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Félix d'Azgal [Humain / Mixte]

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Félix d'Azgal [Humain / Mixte] Empty Félix d'Azgal [Humain / Mixte]

Message  Athyl Dim 17 Déc 2017 - 18:37

Nom de votre personnage : Félix (d'Azgal)

Age de votre personnage :  31 ans

Race :  humain

Classe : Mixte

Arme :
Une rapière et une dague de très bonne qualité.
Les ornements de la rapière ont pour beaucoup été retirés de la garde pour être revendus, et même si cela a été fait avec adresse, l'oeil avertit pourra remarquer que la garde de l'arme a connu des jours plus somptueux.
La dague elle ressemble à une croix dont tous les axes sont de même taille. Cette forme étrange tiens au fait que son rôle reste la parade, rôle que la rapière ne peut remplir à cause de sa fragilité.

Armure :
cuir très léger, renforcé à l'épaule d'arme à la fois pour la protéger et donner un support stable au baudrier.
Sans parler de protection, mon sac se rapproche plus d'une grande besace qui, fixée au baudrier, me traverse le dos en diagonale : de quoi amortir les chocs quand je ne dois pas à tout prix protéger ce qu'elle contient.

Capacité spéciale :

- intuition : Félix perçoit tous les mouvements exécutés dans sa zone d'intuition. La plupart du temps, il ne s'agit que de sensations subtiles, à peine suffisantes pour le mettre en alarme contre une embuscade, mais quand il se concentre, cela lui donne un avantage certain au combat.

Compétence raciale :

- maîtrise de la rapière

Sorts ou compétences de votre personnage :

- Ambidextrie
- Grande agilité
- Grande agilité ×2
- Grande endurance
- magie de la nécromancie
- Magie de vent
- Mortelame (nécromancie) : Marque un ennemi : s'il meurt pendant qu'il porte la marque, il est relevé en tant qu' homme-squelette (2 fois maxi par combat, la marque dure 2 posts)
- Marche-brise (vent) : Félix marche sur un courant magique, qui le propulse plus loin (3m max) à une vitesse prodigieuse. Le guerrier-mage maîtrise la distance et la direction du pas. Très pratique pour permettre au bretteur de se repositionner en plein combat ou, utilisé de façon répétée, pour perturber l'ennemi. (5 fois maxi par combat)

Compétences secondaires de votre personnage :

- Lecture et écriture
- Connaissance géographique
- Maîtrise de l'étiquette
- Équitation

Objets magiques :
- Anneau Anaura :  Une très belle pièce de joaillerie taillée dans trois essences de bois différentes et gravée de runes complexes. Cet anneau magique possède le pouvoir de cacher qu'il est magique.

Histoire de votre personnage :

Félix est issu de la petite noblesse Tacomane, une famille si récemment anoblie qu'elle a prit le nom de la région dans laquelle se toruvent ses terres en désespoir de cause. Si leurs terres sont exentrées et peu étendues, il serait mal avisé de les sous-estimer. En effet, c'est par les exploits martiaux du grand-père de Félix que la famille d'Azgal s'est vue confier ce lopin de terres. Et de fait, c'est une tradition de guerriers qui s'est rapidement implantée sur ces terres : les garçons étaient entraînés au combat et les filles à tenir les maisons en ordre, à commercer et autres activités nécessaires à la survie des villages disparates. Rarement on vit des rôles inversés, mais un garçon incapable de se battre se retrouvait au foyer. Pour le cas inverse, il fallait qu'une fille soit réellement douée, une prodige même, pour qu'on lui laisse prendre les armes. Plus rares encore furent ceux qui étudiaient la magie sur les terres des d'Azgal.

Mais ce qui va nous intéresser reste la vie au manoir du seigneur d'Azgal, le père de Félix. Notre jeune protagoniste étant le troisième fils du chef de famille, sur ses épaules ne devraient reposer que peu de responsabilités. Cependant, il a suivit une éducation plus poussée que celle de ses frères : là où l'aîné a apprit à se battre et à gérer un domaine, là où le second a été destiné à représenter la famille dans le clergé et reste donc principalement dans la bibliothèque de la famille (ce qui lui valut nombre de railleries du peuple au vu de leur micro-culture), Félix lui se devait d'être le « gentilhomme » de la ftatrie. Plutôt que la claymore et la lance, on lui apprit le maniement de la rapière et l'art de l'escrime, et plutôt qu'à gérer un royaume ou connaître les secrets des dieux, on lui enseigna la politique, la manipulation et l'étiquette. A lui revenait donc le rôle du diplomate, le représentant de la famille pour tous ceux trop peu importants pour avoir le droit de rencontrer son frère aîné, ou trop occupés pour prendre la peine de faire le déplacement ou le faire appeler.

