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Ohanzee [Centaure / Mixte]

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Ohanzee [Centaure / Mixte] Empty Ohanzee [Centaure / Mixte]

Message  Athyl Mer 2 Mai 2018 - 20:20

Nom de votre personnage : Ohanzee le démon de la forêt, né Perceval le héraut de Combes-aux-loups

Age de votre personnage : 42 ans

Race : Centaure

Apparence physique :  Robe noire (gris-fer), avec une stature imposante

Classe : Mixte

Arme : Un arc en bois d’if et une hache

Armure : Des brassards et des gantelets de cuir ainsi qu'un casque surmonté de cornes de cerf

Capacité spéciale : Télépathie

Compétence raciale : Précision

Sorts ou compétences de votre personnage :

- Combat à mains nues
- Maniement de l’arc
- Maniement de la hache (lancée et d’estoc)
- Magie de l'ombre
- Tombe d’Ombre : l’ombre de la personne ciblée devient un trou dans lequel elle s’enfonce progressivement. Si elle ne bouge pas, ses pieds s’enfonceront dans le sol et elle finira par être totalement engloutie. Si elle bouge, alors ses déplacements sont moins commodes, comme si elle marchait dans un marécage. (2 fois maxi par combat, dure 2 posts)
- Masque d’Ombre : les ombres se déplacent et se superposent devant le champ de vision d’une victime. Cette dernière verra à travers une pénombre qui pourra la déstabiliser et la gêner dans ses actions. (2 fois maxi par combat, dure 2 posts)

Compétences secondaires de votre personnage :

- Lecture / écriture
- Connaissance géographique
- Maîtrise de l'étiquette
- Métier : héraut

Objets magiques :
- Anneau Anaura :  Une très belle pièce de joaillerie taillée dans trois essences de bois différentes et gravée de runes complexes. Cet anneau magique possède le pouvoir de cacher qu'il est magique.

Histoire de votre personnage :

Né d’une centauresse reproductrice sélectionnée pour sa grande qualité, le petit Perceval fut à la hauteur de attentes de son premier maître qui pu le vendre au prix fort. Son acquéreur fut le seigneur de Combes-aux-Loups, à Tacomnal, qui se révéla être aussi excentrique qu’antipathique. En effet, il était excentrique puisqu’il aimait présenter ses esclaves tels des bêtes de foire capables de prouesses impensables, et antipathique car il n’hésitait pas, pour séduire sa cour, impressionner son peuple et pour satisfaire ses propres pulsions sadiques, à brutaliser verbalement et physiquement ses esclaves afin d’en faire des produits parfaits. Si ces derniers ne remplissaient pas ses attentes, il se plaisait à les tuer. Ces exécutions se faisaient devant les autres esclaves afin de leurs montrer l’exemple à ne pas suivre et s’effectuaient d’une façon dont l’atrocité n’avait pour limite que l’imagination sans borne de ce cruel personnage.

C’est dire que Perceval n’eut pas une enfance heureuse.

Cependant, dans son malheur il eut la chance d’être choisit pour devenir un héraut. D’autres centaures que lui furent destinés à apprendre le métier de danseur-sur-deux-jambes, se voyant amputer des deux pattes antérieures pour mieux apprendre à tenir le plus longtemps possible sur leurs pattes postérieures en sautillant sur place. D’autres encore furent destinés à être funambules, autant dire qu’ils finirent tous par être exécutés pour l’exemple…. Non, vraiment, être héraut n’était pas le pire des sorts qui pouvait être réservé aux centaures de Combes-aux-Loups.

Perceval eut à apprendre son métier dès son achat, c'est-à-dire à l’âge d’un an. Durant ses premières années, un mestre lui enseigna la lecture et l’écriture. En parallèle, un tigrain, esclave et majordome, lui enseigna l’étiquette. Et finalement, ce fut Guillaume-le-Gros, le héraut officiel de Combe-aux-Loups, qui se chargea de lui transmettre ses savoirs.

Rapidement, Perceval dû parcourir le royaume de Tacomnal avec Guillaume-le-Gros sur le dos. L’humain, qui par malheur portait bien son nom, lui faisait la leçon sur les différentes familles nobles du Royaume, les liens de parenté qui pouvaient exister entres-eux, les alliances, les guerres, les devises, les blasons, mais aussi les travers d’un tel, les rumeurs qui couraient sur un tel ou les passions secrètes qui brulaient tel autre…, bref, tout ce qu’il était nécessaire de savoir pour celui qui leur porterait d’importants messages. En effet, les dessous de la politique étaient souvent bien plus complexes que le jeune centaure ne se l’imaginait. Connaître les secrets des seigneurs et savoir les utiliser à bon escient pouvaient, au mieux, changer le cours des choses ou, dans une moindre mesure, éviter de mourir la tête tranchée.

