Xalys Dorhos [Demi-Drow / Sorcière]

Nom de votre personnage : Xalys Dorhos

Age de votre personnage : 28 ans

Race : Demi-sang (Père humain, Mère Drow)

Classe : Sorcière

Arme :

Un sceptre de bois blanc, surmonté d'une sphère de cristal bleuté

Armure :

Une robe de sorcière noire, faite simplement de tissu.

Capacité spéciale :

- Transformation : Mileïs Blanc

Compétence raciale :

- Maniement du bâton

- Demi-Drow : nyctalope

Sorts ou compétences de votre personnage :

- Grande endurance
- Combat à mains nues

- Magie de l'air
- Magie de l'air : "Lames de vent", lorsqu'elle utilise ce sort, Xalys modifie la densité de l'air ambiant, créant des lames de vent capable de trancher la chair et le cuir, mais incapables de faire de même sur du métal ou de la pierre. (5 fois maxi par combat)
- Magie de la terre
- Magie de la terre : "Pieux de Terre", possibilité de faire sortir des pieux du sol, fais entièrement de terre, ces derniers mesurent 1m50 de haut, sur un maximum de 30cm de large, plus les pieux seront haut, et loin de Xalys, moins leur épaisseur sera importante. (5 pieux maxi par combat)
- Magie de la foudre
- Magie de la foudre : "Appel du Ciel", la foudre s'abat là où le désire Xalys, la foudre touchant le sol ne fait pas de différence entre les alliés et les ennemis, frappant indistinctement les uns comme les autres, et ce, sur une distance de 5m de rayon. Etrangement, Xalys n'est pas touchée par cette dernière, si elle se trouve à plus de 2m de l'impact. (3 fois maxi par combat)
- Magie de la foudre : "Boules de foudre", créée à partir de ses mains, leur puissance varie suivant la distance qui la sépare de sa cible, ainsi, au-delà de 10m, la boule s'évapore petit à petit, tout en perdant de sa puissance. (4 fois maxi par combat)

- Magie de la transformation

Compétences secondaires de votre personnage :

- Lecture / écriture
- Lecture des textes anciens
- Connaissance de la flore
- Orientation naturelle

Histoire de votre personnage :

Ma mère Elincia fut capturée par un marchand d'esclaves. De ce que m'avait raconté mon père lorsque j'étais enfant. C'était un homme violent et sans pitié avec elle ; et mon père l'aurait sauvé des griffes de son geôlier. Mais la vérité en est toute autre, et bien plus terrible que l'on ne pourrait l'imaginer. Et ceci je ne le compris que bien plus tard, à l'époque où moi-même je fus face à l'horreur qu'il destinait à chaque femme qu'il détenait.


Le marchand d'esclave n'était autre que mon propre père. Il avait capturé ma mère dans une grotte, en la chassant tel une biche apeurée. Il lui fallut l'aide d'une douzaine de chasseurs aguerris, dont la plupart perdirent la vie durant cette chasse. Tout cela, pour contenter un de ses "clients", désireux de posséder une Drow comme "compagne". La poursuite dura plusieurs jours et plusieurs nuits. Bien trop fière, et peut-être aussi par pur arrogance, ma mère décida de leur faire face. Ce qui lui coûta sa liberté. Cela amusait mon père de terroriser ses ''jouets'' – comme il aimait les appeler. C'était un bourreau des plus horrible. Il prenait de force les femmes – de toute race – les obligeant à se soumettre pour les rendre plus docile. C'était de cette manière qu'il vendait ses esclaves – toujours des femmes - en mettant en avant qu'elles étaient de tendres agneaux et que l'acheteur pourrait en faire ce qu'il souhaitait, sans aucun problème. Plus on lui résistait, plus il s'acharnait jusqu'à ce qu'on cède. Et il était plutôt imaginatif dans sa manière de les torturer. C'est de cette manière que ses esclaves finissaient par même oublier qui elles étaient, comment elles s'appelaient ou d'où elles venaient.

Il avait mis plusieurs de ses ''jouets'' enceintes. Il attendait que celles-ci accouchent, pour savoir ce qu'il allait faire des bébés. Si celui-ci se trouvait être un garçon, il était tué sur le champ – noyé ou brûlé vivant. Et si celui-ci était une fille, elle était tout simplement vendue. C'était rare qu'il garde une enfant. Mais quand il le faisait, c'était parce qu'elle avait une particularité assez intéressante, dont il pouvait se servir contre ses ennemis. Une fois qu'il n'en avait plus l'utilité, il les vendait comme toutes les autres esclaves. Je fis parti de ces enfants.

Née dans la capitale d'Estandre, j'ai donc grandis sur les routes du monde, découvrant mes pouvoirs alors que j'étais encore une enfant. Puis, l'âge de l'adolescence arrivant, j'appris à les utiliser. Bien sûr, l'homme qui se présentait comme mon père n'avait qu'une crainte, celle que l'on se retourne contre lui ou contre l'un de ses clients. C'était pour cette raison qu'il ne souhaitait pas nous apprendre à nous battre, voir même punissant plus sévèrement celles qui tentaient de se rebeller.

