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Surry Braillard [Halfelin / Sorcier]

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Surry Braillard [Halfelin / Sorcier] Empty Surry Braillard [Halfelin / Sorcier]

Message  Athyl Mer 25 Jan 2017 - 15:52

Nom de votre personnage : Surry dit "Braillard"

Age de votre personnage : 98 ans

Race : Halfelin

Classe : Sorcier

Arme : Un simple couteau pour un humain, une dague d'une bonne longueur pour lui.

Armure : Aucune, une simple tunique colorée.

Capacité spéciale : Intuition - Méfiance : Surry peut parfois sentir lorsqu'une personne lui veut du mal.

Compétence raciale : Furtivité

Sorts ou compétences de votre personnage :

- Grande agilité
- Maniement de la dague
- Alchimie
- Fumigène (Alchimie) : Au contact de l'air, libère une fumée dense. (3 fois maxi par combat, dure 3 posts)
- Gaz irritant (Alchimie) : Au contact de l'air, produit un gaz irritant, hautement inflammable. (2 fois maxi par combat, dure 2 posts – peut durer plus longtemps dans un espace confiné et non aéré)
- Gaz soporifique (Alchimie) : Au contact de l'air, libère un gaz qui endore toute personne le respirant. (1 fois maxi par combat, l'effet d'endormissement dure 1 post)
- Magie du feu
- Contrôle des flammes (Magie du feu) : Surry peut contrôler les flammes alentours. (5 fois maxi par combat)
- Projectiles de feu (Magie du feu) : Surry peut créer des flammes dans ses mains, et les projeter sous la forme de petites boules de feu. (5 projectiles maxi par combat)
- Faisceau incandescent (Magie du feu) : Un rayon incandescent part des mains de Surry, enflammant tout ce qu'il touche. Il peut maintenir et diriger le rayon. (2 fois maxi par combat, peut durer 2 posts maxi)

Compétences secondaires de votre personnage :

- Lecture / écriture
- Connaissance de la flore
- Maîtrise de l'étiquette
- Métier : Apothicaire

Histoire de votre personnage :

"Je ne comprends pas pourquoi tu continues de venir jongler ici."

Bidalf, surpris, s'arrêta un instant de manger, et regarda Surry sans comprendre. Tout en continuant de couper minutieusement de petites racines, celui-ci enchaîna.

"Les humains n'ont aucune estime pour nous. Ils ne nous voient que comme des saltimbanques, à leur service dès qu'ils cherchent un peu de divertissements. Je refuse d'être traité comme un bouffon, un simple larbin qui ne devrait jamais sortir de son rôle !"


Le halfelin poussa un juron, il venait d'entailler son doigt dans un mouvement de colère. Quelques gouttes de sang perlèrent de la blessure et vinrent s'écraser sur le sol de l'arrière salle miteuse dans laquelle ils se trouvaient. Le patron les hébergeaient là, en échange d'animations pour ses clients.

Bidalf souris avec légèreté, puis se saisis d'une pomme.

"Toujours vexé de ce surnom qu'ils t'ont donnés ?"

Surry se renfrogna.

"Ils n'accordent aucun intérêt à mes paroles et persistent à m'appeler Braillard ! Ce n'est pas parce qu'ils nous surplombent de soixante centimètres qu'ils ont le droit de nous mépriser la sorte !"

L'autre manqua de s'étouffer avec sa pomme et éclata de rire.

"Certes, mais tant que nous les amusons, ils sont de bonne compagnie."

Il reprit une bouchée, qu'il mâcha lentement, avant d'ajouter.

"De plus, le patron nous héberge et nous paye plus grassement que tous les autres aubergistes du quartier."

"Lorsque je suis arrivé à Telbara, j'espérais qu'elle m'offrirai plus que quelques fruits et un bout de parquet en échange de quelques pitreries."

Dans la salle principales, le bruits des chopes frappant répétitivement les tables retentis, bientôt recouverts par des rires tonitruants. Surry passa une main dans ses cheveux ébouriffés, et posa ses racines et ses instruments dans un coin de la pièce.

