Haknam - Guerrier à la fine lame [Humain - Maître des Lames]

Haknam est un homme faisant un mètre quatre-vingts pour un poids de soixante-neuf kilos. Grand, svelte, il est très bien constitué, ayant un corps marqué par sa vie de combattant, surtout avec la belle cicatrice qu’il possède sous l’œil droit et son torse qui en est couvert. La peau basanée, il a des yeux aussi bleus que le ciel, des cheveux noirs comme la nuit, mais en pagaille, ne prenant pas trop de temps pour des soins corporels. Par contre, il s’en sert pour cacher ses oreilles courtes, dont il se sent un peu complexer avec et aussi, sa main gauche est abîmée depuis tout petit, alors il la cache aussi sous un gant. Parlant de niveau vestimentaire, il fait dans le simple, mais aussi peu ordonné. Haknam se protège la tête avec une écharpe qui lui sert surtout dans des environnements à température extrême, ou si la zone dégage une odeur pestilentielle, si ce n’était pour contrer toutes odeurs ou produits pouvant lui causer du tort par inhalation. Ensuite, il porte une sorte de chemise de couleur blanc-beige sans manche, recouvert également par une longue veste en cuir marron, lui apportant un peu plus de protection. Son pantalon est fait de laine, marron, mais d’une teinte plus claire et il porte aussi, comme protection supplémentaire, des bottes et des jambières en cuir ainsi que des brassards de la même matière.

Je ne vais pas vous raconter d’où je viens, de mon enfance, etc. Non, je vais vous parler du plus important de toute mon histoire, qui elle-même est déjà importante, mais je veux vous faire grâce de tous ces détails. Comme vous devez le savoir, je suis un des plus grands, des plus fières et sans doute, le meilleur combattant de la Guilde des Guerriers d’Estandre ! En effet mes amis ! J’ai combattu de nombreux monstres démoniaques qui peuplaient notre beau continent, sauvé des vies innocentes dans des villages perdus ! Secourus de belles damoiselles en détresse et ramener la justice plus d’une fois sur nos terres. Mais là, je vais vous narrez la plus grande et la plus formidable de mes aventures.

Il y a de ça quelques années, trois ou quatre ans, je voyageais vers les chaînes de montagnes de Faeronhe et Denoronhe. Ayant ouï dire de belles choses de ces endroits, j’ai décidé d’aller voir ces paysages. C’est alors que je suis tombé sur un village humain isolé dans ce royaume de roche. N’imaginez pas que ces pauvres gens vivaient dans de mignonnes petites maisonnettes en terre et aux toits de chaume. Ou bien qu’ils vécussent dans des bâtiments creusés dans la roche comme ces crétins de drow. Non, c’était délabrer, comme après une guerre suivie d’une famine. Le visage de chacun des habitants, d’aussi bien du nourrisson au vieillard, de l’homme robuste au chétif y compris aux femmes, était remplit de tant de tristesse et de désespoir qu’on aurait cru que tous les malheurs du monde leur sont tombé dessus.

"Braves gens ! Mais que vous arrive-t-il ? Pourquoi vivez-vous dans une telle misère ?" Leur demandais-je.

Le vieux sage du village s’approcha de moi. On aurait dit un halfelin avec sa petite taille et ses gros pieds velu comme les pattes d’un ours. En même temps, si vraiment un halfelin était chef du village, je comprenais pourquoi ils avaient des problèmes.

"Mon seigneur". M'appela t'il. "Nous sommes frappés par une malédiction ! Une bête sortant des plus noir cauchemar nous hante dans une grotte voisine. Chaque semaine, elle vient nous voler nos enfants pour les dévorer, nos femmes pour en faire des esclaves et brûles nos récoltes et tue nos troupeaux. Par pitié, sauvez-nous."

