espèce d'ours mal léché qui tient une hache derrière moi - le Tigrain ne tint pas compte du geste obscène que lui adressa le Barbare - est un nouveau qui passe un test d'admission. Nous sommes à la recherche de Harpies, en auriez-vous vu ?"
Derrière lui, Baldrisson bougonna quelque chose au sujet d'un ours mal léché et d'une future carpette de cheminée. L'Humain blond se retourna et fit mine de s'intéresser à sa monture, tandis que le Tigrain demandait des informations aux nouveaux arrivants.
Baldrisson- Elite
- Race : Humain
Re: L'admission à la Guilde
Yezmael fit face comme il pouvait s'y attendre à deux expressions de stupeur. Il n'en était pas lui-même la cause, il savait que tout le monde n'avait pas croisé de granl et que beaucoup de gens ne savaient même pas leur existence. L'homme en armure lâcha même un bien vigoureux juron en voyant Slerg se pointer à côté de lui. Il tenait sa hache sans adopter de posture de combat, mais son attitude ne laissait pas de doute sur son hostilité, de même que le ton de sa voix lorsqu'il demanda à ses deux vis-à-vis qui ils étaient.
Yezmael retarda sa réponse en voyant le Tigrain poser sa main sur son compagnon pour le calmer, puis s'avancer vers eux les deux paumes écartées.
L'KERRIR – Paix, paix... Excusez mon compagnon, il est quelque peu... en rogne suite à une mauvaise découverte. Je suis L'Kerrir, de la Guilde des Guerriers de Telbara et l'espèce d'ours mal léché qui tient une hache derrière moi est un nouveau qui passe un test d'admission.
Yezmael observa l'équipement de ses deux interlocuteurs, et plus particulièrement celui du Tigrain ; ce dernier portait en effet l'insigne de la Guilde des Guerriers de Telbara. Sans ces circonstances, Yezmael aurait été incapable de se souvenir de tête de ce symbole, mais à le voir sur la tunique du Guerrier et avec les mots de ce dernier, il put en effet affirmer que c'était bien l'insigne de la Guilde des Guerriers de Telbara. Il connaissait mieux celui de la Guilde des Guerriers de Tacomnal, et encore, il n'avait jamais vraiment fréquenté de Guerriers. L'Argilite aurait pu aimer la vie d'un Guerrier de la Guilde, pour l'idée qu'il s'en faisait, mais il n'avait aucun doute que les nécromanciens n'y avaient nullement leur place, tout comme il serait bien difficile de faire en sorte que les autres Guerriers acceptent un granl à leur côté pendant les missions en équipe. Sans parler de la réaction que les Guerriers pourraient avoir en découvrant la vraie nature de Yezmael.
L'KERRIR – Nous sommes à la recherche de Harpies, en auriez-vous vues ?
Tiens donc ! Il fallait croire que Yezmael avait bien fait de se présenter à eux. Il n'avait rien à gagner, mais il n'avait surtout aucune raison de ne pas aider ce Guerrier et cet aspirant. Cela lui permettrait même d'en savoir un peu plus sur la vision de la Guilde des Guerriers de Telbara sur les granls, sur un homme pouvant se transformer en colosse d'argile de presque cinq mètres... voire sur la nécromancie.
YEZMAEL – Oui, nous avons vu une passer au-dessus de nous, là-bas, dans une clairière.
Il pointa la direction du doigt.
SLERG – Elle n'a fait que passer, votre Harpie, nous ne savons pas où elle allait. Et nous n'en avons vu qu'une, mais les Harpies ne sont pas des solitaires.
Slerg en savait plus que Yezmael à ce sujet. Quand son ami eut fini de parler, Yezmael ajouta courtoisement :
YEZMAEL – Nous avons laissé une carcasse de xexerre à quelques mètres de la clairière, il reste suffisamment de quoi manger pour vous deux.
Yezmael retarda sa réponse en voyant le Tigrain poser sa main sur son compagnon pour le calmer, puis s'avancer vers eux les deux paumes écartées.
L'KERRIR – Paix, paix... Excusez mon compagnon, il est quelque peu... en rogne suite à une mauvaise découverte. Je suis L'Kerrir, de la Guilde des Guerriers de Telbara et l'espèce d'ours mal léché qui tient une hache derrière moi est un nouveau qui passe un test d'admission.
Yezmael observa l'équipement de ses deux interlocuteurs, et plus particulièrement celui du Tigrain ; ce dernier portait en effet l'insigne de la Guilde des Guerriers de Telbara. Sans ces circonstances, Yezmael aurait été incapable de se souvenir de tête de ce symbole, mais à le voir sur la tunique du Guerrier et avec les mots de ce dernier, il put en effet affirmer que c'était bien l'insigne de la Guilde des Guerriers de Telbara. Il connaissait mieux celui de la Guilde des Guerriers de Tacomnal, et encore, il n'avait jamais vraiment fréquenté de Guerriers. L'Argilite aurait pu aimer la vie d'un Guerrier de la Guilde, pour l'idée qu'il s'en faisait, mais il n'avait aucun doute que les nécromanciens n'y avaient nullement leur place, tout comme il serait bien difficile de faire en sorte que les autres Guerriers acceptent un granl à leur côté pendant les missions en équipe. Sans parler de la réaction que les Guerriers pourraient avoir en découvrant la vraie nature de Yezmael.
L'KERRIR – Nous sommes à la recherche de Harpies, en auriez-vous vues ?
Tiens donc ! Il fallait croire que Yezmael avait bien fait de se présenter à eux. Il n'avait rien à gagner, mais il n'avait surtout aucune raison de ne pas aider ce Guerrier et cet aspirant. Cela lui permettrait même d'en savoir un peu plus sur la vision de la Guilde des Guerriers de Telbara sur les granls, sur un homme pouvant se transformer en colosse d'argile de presque cinq mètres... voire sur la nécromancie.
YEZMAEL – Oui, nous avons vu une passer au-dessus de nous, là-bas, dans une clairière.
Il pointa la direction du doigt.
SLERG – Elle n'a fait que passer, votre Harpie, nous ne savons pas où elle allait. Et nous n'en avons vu qu'une, mais les Harpies ne sont pas des solitaires.
Slerg en savait plus que Yezmael à ce sujet. Quand son ami eut fini de parler, Yezmael ajouta courtoisement :
YEZMAEL – Nous avons laissé une carcasse de xexerre à quelques mètres de la clairière, il reste suffisamment de quoi manger pour vous deux.
Yezmael- (personnage abandonné)
- Race : Argilite
Re: L'admission à la Guilde
Aux questions du Tigrain, les deux étrangers répondirent qu'ils avaient vu passer une Harpie, sans savoir précisément vers quelle direction, tout en mettant en garde le Barbare et le Tigrain contre le fait qu'une Harpie n'était jamais seule. Et enfin, ils dirent qu'ils avaient laissé une carcasse de xexerre derrière eux. Baldrisson haussa un sourcil, se demandant ce qu'était ce genre de bestiole, tandis que L'kerrir demandait où se trouvait ladite carcasse. L'étranger et son golem, du moins le colosse, son étrange ami préférant formuler une remarque peu agréable sur le fait d'apporter de l'aide à tout le monde, le colosse donc, leur proposa de les mener jusqu'au xexerre.
L'kerrir accepta l'offre et, suivit de Baldrisson, emboîta le pas à l'étrange duo.
Ils marchèrent à travers les fourrés pendant une ou deux minutes, pour arriver dans une petite clairière. Il s'y trouvait un foyer encore fumant et une rivière coulait non loin. La carcasse d'un énorme insecte gisait au sol et le Barbare retint un haut-le-coeur. Ce n'est pas qu'il n'appréciait guère les insectes en soi, c'était surtout que ces derniers avaient à ses yeux une apparence repoussante et en voir un spécimen aussi gros... Il tourna résolumment le dos à l'animal et préféra s'occuper du feu, pendant que L'kerrir achevait de le dépecer.
Le feu reprit rapidement. Ils firent cuire de leur mieux la chair de l'insecte et chacun en mangea, malgré les réticences de Baldrisson, pour qui c'était contre-nature de manger des insectes puisque leurs viandes ne devaient sûrement pas contenter assez un être humain.
On finit par le convaincre et il conclut, avec une mauvaise foi évidente, héritée de son passage chez les Nains, que "Si elle remplissait l'estomac, la viande n'était guère fameuse".
C'est alors que L'kerrir, dont les oreilles s'agitaient depuis quelques minutes, désigna quelque chose derrière lui d'un mouvement de tête. Baldrisson leva le regard et vit cinq Harpies, perchées sur un arbre, qui les regardaient. Ces dernières, découvertes, s'élevèrent dans les airs et piquèrent vers le quatuor en piaillant.
Baldrisson se leva précipitamment en tenant sa hache.
"Défendez-vous !"
L'kerrir accepta l'offre et, suivit de Baldrisson, emboîta le pas à l'étrange duo.
Ils marchèrent à travers les fourrés pendant une ou deux minutes, pour arriver dans une petite clairière. Il s'y trouvait un foyer encore fumant et une rivière coulait non loin. La carcasse d'un énorme insecte gisait au sol et le Barbare retint un haut-le-coeur. Ce n'est pas qu'il n'appréciait guère les insectes en soi, c'était surtout que ces derniers avaient à ses yeux une apparence repoussante et en voir un spécimen aussi gros... Il tourna résolumment le dos à l'animal et préféra s'occuper du feu, pendant que L'kerrir achevait de le dépecer.
Le feu reprit rapidement. Ils firent cuire de leur mieux la chair de l'insecte et chacun en mangea, malgré les réticences de Baldrisson, pour qui c'était contre-nature de manger des insectes puisque leurs viandes ne devaient sûrement pas contenter assez un être humain.