Pour cela il lui fallait être brillant. Connaître les querelles de pouvoir du royaume, son histoire, sa géographie … mais aussi savoir monter, lire, écrire, et maîtriser parfaitement les us et coutumes de la cour. Mais le plus important, il devait savoir se défendre : il aurait été impensable que le descendant d'une famille montée dans la noblesse par ses prouesses martiales, soit incapable de donner la réplique avec l'acier de sa lame. Mais encore une fois, il fallait que sa technique et son arme correspondent aux usages de cour. C'est ainsi que le manoir « engagea » un maître d'arme.

Tacomnal est connu pour ses commerces d'esclaves florissants, mais qui parmi les tacomans aurait été assez fou, assez prétentieux et confiant pour faire entrer dans sa maison un esclave de ce genre ? Une démarche souple et élégante, une voix profonde et chaude, un regard chargé d'expérience, une force surnaturelle … un teint pâle habilement camouflé par quelque maquillage. Oui, le maître d'arme de Félix, celui qui lui apprendrait à manier la rapière, l'esclave improbable de la famille d'Azgal, était un vampire.

Issu d'une ancienne famille noble d'Estandre, et alors qu'il avait su cacher sa nature, il avait été capturé à la guerre par le frère aîné de Félix, au milieu de la ferveur du combat des armées. Découvrant sa nature, la compagnie avait d'abord voulu le tuer, mais Herbert d'Azgal, héritier d'une famille martiale en recherche de précepteur de qualité, y avait vu une occasion trop belle. Sur le chemin du retour entre la vallée des rois et les terres familiales, le prisonnier subit nombre de traitements, voués à briser son esprit et s'assurer sa coopération sans concession.

Ayant une apparence principalement humaine, Lozir de Montreux était présenté comme un maître d'arme et le maître majordome du domaine aux visiteurs : bien qu'il reste un esclave et que son nom de famille soit voué à ne plus jamais être prononcé, il jouissait d'un statut ambigüe dans les faits. Quoiqu'il en soit, le mort-vivant s'est toujours montré fidèle aux d'Azgal, et a remplit son rôle avec la plus grande diligence.

- Aouch !
J'apportai mon index à mes lèvres, suçant la petite goutte de sang qui florissait lentement. Les dieux soient loués, je n'étais pas à la cour : combien de temps l'histoire de l'escrimeur qui se blesse avec un couteau en mangeant m'aurait-elle poursuivit ? Un sourire amusé mais consterné se plaqua sur mon visage alors que j'imaginai la réaction de Lozir également. C'était la première leçon qu'il m'ai donné il me semble … ''reconnaître le bout pointu et s'en tenir éloigné au possible''. La seconde ...


Le vampire pose un regard sentencieux sur le jeune garçon qui se tient le bras, les fesses à terre, visiblement contrarié. L'enfant n'avait jamais vu que des brutes se battre. Certes les grandes épées et les lances faisaient des ravages sur les champs de bataille, mais c'était un tout autre art qu'il devait maîtriser. De plus, la main d'arme du gamin était la gauche : un avantage qu'il pourrait lui enseigner à utiliser pour peu que l'humain arrête de tenter de se battre comme un orc.

- Jeune maître, une rapière n'est pas une massue, par les Sept ! La lame en est fragile, légère : la manier demande de l'agilité, de la subtilité. On ne frappe pas comme un bœuf quand on manie la rapière, et on NE PARE PAS. Si je ne m'étais pas retenu, votre arme se serait brisée. La rapière est l'arme du duelliste, c'est la technique qui prime : si votre père et votre frère se permettent le luxe de secouer leurs haches dans tous les sens, protégés par des armures de plate, vous devez apprendre à être perpétuellement en mouvement. L'oeil alerte, le bras détendu, le dos droit, près à fendre pour planter l'arme dans la chair. Reprenons.