Frapper par leur malheur, et leur mauvaise odeur, je sentais qu’il était de mon devoir de leur venir en aide et j’acceptais donc de les libérer de la bête. Je trouvais facilement l’antre du monstre. Mais je ne m’attendais pas à l’adversaire que je devais affronter. Dans une cavité énorme, se tenait un Bohoron. Oui, un authentique Bohoron qui se laissait envouté par le chant des femmes enchaîner à lui et qui dévorait le dernier enfant de sa réserve. Avec courage, je défiais le monstre et nous nous livrions à un de mes plus grand combat. Il était énorme et puissant, mais j’étais petit et malin. Ce fut durant la lutte que la bête, me fit cette cicatrice sous mon œil droit. Mais je ne perdais pas courage. Lors d’un moment d’inattention, je suis parvenu à lui trancher la tête avec ma lame, d’un coup sec.

Les femmes furent libérées et les enfants sauver. Je les raccompagnais en sécurité à leur village où une grande fête fut célébrée en l’honneur de ma victoire et la tête du monstre, leur servit de trophée pour ornais leur place publique. Voici mes amis, ma plus grande aventure, ainsi que ma plus fabuleuse bataille.

"On m’a dit que ta cicatrice sous l'œil, c'était une femme à qui tu l'aurais trop coller dans une certaine maison."
C’est une légende ça. Rien à voir avec le Bohoron.

"Justement, on m'a toujours dit que ces bestioles, ça vivaient dans les montagnes dominantes et non aux Faeronhe et Denoronhe".
Qu’est-ce que tu en sait le lézard ? Puis-ce que je dis que j’en ai croisé un pas loin d’ici. J’en sais bien plus qu’un esclave de taverne tout de même !

"Autre détails. Ces monstres sont aussi gros qu'un dragon et pouvant même être plus fort. Comme avec ta petite épée, tu pouvais lui couper la tête comme ça ?"
Mais il regardait ailleurs à ce moment. Et puis, je ne suis pas qu’un simple guerrier. J’étais entraîner par un grand maître épéiste depuis tout petit qui m’a appris une certaine forme de magie.

"Ouais c'est ça. Et tu as dit aussi que le Bohoron avait dévorer le dernier gosse dans sa grotte. Et là tu quittes son repaire avec d'autres. Ils viennent d'où cela ?"
Et bien il en restait voilà. Je croyais que non, mais heureusement ils y en avaient encore en vie. T’aurais voulu qu’il n’y est plus d’enfant ma belle ?

"Pauvre gars. Il faut croire que le désert d’où ti viens, Karpetra ?"
Kemetra ! Pauvre ivrogne.
"M’en fiche. Il faut croire que le soleil là-bas t’as grillé le cerveau pour dire autant de bêtise."
Fais gaffe à ce que tu dis ! Je viens d’une tribu importante où on m'a appris l’art du combat et dont, pas conséquence, devenir une des plus fines lames de ce continent. On m'a appris à me battre, initié à la magie avant que je vienne ici. Je suis venu avec le rêve de devenir encore plus fort en rejoignant la guilde des guerriers de la ville. Alors faites attention à ce que vous dite, de peur que je ne vous coupe pas la langue. Je fais partie d’une famille respectable en plus.

"J’ai entendu dire du côté de la guilde justement, qu’en réalité, tu fus banni des siens. Que tu sois arrivé comme un mendiant et que ton admission s’est faite d’un cheveu. Tu parles d’un puissant guerrier glorieux. Peux-tu nous dire pourquoi tu fus chassé de ta tribu ?"
Mais pour te rencontrer ma jolie haha.

"Sérieusement. Tu as fait quoi ? Voler un mouton ou courtiser la fille d’un chef ?".
Disons juste que ce fut un désaccord avec effectivement notre chef, et ma famille, et mon maître d’arme, ainsi que deux ou dix personnes. Mais je n’en dirais pas plus, car la raison de mon départ est futile… Ils ne sont jamais content de toute façon.

"Et aussi, il y a..."
Bon, je n'ai pas le temps d'écouter le Bouffeur de salade. Si vous voulez une bonne explication qui répondra à tout, ce sera... TOURNEE GENERALE !

OUAIS!!!