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Narcisse Serv [Humaine / Maître des lames]

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Narcisse Serv [Humaine / Maître des lames] Empty Narcisse Serv [Humaine / Maître des lames]

Message  Athyl Sam 21 Juil 2018 - 17:06

Nom de votre personnage : Narcisse Serv

Age de votre personnage : 25 ans

Race : Humaine

Classe : Maître des lames

Arme : Deux haches ( Heka : Longue et légère et Mégane : Petite et tranchante )

Armure : Moyenne, principalement de cuir pour le moment

Capacité spéciale : Résistance psychologique

Compétence raciale :
- Maniement de la hache

Sorts ou compétences de votre personnage :

- Magie des lames
- Ambidextrie > Est capable de se servir de ses deux haches en combat.
- Téléportation (Magie des lames) > Une fois lancée, Narcisse peut se téléporter sur l'une de ses haches, la plus petite (Mégane). (3 fois maxi par combat)
- Grande endurance
- Grande force
- Grande agilité

Compétences secondaires de votre personnage :

- Maîtrise de l'équitation > Narcisse a apprit le cheval à ses 6 ans, avec son père.
- Lecture > La mère de Narcisse lui a apprit à lire.
- Maîtrise de l'étiquette > Du fait que son père était esclavagiste, elle a put connaître les nombreuses races peuplant Orcande.

Histoire de votre personnage :

Je dirais que l'enfance fut la plus belle période de ma vie. Je suis née dans la région d'Estandre, dans le domaine familiale aux abords de la ville de Canaéles. J'avais des parents heureux à mes yeux de petites filles, mon père était certes plus autoritaire et moins présent que ma mère, mais j'étais comblée !
J'avais tout ce qu'il me fallait : Une grande maison du style néoclassique avec un immense terrain bien entretenu par nos esclaves, de jolis murs de pierre qui eux même, étaient encerclés par la forêt de la Vanille. Je passait beaucoup de temps avec ma mère Mégane. Elle était encore plus belle que moi, je m'en rappel. Je tien la plupart de mes traits d'elle et surtout, ses yeux. Toujours très patiente avec moi, à l'écoute... Si elle ne jouait et ne se promenait pas avec moi, j'étudiais avec elle, c'est elle qui m'apprit à lire, à compter, à être moi même, à être polit, indépendante. Il est vrai que je lui dois encore beaucoup aujourd'hui.
J'étais une enfant énergique, pleine de vie mais qui voyait rarement son père généralement en "déplacement", s'était son boulot les déplacements apparemment. Monsieur Serv avait cependant toujours un cadeau pour moi à son retour ! Le plus gros fut un cheval, rien que pour moi, me promettant d'apprendre à monter quand il aurait le temps ... Je savais qu'il m'aimait, avant. Il n'appréciait pas forcément ce que m'apprenait ma mère : "Tu ne peux pas lui dire que nous sommes tous égaux, tu lui ment" et ils se disputaient et moi je comprenais pas pourquoi, je finissais mon assiette gentiment préparée par la femme-lézard dont je me rappel même plus le nom, elle était pas restée longtemps et avait vite été remplacée de toute façon.
Plus je grandissais, plus la vie devenait compliquée. A partir de douze-treize ans , je commençais à comprendre quelques petites choses : Mon père faisait des déplacements réguliers sur Estandre. Là bas, il vendait des "créatures" comme il les appelaient, au contraire de ma mère qui choisissait d'autres thermes comme "Les pauvres gens..." . Je vous avoue qu'entre les deux opinions, j'étais un peu perdue et j'avais du mal à concevoir que mes parents s'aimaient tout en ne puissant pas s'entendre sur certains sujets, notamment celui des hommes-bêtes. J'aimais ma mère ... Seulement un jour, mon père m'emmena en balade à cheval pour me "montrer" quelque chose :

- Tu vois ma fille, ce sont des tigrains qui ont fait ça. Ils ont tout ravagés, pillés, tué femmes et enfants. Je ne peux pas accepter ça.