Ce n'était là qu'une leçon parmis tant d'autre, une des premières qui plus est. Au fil des années, l'enfant se développa, apprivoisa son arme, et apprit à compenser face aux capacités surhumaine de son précepteur. La clé était effectivement le mouvement : se placer, feindre, fendre, se désengager, s'exposer … une danse d'acier, certes, mais une danse malgré tout. C'était ces cours-là qu'il préférait : loin devant l'histoire politique tacomane, la géographie, les us de la cours (qui changeaient tous les mois, en plus) ou l'équitation. Seule l'écriture attirait son esprit : tout comme l'acier, l'encre l'hypnotisait, à sa façon. Puis il eu vingt ans : il était temps pour lui de rejoindre la cour, et de représenter sa famille à Tacomnal-même.

- Lozir ! Ce n'est pas l'heure de manger !
Je posai un regard sévère sur le petit lozi. Je venais de le voir fouiller mes affaire, et l'avais attrappé par la queue. Le lézard vert pomme poussa un petit cri d'indignation. Mais cela faisait des années que nous étions, en quelque sorte, compagnons d'infortune. Quand je le relâchais, il vint se blottir dans le creux de mon cou pour se faire pardonner, m'arrachant un soupir. Il se faisait vieux l'air de rien, bien plus que moi. Cette fois c'est un sourire amer qui se peignit sur mon visage : ma belle rapière (ou plutôt ce qu'il en restait), ma jolie dague, mes vêtements propres … n'étaient rien de plus que tout ce qui me restait. Pourquoi diable me soucier de ce qu'aurait pensée la cour Tacomane ? Il y avait tout à parier que je ne les reverrais jamais.


- Monsier D'Azgal ? Une missive.
- Merci mon brave, vous pouvez disposer.

Les yeux du jeune homme s'étrécirent en voyant le papier soigneusement plié. Il avait 27 ans maintenant, cela faisait un moment qu'il ne voyait plus sa famille qu'à travers un pli rédigé par son « autre » grand-frère, de loin en loin. Il n'avait pas même pu se rendre aux funérailles de son père, l'année dernière. Mais ces années passées à la capitale n'avaient pas été perdues : il avait raffiné son art de la rapière à l'aide de magie, trouvant dans l'un des mages de la cour un allié certain et un professeur bien plus patient que Lozir. Il n'utilisait pas les même sorts que son ami, le pouvoir destructeur brut n'était pas pour lui : mais les dérivés de la magie du vent lui permettaient d'être bien plus dangereux qu'un bretteur classique. Pour y revenir, le papier qu'il avait en main était de piètre qualité, et le sceau n'était pas celui du domaine, mais de la garde d'un village qui commerçait régulièrement avec sa famille : c'était cela qui avait suscité le froncement de sourcils du gentilhomme. Avant même de briser le sceau, le cœur de Félix était étreint d'un sombre pressentiment.

Et à raison. Le domaine était en ruines, ayant subit un assaut massif de la part de plusieurs tribus d'homme-lézards. Les d'Azgal étaient ruinés, et ses frères étaient morts en défendant le domaine : même le vampire avait succombé (bien que la missive ne mentionne pas la race de Lozir, il n'y avait que peu de majordomes au domaine, de toute façon : l'erreur tait quasiment impossible). C'eut été une catastrophe suffisante en soit si il ne s'était pas avéré que, parmi les débris, la garde avait trouvé des document troublants. Les yeux embués de larmes de Félix s'exorbitèrent, alors que des extraits dévoilaient sous ses yeux des intentions de trahison et de conspiration. Son frère avait voulu trahir Tacomnal et rallier Estandre. Comment diable avait-il seulement pu y penser ? Leur position géographique les aurait condamnés de toute façon ! Non, plus grave encore : Il ne lui en avait pas parlé. Depuis combien d'année Félix travaillait-il à entretenir Herbert dans les bonnes grâces de la cours ? Depuis combien d'années sont frère complotait-il dans son dos ?