On finit par le convaincre et il conclut, avec une mauvaise foi évidente, héritée de son passage chez les Nains, que "Si elle remplissait l'estomac, la viande n'était guère fameuse".
C'est alors que L'kerrir, dont les oreilles s'agitaient depuis quelques minutes, désigna quelque chose derrière lui d'un mouvement de tête. Baldrisson leva le regard et vit cinq Harpies, perchées sur un arbre, qui les regardaient. Ces dernières, découvertes, s'élevèrent dans les airs et piquèrent vers le quatuor en piaillant.
Baldrisson se leva précipitamment en tenant sa hache.
"Défendez-vous !"
Baldrisson- Elite
- Race : Humain
Re: L'admission à la Guilde
L'Kerrir demanda au duo s'ils pouvaient les y mener. Yezmael hocha la tête, et marcha en tête. Slerg lui emboîta le pas, confortablement logé dans le ventre de son golem de pierre. Yezmael marcha lentement, pour être sûr de bien retrouver le chemin. Il arriva à la clairière, ce qui était une bonne chose : à partir de là, il savait par où aller pour retrouver leur bivouac avec le foyer éteint et la carcasse encore charnue du xexerre. Il leva la tête, au cas où il verrait encore la Harpie voler au-dessus d'eux, ce qui ne fut pas le cas. Il s'orienta grâce au ruisseau, se replongeant dans la végétation de la forêt, et finit par arriver au bivouac.
Le Tigrain eut un sourire satisfait, tandis que l'Humain eut au contraire une mine écœurée. Voilà qui était étonnant : un fier guerrier comme lui, aspirant de la Guilde, tournait de l'œil devant la carcasse d'un xexerre ? Qu'est-ce que ça donnait lorsqu'il devait éventrer des ennemis ? Yezmael entendit Slerg ricaner, aucun doute que c'était pour la même raison.
YEZMAEL – Nous avons déjà suffisamment mangé, vous pouvez manger tout ce qui reste.
L'Kerrir prépara des morceaux de viande pendant que l'Humain dont ils ne connaissaient pas le nom tâcha de rallumer le feu. Slerg vint l'aider à ajouter quelques brindilles. L'avantage, avec son golem de pierre, est qu'il ne craignait pas de se brûler. La matière de son golem n'était pas une pierre adéquate pour produire du feu par percussion avec un silex, mais avec l'Humain, ils réussirent aisément à rallumer un bon feu. Cela permit à L'Kerrir de faire cuire les morceaux de viande d'insecte. Yezmael resta passif, debout, ne sachant que faire. Le Guerrier et son aspirant se régalèrent. Enfin, du moins, c'est ce qui transparaissait sur leurs mines, mais l'Humain grommela que la viande n'était pas fameuse bien qu'elle remplît bien l'estomac.
Soudain, Yezmael entendit des bruissements immédiatement suivis de piaillements stridents, et l'Humain hurla à tous de se défendre. Yezmael tourna la tête en empoignant son gourdin. Cinq Harpies, dont un mâle, plongeaient sur eux. D'où sortaient-elles ? Yezmael ne les avait pas vues ni entendues.
Bizarrement – ou pas – aucune Harpie n'attaqua Slerg. Il y en eut deux sur L'Kerrir dont le mâle, deux sur Yezmael et une sur l'Humain. Yezmael voulut en frapper une à la volée, mais la femme-oiseau dévia son piqué adroitement et évita la frappe. L'autre planta une serre sur l'épaule de Yezmael, lui arrachant un cri de douleur. De sa main gauche, Yezmael lui agrippa l'articulation de la serre, et usa de sa magie pour lui infliger une crampe dans la patte. La Harpie chercha à se libérer, battant des ailes frénétiquement, mais Yezmael réussit à ne paslâcher prise tandis que la serre relâchait son épaule. Parfait ! Il aspira l'énergie vitale de la Harpie pour soigner sa plaie. La Harpie faiblit et, un instant, elle manqua de vigueur pour se maintenir dans les airs, un instant suffisant pour la faire choir à terre.
L'autre Harpie, plus vive, lui griffa le visage, effleurant dangereusement son œil gauche. Le sang coula vite, et Yezmael dut aspirer encore de l'énergie vitale à la Harpie au sol, dont il n'avait pas lâché la cheville. Ne voulant plus subir d'autre blessure, il prit rapidement une décision.
Il lâcha la Harpie au sol et agita son gourdin pour tenir l'autre en respect, à défaut de chercher à la frapper. De sa main libre, il défit sa ceinture et son pagne, les laissant tomber à ses pieds. Sans attendre, sa peau ondula, son corps se mut en grandissant, ses membres s'épaissirent. En une poignée de secondes, il mesurait quatre mètres soixante-quinze, et n'était plus composé que d'argile. Seul Slerg ne réagit pas au phénomène, ne se laissant pas distraire : il écrasa un poing de roche sur le ventre de la Harpie toujours à terre, lui broyant les tripes.
Lâchant son gourdin, le colosse d'argile fit un mouvement du bras pour attraper une Harpie, mais son geste fut trop lent et facilement esquivé par la femme-oiseau agile. Certes, Yezmael n'avait maintenant plus aucune blessure à craindre, mais les Harpies pouvaient toujours se jouer de sa lenteur... jusqu'au moment où il finirait par réussir à en frapper une. Mais les Harpies avaient-elles de toute manière toujours envie de se battre maintenant ?
C'est finalement Slerg qui réussit à attraper une patte du mâle, et à le plaquer au sol. Voyant cela, Yezmael eut peur que son ami le broie comme il l'avait fait précédemment sur une des femelles.
YEZMAEL – Ne le tue pas !
SLERG – Tu devrais savoir que je ne suis pas idiot, depuis le temps !
Le Tigrain eut un sourire satisfait, tandis que l'Humain eut au contraire une mine écœurée. Voilà qui était étonnant : un fier guerrier comme lui, aspirant de la Guilde, tournait de l'œil devant la carcasse d'un xexerre ? Qu'est-ce que ça donnait lorsqu'il devait éventrer des ennemis ? Yezmael entendit Slerg ricaner, aucun doute que c'était pour la même raison.
YEZMAEL – Nous avons déjà suffisamment mangé, vous pouvez manger tout ce qui reste.
L'Kerrir prépara des morceaux de viande pendant que l'Humain dont ils ne connaissaient pas le nom tâcha de rallumer le feu. Slerg vint l'aider à ajouter quelques brindilles. L'avantage, avec son golem de pierre, est qu'il ne craignait pas de se brûler. La matière de son golem n'était pas une pierre adéquate pour produire du feu par percussion avec un silex, mais avec l'Humain, ils réussirent aisément à rallumer un bon feu. Cela permit à L'Kerrir de faire cuire les morceaux de viande d'insecte. Yezmael resta passif, debout, ne sachant que faire. Le Guerrier et son aspirant se régalèrent. Enfin, du moins, c'est ce qui transparaissait sur leurs mines, mais l'Humain grommela que la viande n'était pas fameuse bien qu'elle remplît bien l'estomac.
Soudain, Yezmael entendit des bruissements immédiatement suivis de piaillements stridents, et l'Humain hurla à tous de se défendre. Yezmael tourna la tête en empoignant son gourdin. Cinq Harpies, dont un mâle, plongeaient sur eux. D'où sortaient-elles ? Yezmael ne les avait pas vues ni entendues.
Bizarrement – ou pas – aucune Harpie n'attaqua Slerg. Il y en eut deux sur L'Kerrir dont le mâle, deux sur Yezmael et une sur l'Humain. Yezmael voulut en frapper une à la volée, mais la femme-oiseau dévia son piqué adroitement et évita la frappe. L'autre planta une serre sur l'épaule de Yezmael, lui arrachant un cri de douleur. De sa main gauche, Yezmael lui agrippa l'articulation de la serre, et usa de sa magie pour lui infliger une crampe dans la patte. La Harpie chercha à se libérer, battant des ailes frénétiquement, mais Yezmael réussit à ne paslâcher prise tandis que la serre relâchait son épaule. Parfait ! Il aspira l'énergie vitale de la Harpie pour soigner sa plaie. La Harpie faiblit et, un instant, elle manqua de vigueur pour se maintenir dans les airs, un instant suffisant pour la faire choir à terre.
L'autre Harpie, plus vive, lui griffa le visage, effleurant dangereusement son œil gauche. Le sang coula vite, et Yezmael dut aspirer encore de l'énergie vitale à la Harpie au sol, dont il n'avait pas lâché la cheville. Ne voulant plus subir d'autre blessure, il prit rapidement une décision.
Il lâcha la Harpie au sol et agita son gourdin pour tenir l'autre en respect, à défaut de chercher à la frapper. De sa main libre, il défit sa ceinture et son pagne, les laissant tomber à ses pieds. Sans attendre, sa peau ondula, son corps se mut en grandissant, ses membres s'épaissirent. En une poignée de secondes, il mesurait quatre mètres soixante-quinze, et n'était plus composé que d'argile. Seul Slerg ne réagit pas au phénomène, ne se laissant pas distraire : il écrasa un poing de roche sur le ventre de la Harpie toujours à terre, lui broyant les tripes.
Lâchant son gourdin, le colosse d'argile fit un mouvement du bras pour attraper une Harpie, mais son geste fut trop lent et facilement esquivé par la femme-oiseau agile. Certes, Yezmael n'avait maintenant plus aucune blessure à craindre, mais les Harpies pouvaient toujours se jouer de sa lenteur... jusqu'au moment où il finirait par réussir à en frapper une. Mais les Harpies avaient-elles de toute manière toujours envie de se battre maintenant ?