L’éducation de Perceval fut donc longue et complexe. Cependant, le centaure faisait preuve d’esprit et, pendant que nombre d’autres se voyaient exécutés pour incompétence, il eut la chance d’être épargné. Il se vit octroyé le droit de se rendre à Estandre et dans d’autres lieux encore plus éloignés afin de parfaire sa formation. Guillaume-le-Gros ne le quittait pas et lui enseignait tout ce qu’il avait à savoir, si bien qu’au bout d’une décennie, Perceval devint officiellement un héraut de Combes-aux-Loups.

A l’âge de quinze ans, Perceval était déjà un érudit. Il parcourait le continent pour délivrer des messages à de grands seigneurs, pour proclamer des publications solennelles, pour commenter des joutes de chevaliers, pour aider ses maîtres à reconnaître les représentants de familles nobles en fonction de leurs blasons… et surtout pour être la risée des Hommes.

Si Monseigneur de Combes-aux-Loups avait choisit de faire de Perceval un héraut, ce n’était pas par grandeur d’âme envers un esclave, bien loin de là. Non, son but principal était d’être vu, connu et reconnu. Et pour cela, il se plaisait à exhiber ses lubies qui, de par leur existence contre-nature, faisaient rire, jaser, et toujours parler. Le maître de Perceval n’avait cure du ridicule de la méthode utilisée, du moment qu’elle le rendait célèbre. Et cela fonctionnait. En effet, le centaure héraut était devenu une mascotte célèbre de par son absurdité. Qu’une telle créature joue le rôle d’un érudit sensé être supérieur à la majorité d’entres-eux, n’était-ce pas burlesque? Les femmes éclataient de rire en entendant sa voix équine et inhumaine proclamer des textes sacrés. Les prêtres se signaient devant un tel blasphème. Les enfants jouaient à insulter et à jeter des pierres sur cette honteuse incohérence de la nature. Les hommes tentaient de déstabiliser l’amusante bête en lui volant ses papiers pour faire rire les foules.

Perceval avait rapidement compris que son rôle était d’être la risée des humains afin de faire parler de son maître. Il se devait de garder l’attitude aristocrate qu’on lui avait enseignée, sans jamais répondre aux attaques des humains. Ce comportement, qui eut pu paraître noble, ne faisait que le rendre encore plus risible aux yeux de la foule. Mais Perceval supportait son sort avec sérénité, se croyant chanceux de n’avoir pas connu destin plus triste.

Les moqueries durèrent plus de vingt ans. Jusqu’à ce qu’elles aillent trop loin.

Perceval avait beau être officiellement un héraut, il n’en restait pas moins véritablement un bouffon. Les seigneurs auraient pu se sentir vexer d’accueillir une telle créature en guise de messager, mais le centaure savait manier les mots avec justesse et précision, si bien que sa personne prêtait à sourire, elle inspirait même parfois une certaine bienveillance. Malheureusement, ce ne marchait pas avec tout le monde. Un laid jour, un énième seigneur de Tacomnal, malgré la subtilité et l’esprit dont fit preuve Perceval, fut tellement vexé d’avoir à écouter un simple centaure, qu’il ordonna l’exécution de ce héraut de pacotille.

La sentence tomba : Perceval était condamné à mort.

Il fut enfermé dans une écurie, pieds et poings liés, prêt à mourir à la fin du mois. Pendant plusieurs jours, il resta dans un box, sans qu’aucune information ne lui soit délivrée, sans pouvoir boire ni manger et à devoir faire ses besoins sur lui. Puis, une nuit, il entendit un étrange bruit, de l’autre côté de la porte de bois. C’était un crépitement qui fut bientôt accompagné d’une odeur qui ne laissait place au doute : quelque chose brulait. Affolé, Perceval tenta de se lever malgré les liens qui maintenaient les jambes attachées. En vain.

Quelques minutes plus tard, les crépitements furent engloutis par d’autres bruits bien plus puissants : des hurlements et des coups d’épée.

Le domaine se faisait attaquer !

