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Helceok [Centauresse / Druide]

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Helceok [Centauresse / Druide] Empty Helceok [Centauresse / Druide]

Message  Athyl Dim 26 Mar 2017 - 10:58

Nom de votre personnage : Helceok [ˈhelkjɔːk] (hèlkyok)

Age de votre personnage : 34 ans

Race : Centauresse

Classe : Druide

Arme : Lance en bois dotée d'une pointe en os / Arc en bois

Armure : Aucune

Capacité spéciale : Aucune

Compétence raciale : Précision

Sorts ou compétences de votre personnage :

- Combat à mains nues
- Maniement de la lance
- Maniement de l'arc
- Magie du soin
- Magie de la nature
- Don sylvestre : Du lierre se met à pousser sur Helceok, avec lequel elle entre en symbiose. Le lierre réalise ensuite une photosynthèse accélérée au profit de Helceok dont la vitesse se retrouve augmentée. Utilisable uniquement si Helceok est exposée au soleil. La plante ne donne aucun fruit et n'irrite pas. (4 fois maxi par combat, dure 3 posts)
- Belladone : Helceok fait pousser de la belladone le long de son bras. Elle peut alors utiliser les baies pour empoisonner une arme, des flèches ou un objet. La plante fane et se décroche quelques instants plus tard. (5 baies maximum par combat)
Effets du poison :
• Par blessure : tachycardie, nausées et vertiges.
Si au moins trois blessures : gêne respiratoire, cécité et hallucinations.
• Par ingestion : tachycardie, nausées, vertiges, vomissements, hallucinations, gêne respiratoire, cécité et mort en moins de deux heures.
- Herbe de vie : Helceok fait pousser une plante à la tige sombre et aux fleurs blanches le long de ses bras. Une fois ingérées, ses baies d'une teinte rosée soignent les maladies. La plante fane et se décroche quelques instants plus tard.
- Millepertuis : Helceok fait pousser du millepertuis quelque part sur elle. Les fleurs sécrètent alors une huile cicatrisante capable de soigner les blessures sur lesquelles elle est appliquée. La plante fane et se décroche quelques instants plus tard. (3 fois maxi par combat, ne peut pas soigner de fracture avant le grade Expert)
- Pistage
-

Compétences secondaires de votre personnage :

- Orientation naturelle
- Connaissance de la flore
- Connaissance de la faune

Description physique : Helceok est une centauresse mesurant 2m13 dont 1m30 à la jonction et à la robe souris. Ses sabots sont noirs, comme ses crins, et leur couleur remonte jusqu'en dessous de ses genoux. Elle attache une partie de ses cheveux avec un bois de cerf pour dégager son œil directeur. A part ça, elle ne porte rien d'autre que son carquois. Sa particularité est d'avoir du lierre poussant un peu partout sur elle du fait de sa magie.

Description mentale : La santé mentale de Helceok a souvent été remise en question tout au long de son existence. Elle sait parler, mais n'est pas très communicative. Un silence pesant précède souvent ses réponses. Elle juge la plupart des discussions comme futiles et préfère lorsque les gens vont à l'essentiel. Elle ne sait absolument pas mentir et n'a que faire des conventions sociales. Résultat, il lui arrive parfois de vexer certaines personnes sans le vouloir. Il est rare de voir son visage exprimer autre chose que de l'impassibilité. Pour comprendre ses sentiments, encore faudrait-il savoir décoder son langage inconscient, c'est-à-dire ses tics. A ce propos, il n'est pas rare de la voir effectuer des actes étranges ou réagir d'une manière insolite à une situation pourtant banale. C'est souvent ce genre de choses qui l'amène à être traitée de folle ou de sorcière.
Étant une solitaire et du fait de son caractère très spécial, sympathiser avec Helceok peut s'avérer très compliqué. Néanmoins, en prenant le temps de la comprendre et en se montrant ouvert envers elle, un puissant lien amical peut se créer. Si tel est le cas, elle vous vouera une loyauté sans égal et sera capable de donner sa vie pour vous protéger.