C'est finalement Slerg qui réussit à attraper une patte du mâle, et à le plaquer au sol. Voyant cela, Yezmael eut peur que son ami le broie comme il l'avait fait précédemment sur une des femelles.
YEZMAEL – Ne le tue pas !
SLERG – Tu devrais savoir que je ne suis pas idiot, depuis le temps !
Yezmael- (personnage abandonné)
- Race : Argilite
Re: L'admission à la Guilde
Le quatuor réagit rapidement à l'attaque des Harpies, même si Baldrisson se sentit floué par le fait que ces dernières s'intéressent plus à L'kerrir et au colosse, n'en laissant qu'une seule pour jouer avec lui. Il évita la première attaque en se baissant au ras du sol. Il plaça la lame de sa hache dans le feu et attendit la seconde charge. Alors, d'un mouvement rapide, l'Humain envoya une partie des braises enflammées sur l'hybride aviaire. Ce dernier les reçut en plein visage, n'ayant pas eu le temps de changer de cap.
Baldrisson en profita pour se placer dos-à-dos avec L'kerrir, qui avait fendu le crâne de l'une de ses assaillantes avec son baton de combat. Une odeur de chair brûlée s'élevait dans les airs, tandis que la Harpie blessée se roulait au sol. Une fois les flammes éteintes, elle s'éleva dans les airs, les plumes carbonisées, de la fumée s'élevant du corps, la chair brûlée et un air furieux sur le visage. Baldrisson s'écarta de deux pas du Tigrain et se fit attaquer par une Harpie furibonde.
Son visage fut lacéré à coups de griffes et le Barbare poussa un grondement. Il donna un violent coup ascendant de sa hache et sourit, alors que le métal rencontrait une résistance, mordait la chair et tranchait une partie du corps de l'hybride.
Il sourit férocement, alors que le sang jaillissait de la blessure et inondait son visage. Il pivota et profita de la force centrifuge pour couper en deux, du moins en grande partie, la Harpie brûlée, qui tomba au sol et poussa des cris de douleurs. Les cris cessèrent brutalement quand le colosse blond brisa la boite crânienne de son assaillant avec le tranchant de sa hache.
Il se tourna vers L'kerrir, qui était parvenu à empaler son adversaire sur son bâton et bourrait le crâne de la Harpie de coups de pieds. Quand ledit crâne fut réduit à l'état de pulpe sanguinolente, d'esquilles d'os et de fluides cérébraux, le Tigrain se tourna vers la personne qu'il était chargé de noter et tous deux se firent un signe de tête, avant de se tourner vers le duo de... Golems ?
Le colosse avait laissé sa place à un golem d'argile et de boue.
Il ne restait qu'une seule Harpie et les deux semblaient se disputer sur son sort, même si Baldrisson privilégiait l'idée de lui écraser le crâne avec un roc, après lui avoir soutiré les informations nécessaires, bien entendue. La Harpie ne risquait pas de s'enfuir : le golem de pierre le maintenait au sol avec son pied.
Le Barbare tendit toutefois sa hache en direction du golem d'argile.
"Dis-moi, qu'est-ce que tu es RÉELLEMENT, le tas d'argile ambulant ?"
L'kerrir, à côté, se frappa le front avec sa main, l'air totalement abattu par le manque total de diplomatie de son compagnon de route, même si cela ressemblait vaguement à celle que montrait Frekko une fois qu'il avait vidé un tonneau de bière.
Baldrisson en profita pour se placer dos-à-dos avec L'kerrir, qui avait fendu le crâne de l'une de ses assaillantes avec son baton de combat. Une odeur de chair brûlée s'élevait dans les airs, tandis que la Harpie blessée se roulait au sol. Une fois les flammes éteintes, elle s'éleva dans les airs, les plumes carbonisées, de la fumée s'élevant du corps, la chair brûlée et un air furieux sur le visage. Baldrisson s'écarta de deux pas du Tigrain et se fit attaquer par une Harpie furibonde.
Son visage fut lacéré à coups de griffes et le Barbare poussa un grondement. Il donna un violent coup ascendant de sa hache et sourit, alors que le métal rencontrait une résistance, mordait la chair et tranchait une partie du corps de l'hybride.
Il sourit férocement, alors que le sang jaillissait de la blessure et inondait son visage. Il pivota et profita de la force centrifuge pour couper en deux, du moins en grande partie, la Harpie brûlée, qui tomba au sol et poussa des cris de douleurs. Les cris cessèrent brutalement quand le colosse blond brisa la boite crânienne de son assaillant avec le tranchant de sa hache.
Il se tourna vers L'kerrir, qui était parvenu à empaler son adversaire sur son bâton et bourrait le crâne de la Harpie de coups de pieds. Quand ledit crâne fut réduit à l'état de pulpe sanguinolente, d'esquilles d'os et de fluides cérébraux, le Tigrain se tourna vers la personne qu'il était chargé de noter et tous deux se firent un signe de tête, avant de se tourner vers le duo de... Golems ?
Le colosse avait laissé sa place à un golem d'argile et de boue.
Il ne restait qu'une seule Harpie et les deux semblaient se disputer sur son sort, même si Baldrisson privilégiait l'idée de lui écraser le crâne avec un roc, après lui avoir soutiré les informations nécessaires, bien entendue. La Harpie ne risquait pas de s'enfuir : le golem de pierre le maintenait au sol avec son pied.
Le Barbare tendit toutefois sa hache en direction du golem d'argile.
"Dis-moi, qu'est-ce que tu es RÉELLEMENT, le tas d'argile ambulant ?"
L'kerrir, à côté, se frappa le front avec sa main, l'air totalement abattu par le manque total de diplomatie de son compagnon de route, même si cela ressemblait vaguement à celle que montrait Frekko une fois qu'il avait vidé un tonneau de bière.
Baldrisson- Elite
- Race : Humain
Re: L'admission à la Guilde
Simultanément, L'Kerrir et l'aspirant Guerrier réussirent à se défendre contre les Harpies, si bien qu'ils les tuèrent. Quant à la manière, il fallait bien dire qu'aussi bien le Tigrain que l'Humain étaient peu raffinés. Il ne leur aurait pas suffi d'assommer leurs assaillants. Ils avaient fait gicler sang, tripes et cervelles comme si le seul moyen de gagner un combat était la boucherie. Yezmael n'était pas forcément le plus fin des combattants, mais au moins, il aimait qu'un corps mort reste reconnaissable, pour pouvoir l'exploiter ensuite. Au moins, sous sa forme de golem d'argile, il ne risquait pas d'avoir un haut-le-cœur. Il ne pouvait pas non plus sentir cette odeur de plumes brûlées.
Slerg maintenait le mâle Harpie plaqué au sol sous le pied de son golem de pierre. L'homme-oiseau se débattait en vain, n'ayant pas du tout la force nécessaire pour se dégager.
Yezmael piétinait ses affaires : gourdin, besaces, pagne, ceinture. Il n'y avait rien de bien fragile et qui ne puisse supporter le poids du colosse d'argile de quatre mètres soixante-quinze.
Slerg ne prêta pas attention pour le moment aux supplications du mâle Harpie. Ce dernier parlait en effet en langue commune, implorant pour avoir la vie sauve et tentant de justifier son attaque surprise. Slerg obtempérait à la requête de son ami : il ne le tuait pas pour l'instant. L'Kerrir et son apprenti cherchaient des Harpies : ils en avaient une.
Restait à savoir si c'était bien ce groupe de Harpies qu'ils cherchaient. Il était peu probable que deux groupes de Harpies se retrouvent par hasard ici, au-dessus de ces bois, au même moment ; peu probable, mais pas impossible pour autant.
Ce fut un choc pour l'aspirant Guerrier en voyant le nouveau corps de Yezmael. L'Kerrir parut plus impassible. Soit il avait déjà vu des Argilites, ce qui était aussi peu probable, soit il savait rester impassible. Une qualité d'un Guerrier sans doute : ne jamais fléchir même devant une créature inconnue et impressionnante.
BALDRISSON – Dis-moi, qu'est-ce que tu es réellement, le tas d'argile ambulant ?
Bien sûr, l'Argilite n'aimait pas cette dénomination de « tas d'argile ambulant » ; mais ce qui était assez cocasse, c'est que d'une certaine manière, l'Humain posait la question et la réponse en même temps. Yezmael allait tout de même choisir d'autres mots. Il vit L'Kerrir se prendre le front dans la paume, l'air consterné.
YEZMAEL – Je suis réellement tel que vous me voyez en cet instant.
Slerg maintenait le mâle Harpie plaqué au sol sous le pied de son golem de pierre. L'homme-oiseau se débattait en vain, n'ayant pas du tout la force nécessaire pour se dégager.
Yezmael piétinait ses affaires : gourdin, besaces, pagne, ceinture. Il n'y avait rien de bien fragile et qui ne puisse supporter le poids du colosse d'argile de quatre mètres soixante-quinze.
Slerg ne prêta pas attention pour le moment aux supplications du mâle Harpie. Ce dernier parlait en effet en langue commune, implorant pour avoir la vie sauve et tentant de justifier son attaque surprise. Slerg obtempérait à la requête de son ami : il ne le tuait pas pour l'instant. L'Kerrir et son apprenti cherchaient des Harpies : ils en avaient une.
Restait à savoir si c'était bien ce groupe de Harpies qu'ils cherchaient. Il était peu probable que deux groupes de Harpies se retrouvent par hasard ici, au-dessus de ces bois, au même moment ; peu probable, mais pas impossible pour autant.