Le village fumait encore de la bataille de la nuit. Il n'y avait plus âmes en vie et quelques cadavres. Imaginez ce que peux penser une gamine... J'étais très en colère contre ses tigrains, mon père avait raison depuis le début au sujet des "non-humains". Ils n'étaient pas pacifiques, et ils étaient arrogants, violents. J'en voulut à ma mère de m'avoir mentit et j'entrai même en conflit avec elle aux côtés de mon père lors de nos repas explosifs. En fait, il n'y avait que les centaures qui étaient normaux, en fait, ils étaient loyaux. Surtout les deux qui gardaient l'entrée de notre domaine jour et nuit, payés par mon père : Heka et Rym . J'oubliai les livres et les bonnes manières, la gentillesse et la tolérance, pour m'investir dans le sport et j'accompagnai parfois mon paternel jusqu'à Estandre dans ses convois remplit d'homme-bête destinés à trouver un travail auprès de gens comme nous, on leur donnait du travail et ils se plaignaient ! Voilà ce qu'on pensait en les vendant. Bref, ce bon vieux Heka, l'un des deux centaures, m'a apprit à me défendre avec une petite longue hache fabriquée de ses mains : J'avais de l'affection pour lui, après tout, il ressemblait un peu à mon cheval. Grâce à lui, je me sentais puissante, comme une héroïne ! J'avais envie de sauver tout les humains des monstres de ce monde. Mon père n'avait jamais résisté à ses entraînements, au contraire, il était fière de moi ! Quant à ma mère ... Elle s'en rendait malade. Elle pleurait parfois en venant me border le soir et je la rassurai en lui disant que je la protégerai toujours du mal.
L'adolescence ... Tout le monde change à ce moment de la vie. Surtout moi.
Tout bascula.
J'avais acquis de la force, de l'endurance. Heka m'apprit à me servir d'une hache en plus. S'était extraordinaire de ce sentir si puissante, j'étais déterminée à vaincre tout mes adversaires et mon père m'autorisa même à m’entraîner sur quelques esclaves-combattants qu'il avait lui même acheté. J'avais le droit de les tuer. J'ai quand même réussit à en tuer trois sur cinq avant que ma chère mère ne crie la sonnette d'alarme... Elle tomba gravement malade et j'eu du mal à ressentir de la pitié pour elle... J'ignorai pourquoi. Elle me suppliait d'arrêter de tuer, comme mon père, et je lui répondais "Je t'ai promit de te protéger, père n'achète que des bandits ou des meurtriers, ils le méritent !" . Elle pleurait encore et encore mais j'appris aussi pourquoi elle avait ce genre de réaction : Mégane était originaire du Royaume de Telbara. Elle s'était mariée avec l'élégant Monsieur Serv dont elle était autrefois éperdument amoureuse. Son éducation avait été totalement différente de celle de mon père. D'ailleurs elle voulait y retourner, je n'étais pas de cet avis : Nous étions heureux ici, j'étais heureuse et révoltée, j'avais un but dans la vie : Sauver les humains des hybrides.
Je continuai donc mes entraînements et mes meurtres. De trois, je passais bientôt à sept. Bientôt ... A peine le combat commencé, le septième tomba directement à genoux, laissant tomber son épée de faible qualité :

- Je vous en supplie ... Je ne veux pas mourir. Je ne suis pas un combattant, on m'a prit parce que je suis grand et fort, mais je ne suis qu'un père qui laboure des champs et dont la famille meurt de faim ... Pitié ... J'ai déjà perdu un jeune fils qui est mort de faim ...


J'avais l'habitude de ce genre de mensonge, mon père m'avait toujours dit : "Ils essayeront toujours de t’amadouer, n'écoute pas le vilain". Mais ce jour là, j'ai hésité, probablement faible quant au sort de ma mère qui agonisait sur son lit. Je lui ai répondu avec curiosité et étonnement :

- Vous avez choisi votre sort, mon père dit que vous vous êtes porté volontaire et vous saviez que vous risquiez la mort non ?

Il sanglotait, comme ma mère :

- Seigneur non ! Je n'ai pas eu le choix ! Je travaillais pour des humains ... Dans des champs, comme d'autres. Nos maîtres prennent toutes nos récoltes ... Nous n'avons plus rien ... A peine de quoi nourrir nos familles ... Je vous le jure. Votre père, il est venu dans notre village, un homme très gentil qui m'a promit de bien me payer si je venais travailler à son domaine ... J'ignorai que s'était pour ... Me battre contre vous ...