Histoire de votre personnage :

Dès sa plus tendre enfance, Helceok apparut comme une singularité au sein de sa tribu. Taciturne et solitaire, elle ne parlait jamais et n'avait aucun ami. Bien souvent elle restait impassible, incapable d'exprimer la moindre émotion. Cette manière d'être s'accompagnait de tics et autres comportements surprenants qui inquiétaient ses pairs. On l'observait craquer nerveusement ses doigts, se mettre à galoper brusquement sans raison, se boucher les oreilles et se tortiller à la perception de certains sons, et parfois même se mordre la main ou les lèvres si profondément qu'elles demeuraient constamment gercées. Il serait difficile de résumer toutes ses manies, mais, ce qui est sûr, c'est qu'elles ne lui forgèrent pas la meilleur des réputations.
Diverses rumeurs circulaient à son propos. On racontait que son silence cachait de la fourberie, qu'elle était dérangée, folle, ou même qu'une malédiction pesait sur elle. Quoi qu'il en fût, le mépris et la superstition incitaient la majorité des centaures à la laisser à l'écart, aggravant toujours plus l'asociabilité de la concernée. Les plus odieux l'insultaient ou en faisaient un bouc émissaire. Quant à sa mère, elle minimisait le problème en l'accusant d'y mettre de la mauvaise volonté. Elle la sermonnait souvent, lui reprochant tour à tour sa naïveté, sa bizarrerie, sa stupidité, son manque d'empathie ou d'attention… n'hésitant pas à remuer le couteau dans la plaie. Touchée par ses propos blessants et se sentant mal-aimée, la jeune centauresse n'avait que peu d'affection pour sa mère. Parfois, son discours moralisateur s'accompagnait de plaintes concernant son père. Sa mère le maudissait, lui reprochant d'avoir fuit ses responsabilités en disparaissant nul ne sait où, la laissant assume seule le 'fardeau' que représentait leur fille. Helceok se posait beaucoup de questions à son sujet. L'aurait-il acceptée malgré ses anomalies ? Au fond d'elle-même, elle espérait que oui.  
Le rejet de sa tribu et les réprobations maternelles qu'elle subissait quotidiennement devenaient de plus en plus pénibles à supporter, voire lassants. Un beau jour, la pression devint si pesante que la jeune centauresse ne put plus l'endurer. L'irrémédiable envie de fuir le plus loin possible n'eut jamais été aussi forte. Après tout, sa place se trouvait certainement ailleurs. Et puis, qu'avait-elle à perdre ? Personne ne tenait à elle. Sa décision fut prise : elle partirait dès le lendemain.
Au matin suivant, elle se rendit dans les bois et y récupéra un bâton dont elle tailla l'une des extrémités. Ce serait sa lance. Une fois son ouvrage achevé, elle quitta le territoire de sa tribu, abandonnant ses détracteurs à leur sort.