Mais ce n'était pas le moment de penser à cela. Si de tels documents avaient en effet été découverts, non seulement il n'y avait plus qu'un seul d'Azgal en vie, mais il se trouvait dans une disgrâce profonde : et sans doute Félix lui-même était-il suspecté de complot. Tremblant, le nobliaux pondérait la situation. Aucun de ses alliés ne prendrait sa défense de façon directe, même son professeur de magie : c'était une affaire trop grave et il n'avait plus de faveur ou de dédommagement à promettre. Fuir le pointerait comme un ennemi du royaume, et il devait éviter d'avoir une prime sur la tête, étant donné qu'il n'avait déjà plus de foyer. Avalant difficilement sa salive, Félix s'essuya les yeux : il pleurerait sa famille plus tard, il devait sauver sa tête. Plaider son cas, et prier les sept en espérant échapper à la peine de mort. Mais il ne se leurrait pas : il finirait au moins exilé du royaume …

Je remarquai que ma main droite tremblait légèrement alors que les souvenirs affluaient. J'avais plaidé comme jamais, et j'avais sauvée ma tête, c'est vrai. Mais mis à part mes vêtements et mes armes, tous mes biens avaient été confisqués, mes droits et titres déchus, mon nom reprit, et j'avais été éxilé du royaume de Tacomnal. J'avais mis plusieurs jours à érrer sur les routes, étroitement gardé par deux golems de roche dont la mission était de s'assurer que je sortais des terres du royaume. Deux gardes du corps qui « transportaient » mes armes : on ne me les avais pas confisquées en vertue du peu de bienveillance qu'il restait à mon égard, mais je ne risquait pas de m'en servir avant d'être hors des frontires tacomanes. C'est dans une auberge sur la route que j'avais rencontré le petit lézard, qui me suivait depuis. Je l'avais baptisé du même nom de mon précepteur d'escrime, dans un élan de mauvais humour, mais il semblait apprécier le pseudonyme. Je m'étais finalement réfugié en Telbara, payant mes frais en vendant les décorations de la garde de mon arme, puis en capturant des bandits ou tuant des monstres. J'avais également du revendre mes riches atours, me payant alors une tenue bien plus modeste et pratique tout à la fois (bien que j'ai gardé un faible pour quelques frivolités de-ci de-là).

Et me voilà, quelques années plus tard. Mon port est peut-être altier, mes vêtements propres et mes armes d'une finesse remarquable. Mes longs cheveux blonds sont peut-être bien coiffés, mais cela ne change pas la réalité : je suis devenu une sorte d'aventurier je pense, ne possédant que mon sac et ce qu'il contient. Mais je suppose que c'est mieux que d'avoir sombré dans la misère la plus totale.

Le plus difficile a été de m'adapter aux autres races. Il m'aura fallut du temps, mais je pense m'être bien intégré au final, et même avoir appris à les apprécier. Bon, plutôt à les respecter … au moins à ne pas les mépriser ouvertement ! Pour ma défense, je combat plus de 25 ans d'éducation, et je me suis même fait des amis non humains ! Un tigrain typé chat, forgeron, qui m'aide à maintenir mes armes dans le meilleur état possible, en contrepartie de quoi, plutôt que de l'or, il tenait à ce que je lui enseigne l'escrime. Et un Séladien qui fait partie de la garde de Longe, avec qui j'ai eu des débuts pour le moins mouvementés. Je loge actuellement principalement dans l'auberge de sa cousine par alliance, une halfeline implacable qui, si elle me fait une ristourne quand j'ai les moyens de lui payer plusieurs nuits de logement à l'avance, n'hésitera sans doute pas à me refuser l'entrée si je provoque un nouveau scandale ou n'ai pas les moyens de payer mon séjour.

Bien que je n'ai plus de demeure, et que la vie de vagabond aventureux ne soit pas de tout repos, j'ai trouvé un goût certain  à la bohême. Plus le temps passe et plus je me sens bien, loin des intrigues complexes de la cour, qui me semblent aujourd'hui d'une futilité terrible. Je tente de camoufler au mieux mon passé, bien que mon arme me trahisse souvent, et qu'il me soit arrivé à quelques reprise de servir de professeur pour l'un ou l'autre bourgeois capable de percer mes origines. J'ai appris pour ma part, à boire, à rire … à profiter de la vie, de façon générale.
Athyl
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