Je restai droite et de marbre face à ce pauvre tigrain, mais au fond de mon esprit et de mes tripes, j'entendais la voix de ma mère : "Il dit vrai... Il ne ment pas" ... Je vous promet que j'ai entendu la voix de ma mère ! Ou alors... Celle de la culpabilité. Ainsi ... Ce monstre n'était qu'un jouet qui m'étais destiné. Je le laissais en vie. Prétextant plus tard à mon père que je n'étais pas encore prête, que je devais m’entraîner d'avantage pour le vaincre mais que nous devions le garder à la maison car s'était lui que je voulais battre. S'était faux bien sûr. Je doutais des actions de mon père en réalité.
J'attendis donc que Monsieur Serv parte en déplacement et parlai d'un souvenir d'enfance important au tigrain : Celui du jour où j'avais vu le village ravagé. Le grand hasard fit que l'esclave auprès de moi avait participé à ce massacre cette nuit là. Et vous savez quoi ? J'eu une toute autre version de l'histoire ! : Cette nuit là, les tigrains travaillant dans les champs pour le village humain avaient décidé de marquer le coup d'une petite révolte pacifique, ils s'étaient organisés pour reprendre les récoltes qu'on leur devait officiellement. L'action tourna au vinaigre lorsque les hommes de mon père étaient intervenus... Ils dégagèrent les esclaves avec une grande violence, oubliant les habitants pourtant paisibles aux alentours.
Très bien. Là encore, on m'avait menti. Je me senti trahie, utilisée, en colère, incomprise. Cette nuit là, je ne rentrai pas à la maison. J'ai dormi à l'extérieur, seule. La rage ne me permettait pas de revenir. Mon père ne valait pas mieux que la délicatesse naïve de ma mère. Les humains ne valaient pas mieux que les hybrides. Rien n'allait plus et je ne voulais même plus entendre leurs explications, leurs excuses. Ce soir là... Je découvri quelque chose d'unique en moi.
J'étais tellement à bout de nerf, que je balançais l'une de mes haches très loin devant. Celle ci se planta dans le sol devant un arbre, mon corps entier fit de même sans que je m'en rende compte enfin... Pas tout à fait, disons qu'un tronc est très docile et que se cogner contre ça à une vitesse colossale, à de quoi faire réfléchir ... Que m'était-il arrivé ? Et qui n'aurait pas tenté une seconde fois ? Je n'avais pas rêvé : Second lancement de hache, un autre bond. Je pouvais me téléporter ! J'essayai une troisième fois, ce fut un échec. S'était déjà pas mal de le savoir. En fait, cela m'avait réconforté. Assez pour rentrer à la maison au petit matin !
J'avais hâte d'en parler ! Grossière et monumentale erreur... Surtout après avoir fait la démonstration à mon père. Il me gifla, en fait... Je n'avait pas tâté du fouet depuis l'âge de dix ans alors ça m'a fait drôle. Pour lui, je n'était plus qu'un monstre. Je pense qu'à partir de cet instant, il me méprisait, au même titre que ses esclaves, "Je n'étais plus sa fille". Et moi qui pensais pouvoir lui rendre service avec ce merveilleux don... J'en vint à le détester.
Je retournai donc me cacher dans les jupons de ma mère. Elle avait été la seule à me rassurer bien que je l'avais abandonnée : "Je savais que tu étais capable de grande chose Narcisse". Je ne put profiter de ses conseils pour maîtriser mes pouvoirs qu'une année avant qu'elle ne s'éteigne. Mon père était devenu un solitaire continuant ses trafics, mais cette fois, nous aurions put luis ajouter le vice de l'alcoolisme : Un homme humain qui était rongé par la mort de sa femme et dégoûté par sa fille. Il ne daigna même pas s'occuper des obsèques.
J'avais 23 ans à l'époque, et je pris l'initiative d'emmener le corps de ma mère dans ses terres natales à Telbara. Je ne revint jamais au domicile ...
Athyl
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