Ses premières heures dans la nature lui parurent agréables. Elle gambadait dans la forêt sous la lumière d'un soleil radieux tamisée par les branches. Cependant, elle n'avait pas encore conscience des dangers qui pourraient la guetter et n'était même pas en âge de chasser. Ne se souciant pas de tels problèmes, elle ne réalisait pas encore que son inexpérience se révélerait être un handicap majeur.
Lorsque la faim se fit sentir, elle se rassasia de baies qu'elle reconnut parmi la végétation. Elle suivit ce régime pendant un temps, s'arrêtant au moindre buisson lui semblant familier pour le dépouiller de ses fruits. Bien qu'ils ne fussent pas très consistants, ses 'repas' lui permettaient de tenir. Mais bientôt le paysage se mit à changer, et sa nourriture habituelle se raréfia de plus en plus jusqu'à disparaître complètement. Affamée, Helceok chercha une alternative. Elle dut se résoudre à avaler des baies à l'apparence suspecte, ce qui ne fut pas sans conséquences. A peine eut-elle fini d'en engloutir deux qu'elle fut prise d'une crise de tachycardie terrible. Son estomac la brûla atrocement, sa tête se mit à tourner, puis elle vomit. S'ensuivit une fièvre délirante qui l'empêcha de se déplacer et la maintint éveillée toute la nuit durant. Craignant de s'empoisonner à nouveau, elle n'osa plus toucher la moindre plante, passant à côté de plusieurs denrées comestibles. Elle fut donc contrainte de chasser, mais sans grand succès. Les animaux qu'elle rencontrait étaient soit trop dangereux, soit trop imposants, soit trop rapides, et elle regretta bien vite d'être partie sans plus de préparations.
Alors que la centauresse désespérait, elle aperçut au loin un renard. C'était la première fois qu'elle en voyait un, et elle comptait bien en profiter. Elle se cacha derrière des fougères et l'observa. Dans un premier temps l'animal sembla détecter une odeur étrange, l'odeur d'Helceok somme toute, et elle redouta qu'il ne fuie. Mais, à sa grande surprise, il abandonna rapidement sa piste olfactive pour s'intéresser à de drôles de ronces auxquelles un myriade de baies rouges et noires était suspendue. Le renard en dégusta certaines avant de reprendre sa route, tandis que la centauresse le suivait du regard. Soudain, elle réalisa qu'il venait tout juste de lui indiquer une source de nourriture et se rua dessus pour s'en repaître. Une fois rassasiée, elle se mit en tête de retrouver le renard. Il savait se débrouiller seul dans la forêt sans lance ni arc, et sans doute apprendrait-elle beaucoup d'autres choses en l'épiant.
Subitement, Helceok fut envahie par une sensation désagréable. Sans savoir pourquoi, elle se mit à pleurer. Le stress qu'elle avait accumulé depuis son départ s'évacua ainsi. Quelque part, elle savait qu'elle ne pourrait jamais vivre dans la forêt, ni dans aucune tribu. Elle manquait de viande, avait survécu à un empoisonnement, et risquait à tout moment d'être attaquée par un animal agressif. Mais avec sa 'bizarrerie', il lui semblait tout aussi impossible d'être acceptée par quiconque. Elle se sentait perdue.
Tandis que ses pleurs se transformaient en une véritable crise d'angoisse, elle entendit des craquements provenant d'au-dessus d'elle. En levant la tête, elle aperçut un visage amical. Une dryade au corps d'arbre venait de se pencher vers elle. Elle abaissa ses deux plus longues branches pour saisir la centauresse et la porter contre son buste, comme une mère le ferait avec son nouveau-né. Ce geste la rassura et l'aida à se calmer.

- Tu es très pâle et très maigre, constata la dryade. Que t'est-il donc arrivé ?

Mais Helceok ne répondit pas, et essaya tant bien que mal de calmer son cœur qui s'emballait. La femme de bois ressentit son malaise et continua :

- Qu'est-il arrivé à ta tribu ?
- … Elle me déteste, réussit-elle à répondre entre deux anhélations.
- Et pourquoi cela ?

Suite à cette question maladroite, ses pleurs reprirent de plus belle. La dryade n'osa pas aggraver la situation et attendit qu'ils s'apaisent avant de reprendre :

- Tu es trop jeune pour t'aventurer seule. Tu ne sais pas te nourrir et des humains viennent souvent dans cette forêt. Il faut que tu retournes dans ta tribu.
- … Je la déteste.
- Hum… Eh bien… Tu pourrais... trouver une autre tribu ?
- … Elle me détestera.
- Mais enfin, pourquoi ?