Ce fut un choc pour l'aspirant Guerrier en voyant le nouveau corps de Yezmael. L'Kerrir parut plus impassible. Soit il avait déjà vu des Argilites, ce qui était aussi peu probable, soit il savait rester impassible. Une qualité d'un Guerrier sans doute : ne jamais fléchir même devant une créature inconnue et impressionnante.
BALDRISSON – Dis-moi, qu'est-ce que tu es réellement, le tas d'argile ambulant ?
Bien sûr, l'Argilite n'aimait pas cette dénomination de « tas d'argile ambulant » ; mais ce qui était assez cocasse, c'est que d'une certaine manière, l'Humain posait la question et la réponse en même temps. Yezmael allait tout de même choisir d'autres mots. Il vit L'Kerrir se prendre le front dans la paume, l'air consterné.
YEZMAEL – Je suis réellement tel que vous me voyez en cet instant.
Yezmael- (personnage abandonné)
- Race : Argilite
Re: L'admission à la Guilde
La créature d'argile se tourna vers le Tigrain et l'Humain, avant de leur avouer que sa réelle apparence était celle qu'il avait à cet instant présent. Baldrisson n'abaissa pas sa hache pour autant. Pour lui, la terre, c'était ce sur quoi il marchait, ou sous lequel il était enseveli en cas d'éboulis, mais pas quelque chose de vivant ! Il avait entendu parler de golems créés par des sorciers, mais il n'avait jamais entendu dire qu'ils avaient une conscience propre et pouvaient parler.
L'kerrir cessa de renifler l'air ambiant et posa sa main sur le bras du Barbare, lui intimant de baisser son arme. Ce dernier grogna quelque chose d'incompréhensible en Nain et obtempéra. L'Homme-Félin lui fit signe de s'éloigner un instant pour lui parler. A nouveau, le grand blond obéit, non sans quelques récriminations en langage Nain portées à voix basse.
"Très bien, je vois de quelle genre de créature il s'agit. On les nomme les "Hommes-Glaises", mais ils doivent sûrement avoir un autre nom sous lequel ils se désignent. Nous en avons un à la Guilde. Enfin... A présent, il ne peut plus faire grand-chose, en tant que Guerrier. Un mauvais coup de masse sur la tête durant un combat... A présent, il a l'esprit d'un enfançon. Mais quoi qu'il en soit, sache qu'à priori, celui en face de nous est inoffensif. Du moins, envers nous, ce qui peut changer si tu continues à agiter ta hache en tout sens. Oh et... Il s'agit de leur forme "naturelle", selon eux. Donc..."
"Moi, ça ne me plairait pas que l'on dise que je suis inoffensif !"
Ils se retournèrent. Il s’agissait du golem de pierre, qui avait adressé cette remarque à son ami. Baldrisson se dirigea vers le tas de glaise ambulant. Il fit un moulinet de sa hache, histoire de la caler sur son épaule de façon plus confortable. Il passa sa main dans sa barbe, produisant un petit crissement. Il cherchait prudemment ses mots, histoire de ne pas offenser l’Homme-Glaise. Le problème était qu’il avait le tact d’un Nain et ne pas appeler son interlocuteur « tas de boue » était difficile. Il inspira profondément, avant d’incliner sobrement sa tête vers le sol.
Il releva la tête et se gratta la barbe, produisant un son proche du raclement.
"Je me... Me... Euuuh..."
L'Humain se mordillait les lèvres, regardait en tout sens, baragouinait en Nain. Finalement L'Kerrir vola à son secours. Il s'était éloigné et s'occupait de calmer les chevaux. Le Tigrain mit ses pattes autour de sa bouche et cria "Le mot que tu cherches est "Excuser", tête de pioche !"
Baldrisson hocha la tête en sa direction pour le remercier.
"Ouais, voilà, je m'excuse... Si c'est le mot exact. Maintenant, je suppose qu'on va devoir cuisiner l'autre emplumé. Mieux vaut commencer par lui arracher les plumes. Ça ne fait pas avancer les choses, mais c'est toujours amusant de les écouter hurler."
La Harpie devait avoir un minimum de notion en langue commune, car entendant la suggestion du Barbare, elle se mit à tenter de se débattre et à piailler, ce qui provoqua un éclat de rire chez le colosse blond.
L'kerrir cessa de renifler l'air ambiant et posa sa main sur le bras du Barbare, lui intimant de baisser son arme. Ce dernier grogna quelque chose d'incompréhensible en Nain et obtempéra. L'Homme-Félin lui fit signe de s'éloigner un instant pour lui parler. A nouveau, le grand blond obéit, non sans quelques récriminations en langage Nain portées à voix basse.
"Très bien, je vois de quelle genre de créature il s'agit. On les nomme les "Hommes-Glaises", mais ils doivent sûrement avoir un autre nom sous lequel ils se désignent. Nous en avons un à la Guilde. Enfin... A présent, il ne peut plus faire grand-chose, en tant que Guerrier. Un mauvais coup de masse sur la tête durant un combat... A présent, il a l'esprit d'un enfançon. Mais quoi qu'il en soit, sache qu'à priori, celui en face de nous est inoffensif. Du moins, envers nous, ce qui peut changer si tu continues à agiter ta hache en tout sens. Oh et... Il s'agit de leur forme "naturelle", selon eux. Donc..."
"Moi, ça ne me plairait pas que l'on dise que je suis inoffensif !"
Ils se retournèrent. Il s’agissait du golem de pierre, qui avait adressé cette remarque à son ami. Baldrisson se dirigea vers le tas de glaise ambulant. Il fit un moulinet de sa hache, histoire de la caler sur son épaule de façon plus confortable. Il passa sa main dans sa barbe, produisant un petit crissement. Il cherchait prudemment ses mots, histoire de ne pas offenser l’Homme-Glaise. Le problème était qu’il avait le tact d’un Nain et ne pas appeler son interlocuteur « tas de boue » était difficile. Il inspira profondément, avant d’incliner sobrement sa tête vers le sol.
Il releva la tête et se gratta la barbe, produisant un son proche du raclement.
"Je me... Me... Euuuh..."
L'Humain se mordillait les lèvres, regardait en tout sens, baragouinait en Nain. Finalement L'Kerrir vola à son secours. Il s'était éloigné et s'occupait de calmer les chevaux. Le Tigrain mit ses pattes autour de sa bouche et cria "Le mot que tu cherches est "Excuser", tête de pioche !"
Baldrisson hocha la tête en sa direction pour le remercier.
"Ouais, voilà, je m'excuse... Si c'est le mot exact. Maintenant, je suppose qu'on va devoir cuisiner l'autre emplumé. Mieux vaut commencer par lui arracher les plumes. Ça ne fait pas avancer les choses, mais c'est toujours amusant de les écouter hurler."
La Harpie devait avoir un minimum de notion en langue commune, car entendant la suggestion du Barbare, elle se mit à tenter de se débattre et à piailler, ce qui provoqua un éclat de rire chez le colosse blond.
Baldrisson- Elite
- Race : Humain
Re: L'admission à la Guilde
Le Tigrain reniflait l'air, et quand il eut fini, il posa sa main sur le bras armé de l'Humain, lui intimant de baisser son arme. L'apprenti Guerrier obtempéra mais cela semblait être à contre-cœur. Il grommelait tout ce qu'il savait. Il avait l'air un peu bête et têtu, cet apprenti. Son tuteur lui dit voir quelle créature se tenait en face d'eux. Parlait-il de Yezmael ou de Slerg ? Yezmael sut que L'Kerrir parlait de lui à l'écoute des phrases suivantes : L'Kerrir affirma qu'on appelait ces créatures “hommes-glaise” mais qu'elles devaient avoir un nom propre. Apparemment, la Guilde des Guerriers de Telbara avait même déjà compté un Argilite parmi ses membres, bien que ce dernier se fût retiré pour incapacité mentale.
Sans que ce ne fût très surprenant, Yezmael trouva tout de même cette information intéressante. Les membres de la Guilde des Guerriers de Telbara connaissaient l'existence des Argilites, ce qui pouvait presque paraître comme une évidence vu toutes les aventures qu'ils mènent à travers le continent et qui doivent leur apporter une très grande culture, mais mieux, il leur était déjà arrivé d'en recruter un, et cela n'avait peut-être pas été la première fois. Les plus jeunes membres de la Guilde ne devaient pas connaître les Argilites, mais les plus anciens en avaient déjà cotoyés. Yezmael voulait savoir comment la Guilde des Guerriers pouvaient considérer sa véritable nature : il commençait à se faire une idée maintenant, grâce à L'Kerrir.
Ce dernier alla même jusqu'à dire qu'a priori, Yezmael était inoffensif. Certes, Yezmael n'avait aucune intention hostile à l'égard de ses deux vis-à-vis, mais Slerg prit ces mots comme une insulte et s'exclama avec provocation :
SLERG – Moi, ça ne me plairait pas que l'on dise que je suis inoffensif !
Yezmael ne l'avait pas pris aussi mal et resta sans grande réaction. Il n'avait rien à prouver : il savait que si on l'embêtait, un Argilite était tout sauf inoffensif. Slerg coupa les deux “hommes” dans leur discussion. L'Humain se rapprocha du colosse d'argile, et se frotta la barbe en cherchant quelque chose à dire. Yezmael attendit sans faire le moindre mouvement. L'Humain voulut commencer une phrase mais ne fit que s'emmêler en bafouillements. Pendant ce temps, L'Kerrir s'occupait de s'assurer que les chevaux allaient bien, mais ses oreilles félines entendirent le bégaiement incertain de son compagnon. Il le guida alors sur le mot “s'excuser”.