Sa cruauté n'avait pas d'égal, si bien qu'il s'était longtemps gardé de me parler de ma mère, éludant mes questions les unes après les autres. Un soir, il accepta de m'en parler, m'expliquant que, après avoir abusé d'elle – ce qui me fit comprendre quel enfant j'étais – il l'avait vendue comme n'importe quelle esclave de passage. Après m'avoir frappée en plein visage, il me fit promettre une chose, si je désirais la retrouver, je devais lui obéir. Et le jour où il estimerait qu'il n'aurait plus besoin de moi, il me dirait où la retrouver. Alors, je m'appliquais à m'entraîner à la magie, pour être capable d'affronter ses adversaires. La maîtrise de la foudre, du vent, de la terre et la transformation en mileïs étaient devenus mes exercices quotidiens. Il aimait quand je me transformais en ''petit renard blanc'' – comme il disait – car je pouvais me faufiler dans des endroits très étroits, volant pour lui.

Mais je ne me laissais pas faire, je n'étais pas comme les autres. Mon caractère très fort s'exprimait au biais de nombreuses provocations – ce qui me valus plus d'une fois de me retrouver enchaînée et traînée derrière son cheval. Plus d'une fois, les autres esclaves qui m'entouraient et que je considéraient comme des mères de substitution, avaient soigné mes plaies, obtenues sous les de coups de fouets, parce que j'avais osé lui répondre, une fois de plus. Parmi les esclaves de mon "père", une femme se détachait du lot, elle était vieille particulièrement ridée, et pourtant, toujours en vie. Quelque chose se dégageait d'elle, comme une sorte de force tranquille, ainsi qu'un savoir illimité. Ce fut à ses côtés que chaque nuit, apprenant à lire et à écrire, elle m'enseigna aussi une chose, comment comprendre les écritures anciennes. En dehors de ce savoir, mon "père" se rendait souvent auprès d'elle, ou plutôt, le faisait avant qu'elle ne parte dans l'autre royaume…


Mais un jour, je devins plus qu'une petite fille désobéissante à ses yeux. Il me suivi à bonne distance, alors que j'allais chercher du bois pour le feu. Ce soir là, il faisait froid et la neige commençait à former un magnifique tapis blanc au sol. Les flocons de neige venaient se poser sur mon visage. Je profitais du seul moment que j'avais de ''libre''. Quand il me sauta dessus, tel un lynx en furie. Je me débattis de toutes mes forces. Le fait de crier ne servait à rien, car je savais très bien, que personne ne viendrait à mon secours. Et j'avais appris à ne pas crier, cela lui donnait une certaine puissance, une excitation malsaine, et cela, je m'y refusais. Il m'avait arraché une partie de mes guenilles, mais je refusais toujours de me laisser faire, me débattant, lui offrant coups et tentatives de morsures. Je réussi à attraper une énorme pierre, l'envie de lui échapper était bien plus grande que sa force. Je lui assénais un coup violent à la tempe, ce qui fit qu'il s'écroula sur le côté en se tenant la tête et en hurlant des insultes à mon égard. Je me relevais d'un bon, et attrapais un morceau de bois tout vermoulu. Mais la colère, la peur et la magie pouvaient faire un sacré mélange. Dans ce cas là, la puissance et la force de ma magie me surpris. Car je fus en mesure de créer - à partir d'un bout de bois pas plus long qu'une petite épée – un sceptre de bois blanc, aussi grand que moi, et surmonté d'une sphère de cristal bleuté. Je crois que mon agresseur fut autant surpris que moi, et je vis dans son regard, une chose que jamais je n'aurais cru possible… De la peur. Il essaya de m'amadouer en me disant que je pouvais faire de grandes choses avec ce pouvoir. Mais je compris très vite, que c'était lui qui voulait s'en servir… Encore une fois. Et je ne voulais plus. Je ne voulais plus qu'il se serve de moi ou de mes pouvoirs, pour faire des choses horribles. Ce n'était pas moi. Je lui fis face, sans aucune peur dans le regard. Je le menaçais à mon tour, lançant un sort de terre, construisant tout autour de lui une prison fait de pieux sortant du sol. Lorsqu'il fut emprisonné et à ma merci, je l'obligeais à me dévoiler l'endroit où se trouvait ma mère. C'est alors que, le visage tremblant, et un sourire sadique sur les lèvres qu'il me répondit. J'appris que ma mère était morte en couche, et qu'il s'était débarrassé de son corps en la jetant au feu, avec deux autres nouveaux nés. Tout était de sa faute. Il avait mis ma mère enceinte, de force… Et lors de l'accouchement elle avait perdu la vie, pour me donner la mienne. Dans un accès de colère, je fis appel à l'énergie du ciel, le foudroyant, ne laissant sur place, qu'un amas de poussière fumante.

A partir de ce moment là, ma vie commença. Je m'étais enfuie de cette forêt maudite et avait trouvé refuge dans une ferme abandonnée, où vivaient encore deux moutons, qui mouraient de faim. Je m'occupais d'eux ; et m'allongeant dans leur pelage, blottit bien au chaud, je découvris un tout petit lozi blanc. Lui aussi était affamé. Il ne fallut pas longtemps pour qu'il devienne mon ami. Je lui donnais le nom de Nephis, ce qui lui plut beaucoup. Malheureusement, les moutons ne survécurent pas à l'hiver, ils étaient bien trop faibles. Seule au milieu de rien, ayant pour seul compagnon Nephis, j'étais libre. J'apprenais chaque jour à me perfectionner dans ma magie, en lisant beaucoup et en cherchant sans cesse de nouveau grimoire de magie, aux quatre coins du monde. Avant de partir, je me promis une chose, un jour ou l'autre, je retrouverais mes sœurs…