"Ça va être à nous !" s'exclama-t-il.

Il attrapa un des flacons de fumées dont lui seul avait le secret, et eu une pensé nostalgique pour la femme qui lui avait enseigné cette recette : sa mère. Sans doute n'imaginait-elle pas que le savoir familial servirait un jour à jouer les saltimbanques pour des humains ivres.

****************************************

Alors que le nuage de fumée se dissipait sur les deux amis, Surry lança un regard à Bidalf. Ce dernier, les yeux fermés, semblait savourer les acclamations. Il se permit d'ailleurs une ultime pirouette, ravivant la ferveur de la foule. Plus sobre, l'autre se contenta d'incliner légèrement la tête, avant de se diriger vers le bar, réclamer au patron quelques rafraîchissements bien mérités.

"Un numéro intéressant que vous nous avez présenté là ! Je serai curieux de savoir comment vous arrivez à produire toute cette fumée, êtes vous magicien ?"

Surry détailla rapidement l'humain qui venait de lui adresser la parole. Un peu bedonnant, sa tenue riche et colorée témoignait de son appartenance à l'aristocratie. Probablement cherchait-il encore un peu de divertissement.

"Certes non ! Cette recette, m'a été transmise par ma mère. Et vous êtes ?"

"Je me nomme Arton. Je suis marchand."

"Et qu'est-ce que vous vendez ?"

"Ma famille a fait fortune dans le commerce d'étoffes, mais j'ai depuis diversifié mes marchandises, et il se trouve que certains de mes clients pourraient se révéler très intéressés par votre incroyable fumée."

Surpris, le halfelin mit un instant à répondre. Un humain, qui plus est un bourgeois, s'intéressait à ce qu'il faisait. Peut-être n'étaient-ils pas tous méprisants ?

"Je suis désolé, mais je ne peux pas vous confier ma recette, c'est le trésor de ma famille. Vous comprendrez que je le garde précieusement."

L'autre éclata de rire.

"Mais je ne suis pas alchimiste ! Non, je souhaite vous voir travailler pour moi. Vous auriez une chambre dans ma propriété et seriez grassement payés pour vos services."

"Et qu'est-ce qu'il faudrait que je fasse ?"

"Simplement me préparer de pleines caisses de votre mystérieuse mixture. Fournissez moi une liste de ce dont vous avez besoin, et je vous installerez un laboratoire."

Surry réfléchis rapidement. Son offre était intéressante, il serait bien logé, et certainement bien mieux considéré qu'en restant dans l'arrière salle de l'auberge. Toutefois l'argent ne l'intéressait que peu.

"Votre offre est alléchante, mais je ne suis pas à la recherche de richesses."

"Et qu'est-ce que vous recherchez dans ce cas ?"

"De la reconnaissance. C'est pourquoi j'accepterais, si vous me permettez d'intégrer la Tour de l'Aurore."

"Vous souhaitez devenir un mage ?"

"Oui ! Et perfectionner mes recettes. Je veux qu'on me prenne au sérieux !"

"Ma foi, je crois que nous avons un accord. Quel est votre nom maître halfelin ?"

Celui-ci eut un sourire.

"Surry. On me nomme Surry Braillard."

****************************************

Le vent hurlait. Chaque bourrasque venait écraser des centaines de gouttes d'eau sur le visage de Surry "Braillard". Rajustant sa cape, le halfelin progressait difficilement dans les rues pavées des hauts-quartiers de Telbara. Il devait se hâter, Arton l'attendait. Cela faisait plusieurs années qu'il avait rencontré le marchand, aussi savait-il bien que celui-ci détestait attendre. "C'est mauvais pour les affaires" lui avait-il un jour expliqué.