De ce qu'il avait vu depuis le début, L'Kerrir se comportait avec son apprenti Humain avec des sarcasmes implicites et des rabrouements. L'Humain avait l'air un peu bêta, aussi, du genre à réfléchir avec ses muscles faute d'avoir mieux qu'un pois chiche dans la tête.
BALDRISSON – Ouais, voilà, je m'excuse... Si c'est le mot exact. Maintenant, je suppose qu'on va devoir cuisiner l'autre emplumé. Mieux vaut commencer par lui arracher les plumes. Ca ne fait pas avancer les choses, mais c'est toujours amusant de les écouter hurler.
Entendant cela, le mâle Harpie, qui suppliait pour sa survie et justifiait son attaque surprise, s'agita de plus belle en paniquant. Yezmael n'avait aucun problème à regarder une Harpie se faire déplumer. Ce n'est pas comme si le sang et la torture l'émouvaient.
Mâle Harpie – Je vous dis tout ce que vous voulez savoir ! Ne me faites pas de mal ! Je veux vivre, j'ai juste faim ! Laissez-moi vous aider en gage de ma vie !
Sans que ce ne fût très surprenant, Yezmael trouva tout de même cette information intéressante. Les membres de la Guilde des Guerriers de Telbara connaissaient l'existence des Argilites, ce qui pouvait presque paraître comme une évidence vu toutes les aventures qu'ils mènent à travers le continent et qui doivent leur apporter une très grande culture, mais mieux, il leur était déjà arrivé d'en recruter un, et cela n'avait peut-être pas été la première fois. Les plus jeunes membres de la Guilde ne devaient pas connaître les Argilites, mais les plus anciens en avaient déjà cotoyés. Yezmael voulait savoir comment la Guilde des Guerriers pouvaient considérer sa véritable nature : il commençait à se faire une idée maintenant, grâce à L'Kerrir.
Ce dernier alla même jusqu'à dire qu'a priori, Yezmael était inoffensif. Certes, Yezmael n'avait aucune intention hostile à l'égard de ses deux vis-à-vis, mais Slerg prit ces mots comme une insulte et s'exclama avec provocation :
SLERG – Moi, ça ne me plairait pas que l'on dise que je suis inoffensif !
Yezmael ne l'avait pas pris aussi mal et resta sans grande réaction. Il n'avait rien à prouver : il savait que si on l'embêtait, un Argilite était tout sauf inoffensif. Slerg coupa les deux “hommes” dans leur discussion. L'Humain se rapprocha du colosse d'argile, et se frotta la barbe en cherchant quelque chose à dire. Yezmael attendit sans faire le moindre mouvement. L'Humain voulut commencer une phrase mais ne fit que s'emmêler en bafouillements. Pendant ce temps, L'Kerrir s'occupait de s'assurer que les chevaux allaient bien, mais ses oreilles félines entendirent le bégaiement incertain de son compagnon. Il le guida alors sur le mot “s'excuser”.
De ce qu'il avait vu depuis le début, L'Kerrir se comportait avec son apprenti Humain avec des sarcasmes implicites et des rabrouements. L'Humain avait l'air un peu bêta, aussi, du genre à réfléchir avec ses muscles faute d'avoir mieux qu'un pois chiche dans la tête.
BALDRISSON – Ouais, voilà, je m'excuse... Si c'est le mot exact. Maintenant, je suppose qu'on va devoir cuisiner l'autre emplumé. Mieux vaut commencer par lui arracher les plumes. Ca ne fait pas avancer les choses, mais c'est toujours amusant de les écouter hurler.
Entendant cela, le mâle Harpie, qui suppliait pour sa survie et justifiait son attaque surprise, s'agita de plus belle en paniquant. Yezmael n'avait aucun problème à regarder une Harpie se faire déplumer. Ce n'est pas comme si le sang et la torture l'émouvaient.
Mâle Harpie – Je vous dis tout ce que vous voulez savoir ! Ne me faites pas de mal ! Je veux vivre, j'ai juste faim ! Laissez-moi vous aider en gage de ma vie !
Yezmael- (personnage abandonné)
- Race : Argilite
Re: L'admission à la Guilde
La Harpie suppliait pour avoir la vie sauve, jurant de réveler tout ce qu'elle savait. Baldrisson s'accroupit et lui envoya un formidable coup de poing dans la mâchoire pour la faire cesser de jérémier. Il lui ordonna ensuite de parler, après avoir tout de même promit de ne pas la tuer.
"Plus loin, plus loin, dans les bois, vers le lit du soleil, le nid est plein. Une femelle doit rester oui, oui, une femelle des peaux-roses, mais pas pour longtemps..."
Baldrisson soupira. Si la femme du charbonnier était encore en vie, il leur faudrait l'achever, ne serait-ce que pour mettre fin à ses souffrances, puisque ses blessures lui interdirait de monter à cheval. Quand au "lit du soleil", il s'agissait de l'Ouest, si il ne se trompait pas. Il agrippa la gorge de l'hybride aviaire et la serra entre ses doigts.
"Ton nid, est-il loin ?"
Il desserra les doigts, juste assez pour permettre à sa proie de parler.
"Non, non, pas pour peau-rose avec sa monture, en moins d'un mouvement de soleil tu y seras."
Baldrisson relâcha la Harpie et fit un rapide calcul. Environ une bonne trentaine de minutes, si il ne se trompait pas. Il fit signe au golem de pierre de relâcher son emprise sur sa proie. Cette dernière, misérable, rampait péniblement au sol.
Le Barbare s'approcha et, avec un violent coup de pied, lui broya une épaule. Le craquement qui se produisit fit grimacer L'Kerrir. Non content de s'arrêter là, l'Humain enchaîna avec un second coup de pied dans le visage, pour faire taire les cris de douleurs de la Harpie. Il enfourcha sa cavale, alors que L'Kerrir lui demandait pourquoi avait-il frappé la Harpie.
"J'ai promis de ne pas la tuer, mais je n'ai rien promis d'autre. Il se tourna vers les deux golems. Viendrez-vous avec nous ? Ou allez-vous continuer votre route de votre côté ?"
"Plus loin, plus loin, dans les bois, vers le lit du soleil, le nid est plein. Une femelle doit rester oui, oui, une femelle des peaux-roses, mais pas pour longtemps..."
Baldrisson soupira. Si la femme du charbonnier était encore en vie, il leur faudrait l'achever, ne serait-ce que pour mettre fin à ses souffrances, puisque ses blessures lui interdirait de monter à cheval. Quand au "lit du soleil", il s'agissait de l'Ouest, si il ne se trompait pas. Il agrippa la gorge de l'hybride aviaire et la serra entre ses doigts.
"Ton nid, est-il loin ?"
Il desserra les doigts, juste assez pour permettre à sa proie de parler.
"Non, non, pas pour peau-rose avec sa monture, en moins d'un mouvement de soleil tu y seras."
Baldrisson relâcha la Harpie et fit un rapide calcul. Environ une bonne trentaine de minutes, si il ne se trompait pas. Il fit signe au golem de pierre de relâcher son emprise sur sa proie. Cette dernière, misérable, rampait péniblement au sol.
Le Barbare s'approcha et, avec un violent coup de pied, lui broya une épaule. Le craquement qui se produisit fit grimacer L'Kerrir. Non content de s'arrêter là, l'Humain enchaîna avec un second coup de pied dans le visage, pour faire taire les cris de douleurs de la Harpie. Il enfourcha sa cavale, alors que L'Kerrir lui demandait pourquoi avait-il frappé la Harpie.
"J'ai promis de ne pas la tuer, mais je n'ai rien promis d'autre. Il se tourna vers les deux golems. Viendrez-vous avec nous ? Ou allez-vous continuer votre route de votre côté ?"
Baldrisson- Elite
- Race : Humain
Re: L'admission à la Guilde
Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'interrogatoire de l'apprenti Guerrier fut musclé ! Yezmael avait toujours entendu que les Chevaliers de la Guilde des Guerriers avaient un code d'honneur. L'apprenti de L'Kerrir n'en était pas l'exemple le plus flagrant ! D'abord un gros coup de poing en pleine mâchoire, tout juste amorti par une promesse de vie sauve. Le mâle Harpie parla sans détour. Son nid se trouvait vers l'ouest, mais il y avait encore beaucoup de Harpies là-bas. Et une Humaine aussi. C'est ainsi que Yezmael interpréta “femelle peau-rose”. L'apprenti Guerrier demanda à la Harpie si le nid était loin, ce à quoi l'homme-oiseau répondit que non, pas trop loin pour un homme sur son cheval. Il fallait bien compter une demi-heure au galop, donc. Ce qui revenait à trois heures s'ils allaient au rythme de marche du colosse d'argile et de son acolyte granl dans son golem de pierre.
Le mâle Harpie avait répondu du mieux qu'il avait pu à toutes les questions. Il avait obtempéré sans résistance. Pourtant, après avoir demandé à Slerg de relâcher le malheureux homme-oiseau, l'apprenti Guerrier se défoula littéralement sur lui, sous le regard médusé mais silencieux de L'Kerrir qui ne devait sans doute pas s'attendre à ça mais qui ne fit rien pour retenir son apprenti.
Ni Yezmael ni Slerg ne comptait prendre la défense de la Harpie. Pourtant, Yezmael restait surpris par ce déchaînement de violence de la part de l'apprenti Guerrier. S'était-il fait une fausse idée du code d'honneur des Chevaliers de la Guilde des Guerriers ? Il y avait en tout cas de quoi se poser des questions devant cette scène.
Fourbu de douleur, le mâle Harpie rampa misérablement avec ses ailes. L'Humain enfourcha son cheval. L'Kerrir enfourcha l'autre cheval et lui demanda pourquoi il avait ainsi frappé la Harpie. La réponse de l'Humain arracha un éclat de rire à Slerg. Yezmael restait aussi surpris que le Tigrain. Il n'avait pas d'empathie pour la Harpie mais ne partageait pas l'hilarité de son ami.