Alors, tout se passa bien trop vite. Des hommes se battaient et agonisaient de l’autre côté des planches, certains couraient et d’autres tentaient de se cacher. Ce fut le cas d’une jeune fille qui entra en trombe dans le box de Perceval. Elle referma précipitamment la porte derrière elle et découvrit le centaure ligoté, à qui elle dit signe de se taire en posant un doigt sur ses lèvres. Perceval fut fort aise de deviner la famille à laquelle la jeune fille appartenait à la simple vue de ses vêtements. Malheureusement, ce soir, tous les beaux savoirs qu’on lui avait enseignés ne pourraient le sauver. Non, ce qui allait le sauver serait la mort de ladite jeune fille qui fut rapidement retrouvée par un soldat et qui se vit immédiatement traversée d’une épée de fer. Par chance, le soldat fut lui-même tué par un autre et tomba sur la paille pour agoniser en silence. Dans la mêlée, Perceval pu enfin couper ses liens à l’aide de l’arme qui embrochait la jeunette et il s’enfuit ensuite au milieu d’un désordre dont il ne chercha pas à comprendre le sens. Bien trop occupés à s’entre-tuer les uns les autres, les soldats ne tentèrent pas d’arrêter le centaure en cavale qui s’enfuit vers sa liberté.

Une fois hors de danger, Perceval se cacha dans une forêt et s’allongea au sol. Il resta étendu là toute la nuit, ainsi que la nuit suivante et encore celle d’après. Il ne bougea pas, ne bu pas, ne mangea pas, ne pleura pas non plus. Il resta étendu, l’esprit vide et le cœur lourd.

Que lui était-il arrivé? Devait-il rentrer à Combles-aux-Loups pour y finir la vie de misère qu’on lui avait dédiée? Il aurait pu partir, depuis des années déjà puisqu’il cavalait de royaume en royaume sans aucun autre lien que sa fidélité maladive pour un humain cruel. Cependant, il ne connaissait rien d’autre que l’esclavage aussi ne pourrait-il pas survivre une seule minute, seul, dans cette forêt. Mais sa vie actuelle valait-elle la peine de durer plus d’une autre minute?

Quand enfin il finit par se lever, Perceval entra plus profondément dans la forêt. Son esprit était encore sous le choc, mais il voulait tenter quelque chose de nouveau, quitte à en mourir.

Le jeune Perceval croisa la route d’une tribu de centaures. Le voyant aussi mal en point, le mâle dominant s’approcha pour le chasser, mais une vieille femelle se plaça devant lui et ordonna au chef de reculer. Perceval observa la scène sans mot dire, l'air absent. La centauresse s’avéra être une grande chamane. Elle tenta d’en savoir plus sur Perceval et soigna les blessures de son corps. Par contre, celles de son esprit mettraient plus de temps à cicatriser.

La tribu accepta progressivement ce jeune mâle et, avec le temps, Perceval comprit que ce que lui avaient fait subir les humains n’était pas acceptable. Au fur et à mesure de ses découvertes sur la vie sauvage, il développa une haine croissante pour les humains. Le centaure rejeta tout ce qui avait pu le lier à ces bipèdes sans cœurs, à commencer par le nom qu’ils lui avaient donné. Il décida de se renommer Ohanzee ("le démon" en langue centaure), un nom aussi diabolique que la créature vengeresse en laquelle il était en train de se transformer.

Ohanzee le nouveau-nommé appris de ses pairs la langue des centaures. Il découvrit également les arts martiaux, en commençant par les combats au corps-à-corps puis par ceux faisant usage d'arme, avec une prédilection pour le maniement de la hache et le tir à l'arc. Une part de lui plus sombre s'adonna à une nouvelle forme de plaisir, celui de la découverte de ses pouvoirs. La chamane de la tribu tenta en vain d'orienter la magie d'Ohanzee vers une voie plus lumineuse et plus pure que celle des Ombres pour laquelle il semblait avoir une prédisposition. Mais l'obscurité avait dévoré le cœur du centaure, le poussant à avancer toujours plus loin dans l'exploration de la noirceur de son âme.

Malgré la liberté nouvelle qu'il avait acquise, sa haine des humains ne fit que grandir au fils des années. Elle devint tellement envahissante et destructrice que la tribu qui l’avait accueillit finit par le chasser. C’est ainsi que, moqué des Hommes et rejeté par les siens, le centaure Ohanzee devint un être sauvage et solitaire, guidé uniquement par sa soif de vengeance.
Athyl
Athyl
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