La centauresse n'avait jamais été très communicative. Cependant, c'était rare que quelqu'un se montre aussi doux et compréhensif envers elle. Peut-être était-ce même la première fois. Alors, elle fit un effort. Elle lui expliqua longuement ce qu'on trouvait d'anormal chez elle, les insultes qu'on lui criait, le peu d'amour qu'elle recevait… Avant de mordiller sa main avec rage, ce qu'elle faisait depuis toujours pour évacuer sa colère.
La dryade l'avait écoutée avec attention et comprit son désespoir. Elle détestait voir des créatures en détresse et était bien décidée à l'aider, pensant même déjà connaître une solution. Toute leur discussion s'était faite en langue centaure, et ce n'était pas un hasard. La forêt d'Onor comprenait bon nombre de leurs tribus, et elle avait eu l'occasion d'en visiter plusieurs. Les dryades y étaient toujours bien accueillies de par la culture centaure généralement tournée vers la nature. Dans l'une d'entre elles, elle avait connu une chamane réputée pour sa sagesse et son caractère bien trempé. Elle répondait au nom de Talanelda, et suivait la philosophie du « tout être a sa place en ce monde. » Elle ne jugeait jamais hâtivement et était persuadée que les êtres les plus perfides pouvaient s'ouvrir à l'altruisme et la bonté, même les humains. S'il existait une personne capable d'élever et d'aimer une enfant aussi atypique que Helceok, c'était bien elle.
En penchant la tête, la dryade se rendit compte que la centauresse dormait à poings fermés. Au vu de son état, un sommeil réparateur ne lui ferait pas de mal. Elle l'enveloppa dans ses feuillages et déracina ses grands pieds engourdis en les tirant hors de terre. Sans plus attendre, elle se mit en route vers la tribu de Talanelda.

De par son immense taille, la dryade atteignit le campement en seulement un jour et une nuit. Par chance, cette tribu était presque sédentaire du fait de son attachement à sa forêt d'origine. Même si elle était contrainte de la quitter dans des temps difficiles, elle finissait toujours par y retourner. Durant son voyage, la dryade avait pris grand soin de la centauresse, bien qu'elle ne fût pas en mesure de lui procurer de la viande pour des raisons évidentes. A son arrivée au camp, les centaures vinrent la saluer, considérant les dryades comme des êtres vénérables. La fameuse Talanelda et le chef de la tribu l’accueillirent avec tout autant de respect, et s'entretinrent avec elle pendant un bon quart d'heure, le temps que la dryade leur explique la situation. Elle leur raconta brièvement l'histoire de Helceok avant de la leur confier. Une fois sa tâche accomplie, elle retourna dans la forêt.
Durant les jours qui suivirent, la jeune centauresse apprit peu à peu à connaître sa nouvelle tribu. Les premières rencontres s'avérèrent être une grande source d'angoisse pour elle, et une bonne partie de ses tics se dévoilèrent. Son manque d'expression et ses répliques bizarres furent aussi de la partie. Mais étonnamment, personne ne lui reprocha quoi que ce soit. Talanelda, qui s'était désignée comme sa tutrice, considérait son silence comme une preuve de sagesse. Quant à ses manies, elle les interprétait comme un moyen d'extérioriser ses sentiments propre à elle. A chaque fois que Helceok semblait mal à l'aise, elle lui répétait qu'être excentrique n'était en rien un défaut.

Les années passèrent. En grandissant, Helceok avait découvert que la dryade lui avait laissé un bien curieux souvenir. Lorsqu'elle le désirait, du lierre poussait au niveau de sa chevelure et de sa queue pour venir s'enrouler le long de son corps. Les feuilles du lierre ne l'irritaient pas, et celui-ci ne donnait aucun fruit. Plus tard, elle découvrit qu'elle pouvait également faire pousser des plantes sur commande au niveau de ses bras. Cependant, cela ne fonctionnait qu'avec celle dont elle possédait un lien particulier : la belladone qu'elle avait mangée étant enfant.
Elle s'était très bien intégrée à sa nouvelle tribu qu'elle considérait désormais comme sienne. Son 'excentricité' n'avait jamais disparu, quoiqu'un peu évolué, mais les autres centaures l'appréciaient pour ce qu'elle était et respectaient ses moments de solitude. Elle avait appris l'art du combat, maniant la lance et l'arc dignement, et était réputée pour sa rapidité. Son visage presque inexpressif et son comportement décalé la rendait imprévisible en combat, si bien qu'il lui arrivait de gagner des duels contre plus fort qu'elle uniquement par la ruse. Une fois adulte, elle devint Sentinelle, rôle que seul les meilleurs guerriers de la tribu avaient l'honneur d'endosser. Depuis ce jour, elle prend son rôle très à cœur et fait tout son possible pour protéger sa tribu.
Athyl
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