L'Humain demanda à l'Argilite et au granl s'ils voulaient venir avec eux. Ils s'échangèrent un regard. Slerg laissait toujours Yezmael prendre les décisions même s'il ne se gênait pas pour les critiquer ensuite.
YEZMAEL – Nous venons avec vous.
Slerg fit remarquer quelque chose à Yezmael :
SLERG – Tu vas être obligé de reprendre ta forme humaine alors ! Je ne pense pas que ces deux Guerriers vont accepter de brider leurs montures à cause de nous.
Il avait raison, et Yezmael s'était déjà fait cette réflexion. Sans un mot, il tourna le dos à ses vis-à-vis et déclencha une transformation, et reprit l'apparence sous laquelle il s'était initialement présenté aux deux Guerriers. Il se pencha au sol et ramassa son pagne et ses affaires. Leur avoir tourné le dos servit à ne pas leur faire voir ses parties intimes. Une fois rhabillé, il leur refit face. Il s'approcha du cheval monté par L'Kerrir. Le Tigrain l'aida à monter derrière lui. Pendant ce temps, Slerg se moqua de la Harpie :
SLERG – Au fait, toi, c'est idiot d'appeler les Humains “peaux-roses”, tu as la peau aussi rose qu'eux, si ce ne sont tes plumes !
C'était juste, mais futile. Yezmael était maintenant sur le cheval du Tigrain. Slerg n'allait pas pouvoir chevaucher dans son golem. Le granl s'adressa à l'apprenti Guerrier :
SLERG – Bon et toi, qu'est-ce que t'attends pour me prendre avec toi ?
Le mâle Harpie avait répondu du mieux qu'il avait pu à toutes les questions. Il avait obtempéré sans résistance. Pourtant, après avoir demandé à Slerg de relâcher le malheureux homme-oiseau, l'apprenti Guerrier se défoula littéralement sur lui, sous le regard médusé mais silencieux de L'Kerrir qui ne devait sans doute pas s'attendre à ça mais qui ne fit rien pour retenir son apprenti.
Ni Yezmael ni Slerg ne comptait prendre la défense de la Harpie. Pourtant, Yezmael restait surpris par ce déchaînement de violence de la part de l'apprenti Guerrier. S'était-il fait une fausse idée du code d'honneur des Chevaliers de la Guilde des Guerriers ? Il y avait en tout cas de quoi se poser des questions devant cette scène.
Fourbu de douleur, le mâle Harpie rampa misérablement avec ses ailes. L'Humain enfourcha son cheval. L'Kerrir enfourcha l'autre cheval et lui demanda pourquoi il avait ainsi frappé la Harpie. La réponse de l'Humain arracha un éclat de rire à Slerg. Yezmael restait aussi surpris que le Tigrain. Il n'avait pas d'empathie pour la Harpie mais ne partageait pas l'hilarité de son ami.
L'Humain demanda à l'Argilite et au granl s'ils voulaient venir avec eux. Ils s'échangèrent un regard. Slerg laissait toujours Yezmael prendre les décisions même s'il ne se gênait pas pour les critiquer ensuite.
YEZMAEL – Nous venons avec vous.
Slerg fit remarquer quelque chose à Yezmael :
SLERG – Tu vas être obligé de reprendre ta forme humaine alors ! Je ne pense pas que ces deux Guerriers vont accepter de brider leurs montures à cause de nous.
Il avait raison, et Yezmael s'était déjà fait cette réflexion. Sans un mot, il tourna le dos à ses vis-à-vis et déclencha une transformation, et reprit l'apparence sous laquelle il s'était initialement présenté aux deux Guerriers. Il se pencha au sol et ramassa son pagne et ses affaires. Leur avoir tourné le dos servit à ne pas leur faire voir ses parties intimes. Une fois rhabillé, il leur refit face. Il s'approcha du cheval monté par L'Kerrir. Le Tigrain l'aida à monter derrière lui. Pendant ce temps, Slerg se moqua de la Harpie :
SLERG – Au fait, toi, c'est idiot d'appeler les Humains “peaux-roses”, tu as la peau aussi rose qu'eux, si ce ne sont tes plumes !
C'était juste, mais futile. Yezmael était maintenant sur le cheval du Tigrain. Slerg n'allait pas pouvoir chevaucher dans son golem. Le granl s'adressa à l'apprenti Guerrier :
SLERG – Bon et toi, qu'est-ce que t'attends pour me prendre avec toi ?
Yezmael- (personnage abandonné)
- Race : Argilite
Re: L'admission à la Guilde
Les deux golems annoncèrent qu'ils venaient avec l'Humain et le Tigrain, du moins, c'était l'intention du tas de boue ambulant. Son compagnon de route eu l'intelligence de lui faire remarquer qu'il valait mieux qu'il reprenne une forme plus humaine, car les deux autres n'allaient pas patienter avec leurs chevaux qu'il le rejoigne à pied. Le tas de boue obtempéra et Baldrisson, déjà juché sur sa monture, balançait quelques piques à la Harpie, en compagnie du second golem. Une fois que le changeur de forme se soit rhabillé, il se jucha sur la monture du Tigrain. Baldrisson se préparait à les rejoindre quand l'espèce de cerveau vivant lui ordonna, plus qu'autre chose, de le prendre sur sa monture.
L'Humain s'approcha et le regarda, se demandant comment faire monter ce tas de pierre sur le cheval, avant de hausser les épaules et de se pencher et d'aggriper la créature à pleine main. Il tira un coup sec, ses muscles bandés pour compenser la résistance que le cerveau exerçait, avant de manquer de basculer de son cheval quand la résistance cessa.
Il mit une dizaine de secondes à se rétablir et regarda l'étrange créature qui tenait dans ses bras, avant de faire signe au Tigrain qu'il était prêt.
"Bon, tu évites de me coller des fluides partout, j'ai pris mon dernier bain il y a une semaine."
"Hey, je ne colle pas et je ne suis pas salissant, c'est vous, les Humains, qui êtes naturellement sales !" lui répondit le cerveau.
Les deux cavaliers commencèrent à chevaucher de concert. L'Kerrir conversait avec son passager, lui racontant quelques-unes de ses précédentes missions pour le divertir.
Baldrisson, quand à lui, réfléchissait, en s'efforçant de ne pas penser au cerveau humain qui se trouvait entre ses bras. Le problème, ce n'était pas qu'il en n'en n'avait jamais vu, c'était surtout qu'il en avait beaucoup vu. Et rarement en aussi bon état. Qui plus est, "ça" parlait. Comme si il n'était pas assez ennuyé par le matou...
"Bon, tout d'abord, abattre l'arbre, ensuite prendre une survivante, faire un feu et la brûler. Lentement. Très lentement."
Un sourire sadique s'étalait sur sa face. L'Kerrir se tourna vers lui et lui demanda pourquoi destiner un sort aussi cruel à une Harpie.
"Et les charbonniers ? Ces saloperies emplumées les ont tué. Tu n'as pas vu ce que j'ai trouvé dans la cabane, ça non... Mais crois-moi, si tu l'avais vu, tu aurais brisé l'autre aile de la Harpie. Un bébé mort de faim. Il était rachitique, puait la mort, avait la peau tirée, les traits verdâtres. Chez les Barbares, on a la décence de ne pas mêler les bambins à nos querelles. Ces... Créatures sont monstrueuses."
Il trembla malgré lui, avant d'éperonner son cheval. Les cavaliers s'enfoncèrent dans les bois, les sens aux aguets. C'est L'Kerrir qui repéra en premier les Harpies. Quand Baldrisson entendit son avertissement, il éperonna son cheval, qui se cabra en hennissant. L'Humain prit les rênes entre ses dents, tenant fermement sa puissante hache d'une main, tandis que de l'autre, il tentait d'assurer la position du cerveau vivant, qu'il finit par caler entre ses cuisses pour reprendre les rênes d'une main.
"Accroches-toi, p'tit gars !" grommela-t'il entre ses dents.
Sa monture chargea à travers les bois, jusqu'à arriver à une petite clairière dans laquelle même son odorat, bien inférieur à celui de son compagnon félin, ressentait la puanteur de la chair morte. Des arbres environnants pendaient des cadavres de toutes sortes, bêtes de la forêt, bien sûr, mais aussi humanoïdes, déchiquetés au point qu'ils n'étaient plus identifiable. Son cheval dérapa et s'arrêta au beau milieu.
Baldrisson descendit de la monture, le regard fou, poussant des grognements, cherchant une Harpie des yeux.
Celle qu'avait repéré le Tigrain jaillit d'une trouée entre les frondaisons et piqua en sa direction.
L'Humain se retourna et lui trancha une aile d'un coup violent de hache. La Harpie tomba au sol en hurlant et Baldrisson la frappa à coups redoublés. Son arme finit par lui échapper des mains et il continua de frapper, à coups de poings cette fois, maculant sa peau et le sol d'éclaboussures sanglantes et d'esquilles d'os.
L'Humain s'approcha et le regarda, se demandant comment faire monter ce tas de pierre sur le cheval, avant de hausser les épaules et de se pencher et d'aggriper la créature à pleine main. Il tira un coup sec, ses muscles bandés pour compenser la résistance que le cerveau exerçait, avant de manquer de basculer de son cheval quand la résistance cessa.
Il mit une dizaine de secondes à se rétablir et regarda l'étrange créature qui tenait dans ses bras, avant de faire signe au Tigrain qu'il était prêt.