Aujourd'hui était un jour spécial. L'aristocrate avait décidé de lui confier un assistant. Il faut dire que leurs affaires s'étaient bien développées. Les recettes de Surry se vendaient bien et ses recherches à la Tour de l'Aurore ne lui laissaient que peu de temps pour se consacrer aux tâches les plus simples de la préparation. C'est pourquoi il avait accepté d'enseigner à quelqu'un d'autre certains de ses secrets.

Il arriva enfin devant la demeure d'Arton. Il salua rapidement le domestique à l'entrée et se rendit dans son laboratoire du premier étage. Le marchand, qui avait bien grossit depuis leur rencontre, se tenait avachit dans un fauteuil près du feu, discutant avec un homme visiblement assez âgé.

"Ah ! Voilà mon alchimiste préféré ! Surry, permet moi de te présenter Oswald ! Il est alchimiste et c'est lui qui t'assistera dans ta tache."

Surry s'approcha de l'homme, et lui tendit sa main.

"Ravi de faire votre connaissance."

L'autre sembla légèrement surpris, mais attrapa néanmoins la main tendu.

"De même. J'ignorais que vous étiez... un halfelin."

Voyant les sourcils du petit personnage se froncer, Arton coupa net la discussion.

"Un simple détail ! Mettons nous au travail !"

****************************************

Alors qu'il expliquait une opération particulièrement simple, Surry se posait des questions. Le vieux semblait prendre bien plus de notes que l'opération n'en nécessitait. Le retour de l'aristocrate, qui était semble-t-il partis manger, le décida.

"Nous allons prendre une pause pendant que la mixture chauffe."

Sans réagir, Oswald continuait de prendre des notes en observant minutieusement le laboratoire. Surry, de plus en plus suspicieux, en profita pour s'approcher de la cheminée, et du gros marchand qui se réchauffait à côté. Il chuchota.

"Votre alchimiste semble beaucoup s'intéresser à mon laboratoire, êtes vous certain qu'il ne tente pas de voler ma recette ?"

Visiblement peu préoccupé, Arton répondit.

"Allons Surry ! Fait moi confiance. J'ai choisit personnellement Oswald pour sa discrétion. Il ne révélera pas tes secrets."

Loin d'être rassuré, Surry serra les poings.

"Ce n'est pas ce qui était convenu ! Je ne laisserais pas un vieillard me voler mes recettes !"

Soudain, l'homme redressa sa silhouette massive et toisa le bruyant halfelin.

"Tu feras ce que je te dis ! Je te rappel que tu me dois tout ! Ton statut, ta place à la Tour de l'Aurore, même ta chambre se trouve dans ma propriété ! Tu oublies ta place !"

Surry se mis à trembler.

"VOUS ALLEZ ME PRENDRE AU SÉRIEUX !"

D'un coup les flammes autrefois accueillantes du foyer avaient doublées de hauteur. Les poutres se mirent à fumer et l'atmosphère devînt rapidement irrespirable. Arton ne riait plus du tout. Pris de panique, il commença à se diriger vers la porte, tout comme Oswald.

Surry sentit des larmes couler sur ses joues.

"Je pensais que vous étiez différents... Quel erreur !"

Il dirigea sa main vers la porte, et l'enflamma d'un rayon incandescent. Comprenant que son sort était scellé, le marchand commença à vociférer.

"Espèce de fou ! Tu viens de nous condamner ! J'aurais du te laisser dans cette taverne où étais ta place ! Quel fou j'ai été de faire confiance à un saltimbanque !"

Pendant ce temps, le halfelin avait attrapé une sacoche et y avait glissé ses instruments les plus importants. Si il voulait s'en sortir, il devait absolument rester concentrer et empêcher les flammes de progresser trop vite. Il tourna un regard malheureux vers celui qu'il avait considéré comme son ami.

"Vous condamner certes, mais ne pensez pas votre destin lié au mien !"

D'un bond, il se hissa sur le rebord de la fenêtre. Sans regarder derrière lui, il relâcha son emprise sur les flammes qui commencèrent immédiatement à dévorer la glorieuse demeure de Arton le marchand.
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