"Bon, tu évites de me coller des fluides partout, j'ai pris mon dernier bain il y a une semaine."
"Hey, je ne colle pas et je ne suis pas salissant, c'est vous, les Humains, qui êtes naturellement sales !" lui répondit le cerveau.
Les deux cavaliers commencèrent à chevaucher de concert. L'Kerrir conversait avec son passager, lui racontant quelques-unes de ses précédentes missions pour le divertir.
Baldrisson, quand à lui, réfléchissait, en s'efforçant de ne pas penser au cerveau humain qui se trouvait entre ses bras. Le problème, ce n'était pas qu'il en n'en n'avait jamais vu, c'était surtout qu'il en avait beaucoup vu. Et rarement en aussi bon état. Qui plus est, "ça" parlait. Comme si il n'était pas assez ennuyé par le matou...
"Bon, tout d'abord, abattre l'arbre, ensuite prendre une survivante, faire un feu et la brûler. Lentement. Très lentement."
Un sourire sadique s'étalait sur sa face. L'Kerrir se tourna vers lui et lui demanda pourquoi destiner un sort aussi cruel à une Harpie.
"Et les charbonniers ? Ces saloperies emplumées les ont tué. Tu n'as pas vu ce que j'ai trouvé dans la cabane, ça non... Mais crois-moi, si tu l'avais vu, tu aurais brisé l'autre aile de la Harpie. Un bébé mort de faim. Il était rachitique, puait la mort, avait la peau tirée, les traits verdâtres. Chez les Barbares, on a la décence de ne pas mêler les bambins à nos querelles. Ces... Créatures sont monstrueuses."
Il trembla malgré lui, avant d'éperonner son cheval. Les cavaliers s'enfoncèrent dans les bois, les sens aux aguets. C'est L'Kerrir qui repéra en premier les Harpies. Quand Baldrisson entendit son avertissement, il éperonna son cheval, qui se cabra en hennissant. L'Humain prit les rênes entre ses dents, tenant fermement sa puissante hache d'une main, tandis que de l'autre, il tentait d'assurer la position du cerveau vivant, qu'il finit par caler entre ses cuisses pour reprendre les rênes d'une main.
"Accroches-toi, p'tit gars !" grommela-t'il entre ses dents.
Sa monture chargea à travers les bois, jusqu'à arriver à une petite clairière dans laquelle même son odorat, bien inférieur à celui de son compagnon félin, ressentait la puanteur de la chair morte. Des arbres environnants pendaient des cadavres de toutes sortes, bêtes de la forêt, bien sûr, mais aussi humanoïdes, déchiquetés au point qu'ils n'étaient plus identifiable. Son cheval dérapa et s'arrêta au beau milieu.
Baldrisson descendit de la monture, le regard fou, poussant des grognements, cherchant une Harpie des yeux.
Celle qu'avait repéré le Tigrain jaillit d'une trouée entre les frondaisons et piqua en sa direction.
L'Humain se retourna et lui trancha une aile d'un coup violent de hache. La Harpie tomba au sol en hurlant et Baldrisson la frappa à coups redoublés. Son arme finit par lui échapper des mains et il continua de frapper, à coups de poings cette fois, maculant sa peau et le sol d'éclaboussures sanglantes et d'esquilles d'os.
Baldrisson- Elite
- Race : Humain
Re: L'admission à la Guilde
De sa position sur le cheval, derrière L'Kerrir, Yezmael observa avec amusement l'aspirant Humain à la Guilde des Guerriers, se pencher vers Slerg et l'extirper de son golem. Il dut bander les muscles pour décoller le cerveau gluant de sa place. Sitôt Slerg soulevé hors de son golem, le support artificiel s'effondra comme un vulgaire tas de cailloux. S'ensuivit un échange de mots doux entre les deux : l'Humain demanda au granl de ne pas lui coller partout car il avait déjà pris un bain une semaine plus tôt, et le granl répondit avec aplomb qu'il ne collait pas et qu'il n'était de toute façon pas sale au contraire des Humains. Une mauvaise foi typique des granls. Jamais Slerg ni aucun granl n'accepterait de reconnaître qu'il était aussi collant qu'un salgöhl blessé. Yezmael garda un sourire en coin. Il reconnaissait bien là son ami et s'amusait de le voir rouspéter comme ça. Slerg détestait qu'on l'attrape, mais la situation obligeait.
Pendant la chevauchée dans la forêt, L'Kerrir tint la conversation à Yezmael qui eut droit à la narration résumée de quelques missions. C'était un brin divertissant et cela fit presque oublier à l'Argilite de surveiller s'il apercevait une Harpie. Quant à l'Humain, sur l'autre cheval, il avait bien du mal à trouver une place pour le cerveau géant. De temps en temps, le granl lui adressait la parole histoire de causer un peu aussi. L'aspirant Guerrier était plutôt plongé dans ses pensées.
Des pensées qu'il détailla à voix haute à un moment : il planifiait d'abattre l'arbre dans lequel vivaient les Harpies, d'en capturer une et de faire faire très lentement brûler. Il dit cela avec un sadisme qui aurait donné froid dans le dos à Yezmael si ce dernier n'avait pas été un nécromancien. Seulement, la torture et la souffrance l'affectaient bien peu, même s'il ne les encourageait pas pour autant.
N'étant sans doute pas des réflexions dignes d'un Guerrier, L'Kerrir demanda à l'aspirant de justifier son désir sadique. L'Humain parla de charbonniers, Yezmael ne sut pas de quoi il parlait, mais apparemment, il avait trouvé un bébé mort, une vision d'horreur pour lui, et les Harpies en seraient responsables. Le Tigrain parut songeur, mais sa mine se voulut désapprobatrice.
Puis enfin, ils aperçurent une Harpie voler et suivirent sa direction. L'Humain dit à Slerg de s'accrocher : qu'il ne s'en fasse pas, pour accrocher, le granl accrochait. Les deux cavaliers firent partir leurs montures au galop pour suivre la Harpie, jusqu'à une clairière en pleine désolation. Non pas que la Nature s'y portait mal, c'était plutôt ce qui la décorait qui avait de quoi soulever l'estomac des plus sensibles. Des cadavres, d'animaux ou d'Humains ou encore d'Halfelins, pendaient des arbres entourant la clairière. Parfois partiellement dépecés. La peau pendait en lambeaux par endroits. Quand les tripes n'étaient pas dévorés, elles étaient exposées à l'air. Corbeaux et vautours festoyaient. Une odeur bien familière emplissait les narines de Yezmael.
L'Kerrir et l'aspirant arrêtèrent leurs chevaux. L'Humain mit pied à terre, L'Kerrir resta en selle, balayant cet environnement funeste du regard.
Soudain, la Harpie qu'ils avaient poursuivie attaqua en piqué sur l'Humain, mais ce dernier eut de bons réflexes et la Harpie s'écrasa au sol avec une aile en moins. Furieux, l'Humain la plaqua au sol de tout son poids et la frappa à mort.
Yezmael mit à son tour pied à terre. Une autre Harpie surgit, et piqua serres en avant vers une autre cible : Slerg. Sur le cheval, le granl était sans défense. Il essaya tant bien que mal de se laisser dégringoler de l'animal. Yezmael se sentit paniquer : non, cette Harpie n'avait pas le droit de s'en prendre à son ami.
YEZMAEL – Noooon !
Il chargea, masse au clair. Il arrive au niveau de Slerg en même temps que la Harpie et assena un coup de masse pleine puissance... mais ne fendit que de l'air alors que la Harpie releva son piqué et reprit de l'altitude. Au moins, Slerg était indemne.
L'Kerrir descendit de cheval.
Yezmael abandonna ses effets au sol et se transforma. Le granl tomba finalement du cheval et s'écrasa dans l'herbe dans un “shplouik”.
Pendant la chevauchée dans la forêt, L'Kerrir tint la conversation à Yezmael qui eut droit à la narration résumée de quelques missions. C'était un brin divertissant et cela fit presque oublier à l'Argilite de surveiller s'il apercevait une Harpie. Quant à l'Humain, sur l'autre cheval, il avait bien du mal à trouver une place pour le cerveau géant. De temps en temps, le granl lui adressait la parole histoire de causer un peu aussi. L'aspirant Guerrier était plutôt plongé dans ses pensées.
Des pensées qu'il détailla à voix haute à un moment : il planifiait d'abattre l'arbre dans lequel vivaient les Harpies, d'en capturer une et de faire faire très lentement brûler. Il dit cela avec un sadisme qui aurait donné froid dans le dos à Yezmael si ce dernier n'avait pas été un nécromancien. Seulement, la torture et la souffrance l'affectaient bien peu, même s'il ne les encourageait pas pour autant.
N'étant sans doute pas des réflexions dignes d'un Guerrier, L'Kerrir demanda à l'aspirant de justifier son désir sadique. L'Humain parla de charbonniers, Yezmael ne sut pas de quoi il parlait, mais apparemment, il avait trouvé un bébé mort, une vision d'horreur pour lui, et les Harpies en seraient responsables. Le Tigrain parut songeur, mais sa mine se voulut désapprobatrice.
Puis enfin, ils aperçurent une Harpie voler et suivirent sa direction. L'Humain dit à Slerg de s'accrocher : qu'il ne s'en fasse pas, pour accrocher, le granl accrochait. Les deux cavaliers firent partir leurs montures au galop pour suivre la Harpie, jusqu'à une clairière en pleine désolation. Non pas que la Nature s'y portait mal, c'était plutôt ce qui la décorait qui avait de quoi soulever l'estomac des plus sensibles. Des cadavres, d'animaux ou d'Humains ou encore d'Halfelins, pendaient des arbres entourant la clairière. Parfois partiellement dépecés. La peau pendait en lambeaux par endroits. Quand les tripes n'étaient pas dévorés, elles étaient exposées à l'air. Corbeaux et vautours festoyaient. Une odeur bien familière emplissait les narines de Yezmael.
L'Kerrir et l'aspirant arrêtèrent leurs chevaux. L'Humain mit pied à terre, L'Kerrir resta en selle, balayant cet environnement funeste du regard.
Soudain, la Harpie qu'ils avaient poursuivie attaqua en piqué sur l'Humain, mais ce dernier eut de bons réflexes et la Harpie s'écrasa au sol avec une aile en moins. Furieux, l'Humain la plaqua au sol de tout son poids et la frappa à mort.
Yezmael mit à son tour pied à terre. Une autre Harpie surgit, et piqua serres en avant vers une autre cible : Slerg. Sur le cheval, le granl était sans défense. Il essaya tant bien que mal de se laisser dégringoler de l'animal. Yezmael se sentit paniquer : non, cette Harpie n'avait pas le droit de s'en prendre à son ami.
YEZMAEL – Noooon !
Il chargea, masse au clair. Il arrive au niveau de Slerg en même temps que la Harpie et assena un coup de masse pleine puissance... mais ne fendit que de l'air alors que la Harpie releva son piqué et reprit de l'altitude. Au moins, Slerg était indemne.
L'Kerrir descendit de cheval.
Yezmael abandonna ses effets au sol et se transforma. Le granl tomba finalement du cheval et s'écrasa dans l'herbe dans un “shplouik”.
Yezmael- (personnage abandonné)
- Race : Argilite
Re: L'admission à la Guilde
Le Tigrain jaugea rapidement la situation. Le granl était tombé au sol, son compagnon avait reprit sa forme d'Homme-Glaise, cherchant à attraper la seconde Harpie qui volait au-dessus d'eux et l'Humain, quand à lui, était entré dans une véritable folie meurtrière, ses poings frappant le sol souillé de sang à répétition, la tête de la Harpie ayant finit par éclater sous les coups. Le Barbare finit par se relever et ramassa sa hache, avant de pousser un long hurlement rauque en direction du ciel. Il se tourna en tout sens, cherchant une nouvelle victime, et ses yeux se posèrent sur le cerveau qui s'agitait en grommelant au sol. Le cheval, lui s'était éloigné en hennissant de terreur vers la lisière de la clairière.
Avec un sourire animal, le regard fou et un grondement sourd montant de sa gorge, l'Humain s'approcha du granl, quand les pattes du Tigrain le heurtèrent en pleine face, l'envoyant bouler au sol. L'Homme-Félin se réceptionna et, sans s'arrêter, chargea l'Humain, qui se relevait. Son baton rencontra le manche de la hache naine dans un claquement. Baldrisson poussa de toutes ses forces, avant de s'écarter d'un pas, déséquilibrant L'Kerrir, qui tomba au sol et fit un roulé-boulé. Le Tigrain esquiva le tranchant meurtrier de peu, mais pas le coup de poing qui suivit et qui lui fit tinter les oreilles.
Les deux combattants échangèrent une série de coups violents, avant que l'Homme-Félin ne vit une faille dans la défense de Baldrisson. Il fit un moulinet avec son bâton et l'envoya dans l'entrejambe de l'Humain, avant de lui fouetter violemment la tête avec un coup de taille. L'Humain fut à nouveau projeté au sol, mais ne se releva pas. Le Tigrain le tapota doucement, pour s'assurer qu'il ne se relèverait pas de sitôt, avant de revenir à la bataille en cours. Il escalada, avec une certaine difficulté, un arbre proche de l'Argilite et de la Harpie. Prenant son équilibre, il se tassa sur lui-même, alors que la Femme-Oiseau le remarquait et se désintéressait de son argileux adversaire. Avec un feulement rauque, L'Kerrir bondit de la branche.
Il la heurta de son épaule de plein fouet, la faisant tomber sur l'Homme-Glaise et son argile salvatrice qui pourrait la maintenir au sol. Le Tigrain se réceptionna dans une magnifique roulade et se releva péniblement, une patte sur les côtes. Il devait faire peine à voir, l'un des coups de poings de Baldrisson l'avait heurté en pleine gueule et fait sauter une de ses dents, quand à ses bras, ce n'étaient que des fourmillements de douleur.
Il se tourna vers le duo de simili-golems, tentant d'avoir l'air aussi inoffensif que possible, avant de désigner la Harpie.
"Bon. Que fait-t'on d'elle ? Ou plutôt, qui souhaite donner le coup fatal ? Il fit un signe de tête en direction de Baldrisson, toujours étalé au sol, inconscient. Je m'excuse par rapport à son... Comportement. Je savais que ce n'était qu'un Barbare inculte, mais j'ignorais qu'il s'agissait d'un Berserker. Croyez-moi, il n'a aucune chance d'entrer dans la Guilde après ce qu'il vient de se produire."
Avec un sourire animal, le regard fou et un grondement sourd montant de sa gorge, l'Humain s'approcha du granl, quand les pattes du Tigrain le heurtèrent en pleine face, l'envoyant bouler au sol. L'Homme-Félin se réceptionna et, sans s'arrêter, chargea l'Humain, qui se relevait. Son baton rencontra le manche de la hache naine dans un claquement. Baldrisson poussa de toutes ses forces, avant de s'écarter d'un pas, déséquilibrant L'Kerrir, qui tomba au sol et fit un roulé-boulé. Le Tigrain esquiva le tranchant meurtrier de peu, mais pas le coup de poing qui suivit et qui lui fit tinter les oreilles.
Les deux combattants échangèrent une série de coups violents, avant que l'Homme-Félin ne vit une faille dans la défense de Baldrisson. Il fit un moulinet avec son bâton et l'envoya dans l'entrejambe de l'Humain, avant de lui fouetter violemment la tête avec un coup de taille. L'Humain fut à nouveau projeté au sol, mais ne se releva pas. Le Tigrain le tapota doucement, pour s'assurer qu'il ne se relèverait pas de sitôt, avant de revenir à la bataille en cours. Il escalada, avec une certaine difficulté, un arbre proche de l'Argilite et de la Harpie. Prenant son équilibre, il se tassa sur lui-même, alors que la Femme-Oiseau le remarquait et se désintéressait de son argileux adversaire. Avec un feulement rauque, L'Kerrir bondit de la branche.
Il la heurta de son épaule de plein fouet, la faisant tomber sur l'Homme-Glaise et son argile salvatrice qui pourrait la maintenir au sol. Le Tigrain se réceptionna dans une magnifique roulade et se releva péniblement, une patte sur les côtes. Il devait faire peine à voir, l'un des coups de poings de Baldrisson l'avait heurté en pleine gueule et fait sauter une de ses dents, quand à ses bras, ce n'étaient que des fourmillements de douleur.
Il se tourna vers le duo de simili-golems, tentant d'avoir l'air aussi inoffensif que possible, avant de désigner la Harpie.
"Bon. Que fait-t'on d'elle ? Ou plutôt, qui souhaite donner le coup fatal ? Il fit un signe de tête en direction de Baldrisson, toujours étalé au sol, inconscient. Je m'excuse par rapport à son... Comportement. Je savais que ce n'était qu'un Barbare inculte, mais j'ignorais qu'il s'agissait d'un Berserker. Croyez-moi, il n'a aucune chance d'entrer dans la Guilde après ce qu'il vient de se produire."
Baldrisson- Elite
- Race : Humain
Re: L'admission à la Guilde
Baldrisson & Yezmael
L'Kerrir estime la mission terminée. Cette Harpie aura la vie sauve, et au final, de toute la famille, il n'y aura que deux survivantes, qui auront bien compris la leçon infligée par le quatuor. Lassé par l'Humain qui aurait pu devenir son rival à la Guilde, L'Kerrir prend les deux chevaux avec lui et invite Yezmael et Slerg à prendre place sur l'un des deux. Ils s'en vont au pas vers l'est. L'Kerrir laisse Yezmael et Slerg à une lieue de Telbara en récupérant leur cheval pour le ramener à la Guilde, où il fait son rapport de mission et explique pourquoi le postulant n'est pas de retour avec lui.
Il est estimé que Baldrisson n'est pas en accord avec certains codes de conduite de la Guilde des Guerriers, et qu'en-dehors de ses capacités martiales, il n'a ni esprit (comprenez par là “intelligence”), ni sens tactique, ni diplomatie, ni tempérance, ni sens de l'initiative, ni sens des responsabilité. L'Kerrir affirme avoir eu le sentiment de devoir mener cette mission seul alors qu'il ne devait que seconder les décisions de Baldrisson, ce dernier n'ayant pas cherché à interroger le paysan dont le bœuf a été tué par les Harpies, ni à enquêter auprès des potentiels témoins, ni à savoir s'il s'agissait de la première attaque des Harpies, il se serait probablement dirigé aux hasard sans la rencontre avec Yezmael et n'aurait même probablement rien tiré de bon de cette rencontre sans l'intervention de L'Kerrir, il n'a pas non plus cherché à savoir si les Harpies ayant pris le groupe en embuscade étaient bien de la même famille que celles ayant attaqué le bœuf, et pour finir, il a voulu attaquer des coéquipiers dans sa rage.
Savoir se battre n'est pas le seul critère pour entrer dans la Guilde des Guerriers. Le rapport de mission de L'Kerrir est sans appel pour Baldrisson et son entrée à la Guilde est refusée.
La mission est réussie en soi mais l'objectif de Baldrisson est un échec lamentable. Comment réagira-t-il à la décision de L'Kerrir ?
Event- Membre du staff
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